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AASM


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Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

Ce qui est troublant c'est que la mise au point de la munition s'est faite en tirant à partir d'un Mirage 2000 N.

Ca veut dire qu'un Mirage 2000N d'essai en vol, dans un environnement spécifique, a pu tirer une AASM d'essai selon des conditions d'emport et de tir non précisées. En gros, il a été démontré qu'on pouvait l'accrocher dessous, comme on peut le faire sur un Alphajet, un Mirage III, ou n'importe quel avion disposant de dispositifs d'emport au standard OTAN (au hasard, un F-16 :tongue:), et qu'on arrivait à l'éjecter sans se le prendre dans la figure.

Certes c'est un bon début, mais il reste du travail à faire, et pas qu'un peu, pour permettre à un Mirage 2000-5Mk2 de le faire dans des conditions opérationnelles.

Modifié par DEFA550
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La bombe était emportée et larguée en un seul exemplaire sous adaptateur bi-bombe tirée en virage ...

Les photos réalisées du même avion avec 6 AASM sous le gésier n'ont été prises qu'à titre "promotionnel" ou presque on ne sait même pas si l'avion pourrait effectuer des largages en toute sécurité dans cette configuration, çà n'a jamais été testé.

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  • 1 month later...
  • 4 months later...

Communiqué de presse reçu ce jour

 

DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

Le ministère de la Défense commande des armements air-sol modulaires AASM

 

La direction générale de l’armement a notifié le 29 décembre 2016 à la société Safran Electronics & Defense, une commande de nouveaux armements air-sol modulaires, l’AASM « Block 4 ». Cette commande conduit l’industriel à développer un nouveau standard de l’armement permettant une réduction très sensible de son coût à performances identiques, et à doubler sa capacité de production tout en générant des emplois en régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bretagne.

L’AASM se présente sous la forme de kits qui sont montés sur des corps de bombes standards OTAN. L’armée de l’air et la marine nationale  l’utilisent régulièrement avec succès lors des opérations extérieures, en particulier pour sa souplesse d’emploi quelles que soient les conditions météorologiques et son extrême précision.

L’AASM se décline en plusieurs versions suivant le type de guidage : inertie/GPS, inertie/GPS + imagerie infra-rouge et inertie/GPS + laser. Également équipé d’un kit de propulsion, il peut être tiré à distance de sécurité et atteindre tout type de cible terrestre, y compris des cibles mobiles. Le tir est possible soit dans le cadre de missions programmées soit sur une cible désignée en vol par le pilote.

Au-delà des livraisons en cours pour la France et à l’exportation, le marché notifié permet la commande supplémentaire d’armements en plusieurs tranches. Les premières livraisons auront lieu en 2019. À ce jour, plus de 1 700 AASM ont été livrés aux armées.

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il y a 2 minutes, bubzy a dit :

Communiqué de presse reçu ce jour

DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

Le ministère de la Défense commande des armements air-sol modulaires AASM

La direction générale de l’armement a notifié le 29 décembre 2016 à la société Safran Electronics & Defense, une commande de nouveaux armements air-sol modulaires, l’AASM « Block 4 ». Cette commande conduit l’industriel à développer un nouveau standard de l’armement permettant une réduction très sensible de son coût à performances identiques, et à doubler sa capacité de production tout en générant des emplois en régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bretagne.

L’AASM se présente sous la forme de kits qui sont montés sur des corps de bombes standards OTAN. L’armée de l’air et la marine nationale  l’utilisent régulièrement avec succès lors des opérations extérieures, en particulier pour sa souplesse d’emploi quelles que soient les conditions météorologiques et son extrême précision.

L’AASM se décline en plusieurs versions suivant le type de guidage : inertie/GPS, inertie/GPS + imagerie infra-rouge et inertie/GPS + laser. Également équipé d’un kit de propulsion, il peut être tiré à distance de sécurité et atteindre tout type de cible terrestre, y compris des cibles mobiles. Le tir est possible soit dans le cadre de missions programmées soit sur une cible désignée en vol par le pilote.

Au-delà des livraisons en cours pour la France et à l’exportation, le marché notifié permet la commande supplémentaire d’armements en plusieurs tranches. Les premières livraisons auront lieu en 2019. À ce jour, plus de 1 700 AASM ont été livrés aux armées.

Ils ne donnent pas le nouveau coût ni la quantité commandée... Ils doivent avoir peur de trop en vendre.

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A mon avis il n'y aura pas grand chose. Il vont devoir travailler intelligemment avec de nouvelles technologies pour faire un kit avec les mêmes performances mais moins chef en production. Ce qui me titille l'esprit, c'est cette volonté de doubler la production. A mon avis quelque chose se trame derrière... une bonne grosse commande, mais pas forcément de l'état français qui a encore de bons stocks.

En parlant de cela, on sait combien de kits il reste à la France après les diverses campagnes ? Le seul chiffre que j'ai trouvé est de 225 AASM utilisés en Libye.

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De toute manière le meilleur moyen de l'imiter les coûts c'est d'en vendre beaucoup, parce qu'à performance égale çà signifie qu'aucune concession ne sera faire sur la qualité du guidage inertiel ou l'autorité sur les gouvernes qui sont le "coeur de métier" de l'AASM

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il y a 10 minutes, pascal a dit :

De toute manière le meilleur moyen de l'imiter les coûts c'est d'en vendre beaucoup, parce qu'à performance égale çà signifie qu'aucune concession ne sera faire sur la qualité du guidage inertiel ou l'autorité sur les gouvernes qui sont le "coeur de métier" de l'AASM

Tu peux faire des centrale à inertie MEMS, même si moins précis, associé à un GPS (même merdique) ça fait un capteur pas mal et pas cher si tu dois l'utiliser peu de temps.

https://www.sbg-systems.com/products/high-end-inertial-systems-overview

SAGEM qui est spécialiste des centrales à inertie doit pouvoir étudier le meilleur rapport coût efficacité. 

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Il y a 1 heure, bubzy a dit :

A mon avis il n'y aura pas grand chose. Il vont devoir travailler intelligemment avec de nouvelles technologies pour faire un kit avec les mêmes performances mais moins chef en production. Ce qui me titille l'esprit, c'est cette volonté de doubler la production. A mon avis quelque chose se trame derrière... une bonne grosse commande, mais pas forcément de l'état français qui a encore de bons stocks.

Ils se préparent à la Troisième Guerre Mondiale, en fait. :-)

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oui enfin l'AASM relève plus du missile guidé que d'une simple GBU, trouvez moi un engin avec les même capacités qu'une AASM (170k-euros) pour vraiment moins cher... je suis un peu dubitatif, si c'est le composant identifie pour rendre l'AASM moins cher, quel est le differentiel de cout et de precision entre GRH et MEMS (a la louche)?

Pour rappel, l'AS30 laser qui avait une charge militaire semblable (240kg) coutait, a son époque, 600 k$...

En dehors du guidage il y a aussi le pilotage et surtout la propulsion qui doit porter un corps de bombe de 250kg jusqu’à 60km dans l'optimum, et au moins 15km avec les paramètres de tir les plus pourris qui soient entre la trajectoire du porteur et le profil de vol de la bombe nécessaire pour faire but. Enfin n'importe comment cette commande est une bonne nouvelle pour l'industrie tricolore.

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Déjà en augmentant la série on diminue le prix de revient car on n'a plus à payer le cout de développement initial, ensuite on peut encore gagner en automatisant certains process, ce serait vraiment chouette de pouvoir diviser le cout de moitié cela serait un plus pour l'export du Rafale

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Si le but ultime est de diminuer le coût, il faudrait envisager une variante sans propulsion, sachant que cela est déjà prévu dans le logiciel de vol de l'arme (après sa combustion).

Cela changerait peut être un peu la phase de largage par contre, la munition étant plus légère.

Au pire, on peut mettre un lest de poids équivalent à la poudre.

Pour des missions sans danger où l'avion tireur peut survoler la cible sans danger, cela permettrait de remplacer une partie des GBU américaine sachant que la manœuvrabilité sera quand même meilleure.

 

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il y a 42 minutes, PhilACP7 a dit :

Déjà en augmentant la série on diminue le prix de revient car on n'a plus à payer le cout de développement initial (...)

On n'est pas avec un produit de grande consommation. Le développement est payé d'emblée, quelle que soit la quantité d'armes à produire, et il n'est donc pas répercuté sur le prix de chacune. De ce point de vue, augmenter la série fait baisser le coût global unitaire mais pas le coût d'acquisition.

Les gains sont à trouver ailleurs.

il y a 11 minutes, Deres a dit :

Si le but ultime est de diminuer le coût, il faudrait envisager une variante sans propulsion, sachant que cela est déjà prévu dans le logiciel de vol de l'arme (après sa combustion).

Le coût du propulseur est marginal. S'en passer ferait baisser le prix de quelques pour cent (autour de 5, et encore !) pour une capacité opérationnelle bien faible au regard du prix résiduel (quasiment inchangé, donc). En gros ça donnerait l'équivalent d'une GBU-12 ou 49 pour 2 à 3 fois son prix. Où est l'intérêt ?

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il y a 4 minutes, DEFA550 a dit :

On n'est pas avec un produit de grande consommation. Le développement est payé d'emblée, quelle que soit la quantité d'armes à produire, et il n'est donc pas répercuté sur le prix de chacune. De ce point de vue, augmenter la série fait baisser le coût global unitaire mais pas le coût d'acquisition.

Les gains sont à trouver ailleurs.

Objection votre honneur : dans la compta analytique de Safran, si elle est bien fichue, les sommes investies dans la recherche liée à l'AASM et qui n'auraient pas été payées par l'état français comptent. Pour analyser si ce programme est rentable ou pas, ils sont bien forcés de les déduire, comme une sorte d'amortissement lié non pas au matériel de production mais aux investissements initiaux consentis. A chaque vente, le coût de ces investissements par munition diminue, la marge nette augmente, la possibilité de baisser le prix également.

Si le développement a été déjà intégralement payé par la France, là, effectivement, mais dans ce cas il serait logique que, pour chaque commande d'AASM surnuméraire, non-intégrée dans les négociations initiales, l'Etat bénéficie d'une ristourne.

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il y a 7 minutes, Boule75 a dit :

Si le développement a été déjà intégralement payé par la France, là, effectivement, mais dans ce cas il serait logique que, pour chaque commande d'AASM surnuméraire, non-intégrée dans les négociations initiales, l'Etat bénéficie d'une ristourne.

Le développement et l'industrialisation sont déjà payés. Restent les coûts récurrents (production), et je vois mal quelle logique justifierait une ristourne.

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à l’instant, DEFA550 a dit :

Le développement et l'industrialisation sont déjà payés. Restent les coûts récurrents (production), et je vois mal quelle logique justifierait une ristourne.

"Nous avons payé l'investissement, maintenant nous vous aidons à en vendre, une partie de votre marge sur ces nouvelles ventes pourrait être reversée, au titre de rémunération de l'investissement initial".

Je suis bien conscient que y a probablement des combinazione, des arrangements, du donnant-donnat, mais pourquoi ne pas imaginer que ces points aient fait l'objet d'une formalisation lors des négociations initiales ou postérieures ? Idem avec Dassault, d'ailleurs. L'appui publique aux ventes de ces produits est tout de même considérable, et le fait que l'Etat ait besoin de ces outils ne doit pas le conduire à aborder ses intérêts propres de manière naïve.

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il y a 15 minutes, DEFA550 a dit :

Vu comme sous cet angle, une usine qui tourne paye des taxes et des impôts. Donc l'Etat y trouve son compte par ce biais.

C'est ce genre de combinazione (d'argument, en fait), auquel je pensais aussi. Mais raisonnons par l'absurde : demain, JYlD, qui tape sur la panse d'Obama depuis des années en buvant des coups, fourgue 1.000.003 AASM aux américains, payés cash, produits en France et livrables sur 20 ans : ne serait-il pas tout de même un peu logique que l'état français en retire quelques bénéfices, au titre d'apporteur d'affaire et au-delà des taxes et impôts qui sont dus (et compensent d'autres choses, genre, pour donner dans la tarte à la crème, les routes que les camions de Safran utilisent chaque jour gracieusement, les juges qu'ils utilisent parfois, etc, etc...).

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il y a une heure, Boule75 a dit :

Objection votre honneur : dans la compta analytique

On fait dire ce que l'on veut, ou presque à une comptabilité analytique ! Ce qui compte ce sont les objectifs stratégiques, y c de l'Entreprise. Ce qui ne veut pas dire que les "économistes d'entreprise" et assimilés n'ont rien à faire : au contraire il faut qu'ils sachent brasser et re-brasser les chiffres selon les critères du moments, pourvu qu'ils soient pertinents: c'est à dire qu'ils servent à éclairer les décideurs stratèges   FIN HS

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il y a 19 minutes, Bechar06 a dit :

On fait dire ce que l'on veut, ou presque à une comptabilité analytique ! Ce qui compte ce sont les objectifs stratégiques, y c de l'Entreprise. Ce qui ne veut pas dire que les "économistes d'entreprise" et assimilés n'ont rien à faire : au contraire il faut qu'ils sachent brasser et re-brasser les chiffres selon les critères du moments, pourvu qu'ils soient pertinents: c'est à dire qu'ils servent à éclairer les décideurs stratèges   FIN HS

On lui fait dire ce que l'on veut. D'ailleurs 95% du temps - et puisque c'est quand même assez lourdingue la compta analytique - quand on l'établit pour analyser la pertinence des (gammes de) produits, on veut qu'elle éclaire sur la rentabilité d'une ligne de produits, amortissement des investissements spécifiques (dont frais de recherche) et frais de structure déduits.

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