kalligator Posté(e) le 9 mars 2016 Share Posté(e) le 9 mars 2016 Je suis convaincu que l'exploitation du pétrole de schiste doit être quasi à l'arrêt vu que son coût d'extraction est bien supérieur au cours actuels, d'où faillites en cascade. Les banques y regarderont à deux fois avant de prêter du pognon à ce secteur qui a du leur coûter quelques plumes. Je pense que le prix du pétrole va faire yoyo durant quelques années avant de monter assez haut. C'est clair que le budget russe va souffrir un moment. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MakSime Posté(e) le 9 mars 2016 Share Posté(e) le 9 mars 2016 Il y a 7 heures, kalligator a dit : Je suis convaincu que l'exploitation du pétrole de schiste doit être quasi à l'arrêt vu que son coût d'extraction est bien supérieur au cours actuels, d'où faillites en cascade. Les banques y regarderont à deux fois avant de prêter du pognon à ce secteur qui a du leur coûter quelques plumes. Je pense que le prix du pétrole va faire yoyo durant quelques années avant de monter assez haut. C'est clair que le budget russe va souffrir un moment. J'ai pas de liens immédiatement sous la main, mais j'ai des retours selon lesquelles de nombreuses sociétés d'exploitations aux US ont de grosses difficultés et licencient en nombre. En Angleterre la rentabilité des exploitation en Mer du Nord est remise en question et les investissements ainsi que les dépenses d’entretien sont gelés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 9 mars 2016 Share Posté(e) le 9 mars 2016 Il y a 13 heures, kalligator a dit : Je suis convaincu que l'exploitation du pétrole de schiste doit être quasi à l'arrêt vu que son coût d'extraction est bien supérieur au cours actuels, d'où faillites en cascade. Les banques y regarderont à deux fois avant de prêter du pognon à ce secteur qui a du leur coûter quelques plumes. Je pense que le prix du pétrole va faire yoyo durant quelques années avant de monter assez haut. C'est clair que le budget russe va souffrir un moment. Il y a 6 heures, MakSime a dit : J'ai pas de liens immédiatement sous la main, mais j'ai des retours selon lesquelles de nombreuses sociétés d'exploitations aux US ont de grosses difficultés et licencient en nombre. En Angleterre la rentabilité des exploitation en Mer du Nord est remise en question et les investissements ainsi que les dépenses d’entretien sont gelés. Le sujet consacré au pétrole soulève pas mal de points qui peuvent s'appliquer à la Russie. A commencer par la réactivité : si le prix du pétrole remonte durablement, la production d'hydrocarbures augmentera-t-elle? Dans le cas des USA et du pétrole de schiste, on évoque les techniciens qualifiés qui changent de métier, le savoir-faire qui se perd, etc... Sans compter l'important besoin de capitaux vu les conditions climatiques et logistiques. Accessoirement, si les USA voient chuter leur production de pétrole de schiste, cela aboutirait sans doute à la faillite de nombre de petits exploitants américains surendettés. Avec à la clé la mise-à-jour d'un paquet de dettes et de créances douteuses. Cela risque d'entrainer une crise économique dans le second consommateur mondial d'hydrocarbures. Au final, pas sûr que tout cela s'avère très bon pour faire remonter le cour du baril ... Je persiste à croire que la solution qui arrangerait le plus de monde résiderait dans la banqueroute d'un gros producteur, à l'économie mono-produit. Comme le Venezuela ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 10 mars 2016 Share Posté(e) le 10 mars 2016 Après les Blackjack, les SNLE? Citation Un sous-marin nucléaire russe repéré dans le Golfe de Gascogne Le navire a été repéré en janvier. Ce serait la première fois depuis la fin de la Guerre Froide qu'un tel sous-marin, doté de missiles nucléaires, se serait aventuré dans cette zone au large des côtes françaises. Selon un haut responsable français, la marine française aurait, début janvier, repéré un sous-marin nucléaire russe dans le Golfe de Gascogne, au large des côtes françaises. Interrogé par "l’Obs", le cabinet du ministre de la Défense ne dément pas. Le navire, porteur de missiles dotés de têtes nucléaires, proviendrait de la base de SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) de Mourmansk. Il n’aurait pas franchi la limite des eaux internationales. Mais une telle incursion de l’un des onze SNLE russes au-delà de l’Atlantique Nord n’aurait pas eu lieu – ou n’aurait pas été repérée - depuis la fin de la Guerre Froide. (...) Suite: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160310.OBS6146/info-obs-un-sous-marin-nucleaire-russe-repere-dans-le-golfe-de-gascogne.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Onyx29 Posté(e) le 10 mars 2016 Share Posté(e) le 10 mars 2016 Les bases Russes en Arctique http://uk.businessinsider.com/russia-equipped-six-military-bases-in-the-arctic-2015-12?r=US&IR=T 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 mars 2016 Share Posté(e) le 10 mars 2016 Rien de bien neuf au fond. On réactive de vieilles bases soviétiques, on modernise les terrains mixtes hérités de la même période... Pas de quoi fouetter un chat. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 10 mars 2016 Share Posté(e) le 10 mars 2016 Le 09/03/2016à01:52, kalligator a dit : Je suis convaincu que l'exploitation du pétrole de schiste doit être quasi à l'arrêt vu que son coût d'extraction est bien supérieur au cours actuels, d'où faillites en cascade. Les banques y regarderont à deux fois avant de prêter du pognon à ce secteur qui a du leur coûter quelques plumes. Je pense que le prix du pétrole va faire yoyo durant quelques années avant de monter assez haut. C'est clair que le budget russe va souffrir un moment. Pas sur. Il ne faut pas oublier le retour de l'Iran qui risque de continuer a mettre la pression sur les prix, La Chine qui continue voit sa croissance baisser. Et je pense que les installations de gaz de schiste peuvent reprendre assez rapidement des que les choses seront plus favorables. Après il y aussi un tournant plus définitif avec un désinvestissement plus global dans le pétrole qui a de moins en moins la cote. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 11 mars 2016 Share Posté(e) le 11 mars 2016 Article avec des choses bonnes et moins bonnes: "Will Russia End Up Controlling 73% of Global Oil Supply? The meeting between Russia, Qatar, Saudi Arabia and Venezuela on 16 February 2016 was the first step. During the next meeting in mid-March, which is with a larger group of participants, if Russia manages to build a consensus—however small—it will further strengthen its leadership position. (...) Now, with Russia stepping in to negotiate with OPEC nations, a new picture is emerging. (...) U.S.-Saudi relations further soured due to the Iran nuclear deal that ended in January with the U.S. lifting sanctions—a move the Saudis vehemently opposed. Saudis had to look for a new ally (...) Russian Energy Minister Aleksander Novak has noted that "Iran has a special situation (...) So I think, it might be approached (...) , with a separate solution." (...)Iraq, (...) will also likely follow suit if Russia assures them of stronger support against ISIS (...) Along with this, Russia has been in the forefront of plans to move away from Petrodollars, and Moscow has formed pacts with various nations to trade oil in local currencies. With this new cartel of ROPEC (Russia and OPEC nations), a move away from petrodollars will become a reality sooner rather than later. (...)Russia is smart. Vladimir Putin is genius Ruine la crédibilté de l'article "http://oilprice.com/Energy/Energy-General/Will-Russia-End-Up-Controlling-73-of-Global-Oil-Supply.html Mon souci tient à cette phrase qui altère sacrément la crédibilité de l'article : "Russia is smart. Vladimir Putin is genius" Pas vraiment impartial... Pour que l'A.S. et l'Irak agissent comme le dit l'article, il faudrait une implication militaire russe extrêmement conséquente (implantation de multiples bases au MO et sur les routes commerciales pour les sécuriser). Je ne suis pas sûr que Moscou en aie les moyens. Et il me semble certain que Washington ne laissera pas faire! Il faudrait guetter des signes comme l'achat de matériel militaire à Poutine, mais je n'ai pas vu grand chose pour le moment. Il faut tout de même noter que Riyad diversifie ses sources d'équipement militaire, entre autre au bénéfice de la France. Par contre un rééquilibrage des alliances semble tout à fait envisageable. On assiste peut-être en ce moment à la création de facto d'un cartel ROPEC. De même entamer le quasi-monopole des pétro- dollars apparait envisageable. Cela constituerait une manière efficace pour l'OPEP de manifester son mécontentement vis-à-vis des USA et la Russie y trouverait un moyen de faire pièce aux Etats-Unis. Accessoirement, cela faciliterait le contournement d'embargos pétroliers comme celui qui frappait l'Irak (cf l'amende de la BNP liée çà son utilisation de la monnaie américaine). Si Poutine n'agit pas comme un génie (désolé ), réussir ces coups là démontrerait sa maestria. Un seul bémol : si le cartel ROPEC réussissait à faire remonter le prix du pétrole fin 2016, cela donnerait aussi un sursis pour pétrole de schiste US. De l'avantage d'une économie diversifiée.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 11 mars 2016 Share Posté(e) le 11 mars 2016 il y a 46 minutes, Desty-N a dit : Article avec des choses bonnes et moins bonnes: "Will Russia End Up Controlling 73% of Global Oil Supply? The meeting between Russia, Qatar, Saudi Arabia and Venezuela on 16 February 2016 was the first step. During the next meeting in mid-March, which is with a larger group of participants, if Russia manages to build a consensus—however small—it will further strengthen its leadership position. (...) Now, with Russia stepping in to negotiate with OPEC nations, a new picture is emerging. (...) U.S.-Saudi relations further soured due to the Iran nuclear deal that ended in January with the U.S. lifting sanctions—a move the Saudis vehemently opposed. Saudis had to look for a new ally (...) Russian Energy Minister Aleksander Novak has noted that "Iran has a special situation (...) So I think, it might be approached (...) , with a separate solution." (...)Iraq, (...) will also likely follow suit if Russia assures them of stronger support against ISIS (...) Along with this, Russia has been in the forefront of plans to move away from Petrodollars, and Moscow has formed pacts with various nations to trade oil in local currencies. With this new cartel of ROPEC (Russia and OPEC nations), a move away from petrodollars will become a reality sooner rather than later. (...)Russia is smart. Vladimir Putin is genius Ruine la crédibilté de l'article "http://oilprice.com/Energy/Energy-General/Will-Russia-End-Up-Controlling-73-of-Global-Oil-Supply.html Mon souci tient à cette phrase qui altère sacrément la crédibilité de l'article : "Russia is smart. Vladimir Putin is genius" Pas vraiment impartial... Pour que l'A.S. et l'Irak agissent comme le dit l'article, il faudrait une implication militaire russe extrêmement conséquente (implantation de multiples bases au MO et sur les routes commerciales pour les sécuriser). Je ne suis pas sûr que Moscou en aie les moyens. Et il me semble certain que Washington ne laissera pas faire! Il faudrait guetter des signes comme l'achat de matériel militaire à Poutine, mais je n'ai pas vu grand chose pour le moment. Il faut tout de même noter que Riyad diversifie ses sources d'équipement militaire, entre autre au bénéfice de la France. Par contre un rééquilibrage des alliances semble tout à fait envisageable. On assiste peut-être en ce moment à la création de facto d'un cartel ROPEC. De même entamer le quasi-monopole des pétro- dollars apparait envisageable. Cela constituerait une manière efficace pour l'OPEP de manifester son mécontentement vis-à-vis des USA et la Russie y trouverait un moyen de faire pièce aux Etats-Unis. Accessoirement, cela faciliterait le contournement d'embargos pétroliers comme celui qui frappait l'Irak (cf l'amende de la BNP liée çà son utilisation de la monnaie américaine). Si Poutine n'agit pas comme un génie (désolé ), réussir ces coups là démontrerait sa maestria. Un seul bémol : si le cartel ROPEC réussissait à faire remonter le prix du pétrole fin 2016, cela donnerait aussi un sursis pour pétrole de schiste US. De l'avantage d'une économie diversifiée.. Et c'est surtout un peu contradictoire. l'AS irait vers la Russie car les US on trop soutenu le deal avec l'Iran... Russie qui est allie principale de l'Iran... Je doute aussi que la Russie puisse monter une vraie alliance avec un marche indépendant paye en monnaie locale. il faudrait pour cela que le Rouble soit beaucoup moins volatile. Il y avait bien une ouverte avec l'UE et la Chine pour une plus grande indépendance au dollars. Mais tout ça est maintenant de l'historie ancienne. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 12 mars 2016 Share Posté(e) le 12 mars 2016 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 15 mars 2016 Share Posté(e) le 15 mars 2016 Top 14 des citations de Vladimir Poutine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 16 mars 2016 Share Posté(e) le 16 mars 2016 Citation France Inter - Un jour dans le monde "Les réseaux du Kremlin en France", avec Cécile Vaissié Depuis quelques années, le Kremlin mène des campagnes de « séduction » très offensives dans l’Union européenne pour tenter d’influer sur les affaires intérieures de plusieurs pays membres. Dans ce but, il mélange sa conception du soft power avec des méthodes traditionnelles de ce KGB qui a formé beaucoup des dirigeants actuels. Alors que l’économie russe traverse une grave crise structurelle et qu’elle est sapée par une corruption de grande ampleur, le pouvoir finance, à l’étranger, des associations et des think tanks, des médias de propagande ainsi que des « usines à trolls » et des réseaux d’influence – voire des partis, comme le laissent supposer les millions d’euros perçus par le Front national. En France, les représentants du Kremlin développent activement leurs relations avec des descendants de la diaspora russe, des politiciens français de divers bords, des journalistes, des hommes d’affaires et tous ceux que fascine, pour des différentes raisons, la personnalité de Vladimir Poutine. Dès lors, une grave question se pose : cette politique intrusive représente-t-elle un danger pour la sécurité nationale française et l’intégrité européenne ? En mettant au jour la formidable machine mise en place par les idéologues du Kremlin, cette enquête de fond amène à croiser d’ex-officiers du KGB, des milliardaires orthodoxes, des princes nostalgiques d’une grandeur perdue, des agents d’influence, de nombreux « idiots utiles » et beaucoup, beaucoup d’argent… http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-dans-le-monde-les-reseaux-du-kremlin-en-france-avec-cecile-vaissie 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 16 mars 2016 Share Posté(e) le 16 mars 2016 Il y a 4 heures, Bat a dit : En France, les représentants du Kremlin développent activement leurs relations avec des descendants de la diaspora russe, des politiciens français de divers bords, des journalistes, des hommes d’affaires et tous ceux que fascine, pour des différentes raisons, la personnalité de Vladimir Poutine. Dès lors, une grave question se pose : cette politique intrusive représente-t-elle un danger pour la sécurité nationale française et l’intégrité européenne ? En mettant au jour la formidable machine mise en place par les idéologues du Kremlin, cette enquête de fond amène à croiser d’ex-officiers du KGB, des milliardaires orthodoxes, des princes nostalgiques d’une grandeur perdue, des agents d’influence, de nombreux « idiots utiles » et beaucoup, beaucoup d’argent… Tout Etat se doit d'examiner les moyens d'influence par lesquels des Etats étrangers pourraient tenter, au pire de lui nuire expressément, sinon du moins de l'utiliser à leurs propres fins. Examiner ces moyens, et puis les contrer. Il s'agit d'une précaution évidente pour préserver sa liberté d'action et ses intérêts. Cela dit, dans le monde réel, il convient de sérier les problèmes et d'établir des priorités. 1. Je distinguerai en première priorité les Etats qui pourraient chercher exprès à nous nuire. Catégorie qui à mon sens ne recouvre que les Etats qui soutiennent plus ou moins discrètement les mouvements salafistes, qui sont nos ennemis jurés et agressent directement nous ou nos alliés. En pratique, nous parlons principalement de l'Arabie saoudite, en deuxième lieu du Qatar. Ça ne signifie pas couper toute relation avec ces Etats naturellement, et il convient de maintenir une façade amicale - j'ai bien dit une façade. En revanche il convient d'être extrêmement vigilant sur toute tentative de ces Etats de soutenir les idéologies de nos ennemis sur notre sol ou chez nos alliés - l'Afrique de l'ouest vient à l'esprit. D'être vigilant, voire en cas de besoin de frapper. Légalement si possible, discrètement sinon 2. Ensuite, il faut s'intéresser aux Etats qui, sans vouloir nous nuire, souhaitent nous utiliser pour leurs propres objectifs, correspondant à leurs intérêts nationaux lesquels ne recouvrent pas nécessairement les nôtres. Et en premier lieu naturellement examiner le cas du ou des Etats étrangers qui disposent des moyens les plus massifs à cette fin - moyens de tout ordre, capacité d'influence directe et indirecte, "dure" ou "douce". Ce qui signifie d'abord de toute évidence les Etats-Unis naturellement. Leurs moyens idéologiques, culturels, médiatiques, etc. sont sans équivalent du moins dans notre aire culturelle. Peut-être qu'au Laos c'est la Chine la plus influente oui, et au Kazakhstan la Russie, voire en Côte d'Ivoire la France. Cependant nous ne sommes aucun de ces pays, et la puissance d'influence dominante est dans notre cas l'Amérique. Ici la vigilance n'a aucune raison d'exclure une amitié qui soit bien davantage que de façade. L'influence après tout, ça existe depuis toujours et ça continuera d'exister, aucune raison de s'en offusquer, et nous ferions pareil à leur place. Mais comme nous ne sommes pas à leur place justement... 3. Un cran en-dessous en terme de leviers d'influence douce, voire deux ou trois, on trouvera des Etats comme l'Allemagne, ou encore l'Angleterre. Avec lesquels le même principe doit s'appliquer, la même amitié et la même précaution. 4. Encore un voire plusieurs crans en-dessous, on trouvera encore d'autres Etats, la Russie certainement, peut-être la Chine, voire éventuellement Israël. Là encore, même s'il n'y a pas d'alliance formelle, on parle d'Etats qui ne cherchent pas à nous nuire exprès, mais qui peuvent être intéressés à nous utiliser pour leurs besoins. Simplement, ceux-là ont nettement moins de moyens d'influence à leur disposition pour tenter d'y arriver. Le monde étant imparfait et les moyens limités, il est évident que 1. demande plus d'attention que 2., lequel en demande plus que 3. etc. En même temps, il est évident que cette "hiérarchie" n'est pas nécessairement fixe, et il faut être prêt à la reconsidérer si les situations changent. Pour ce qui est de la Russie, si un jour la France est insérée dans une architecture institutionnelle très contraignante dont la principale puissance est la Russie, on pourra la remonter au niveau 3 où se trouve l'Allemagne. Ou encore si Moscou est la source d'une idéologie économique complète à forte capacité de fascination hors frontière, elle sera aussi au niveau 3 où est l'Angleterre. Et si un jour les jeunes Français les plus prometteurs passent en masse dans un programme de formation "Jeunes leaders eurasiatiques" issu de l'Amitié franco-russe avant de se retrouver au premier plan de la politique ou de l'économie, eh bien on pourra envisager de remonter la Russie au niveau 2. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 17 mars 2016 Share Posté(e) le 17 mars 2016 Tout a fait je ne vois pas ce ton alarmiste à propos de la French American Foundation ou des investissements de fonds souverains Quataris. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 17 mars 2016 Share Posté(e) le 17 mars 2016 Citation le pouvoir finance, à l’étranger, des associations et des think tanks, des médias de propagande ainsi que des « usines à trolls » et des réseaux d’influence Business as usual. Ce ne sont ni les premiers ni les derniers à le faire (suivez mon regard vers le USA ou le GCC) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MakSime Posté(e) le 17 mars 2016 Share Posté(e) le 17 mars 2016 Russia Today Vs Bellingcat... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 17 mars 2016 Share Posté(e) le 17 mars 2016 (modifié) Les saoudiens et qataris qui exportent leur salafisme c'est un fait, ... mais je ne vois pas ce que ce que cela leur apporte concrètement ; on ne leur achetera pas plus de pétrole pour autant et des armes, on leur en vend déjà beaucoup .... que notre société devienne moins laique leur apporterai quoi de plus in fine ? Pour les USA je suis plus réservé,, car leur arme c'est leur puissance économique et leur capacité à nous refiler les fausse bonnes idées de leur économie numérique. Les Uber &co , les Google, les Amazon qui ne paie pas d'impôt mais qu'il faut se farcir ,c'est autant de manque à gagner pour nous et outre le fait que ça misérabilise notre société, c'est un manque à gagner pour nos Etats qui sortent ainsi très affaiblis. En retour, les USA ne craignent rien de notre part et si jamais ce devait être le cas, ils ne mettent pas les gants pour étouffer dans l'Oeuf toute velléité venant de chez nous. Donc Saoudiens ou USA ... les moyens diffèrent mais les deux causent méchamment des problèmes à notre modèle de société . Modifié le 17 mars 2016 par Lezard-vert Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MoX Posté(e) le 17 mars 2016 Share Posté(e) le 17 mars 2016 il y a 20 minutes, Lezard-vert a dit : Les saoudiens et qataris qui exportent leur salafisme c'est un fait, ... mais je ne vois pas ce que ce que cela leur apporte concrètement ; on ne leur achetera pas plus de pétrole pour autant et des armes, on leur en vend déjà beaucoup .... que notre société devienne moins laique leur apporterai quoi de plus in fine ? Pour les USA je suis plus réservé,, car leur arme c'est leur puissance économique et leur capacité à nous refiler les fausse bonnes idées de leur économie numérique. Les Uber &co , les Google, les Amazon qui ne paie pas d'impôt mais qu'il faut se farcir ,c'est autant de manque à gagner pour nous et outre le fait que ça misérabilise notre société, c'est un manque à gagner pour nos Etats qui sortent ainsi très affaiblis. En retour, les USA ne craignent rien de notre part et si jamais ce devait être le cas, ils ne mettent pas les gants pour étouffer dans l'Oeuf toute velléité venant de chez nous. Donc Saoudiens ou USA ... les moyens diffèrent mais les deux causent méchamment des problèmes à notre modèle de société . Pour les pays de la péninsule arabique, c'est leur arme nucléaire à eux, leur moyen de dissuasion. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 17 mars 2016 Share Posté(e) le 17 mars 2016 (modifié) ha c'est vrai que... comme a dit Erdogan. "les croyants sont nos combattants, les minarets nos baïonnettes, les mosquées nos casernes, les coupoles nos boucliers " enfin quelque chose comme ça dans l'ordre ou e désordre. Sachant cela si on fait comme le singe : Je ne parle pas, je n'entends rien, je ne vois rien... et in fine je ne fais rien ...." on est mal barré Modifié le 17 mars 2016 par Lezard-vert Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mayamac Posté(e) le 17 mars 2016 Share Posté(e) le 17 mars 2016 il y a 16 minutes, MoX a dit : Pour les pays de la péninsule arabique, c'est leur arme nucléaire à eux, leur moyen de dissuasion. Ouaih, sauf qu'ils s'en servent eux, de leur moyen de dissuasion. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 17 mars 2016 Share Posté(e) le 17 mars 2016 il y a 26 minutes, MoX a dit : Pour les pays de la péninsule arabique, c'est leur arme nucléaire à eux, leur moyen de dissuasion. C'est surtout un moyen de peser sur notre modele social et tout le cadre culturel qui s'y rattache, et in fine, un moyen de peser sur l'etat-nation et sa capacite de decision en creant des lignes de fracture en son sein. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 17 mars 2016 Share Posté(e) le 17 mars 2016 (modifié) Il y a 4 heures, MontGros a dit : Tout a fait je ne vois pas ce ton alarmiste à propos de la French American Foundation ou des investissements de fonds souverains Quataris. Il y a 4 heures, Akhilleus a dit : Business as usual. Ce ne sont ni les premiers ni les derniers à le faire (suivez mon regard vers le USA ou le GCC) Je ne dis pas que je souscris à absolument tout ce que dit l'auteure, mais je relayais l'information car l'émission était vraiment intéressante. Il est vrai qu'il y a une sorte d'asymétrie dans les discours sur l'influence étrangère et ses dangers éventuels selon les pays, et la Russie ets particulièrement "ciblée" par ceux-ci. Je pense que cela tient principalement à deux facteurs: Un facteur historique, renvoyant au temps de l'URSS et de l'influence directe qu'elle exerçait sur les partis communistes et groupes révolutionnaires en Occident, avec la peur d'une cinquième colonne commandée de Moscou qui a agité une partie de l'opinion à l'époque, et qui remonterait peut-être de manière inconsciente (?) chez une partie des observateurs et décideurs, a fortiori lorsque la Russie actuelle reprend partiellement la rhétorique, des méthodes ou certains symboles soviétiques. (Ou, du moins, que c'est perçu comme tel ici.) Un facteur propre aux méthodes d'influence elles-mêmes: ce que l'auteure critiquait n'était pas tant l'idée d'avoir une influence internationale (qu'elle dit légitime) que la manière de procéder qui est très discutable pour nos système politiques: d'une part, on a un fonctionnement douteux, quasi-mafieux, avec énormément d'argent et d'intermédiaires louches qu'on trouvera beaucoup moins du côté des think-tanks américains, par exemple (ceux-ci ayant un cadre juridique et un usage relativement transparent des fonds; on peut reprocher beaucoup de choses aux USA, notamment le poids des lobbies et think-tanks, mais leur législation a ceci de bien qu'on sait exactement qui donne quoi à qui et pour quoi), d'autre part une partie de ces soutiens va directement à des groupes antidémocratiques, néonazis et/ou violents qui —soutien de Moscou ou non— présentent clairement un danger pour l'ordre public et la démocratie. Chose que ne font par exemple pas les USA en France. Ce n'est donc pas si "usual" que ça, du moins dans nos pays. Modifié le 17 mars 2016 par Bat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MoX Posté(e) le 17 mars 2016 Share Posté(e) le 17 mars 2016 Il y a 3 heures, French Kiss a dit : C'est surtout un moyen de peser sur notre modele social et tout le cadre culturel qui s'y rattache, et in fine, un moyen de peser sur l'etat-nation et sa capacite de decision en creant des lignes de fracture en son sein. C'est ce que j'entend par arme nucléaire. C'est leur moyen le plus puissant de dissuasion envers nous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Akhilleus Posté(e) le 17 mars 2016 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 mars 2016 Citation Un facteur historique, renvoyant au temps de l'URSS et de l'influence directe qu'elle exerçait sur les partis communistes et groupes révolutionnaires en Occident, avec la peur d'une cinquième colonne commandée de Moscou qui a agité une partie de l'opinion à l'époque, et qui remonterait peut-être de manière inconsciente (?) chez une partie des observateurs et décideurs, a fortiori lorsque la Russie actuelle reprend partiellement la rhétorique, des méthodes ou certains symboles soviétiques. (Ou, du moins, que c'est perçu comme tel ici.) Celle là est evidemment un facteur que l'on peut résumer à Russie = ancien URSS = KGBistes Citation Un facteur propre aux méthodes d'influence elles-mêmes: ce que l'auteure critiquait n'était pas tant l'idée d'avoir une influence internationale (qu'elle dit légitime) que la manière de procéder qui est très discutable pour nos système politiques: d'une part, on a un fonctionnement douteux, quasi-mafieux, avec énormément d'argent et d'intermédiaires louches qu'on trouvera beaucoup moins du côté des think-tanks américains, par exemple (ceux-ci ayant un cadre juridique et un usage relativement transparent des fonds; on peut reprocher beaucoup de choses aux USA, notamment le poids des lobbies et think-tanks, mais leur législation a ceci de bien qu'on sait exactement qui donne quoi à qui et pour quoi), d'autre part une partie de ces soutiens va directement à des groupes antidémocratiques, néonazis et/ou violents qui —soutien de Moscou ou non— présentent clairement un danger pour l'ordre public et la démocratie. Chose que ne font par exemple pas les USA en France. Ce n'est donc pas si "usual" que ça, du moins dans nos pays. Pas d'accord. Et c'est pas fait pour faire du relativisme. Les méthodes US ou du GCC sont les mêmes (voire pire comme des ecoutes tout azimut pour influencer les politiques, les industriels, les lobbistes). Si on focalise sur Moscou c'est surtout pour le point 1 et parceque on n'est pas censé subir les attaques d'amis (alors qu'en realpolitik il n'ya pas d'amis). Alors on fait les canards quand ça arrive ou on dit que c'est le jeu normal des lobbies et equilibres d'influence entre pays "amis". Enfin, si le soutien US par exemple ne va pas vers des groupes antidémocratiques/trublions de l'order publique (en tout cas ici et maintenant parceque il y' aurait long a dire selon la localisation géographique et la période historique, de l'Italie àl'Espagne et y compris à la France, des années 50 jusque dans les années 90) ce soutien continue dans d'autres parties du monde. Je le redis, business as usual, simplement on vernis en blanc nos "amis" et peint en noir nos "ennemis" 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 18 mars 2016 Share Posté(e) le 18 mars 2016 (modifié) Il y a 19 heures, Bat a dit : d'autre part une partie de ces soutiens va directement à des groupes antidémocratiques, néonazis et/ou violents qui —soutien de Moscou ou non— présentent clairement un danger pour l'ordre public et la démocratie Je ne sais pas de quels groupes tu parles. Quels groupes néonazis ou antidémocratiques Moscou soutient-il en France ? Il y a 22 heures, Lezard-vert a dit : comme a dit Erdogan. "les croyants sont nos combattants, les minarets nos baïonnettes, les mosquées nos casernes, les coupoles nos boucliers " enfin quelque chose comme ça dans l'ordre ou e désordre [HS ON] La citation exacte semble avoir été : « Les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants nos soldats », extrait d'un poème nationaliste qu'il avait lu dans un meeting en 1997, et pour lequel il a fait quatre mois de prison pour incitation à la haine. Une fois sorti de prison, il a fondé l'AKP et pris le pouvoir. [HS OFF] Modifié le 18 mars 2016 par Alexis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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