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Russie et dépendances.


Messages recommandés

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=anp.wBWKJBGY (13 janvier 2010)

Recension par James G. Neuger de “A Little War That Shook the World” de Ronald D. Asmus, à propos de la crise de Géorgie de 2008.

Nous apprenons ainsi que « plusieurs hauts responsables de l'équipe de la Maison Blanche » préconisèrent vivement « au moins d'envisager des options militaires limitées » telles que bombarder les tunnels dans les montagnes qui constituaient les principales voies de ravitaillement russes.

Bush recule

Quatre jours après le commencement de la guerre du 7 août 2008, Bush met fin à la discussion. Une réunion au plus haut niveau de la Maison Blanche produisit « une compréhension claire autour de la table que presque chaque mesure militaire pouvait conduire à une confrontation avec Moscou » écrit Asmus.

http://nationalinterest.org/commentary/the-us-russian-information-gap-8615 (18 juin 2013)

« La fracture informationnelle russo-américaine », par Paul J. Saunders.

Le débat américain sur la politique à mener vis à vis de la Russie tend à se concentrer sur deux sources de divergences entre les deux pays : les intérets et les valeurs.

(...)

Mais plus le temps passe, plus il apparait qu'il pourrait y avoir une fracture sous-jacente plus fondamentale qui détermine la fracture des intérets et la fracture des valeurs.

La terminologie la plus satisfaisante pour la nommer est celle de « fracture informationnelle », et sans la colmater dans une certaine mesure, la coopération restera assez difficile.

http://nationalinterest.org/article/beyond-the-russian-reset-8645?page=4 (25 juin 2013)

« Russie : au-delà de la remise des compteurs à zéro » par Samuel Charap.

Il n'y a pas de solutions clé en main évidentes aux trois problèmes majeurs évoqués ci-dessus : des instincts de confrontation dans la classe dirigeante sécuritaire des deux pays ; des disputes par rapport à la politique intérieure russe ; et les conflits en Eurasie post-soviétique.

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Certains responsables ont réellement envisagé la possibilité de mener des frappes sur les axes de communication utilisés par les Russes ? Mais ils n'ont donc aucune jugeote ? Défendre le président géorgien n'eut pas apporté grand chose (en plus, ce n'est même pas un vrai démocrate) de positif. Et ils se seraient mis à dos et la Russie, et très certainement la Chine.

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Certains responsables ont réellement envisagé la possibilité de mener des frappes sur les axes de communication utilisés par les Russes ? Mais ils n'ont donc aucune jugeote ? Défendre le président géorgien n'eut pas apporté grand chose (en plus, ce n'est même pas un vrai démocrate) de positif. Et ils se seraient mis à dos et la Russie, et très certainement la Chine.

Ciders, si on le soutient il est forcément démocratique.  :oops: C'est imparable  ;)

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La Russie préfère la Chine riche à l'Europe pauvre en ce moment... et l'Europe préfère recapitaliser les banques et la spirale de l'austérité ... pourtant les deux, Chine et Europe auront besoin de pétrole qui se fera plus rare...

  Rectification : La Russie préfère la Chine qui avec près de 800 millions de pauvres encore (enfin pas miséreux non plus mais ça roule clairement pas sur l'or) dont d'ici 25 ans un bon gros tiers a au moins une bonne moitié (au doigt mouillé) pourraient devenir "classe moyenne" ou tout du moins "moins pauvres" et donc consommer des bagnoles, du chauffage (et arrêter de piller les trains blindés de charbon au passage comme il le font ces manants sans argent ! Ironie hein  :P )  et donc consommer du pétrole ...

  La Chine, l'Inde les pays de l'ex indochine, l'indonésie et l'amérique Latine sont la plupart des pays ou un pays comme la Russie peut espérer dans l'avenir faire rentrer + de blé via du pétrole vendu ...

  A l'inverse en Europe, on sait une chose : Nous avons atteint nos seuils max de consommation de pétrole et produits pétroliers et il n'y a plus aucune croissance de consommation a espérer et même normes, inquiétudes sur le réchauffement/changement climatiques, efficacité énergétiques, mode des bobos a vélo (le bobo a vélo est l'ennemi de la russie jte foutrait ça au goulag moi !) et ces foutus européens adorateurs des transports en commun qui construisent des trams partout comme des fous ...

  Ben forcément, si tu veux chercher des marchés porteur pour exporter + : C'est pas a Paris ou a Berlin qui tu risques de les trouver la ou le mot d'ordre aujourd'hui c'est "CO² vilain méchant pas beau"

  Du coup ben l'Europe dans ces conditions c'est bien gentil ... Mais ça nourri pas l'cosaque' !

Bon même si dans les faits s'ils veulent monter le niveau de vie en Russie, ils pourront pas tant s'éloigner que cela du climat européen mais c'est une autre histoire ça ... 

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http://www.upi.com/Top_News/Special/2013/06/25/Cyprus-considering-Russian-military-use-of-airbase-port-facilities/UPI-23571372133220/ (25 juin 2013)

Paphos est une base aérienne, qui pourrait être utilisée par les Russes dans les mêmes conditions que la France qui l'utilise depuis 2007. La flotte Russe quant à elle pourrait utiliser le port de Limassol.

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Le chef d'état-major général russe Valeri Guerassimov et son homologue chinois Fang Fenghui ont approuvé lundi à Moscou le plan des deux exercices militaires conjoints que Moscou et Pékin ont convenu de tenir en 2013.

Il a affirmé avoir évoqué avec son interlocuteur la coopération militaire entre les deux pays, la situation dans différentes régions du monde et les questions de la sécurité. 

"Nous avons en outre réaffirmé notre intention de renforcer le partenariat stratégique entre nos forces armées", a indiqué le chef de l'état-major général russe.

M. Fenghui a pour sa part annoncé que la Russie et la Chine organiseraient cette année deux manœuvres conjointes.

"La première - Coopération navale 2013 - se déroulera du 5 au 12 juillet  dans golfe de Pierre-le-Grand, en mer du Japon. Le second - l'exercice antiterroriste Mission de paix 2013 - aura lieu du 28 juillet au 15 août sur le polygone de Tchebarkoul, dans l'Oural", a indiqué le général chinois.

Suite : http://fr.ria.ru/world/20130701/198669144.html

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Source AFP:

Le gouvernement russe prévoit une augmentation de plus de 60% de ses dépenses militaires au cours des trois prochaines années, mais une réduction de celles consacrées à la santé et l'éducation, a rapporté aujourd'hui la presse et les agences russes.

Selon l'agence publique Ria-Novosti et le journal Vedomosti, qui citent un projet d'orientations budgétaires sur les années 2014 à 2016, le budget de la Défense va passer de 2098 milliards de roubles (48,7 milliards d'euros) en 2013 à 3418 milliards de roubles (79,3 milliards d'euros). Cela correspond à un bond de 63% de ces dépenses, qui vont voir leur part du budget fédéral passer de 16% à 22%.

La Russie reste bien loin des Etats-Unis en la matière, le projet de budget du Pentagone pour 2014 s'élevant à 526,6 milliards de dollars (406 milliards d'euros). La croissance économique a nettement ralenti ces derniers mois en Russie, le gouvernement ne prévoyant que 2,4% cette année après 3,4% en 2012, ce qui se traduit par une baisse des revenus budgétaires.

En juin, le ministre des Finances Anton Silouanov a prévenu que le gouvernement allait devoir revoir à la baisse ses prévisions de rentrées fiscales. Il a demandé de renoncer à certaines dépenses militaires, ou de les repousser, ce qui a été refusé par le président Vladimir Poutine.

Commentaire: A mon avis c'est d'une part dû à la volonté de puissance de Poutine, mais aussi à un facteur plus objectif, qui est la montée en puissance de l'armée chinoise, face à une Sibérie relativement vide d'habitants et farcie de richesses minérales.

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Dokou Oumarov, figure de la rébellion islamiste, a lancé ce mercredi des menaces sur les prochains Jeux olympiques d'hiver 2014.

L'homme porte une longue barbe et pose en treillis dans une forêt du Caucase. Il s'appelle Dokou Oumarov, il est la principale figure de la rébellion islamiste et lance des imprécations contre les Russes, accusés de coloniser les territoires proches de la mer Noire, qui accueilleront du 7 au 23 février 2014, les Jeux olympiques de Sotchi. Un défi terroriste lancé à Vladimir Poutine. «Ils prévoient d'organiser les JO sur les tombes de nos ancêtres, de beaucoup de musulmans…et nous avons l'obligation, en tant que moudjahidines, d'empêcher cela par tous les moyens que nous a donnés Allah».

Dans le passé, «l'Emir du Caucase», tel qu'il se surnomme, avait revendiqué les attentats de l'aéroport de Domodedovo (37 morts en janvier 2011) et du métro moscovite (40 morts en 2010).

Suite : http://www.lefigaro.fr/jeux-olympiques/2013/07/03/02020-20130703ARTSPO00502-menaces-sur-sotchi.php

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Verdict en première instance aujourd'hui dans un procès à huis clos à Debrecin (Hongrie) d'anciens responsables des services hongrois accusés d'espionnage en faveur de la Russie.

La prison pour deux ans et 10 mois pour Gyorgy Szilvasy, ex-ministre sans portefeuille, responsable des services secrets, la même peine pour Lajos Galambos, ancien directeur du Bureau national pour la sécurité, et un an et demi pour Sandor Laborc, lui aussi ancien directeur du Bureau national pour la sécurité.

Les soupçons ont apparus en 2011 lors des tentatives d'intrusions dans les système informatique central du gouvernement et d'autres agences gouvernementales.

Les archives du procès sont classifiées jusqu'en 2040.

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En quoi consiste ce qu'une partie des dirigeants et de l'opinion russe considère comme un contentieux avec l'Occident ?

Quelques réponses sont fournies dans http://nationalinterest.org/article/revenge-of-the-balkans-2844 (28 août 2008) qui cite la réaction de l'écrivain Alexandre Soljenitsyne :

[Le point de vue russe sur l'Occident] a commencé à changer lors des bombardements cruels de la Serbie par l'OTAN. Il est juste de dire que toutes les couches de la société russe ont été choquées profondément et de manière indélébile par ces bombardements... Ainsi, la perception de l'Occident comme principalement un « chevalier de la démocratie » a été remplacée par la croyance désabusée que le pragmatisme, souvent cynique et égoïste, est présent au cœur des politiques occidentales. Pour de nombreux Russes, ce fut une grave désillusion, et des idéaux réduits en miettes.

Puis celle de Gorbachev :

Depuis déjà quelques temps, les Russes se demandent : si notre opinion ne compte pour rien dans ces institutions [internationales], en avons-nous besoin ? Juste pour nous asseoir à la table de dîner gentiment préparé et écouter des sermons ? Car cela fait déjà longtemps qu'on dit à la Russie de simplement accepter les faits. Voici l'indépendance du Kosovo pour vous. Voici l'abrogation du traité ABM, et la décision américaine de placer des défenses antimissiles dans les pays voisins. Voilà l'expansion illimitée de l'OTAN. Tous ces coups ont été joués en arrière-plan de paroles affables sur le partenariat. Qui pourrait s'accommoder d'une telle mascarade ?

David Remnick indiquait quelque peu auparavant dans le New Yorker :

Même les russes ordinaires trouvent que c'est une épreuve écrasante d'être sermonné sur les questions de souveraineté et diplomatie morale par l'Occident, particulièrement par les États-Unis, qui même avant l'Irak, avaient une longue histoire d'interventions à l'étranger, ouvertement ou en sous-main. Après la révélation de l'attitude de l'administration Bush en prélude de l'invasion de l'Irak et son utilisation sans remords de la torture, quel dirigeant russe, sans même parler de Poutine, voudrait répondre favorablement à la persuasion morale de Washington ? C'est une tragédie pour l'Amérique et pour le monde.

On peut actualiser avec http://nationalinterest.org/commentary/why-putin-resists-snowden-syria-8671 (28 juin 2013) :

Poutine, avec de nombreux responsables russes actuels, pense que les États-Unis ont délibérément exacerbé les faiblesses russes durant les années 1990 pour profiter géopolitiquement aux dépens de la Russie. Il pense que les engagements pris lorsque l'Union Soviétique existait (comme celui de ne pas étendre l'OTAN vers l'est en échange de la réunification allemande) ont été jetés par la fenêtre dès que l'URSS s'est effondrée et n'a pas été en mesure de contester l'Occident. Les Russes prennent comme axiome de base les prémisses des dialogues méliens [l'ultimatum d'Athènes à Mélos en -416], à savoir que les forts font ce qu'ils veulent alors que les faibles font ce qu'ils doivent, et ils ont conclu que la rhétorique humanitaire américaine sur la propagation de la démocratie et la sécurisation de la paix et de la liberté n'était qu'un simple discours enrobant l'atteinte d'objectifs stratégiques. (Aujourd'hui les Russes prennent l'exemple du changement de régime en Syrie, où la Russie a des intérêts stratégique, qui ne s'applique apparemment pas au Bahrein, dont la monarchie minoritaire sunnite est un allié vital des États-Unis dans le golfe persique).

(...)

Selon Pushkov, le début de la désillusion de Poutine [qui avait espéré pendant un temps que les attaques du 11 septembre pouvaient changer les calculs stratégiques américains] date de la perception que les efforts de Dmitry Kozak en 2003 pour arbitrer un règlement du conflit moldave ont été torpillés par les Américains.

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http://journal.georgetown.edu/2013/05/04/catching-the-bug-belarus-ukraine-and-georgia-russias-buffer-or-natos-annex-a-new-framework-for-euro-atlantic-russian-cooperation-by-haider-ali-hussein-mullick/ (4 mai 2013)

L'auteur propose un gel de l'expansion de l'OTAN et des organisation stratégiques russes dans les trois pays qu'il appelle BUG (Biélorussie, Ukraine, Géorgie).

Pour commencer il dresse l'état des lieux des relations russo-occidentales :

La Russie et l'Occident sont rassemblés par des menaces communes : terrorisme, armes de destruction massive, instabilité afghane, mais divisés par leurs divergences sur les droits de l'homme, la démocratie, et le traité FCE sur les forces conventionnelles en Europe [un traité signé en 1990 dont la Russie en est sortie le 26 avril 2007, s'autorisant à augmenter sa présence militaire dans les pays BUG].

La Russie a 10000 hommes en Ossétie du Sud et en Abkhazie. Elle a placé des missiles à Kaliningrad [enclave russe entre la Pologne et la Lithuanie]. Les Etats-Unis conservent leur implantation de missiles nucléaires tactiques en Europe, symbole de la guerre froide et de la continuation de la méfiance.

La Russie affaiblit l'Union Européenne et l'OTAN en les court-circuitant par des négociations bilatérales avec des Etats Européens de son choix, portant sur les relations économiques et la fourniture d'énergie. Chypre et la Grèce sont des "chevaux de Troie" permettant à la Russie d'avoir un pied dans l'Union Européenne. La Lithuanie et la Pologne ont une attitude hostile vis à vis de la Russie. La France, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie pensent chacun que leur relation bilatérale avec la Russie est stratégique et mérite de faire cavalier seul, même si c'est au détriment de l'UE et de l'OTAN. Typiquement, la France a vendu des navires de guerre à la Russie en 2010. L'Allemagne joue souvent un rôle d'intermédiaire entre la Russie et l'Union Européenne, ce qui lui permet de faire fructifier ses relations commerciales avec la Russie. L'Allemagne est un chaud partisan de l'entrée de la Russie dans l'OMC, qui se traduirait par un bénéfice économique pour l'Allemagne.

Image IPB

Dépendance des pays européens vis à vis du gaz russe

Puis il propose un agenda diplomatique :

D'ici 2016 : sécurité énergétique (quantités et prix) ; sécurité des frontières ; accord sur les armes (conventionnelles, nucléaires tactiques, missiles de Kaliningrad) ; accord sur l'Iran et la Syrie ; accord sur l'entrée de la Russie dans l'OMC ; accord sur l'alerte contre les maladies infectieuses.

D'ici 2020 : accord sur les missiles ballistiques ; programmes d'entrainement militaire en commun ; coopération spatiale et technologique ; accord sur la répression du traffic d'êtres humains ; relance des négociations d'accès à l'OTAN et l'UE de l'Ukraine et de la Géorgie

D'ici 2035 : l'Union Européenne fait pression pour la mise en oeuvre de l'État de droit en Russie ; Coopération sur le climat ; soutien à l'assurance maladie en Russie ; programmes de diplomatie publique régionale ; intégration substantielle de la Russie dans un cadre Russie-UE

L'auteur préconise une intégration des pays BUG à l'Union Européenne avant leur intégration à l'OTAN.

La faiblesse de cet article me parait être que la relation entre l'UE et les États-Unis reste impensée. Est-ce que comme la Russie, les États-Unis n'ont pas tendance eux aussi à affaiblir l'Union Européenne en la court-circuitant par des relations bilatérales ? Est-ce que les États-Unis n'ont pas eux aussi leurs "chevaux de Troie" leur permettant d'influencer l'Union Européenne ? Enfin cet auteur n'aborde pas la question de l'affaiblissement de l'Union Européenne par sa dilution dans un vaste "machin" (selon l'expression du général de Gaulle à propos de l'ONU). Est-ce que l'expansion de l'Union Européenne proposée par l'auteur n'est pas contradictoire avec le but affiché de la renforcer ?

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La Russie mène depuis vendredi de gigantesques manoeuvres militaires, sous les ordres du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Il s'agit du plus important dispositif de ce type déployé depuis la fin de l'ère soviétique, selon l'agence Reuters : quelque 160 000 soldats et 5 000 chars sont mobilisés dans l'est du pays, à la grande surprise des nations voisines, qui n'avaient pas été prévenues. Pas moins de 70 navires de la flotte du Pacifique de la Russie et 160 avions et hélicoptères de combat prennent également part aux manoeuvres, qui doivent s'achever le 20 juillet. L'objectif pour la Russie est de tester la réactivité et les capacités opérationnelles des forces armées dans une région qui est une priorité stratégique pour le pays.

Vidéo : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/07/17/la-russie-deploie-160-000-soldats-pour-des-man-uvres-en-extreme-orient_3448634_3216.html

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Erreur. Relisez l'article du Monde.

http://www.bne.eu/story5195 (17 juillet 2013)

La Russie passe devant l'Allemagne, devenant le 5e pays du monde en termes de parité de pouvoir d'achat, d'après la Banque Mondiale. Le classement est donc le suivant :

1 Etats-Unis

2 Chine

3 Inde

4 Japon

5 Russie

6 Allemagne

7 France

8 Royaume-Uni

9 Brésil

http://fr.rian.ru/presse_russe/20130704/198691920.html (4 juillet 2013)

La Russie occupe actuellement la 73e place dans le monde en termes de revenu par habitant.

La Russie est également en retard sur les pays développés du point de vue de l’indice fondamental qu’est la disparité des revenus : 10% des citoyens russes les plus aisés recueillent 29,7% des revenus, tandis que dans la plupart des pays développés ce niveau est normalement à 20-25%.

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La Russie mène depuis vendredi de gigantesques manoeuvres militaires, sous les ordres du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Il s'agit du plus important dispositif de ce type déployé depuis la fin de l'ère soviétique, selon l'agence Reuters : quelque 160 000 soldats et 5 000 chars sont mobilisés dans l'est du pays, à la grande surprise des nations voisines, qui n'avaient pas été prévenues. Pas moins de 70 navires de la flotte du Pacifique de la Russie et 160 avions et hélicoptères de combat prennent également part aux manoeuvres, qui doivent s'achever le 20 juillet. L'objectif pour la Russie est de tester la réactivité et les capacités opérationnelles des forces armées dans une région qui est une priorité stratégique pour le pays.

Vidéo : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/07/17/la-russie-deploie-160-000-soldats-pour-des-man-uvres-en-extreme-orient_3448634_3216.html

Opex360 parle de 1000 chars mais cela n'enlève rien au caractère massif des manoeuvres ...

Si ce genre de manoeuvre se transformait en aggression, je ne sais pas si, à l'instar des suédois dont l'espace aérien a été pénétré très profondément, si il y aurait le temps de réagir ...

Ni même comment on réagirait simplement à 50 avions qui traversent notre espace aérien...  :rolleyes:

Mais ce qui surprend sans doute le plus dans ces nouvelles manoeuvres lancées dans l’extrême-orient russe est leur ampleur : 160.000 hommes sont mobilisés, de même que 1.000 chars et véhicules blindés, 130 aéronefs et pas moins de 70 navires de guerre de la Flotte du Pacifique. En clair, l’on n’avait jamais d’exercices militaire russes d’une telle importance depuis la disparition de l’URSS.

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Au dela du fait que la Russie vient encore de condamner un opposant politique entrainant des manifestations et d'autres arrestations...

Un article interessant de RIA Novosti sur le declin de l'economie russe :

Russie: le manque de compétences chez les cadres freine la croissance

Selon la Banque mondiale, la Russie fait partie des pays qui comptent le plus de diplômés mais le manque de compétences chez les cadres fait obstacle à la croissance économique, écrit le quotidien Novye Izvestia du 19 juillet 2013.

Ainsi, la Russie cède actuellement des positions même sur le marché de l’armement, qui a toujours été sa chasse gardée. Il sera très difficile de remédier à la situation sans réforme de l'éducation, estiment les experts de la banque cités vendredi par.

Entre 1998 et 2008 la croissance de l'économie russe a atteint un niveau annuel moyen de 6,9% grâce à l'augmentation des heures de travail, soulignent les analystes de la Banque mondiale dont le rapport a été publié par l'agence Finmarket. Mais cette ressource est épuisée et le pays manque de main-d'œuvre, tandis que les travailleurs actuels sont peu efficaces. Selon les économistes, la Russie a besoin d'une hausse explosive de la productivité de travail, impossible sans réforme de l'éducation.

En 2012 la croissance de l'économie russe a baissé jusqu'à 3,5%, soit son niveau minimal pour la dernière décennie. Le taux devrait être encore plus bas en 2013. Ce ralentissement s'explique par une raison structurelle très importante : le changement d'offre de main-d'œuvre, indique la Banque mondiale. En Russie cette offre est limitée par la démographie, caractérisée par une natalité et une durée de vie basses. La population en mesure de travailler devrait chuter de 25 millions de personnes d'ici 2050. L'augmentation du nombre de personnes en âge de travailler et l'immigration ne suffisent donc plus pour assurer la croissance de la main-d'œuvre.  

Dans ce contexte l'économie russe a besoin d’une réforme cohérente et structurelle, concluent les experts. Notamment celle de l'économie du savoir, du milieu des affaires et de la régulation. L'augmentation de la productivité de travail nécessitera une amélioration du savoir-faire et de l'éducation des ouvriers russes car ce facteur est aujourd’hui un obstacle majeur pour la croissance économique du pays.

La Russie fait partie des pays qui comptent le plus de diplômés mais son économie souffre d'un manque général d'instruction parmi les spécialistes de haut niveau, surtout dans les domaines techniques et les sciences naturelles. Les entreprises préfèrent augmenter le nombre d’heures de travail de leurs employés au lieu d'investir dans de nouvelles connaissances et technologies. Mais les réserves de main-d'œuvre en Russie devraient bientôt s'épuiser. Cette stratégie n'est donc plus en mesure de garantir la croissance.  

La structure de l'économie, fortement tournée vers les exportations de matières premières, freine également sa modernisation, indique la Banque mondiale. Moins de 10% des entreprises russes sont impliquées dans le processus d'innovation : l'un des niveaux les plus bas du monde. L'indice moyen pour l'OCDE se chiffre à 50% alors qu'en Allemagne il atteint 70%. Qui plus est, l'économie russe souffre toujours de la chute des investissements dans la recherche et développement après la désagrégation de l'URSS. Si en 1990 la Russie dépensait 2% de son PIB sur la R&D et abritait 1,9 millions de scientifiques et ingénieurs, aujourd'hui ses investissements ne représentent que 1% du PIB - et personne ne tente même de compter les scientifiques.

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La Russie mène depuis vendredi de gigantesques manoeuvres militaires, sous les ordres du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Il s'agit du plus important dispositif de ce type déployé depuis la fin de l'ère soviétique, selon l'agence Reuters : quelque 160 000 soldats et 5 000 chars sont mobilisés dans l'est du pays, à la grande surprise des nations voisines, qui n'avaient pas été prévenues. Pas moins de 70 navires de la flotte du Pacifique de la Russie et 160 avions et hélicoptères de combat prennent également part aux manoeuvres, qui doivent s'achever le 20 juillet. L'objectif pour la Russie est de tester la réactivité et les capacités opérationnelles des forces armées dans une région qui est une priorité stratégique pour le pays.

Vidéo : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/07/17/la-russie-deploie-160-000-soldats-pour-des-man-uvres-en-extreme-orient_3448634_3216.html

J'ai vu quelques vidéos et c'est impressionnant.

Par contre, à qui s'adresse cette manœuvre militaire à la Chine, aux États-Unis et ses alliés ou au reste du monde ?! 

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http://nationalinterest.org/commentary/russias-financial-police-state-8746 (19 juillet 2013)

Le RFM - "Russian Financial Monitoring Service" - reconnu au niveau international (membre du "groupe Egmont"), inscrit dans les normes internationales non contraignantes FATF - "Financial Action Task Force" - agit assez peu pour réprimer les délits financiers. Mais ses pouvoirs en matière de collecte d'information sont utilisés par Poutine pour surveiller la vie politique et les affaires, et en ne poursuivant les délits que quand cela l'arrange. En promouvant de telles normes internationales, la communauté internationale - au premier plan de laquelle se trouvent les Occidentaux - a aidé Poutine à se constituer un pouvoir autoritaire.

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Au dela du fait que la Russie vient encore de condamner un opposant politique entrainant des manifestations et d'autres arrestations...

Un article interessant de RIA Novosti sur le declin de l'economie russe :

Russie: le manque de compétences chez les cadres freine la croissance

Il n'y a pas de déclin de l'économie russe, il y a selon l'article un frein à sa croissance lié à cette histoire de cadres.

Pour remettre les idées en place:

http://www.tradingeconomics.com/russia/gdp

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Commentaire: A mon avis c'est d'une part dû à la volonté de puissance de Poutine, mais aussi à un facteur plus objectif, qui est la montée en puissance de l'armée chinoise, face à une Sibérie relativement vide d'habitants et farcie de richesses minérales.

Je pense que c'est surtout pour contrer l'hégémonie américaine et défendre l'indépendance et les intérêts de la Russie et du peuple russe.

La Russie se sait dans le collimateur de l'empire atlantiste, quand elle était tenue par Eltsine, elle ne gênait pas les américains, depuis que Poutine est aux affaires les choses ont changées, on a assisté ces dernières années à de nombreuses tentatives de déstabilisation de la Russie, révolutions colorées par exemple, on sait qu'ils ont été financées par Soros, le milliardaire américain.

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