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AASM


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L'AASM 250 a bien dépassé les 50km de portée. Là encore, je vais me faire taper dessus, mais j'ai croisé 75km au moment des essais réels. Je pense que 60, c'est pas inimaginable.

Est-ce que cela voudrait dire que le système de propulsion et de contrôle était, dès le début, prévu pour s'adapter sur tous les corps de bombes?

C'est bien ce qui était prévu, oui. Apparemment, la 1000kg aura son kit spécial malgré tout, mais on parle bien depuis le commencement, d'un kit adaptable à tous les corps.
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Est-ce que cela voudrait dire que le système de propulsion et de contrôle était, dès le début, prévu pour s'adapter sur tous les corps de bombes?

Le système été prévu d'origine pour être commun 125 et 250, seule les 1000 devraient avoir un système aérodynamiquement différent. De plus le système est prévu pour s'adapter a différent corps de bombe de masse et d'aspect semblable, notamment des pénétrateurs.

Les surface de vol arrière sont loin d'être ridicule ...

Image IPB

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supputation inside

Je veux pas dire de bêtises mais les concepteurs auraient été bien cons de créer une arme instable aérodynamiquement avec les surfaces de contrôle en drapeau. En gros il est quasi obligatoire, pour la sécurité, que l'arme même en avarie de commandes, puisse être larguée comme une bombe lisse et donc faire son petit vol ballistique bien tranquille. En gros l'arme n'a pas a se mettre en vrac sous l'avion en cas de largage d'urgence et panne électrique.

J'en déduis donc que l'arme en question est capable d'un vol ballistique même propulsé, comme une vulgaire fusée, et que moyennant quelques menues corrections pendant la phase propulsée, et un largage haute altitude haute vitesse, il y ait moyen d'avoir un truc avec une portée infiniment supérieure a un vol type croisière proche du sol puis popup et piqué.

A vrai dire les 50km de l'AASM "250" m'étonnaient un peu, ça me semble court comme portée maxi pour un bidule propulsé, largué a haute vitesse et haute altitude. Faudrait voir la Vmax de la bombe larguée a mach 1.4 puis propulsé pour évaluer le truc. Les F22s qui filent haut supersonique au largage des SDB permettent à ce petit truc non propulsé d'atteindre des portées inimaginables. Alors la finesse d'un SDB avec le kit de planage est probablement supérieure à un AASM 125 - et encore ... je suis pas certain, la voilure des 250 étant assez imposante dépliée - néanmoins le kit de propulsion ne doit pas être là juste pour faire joli.

Bonjour g4lly

Etant techniquement incompétent sur le sujet (encore une fois, ce n'est vraiment pas mon métier, juste ma passion), je ne peux que compter sur ma logique pour réfléchir sur le sujet (et comme dirait mon épouse:"ce n'est pas gagné..."  ;) ).

Je n'ai rien contre le fait de dire que l'AASM 125 est "stable" en vol purement ballistique. En effet, dans ce cas, seule la gravité agit dessus: c'est juste un solide dont le centre de gravité se trouve très en avant d'un empennage qui serait fixe. Je n'ai aucun problème avec cela: empiriquement, elle va tomber passivement "la tête en avant"...

Ce qui me pose plus de problème, c'est lorsque:

  - elle va voir son empennage se déplier,

  - son empennage va être manoeuvré/manoeuvrant,

  - elle va être propulsée a priori assez violemment.

Cela fait, à mon goût, beaucoup de variables changeant d'un seul coup, et cela m'épate que l'on puisse dire "il n'y-a pas de problème, le système est totalement adaptable quel que soit la masse de l'arme".

En résumé, et comme cela semble être effectivement le cas, je ne vais pas jouer les "pisse-froid"  =) et bouder mon plaisir, mais je suis franchement épaté par la performance d'ingénieurie!  :O

Euh, pour mon info, la "Vmax", qu'est-ce?

(j'ai honte :-X)

Sincères salutations

Vorpal777

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Bonjour g4lly

Etant techniquement incompétent sur le sujet (encore une fois, ce n'est vraiment pas mon métier, juste ma passion), je ne peux que compter sur ma logique pour réfléchir sur le sujet (et comme dirait mon épouse:"ce n'est pas gagné..."  ;) ).

Je n'ai rien contre le fait de dire que l'AASM 125 est "stable" en vol purement ballistique. En effet, dans ce cas, seule la gravité agit dessus: c'est juste un solide dont le centre de gravité se trouve très en avant d'un empennage qui serait fixe. Je n'ai aucun problème avec cela: empiriquement, elle va tomber passivement "la tête en avant"...

Ce qui me pose plus de problème, c'est lorsque:

  - elle va voir son empennage se déplier,

  - son empennage va être manoeuvré/manoeuvrant,

  - elle va être propulsée a priori assez violemment.

Cela fait, à mon goût, beaucoup de variables changeant d'un seul coup, et cela m'épate que l'on puisse dire "il n'y-a pas de problème, le système est totalement adaptable quel que soit la masse de l'arme".

En résumé, et comme cela semble être effectivement le cas, je ne vais pas jouer les "pisse-froid"  =) et bouder mon plaisir, mais je suis franchement épaté par la performance d'ingénieurie!  :O

Euh, pour mon info, la "Vmax", qu'est-ce?

(j'ai honte :-X)

Sincères salutations

Vorpal777

Vmax : vitesse max.

Pour l'adaptabilité : les corps de bombes sont quand même en partie conçus pour ça, leur centrage est très comparable.

Et l'informatique de contrôle fait le reste.

@+, Arka

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Vmax : vitesse max.

Pour l'adaptabilité : les corps de bombes sont quand même en partie conçus pour ça, leur centrage est très comparable.

Et l'informatique de contrôle fait le reste.

@+, Arka

Bonjour Arka

Et merci à tous.

C'est diabolique, on répond à mes questions avant que j'ai fini de les poser...

Pour le SEAD, sauf erreur de ma part, aucun guidage anti-radiation n'est pour l'instant prévu sur l'AASM.

En conséquence, considère t-on que le binôme SPECTRA+AASM 125 (guidage hybridé GPS+INS+IR) est apte à résoudre l'équation (ce qui impliquerait de connaître la signature visuelle de tous les postes de tir SAM potentiels) ou fait-on confiance à nos alliés (américains, GB, Allemands...) pour nous ouvrir la voie?

En clair, est-on en déficit capacitaire sur ce point en ce moment?

L'exercice récent aux EAU, et plus précisément l'épisode avec les F16J, semble dire que c'est OK en ce qui concerne la détection (au moins partiellement) mais quid de la destruction?

a+

Vorpal777

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Quelques messages plus haut, j'ai donné un lien vers la lettre "Guerre élec", qui contient un article écrit par un monsieur de la Sagem.

Il explique plein de choses intéressantes.

L'une d'elle, c'est qu'un autodirecteur anti-radiation, ça coûte une petite fortune, c'est leurrable, et mine de rien, on le sacrifie quand on tire le missile.

La préférence pour détecter un radar à attaquer, c'est donc :

  • soit de se servir du RWR de l'avion tireur ;
  • soit de reposer sur des moyens externes ;
Ensuite, suivant la portée du système, on peut l'approcher à moyenne altitude, jusqu'à ce que Spectra ait des données de localisation assez précises pour tirer l'AASM tout simplement en INS/GPS, soit dans le cas d'un monstre à la S-300 ou 400, on l'approche en radada, en ayant des données fournies par un autre système.

Après, l'AASM a tous ce qu'il faut pour casser du radar tranquillement, comme la possibilité d'éclater au dessus du sol pour dézinguer les aériens. C'est une bombe, en plus, de 250kg, avec ses 84kg d'explosif. L'Agm-88 ne doit pas faire voler autant d'éclat quand il pète.

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Quelques messages plus haut, j'ai donné un lien vers la lettre "Guerre élec", qui contient un article écrit par un monsieur de la Sagem.

Il explique plein de choses intéressantes.

L'une d'elle, c'est qu'un autodirecteur anti-radiation, ça coûte une petite fortune, c'est leurrable, et mine de rien, on le sacrifie quand on tire le missile.

La préférence pour détecter un radar à attaquer, c'est donc :

  • soit de se servir du RWR de l'avion tireur ;
  • soit de reposer sur des moyens externes ;
Ensuite, suivant la portée du système, on peut l'approcher à moyenne altitude, jusqu'à ce que Spectra ait des données de localisation assez précises pour tirer l'AASM tout simplement en INS/GPS, soit dans le cas d'un monstre à la S-300 ou 400, on l'approche en radada, en ayant des données fournies par un autre système.

Après, l'AASM a tous ce qu'il faut pour casser du radar tranquillement, comme la possibilité d'éclater au dessus du sol pour dézinguer les aériens. C'est une bombe, en plus, de 250kg, avec ses 84kg d'explosif. L'Agm-88 ne doit pas faire voler autant d'éclat quand il pète.

Tmor

Pardon sur le sujet, mais je ne peux pas présentement ouvrir le "lien Sagem" que tu as joint: le firewall de mon employeur l'empêche. Je pense qu'il doit classer cela dans les sites "à risque" ou "indécents"...  ;).

Je regarderais donc cela en détail chez moi.

OK sur le principes des tactiques SEAD avec l'AASM, néanmoins l'avantage que je vois avec un armement antiradar dédié (Harm, Alarm,...) par rapport à notre solution, c'est la haute vélocité de celui-ci, laissant peu de temps au poste de tir pour réagir et la quasi-impossibilité de contre-interception de la munition délivrée.

Alors OK, on peut s'approcher en radada et programmer, éventuellement, un profil de vol lui aussi en radada pour l'AASM , avec pop-up en final (est-ce bien utile d'ailleurs?) afin de ne pas être contré, mais cela veut dire potentiellement se mettre sous l'enveloppe de tir de ladite cible...

Alors OK, la chasse aux SAM n'est pas un "sport" sans risque mais bon...

a+

Vorpal777

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C'est vrai que l'AASM n'est pas une arme d'auto-défense nécessitant de prendre le missile SAM de vitesse !

Son emploi s'inscrirait davantage dans une vraie chasse au SAM. D'ailleurs, c'est bien ce vers quoi on tend. Loin de moi l'idée de dire que l'AASM est l'arme de SEAD par excellence. C'est une arme polyvalente, c'est tout. Un mini-missile de croisière, disent certains. Elle peut servir à tout. Reste la quesion du ciblage.

Faut pas oublier non plus qu'en ex-Yougoslavie, on s'est arraché les cheveux pour cette mission qui a coûté cher en missiles anti-radiation, alors qu'il aurait été plus adapté de décaniller les missiles directement. En effet, casser un radar dans un réseau complet de redondances, c'est pas très efficace.

EDIT : le gros soucis là-bas c'était aussi que... pas folle la guêpe, les opérateurs SAM savaient ce qui les attendait s'ils allumaient leurs radars de contrôle et conduite de tir. Vu ce qui s'était passé en Irak (où ça a été relativement facile, et bien dans l'emploi de l'Harm), il est devenu compliqué de se payer un SAM en espérant qu'il va allumer son radar.

Faut donc dans tous les cas trouver autre chose, reconnaissance, intelligence, etc. La guerre électronique c'est pas de la tarte.

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Faut pas oublier non plus qu'en ex-Yougoslavie, on s'est arraché les cheveux pour cette mission qui a coûté cher en missiles anti-radiation, alors qu'il aurait été plus adapté de décaniller les missiles directement. En effet, casser un radar dans un réseau complet de redondances, c'est pas très efficace.

OK avec toi sur l'ex-Yougoslavie, à ceci près (mais je suis incapable de te dire où j'ai lu ça) qu'il me semble que ce sont les américains qui ont eu de gros problèmes concernant la chasse aux SAM avec leurs Harm. Les britanniques et leurs Alarm sur Tornado auraient eu un ratio tout à fait honorable.

J'essaie de retrouver mes sources.

a+

Vorpal777

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AASM est instable pour deux raisons essentielles évoquées plus haut. L'objectif principal de cette arme qui malgré tout est couteuse dans la catégorie des armement légers guidés (donc hors missiles de croisière) est de faire beaucoup mieux que la concurrence en terme de

-précision

-portée

-posture de tir par l'avion porteur

C'est pour çà que l'engin déploie ses gouvernes bien plus tôt qu'une BGL. Il est piloté qq fractions de seconde après la séparation.

Ses canards sont hypervéloces, les corrections sont minipales pour diminuer la traînée. Sa centrale inertielle est très performante et autorise de faibles écarts de navigation. Le plus de cet engin ce sont les canards.

Moralité dès que l'arme quitte son rack elle n'est plus vraiment en trajectoire balistique elle est pilotée. Si elle ne l'était pas elle tomberait à peine mieux qu'un JDAM. Le fait qu'elle soit pilotée et réactive à causé qq soucis au départ et pas que çà. Quand le propulseur s'allume l'engin est en bas et derrière l'avion et lors de certains tests l'AASM moteur allumé est repassé devant l'avion... par au-dessus!

Selon le poids de l'arme et son comportement je présume (là je n'ai pas d'infos plus précises car les travaux ne sont pas vraiment aboutis) que le cadencement des séquences évolue un peu.

Le facteur essentiel étant la sécurité de l'avion tireur

Je ne voudrais pas dire de bêtises (il faudrait que je vérifie mais il me semble bien que le centrage de l'AASM est plutôt arrière)

PS la chasse aux SAM n'est pas un sport c'est une qualification particulièrement pointue qui faisait des Wild Weasel des gens à part dans la communauté des pilotes.

Le général Forget dsait qu'une mission Martel était ce que l'on pouvait proposer de plus dur à un pilote militaire français

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Le problème, c'était surtout de trouver les radars.

c'est vrai que le deuxieme coup il les coupaient les stations sam à l'aller et l'otan se faisait avoir au retour à chaque coup, c'est ce qui a conforté certains pays à dire que anti radiation n'etait pas aussi efficasse que le cout d'intergration

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C'est pour çà que l'engin déploie ses gouvernes bien plus tôt qu'une BGL. Il est piloté qq fractions de seconde après la séparation.

Ses canards sont hypervéloces, les corrections sont minipales pour diminuer la traînée. Sa centrale inertielle est très performante et autorise de faibles écarts de navigation. Le plus de cet engin ce sont les canards.

Moralité dès que l'arme quitte son rack elle n'est plus vraiment en trajectoire balistique elle est pilotée. Si elle ne l'était pas elle tomberait à peine mieux qu'un JDAM. Le fait qu'elle soit pilotée et réactive à causé qq soucis au départ et pas que çà. Quand le propulseur s'allume l'engin est en bas et derrière l'avion et lors de certains tests l'AASM moteur allumé est repassé devant l'avion... par au-dessus!

Je suppose que les regles de pilotages et les profil de vol de l'arme sont modifiable, avec plusieurs mode préprogrammé. Je suppose aussi qu'il y a un mode ballistique optimisé pour la portée ou l'arme suit le profil de vol le plus économe en énergie pour porter le plus loin. Enfin je ne suis pas convaincu que le centre de masse soit en arriere du centre de "portance" ... une fois la voilure déployé, pour un simple souci de sécurité - ce qui implique que la voilure se déploie rapidement -. Il est impératif que l'arme puisse être larguer telle une bombe lisse au besoin - c'est a dire bêtement larguée, non pilotée et voilure non dépliée - sans risque pour le porteur.

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Le gros avantage de l'AASM, c'est sa dernière lettre ;)

Un Rafale avec 6 AASM-125 (GPS/IS/IIR) sous les ailes est capable de s'adapter à tout type de menaces, bien plus que les systèmes actuels.

Ainsi, il pourra très bien traiter 6 cibles navales si la mission le demande, où jusqu'à 6 sites SAM, ou bien tirer ses 6 bombes en CAS, ou en attaque anti-bâtiment etc... Ou bien entendu, un panachage de toutes ses cibles.

Bien entendu, une AASM en anti-navire ne fera pas forcément aussi bien qu'un Harpoon. En anti-radar elle sera parfois moins adaptée qu'un HARM. En anti-bâtiment, elle n'aura pas la force de pénétration d'une GBU-24.

Mais dans certains cas de figure, elle fera bien mieux (contre un navire ou un radar, si elle n'a pas la vitesse d'un HARM ou d'un Harpoon, son capteur passif et sa charge de destruction sont nettement plus intéressantes) tout en coûtant globalement moins cher.

Mais surtout, il y a la souplesse offerte par la modularité!

Un F/A-18E avec 2 Harm, 2 Harpoon et 2 GBU-24 ne pourra pas traiter 6 sites SAM, 6 navires ou 6 bâtiments.

Donc oui, comme le dit TMor, ce n'est pas l'arme parfaite dans chaque cas de figure. Mais elle n'a pas moins d'avantages ni plus de défauts dans chaque tâche qu'un missile spécialisé.

En terme de rapport efficacité/prix, elle reste concurrentielle si on ne fait pas que du CAS (ou Brimstone et GBU-12/49 restent meilleurs marché). Et en terme de souplesse d'emploi, elle est vraiment parfaitement adapté au concept même de Rafale multirôle.

Quant à sa portée, j'ai moi aussi lu 75km max pour la 250kg, donc 90-100km max pour la 125kg ne me semblent pas impossible.

Cela dit, son moteur à poudre n'est pas là pour la propulser tout au long de son parcours, mais surtout pour lui donner sa vitesse initiale et la mettre sur la trajectoire (balistique, en cloche, par dessus l'épaule etc.). Mais rien que sur l'impulsion initiale, j'imagine qu'une bombe plus légère peut être envoyée plus haut par le propulseur puis peu planer plus longtemps avec des surfaces portantes identiques... 25-30% de portée en plus ne semble pas impossible.

Après, les portées maximales ne sont que purement théoriques. Si la 250kg tourne autour de 50-60km en temps normal pour un largage HA, si la 125kg fait 75km c'est déjà pas mal.

Quand on compare ça aux portées des AS-30L et des Maverick, il n'y a pas à rougir ;)

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Un petit récap avec les maquettes...

Les 125 et 250 partage les mêmes éléments aérodynamiques, seul les interface change. Le kit 1000 est complètement différent, Le kit 500 semble être le même que le 125/250 a l'arriere, et un mélange de la tete des 1000 et des canards des 250 a l'avant ... ou la tete des 1000 avec des canards spéciaux.

Image IPB

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PS la chasse aux SAM n'est pas un sport c'est une qualification particulièrement pointue qui faisait des Wild Weasel des gens à part dans la communauté des pilotes.

Le général Forget dsait qu'une mission Martel était ce que l'on pouvait proposer de plus dur à un pilote militaire français

Bonjour Pascal

Loin de moi l'idée de moquer les mission de suppression de SAM, j'ai justement mis "sport" entre guillemets afin de bien marquer le décalage entre le mot utilisé et la réalité.

a+

Vorpal777

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http://www.guerrelec.asso.fr/archives/lettre39.pdf

L'AASM se compose d'un kit de guidage abritant toute I électronique de guidage et de pilotage, d'un corps de bombe de 250 kg (Mk82, BLU111 ou CBEMS), et d'un kit d'augmentation de portée incluant des ailes et un propulseur à poudre. Il combine les savoir-faire de Sagem en matière de navigation, d'optronique, d'électromécanique et de préparation de mission. Son guidage entièrement autonome permet un tir fire and forget après le tir, l'avion dégage immédiatement. Propulse et manœuvrant, l'AASM offre un domaine très étendu, autorisant une souplesse tactique inégalée. A plusieurs dizaines de kilomètres de sa cible, il peut être tiré avec n'importe quel dépointage, y compris en secteur arrière, et ce, à toute altitude, de quelques centaines de pieds à 40 000 pieds.

Le guidage terminal autorise la désignation de l'objectif selon plusieurs méthodes par ses coordonnées absolues dans ce cas la navigation de l'arme utilise une centrale inertielle performante associée à un GPS, par reconnaissance d'une scène géographique - l'arme est alors guidée par corrélation d'image automatique entre une scène de référence mémorisée et le paysage vu par la caméra de l'autodirecteur, par un laser pointe sur le point d'impact désiré, l'illumination par un operateur est nécessaire, éventuellement distinct de l'avion tireur, ce mode autorisant aussi l'engagement de cibles mobiles.

Son efficacité terminale permet de maximiser l'effet recherche La précision à l'impact est de classe métrique, quel que soit le guidage. Les paramètres d'impact sont en outre sélectionnés, optimisant ainsi les modes d'engagement : vitesse, angles (y compris une arrivée verticale) Une fusée programmable autorise la détonation à l'impact, avec retard ou avance (« airburst »). Autour d'un corps de bombe de 250 kg, comme en usage dans les forces françaises, l'AASM pèse 320 kg et équipe le Rafale a raison de 4 a 6 armes par avion.

Il s'agit d'utiliser les atouts de l'AASM existant pour lui confier la mission SEAD, et non pas d'exploiter sa modularité pour le doter d'un nouvel autodirecteur électromagnétique  D'ailleurs, l'AASM s'emploie aisément contre des missiles balistiques de théâtre. Le concept propose repose sur : l'identification des coordonnées approximatives des véhicules de conduite de tir, soit par reconnaissance, soit par les capte urs embarqués, le Spectra du Rafale par exemple; l'acquisition automatique par l'imageur en phase terminale des cibles sur zone, malgré une désignation imprécise, le mode IR permet d'obtenir un impact précis sur un véhicule à l'arrêt.

Contre les systèmes sol-air à courte et moyenne portée, le scénario exploitant au mieux les capacités de l'AASM prévoit un rapprochement de l'avion sur la conduite de tir adverse, puis une localisation approximative via le RWR du système d'autoprotection. Dès que la précision est suffisante, un AASM peut être tiré, sans que l'avion ait à prendre un cap vers la cible. Le tir effectué, l'avion peut dégager. Face aux systèmes à longue portée, le vol à très basse altitude et à grande distance est possible, en exploitant les masques du terrain ; il faut alors disposer d'une localisation par un moyen externe Ce concept présente plusieurs avantages et repose sur des fonctions de l'AASM validées ou prévues : conçu autour d'un corps de bombe de 250 kg, l'AASM dispose de 3 à S fois plus d'explosifs qu'un missile anti radar classique ; il n'est plus nécessaire de développer, puis de consommer à chaque tir un autodirecteur EM coûteux et au demeurant leurrable par des techniques de GE ; pouvant arriver verticalement sur l'objectif, la précision de l'AASM est peu sensible à l'erreur de désignation en altitude ; les coordonnées de désignation acquises en goniométrie étant plus précises en relèvement qu'en site, une efficacité maximale de l'explosion aérienne de la charge (« airburst »), grâce à un diagramme d'éclats homogène dans toutes les directions.

La capacité d'emport multiple de l'AASM du Rafale permet d'envisager des tirs multicibles en saturation et d'atteindre les points clés d'un dispositif au cours de la même passe avec un seul avion. Ultérieurement, il est envisagé d'équiper l'AASM d'une liaison de données « full duplex », ce qui permettrait d'envoyer à l'armement des coordonnées de cible rafraîchies en vol. Ensuite l'AASM renvoie vers l'avion l'image de la cible pendant la phase terminale, contribuant ainsi au Battle Damage Information Ainsi donc, en exploitant essentiellement des fonctions existantes dans l'avion et dans l'arme, l'AASM saurait remplir une mission SEAD, démontrant une fois de plus sa flexibilité.

Jean Vincent Legrand, Programme AASM Sagem, Groupe Safran

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2 fois le meme texte gally, non?

Une fois en images une fois en texte , c'est ca? oui oui parce qu'on me l'a réclamé comme tel, c'est infiniment plus accessible comme ceci les ceussent qui parcours notre forum sur des terminaux par tres graphique.

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Face aux systèmes à longue portée, le vol à très basse altitude et à grande distance est possible, en exploitant les masques du terrain ;

Bonjour

Le passage ci-dessus me pose problème.

"En exploitant les masques du terrain"

On parle là bien du vol de l'AASM, cela sous-entend donc qu'il est capable de tirer parti du relief le séparant de sa cible... Comment?

Le relief est chargé avant le tir (à la volée par le radar d'un Rafale en mode cartographique? avant le vol?) puis, après le tir, la centrale inertielle hybridée GPS fait le reste?

a+

Vorpal777

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non on parle de l'avion porteur AASM n'est pas un missile de croisière avec navigation inertielle reclée sur way point et suivi de terrain...

c'est une arme low cost (toute chose égale par ailleurs)

Pour larguer un AASM propulsé l'avion porteur en revanche peu voler bas ce qui n'est pas du tout le cas avec JDAM qui doit être tiré de (très) haut car non propulsé et aérodynamiquement peu perfo (mais bcp moins cher)

la propulsion permet notamment le tir dépointé le tir en BA voir masqué

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On parle là bien du vol de l'AASM, cela sous-entend donc qu'il est capable de tirer parti du relief le séparant de sa cible... Comment?

Le relief est chargé avant le tir (à la volée par le radar d'un Rafale en mode cartographique? avant le vol?) puis, après le tir, la centrale inertielle hybridée GPS fait le reste?

Pas du tout, on parle du vol d'approche du vecteur jusqu'a portee de tir. Contre un S-400 la portee max de l'AASM n'est pas suffisante, il faut donc penetrer la bulle du S-400 et donc rester masque par le relief.

Sinon, l'ASSM serait un missile de croisiere.

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