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FRANCE : 5° puissance économique?


SPARTAN

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(...) Le pragmatisme c'est l'attitude qui consiste à adopter les politiques qui marchent, dans le débat qui nous intéresse ce serait de quitter le dogmatisme de l'austérité (non politiquement assumé en plus), politique qui affaiblit fortement le pouvoir d'achat, donc la demande, donc toute relance de la croissance ...

 

 

 

Ce que tu affirmes là, je pourrais à la rigueur l'entendre si:

 

- On faisait effectivement de l'austérité mais ce n'est pas le cas. Par contre on entend déjà les cris des irresponsables qui veulent juste continuer comme avant alors qu'on a même pas commencé à baisser les dépenses...

 

- Le mur est maintenant très près. Les taux sont tellement bas que c'est ce qui empêche encore l'asphyxie complète de ce pays et la faillite de l'Etat et de nombres de collectivités locales. Dès qu'ils vont remonter, on aura plus qu'à appeler le FMI.

 

Quand on a pendant 20 ou 30 ans fait l'autruche, et bien oui aujourd'hui la pilule qu'on doit prendre va peut-être nous tuer mais je ne vois pas comment on peut faire autrement pour assainir et repartir sur des bases propres. Ça peut durer longtemps avant qu'on aille mieux, si tant est qu'on aille mieux un jour.

 

Et comme ce pays est un pays assez sanguin, il est vrai qu'on ne peut pas trop prévoir ce qui va se passer.

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Ce que tu affirmes là, je pourrais à la rigueur l'entendre si:

 

- On faisait effectivement de l'austérité mais ce n'est pas le cas. Par contre on entend déjà les cris des irresponsables qui veulent juste continuer comme avant alors qu'on a même pas commencé à baisser les dépenses...

 

- Le mur est maintenant très près. Les taux sont tellement bas que c'est ce qui empêche encore l'asphyxie complète de ce pays et la faillite de l'Etat et de nombres de collectivités locales. Dès qu'ils vont remonter, on aura plus qu'à appeler le FMI.

 

Quand on a pendant 20 ou 30 ans fait l'autruche, et bien oui aujourd'hui la pilule qu'on doit prendre va peut-être nous tuer mais je ne vois pas comment on peut faire autrement pour assainir et repartir sur des bases propres. Ça peut durer longtemps avant qu'on aille mieux, si tant est qu'on aille mieux un jour.

 

Et comme ce pays est un pays assez sanguin, il est vrai qu'on ne peut pas trop prévoir ce qui va se passer.

 

Précisions pour éviter d'avance tout malentendu (aussi vite arrivé sur un forum qu'au "café de la gare") :

 

- il ne s'agit pas de continuer comme avant, surtout pas justement, il s'agirait de répartir différemment les dépenses publiques : moins de prestations sociales et beaucoup plus d'investissements industriels. Ceux qui proposent de ne rien changer à notre gestion de l'argent public sont effectivement des irresponsables, car on n'en est pas là par hasard ...

 

- pourquoi toujours faire une obsession sur la réduction de dépenses alors qu'une relance de l'activité permettrait d'augmenter les recettes par effet mécanique dans un délais de 3/4 ans maximum ? Si tu augmentes les recettes, du moment qu'elles augmentent plus que tes dépenses, ça te permet de réduire ton endettement, non ?

 

Après si quelqu'un a une recette qui permette à la fois de réduire les dépenses et d'augmenter les recettes, c'est génial. A part que franchement quand on voit le nombre de défis auxquels on doit faire face (transition énergétique, multiplication des OPEX militaires pour empêcher l'émergence de "califats" islamistes surarmés menaçant notre sécurité, infrastructures routières et ferrovières qui vieillissent, forte natalité qui implique d'ajuster l'offre éducative, pour n'en citer que quelques uns...) je vois mal comment il sera possible, même en "rationnalisant", "mutualisant" etc la gestion publique de ne pas au mininum dépenser autant qu'actuellement.

 

Du coup, il me semble décidément que la solution au problème de la dette viendra plus d'une hausse des recettes publiques que d'une utopique "baisse des dépenses publiques" qu'on nous rabâche.

Et de toutes façons, comme tu le laisses entendre toi-même, le "peuple" n'acceptera pas une cure d'amaigrissement brutale (et il aura raison) ; ce qui veut dire qu'il faut aussi prendre en compte le coût prévisible d'une explosion sociale dans l'équation économique 

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Ceux qui proposent de ne rien changer à notre gestion de l'argent public sont effectivement des irresponsables, car on n'en est pas là par hasard ...

La crise n'est pas due à une mauvaise gestion de l'argent public, mais aux banques . Le déficit dû à cette crise financière permet de justifier certaines réformes qui se révèlent complètement contre-productives en France depuis 2008. D'ailleurs les dépenses publiques ne cessent d'augmenter.

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Les symptômes aigu depuis 2008 oui, en revanche le sous régime chronique de l'économie prend sa source entre autre dans la lourdeur administrative et fiscale.

Le sous régime chronique n'est peut être pas un sous régime, mais justement le régime "normal" auquel on refuse de d’adapter. Alors certes il y a toujours des points de croissance qu'on peut grattouiller de ci delà mais sur longue période on sait que la croissance est cappé par le progrès technique assurant la production de richesse.

Le seul moyen de dépasser cette croissance un tant soit peu durablement c'est d'aller exploiter de la croissance d'ailleurs, en gros a l'étranger et de la rapatrier ici via le le revenu du capital mobilisé la bas.

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Les symptômes aigu depuis 2008 oui, en revanche le sous régime chronique de l'économie prend sa source entre autre dans la lourdeur administrative et fiscale

 

 

       C'est d'ailleurs pour ça qu'ironiquement la France a été tout le long de la décennie 2000, second pays a recevoir le + d'investissements étrangers au monde après la Chine

 

   Mais ça c'est typiquement français que de se mettre ce genre de légende urbaine dans la tête ... Les investissements étrangers eux ils s'en sont jamais plaint de notre administration et de notre fiscalité ... Seul le patronat aux réflexes raleurs bien français se convainc de cette idiotie :

 

       Après tout n'est ce pas + facile quand votre boite marche pas trop ou pas très bien, d'accuser le système au lieu de se remettre en question quand a la stratégie ou l'organisation ou que sais je encore ? Il existe tellement de raisons diverses expliquant pourquoi une boite ne marche pas ...

 

     Pendant des décennies la finance mondiale a adoré mettre ses jetons dans notre pays en investissement et la on parle d'époque ou l'administration était 100x + bête et méchante et pas informatisée et encore moins le fisc ... Mais faut il prendre conscience du décalage aussi

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La crise n'est pas due à une mauvaise gestion de l'argent public, mais aux banques . Le déficit dû à cette crise financière permet de justifier certaines réformes qui se révèlent complètement contre-productives en France depuis 2008. D'ailleurs les dépenses publiques ne cessent d'augmenter.

 

Oui et non : la crise est quasi permanente depuis 1973 (engendrée à l'époque par notre dépendance au pétrole), avec une embellie provisoire à la fin des années 90 (3.30% de croissance française en 1999 : on n'avait jamais dépassé 2.5% depuis 1990 et jamais on ne l'a fait depuis !). Le choc des "subprimes" du aux pratiques bancaires qui a éclaté en 2008 n'a fait que l'amplifier, ce qui devait bien arriver car les bases du capitalisme financier, que les anglo-saxons ont réussi à imposer à presque toute la planète, sont viciées.

 

On nous sert au niveau européen des prétextes totalement bidons pour justifier le fait de ne pas pratiquer une politique de relance de la croissance : en effet c'est drôle comme lors de plusieurs sommets européens en 2009 et 2010 on a su trouver sans hésiter des dizaines de milliards d'Euros pour sauver les banques, qui s'étaient brûlé les doigts au jeu de la spéculation, alors que dans le même temps les Etats ont eu consigne de réduire leurs dépenses publiques tout azimut.

C'est "rigoureux" de venir à la rescousse d'acteurs privés qui se sont montré irresponsables ? Cet argent n'aurait-il pas pu servir à indemniser les clients des banques qui auraient fait faillite ? (au moins il se serait réinjecté dans l'économie réelle via la consommation ainsi entretenue...)

 

A mon sens, cette "crise dans le crise" aura au moins prouvé l'hypocrisie de la fameuse "rigueur" qui en illusionne tellement, et qui en pratique n'est que de la corruption politique vis à vis des groupes financiers privés. Pendant ce temps là l'économie réelle souffre et la plupart des citoyens avec

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(...)

 

- pourquoi toujours faire une obsession sur la réduction de dépenses alors qu'une relance de l'activité permettrait d'augmenter les recettes par effet mécanique dans un délais de 3/4 ans maximum ? Si tu augmentes les recettes, du moment qu'elles augmentent plus que tes dépenses, ça te permet de réduire ton endettement, non ?

 

Et tu fais quoi si la croissance ne repart pas malgré que tu creuses encore plus le déficit et la dette ? la croissance dépend de beaucoup de facteurs. La réduction des dépenses elle permet simplement de restaurer les finances du pays sur le long terme.

 

Il s'agit d'éviter la faillite, ce que tu suggères ressemble beaucoup à de la fuite en avant. Fuite en avant qui me semble être la politique de ce gouvernement (et d'autres avant lui).

 

Maintenant je suis d'accord que ce sont bien les dépenses qu'il faut baisser et pas les investissements. Donc il faut réduire les prestations sociales.

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Donc il faut réduire les prestations sociales.

 

 

        Sauf que justement certains secteurs d'investissements massifs en France, dépendent en partie des prestations diverses des français moyens ou du bas de l'échelle !

 

   La restauration rapide est un exemple assez emblématique et très visible a ce niveau, et qui est une cible majeure d'investissements en France, y a qu'a voir le nombre de macdo qui ont poussé en zone périurbaine en 10 ans ... Hors ce secteur est clairement dépendant du pouvoir d'achat global des français ...

 

     Enlèves ou baisses certaines prestations (alloc fam, RSA ect) et tu constateras rapidement que ces restaurants se vident, un nombre très importants de français y consomment parce que justement les prestations donnent la marge de manoeuvre des budgets pour se faire des ptis plaisirs avec les enfants ou quoi

 

       (qu'on vienne pas me dire que la resto rapide n'est pas un secteur d'investissement massif en France ... Alors qu'il y a juste a regarder autour de soi pour voir l'évidence)

 

 

    Baisser les prestations fera immanquablement baisser la consommation globale en France et sur des secteurs investis justement, d'autres moins car saturés (comme les grandes surfaces) mais comme ils concentrent la consommation globale malgré tout (qui ne fait pas ses courses en grande surface ?) ça se sentira assez clairement sur les volumes de TVA pour l'état ect ...

 

      Bref, c'est la pire erreur a surtout pas faire dans le cas français ou l'économie a tjrs été + ou - tributaire des prestations pour aider a faire consommer, depuis plusieurs décennies ...

 

      A moins d'avoir un projet de "décroissance" alors la, c'est sur ça marchera bien ... Et résultats visibles illico ; )

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Enlèves ou baisses certaines prestations (alloc fam, RSA ect) et tu constateras rapidement que ces restaurants se vident, un nombre très importants de français y consomment parce que justement les prestations donnent la marge de manoeuvre des budgets pour se faire des ptis plaisirs avec les enfants ou quoi

 

Nam fromage, 2 euro

 

Donc il faut réduire les prestations sociales.

 

 

   Bref, c'est la pire erreur a surtout pas faire dans le cas français ou l'économie a tjrs été + ou - tributaire des prestations pour aider a faire consommer, depuis plusieurs décennies ...

 

 

Vous tombez mal (ou bien), je viens de lire la réponse dans Atlantico ce matin:

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/faux-probleme-qui-complique-debats-francais-verite-cout-travail-dans-hexagone-nicolas-goetzmann-1772113.html

 

Le cout du travail c'est un peu comme le cout des prestations sociales, qu'on parle de niveau du salaire ou du niveau des charges c'est kif kif vu que c'est du 50/50.

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Le principal probleme reste la concentration phenomenale de richesse, je rappelle que 85 personnes detiennent 50 % des richesses mondiales :- et font la pluie et le beau temps dans les pays ou se concentrent leurs interets.

 

La France aussi se fait pomper la moelle par de grands groupes financiers (avec la benediction de nos politiques qui y emargent aussi) et une part bien trop importante de l'argent quitte le pays par des circuits a sens unique qui ne contribuent pas a la redistribution (parlons d'amazon par exemple, mais ce sont de petits joueurs a cote de certaines banques), la redistribution qui sous-tend le principe meme de democratie.

 

On est a un niveau ou on peut fustiger les depenses, le train de vie de l'etat ou que sais-je encore, ca ne resoudra pas le probleme de fond au contraire, ca ne conduira qu'a accentuer la pauperisation du pays ainsi que le recul de la democratie.

Modifié par French Kiss
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la redistribution qui sous-tend le principe même de démocratie.

 

Non, le redistribution fiscale n'est qu'un emplâtre. Il faut s'attaquer aux causes profondes:

  • La faible productivité des masses sans formation technique et sans savoir être social qu'il n'est plus rentable d'embaucher (d'où la pression sur le SMIC).
  • L'inégale répartition des gains entre salariés des entreprises (top manager qui gagnent des milliers de fois le salaire des plus mal payés).
  • Le choix de politique de recherche mécaniste de la croissance à tout prix (libre échange) qui en pratique appauvrissent les plus fragiles et enrichissement très marginalement les plus aisées, mais qui se payent 10 fois en prestation, délinquance, troubles sociaux etc. 

La redistribution ne doit être qu'un état transitoire en cas d'accident de la vie, pas un régime permanent de transfert massif de revenu. 

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Non, le redistribution fiscale n'est qu'un emplâtre. Il faut s'attaquer aux causes profondes:

  • La faible productivité des masses sans formation technique et sans savoir être social qu'il n'est plus rentable d'embaucher (d'où la pression sur le SMIC).
  • L'inégale répartition des gains entre salariés des entreprises (top manager qui gagnent des milliers de fois le salaire des plus mal payés).
  • Le choix de politique de recherche mécaniste de la croissance à tout prix (libre échange) qui en pratique appauvrissent les plus fragiles et enrichissement très marginalement les plus aisées, mais qui se payent 10 fois en prestation, délinquance, troubles sociaux etc. 

La redistribution ne doit être qu'un état transitoire en cas d'accident de la vie, pas un régime permanent de transfert massif de revenu. 

 

Je ne parlais pas specialement de la redistribution fiscale, j'evoquais le principe de redistribution dans sa globalite, qui se traduit, entre autres, par la facette fiscale via les prestations sociales et consort, mais aussi par la mise en place et l'entretien d'infrastructures et des services publics concomittents qui contribuent a la qualite de vie du plus grand nombre.

 

Pour parvenir a cela, il faut capter l'argent la ou il est vraiment: sur les flux financiers, certes mais pas seulement. Si on voulait faire qq chose de democratique par essence, il faudrait imposer tout le monde sans exception, hors je me rappelle d'un rapport qui mentionnait qu'en pratiquant une imposition globale a 5%, les recettes de l'etat serait bien plus elevee qu'avec le systeme actuel, d'autant que cela donnerait de l'air a l'emploi: finit les tranches "a la con" que ce soit pour les particuliers, salaries ou non, ou les entreprises, qui pourraient embaucher sans ruiner leurs marges quand elles passent de 49 a 50 salaries. Cela ne remettrait pas les prestations sociales en cause et surtout permettrait de se debarasser de l'image d'un systeme ne profitant qu'aux nantis ou aux magouilleurs (des hautes spheres ou de bas-etage ).

 

Reste aussi le debat sur les 35 heures (ou encore la retraite a 62 ans), qui en leur temps permirent de justifier le nombre de postes surnumeraires dans les administrations publiques tout en essayant de miser sur la creation d'emploi dans le secteur des loisirs, sauf que ce fut un plantage monumentale meme si la France salariee profitat d'un bon cacheton de moraline le temps que la re-descente s'amorce. Bref il faudrait se debarasser de ce boulet qui fait passer la France pour le paradis des glandeurs aux yeux du monde, image qui n'incite pas trop les investisseurs a venir trainer leurs guetres dans notre beau pays.

 

Bref, je crois que nos politiques et gouvernants feraient bien de prendre qq cours de real-politik chez les fermiers de Baviere, eux savent attirer les richesses productives, vivement la 6eme Republique! ;)

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il faudrait imposer tout le monde sans exception, hors je me rappelle d'un rapport qui mentionnait qu'en pratiquant une imposition globale a 5%, les recettes de l'etat serait bien plus elevee qu'avec le systeme actuel

Imposition de quoi? parce qu'a l'heure actuelle tout et tout le monde est imposé a plus de 5% !!!

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Déchiffrage met en lumière et en débat les grands enjeux de l'économie avec les moyens du documentaire et la longue-vue du journal Alternatives économiques. Ce premier numéro de la rentrée est consacré à la fiscalité.

Y a-t-il vraiment trop d'impôts ? À quoi servent-ils ? Entretien avec le spécialiste mondial Thomas Piketty.

"Déchiffrage" met en lumière et en débat les grands enjeux de l'économie avec les moyens du documentaire et la longue-vue du journal "Alternatives économiques". Aujourd'hui : y a-t-il vraiment trop d'impôts ? À quoi servent-ils ? En quoi sont-ils nécessaires dans une démocratie ? "Déchiffrage" s'entretient avec Thomas Piketty, l'un des meilleurs spécialistes mondiaux de l'impôt.

Réalisations : Anne Kunvari, Laetitia Moreau

(FRANCE, 2014, 82mn) ARTE F

 

http://www.dailymotion.com/video/x26hp6w_dechiffrage_tv

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En même temps ça fait vachement moins envie qu'un menu maxi best-of golden avec 280, Fanta, Potatoes :lol:

 

Nan, nam fromage, cay bon. 

 

 hors je me rappelle d'un rapport qui mentionnait qu'en pratiquant une imposition globale a 5%

 

5% peut être pas mais on a eu un long débat stérile ici au sujet de la flat tax, donc attention à ne pas le relancer...

 

Bref il faudrait se debarasser de ce boulet qui fait passer la France pour le paradis des glandeurs aux yeux du monde, image qui n'incite pas trop les investisseurs a venir trainer leurs guetres dans notre beau pays.

 

39h payé par 39, combiens d'entreprises seraient d'accord? Je dis pas aucune, mais pas des masses. Par contre j'ai pas mal de chose à dire sur la mentalité syndicaliste française vraiment contre productive... 

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39h payé par 39, combien d'entreprises seraient d'accord? Je dis pas aucune, mais pas des masses. Par contre j'ai pas mal de chose à dire sur la mentalité syndicaliste française vraiment contre productive... 

 

Aucune ... les patrons qui chouinent réclament tous 40h payé 35 ... mais surtout absolument aucune remise en cause de la flexibilité associé au 35h ni des aides financières liés etc.

 

Ça se résume simplement a une baisse des salaires horaires d'un peu plus de 10%.

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Aucune ... les patrons qui chouinent réclament tous 40h payé 35 ... mais surtout absolument aucune remise en cause de la flexibilité associé au 35h ni des aides financières liés etc.

 

Ça se résume simplement a une baisse des salaires horaires d'un peu plus de 10%.

 

Pas tout a fait, ca depend des boites, mais dans le principe l'effet recherche serait un retour a l'existant "pre-reforme 35 heures", puisque les RTT ont ete mises en place avec maintient des salaires, d'ou augmentation du salaire horaire, d'ou baisse de competitivite, etc...

 

+1 sur la mentalite syndicaliste qui releve plus souvent de l'aveuglement que de la recherche du meilleur compromis.

 

Promis je laisse la flat-tax tranquille ;)

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Pas tout a fait, ca depend des boites, mais dans le principe l'effet recherche serait un retour a l'existant "pre-reforme 35 heures", puisque les RTT ont ete mises en place avec maintient des salaires, d'ou augmentation du salaire horaire, d'ou baisse de competitivite, etc...

 

Sauf que l'annulaisation du temps de travail etc. c'est la base des 35h ... on supprime les 35h on abandonne l'annualisation et toutes les flexibilité associé?

 

La plupart des grosse boite sont d'ailleurs très contente des 35h justement parce qu'elles ont introduit une grande flexibilité du temps de travail a laquelle le salarié ne peut s'opposer, flexibilité, associé au gel des salaires qui compensaient largement la réduction du temps de travail "officiel" - celui qui sert de base aux calcul des heures supplémentaire essentiellement rien d'autre -.

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La véritable plaie de notre économie : la fraude fiscale et sociale ( oui je plaide pour ma chapelle lol )

La fraude sociale est estimée à un montant entre 25 et 45 milliards ( voir rapport de la Cour des Comptes du 16/17 septembre ) pour l'année 2012

La fraude fiscale entre 60 et 80 milliards d'euros :

http://solidairesfinancespubliques.fr/gen/cp/dp/dp2013/120122_Rapport_fraude_evasionfiscale.pdf

Sans cette fraude nos comptes publics seraient à l'équilibre voire largement excédentaires

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Pas tout a fait, ca depend des boites, mais dans le principe l'effet recherche serait un retour a l'existant "pre-reforme 35 heures", puisque les RTT ont ete mises en place avec maintient des salaires, d'ou augmentation du salaire horaire, d'ou baisse de competitivite, etc...

Et sans oublier les éxonérations de tout genres que les entreprises ont tiré de l'état suite a la mise en place des 35h et qui semble (au moins pour les grosses entreprises) leur convenir parfaitement.

Je n'arrive plus a trouver a combien se montent ces exonerations, ici je vois 22 miliards, mais ca me parait beaucoup, il doit y avoir trop de choses agrégés dans ce chiffre.

http://www.lefigaro.fr/emploi/2012/08/02/09005-20120802ARTFIG00532-un-cout-d-au-moins-22milliards-par-an.php

 

 

Sauf que l'annulaisation du temps de travail etc. c'est la base des 35h ... on supprime les 35h on abandonne l'annualisation et toutes les flexibilité associé?

 

La plupart des grosse boite sont d'ailleurs très contente des 35h justement parce qu'elles ont introduit une grande flexibilité du temps de travail a laquelle le salarié ne peut s'opposer, flexibilité, associé au gel des salaires qui compensaient largement la réduction du temps de travail "officiel" - celui qui sert de base aux calcul des heures supplémentaire essentiellement rien d'autre -.

Je serais plutot pour un retour en arriere pour avoir ensuite une nouvelle loi mieux préparée. Effectivement, nos entreprises doivent avoir un cadre legislatif qui leur permet la flexibilite.

Modifié par glitter
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Je suis stupéfait par les montants des fraudes fiscales et sociales, de quoi rembourser la dette en moins de 20 ans.

Y-a-t-il des mesures pour contrôler/éliminer ces fraudes ?

 

Il y a tout un tas de contrôle qui existe, mais l'ampleur du travail est titanesque et la dissuasion ne marche pas vraiment tant les risques des contrevenants sont assez faible. Les employeurs font tout simplement du chantage a l'emploi auprès de leur élu quand il se font prendre, ou meme avant. Genre je paye plus mon URSSAF ... ou sinon je ferme telle usine et ça vous coutera encore plus cher politiquement et économiquement.

 

Meme chose pour les commerçants qui se font choper sur la TVA, jamais il ne paye tous les arriérés, et le plus souvent l'un dans l'autre il reste gagnant. Et comme souvent les élu locaux ne souhaite pas voir les commerces fermer ... ça négocie sec avec les indirect.

 

Le drame en France c'est que celui qui paye rubis sur l'ongle passe pour un con ... partant de la, ça déculpabilise très vite celui qui se laisserai tenter a pas tout déclarer :lol: Puis bon franchement quand t'es payé en liquide, c'est un vrai pousse au crime :happy:

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