Henri K. Posté(e) le 15 septembre 2017 Share Posté(e) le 15 septembre 2017 Il y a 3 heures, HK a dit : @g4lly Comme mon pseudo l'indique, je connais une chose ou deux sur Hong Kong. Pour y avoir vécu, je t'assure qu'il n'y a plus moyen d'y avoir des sociétés écrans et qu'il faut tout déclarer aux banques, y compris le propriétaire final. A Singapour de meme. Le gouvernement français n'est pas con et c'est pour ca qu'ils ont négocié une convention fiscale avec ces pays pour régler le problème. Je ne dis pas qu'avant hein... dans les années 80-90 c'était le Far West. Mais plus maintenant. Globalement ces débats de paradis fiscaux sont un vieux truc qui n'est plus d'actualité. Avec les progrès technologiques et les avancées en régulation financière, il est bien plus difficile de planquer son argent aujourd'hui. D'ailleurs, une des raisons que les impots sur le capital baissent dans tous les pays riches c'est justement qu'on n'accepte plus que les gens cachent leur argent ailleurs comme on le faisait avant (plus ou moins tacitement), donc on élargit la base taxable mais en échange on baisse les taux. C'est plutot un progrès, niveau transparence. Les banques comme HSBC la bas ont envoyés un courrier récemment à leur clients pour connaître où est leur foyer fiscal. Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicks Posté(e) le 15 septembre 2017 Share Posté(e) le 15 septembre 2017 Il y a 20 heures, Alexis a dit : Je ne peux que souhaiter bonne chance aux (néo)libéraux dans un pays comme la France, avec des élections présidentielle et législative tous les cinq ans. Les Français élisent le président et lui donnent l'assemblée nationale qu'ils veulent. Le choix fait cette année peut plaire ou déplaire, il a été quoi qu'il en soit celui des citoyens du pays - non seulement par leur vote, mais encore par leur abstention, vote nul et non-inscription sur les listes qui sont aussi des choix et des actes. Sauf mouvement de masse totalitaire en interne - qui ne s'aperçoit guère à l'horizon - ou conquête par un envahisseur étranger - rendue quelque peu plus délicate par les propriétés des éléments uranium, plutonium sans compter deutérium et tritium - force restera à la Constitution, donc au peuple français maître de ses choix. Je crois que c'est une vision un peu trop naïve de votre part, au vu de vos écrits habituels, pour qu'elle ne cache pas un double sens. La réalité est bien là : une aristocratie nouvelle se met en place et cumule les pouvoirs. Elle n'a pas de légitimité réelle, même si elle se débrouille pour rester dans la légalité (enfin constitutionnelle au moins parce que pour le reste, et de façon individuelle...). On sait toutefois que les régimes totalitaires peuvent advenir sur des bases tout à fait légales avec la complicité active ou passive des peuples. Ca ne change donc rien à mon postulat : le néolibéralisme ne peut que s'achever en totalitarisme. Quant aux choix et non choix, est-ce bien utile de parler de l'asymétrie de l'information ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hilariovespasio Posté(e) le 15 septembre 2017 Share Posté(e) le 15 septembre 2017 Le 14/09/2017 à 16:33, Akhilleus a dit : Quoi ? y'a de l'avancement dans l'air et même pas un pack de 6 offert pour fêter ça ? Dans l'air mais rien encore d'officiel Il y a 23 heures, Alexis a dit : Six ? Attend, y en a bien plus pour toi si tu veux Le mec qui fait des pots avec des packs de six ne mérite que l'expulsion. C'est bien mon problème les pots, il y en a toujours TROP (On m'en a même empêché d'en faire). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 Alstom, STX... France, ton industrie fout le camp ! Alstom passant dans le giron de l'allemand Siemens et les chantiers navals STX contrôlés par l'italien Fincantieri sont les derniers avatars d'un Munich industriel. Évoquant la mainmise de Siemens sur Alstom, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, qui n’en rate pas une, a expliqué qu’il fallait arrêter « de jouer avec un pseudo-nationalisme franco-français qui serait protecteur ». En vertu de quoi le gouvernement a opté pour un abandon qui sera destructeur. Personne ne peut décemment croire à une quelconque parité entre les deux groupes dès lors que Siemens détiendra 51% du capital du nouvel ensemble. Toute comparaison avec Airbus, basé sur une vraie parité franco-allemande, est hors de saison. Comme dans l’affaire STX où le gouvernement a accepté de laisser la majorité à l’italien Fincanteiri, les fleurons de l’industrie foutent le camp, nonobstant les moulinets verbeux de Jupiter. Comme je l’avais raconté dans mon libre Le mépris du peuple (LLL), le scandale Alstom a éclaté en mai 2014, quand la direction de ce groupe présent dans le secteur de l’énergie et du transport a négocié en secret la cession de son activité énergétique au groupe américain General Electric (GE). Les syndicats n’ont évidemment pas été consultés (classique). Visiblement, le gouvernement ne l’a pas davantage été. Pourtant, l’Etat avait dû intervenir en 2004 lors d’une passe difficile en prenant une participation temporaire dans le capital, avant de laisser Bouygues récupérer sa participation dans un groupe qui, sans les commandes publiques, serait privé d’une large partie de ses débouchés. Certes, la concurrence des pays émergents, et notamment de la Chine, est une réalité. Cependant la principale faiblesse d’Alstom est la course à la rentabilité financière qui s’est traduite par une flambée de la part des profits dans la valeur ajoutée et des dividendes record versés aux actionnaires (dont Bouygues). Reste qu’Alstom n’avait rien d’un canard boiteux, ce qui est encore vrai aujourd’hui. A l’époque, il constituait le cinquième groupe mondial dans son secteur, jouant un rôle essentiel en matière de transition énergétique. Son PDG, Patrick Kron, confiait alors : « Il n’y a pas le feu à la maison Alstom. Son avenir à court terme n’est pas menacé et nous continuons à gagner de l’argent ». Machette allemande Dans ces conditions, pourquoi abandonner une partie de ses activités à General Electric ? Réponse de l’intéressé: « Le sujet, c’est de se projeter dans l’avenir, de relever les défis stratégiques qui attendent l’entreprise ». En somme, pour assurer l’avenir, il fallait se faire hara-kiri avec un sabre américain. Aujourd’hui, c’est avec une machette allemande. Pour la plupart des commentateurs, l’affaire ne souffrait aucune discussion. Cette entreprise à la réputation internationalement reconnue, a été systématiquement décriée, comme si elle était à la veille du dépôt de bilan. Sous la plume de François Lenglet, éditocrate officiant également à RTL et France 2, Alstom a été présenté comme « un bourgeois de Calais, la corde au cou, attendant que d’autres décident pour lui de son destin ». Le soir du 30 avril 2014, le patron de General Electric, Jeffrey Immelt, était invité sur France 2 et traité comme un hiérarque du Parti communiste d’Union Soviétique par la télévision d’Etat de l’URSS. Au même moment, Patrick Kron donnait la version française du laïus de Jeffrey Immelt sur TF1, sans plus de contradiction. Pour conquérir Alstom, General Electric et ses conseillers en communication ont donc d’abord lancé (et réussi) leur OPA sur les médias. Ils ont pu compter sur la complicité d’un Pascal Kron qui avait choisi comme avocat conseil le cabinet américain Hogan Lovells, dirigé par le dénommé Steve Immelt, frère de Jeff, boss de General Electric. Parmi les banques conseils de GE figurait le Crédit Suisse, dont la filiale française est dirigée par François Roussely, ex PDG d’EDF, et la banque Lazard, où l’on retrouve le fringuant Mathieu Pigasse. Pour sa communication, le groupe américain avait su frapper à la bonne porte, en l’occurrence celle de Havas Worldwide, emmenée par Stéphane Foucks, proche de Manuel Valls. Un combat perdu avant d'avoir été mené Pour l’élite, le combat était perdu avant d’avoir été mené. Alstom devait se coucher et de préférence devant le géant américain, accueilli comme l’avaient été les soldats ayant débarqué sur les plages de Normandie, en juin 1944. Et c’est ce qui se passera, avec un accord final qui permettra à General Electric d’arriver à ses fins sans que jamais n’ait été envisagée une solution franco-française permettant de conserver un joyau technologique dans le patrimoine national. La presse n’a pas tari d’éloge sur Patrick Kron, devenu un héros des temps modernes. On le présenta comme le Stéphane Hessel de l’économie, l’Abbé Pierre de l’entreprise, le Nelson Mandela de la mondialisation. Le Point crut utile de rappeler qu’il avait « déjà livré une belle bataille pour sauver Alstom ». Oui, sauf que cette bataille a été gagnée grâce à l’Etat et à une nationalisation partielle, en 2004. En somme, il fallait d’urgence transférer Patrick Kron de son vivant au Panthéon et passer l’éponger sur son vrai bilan. Il fallait oublier qu’il n’avait pas réussi à assurer le développement de l’entreprise et qu’il avait taillé à la hache dans les emplois ; oublier qu’il était l’un des patrons les mieux payés du CAC 40; oublier qu’il avait encaissé des millions d’euros en liquidant ses stock options. Il ne fallait retenir que son profil de star des affaires invité de Nicolas Sarkozy au Fouquet’s le 6 mai 2007, un homme dont l’un de ses proches dit au Point : « Comme tous les gens supérieurement intelligents, il ne supporte pas la médiocrité ». En dépit de son QI de surdoué, Patrick Kron a très bien supporté que l’un des principaux fleurons industriels de France passât sous pavillon étranger. La chose n’est pas pour étonner. Cet ancien membre de la direction général du ministère de l’Industrie avait troqué depuis longtemps le sens de l’Etat pour le goût du business. Il a été de l’aventure Péchiney, ancien fleuron de l’aluminium qui sera bradé au Canadien Alcan en 2000 avant de sombrer corps et bien. Membre de la sélecte Association Française des Entreprises Privées (AFEP), administrateur de Bouygues, il avait préparé ses arrières en étant élu au conseil d’administration du groupe pharmaceutique Sanofi en même temps qu’il liquidait le dossier Alstom, prouvant ainsi un grand sens des priorités. Le mirage du couple franco-allemand équilibré Aujourd’hui, pour cautionner la deuxième mort d’Alstom, on nous rebat les oreilles du coupe franco-allemand équilibré et de l’impossibilité de faire face au chinois CRRC, comme si Alstom était une PME de sous préfecture. On nous refait le coup du mariage entre époux qui se respectent l’un l’autre et qui regardent ensemble dans la même direction. On nous explique qu’il n’y avait pas d’autre choix possible et que l’Etat ne peut rester au capital d’un groupe où il est présent à hauteur de 20% via un prêt du groupe Bouygues sur lequel il a une option d’achat qu’il n’entend pas exercer. Résultat : après Péchiney (vendu au canadien Alcan), le chimiste Solvay-Rodhia (exilé en Belgique), Lafarge (émigré en Suisse après sa fusion avec Holcim) Usinor (devenu Arcelor-Mittal et installé à Londres), EADS (qui a installé son siège social aux Pays-Bas) et les Chantiers navals STX de Saint-Nazaire (qui vont battre pavillon italien), un nouveau fleuron du patrimoine national succombe. Cela s’appelle un Munich industriel. Marianne.net 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 les Kron ça osent tout... on doit avoir les meilleurs fossoyeurs du Monde à la tête des grands fleurons.... et quand ils investissent c'est pour mieux creuser leur tombe comme AREVA dans les mines. .. Après les ouvriers non, mais les actionnaires sont peut-être très satisfaits... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 (modifié) Il y a 4 heures, Kiriyama a dit : [...] Le mirage du couple franco-allemand équilibré Aujourd’hui, pour cautionner la deuxième mort d’Alstom, on nous rebat les oreilles du coupe franco-allemand équilibré et de l’impossibilité de faire face au chinois CRRC, comme si Alstom était une PME de sous préfecture. On nous refait le coup du mariage entre époux qui se respectent l’un l’autre et qui regardent ensemble dans la même direction. On nous explique qu’il n’y avait pas d’autre choix possible et que l’Etat ne peut rester au capital d’un groupe où il est présent à hauteur de 20% via un prêt du groupe Bouygues sur lequel il a une option d’achat qu’il n’entend pas exercer. [...] Les Allemands geignaient devant le rachat d'Opel par PSA. Ils s'alarment à l'idée d'une fusion BNP-Paribas - Commerzbank... Et ce n'est pas parce que cela ferait une banque systémique de plus, mais plutôt parce que leurs élites seraient sur le point de vendre le savoir-faire national inestimable en matière bancaire... Modifié le 28 septembre 2017 par Skw 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 Le "mariage" Sanofi-Aventis s'est mal fini vu d'Allemagne... Quant à STX, la dose de commentateurs qui font comme si l'entreprise était française avant l'accord avec les italiens est assez stupéfiante : STX était coréen, purée ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 Il y a 5 heures, Kiriyama a dit : Le mirage du couple franco-allemand équilibré Aujourd’hui, pour cautionner la deuxième mort d’Alstom, on nous rebat les oreilles du coupe franco-allemand équilibré et de l’impossibilité de faire face au chinois CRRC, comme si Alstom était une PME de sous préfecture. Ils sont gentils Marianne. A tous les coups ils gagnent. Si on attend pas de se faire rouler dessus par CRRC (4 à 5x la taille d'Alstom), on crie qu'on brade et qu'on exagère l'ampleur de la menace. Mais si on fait rien et qu'Alstom dans 2 ou 3 ans se retrouve en difficulté tout seul alors que Siemens aura fusionné avec Bombardier, ils se priveront pas de donner des leçons de stratégie d'entreprises comme quoi on a encore manqué d 'anticipation et de "vision industrielle". il y a 57 minutes, Boule75 a dit : Le "mariage" Sanofi-Aventis s'est mal fini vu d'Allemagne... Quant à STX, la dose de commentateurs qui font comme si l'entreprise était française avant l'accord avec les italiens est assez stupéfiante : STX était coréen, purée ! Ne rien connaitre d'un dossier n'a jamais empêché quiconque de venir donner son avis malheureusement, surtout d'ailleurs si c'est pour dire du mal. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 Il y a 9 heures, Kiriyama a dit : Résultat : après Péchiney (vendu au canadien Alcan), le chimiste Solvay-Rodhia (exilé en Belgique), Lafarge (émigré en Suisse après sa fusion avec Holcim) Usinor (devenu Arcelor-Mittal et installé à Londres), EADS (qui a installé son siège social aux Pays-Bas) et les Chantiers navals STX de Saint-Nazaire (qui vont battre pavillon italien), un nouveau fleuron du patrimoine national succombe. Cela s’appelle un Munich industriel. Vous tous Forumeurs : Avez vous été actionnaires des ces groupes ? Avez vous orienté votre épargne, vos économies : vers des potentiels champions français ? N'avez vous pas cru qu'il valait mieux investir dans la pierre ? Avez vous cru en la participation en son temps ? NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES : pas que nos politiques ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tancrède Posté(e) le 28 septembre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 septembre 2017 (modifié) 18 minutes ago, Bechar06 said: Vous tous Forumeurs : Avez vous été actionnaires des ces groupes ? Avez vous orienté votre épargne, vos économies : vers des potentiels champions français ? N'avez vous pas cru qu'il valait mieux investir dans la pierre ? Avez vous cru en la participation en son temps ? NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES : pas que nos politiques ! On n'est responsable qu'à la hauteur de sa capacité d'investissement et de sa capacité d'action politique: bref, on n'est coupable qu'à hauteur de ce que l'on pèse (individuellement et au niveau de "puissance" collective qu'on peut atteindre en s'associant, ce qui reste modeste), et accessoirement de ce que l'on sait/peut savoir (à temps). Et quand on est juste un individu lambda, loin du "secret des dieux" (savoir suffisamment de ce qu'il faut, et surtout QUAND il le faut) et en n'ayant qu'une épargne modeste (précisément limitée à un peu de pierre, qu'on utilise généralement pour habiter dedans), son vote, éventuellement, une petite voix dans un parti ou une assoce/lobby collectif, et qu'on n'a en fait d'autre choix que de faire (dans une mesure plus ou moins conséquente) confiance à des tiers (journalistes pour l'info, politiques pour l'info et l'action....), la responsabilité est limitée par rapport à d'autres qui sont placés en permanence "dans la boucle", avec les mains sur ou près des leviers. Difficile de demander à 65 millions d'individus (moins évidemment si on ne compte que les majeurs) d'être en symbiose et de penser comme un seul être conscient de ses intérêts..... En fait, ce qui est censé opérer et représenter cette symbiose, mener et articuler cette pensée, c'est.... Ceux qu'on élit et tient donc pour responsables. Et tout le décalage, tous les filtres, tout ce qui limite la réelle représentativité et la plénitude des comptes à réellement rendre par des gouvernants (imperfections de la démocratie représentative, biais multiples et variés par lesquels le "débat national" ne peut réellement avoir lieu, réalités limitées d'un système de partis....), est le facteur par lequel on doit diviser la responsabilité théorique de chacun pour obtenir la responsabilité réelle. Et ce chiffre métaphorique est microbien par rapport à celui des hauts responsables. Je viens donc de démontrer par A+B que le Français a le droit de râler (sport préféré de tout citoyen d'une démocratie) avec la conscience à peu près tranquille. Modifié le 28 septembre 2017 par Tancrède 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 il y a 50 minutes, Bechar06 a dit : Vous tous Forumeurs : Avez vous été actionnaires des ces groupes ? Avez vous orienté votre épargne, vos économies : vers des potentiels champions français ? N'avez vous pas cru qu'il valait mieux investir dans la pierre ? Avez vous cru en la participation en son temps ? NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES : pas que nos politiques ! On peut avoir quelques actions sans voter trop souvent... Je signale que, en dépit des aspects injustes de la mesure, la sortie des actions de la base de l'ISF que nous concocte l'actuel gouvernement va favoriser l'investissement direct des contribuables français (un peu fortunés) en actions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 il y a 1 minute, Boule75 a dit : On peut avoir quelques actions sans voter trop souvent... Je signale que, en dépit des aspects injustes de la mesure, la sortie des actions de la base de l'ISF que nous concocte l'actuel gouvernement va favoriser l'investissement direct des contribuables français (un peu fortunés) en actions. Mais y a-t-il une obligation a ce que ce capital mobilier soit investi dans l’économie française ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 il y a 10 minutes, Castor a dit : Mais y a-t-il une obligation a ce que ce capital mobilier soit investi dans l’économie française ? Aucune idée, mais au moins cela ne décourage-t-il plus la détention d'action. Dans la même veine, pas forcément agréable à admettre : les retraites par capitalisation, très répandues en Allemagne ou aux US, favorisent la détention des entreprises côtées par les fonds de pension et probablement, de manière diffuse, orientent les stratégies des entreprises en faveur des desideratas des dits fonds et de leurs souscripteurs. A mon sens, le résultat net en France, c'est une faible valorisation des entreprises par rapport à leurs concurentes, un capital progressivement détenu dans des proportions de plus en plus importantes par des étrangers, des directions d'entreprises qui vont dans le sens ce ces étrangers et qui finissent par se barrer ou, carrément, à brader/trahir (Lafarge, Schneider, Alcatel-Lucent, et même la Bourse de Paris sous la direction d'un certain Théodore, qui a fini par s'auto-dissoudre pour n'être plus qu'une fiction dont les serveurs sont à l'étranger et qui pourrait décider, d'un claquement de bec Trumpien, de fermer la place de Paris ...). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 1 hour ago, Boule75 said: On peut avoir quelques actions sans voter trop souvent... Je signale que, en dépit des aspects injustes de la mesure, la sortie des actions de la base de l'ISF que nous concocte l'actuel gouvernement va favoriser l'investissement direct des contribuables français (un peu fortunés) en actions. Franchement avec l'assurance vie et l’impôt 7.5% l'investissement en valeur mobilière était bien plus incité que ce que propose le gouvernement. Les mesures fiscales de décorrélation de l'inflation des LA, LDD, LEP etc. le surtaxation des PEL, la perte de l’avantage fiscal de l'assurance vie etc. c'est a mon sens en sale coût pour l'épargne en valeur mobilière au sens large... La "flat taxe" - Serge doit jubiler - , et l'abandon de l'ISF ça n'avantage que quelques très gros possédant... Pire le taux est pas assez bas pour être vraiment incitatif avec les rendements action et l'inflation actuelle. En gros c'est juste une hausse d’impôt déguisée. 2 hours ago, Bechar06 said: Vous tous Forumeurs : Avez vous été actionnaires des ces groupes ? Avez vous orienté votre épargne, vos économies : vers des potentiels champions français ? N'avez vous pas cru qu'il valait mieux investir dans la pierre ? Avez vous cru en la participation en son temps ? NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES : pas que nos politiques ! Tout les détenteurs d'assurance vie investissent dans des valeurs mobilières "françaises" ... ça fait beaucoup de monde d'un coup ^_^ Accessoirement le taux de détention des actifs par des non résident est en baisse à la bourse de Paris... Le fond de l'histoire c'est qu'une partie des élites françaises - ce qui décident - estiment que l'industrie c'est pourrie ... et qu'on ne doit investir que dans la banque et le numérique. C'est pas nouveau ça date de 20 ou 30 ans ... mais ça continue et ça se paye. Et comme c'est aussi le biais du gouvernement actuel... ça ne devrait pas s’arranger. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 1 hour ago, Castor said: Mais y a-t-il une obligation a ce que ce capital mobilier soit investi dans l’économie française ? A priori c'est un abandon de l'ISF donc il n'y a aucune obligation... les recettes perdues seraient compensées par une surtaxe foncière sur les patrimoines immobiliers élevé. De toute façon l'ISF ne rapportait pas beaucoup. Il y avait beaucoup d'exonération, et le coût de gestion était élevé à peine couvert par les recettes. En plus d’être un impôt un peu débile... Par contre ce n'est absolument pas ça qui fera revenir le domicile fiscale des riches en France. Le vrai gros probleme ce sont les successions ... l'imposition sur les successions est sévère et devient délirante pour les gros patrimoine de sorte que l'objet transmit doit forcément être vendu ou démembré pour payer les taxes... il n'y a pas énormément d'alternative genre fondation, fiducie etc. Résultat un patron d'industrie a toutes les peine du monde a transmettre son entreprise dans de bonne condition à sa famille, et ça c'est vécu comme inacceptable. D’où le départ en Belgique, les entreprises qui se montent au Pays-Bas etc. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 29 septembre 2017 Share Posté(e) le 29 septembre 2017 Il y a 10 heures, Castor a dit : Mais y a-t-il une obligation a ce que ce capital mobilier soit investi dans l’économie française ? non sauf si on crée un autre impôt sur le capital mobilier conforme au droit européen ............ Sinon l'ISF rapporte bien plus ( 5 milliards d'euros ) que ses frais de gestions ( quelques dizaines de millions d'euros, le taux global d'intervention sur les impôts est de 0.78% ) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 29 septembre 2017 Share Posté(e) le 29 septembre 2017 il y a une heure, loki a dit : Sinon l'ISF rapporte bien plus ( 5 milliards d'euros ) que ses frais de gestions ( quelques dizaines de millions d'euros, le taux global d'intervention sur les impôts est de 0.78% ) 5 milliards c'est par rien mais c'est pas une grosse somme pour l'état. Il me semble avoir déjà lu que les 50 français les plus riches ne payaient que 10% de leur ISF, super .... Feu Liliane Betancourt n'en payait même pas. C'est pas un impôt super bien conçu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 29 septembre 2017 Share Posté(e) le 29 septembre 2017 Il y a 1 heure, loki a dit : non sauf si on crée un autre impôt sur le capital mobilier conforme au droit européen ............ Sinon l'ISF rapporte bien plus ( 5 milliards d'euros ) que ses frais de gestions ( quelques dizaines de millions d'euros, le taux global d'intervention sur les impôts est de 0.78% ) Pour connaitre le rendement net de l'ISF, il faudrait déduire les manques à gagner fiscaux liés à l'expatriation que cet impôt a favorisé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 29 septembre 2017 Share Posté(e) le 29 septembre 2017 (modifié) c'est une donnée que l'on a pas : les différentes interventions de responsables de la DGFiP devant différentes commissions ( sénat etc ..... ) ont toujours abouti au constat que l'on ne savait pas combien de français quittaient la France pour des raisons fiscales On sait combien de redevables de l'ISF quittent la France chaque année ( approximativement ) mais pas si ces départs sont liés à l'ISF ni même si ils sont liés à la fiscalité tout court J'ai bossé ( et je bosse encore ) 9 ans dans des services liés au contrôle fiscal dont 5 ans spécifiquement à traquer ceux qui quittaient le territoire français en fraudant le fisc et je peux te garantir que les raisons fiscales d'émigration sont nombreuses : - Plus-values - succession - Impôt sur les revenus - ISF etc....... Et qu'il existe aussi des motifs non fiscaux J'en profite pour dénoncer 2 erreurs courantes quant à l'emigration fiscale : 1) les biens professionnels ( c'est à dire les parts sociales de PME ) sont déjà exonérées soit de plein droit ( quand on investit dans sa propre boite par exemple ) soit par un dispositif spécifique ( pacte Dutreil par exemple ) : ce sont les placements financiers et les biens meubles de luxe que le gouvernement veut exonérer. Ceux qui veulent investir dans l'économie française le peuvent déjà sans être taxé à l'ISF 2) il est très rare qu'un chef d'entreprise délocalise sa boite quand il émigre : la plupart du temps, il se délocalise lui même et/où délocalise les profits via par exemple des "prix de transferts" En 9 ans je n'ai jamais rencontré un chef d'entreprise se délocaliser et délocaliser sa propre boite en même temps Modifié le 29 septembre 2017 par loki 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 29 septembre 2017 Share Posté(e) le 29 septembre 2017 Il y a 2 heures, loki a dit : En 9 ans je n'ai jamais rencontré un chef d'entreprise se délocaliser et délocaliser sa propre boite en même temps Peut être. En revanche les entreprises antérieurement établies en France qui ont passé leur temps ces dernières décennies à investir ailleurs qu'en France pour préparer leur avenir sont nombreuses et, bien plus que les "délocalisations" si pratiques à identifier mais finalement marginales, c'est ça le véritable exode : les nouvelles usines, les nouveaux centres de recherche construits ailleurs par les champions du CAC40 et autres Phillips, IBM, etc... La masse des investissements réalisés "ailleurs plutôt qu'ici", et pas nécessairement par des industries pour lesquelles le poids des produits justifie un rapprochement avec les zones de ventes, est énorme. Mais évidemment, comme c'est trop compliqué à la fois pour les syndicats, les spectateurs du 20:00 et les journalistes qui les nourrissent et que le grand patronat, si fier de frimer avec des acronymes anglais, est pour à titre personnel (comprendre pour des gains strictement personnels), les zhommes politiques n'ont rien fait, ils tiennent à conserver des discours simples : délocalisation == déménagement. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 29 septembre 2017 Share Posté(e) le 29 septembre 2017 Oui mais cela ne concerne pas vraiment les PME ( ou alors seulement les plus importantes ) qui n'ont pas souvent les moyens d'investir réellement à l'étranger Je doute que la réforme de l'ISF inverse réellement ce processus surtout que les produits financiers exonérés d'ISF ne peuvent en aucun cas être obligatoirement français ( ça ne serait pas conforme aux principes européens ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 1 octobre 2017 Share Posté(e) le 1 octobre 2017 "La taxe européenne sur les transactions financières de Macron déroule en réalité un tapis rouge à la finance" Dans son discours sur l'Europe, mardi 26 septembre à la Sorbonne, Emmanuel Macron s'est prononcé pour l'instauration d'une taxe européenne sur les transactions financières. Pour Alexandre Naudot, expert de l'association Oxfam chargé de la régulation du secteur financier, la proposition du président n'est qu'un écran de fumée. Explications. Marianne : Dans son discours à la Sorbonne, mardi, Emmanuel Macron a proposé la mise en place d'une taxe sur les transactions financières appliquée à toute l'Europe... C'est un bon signe, non ? Alexandre Naudot : Au contraire, c'est un écran de fumée. En réalité, Emmanuel Macron et le gouvernement français utilisent ce dossier de la taxe sur les transactions financières pour donner des signes de bienveillance au secteur des banques, et tenter de faire de Paris la capitale financière de l'Europe. Attirer la finance en proposant de la taxer ? C'est un peu contre-intuitif... Effectivement. Pour comprendre, il faut revenir en arrière. En 2011, un projet ambitieux de taxe sur les transactions financières a été lancé par la Commission européenne. Mais rapidement, des pays européens se sont retirés des négociations, si bien qu'on est progressivement passés de 28 pays à 10. C'est la procédure de "coopération renforcée", qui permet à un groupe de pays (au moins neuf, ndlr) de se mettre d'accord sur des actes juridiques européens qui ne s'appliquent qu'à eux. Le groupe des dix pays, incluant la France et l'Allemagne, a donc discuté d'une taxe sur les transactions financières. La position française n'a pas varié ; que ce soit Pierre Moscovici, Michel Sapin ou Emmanuel Macron, ils ont tous défendu une taxe sur les transactions financières peu ambitieuse, qui se limite à un taux sur les actions. Or, les actions représentent 3 à 4 milliards d'euros de recettes par an, alors que les produits dérivés financiers pourraient rapporter entre 16 et 18 milliards d'euros chaque année. Une directive européenne si peu ambitieuse se priverait de plus de 70% des recettes potentielles. Pourquoi ne pas vouloir taxer les produits dérivés, alors ? A cause du Brexit. Depuis l'annonce de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, les capitales financières européennes ont entamé une danse du ventre afin d'inciter les institutions financières à s'installer chez elles. Il y a une compétition entre la France, l'Allemagne, la Belgique et le Luxembourg pour attirer le maximum de flux financiers. Emmanuel Macron sait qu'il existe déjà une taxe sur les transactions financières françaises : elle ne concerne que les actions. Il cherche donc à promouvoir le "modèle français" de taxe très allégée, pour donner un signe de bienveillance aux institutions financières. La France ne voit la taxe sur les transactions que par l'angle du Brexit : elle ne cherche pas à réguler la finance ou à dégager des fonds, mais à maintenir la compétitivité de la place financière de Paris. Qu'a fait le gouvernement pour donner des gages au secteur de la finance ? Il y a une double stratégie : d'abord, l'exécutif a annulé plusieurs mesures d'extension de la taxe française sur les transactions financières : le taux de la taxe reste inchangé (à 0,20%, alors qu'il devait passer à 0,30% en 2018, ndlr), une tranche d'imposition sur les gros salaires du secteur financier a été supprimée. Deuxième volet de la stratégie, le projet de taxe européenne : en juin, Emmanuel Macron a mis un frein aux négociations du groupe de dix pays. En accord avec l'Allemagne, il a ensuite demandé en septembre une étude sur l'impact d'une taxe sur les transactions financières dans le contexte du Brexit. L'objectif de Macron est de dérouler le tapis rouge à la finance, en tentant d'exporter le modèle "français" de taxe financière allégée à toute l'Europe. En résumé, promouvoir une directive petit bras qui ne taxerait que les actions. N'est-il pas logique de vouloir attirer les institutions financières en leur offrant des conditions favorables ? C'est un argument fallacieux. Les banques ne choisissent pas une capitale en fonction de l'existence d'une taxe. Quelle que soit l'issue des négociations relatives au Brexit, l’évasion financière au profit des autres capitales financières non participantes à la mise en place de la taxe sur les transactions financières ne se produira pas. Il existe des principes de collecte "anti-évasion" au sein de la directive européenne, qui sont tout à fait efficaces. Les institutions financières britanniques ne se détourneront pas du marché des pays de la "coopération renforcée", qui représente près de 90% du PIB de la zone euro. Enfin, rappelons que la Grande-Bretagne a, comme la France, mis en place sa propre taxe sur les transactions financières. Emmanuel Macron va-t-il réussir à mettre en place sa taxe européenne sur les transactions financières "allégée" ? Il peut se heurter à plusieurs problèmes. Le plus évident, c'est l'Allemagne : la situation politique y est encore confuse. Dans la possible coalition gouvernementale qui se mettra en place, on trouve Angela Merkel, plutôt pour une taxe "large", et les écologistes, qui y sont évidemment favorables... Mais également les libéraux, qui sont farouchement contre toute taxe sur les transactions financières ! Autre problème à l'horizon, les petits Etats de la coopération renforcée : le Portugal ou la Slovénie n'ont pas des places financières importantes susceptibles d'attirer beaucoup d'acteurs financiers. Ils ont tout intérêt à une taxe ambitieuse à assiette large, qui taxe également les produits dérivés et pas seulement les actions, afin de recouvrir plus de recettes. Enfin, des difficultés peuvent venir de la Belgique, qui est qualifiée par certains de "cheval de Troie" de la taxe sur les transactions financières : radicalement opposés à la mise en place d'une taxe, ils restent à l'intérieur des négociations pour "tuer" le projet. Et je ne vous ai parlé que des dix Etats qui discutent d'une taxe. Si Emmanuel Macron veut y inclure les 28 pays de l'UE, ce sera encore plus difficile... Comment vont évoluer les discussions après l'annonce du président ? C'est assez limpide, en vérité. Il y a trois scénarios possibles. On peut tout d'abord avancer sur une taxe "à la française", rapportant seulement 3 à 4 milliards d'euros par an, qui s'appliquerait dans les dix pays de la coopération renforcée. Cette taxe aurait des taux très faibles, inférieurs à ceux de la taxe britannique par exemple. Un accord européen me paraît possible sur une taxe de cette ampleur. La deuxième possibilité, c'est la mort de la taxe sur les transactions financières, par exemple à cause des libéraux allemands. Emmanuel Macron aura alors beau jeu d'organiser sa glorieuse défaite, en disant qu'il a tout fait pour mettre en place une taxe. Evidemment, il lui sera difficile d'invoquer cet argument si le projet échoue à cause des petits pays qui dénonceraient son manque d'ambition... Enfin, le troisième scénario est celui que prône Oxfam : on taxe d'abord les actions, avant d'élargir la taxe aux produits dérivés après le Brexit. Ceci permettrait de percevoir 18 milliards d'euros en plus, de quoi investir en faveur de la solidarité internationale et de l'adaptation au réchauffement climatique, ce qui est fondamental. Ce scénario optimiste est-il possible ? Il est vital, en tout cas. Mais le gouvernement ne donne pas de signes positifs. Ainsi, le président avait promis que 100% des recettes de la taxe sur les transactions financières française seraient affectés à la solidarité internationale. Dans le projet de budget présenté cette semaine, on ne trouve nulle trace de cette promesse. On attend également les conclusions du rapport sur l'impact d'une taxe dans le contexte du Brexit, qui doit être rendu en octobre. Mais d'après les derniers échos, ce rapport ne devrait pas être réalisé par la Commission européenne, mais par des "experts indépendants", qui peuvent donc provenir du secteur bancaire... Malheureusement, le secteur financier est le moteur des choix politiques français. Or, il va falloir plus que de simples effets de manche pour financer l'adaptation des pays pauvres au changement climatique. Marianne.net 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicks Posté(e) le 2 octobre 2017 Share Posté(e) le 2 octobre 2017 Le trickle down, théorie du ruissellement qui est bien ce qu'espèrent, au moins officiellement, les gouvernements néolibéraux, ne fonctionne pas et ce d'autant plus que la finance a été libéralisée et facilitée par la dématérialisation des flux. Cela ne fait qu'augmenter la captation et le déséquilibre économique que l'on essaie d'étayer par le recours au crédit, jusqu'à ce que ça se casse la gueule bruyamment, comme en 2007 et sans doute de nouveau très bientôt. Mais bon, cela réussit à une minorité qui ne voit pas pourquoi elle devrait faire des efforts, elle. Du coup ce sont les autres qui doivent en faire. Après moi le déluge...Ils ne croient pas si bien dire... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 2 octobre 2017 Share Posté(e) le 2 octobre 2017 Voilà autre chose qui fera sûrement débat. Citation Vers un allègement des charges sur les salaires les plus qualifiés ? Bruno Le Maire a proposé “d’ouvrir une réflexion” sur des allègements de charges sur les salaries les plus qualifiés. Baisser les charges sur les salaires les plus qualifiés au-delà des seuils actuels pour soutenir l’innovation et la montée en gamme dans l’industrie, c’est la “réflexion” à laquelle a invité Bruno Le Maire lors du lancement à Bercy du label “French Fab” destiné aux PME et ETI industrielles. S’il a estimé “justifié d’alléger massivement les charges sur les salaires les plus bas et sur les niveaux de qualification les plus modestes”, le ministre de l’Économie a également souligné qu’il ne fallait pas “fermer la porte à des allègements de charges plus importants, au-delà de la limite des 2,6 Smic”. Plus globalement, il propose d’ouvrir, “ici à Bercy, une réflexion sur ce sujet de la compétitivité-coût lié au coût du travail” qui portera “sur les allègements de charges au-dessus de ce qui existe aujourd'hui”. En matière fiscale, Bruno Le Maire a à nouveau défendu les réformes en cours, telles que la transformation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière. Ce “n’est pas une politique fiscale pour les riches [...], c’est une politique fiscale pour l’investissement, pour l’innovation, a-t-il affirmé. La France est appauvrie, la France est désindustrialisée, la France a perdu des emplois parce qu’elle n’a pas voulu mettre en place la politique fiscale que nous mettons aujourd’hui en place”. Valeurs Actuelles Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 3 octobre 2017 Share Posté(e) le 3 octobre 2017 Etude Modes et méthodes de production en France en 2040 : quelles conséquences pour la santé et la sécurité au travail ? A lire ici. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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