jeansaisrien Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 bonjour, 126 000 français résidant au Royaume Uni http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/vivre-a-l-etranger/la-presence-francaise-a-l-etranger-4182/ 157 000 britanniques residant en France http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=etrangersnat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 (modifié) Ton lien ne marche pas. Avant de sortir de l'Euro, il faut sortir de l'UE ( pas de texte prévoyant la sortie de l'euro, voir plus haut ) et donc négocier ou claquer la porte ... J’avoue ne pas comprendre cet aspect. Eurozone et UE sont disjoints non ? D'autre part et à partir du moment où on rembourse en monnaie de singe nos créanciers et même en partant du fait qu'il ne gagnerait pas le contentieux devant la Cour Européenne de justice ( à l'image du jugement qui nous a couté plusieurs milliards sur la retenue à la source des contrats OPCVM des non résidents ), on ne trouvera plus personne à l'étranger pour nous prêter de l'argent ( tu prêterais à un pays qui te fait perdre en une journée 25% de ton capital prêté ? ) d'où hausse des taux d'intérêts au minimum donc de la charge de la dette.......... ... Les français prêteraient au français. La France a une énorme capacité d’épargne. Les préteurs internationaux quant à eux ont la mémoire courte, et ils prêtent avant tout en fonction de fondamentaux. Si le retour au Franc se solde par un retour à la croissance (car c’est l’objectif premier du retour à une monnaie nationale), et d’un l’amélioration des recettes réduira le recours à l’endettement par le gouvernement, et de deux les prêts se feront sur des fondamentaux comme la croissance, et plus est-elle haute plus il y a de créanciers bien disposés. Ce qui intéresse les préteurs c’est de prêter à un emprunteur sain qui a des perspective de croissance. ... Enfin et pour qu'il y ait gain de PIB, il faut qua la hausse de la balance commerciale surpasse celle de l'inflation ... L’ajustement des prix par l’inflation dans un premier temps est inévitable, les importations comprimé par la baisse de pouvoir d’achat et un coup de fouet aux exportations qui sont très sensible à la compétitivité cout en France, seraient le résultat. Je ne voie pas le problème ? ... où les pays voisins prendraient des mesures de rétorsion ... Quelles rétorsions ? Point de vue libéral ( et opposé ) à la sortie de l'euro :http://www.contrepoints.org/2013/03/11/117841-que-se-passerait-il-si-la-france-sortait-de-leuro#fnref-117841-5 ... La parité d’une monnaie est un prix. Dans la mesure où une monnaie comme l’Euro ne reflètent pas les fondamentaux d’une économie, elle peut être considéré comme une manipulation de prix. Voir un libéral, ou qui se prétend comme tel, soutenir une manipulation de prix quand on en connait tous les effets délétères ( Et relèvent du satanisme dans la doctrine libéral), est assez savoureux. Le défaut de raisonnement des scénarii contre la sortie de l’Euro est de ne pas considérer les effets rétroactifs autres que ceux du court terme. L’épargne serait lésée par une dévaluation, mais pas l’emploi. C’est un arbitrage à faire : favoriser l’emploi ou l’épargne. Je trouve d’ailleurs symptomatique que les critiques se focalisent sur la dévaluation des réserves monétaires en ignorant le reste. Mais attention ! Cela ne veut pas dire que qu’un retour à une monnaie nationale serait sans problème et surtout sans risque. Par exemple je ne voie pas comment des sorties simultanés de l’Euro ne provoquerait pas un mouvement de panique sur les places financières et un crash cataclysmique. Le seul bon argument du maintien de l’Euro est que les gens préfèrent le diable qu’ils connaissent à celui qu’ils ne connaissent pas, et non à cause d’une supériorité intrinsèque à la monnaie unique. Modifié le 30 mai 2014 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 Le prix HT des importations sera augmenté de 20%, la TVA est calculée à partir du prix HT et ne peut être différente selon que le produit est importé ou non : si on veut une TVA différente selon l'origine du pays, il faut sortir de l'UE définitivement et accepter alors les conséquences ( barrière douanières notamment )La seule modulation possible via la fiscalité, c'est la TIPP et uniquement sur les pays pétroliers mais cela coutera cher aux finances publiquesSinon on t'a déjà dit que ce n'est pas la dévaluation qui sera attaquée mais le passage de la monnaie d'emprunt de l'euro au franc associé à une dévaluation et come c'est inédit, il n'y a pas de précédent juridiqueLes grandes entreprises devront quand même passer une opération de perte financière à partir du moment où leur capital deviendra le franc sauf à délocaliser en zone euro et les titres seront attaqués ( un titre libellé en français perdra 20% de sa valeur du jour au lendemain : les titres français seront attaqués dès que l'on parlera de sortie de l'euro )La Grande Bretagne n'a pas une croissance démentielle ( pas meilleure que les autres ) malgré sa monnaie nationale et sa dévaluation des années 2008/2010 ( au moins 15% ) : ça suffit à démentir le fait que la dévaluation crée automatiquement et immédiatement de la croissance et c'est le point invoqué par les partisans de la sortie de l'Euro Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 Quelles rétorsions?Saisir les avoir francais a l'étranger ... Créer un "embargo" sur certain activité tres rémunératrice etc. On le voit avec BNP quand les USA veulent te faire chier il peuvent le faire facilement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 (modifié) Saisir les avoir francais a l'étranger ... Créer un "embargo" sur certain activité tres rémunératrice etc. On le voit avec BNP quand les USA veulent te faire chier il peuvent le faire facilement. C'est pas des actes de guerre ça ? Et l'UE n'est pas les USA...ce dont ce plaint beaucoup de monde ici même. Modifié le 30 mai 2014 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 C'est pas des actes de guerre ça ?Pas plus que de spolier les américains qui ont pris de la dette francaise en euros!Tu les spolie, il se servent en compensation.Imagines les amériains faire ca aux chinois ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 (modifié) ... La Grande Bretagne n'a pas une croissance démentielle ( pas meilleure que les autres ) malgré sa monnaie nationale et sa dévaluation des années 2008/2010 ( au moins 15% ) : ça suffit à démentir le fait que la dévaluation crée automatiquement et immédiatement de la croissance et c'est le point invoqué par les partisans de la sortie de l'Euro La faiblesse de la croissance britannique est une conséquence de leur politique d’austérité. Avec l’Euro et l’incapacité d’ajuster sa monnaie librement ce serait pire. Sinon, il n’y aurait pas de retour automatique à la croissance avec une sortie de l’Euro, mais les précédents récent montre que la situation se rétablit fortement à assez brèves échéances (2, 3 ans), et bien plus rapidement qu’on ne se l’imaginait d’ailleurs. Pas plus que de spolier les américains qui ont pris de la dette francaise en euros! Tu les spolie, il se servent en compensation. Imagines les amériains faire ca aux chinois ... Les américains le font tous les jours au chinois et au reste de la planète. Mais voilà, tout le monde à besoin du marché américain. Finalement tout le monde y trouve son compte. Et je n’imagine pas les partenaires de la France risquer une guerre économique mondiale juste par fierté et volonté de maintenir dans une union monétaire des gens qu’ils considèrent de toute façon comme des fainéants. Et non, on ne peut pas comparer la saisie d’avoirs avec un acte de souveraineté comme le retour à une monnaie nationale. Ce serait un précédent dangereux. Modifié le 30 mai 2014 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 Non ce ne sont pas des actes de guerre même si je ne pense pas qu'on irait à de telles extrémitésLes mesures de "rétorsions" sont fonction de la situation :Comme il n'existe pas d'article permettant à un pays de sortir de l'euro ( on peut juste sortir de l'UE ), il faudrait négocier avec les autres pays une sortie de l'euro sans sortir de l'UE ( ou une sortie de l'UE suivie d'une réintégration dans l'UE hors de la zone euro ) et qui dit négociation dit compromis et mesures imposées par nos partenaires pour compenser au moins en partie nos avantagesAutre point : lors des négociations, nos sociétés cotées sur une future place en franc ( Paris ) seraient attaquées ( qui veut perdre 20% voir plus de son capital investi ? ) ce qui créerait un crash financierUn scénario brusque où la France sort de l'UE du jour au lendemain ( sans négocier pour y rentrer de nouveau ) pour éviter tout crash peut alors entrainer le retour aux barrières douanières et donc la perte de nos avantages liés à la dévaluation.suite plus tard Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 (modifié) Non ce ne sont pas des actes de guerre même si je ne pense pas qu'on irait à de telles extrémités ... Je ne pense pas aussi qu’on en vient à de tel extrémité. ... Les mesures de "rétorsions" sont fonction de la situation : Comme il n'existe pas d'article permettant à un pays de sortir de l'euro ( on peut juste sortir de l'UE ), il faudrait négocier avec les autres pays une sortie de l'euro sans sortir de l'UE ( ou une sortie de l'UE suivie d'une réintégration dans l'UE hors de la zone euro ) et qui dit négociation dit compromis et mesures imposées par nos partenaires pour compenser au moins en partie nos avantages ... Un scénario brusque où la France sort de l'UE du jour au lendemain ( sans négocier pour y rentrer de nouveau ) pour éviter tout crash peut alors entrainer le retour aux barrières douanières et donc la perte de nos avantages liés à la dévaluation. suite plus tard Il n’existe pas de procédure pour la sortie de l’Europe effectivement, mais je ne comprends pas le lien automatique avec la sortie de l’UE. Tous les membres de l’UE n’ont pas adopté l’Euro, je ne voie pas se qui empêcherais de faire le chemin inverse ? Si les termes de la négociation de sont pas trop mauvais, moi je dis pourquoi pas ? Personne n’a intérêt à une situation perdant perdant. ... Autre point : lors des négociations, nos sociétés cotées sur une future place en franc ( Paris ) seraient attaquées ( qui veut perdre 20% voir plus de son capital investi ? ) ce qui créerait un crash financier ... Je crois à un crash mais pas pour les mêmes raisons et surtout qui toucherais toute les places de la planète, genre crise de 29. Si la transition se fait en bonne ordre les grands groupes cotés seront valorisés à hauteur de leurs activités qui sont maintenant essentiellement/pour beaucoup à l’étranger, ce qui débouchera au contraire sur un ajustement à la hausse de leur cotation en monnaie nationale. Les investisseurs payeront le juste prix : les entreprises ne restent pas longtemps sous-évaluées. Modifié le 30 mai 2014 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 Les français prêteraient au français. La France a une énorme capacité d’épargne. Les préteurs internationaux quant à eux ont la mémoire courte, et ils prêtent avant tout en fonction de fondamentaux. Si le retour au Franc se solde par un retour à la croissance (car c’est l’objectif premier du retour à une monnaie nationale), et d’un l’amélioration des recettes réduira le recours à l’endettement par le gouvernement, et de deux les prêts se feront sur des fondamentaux comme la croissance, et plus est-elle haute plus il y a de créanciers bien disposés. Ce qui intéresse les préteurs c’est de prêter à un emprunteur sain qui a des perspective de croissance.Les prêteurs veulent surtout prêtés à un emprunteur fiable qui ne leur fait pas perdre 20% de leur capital du jour au lendemain : dans ce domaine là, l'euro est un facteur positif car gage de stabilité et non soumis aux désidérata d'un gouvernement particulierSi on devait sortir de l'euro pour rembourser en monnaie de singe nos créanciers ( car c'est ce que propose Sapir pour éviter de voir notre dette exploser ), ça signifie que soit on ne nous prêterait plus, soit on nous prêterait à des taux qui n'ont rien à voir avec ce que nous connaissons actuellementCela ferait bondir non pas notre dette ( sauf si jugement de la cour européenne de justice nous obligeant à rembourser en euros ) mais notre déficit budgétaireSortir de l'euro aura peut être un impact positif sur notre compétitivité à moyen terme et réduira nos importations mais ça sera au prix d'une crise financière ( et politique ) importante qui emportera une partie des économies des épargnants français et laissera sur le carreau un certain nombre d'entreprises Il n’existe pas de procédure pour la sortie de l’Europe effectivement, mais je ne comprends pas le lien automatique avec la sortie de l’UE. Tous les membres de l’UE n’ont pas adopté l’Euro, je ne voie pas se qui empêcherais de faire le chemin inverse ? Si les termes de la négociation de sont pas trop mauvais, moi je dis pourquoi pas ? Personne n’a intérêt à une situation perdant perdant.Il n'existe pas de procédure de sortie de l'euro tout court donc un pays qui veut sortir de l'euro doit soit négocier avec les pays membres de la zone euro pour créer une procédure de sortie ( mais qui dit négociation dit compromis qui ne seront pas tous à notre avantage ce qui est nié systématiquement ou même pas évoqué par les partisans de la sortie de l'euro ) ou alors alternativement sortir unilatéralement de l'UE ce qui est possible Je crois à un crash mais pas pour les mêmes raisons et surtout qui toucherais toute les places de la planète, genre crise de 29.la place la plus attaquée et touchée serait Paris Si la transition se fait en bonne ordre les grands groupes cotés seront valorisés à hauteur de leurs activités qui sont maintenant essentiellement/pour beaucoup à l’étranger, ce qui débouchera au contraire sur un ajustement à la hausse de leur cotation en monnaie nationale. Les investisseurs payeront le juste prix : les entreprises ne restent pas longtemps sous-évaluées.Ce qui auront des titres payés en euros initialement chercheront à s'en débarrasser pour limiter leurs pertes initialement ( la valorisation à leur juste valeur ne pourra intervenir qu'après ) ce qui fera plonger les titres français avant même le passage à l'euroD'autre part, ces grands groupes devront dévaloriser leurs actifs français ( plutôt une partie de leurs actifs ) à hauteur de la dévalorisation soit 20% par une opération de perte Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 C’est ça ou laisser en difficulté l’emploi de pas mal de français, et laisser sur le carreau encore plus d’entreprises par défaut de compétitivité. Je reconnais qu’il y a un gros risque de crise financière, mais ce n’est pas quelque chose d’inévitable ou certain. Quant au créancier, je le répète ils n’ont pas de mémoire et ont déjà financé er re-financé er re-re financé des pays qui les ont blousés (la Grèce est un magnifique exemple…). Quant à l’avantage de l’Euro sur la crédibilité, la croissance fait exactement la meme chose mais en mieux. Les investisseurs vont là d'où il y a de l'argent à gagner indépendamment de qui est à la barre. Aux taux d’intérêt s’ajouteront une prime de risque ? à long terme ce ne sera que le reflet des fondamentaux et risques réelles de l’économie, dont la politique gouvernementale qui sera obligé de faire preuve de plus de discipline et éludant plus les problèmes. En ce sens l’Euro est déresponsabilisant. Les taux ne sont que ce que l'on fait d'une économie. Et je le répète, Plus de croissance c’est plus de recettes donc moin d’emprunts, moin de déficit. Et Il y a l’épargne française. Enfin, il y a ultimement la planche à billet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 La crise financière est une certitude : seule son ampleur est incertaine.La croissance est incertaine, juste une hypothèse favorable dont la réalisation effective ( et la date à laquelle elle sera effective ) dépend aussi d'autres facteurs ( si tu prends l'exemple britannique qui n'a pas connu de croissance supérieure à celle des autres pays depuis 2008 ( en moyenne ) malgré la dévalorisation )Les créanciers n'iront financé notre dette que si les taux d'intérêts sont en équivalence d'un état capable de dévaluer du jour au lendemain donc oui, il y aura une prime de risque et là aussi, le montant sera incertain Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 Les britanniques sont victime de leur politique d'austérité par leur monnaie. S’ils ont préféré mener une politique restrictive pour favoriser "à l'allemande" leurs exportations et une balance commerciale fortement excédentaire c'est leur droit; mais il y a d'autres choix possibles. Pour le reste je prends le problème de façon inverse: Rien ne garantit que les troubles économiques et politiques issue de la transition soit insurmontable. Surtout si la France est la seule dans ce cas. En ce cas, rien ne s'oppose au retour de la croissance. Elle peut ne pas revenir, mais l’inverse est le plus probable. Empiriquement c’est ce qui est le plus constaté. Rien ne dit que la hausse des taux d'intérêts soit insupportable, voir nuisible: il y a de bonne chance que cela attirent plutôt des capitaux en recherche de rentabilité dans un univers déflationniste avec une croissance atone. Des taux d'intérêts élevés peuvent cohabiter avec des taux de croissances important. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 Rien ne dit que la hausse des taux d'intérêts soit insupportable, voir nuisible: il y a de bonne chance que cela attirent plutôt des capitaux en recherche de rentabilité dans un univers déflationniste avec une croissance atone. Des taux d'intérêts élevés peuvent cohabiter avec des taux de croissances important.Quitte a retourner au franc et a spolié les emprunteur pourquoi s'emmerder a ré-emprunter sur les marché! Autant s'alimenter aupres de la Banque de France, ou carrément basculer vers une forme de Chartalisme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 Ou même "faire faillite" et annoncer qu'on annule la dette : ça fait un peu doigt d'honneur aux créanciers mais de toute façon on ne sera plus à ça prêt......... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 Mouis les gars O0 , inutile de ridiculiser les idées d’autrui en en appelant aux extrêmes... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 (modifié) Je ne ridiculises pas, je suis sérieux : l'idée est avancée par certains partis/mouvements politiquesSimplement quitte demander aux créanciers à s'assoir sur 20 à 30% de leur capital prêté ( car ça en revient à ça de dévaluer ), autant de rien leur rendre du tout : on aura à peine plus d'emmerdes ( oui là j'exagère un peu ) et on y gagnera beaucoup mais c'est un one-shot bien sur et derrière, il faut pouvoir se financer en interne et via la croissanceC'est la logique du pari que vous souhaitez faire au fonds : on tente un coup sans retour en arrière possible alors autant y aller à fonds et sans demi-mesureLe non remboursement des créanciers deviendrait de toute façon obligatoire si les créanciers l'emportaient devant la Cour Européenne de Justice et obtenaient que leurs créances leur soient remboursés en euros et non en francs donc c'est une option/finalité tout à fait possible Modifié le 30 mai 2014 par loki Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 (modifié) Tiens au fait le franc C.F.A. est accroché à la monnaie française ou pas ? Dans un tel scénario un pays françafrique risque-t-il un phénomène similaire à ce qu'a subi la Roupie indienne récemment ? Modifié le 30 mai 2014 par Chronos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 (modifié) Je ne ridiculises pas, je suis sérieux : l'idée est avancée par certains partis/mouvements politiques Simplement quitte demander aux créanciers à s'assoir sur 20 à 30% de leur capital prêté ( car ça en revient à ça de dévaluer ), autant de rien leur rendre du tout : on aura à peine plus d'emmerdes ( oui là j'exagère un peu ) et on y gagnera beaucoup mais c'est un one-shot bien sur et derrière, il faut pouvoir se financer en interne et via la croissance C'est la logique du pari que vous souhaitez faire au fonds : on tente un coup sans retour en arrière possible alors autant y aller à fonds et sans demi-mesure Le non remboursement des créanciers deviendrait de toute façon obligatoire si les créanciers l'emportaient devant la Cour Européenne de Justice et obtenaient que leurs créances leur soient remboursés en euros et non en francs donc c'est une option/finalité tout à fait possible Les partis politiques ne sont pas spécialement une source d’inspiration pour moi au vu du creuset de réalisme que constitue ces organisations O0 , mais plutôt des économistes qui savent de quoi ils parlent. Des dévaluations massives il y en déjà eu dans l’histoire, ça n’a rien d’inédit ; ce qu’il est c’est le flou juridique portant sur une portion des dettes et des créances. S’il devait y avoir sorti de l’Euro, et je n’en suis pas un inconditionnelle même si je considère cette monnaie comme dysfonctionnelle en l’absence de budget fédéral……bref, si sorti de l’Eurozone il devait y avoir, cela générerait suffisamment de problèmes pour avoir à en en rajouter en se grillant à l’avenir sur le marché des capitaux internationaux. Une dévaluation est un ajustement économique, le but n’est pas de spolier les créancier, même si c’est une conséquence, et justifié par une situation économique intenable ; ça s’appelle un arbitrage. Et c’est encore autre chose quand on frappe de nullités des titres de créance pour le fun. Et non, le but n’est pas de foncer dans le tas, c’est une caricature. Juste de peser de façon réaliste le pour et le contre. Sans plus et sans exagérations ou mystifications . Modifié le 30 mai 2014 par Shorr kan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 (modifié) Le problème ici n'est pas la dévaluation mais le remboursement dans une monnaie autre que celle d'emprunt associé à la dévaluation ( car l'objectif du passage au franc est de dévaluer ) ce qui aboutit de fait à une spoliation ( appelons un chat un chat ) de 20 à 30% sur le capital des créanciersCa nous grillera les marchés de capitaux pour un bout de temps et même si on redevient attractif à moyen terme, ça ne sera plus aux taux actuelsPour mémoire, la plupart des emprunts se font sur des durées relativement courtes ( quelques années entre 3 et 6 ans il me semble selon le support financier )ce qui oblige à emprunter des centaines de milliards chaque année : si tu dois réemprunter à 9% ( par exemple, aucun valeur réelle ici mais les taux à 10 ans de la Grèce dépassaient les 15% en 2011 et qu'il sont encore de plus de 6% ) les 3 premières années, ça signifie que tes taux d'intérêt quadruplent ou doublent alors que le remboursement atteint déjà plus de 60 milliards par an ( de mémoire, à vérifier )Tu creuses d'office un trou budgétaire supplémentaire d'au moins 60 milliards à court/moyen terme ( là encore chiffre juste pour l'exemple et démontrer le mécanisme )Ajoute la contraction de la demande intérieure que tu évoquais plus haut ( c'est bien toi ? ) et la chute de TVA qui correspondTu auras peut être à moyen terme moins de frais sociaux via la baisse du chômage et un peu plus d'IS mais sans garantie que cela compense ( ça dépend du taux effectif d'intérêt et du taux de croissance réel )Avec au final l'objectif de tenir des déficits à moins de 3% et les déficits structurels à moins de 0.5% Modifié le 30 mai 2014 par loki Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Karg se Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 (modifié) Le problème ici n'est pas la dévaluation mais le remboursement dans une monnaie autre que celle d'emprunt associé à la dévaluation ( car l'objectif du passage au franc est de dévaluer ) ce qui aboutit de fait à une spoliation ( appelons un chat un chat ) de 20 à 30% sur le capital des créanciers Je vais pleurer... et puis non: le devoir de diligence ça te dit quelques choses? Le taux d'intérêt c'est le loyer de l'argent + une compensation du risque. Sinon comme l'a expliqué Shorr kan on peut leur dire: c'est ça ou faillite. L'Argentine l'a fait. A vrai dire tout les pays qui ont surmonté ce genre de crise l'ont fait, c'est le seul moyen pour liquider les dettes. Ne t'inquiète pas, les forces du marché le savent, il faut juste les respecter et faire ça proprement. Ca nous grillera les marchés de capitaux pour un bout de temps et même si on redevient attractif à moyen terme, ça ne sera plus aux taux actuels L'objectif est de ne plus se re-endetter illico, donc faire des réformes de font pour ne plus avoir besoin et au pire utiliser l'argent de la Banque centrale (comme le fait les USA, et le RU), au moins pendant quelques années. L'Argentine a méchamment arnaqué ses créanciers, et quelques années plus tard ils en ont trouvé d'autres pour ouvrir des lignes de crédit. Pourquoi? Parce que beaucoup n'ont pas vraiment perdu d'argent, ils ont juste gagné moins que prévu. Ajoute la contraction de la demande intérieure que tu évoquais plus haut Parce que tu ne vois pas déjà une contraction de la demande interne? Tiens au fait le franc C.F.A. est accroché à la monnaie française ou pas ? Le CFA a été largué par Balladur en 94 puis raccroché à l'euro en 1999. Franchement autant les laisser se démerder, la France et l'Afrique de l'Ouest ne sont pas une zone monétaire optimale. Ces 2 pays ont recherché le consensus dans le public, son adhésion à des mesures apparaissant équilibrées et équitables. Tout le contraire de la démarche imposée et tout en brutalité dont vous sembler rêver. La France n'a jamais été réformé de la sorte. Quand je parle de méthodologie je parle des actions réformatrices politiques, sociales et économiques, pas de moyen politique pour y parvenir. Notre population est, malheureusement, incapable d'accepter une réforme de consensus. Quitte a retourner au franc et a spolié les emprunteur pourquoi s'emmerder a ré-emprunter sur les marché! Autant s'alimenter aupres de la Banque de France, ou carrément basculer vers une forme de Chartalisme. A cause ça: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_l%27ultimatum Modifié le 30 mai 2014 par Karg se Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerole Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 bonjour, 126 000 français résidant au Royaume Uni http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/vivre-a-l-etranger/la-presence-francaise-a-l-etranger-4182/ 157 000 britanniques residant en France http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=etrangersnat Le premier concerne ceux inscrits à leur consulat et non les résidents (inscription non obligatoire). Il y a selon les estimations 2,5 millions de français à l'étranger pour 1,5 millions d'inscrits. Et vous comparez ça avec les résidents brits en France ? Le nombre estimé de français par le gouvernement au Ru est de 400 000 (source : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/royaume-uni/presentation-du-royaume-uni/) Pourquoi cette désinformation coutumière chez vous ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeansaisrien Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 La France n'a jamais été réformé de la sorte. Quand je parle de méthodologie je parle des actions réformatrices politiques, sociales et économiques, pas de moyen politique pour y parvenir. Notre population est, malheureusement, incapable d'accepter une réforme de consensus. Votre projet : - supprimer le statut de fonctionnaire : les pays cités diminuent le nombre de fonctionnaires comme variable de dépense publique et par abandon d'actions jugées non vitales ou centrales par rapport à la réflexion engagée sur les missions de l'état. L'approche réformatrice est donc très différente. - Supprimer l'impôt sur les sociétés et les aides directes aux entreprises : ces pays baissent les aides mais ni les suppriment, ni ne suppriment les impôts regardez les taux pratiqués pour 2014 au Canada (en Suède c'est 22%) : http://www.kpmg.com/Ca/fr/IssuesAndInsights/ArticlesPublications/TaxRates/federal-and-provincialterritorial-tax-rates-for-income-earned-general-2014-fr.pdf Là encore rien à voir entre votre logique de suppression totale et les actions entreprises par ces 2 pays. - supprimer les professions "protégées" : réglementées ? numerus clausus ? ordre professionnel ? Si votre pensée est que tout le monde puisse tout faire sans aucune entrave, renseignez vous, vous serez déçu. Les ordres que vous semblez tant détester existent dans ces pays. - supprimer le principe de précaution : Là y a de quoi sourire. La prévention, et ce que vous mettez sous le vocable principe de précaution, existe dans la loi en Suède depuis 1969 ... La Suede poursuit même la commission européenne pour ne pas aller assez vite sur l'interdiction des perturbateurs endocriniens ... Et même si le Canada exploite des hydrocarbures il protège aussi son environnement. Donc pas grand chose à voir entre vous et eux. - un EPR par an pendant 25 ans : la Suede évoque un remplacement possible des reacteurs actuels quand ils seront en fin de vie. Combien de centrales nucléaires en construction en Suede ? au Canada : les projets : http://www.nuclearsafety.gc.ca/fra/resources/status-of-new-nuclear-projects/index.cfm et ca donne : http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201310/10/01-4698602-lontario-renonce-a-construire-de-nouvelles-centrales-nucleaires.php Comme quoi, vous trouvez que ces 2 pays partagent les mêmes orientations et décisions que celles que vous préconisez ? Les faits sont tétus. Vos affirmations comme quoi Suède et Canada appliquent vos idées radicales sont infirmées. Cela reste de la spéculation libertarienne, arrivant à une quasi disparition de l'état et de d'idée de régulation ou d'intervention publique, sauf quand il s'agit de domaines qui vous tiennent à coeur mais qui rencontrent de fortes oppositions ou résistance dans l'opinion publique et la population, là l'état devrait les imposer. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 (modifié) Je vais pleurer... et puis non: le devoir de diligence ça te dit quelques choses?Tu arrives à faire des posts sans être insultant ? Le taux d'intérêt c'est le loyer de l'argent + une compensation du risque. Sinon comme l'a expliqué Shorr kan on peut leur dire: c'est ça ou faillite. L'Argentine l'a fait. A vrai dire tout les pays qui ont surmonté ce genre de crise l'ont fait, c'est le seul moyen pour liquider les dettes. Ne t'inquiète pas, les forces du marché le savent, il faut juste les respecter et faire ça proprement.Oui, j'ai bien compris ça et c'est même assz basique seulement le taux d'intérêt actuel à 2% ( à 10 ans ) est la conséquence d'être un débiteur solide appartenant à la zone euroLes taux d'intérêts de pays en défaut de paiement partiel ou même en risque de défaut de paiement partiel sont bien plus élevés : on a indiqué plus haut l'exemple de la Grèce qui peut à nouveau emprunter, c'est vrai mais c'est à un taux de 6% actuellement et ça a été bien pire ces dernières années avec des pointes à presque 30%Ca sera quoi le taux d'un pays sortant de la zone euro et ne remboursant que partiellement ( à 70/80% ) ses créanciers ? 10, 15 ou 20% ? L'objectif est de ne plus se re-endetter illico, donc faire des réformes de font pour ne plus avoir besoin et au pire utiliser l'argent de la Banque centrale (comme le fait les USA, et le RU), au moins pendant quelques années. L'Argentine a méchamment arnaqué ses créanciers, et quelques années plus tard ils en ont trouvé d'autres pour ouvrir des lignes de crédit. Pourquoi? Parce que beaucoup n'ont pas vraiment perdu d'argent, ils ont juste gagné moins que prévu.Pour ne plus se ré-endetter il faut faire 2 choses :- diminuer drastiquement nos déficits publics ce qui implique un politique d'austérité ce qui a été exactement la politique menée par la Grande Bretagne ( qui a dévalué ) et qui a échoué à créer de la croissance, en tout cas plus de croissance que dans la zone euro- rembourser par anticipation notre dette car celle-ci doit être régulièrement refinancée par de nouveaux emprunts ( à 3, 6 et 10 ans si je me souviens bien ) hors refinancer notre dette à 15% ( par exemple, aucune valeur réelle ) au lieu de 2%, c'est très différent mais comme on ne peut rembourser notre dette par anticipation ( 2000 milliards d'euros ), ça signifie qu'on a encore longtemps à devoir financer notre dette et le déficitEt tout ça est bien sur basé sur le fait qu'on ne sera pas condamné par la Cour Européenne de Justice ou que nos partenaires n'exigeront pas que nous remboursions en euros nos créanciers dans la négociation de sortie de l'euroQuant à tes pseudos réformes, jeansaisrien a déjà répondu Modifié le 30 mai 2014 par loki Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeansaisrien Posté(e) le 30 mai 2014 Share Posté(e) le 30 mai 2014 Le premier concerne ceux inscrits à leur consulat et non les résidents (inscription non obligatoire). Il y a selon les estimations 2,5 millions de français à l'étranger pour 1,5 millions d'inscrits. Et vous comparez ça avec les résidents brits en France ? Le nombre estimé de français par le gouvernement au Ru est de 400 000 (source : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/royaume-uni/presentation-du-royaume-uni/) Pourquoi cette désinformation coutumière chez vous ? bonjour votre lien mene vers ceci : erreur 404 j'ai donné rapidement 2 chiffres basés sur des éléments intangibles avec un lien qui fonctionne ca peut aussi donner http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/vivre-a-l-etranger/preparer-son-depart-a-l-etranger/dossiers-pays-de-l-expatriation/royaume-uni-22761/ "évaluation" à 300 000 Français au Royaume Uni est il écrit. Si on lit cet article du Figaro : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/01/23/01016-20090123ARTFIG00390-les-anglais-de-france-retournent-chez-eux-.php il est évoqué sans aucun élément de vérification précis "Car le nombre de Britanniques résidant en France reste tout d'abord incertain. 128 000, selon les chiffres de l'Insee de 2005. Chiffre plus probable : plus de 500 000, selon les estimations du Royaume-Uni". Conclusion ? chiffres flous, mais votre affirmation que l'on compte beaucoup de Français au Royaume Uni que de Britanniques en France est bien légère. Vous "balancez" des avis définitifs d'un ton péremptoire et catégorique sur le nombre de Français et Britanniques à Londres et Paris sans aucune source. Je n'ai fait que donner des éléments de comparaison montrant que la réalité était très loin de la forte dissymétrie que vous affirmiez et qui servait vos thèses. Et vous vous permettez, sur la base d'un lien internet mort, de m'accuser de "désinformation coutumière" et ce sans preuve, sans élément, simplement parce que je me suis permis de donner un éclairage sourcé à des affirmations de votre part qui ne l'était pas ? La prochaine étape sera le point Godwin à ce rythme. Le débat d'idée pour vous ne peut s'envisager qu'avec des personnes qui s'aplatissent devant vous ou que vous disqualifiez par l'anathème et l'outrance ? Tout ce qui excessif est insignifiant selon Talleyrand, vous êtes une brillante démonstration. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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