Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Aéronavale et l'avenir


Philippe Top-Force

Messages recommandés

Pour parodier Houelbecq on pourrait dire

"de la possibilité d'une flotte"...

Pour ce qui est de dire

"Vous pouvez vous passer des Nord 262 pendant 4 ans, vous pourrez bien vous en passer pendant 6 ans, ça fera des économies !"

je ne pense pas au final que çà marche comme çà.

Les missions existent et il faut les assurer, c'est pareil pour les frégates.

Je pense que dans les domaines de la surveillance aérienne par exemple on se dirige vers une mutualisation des moyens et ce à deux niveaux.

Mais au préalable quelles étaient les missions des 2.6.2 ?

Essentiellement la surveillance des atterrages méditerranéens en matière de

pollution

contrebande

immigration clandestine

autant de missions qui intéressanet aussi bien nos voisins que nous et chez nous qui relèvent de la compétences de différentes administrations.

Dès lors serait-il surréaliste d'envisager la mutualisation sur ces missions dites de second niveau:

-au niveau international en répartissant la surveillance en crénaux avec nos alliés et partenaires espagnols, italiens, portugais...

-au niveau national en impliquant encore plus les AffMar et surtout en matière aérienne la Douane qui possède son propre parc.

En plus il faut se rappeller que les 2.6.2 dans le cadre de leur missions de surveillance "Médor" faisaient quasi systématiquement des escales ravitos en Espagne et qu'en matière de stups et de détection des pollutions par hydrocarbures ce sont les 406 des douanes qui abattent le gros du boulôt...

Enfin une des tâches importantes des 2.6.2 c'est la formation et celle ci va être externalisée.

Ce sur quoi il faut vraiment se concentrer today c'est le remplacement

-des Falcon 50 et des Gardians qui eux travaillent de manière bcp plus autonome en Surmar avec les chaînes de survie embarquées ...

-la remise à niveau des ATL 2

Pour les frégates l'essentiel reste préservé avec un gros plus en qualité (les FREMM)

Si les FLF glissent vers leur rôle premier (la surveillance solitaire de zones à risque, présence) elles remplaceront avantageusement soit des frégates de premier rang (par le bas) soit des avisos par le haut.

Pour le reste l'important c'est de bien définir ce que sera la surveillance et le rôle que l'on fera jouer aux futurs patrouilleurs. Dans un domaine où le nombre et la permanence à la mer seront n'en déplaise à bcp bien plus importants que le niveau de l'armement...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu joue sur les mots.Si la promesse ce n'est qu'un contrat signé ferme, et bien même ça se n'est pas "promis", les exemples ne manquent pas pour montrer que tant qu'un matériel n'est pas reçu et en service, il peut très bien être annulé.

Tout à fait d'accord. En réalité, je pensais à "promesse politique". J'appréciais bien la posture de Mam (moins celle de Chirac, trop vieillissante) en tant que ministre de la défense. Mais on pouvait se rendre compte que le financement de tous les grands et beaux programmes qu'elle soutenait ne dépendait pas de sa législature. Hélas, les hommes actuellement au pouvoir n'ont jamais promis 9 Fremm AVT aux Français ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Effectivement les 9 AVT n'étaient d'actualité que lors du mandat de MAM. Changement de ministre, changement de vision également qui est sensée être beaucoup plus rationnelle en matière de financement et d'équipement.

Le problème avec MAM était qu'elle a voulu faire trop en matière de promesse d'équipement. Aussi bon ministre était-elle (au sein des forces armées elle reste encore très populaire), ses paroles n'ont pas eu le temps de se transformer en acte. Maintenant on se retrouve avec des programmes réduits en termes d'objectifs et des retraits du service prématurés de systèmes qui n'ont pas de successeurs désignés (les 262 sont l'exemple typique)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il faut en finir avec le mythe

=(

MAM a fait là où on (Chirac) lui a dit de faire

Elle n'entravait rien aux pb de défense

Elle a promis du vent sans vérouiller les financements...

C'est vrai qu'avec le recul et l'acutisation des questions budgétaires, on est un peu scotché par l'ampleur de ce qui était envisagé et l'absence de moyens réels pour les mettre en route.

Ou alors il s'agissait de faire passer les M51 en noyant le poisson, mais c'est mon côté parano habituel...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas faut c'est le seul programme qui a pas trop souffert de remous budgétaires ... Il sera là et bien là en 2010 comme prévu au dernier calendrier.

A propos de Nucléaire, dans combien d'années encore va-t-il falloir se contenter du couple SEM + ASMP ?

QU'est ce qui coute le plus cher d'ailleur? :) le sem ou l'asmp? Ca doit etre kif kif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas faut c'est le seul programme qui a pas trop souffert de remous budgétaires ... Il sera là et bien là en 2010 comme prévu au dernier calendrier.

A propos de Nucléaire, dans combien d'années encore va-t-il falloir se contenter du couple SEM + ASMP ?

Normalement en 2009 on devraient avoir les ASMP-A et les Rafale Marine F3 aussi dans la fin de l'année - 2008, les premiers exemplaires sont en cours de livraison/reception/upgrade/etc. -...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

http://www.sudouest.com/dordogne/actualite/article/426308/mil/3670995.html

L'avion de la Marine reste cloué au sol

Toujours immobilisé sur le tarmac de l'aéroport de Bassillac pour les besoins de l'enquête, l'appareil est passé tout près d'une véritable catastrophe. Le 12 novembre dernier, peu après 11 heures, la tour de contrôle de l'aéroport de Bassillac-Périgueux recevait un appel de détresse émanant d'un avion de la Marine nationale. À son bord, sept élèves et instructeurs de la base d'aéronautique navale de Nîmes-Garons. Peu de temps après, l'engin se posait en bringuebalant.

En provenance de Bergerac et à destination de Poitiers, l'engin, un Nord 262, a en fait subi une avarie qui aurait pu provoquer un crash. L'un de ses deux turbopropulseurs est notamment tombé en panne, alors qu'un élève était aux commandes. Rapidement alertées, les autorités aéronautiques envoient à sa rencontre des Mirage 2 000 de la permanence opérationnelle, qui surveillent le ciel français, afin d'escorter le Nord 262 jusqu'à Bassillac, l'aéroport le plus proche.

À terre, les radars de Bordeaux et Bergerac suivent avec attention la trajectoire de l'engin survolant le département de la Dordogne. Et il faudra toute la dextérité du pilote, très expérimenté, pour arriver à destination, puis atterrir sans dommages.

Depuis, l'avion est toujours stationné à Bassillac. Plusieurs enquêtes sont menées de front pour déterminer l'origine de la défaillance. L'une émane de la gendarmerie de l'air de Saintes, l'autre du bureau enquête militaire. Le moteur a quant à lui été déposé pour être expertisé.

Mais ce qui ne reste heureusement qu'un incident technique a déjà des conséquences importantes pour la Marine nationale. Comme le prévoit la procédure, la totalité de la flotte de Nord 262, soit dix appareils pour la Marine, est en effet clouée au sol, en attendant les conclusions de l'enquête.

Et il n'est pas certain que les avions reprennent du service. Les Nord 262, lancés en 1962, sont en effet à bout de souffle. Actuellement réunis à Nîmes au sein de la flottille 28 F, ils remplissent des missions de surveillance de l'espace maritime et de formation des navigants, au profit de l'École du personnel volant, l'EPV.

Au 31 juillet 2009, la Marine nationale sera contrainte de retirer de sa flotte ces vénérables avions. En outre, en raison du potentiel désormais limité de la flottille 28 F, les Nord 262 n'assureront normalement plus, à partir du 1er janvier prochain, qu'une mission de formation...

Mais les antiques Nord 262 ne pourront redécoller que lorsque les enquêteurs auront déterminé l'origine exacte de l'incident survenu le 12 novembre. Quelles que soient leurs conclusions, l'avion militaire paraît aujourd'hui bien proche de la retraite.

Auteur : pieRRE-Manuel Réault

http://www.sudouest.com/dordogne/actualite/article/426308/mil/3670995.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est encore pire que ce que je pensais, j'aurais juré que les Nord 262 étaient à la retraite depuis presque 15ans. Sans rire je croyais que c'était des avions de collection pour passionnés, pas qu'ils étaient toujours en service dans la Marine. C'est à pleurer  :'( ce manque de moyens.

Faut reconnaître aux marins un sens aigüe du système D.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est encore pire que ce que je pensais, j'aurais juré que les Nord 262 étaient à la retraite depuis presque 15ans. Sans rire je croyais que c'était des avions de collection pour passionnés, pas qu'ils étaient toujours en service dans la Marine. C'est à pleurer  :'( ce manque de moyens.

Faut reconnaître aux marins un sens aigüe du système D.

Et tu peux ajouter les Alouettes, les Super-Frelons... :lol:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne suis pas convaincu par l'article sur le 262 en panne. Un poser monomoteur pour un 262, c'est normalement un non-événement, une procédure, point.

Quelle était la masse du 262 au moment de la panne ? au poser des roues ? comment s'est passé l'atterrissage ? Y at'il des moteurs en réserve ou alors doit-on canibaliser X pour faire voler Y ?

Quant'à envoyer le moteur en expertise, c'est procédure courante dans l'AN pour déterminer les causes et tenter d'y remédier

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Est-ce qu'"Alindien" n'était pas plutôt à terre, à Djibouti ? Dans ce cas là, il aurait pu prendre un Fennec de l'armée de l'air, je crois qu'il y en a un sur place. Après, "au large de Djibouti", selon le communiqué EMA, ça peut vouloir dire bcp de choses. C'est pas forcément loin de la côte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Grâce au document mis en lien par Dadou dans le fil "modernisation FLF", on apprend ça :

"le programme de renouvellement des avions de surveillance maritime par une flotte de 18 avions AVSIMAR, dont il est envisagé dans les travaux de LPM la livraison à partir de 2018. Là aussi, des mesures palliatives, permettant de limiter une réduction temporaire de la capacité sont à l'étude (utilisation d'ATL2 et d'ex-avions à usage gouvernemental)"

http://www.senat.fr/rap/a08-102-5/a08-102-519.html#toc382

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La Marine lorgnait depuis qq tps déjà sur les 4 Falcon 50 de l'ex GLAM.

4 ATL 2 seraient dédiés aux missions de surveillance.

A terme il faut remplacer les F50 SURMAR (4) les F20 GUARDIAN (5) les 262 (au prorata de leurs heures de vol dédiées à la SURMAR)...

Les 262 sont sur le point de partir et les Guardian verront leurs contrats de maintenance non renouvelés dans seulement qq années.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 005
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    cilom
    Membre le plus récent
    cilom
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...