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L'avenir de la péninsule coréenne


Messages recommandés

  • 2 weeks later...

Tout à fait normal. En ce moment, les Nord-Coréens subissent des inondations importantes et le peuple a faim. On va donc casser du Sud-Coréen pour faire passer la pilule.

Sauf que maintenant, les Sud-Coréens ripostent, ce qui n'est pas très sympathique et prouve bien que les capitalistes sont de fauteurs de guerre. :lol:

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La Corée du Sud trop nerveuse?

Les coups de canon entendus par les Coréens du Sud seraient en réalité des explosions de travaux BTP côté Corée du Nord...

Après le dernier incident sur l'ile qui a fait 4 morts, et ou ils se sont fait pilonner une base/avant poste via des faits digne d'un acte de guerre ...

Je pense on peu comprendre le niveau de stress et parano non ?

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http://www.lepoint.fr/monde/coree-du-nord-kim-jong-il-en-visite-historique-en-russie-20-08-2011-1364477_24.php

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il, qui se déplace très rarement à l'étranger, est arrivé samedi en Russie pour sa première visite dans ce pays depuis 2002, sur fond de tensions entre les deux Corées.

"Une rencontre entre le président Dmitri Medvedev et Kim Jong-Il sera le principal événement de la visite", a indiqué le Kremlin dans un communiqué, ajoutant que le dirigeant nord-coréen se rendrait en Extrême-Orient russe et en Sibérie, sans autre détail.

L'arrivée du dirigeant nord-coréen en Russie a été annoncée un peu plus tôt dans la journée par un responsable russe en Extrême-Orient.

"Il est arrivé aujourd'hui" à bord de son train spécial qui a traversé à O1HOO GMT le fleuve Tumen, à la frontière entre la Russie et la Corée du Nord, a déclaré à l'AFP Alexander Naryjny, chef du district de Khassan, en Extrême-Orient.

L'agence de presse nord-coréenne KCNA a confirmé la viste dans une brève information, la qualifiant de "non-officielle".

Le Kremlin n'a donné aucune précision sur le programme, mais une source à la présidence, sous couvert d'anonymat, a indiqué que la rencontre Kim-Medvedev était prévue vers "le milieu de la semaine".

Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, citant des sources informées à Moscou, la rencontre avec M. Medvedev devrait avoir lieu madi, à Oulan Oudé, près du lac Baïkal. Selon Yonhap Kim Jong-Il doit visiter un barrage à Oussouriisk, près de Vladivostok et de la frontière avec la Corée du Nord.

Le porte-parole du Premier ministre russe Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a déclaré samedi à l'AFP qu'une rencontre avec le leader nord-coréen n'était pas prévue, contrairement à ce qu'avait affirmé une source sud-coréenne.

Lors de sa précédente visite en Russie il y a neuf ans, M. Kim avait rencontré Vladimir Poutine, alors président, à Vladivostok. Des médias russes et japonais avaient annoncé en juin une visite de M. Kim pour le 30 juin ou le 1er juillet à Vladivostok, pour un sommet avec M. Medvedev.

La rencontre, jamais confirmée officiellement, n'avait finalement pas eu lieu. Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, citant des sources russes, les deux parties auraient annulé, ne parvenant pas à aplanir leurs différences de vue sur plusieurs points des discussions prévues.

L'agence japonaise Kyodo avait de son côté cité des sources affirmant que l'annulation de la visite était due à l'état de santé défaillant du dirigeant nord-coréen. La santé de Kim Jong-Il, âgé de 69 ou 70 ans, est chancelante, selon certaines sources, et il prépare à sa succession à la tête de l'Etat stalinien son plus jeune fils, Kim Jong-Un, né en 1983 ou 1984.

Mais selon une source au Kremlin citée par le quotidien russe Kommersant fin juin, cette visite de Kim avait été annulée par Pyongyang en raison de fuites dans la presse annonçant sa venue.

La Russie fait partie du groupe des Six - avec les deux Corées, les Etats-Unis, le Japon et la Chine - chargé de pourparlers sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. Ces négociations sont au point mort depuis décembre 2008.

La visite de M. Kim intervient quelques jours après la menace de "guerre totale" sur la péninsule coréenne proférée par Pyongyang en cas de moindre incident lors des traditionnelles manoeuvres militaires annuelles conjointes entre les Etats-Unis et la Corée du Sud qui ont démarré le 16 août et doivent durer une dizaine de jours.

"La péninsule coréenne fait face à la pire crise de son histoire. Une guerre totale peut être provoquée par le moindre incident", avait déclaré l'agence officielle nord-coréenne KCNA, citant un commentaire publié dans le quotidien du parti communiste Rodong Sinmun.

Les relations entre les deux frères ennemis coréens se sont cependant légèrement détendues depuis la rencontre exceptionnelle entre des responsables des deux Corées à Bali (Indonésie), en marge d'une réunion régionale sur la sécurité fin juillet

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Chacun appréciera à sa juste façon

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/26/97001-20110826FILWWW00298-kim-jong-il-veut-ouvrir-une-brasserie.php

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il envisage d'ouvrir une brasserie et des restaurants coréens en Extrême-Orient russe, indique aujourd'hui Viktor Ichaïev, représentant du président russe Dmitri Medvedev dans la région, cité par l'agence Ria Novosti.

"Kim Jong-Il a dit qu'il était prêt à ouvrir ici une brasserie. Baltika (marque russe) travaille déjà (dans la région), nous avons aussi de la bière chinoise, japonaise et allemande. S'il y a en plus de la bière coréenne, qui s'y opposerait?", a déclaré M. Ichaïev, qui a accompagné le dirigeant nord-coréen durant son récent voyage en Russie.

Kim Jong-Il a également manifesté de l'intérêt à l'idée d'ouvrir des restaurants de cuisine coréenne en Extrême-Orient russe, demandant même dans quelles villes il serait plus judicieux de le faire, a ajouté M. Ichaïev.

Arrivé le 20 août en Extrême-Orient russe à bord de son train blindé, Kim Jong-Il, qui n'aime pas voyager en avion, a quitté hier la Russie, après s'être entretenu avec Dmitri Medvedev en Sibérie, au cours d'un sommet centré sur l'énergie et l'aide alimentaire à la Corée du Nord. Il effectuait sa troisième visite en Russie après ses déplacements de 2001 et 2002.

Pour des raisons de sécurité, sa venue n'a fait l'objet d'aucune annonce officielle et le Kremlin n'a dévoilé aucun détail du programme en Russie du dirigeant nord-coréen, dont les voyages à l'étranger sont rares.

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  • 2 weeks later...

Au coeur de la machine de propagande nord-coréenne.

RAJIN, Corée du Nord (Reuters) - En Corée du Nord, parler de succession ou du troisième fils de Kim Jong-Il est totalement tabou.

"Ne mentionnez même pas le nom de Kim Jong-un", chuchote mon interlocuteur, en jetant un coup d'oeil par-dessus son épaule pour vérifier que notre conversation n'est pas épiée. "Vous auriez de graves problèmes, il ne faut pas en parler."

Le conseil m'est donné durant une visite dans l'extrême Nord du pays qu'organisait cette semaine l'Etat le plus fermé au monde à l'intention d'une centaine de voyagistes et journalistes, dont quelques Occidentaux, afin de promouvoir le tourisme.

La croisière à bord du Man Gyong Bong, au large de la côte est de la péninsule, est la première du genre de mémoire d'homme.

La Corée du Nord bâtit depuis soixante ans un culte de la personnalité à la gloire de sa dynastie dirigeante, un culte entretenu par l'isolement total du pays.

Engager une discussion à propos de succession en Corée du Nord revient à accepter que l'actuel dirigeant Kim Jong-il -vénéré comme un dieu ainsi que son père avant lui- serait mortel.

Après son décès en 1994, Kim Il-sung a été proclamé président éternel et même son fils ne peut se prévaloir de ce titre. A la place, Kim Jong-il a fait ériger des "tours de la vie éternelle" qui lui sont dédiées dans les villes et villages. Le pays compterait plus de 3.000 de ces statues.

La machine de propagande est constamment à l'oeuvre.

Sur la place principale de chaque bourgade trône un portrait géant de Kim Il-sung, le "grand dirigeant".

A Rajin, la principale ville de la zone économique spéciale de Rason, le portrait est en mosaïque. A proximité, une femme vend des fleurs en plastique qu'on dépose au pied de l'icône en signe de respect.

Les visiteurs doivent, lorsqu'ils prennent des photos, cadrer l'ensemble du portrait. Dans le cas contraire, les gardes chargés de la censure à la frontière détruiront toute photo où manquerait une partie de l'image.

Ce ne sont pas seulement les images incomplètes de Kim Il-sung qui sont détruites mais toute image "sensible".

Le terme n'est pas précisément défini mais signifie généralement les photos de militaires ou toute image qui représente le pays de manière négative, ou souligne sa pauvreté.

A l'âge de 17 ans, les Nord-Coréens reçoivent un petit badge rouge de Kim Il-sung qu'il leur faut porter sur le coeur.

"C'est l'Etat qui nous les donne. J'en ai cinq différents pour aller avec mes chemises", déclare notre guide.

Ces badges, symbole de fierté nationale, ne sont pas à vendre aux étrangers, rétorque-t-il sèchement en réponse à une question. Il précise que les ouvriers des usines ou les paysans ne sont pas obligés de les porter lorsqu'ils travaillent.

De même que des portraits de Kim Il-sung apparaissent sur chaque grande place, les photos des deux Kim main dans la main trônent dans chaque pièce principale de tous les bâtiments - maison individuelle, hôtel, bâtiment public. Kim Il-sung, qui se tient toujours à gauche, porte généralement une veste noire et une cravate, Kim Jong-il préfère la veste kaki.

A bord du Man Gyong Bong trône évidemment aussi une photo de Kim Il-sung, venu rendre visite au bateau dans les années 1970.

Dans une galerie d'art de Rajin, la plupart des tableaux représentent la dynastie au pouvoir ou des soldats.

Une peinture montre Kim Il-sung avec un enfant d'environ cinq ans assis à ses côtés, vêtu en militaire.

"Ce n'est pas un petit garçon, c'est le général Kim Jong-il", précise le guide. "Vous devez respecter notre culture, c'est le général Kim Jong-il", insiste-t-il.

La règle s'applique aussi pour Kim Il-sung qu'on se doit de nommer, même en privé, "le grand dirigeant Kim Il-sung".

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Ca fait peur...ca parait tellement ridicule dans un pays ou la liberté de parole est ancrée dans la culture...personnellement je dois me faire violence pour seulement imaginer qu'on puisse exiger des gens (avec menaces reelles a coté) de parler de leurs dirigeants de telle ou telle facon même en privé.

On m'annoncerai que la guerre des etoiles etait en fait un documentaire et que dark vador existe bel et bien, je n'aurai pas plus de difficulté a le croire...

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Je suis tombé sur un article de décembre 2010 portant sur la problématique de l'évacution des civils étrangers si la situation en Corée dérape en guerre :

http://www.theatlantic.com/international/archive/10/12/preparing-for-mass-evacuation-from-korea/68276/

Pour évacuer ces centaines de millers de personnes, il faudrait sans doute demander un coup de main à la marine Chinoise - Si elle n'est pas partie prenante dans la guerre -.

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Seule la Chine possède toutes les clefs (militaire et diplomatiques) pour changer la situation en Corée. Je pense que personne n'aurait d'objection si ils intervenaient militairement pour effacer cette tâche qui continue à souiller l'humanité toute entière (et qui rejailli sur la Chine, trop complaisante avec ce régime absurde).

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Seule la Chine possède toutes les clefs (militaire et diplomatiques) pour changer la situation en Corée. Je pense que personne n'aurait d'objection si ils intervenaient militairement pour effacer cette tâche qui continue à souiller l'humanité toute entière (et qui rejailli sur la Chine, trop complaisante avec ce régime absurde).

Pourquoi les chinois enlèverai une épine dans le cul des américains?

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Pourquoi les chinois enlèverai une épine dans le cul des américains?

Peut être en l'état actuel des choses, la Corée est une épine dans le pied des américains mais qu'adviendrait-il de la fin du régime communiste?

Actuellement, la population nord coréenne est maintenant dans une misère totale mais aussi dans des frontières. L'effondrement du régime declancherait des mouvements de population pour fuire famine et misère chronique. Qui peut croire que c'est millions d'affammés pourraient être accueilli par la chine?

Si la Chine maintient le statu quo, c'est pour se protéger d'une immigration de masse qui la déstabiliserait sur une zone économique cruciale de son espace.

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Peut être en l'état actuel des choses, la Corée est une épine dans le pied des américains mais qu'adviendrait-il de la fin du régime communiste?

Actuellement, la population nord coréenne est maintenant dans une misère totale mais aussi dans des frontières. L'effondrement du régime declancherait des mouvements de population pour fuire famine et misère chronique. Qui peut croire que c'est millions d'affammés pourraient être accueilli par la chine?

Si la Chine maintient le statu quo, c'est pour se protéger d'une immigration de masse qui la déstabiliserait sur une zone économique cruciale de son espace.

L'effondrement du régime apporterait tout autant une facilité a apporter efficacement de l'aide alimentaire et humanitaire a la population : pas besoin d'aller migrer en masse en chine pour y faire quoi ? S'y faire traiter comme un moins que rien a ratonner par des escadres de police ...

Bien que 25 millions de nord coréens effectivement ça fait un paquet de monde ... Et une aide humanitaire colossale a acheminer ... Mais rien d'impossible, surtout que c'est pas l'afrique : on pourrait compter sur une certaine "discipline" populaire pour encadrer une aide efficace !

Et des choses comme ça pourraient très bien, se discuter en secret, si on utilisait mieux nos moyens de renseignements et services secrets a l'étranger pour tisser ce type de plans avec des nords coréens bien placés dans les milieux militaires et de forces de polices pour l'activation immédiates de ce type de coordination pour faciliter l'aide internationale et sa pénétration dans la population

C'est aussi une volonté de quoi faire de nos diplomaties étrangères, nos politiques dans les services secrets & spéciaux

Et l'Onu qui prend jamais les devants  ^-^ alors qu'elle pourrait très bien de son coté : au lieu de laisser faire, la curée sur les terres arables des intérêts économiques de masse des puissances financières dans les pays en (voie de) développement : d'investir elle aussi sur ce type de terres disponibles non exploitées un peu partout dans le monde :

Pour constituer ses propres stocks de denrées alimentaires de base, non soumis ainsi aux fluctuations internationales de leur valeur en bourse sur les divers marchés internationaux : parce que oui, des plans humanitaires pour des dizaines de millions d'humains : ça coute des fortunes gigantesques ...

Qui + est les dernières années ayant été souvent assez mauvaises au niveau des récoltes dans de nombreuses régions de la planète (on l'a constaté comme facteur direct primaire de la spéculation sur les produits agricoles céréaliers : beaucoup de spéculateurs ne s'y sont pas lancés dessus sur un coup de tête : ils l'ont fait parce que des analystes ont ressentis les baisses de stocks mondiaux du fait des mauvaises années qui s'enchainaient : et que de facto s'était donc le moment pour investir dans des milliers de tonnes de céréale) les principaux pays donateurs auront donc du mal a attribuer des quantités suffisantes (on le voit bien par exemple, avec la russie l'été 2010 qui avait décrété l'arret des exportations de ces céréales après la sècheresse particulièrement dure cet été la, et qui avait induit de grands incendie en parallèle)

On est donc dans une perspective actuelle, ou il serait particulièrement difficile de trouver des quantités suffisantes sans ce que ce soit hyper couteux ...

De ce fait a l'Onu maintenant de prendre ces responsabilités qui devraient lui incomber : se doter de moyens directs propriétaires de production & stockages de nourriture de base, voir aussi d'acheminement en partie

Car le risque existe avec la corée du nord, pour moi c'est un fait et l'Onu doit prendre les devants, pas attendre que ça arrive pour se dire : faut faire quelque chose ! Le problème après, c'est aussi le fait que pendant trop longtemps les USA ont fait le jeu des dirigeants nord coréens : en se focalisant beaucoup trop sur les programmes d'armement non conventionnels alors qu'il était évident que la corée du nord l'a fait pour se retrouver en position de pression pour exiger des aides humanitaires directes ...

Du coup, tout le monde se dit : avec les USA dans un tel jeu : les stocks de bouffe seront la ... Vu combien ils sont a la pointe sur le dossier, en pleine ébulition parce qu'un lanceur nord coréens peu frapper la cote ouest et qu'ils ont un programme nucléaire avec 2 essais dont même si 1 fut raté : particulièrement angoissant du fait qu'en tant que bombe sale une arme ratée de ce genre aurait un effet catastrophique sur une ville comme LA (rappel le 2 ème essai nord coréen a été évalué comme un essai d'1 kilotonne raté sur une arme qui tentait d'en faire au moins 10-20) en frappant le centre ville : 1 kilotonne les dégats physique sont déja CONSIDERABLE et prompte a contaminer une surface suffisante pour être contraint a évacuer entièrement la ville

Ca mélange un peu tout les sujets mais en réalité c'est très lié puisqu'on sait que ça a été clairement une source de pression et chantage des nords coréens sur les USA notamment sur de l'aide humanitaire distribuée au régime !

Maintenant il faudrait se focaliser sur un plan humanitaire d'urgence avec de l'avance prêt a partir et arriver dans un réseau sur, sur place qui anticiperait la chute du régime ... La transition avec le fils va être une bonne "chance" pour nombre de dignitaire du régime a précipiter la chute

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La propagande nord coréenne vise les enfants :

http://owni.fr/2011/08/27/dessins-animes-coree-nord-propagande/

La Russie compte annuler 90 % de la dette de la Corée du Nord, qui s'élève à onze milliards de dollars (8 milliards d'euros), a rapporté, mercredi, le quotidien "Izvestia", citant une source du ministère russe des finances.

La Russie a proposé également d'investir les 10 % restants de la dette dans la réalisation de projets communs en Corée du Nord.

Moscou souhaite annuler la dette car la Corée du Nord est insolvable, mais aussi afin de renforcer la coopération économique bilatérale, selon la même source.

La Corée du Nord et la Russie tiendront cette année leur premier exercice militaire commun, afin de contre-balancer l'influence des Etats-Unis, de la Corée du Sud et du Japon dans la péninsule coréenne, rapporte mardi le quotidien nippon Asahi.

Des unités de la marine et de l'armée de l'air des deux pays prendront part à cet exercice conjoint de sauvetage en mer, cela à la suite d'un accord conclu en aoât entre Kim Jong-il, le numéro un nord-coréen, et le président russe Dmitri Medvedev, écrit Asahi, qui cite une source proche de la Corée du Nord.

Il est rare que l'armée de la Corée du Nord effectue des exercices avec des unités d'autres pays. Isolée sur le plan diplomatique, la Corée du Nord, qui s'est retirée en 2009 des «pourparlers à six» sur son secteur nucléaire, a fait ces derniers mois des pas vers la conciliation et a émis l'espoir d'une reprise des contacts entre les six (les deux Corées, la Chine, le Japon, la Russie et les Etats-Unis).

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  • 2 weeks later...

http://www.lefigaro.fr/international/2011/09/27/01003-20110927ARTFIG00867-kim-jong-il-tente-le-pari-de-l-ouverture.php

La Corée du Nord entrouvre ses portes. Après 70 ans de splendide isolement, Kim Jong-il lance les grandes manœuvres en vue de replacer son pays au cœur des échanges de l'Asie du Nord-Est. Le chantre de la «Juché», idéologie de l'autarcie, se résout à jouer la carte de l'internationalisation pour assurer la survie de son régime, menacé par son décrochage économique. Depuis quelques mois, le «cher leader» mène une offensive de charme en direction de la Chine et de Russie, en quête de cash et d'infrastructures. Dans sa manche, trois projets économiques transfrontaliers qui pourraient changer la donne régionale. Avec pour enjeu, assurer la succession dynastique au profit de son troisième fils Kim Jong-un, à l'heure où l'écart croissant de niveau de vie avec son voisin chinois menace l'emprise totalitaire sur la population.

Premier coup de poker, la réalisation d'un serpent de mer vieux de deux décennies. Un gazoduc de 1700 km reliant les gisements de l'Orient russe à la Corée du Sud, l'ennemi de toujours, via le territoire nord-coréen. Le 24 août, Kim Jong-il, âgé de 70 ans, a roulé jusqu'au lac Baïkal, à bord de son train blindé pour donner son feu vert au président russe Dmitri Medvedev. Une première, après deux décennies de résistance de la part d'un régime qui voit toute présence étrangère sur son sol comme une menace pour sa mainmise totalitaire. «La nouveauté, c'est que la Corée du Nord est désormais intéressée. Cela démontre qu'ils sont vraiment aux abois», estime un haut diplomate sud-coréen. Le projet Gazprom vise à écouler 10 milliards de mètres cubes par an à destination de Kogas, le géant de l'énergie sud-coréen, plus gros acheteur de gaz de la planète. À Séoul, le président conservateur Lee Myung-bak s'est immédiatement engouffré dans la brèche. «Les choses vont probablement aller plus vite que prévu», s'est enthousiasmé ce faucon qui impose une ligne dure au Nord depuis 2008, mais rêve de finir son mandat sur un rapprochement historique avec son frère ennemi, en 2012.

97 % de ses besoins énergétiques

Le jeu en vaut la chandelle. Le gazoduc réduirait de 30 % la facture gazière de la Corée du Sud, ainsi que sa dépendance vis-à-vis du Moyen-Orient. Un bol d'oxygène pour un pays qui doit importer 97 % de ses besoins énergétiques. Le pipeline serait aussi une percée pour Moscou qui peine à développer ses exportations de gaz vers l'Asie-Pacifique.

Seul écueil, le risque géostratégique: le projet place l'approvisionnement de la Corée du Sud à la merci de Pyongyang, qui pourrait couper le robinet du gaz par un coup de force. Séoul pose donc ses conditions: «La Russie doit assurer la sécurité du pipeline», explique le haut diplomate.

Mais pour l'heure, Pyongyang refuse d'abdiquer sa souveraineté à Gazprom. Le régime plaide toujours pour une économie planifiée socialiste et se méfie comme de la peste de toute influence étrangère qui souillerait le paradis de «la race des purs», selon la formule de Brian Myers, professeur à l'université Dangseo à Busan et auteur d'un nouvel ouvrage du même nom. D'autant que les bribes d'information sur l'enrichissement des voisins chinois et sud-coréens transpirent grâce aux marchands transfrontaliers, mettant à bas le mythe du paradis socialiste.

«Il a besoin d'une vache à lait»

Un dilemme pour les Kim, car le projet Gazprom rapporterait 100 millions de dollars par an aux caisses du régime, en droit de péage. Une manne irrésistible à l'heure où les sanctions internationales perturbent ses trafics d'armes et de drogues, habituelles sources de cash. «Il ne veut pas réformer son économie, mais il a besoin d'une vache à lait!», résume John Delury, professeur à l'université Yonsei, à Séoul. La distribution de grosses cylindrées et autres produits de luxe aux cadres dirigeants fait partie de la panoplie visant à s'assurer de leur fidélité à l'heure de la transmission du pouvoir au jeune héritier de 28 ans.

Cet impératif financier guide l'autre volet du plan régional des Kim, la création récente de deux zones économiques spéciales (ZES) frontalières à Rajin-Sonbong, à l'extrémité nord-est avec la Chine et la Russie, et dans l'embouchure du fleuve Yalu, en mer Jaune. La propagande affirme avoir attiré sur ces zones franches des investisseurs en suivant le modèle des ZES chinoises. Sur le port de Rajin, le commerce en devises étrangères est désormais autorisé. La Russie et la Chine ont respectivement décroché un droit d'usage du port pour cinquante ans et dix ans.

Une percée stratégique pour Pékin qui décroche après des siècles une «fenêtre sur le Pacifique» afin de désenclaver ses provinces arriérées du Nord-Est. En juin, un premier cargo a transformé du fret en provenance de la province chinoise de Jilin jusqu'à Shanghaï, via le port de Rajin. Une nouvelle ligne de cabotage moins onéreuse que la voie ferroviaire à travers l'empire du Milieu. En retour, Pékin a construit une nouvelle route reliant Rajin à la frontière et Moscou modernise la voie ferrée. Néanmoins, le rêve de transformer Rajin en hub régional demeure lointain car les entrepreneurs chinois et russes restent sur leur garde. «Leurs prédécesseurs ont souvent été expropriés après avoir construit à leurs frais les infrastructures. Ils savent que Kim ne veut pas réformer son économie» , rappelle Delury.

Le compte à rebours de 2012

La pression monte sur les Kim à l'approche du 15 avril 2012. Ce jour-là, la dictature célébrera le centenaire de son fondateur et «président éternel», Kim Il-sung, mort en 1994. Un rendez-vous délicat car la propagande a promis à sa population de bâtir «une nation puissante et prospère» à cette date, mais le pays reste toujours parmi les plus pauvres du monde. À Pyongyang, les travaux de construction d'habitations s'accélèrent, mais les pénuries alimentaires frappent toujours 40 % des 23 millions d'habitants du pays, selon l'ONU. Et l'écart de niveau de vie avec le voisin chinois continue de se creuser. Ce contexte fait désordre à l'heure où la dictature prépare la succession au profit de l'héritier Jong Un, qui pourrait être officiellement adoubé lors des célébrations d'anniversaire. «Ils se sont mis la pression. Pour le régime, 2012 ressemble à une année présidentielle aux États-Unis : ils doivent annoncer des succès économiques à la population», estime John Delury. Un facteur clé derrière la chasse aux investissements étrangers lancée par Kim. Un mystérieux fond enregistré à Hong Kong Korea Taepung International Investment Group a même été chargé de drainer des investissements privés vers le «paradis socialiste»

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