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Les portes-avions géants


Chris.

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Ils ne sont pas autour mais derrière les limites dessinées sur le pont, sauf que le brin casse bien entendu au maximum de sa tension et fouette en arrière en balayant tout ... C'est le pire qui puisse arriver.

Le E2 ne doit sa survie que grâce à l'effet de sol  et à sa configuration aérodynamique le dôme radar est un superbe cerf-volant

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Le 09/07/2016 à 10:05, TarpTent a dit :

Il y a quand même eu 8 blessés sur le pont lors de cet incident.

Voir rapport circonstancier de l’incident dispo en pdf sur ce lien , quelle transparence !? Une autre culture …..

http://pilotonline.com/news/military/local/navy-human-error-to-blame-for-march-cable-break-aboard/article_c4675c54-6cdc-5882-867a-68f961145c9d.html

voir aussi ce lien  une idée sur efforts dynamiques en jeu .....

http://downloads.hindawi.com/journals/mpe/2013/867012.pdf

257452stresscable.png

Brin de 36 mm , charge rupture 100 tonnes environ

113980CROSSDECKPENDANT.png

http://navybmr.com/study material/14310a/14310A_ch4.pdf

Modifié par ARMEN56
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  • 2 weeks later...

comme quoi si on apponte avec les gaz a fond c'est pas pour rien...faut pas couper avant l'arret complet du vehicule!!

En effet sur un rhino ca aurai fini en bain a l'eau de mer...d'ailleur quand on le voit disparaitre devant le pa on a peur quelques secondes!

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  • 2 weeks later...
Le 06/08/2016 à 18:39, Philippe Top-Force a dit :

Je trouve les arguments de Hendrix, rapportés par Majumdar, un peu confus.

Il me semble que l'on parle de deux choses en même temps, le rayon d'action des avions embarqués, F-18E/F et un jour - du moins on l'espère - F-35C, et leur furtivité. Ceci afin d'être capable de pénétrer ce que la mode commande d'appeler "une bulle anti-accès" et qui est tout simplement un espace aérien et maritime bien défendu.

D'où la recommandation de développer un bombardier embarqué longue portée furtif et peut-être automatique, ou du moins un missile de croisière longue portée furtif.

Si on essaie de discerner les hypothèses sous-jacentes :

1. Un PA ne serait pas / plus en mesure de s'approcher suffisamment près des côtes d'un adversaire pour pouvoir frapper

De quelles menaces parle-t-on ? Les sous-marins classiques et les bombardiers basés au sol probablement. Cependant, le PA étant doté avec son escorte d'une défense ASM et AA très conséquente, on parle sans doute d'un adversaire potentiel disposant à la fois de gros moyens militaires et d'un profil de côte très découpé avec chaînes d'îles et  plateau continental étendu. Bref, on parle de la Chine et d'elle seule.

On pourrait aussi être en train de parler de balistiques antinavire - potentiellement 2 à 3000 km de portée - mais ce n'est probablement pas ça, car ce n'est pas une capacité d'attaque à 1100 milles marins - 2000 km - qui permettrait de contourner une défense balistique antinavire. Si la Chine arrive à mettre au point une telle défense, alors de deux choses l'une : soit la défense antibalistique de l'US Navy sera suffisamment efficace, soit elle n'aura pas intérêt à aventurer des porte-avions à moins de 3000 km des côtes chinoises en cas de conflit. Ce n'est pas un problème qui pourrait être traité par des bombardiers embarqués d'allonge supérieure.

2. Les défenses antiaériennes modernes (S-400, Mamba etc.) seraient trop dangereuses pour des avions non furtifs

 

 

 

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Le 8 août 2016 à 16:48, pascal a dit :

Les actuels discours sur la vulnérabilité des porte-avions ont un défaut majeur, celui de n'envisager que le porte-avions. Mais en fait un porte-avions ce n'est pas qu'un porte-avions, c'est un groupe aéronaval qui plus est modulaire.

L'argument est de dire que le porte-avions est obsolète car par exemple il se verra interdire les atterrages continentaux dans le Pacifique occidental par des armes de déni d'accès en clair les bulles mises en place par la Chine dont la portée sera supérieure au rayon d'action des appareils du p-a ... Certes mais

-les MdCN des sous-marins de l'USN eux constitueront une menace pour les sites de lancement (mobiles mais très longs à déplacer), les sites de détection, les centres de coordination ...

-les bombardiers B2 à long rayon d'action seront un autre vecteur mis en œuvre ...

Les travaux d'Hendrix si mes souvenirs sont bons interviennent dans le cadre de la polémique sur le programme CVN-78 et sont avant tout orientés autour d'une problématique de coût plus qu'une pure question d'incapacité à contourner certaines armes de déni d'accès.

Mais là encore envisager la problématique du p-a sans faire de cet outil un élément d'un ensemble cohérent me semble relever d'une certaine malhonnêteté intellectuelle

Je suis totalement d'accord ... d'ailleurs il me semble que cette rhétorique sur la vulnérabilité des PA est apparue lorsque la portée des missiles chinois est devenue assez importante pour rendre obsolète les tactiques de maintien des flottes "hors de portée" de ces armes ... une tactique dont l'un des outils le plus visible a été le Super Hornet et son rayon d'action massivement augmenté.

Aujourd'hui nous sommes à une époque où les flottes devront de toute façon fonctionner dans la zone de menace de ces missiles ... et il est donc évident que l'approche doit être différente ... mais comment pourrait on imaginer se passer d'une capacité de déploiement comme celle d'un PA ?? car le PA reste au moins mobile alors que les options de remplacement équivalentes ne pourraient être que des installations fixes au sol ... Bien sûr les nouveaux outils plus furtifs et plus mobiles vont offrir des options complémentaires, mais on ne peut pas comparer la capacité de déploiement d'un USS Wass et sa poignée de F-35B avec celle d'un PA et sa flottille entière de F-35C. De facto le PA reste un outil majeur et déterminant ... la seule question nouvelle c'est celle de ses capacités défensives face aux nouvelles menaces.

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  • 1 month later...
Il y a 21 heures, Philippe Top-Force a dit :

Alors qu’elle était en mission, une militaire US, qui faisait un déni de grossesse, accouche sur un porte-avions dans le Golfe persique.

 

pas commun comme actu

la nouvelle mascotte du ike, bienvenue dans ce monde remplie de fabuleux avions de chasse et de gros porte avions

déjà a la naissance il a une avance sur nous, il a mis les pieds ,ou les fesses sur un PA US

p'tit veinard

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  • 4 weeks later...

Retour en vidéo sur l'IPER de l'USS Nimitz, qui s'est déroulé de Janvier 2015 à Avril 2016 à l'arsenal de Puget Sound.

Au menu de cette vidéo:

-Dépose des safrans

-Nettoyage des catapultes (beurk !)

-Mise en place d'un sponson supplémentaire à tribord avant, à coté de celui supportant un affût Mk-29 Sea Sparrow

-Assemblage de la chaîne d'ancre et mise à poste de celle-ci

 

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La mèche du safran compensé à crosse doit avoisiner les  700 /800 mm pour des couples de 200 à 300 t.m ; Les tête de mèche étant montées en ajustement très serrées ;  au démontage soit on chauffe au chalumeau  l’alésage du  palonnier extérieur , soit on refroidi l’axe aux cristaux d’azote liquide , le cas ici .

241037MECHECVN.png

Les diamètres de mèches sont en rapport la vitesse d’arrivée d’eau au safran  et les dimensions des œuvres vives  et donc des déplacements : le CLEM avait une mèche de 600 mm

Voir aussi les essais de giration du CVN 75 ; Il s’agit d’essais , en service avec les avions sur le pont , la giration est dosée pour ne pas dépasser une gite de 3°

 

En général  pour ce type d’essai , on est pied au planché donc à puissance max , puis barre  à 35 d’un coté et 35 de l’autre , on mesure les valeur de couple par des jauges extensiométriques  fixées  sur la mèches afin de confirmer la véracité  des calculs

Par exemple type d’essais effectués sur l’USS Norfolk en 1956  avec instrumentation

http://www.sname.org/HigherLogic/System/DownloadDocumentFile.ashx?DocumentFileKey=28d174f6-f90f-4550-8584-01892efb66d5

Un petit coup d’œil sur ce qui ce faisait sur les sudak ;

http://www.battleshipnc.com/Portals/0/Steering the Battleship North Carolina.pdf

 

Dans le principe on a pas fait beaucoup mieux depuis et concept  probablement repris sur les CVN

Côté ligne d’arbre , la giration freine le navire et la résistance supplémentaire se partage inégalement entre les lignes d’arbres, celles de l’intérieur prenant  la surcharge et peut dans certain cas sortir du domaine autorisé.

Ligne d’arbre d’un bon diam ( 600 mm environ ) sur le CVN 75  lié à la puissance à faire passer 48.5 Mw entre 150 et 200 tr/mn

462800saftCVN75.png

759434saftCVN.png

Une pensée pour l’énorme responsabilité du tourneur ; sa main ne doit pas trembler dans le réglage de sa machine , cette pièce coute une fortune  , une erreur et c’est foutu  donc  stoïquement dans une habitude  maitrisée  ; – bonne vitesse de coupe , bonne avance du charriot ( c’est un tour à charrioter) , bon choix d’outil à pastille tungstène , bon réglage du débit d’huile de coupe , bonne prise de cote au centième avec le « palmer » pour le réglage final de la dernière passe ; on en voit 4 palmers – 3 accrochés au mur et 1 autre accroché au pilier jaune , c’est celui là qui correspond au bon diamètre de l’arbre.  

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Système Anti-Torpedo Torpedo de l’US Navy

http://www.thedrive.com/the-war-zone/5543/the-navy-is-quietly-arming-its-supercarriers-with-anti-torpedo-torpedoes

L’USN vient de déployer son cinquième système de torpille légère anti-torpille sur le CVN-68 Nimitz, comme élément du système global SSTD (Surface Ship Torpedo Defense). Le SSTD comprend un sonar remorqué (Torpedo Warning System), une mise en relation avec le système d’information de combat du navire et des contremesures (Countermesure Anti-Torpedo), comprenant des leurres et une mini-torpille capable d’une interception directe de la torpille assaillante.

La mini-torpille est installée dans des containers de six [voir photo], placés tout autour du navire à protéger. Elle réalise soit une interception directe soit elle porte un leurre destiné à attirer la torpille assaillante loin de sa cible.

dd5_0.jpg

[Edit : J'ai identifie les CVN-68 (Nimitz), 69 (Ike), 71 (Roosevelt) et 77 (Bush) comme equips du SSTD; je ne sais pas qui est le cinquieme CVN]

Modifié par chaba
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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...


Une explication sur les recherches Américaines sur les drones ravitailleurs :

La Chine développe un missile géant pour attaquer à très longue portée (plus de 350  km) les gros avions pas maniables (AWACS, JSTAR, ravitailleurs, …).

https://warisboring.com/new-chinese-air-to-air-missile-could-hit-u-s-jets-before-they-can-shoot-back-ed70b25c000e#.k103usnaq

1*35eIt3jBlfxvaabFF7XeMQ.jpeg

L’article rappelle que l’US  Navy avait un missile à longue portée : l’AIM-54_Phoenix (200 km).  Ce missile n’a jamais été utilisé au combat à cause des difficultés d’identifications à cette distance.  L’avion lanceur devait se rapprocher pour être sur de ne pas tirer sur un civil ou sur un faux signal. Tellement prêt  que l’AMRAAM est tout aussi efficace pour moins cher.

La situation de la Chine leur permet dans un futur proche de contourner ce problème des difficultés d’identifications à cette distance  avec leurs nouveaux drones radars et  leurs systèmes  de communication.

Les Américains ont des drones invisibles pour continuer à repérer leurs cibles même si  ils doivent se passer de leur gros 707 et 737.

Les AWACS continueront  à marcher.  Il faudra seulement ne pas s’approcher de la zone dangereuse.

La seule mission qui est vraiment gênée c’est le ravitaillement des avions.

Surtout que le F-35 est incapable pour l’instant d’avoir des réservoirs supplémentaires. Lockheed a essayé avec un modèle standard aux USA puis un modèle spécialement développé.  Cela ne marche pas. Tellement pas que cette possibilité a disparu maintenant de la fiche programme. Avec son mauvais aérodynamisme, le F-35 ne vas pas loin sans  ravitailleurs.

C’est pour cela que la Navy étudie un drone ravitailleur. Il pourrait mis en danger  sans hésitations.

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La différence, c’est le ciblage en utilisant ce prototype de drone radar  :

20150703083952766.jpg

A priori, Il disposera d’un radar similaire en concept au petit AWACS  Erieye.

Ensuite, les AWACS russes  n’étaient  pas assez précis pour   que la « Kill Chain » marche de manière fiable à cette distance de 400 km.

L’informatique d’origine soviétique de ces missiles les gêne aussi dans leur mission.

Le faible nombre d’AWACS en URSS fait qu’ils sont faciles  à éviter. A 400 km,  les zones d’ombres sont énormes.

Le risque de se prendre un était vraiment très faible. Les leurres du ravitailleur auraient suffi pour rassurer  les américains.

Maintenant, avec un drone sacrifiable, cela change beaucoup de chose sur la zone ou un ravitailleur   peut se faire repérer.

L’électronique Chinoise est meilleure que celle de l’URSS en 1990.
 

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