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AASM


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A ce propos, les essais de tir BA médiatisés étaient effectués à 1500 pieds. Comment savoir si l'engin partirait de plus bas ?

Parce que sur la video de l'essai il monte plus haut ;)

En plus dans les landes c'est difficile d'etre plus bas que l'objectif :lol:

http://www.sagem-ds.com/spip.php?rubrique36&lang=fr#hpvideoaasm2007

Dans cette vidéo la bombe est largué a 1000 pieds 600kts, elle monte sous propulsion a 2000 pieds tenant 500 kts, il semble qu'il y ait un long pallier a ce niveau, puis plonge sur la cible a un peu moins de 400kts.

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Il y a, dans le fil "Mica IR et Meteor", une intéressante digression sur l'AASM.

Pascal y a rappelé la vidéo des essais :

je te recommande les vidéos de ce lien posté il y a qq temps par Syntaxerror c'est assez bluffant de voir comment évolue le missile

http://www.sagem-ds.com/spip.php?rubrique36&lang=fr

J'y ai découvert que la tête semble pouvoir avoir une rotation propre par rapport au corps de bombe et à l'empennage. C'est du moins ce qui est affiché sur l'une des fenêtres incrustées, avec une image de synthèse de la munition pendant un tir d'essai (le tir BA, en virage depuis un 2000)

Quelqu'un peut confirmer que c'est le cas ?

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lors de certains essais les pilotes se sont fait de drôles de sensations le missile tombe le propulseur s'allume le missile monte au dessus du niveau de l'avion par derrière et le dépasse ...

Il paraît que çà fait bizarre

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je ne pense pas qu'une telle rotation soit possible de plus ce serait sacrément lourd complexe et couteux

en revanche le missile tourne sur lui même

Ben ... la rotation de la tête m'a surpris aussi. Mais je ne sais pas si c'est si lourd et couteux que ça. Je m'explique :

  • Le corps de bombe tournera, quoi qu'on fasse. Il y aura toujours des différentiels de de vitesse, de pression, de portance, qui font qu'une bombe, passive, globalement symétrique, tourne sur elle même. Admettons donc la rotation naturelle du corps de bombe, et de l'empennage qui en est solidaire (et qui est purement passif, hors déploiement des ailettes - juste porteuses - et allumage du moteur - qui n'est qu'un propulseur, sans gouverne).
  • Les ailettes étant symétriques, en croix de St André à la base, leur position, lors de la rotation, n'affecte que marginalement les caractéristiques de vol. On peut donc laisser tourner. On perd d'ailleurs peut être moins d'énergie en laissant la bombe en auto-rotation qu'en générant une trainée pour la stabiliser.
  • une tête mobile est tout à fait possible, et simple à mettre en oeuvre : une série de roulements à bille, une bague spéciale et un outil adapté pour le montage (accrocher la partie fixe, sur laquelle sont les roulements, au corps de bombe).
  • bloquer la rotation de cette tête, lorsqu'elle est entraînée par le corps, est assez simple : un (très) léger braquage différentiel des gouvernes sur la tête (avec un effort bien moindre que pour freiner tout le corps de bombe, et donc une trainée bien moindre aussi)
  • une tête mobile, en rotation, mais qui garde une attitude constante par rapport au référentiel terrestre présente aussi l'avantage d'un pilotage simplifié par rapport à un truc qui tourne dans tous les sens. Haut, Bas, Gauche, Droite sont toujours en haut, en bas, etc.
  • pour le capteur inertiel, voire même pour l'imageur, ce doit aussi être plus confortable en traitement de signaux, d'avoir un truc qui garde une attitude relativement constante - même s'il faut un calculateur à côté pour piloter cette attitude constante.
  • le fait qu'elle soit mobile explique aussi les doubles ailettes : une gouverne ET une quille pour donner un levier aérodynamique à la gourverne. Cela me semble signifier que les plans d'empennage ne sont pas considérés comme des quilles du point de vue du pilotage.

Voila ... cette incrustation a fait tilt, chez moi, les hypothèses foisonnent, et je cherchais juste une confirmation.

- Lors de ces essais, les AASM ne comportaient pas de charges

C'est toujours mieux pour juger de la qualité de l'impact, sans avoir besoin de mettre en oeuvre des caméras rapides, genre 1000 images secondes, qui ont besoin d'un refroidissement de folie et d'un éclairage de stade. Et en plus, c'est robuste ... si la caméra ne marche pas, il n'y a qu'à aller vérifier le point d'impact à pied, avec ses yeux.

En plus, ce qui était validé, c'était le guidage et le pilotage, pas l'efficacité militaire - qui est largement connue pour les CBEMS/BANG.

- Ils ont creusé jusqu'à 5 metre sous terre et n'ont retrouvé aucune traces des AASM

Victime du syndrome chinois ...  :lol:

Au choix, fondu et enfoncé dans le sol, jusqu'aux antipodes ... ou bien alors chargés dans un camion d'une quelconque agence de renseignement  =D

Plus sérieusement ... avec une telle énergie cinétique, il y a toutes les chances que le projectile soit quasi-vaporisé à l'impact, un peu à l'image des avions du 11 septembre dont peu de traces ont été retrouvées.

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Le petit souci avec la tete "libre" c'est la connectique ... la fusée explosive est piloté par la tete nan? pour faire de l'airburst par exemple ... a moins que la fusée soit indépendante du guidage comme le moteur. Pour les ailettes il semble qu'elle s'aligne toute seule sur la verticale ... alors qu'effectivement elle ne sont pas piloté ou quoique ce soit. Y a peut un peut de diedre dans certaines ailettes.

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La fusée étant soit en culot, soit en ogive, soit les deux, je ne crois pas que l'amorçage soit un problème.

Ceci dit, sur la connectique, c'est vrai qu'il faut aussi la connectique d'allumage du propulseur.

Maintenant, on sait faire des contacts rotatifs depuis des années, ce n'est pas nécessairement un réel problème.

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Pour les ailettes il semble qu'elle s'aligne toute seule sur la verticale ... alors qu'effectivement elle ne sont pas piloté ou quoique ce soit. Y a peut un peut de diedre dans certaines ailettes.

si tu parles des plans mobiles de l'avant du missile je te confirme qu'ils sont pilotés et plutôt 2000 fois qu'une

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si tu parles des plans mobiles de l'avant du missile je te confirme qu'ils sont pilotés et plutôt 2000 fois qu'une

Euh nan pas les canard, les aile déployable a l'arriere, sur la video de sagem on voie qu'elle sont une liberté en roulis par rapport au canard. En fait il semble que la partie canard et tete, soit en roue libre par rapport au reste, entretoise/bombe/queue/moteur. Lors du vol la tete reste strictement horizontale par rapport au sol, les canard en croix de saint andré ... le reste tourne allégrement au début puis se cale en croix classique. Si la stabilité des canard est assuré par la correction piloté de ceux ci, je me demander d'ou provenant l'apparente stabilité des ailles de queue, elle gigotte a chaque rafale mais se ralligne tres vite bien proprement de maniere a avoir un plan verticale et un plan horizontale, probablement de maniere a assurer le max de portance. Donc je me demandais si y avait pas un peu de diedre dans les ailes pour assurer la stabilité, c'est difficile a voir sur les photo.

La video est par ici colonne de droite la seconde ... dedans on voit en haut a gauche un modele 3D qui réplique la position de la bombe, et au début on vois nettement l'empennage tourné sans relation avec les canards.

Je mets les images de la video pour illustrer le roulis, il s'agit du meme missile, dans le meme vol a des instant différent. Sauf que je m'apercois que je les aient collé dans le désordre... en gros peu apres le larguage la position et celle du milieu, puis ca ossile et on arrive a celle de droite, une fois le vol établie on se retouve dans la position de gauche pour le reste du vol, sauf parfois tres transitoirement lors des rafale de vent ou d'effet du meme type.

Image IPB

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Si les ailes de l'empennage ont un peu de souplesse, elles peuvent acquérir un dièdre "naturellement", en fléchissant sous le poids, en vol. Dans ce cas, la position de l'empennage est une position "dans un lit de stabilité", que la munition quitte à chaque perturbation aérologique, mais qu'elle retrouve naturellement après quelques tours, progressivement freinée.

Encore une fois, tout ce que j'ai écrit aujourd'hui n'est qu'hypothèse et mérite une confirmation.

Edit : par ailleurs, selon certains, ce n'est pas la tête qui bouge, mais le kit arrière. Je ne sais quoi en penser ... la rotation indépendante de la tête me parait plus probable et plus intéressante que celle du kit arrière, pour toutes les raisons exposées plus haut. Cependant, cela confirme que kit avant et kit arrière peuvent tourner séparément et qu'il y a donc un montage sur roulements et nécessairement un contact électrique rotatif.

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Je me renseignerai à l'occasion si ça tourne ou si c'est fixe.

Par contre, vue comment il rentre dans le sol (lors des essais), pourrait il rentrer de la meme maniere dans un bunker ou hangar blindé à avion? (et éventuellement faire sauter la charge quelque millième de secondes après l'impacte initial) ?

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Le petit souci avec la tete "libre" c'est la connectique ... la fusée explosive est piloté par la tete nan?

Non, la fusée est dans le "cul" de la bombe. Elle se déclenche lorsque la bombe est soumise à une forte décélération, éventuellement après un temps de retard programmé.

J'ai jamais entendu parler de mode airburst pour l'AASM même si il serait possible d'ajouter une sonde altimétrique (la fusée peut aussi accepter un signal extérieur pour déclencher l'explosion).

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Le pod de désignation Damoclès ou PDL CT-S ou Atlis ces deux derniers uilisés sur un appareil illuminateur peuvent très bien servir au guidage terminal d'un éventuel AASM GPS/laser comme ils le font pour une GBU 49 dont la différence réside dans le fait qu'elle n'est pas propulsée.

Tirer un AASM à moins de 7/8 kms de la cible pourquoi pas, s'il n'y a pas de risque anti aérien ?

Il fautconsdérer que dans les conflits actuel une chose est essentielle la reconnaissance visuelle de la cible par l'équipage tireur. C'est ce qui jusqu'à présent a octroyé un énorme avantage (bien vu en Astan) aux appareil équipés

-des pod Litening

-de larges écrans de cockpit

-le Rover

Dans ces les deux premiers domaines le D est largué et jusqu'à présent le Rafale n'avait pas d'optronique sauf son OSF pas vraiment étudiée au départ pour faire de l'air sol

Bref avec un pod de désignation mais surtout doté d'une optronique moderne (le pod) le Rafale pourra devenir un vrai avion de CAS avec en plus l'énorme souplesse apportée par l'AASM tirable de près ou de loin capable d'arriver sous un angle de 70° et + quand le JDAM arrive à plat (je vous recommande les films de largage de JDAM çà tombe comme un pavé). On est pas obligé de le tirer de 10 000 mètres pour le voir parcourir sans distance maxi ... etc etc ...

Pour ce qui est des coordonnées elles peuvent effectivement être reprogrammées durant la mission mais attention quand l'engin est encorer accroché à l'avion.... Malheureusement c'est à ma connaissance encore l'équipage qui rentre les nouvelles coordonnées à la main avec les risques d'erreurs qui vont avec.

L'idéal serait une reprogrammation automatique suite à un poitage par JTAC ou drone par exemple via liaison de donnée mais çà viendra peut être un jour ...

Pour ce qui est d'une éventuelle victoire aérienne si tant est que ce soit vrai ... çà reste un avion libyen et un pilote sous contrat. Fut une époque il n'y avait pas besoin de les abattre les libyen se plantaient tout seuls avec leurs avions tout neufs en cours de livarison.

Donc du calme

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@ Pascal:

La version laser de A2SM peut se recaler toute seule en courte finale sur l'objectif, c'est bien ça?

Si oui, peut elle le faire sur une cible en mouvement (lent).

Peut on désigner une cible a l'A2SM via le radar (voir l'OSF) + corrélation avec la position de l'avion?

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Je suis tombé sur un commentateur américain qui a été impressionné par l'AASM : Gary Bretcher (War Nerd)

L'auteur est particulièrement impressionné par la tourelle qui semble presque intacte alors que le reste du blindé lui non.

Comme il ne connait pas bien les armes françaises, il se demandait ce qui est capable de faire un tel effet sur un blindé.

Pour lui, quand on utilise une grosse bombe guidée, il ne reste rien quand cela touche même la tourelle.

Une petite bombe guidée ne fait pas autant de dégâts.

J'ai répondu ceci

Hello, War Nerd

I have been reading you columns for quite a long time.

As a french reader, I must thank you for your old anti-french-bashing.

So I will answer your questions to the best of my knowledge.

The Rafale cannot launch our small anti-tank weapon (HOT, Milan) because they are wire guided.

New weapons like the english Brimstone or the german PARS could be certified but the european missile market is quite a mess now. So a definitive anti-tank missile for the french army is not yet chosen.

The AS-30 was a french laser-guided anti-bunker that could fit the bill but it is to be replaced by the AASM and so was not certified for the Rafale.

So the culprit here must be the AASM.

There is a feature in the AASM design that may explain the photograph : it is quite agile for a bomb and propulsed. So the impact angle can be optimized to be as vertical as possible.

The french army were glad to find during tests that even if the AASM misses a tank by some yards, the turret is blown away by the explosion wave.

Hope that helps to answer your questions.

Best wishes

Marcus

Si vous avez de meilleures explications...

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Peut on désigner une cible a l'A2SM via le radar (voir l'OSF) + corrélation avec la position de l'avion?

Je prolonge ta question:

la nacelle Reco-NG peut extraire des coordonnées GPS et les injecter dans l'ASSM?

Comment l'équipage d'un Rafale récupère les coordonnées GPS d'une cible au sol (à part au briefing avant décollage) ?

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Comment l'équipage d'un Rafale récupère les coordonnées GPS d'une cible au sol (à part au briefing avant décollage) ?

Bah avec Damocles, les LDPs maintenant ça sait faire de l'extraction de coordonées. Heureusement d'ailleurs, sinon ils largueraient pas beaucoup de JDAMs les ricains.

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Je prolonge ta question:

la nacelle Reco-NG peut extraire des coordonnées GPS et les injecter dans l'ASSM?

Comment l'équipage d'un Rafale récupère les coordonnées GPS d'une cible au sol (à part au briefing avant décollage)?

Elle fait pas de télémétrie donc non ... faudrait faire un rapprochement topo image vers cartographie pour implanter la cible dans le même réseau topo que GPS. A priori ca serait infiniment plus simple d'utiliser le radar en mode air sol ... pas de souci de télémétrie et une précision de pointage très correcte.

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