Ciders Posté(e) lundi à 14:24 Share Posté(e) lundi à 14:24 à l’instant, g4lly a dit : Booooahhh une présidence aussi, voir tout un pays. On parle des USA, et encore plus des USA désinhibés post Trump 2. Et quel est le terreau propice à une invasion russe en Corée du Sud ? Quant à Trump, il peut brailler tant qu'il veut, il n'impressionne plus personne. Sauf l'UE. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) hier à 01:32 Share Posté(e) hier à 01:32 (modifié) Déjà que la Corée du Sud seule menace l'industrie française (armement, nucléaire), imaginez une Corée unifiée. Je ne vois pas comment on pourrait lutter face à une alliance des chaebols du Sud avec la main d'oeuvre du Nord. Comme une Allemagne réunifiée, encore plus compétitive et positionnée pile sur nos industries et nos marchés export. Modifié hier à 01:32 par OysterCultist Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) hier à 11:12 Share Posté(e) hier à 11:12 Il y a 20 heures, Ciders a dit : Une barrière, ça se démantèle. Si demain la Corée exige un départ des troupes américaines, elles devront partir. Au minimum, ça créera une telle tension entre les deux pays que cela profitera à des acteurs tiers. Je note que l'affaire de l'usine visée par l'ICE (avec 300 ressortissants sud-coréens arrêtés et traités comme des malpropres) a jeté un vrai froid à Séoul. Je crois que cette menace ne marche plus ici. j'avoue n'avoir pas bien compris cette descente musclée de l'ICE dans une usine américaine... Un rappel à la Loi serait plus logique quitte à donner un délai réaliste. Si les américains veulent rapatrier des usines chez eux, il faudra aussi que des étrangers viennent lancer la production et former les équipes locales. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/10/l-usine-americaine-geante-de-hyundai-et-lg-sous-le-choc-apres-l-arrestation-musclee-de-travailleurs_6640297_3234.html L’usine américaine géante de Hyundai et LG sous le choc après l’arrestation musclée de travailleurs Située en Géorgie, la « metaplant » des industriels sud-coréens a fait l’objet, jeudi 4 septembre, de la plus grande descente des services fédéraux de l’immigration, qui y ont raflé 475 personnes. Les deux priorités du président américain, Donald Trump, la lutte contre l’immigration clandestine et la réindustrialisation des Etats-Unis, sont entrées en collision, jeudi 4 septembre, près de Savannah, en Géorgie, et les conséquences sont encore difficiles à mesurer. La perquisition menée sur un site du constructeur automobile Hyundai, qui a conduit à l’arrestation de 475 personnes, dont 300 Sud-Coréens, est considérée par la police des frontières comme « la plus grande descente » de son histoire. Pour la Corée du Sud, dont le président, Lee Jae‑myung, a promis, dans le bureau Ovale, fin août, 350 milliards de dollars (299 milliards d’euros) d’investissements aux Etats-Unis, c’est un humiliant retour de manivelle. L’inquiétude est encore palpable ce lundi 8 septembre, aux abords du site industriel. « Je suis revenu ce matin, mais on ne sait pas ce qu’on va faire dans les jours qui viennent, si on doit rentrer chez nous ou rester », explique l’un des employés venu de Séoul, qui tient à garder l’anonymat, même s’il assure « être en règle ». Les salariés se souviendront longtemps de cette journée de jeudi. Les 400 agents fédéraux masqués qui débarquent sur le site, l’hélicoptère qui survole la zone, les véhicules blindés, les cris, les collègues menottés et emmenés dans des bus… Selon les différents récits des témoins et le compte rendu de Margaret Heap, la procureure du district sud de la Géorgie, plusieurs personnes ont fui vers un bassin d’épuration, tandis que d’autres ont tenté de se cacher dans des conduits d’aération. La police fédérale de l’immigration (ICE) a publié des vidéos de l’opération, baptisée ironiquement « low voltage » (« basse tension »). Un de ces « raids » que la police a pris l’habitude de mettre en scène. « L’opportunité d’une génération » Le site visé est loin d’être anodin. La « Metaplant America », située à proximité du port de Savannah, est un partenariat entre les deux géants sud-coréens, Hyundai Motor Group et le fabricant de batteries LG Energy Solution (LGES), pour faire sortir de terre un complexe pharaonique capable de produire, à terme, 500 000 voitures électriques par an. Le site s’étale sur 12 kilomètres carrés, soit la taille d’une petite ville qui a émergé à grande vitesse depuis 2022, au beau milieu de la plaine côtière atlantique. Les premiers modèles de SUV ont été produits en octobre 2024, mais des bâtiments sont encore en construction. C’est le cas de l’entité perquisitionnée jeudi, qui appartient à la succursale HL-GA Battery. Les travaux ne reprendront qu’« une fois la situation stabilisée », selon un responsable de LGES contacté par Le Monde. Avec des locaux ultramodernes, des panneaux solaires et des routes flambant neuves baptisées en l’honneur des différentes marques coréennes, la « Metaplant » incarne parfaitement le récit trumpien d’une Amérique redevenue un eldorado économique. A un défaut près : le projet a vu le jour sous le mandat du démocrate Joe Biden, grâce aux subventions pour les véhicules électriques auxquelles le nouveau pouvoir a mis fin. L’investissement coréen se chiffre à 7,6 milliards de dollars, le plus grand jamais réalisé en Géorgie. Cet Etat du Vieux Sud des Etats-Unis, qui cultive son image « business friendly », a été qualifié par le PDG de Hyundai Motor Company, José Muñoz, de « deuxième maison ». Le gouverneur républicain, Brian Kemp, parle, lui, de l’« opportunité d’une génération ». Vendredi, un de ses porte-parole a commenté a minima, affirmant que « toutes les entreprises opérant dans l’Etat doivent respecter les lois de la Géorgie et de notre nation ». Hyundai a assuré dans un communiqué qu’aucun de ses employés n’était directement concerné, que l’entreprise se conformait à la loi et qu’elle attendait la même chose de ses sous-traitants. Contacté par Le Monde, LGES se focalise sur le sort de ses 47 salariés détenus : « Pour le moment, notre priorité absolue est d’assurer la sécurité et le bien-être gré de nos employés et de nos partenaires, et nous allons consacrer nos efforts à leur assurer un retour sûr et rapide. » Zone grise entre travail et formation L’affaire a pris rapidement un virage diplomatique. La présidence de Corée du Sud s’est mobilisée pour faire sortir ses 300 ressortissants. Ceux-ci devraient être renvoyés « volontairement » dans les jours à venir, une procédure qui évite la « déportation », synonyme d’interdiction de territoire pendant cinq ans. Le ministre sud-coréen des affaires étrangères, Cho Hyun, s’est rendu aux Etats-Unis, lundi, pour accélérer le processus. Le sort des 175 autres détenus est plus incertain. Selon Steven Schrank, agent spécial de l’ICE d’Atlanta, qui a vanté dans une conférence de presse le succès d’une enquête « de plusieurs mois », certaines personnes arrêtées ont pénétré illégalement sur le territoire quand d’autres ont dépassé la date limite de leur séjour ou ont travaillé alors qu’elles ne bénéficient pas d’un visa adéquat. Le problème est largement connu en Géorgie. Ces investissements massifs charrient la promesse d’embauches locales. Mais les compétences pour mener à bien ces gigantesques chantiers font défaut aux Etats-Unis. Les constructions d’usine sont nombreuses, la main-d’œuvre, limitée, et la restriction drastique de l’immigration depuis le retour au pouvoir de Donald Trump pèse sur le secteur. La présence de Hyundai en Géorgie s’est déjà accompagnée de l’arrivée – légale – de nombreux travailleurs hautement qualifiés en provenance du siège, à Séoul. La plupart se sont installés à Pooler, dans la banlieue de Savannah, où les restaurants coréens se sont multipliés. Mais la Corée du Sud ne bénéficie pas de quotas de visas réservés, à la différence d’autres pays. Certaines entreprises font donc venir régulièrement des consultants qui effectuent des rotations, afin d’encadrer les travailleurs américains ou d’accomplir des missions ponctuelles, dans une forme de zone grise entre travail et formation. D’après les éléments recueillis par Le Monde, plusieurs des personnes arrêtées étaient dans ce cas de figure. Donald Trump, prompt à allumer la mèche, a été inhabituellement mesuré, dimanche, sur son réseau Truth social : « Nous vous encourageons à amener LÉGALEMENT vos personnes très intelligentes, avec de grands talents techniques, et nous ferons en sorte que vous puissiez le faire rapidement et légalement. Ce que nous demandons en retour, c’est que vous embauchiez et formiez des travailleurs américains. » Quelles traces cet épisode laissera-t-il sur les relations économiques entre les deux pays ? Les enjeux financiers sont importants pour la Géorgie et au-delà. La veille du raid de l’ICE, le gouverneur se réjouissait dans un communiqué de la construction d’une usine d’aimants de terres rares. Bâti par la filiale américaine d’une société de biotechnologie sud-coréenne, JS Link, le complexe représente un nouvel afflux de 223 millions de dollars. De leur côté, Hyundai et LGES ont respectivement 26 milliards et 25 milliards de dollars d’investissements prévus aux Etats-Unis sur les trois prochaines années. Dans leurs communiqués, les deux entreprises n’oublient pas de rappeler qu’elles créent des milliers d’emplois dans le pays. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures Le 09/09/2025 à 13:12, Akilius G. a dit : j'avoue n'avoir pas bien compris cette descente musclée de l'ICE dans une usine américaine... Un rappel à la Loi serait plus logique quitte à donner un délai réaliste. Si les américains veulent rapatrier des usines chez eux, il faudra aussi que des étrangers viennent lancer la production et former les équipes locales. A mon avis, ils ont voulu faire du chiffre. Et puis, va faire la différence entre un Coréen et un Chinois pour l'agent standard de l'ICE. Mais les images des gens enchaînés et les témoignages sur ce qu'il s'est passé ensuite ne sont pas passés du tout en Corée. Ça laissera probablement plus de traces dans l'opinion que parmi les décideurs mais quand même. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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