kotai Posté(e) le 21 décembre 2011 Share Posté(e) le 21 décembre 2011 Ils ont pas la mentalité des occidentaux qui font des révolutions pour tout et n'importe quoi, par exemple les taxes anglaises dans les colonies, les bourgeois français contre les nobles, les polonais mécontent du régime soviétique, les protestants mécontent contre le pape etc.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 21 décembre 2011 Share Posté(e) le 21 décembre 2011 Je me demande si en effet la société nord-coréenne ne va pas atteindre une certaine "maturité" au fil du temps. On voit déjà avec les vêtements que portent certains où on est loin des tenues grises Mao (l'air de rien c'est peut-être le signe d'un certains individualisme) et l'usage du portable, même s'il reste confidentiel par rapport au voisin du Sud, va innévitablement modifier le comportement de la population. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 21 décembre 2011 Share Posté(e) le 21 décembre 2011 C'est l'influence chinoise. La Chine pousse la Corée du Nord à choisir son modèle mélange de capitalisme économique et de dictature officiellement communiste.La Chine augmente considérablement ses échanges commerciaux (ça lui fait un nouveau marché captif) et espères ainsi diminuer dans l'avenir son aide alimentaire si la corée du nord réussie la transition.C'est une bonne chose pour la population. On voit le résultat en Chine.Le seul moyen de détruire le régime, c'est par l'intérieur. A terme, la population n'aura plus faim et commencera à demander des droits politiques, syndicaux, religieux, etc... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 21 décembre 2011 Share Posté(e) le 21 décembre 2011 Les vêtements et les portables viennent de Chine ? Les vestes fourrées des dames sont plutôt jolies. Maintenant j'ai l'impression que cela ne concerne que la capitale. Est-ce que les autres villes sont aussi "développées" ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 21 décembre 2011 Share Posté(e) le 21 décembre 2011 La Chine est quasiment le seul partenaire économique de la Corée du Nord, donc tout vient de Chine (sauf l'ultra-luxe réservé aux kim !).La capitale est la vitrine du régime. Dans le reste du pays, les effets du commerce avec la Chine sont beaucoup moins importants... mais qui peut savoir : le pays profond reste interdit aux journalistes et seule une poignée de touristes soigneusement encadrés visite des maisons modèles remplis d'acteurs payés par le parti et des lieux touristiques réservés.L'explosion du nombre de téléphones portables est une bonne nouvelle, les personnes en charge des écoutes vont vite saturés ! :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 22 décembre 2011 Share Posté(e) le 22 décembre 2011 Mais à qui dit que les nord coréens sont tristes :lol: Voir la vidéo (détourné) mise dans l'article suivant http://globservateur.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/12/19/detente-kim-jong-il-un-rigolo-a-la-tete-d-un-royaume-funky.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 22 décembre 2011 Share Posté(e) le 22 décembre 2011 Manger à sa faim est un luxe en Corée du Nord : Le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) font état d'une augmentation de 8,5 % des récoltes en 2011 tout en soulignant la persistance de la malnutrition dans les couches vulnérables de la population (enfants, femmes enceintes, vieillards), soit 3 millions de personnes sur 24 millions (dans les rapports précédents, PAM et FAO avançaient le chiffre de 6 millions). Le déficit alimentaire sera cette année de 739 000 tonnes (un million en 2010). "La situation alimentaire reste critique", estimait, il y a deux semaines à Pyongyang, Ri Ho-rim, secrétaire général de la Croix-Rouge nord-coréenne.Au fil des 240 km de voie ferrée entre Pyongyang et Sinuiju (à la frontière avec la Chine), on croisait des trains chargés de sacs de riz. La République populaire démocratique de Corée (RPDC) importe 320 000 tonnes de céréales et bénéficie d'une aide chinoise dont on ignore le volume. Il reste à trouver 400 000 tonnes pour atteindre les 5,4 millions nécessaires à la survie de la population.Sur les 200 millions de dollars d'aide demandée par le PAM, un tiers a été couvert. A la fin du printemps, les rations étaient tombées à 200 grammes de céréales par jour et par personne (soit un tiers du minimum requis). Ceux qui disposent de liquidités ont accès aux marchés, mais les autres dépendent du système de distribution public.A l'insuffisance quantitative s'ajoute le déséquilibre nutritionnel. Des experts étrangers évoquent une "génération perdue" : enfants dont la taille est inférieure à la moyenne, pour leur âge, constatée en Corée du Sud, ou qui risquent de souffrir d'effets psychiques dus à la malnutrition. En 2009, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) estimait que dans les provinces reculées du Nord, 45 % des moins de 6 ans étaient sous-alimentés. La situation n'a pas changé. A l'hôpital de Junghwa, dans la province agricole du Hwanghae du Nord, "les cas d'enfants sous-alimentés ont doublé en un an", selon le médecin chef, Chang Gil-nam. En 2011, Unicef a reçu un quart des fonds demandés.Des projets européens tentent de pallier la carence de vitamines chez les enfants. C'est le cas de la ferme de Pongsu à la périphérie de Pyongyang, développée sous l'égide de l'Unité 4 du programme de soutien européen - qui n'est autre que l'organisation allemande Welthungerhilfe, les ONG n'étant plus présentes en RPDC sous leur appellation. La production en serre de tomates et de concombres alimente en priorité vingt-huit jardins d'enfants, ainsi que la population du canton (80 000 personnes). Le projet s'autofinance, explique le maître d'oeuvre, Karl Fall : "Nous produisons aussi des fraises - un luxe ici - vendues à l'élite et aux étrangers. Avec ces revenus, nous faisons tourner la ferme." Prochaine étape : "Le bouclage du cycle de production avec l'élevage de poissons : l'eau des bassins servira d'engrais organiques .""Travailler ici est un défi mais, sur le terrain, les gens font au mieux dans le carcan des contraintes." En dix ans, l'Unité 4 a construit 600 serres à énergie solaire. Dans le même esprit, l'Unité 5 (l'ONG française Triangle) réhabilite des fermes laitières dans les provinces de Pyongan du Sud et du Hwanghae du Nord, ainsi qu'une ferme piscicole dans le Hamgyong du Sud : 15 000 enfants dans le premier cas et 19 000 dans le second en bénéficieront.En dépit de ces projets modèles et de l'énorme effort humain exigé de la paysannerie pour remédier à une mécanisation défaillante, la RPDC est chaque année au bord de la disette, voire de la famine - comme ce fut le cas en 1995-1998 (plus de 600 000 morts). Seulement 20 % des terres sont arables et les plantations s'arrêtent à la limite des routes ou du ballast des voies ferrées pour grimper à l'assaut des collines (provoquant un déboisement alarmant dû aussi à la quête de bois de chauffage pour affronter des hivers sibériens). Le long des routes, en ville dans les parcs, des femmes accroupies cueillent des herbes comestibles. Les cultures "privées" légales ou illégales pallient la pénurie sans pour autant l'atténuer.Poursuivant une utopique autosuffisance, la RPDC s'est lancée dans les années 1970 dans une culture intensive qui nécessite énergie et engrais chimiques. A la suite de l'effondrement de l'URSS et de l'évolution de la Chine, ces approvisionnements à des conditions privilégiées ont cessé. La pénurie d'énergie a un autre effet : 20 % des récoltes sont perdues. Fin novembre, dans les rizières gelées, des meules pourrissaient faute de transports.Le PAM et la FAO notent des améliorations (plus d'engrais, meilleure alimentation en énergie), mais le rendement des rizières est inférieur de 60 % à celui de la Corée du Sud. Tant que le régime n'aura pas mis fin à son isolement, la population sera sous-alimentée et dépendante de l'aide internationale. Mais les donateurs sont réticents : l'assistance n'irait pas aux populations vulnérables. Dans le passé, une partie a été détournée : "prélèvement" par l'armée ; vente sur les marchés. Certaines catégories sociales, "coupables" d'attitudes "antiparti", sont en outre pénalisées... Sans nier ces phénomènes, les spécialistes américains ou sud-coréens de la RPDC sont partagés sur leur ampleur.En 2011, le PAM a mis en place une surveillance stricte de la distribution de l'aide : ses experts parlant le coréen peuvent aller partout, sans préavis, pour s'assurer que les denrées arrivent à destination. Un système informatique dans trois villes permet de suivre leur acheminement. "Nous avons fait des efforts, mais le PAM n'a reçu qu'un tiers de ce qu'il demandait. Quelle leçon en tirer ?", interroge un haut fonctionnaire.L'attitude des Etats-Unis et de la Corée du Sud qui dénoncent des détournements de l'aide ou minimisent la gravité de la situation n'est pas étrangère aux réticences des pays donateurs. Séoul et Washington affirment que leur assistance n'est pas liée à des considérations politiques. Ce que contestent des ONG américaines comme Mercy Corps.Après bien des tergiversations, le 16 décembre, à la veille de la mort de Kim Jong-il, Pyongyang et Washington étaient parvenus à un accord de principe : en échange de la suspension de son programme d'enrichissement de l'uranium, la RPDC recevrait 220 000 tonnes de produits destinés à lutter contre la malnutrition (vitamines, lait pour les nourrissons, biscuits enrichis en protéines). Si cet accord est officialisé, ce sera la première fois depuis trois ans que les Etats-Unis reprendront leur assistance alimentaire à la RPDC.Quelles que soient les responsabilités politiques, une bonne partie de la population nord-coréenne souffre. Bien des incertitudes planent sur l'avenir du pays mais, sur ce point, à voir certains visages, à visiter hôpitaux et écoles, le doute n'est guère permis.http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/12/22/ici-le-riz-pourrit-faute-de-transport-et-manger-a-sa-faim-est-un-luxe_1621076_3216.html#xtor=AL-32280515 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 22 décembre 2011 Share Posté(e) le 22 décembre 2011 Les services de renseignements sud-coréens ne croient pas que le «cher leader» soit mort dans son train. Une polémique qui souligne la difficulté du travail des espions dans la «boîte noire» nord-coréenne. http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/22/01003-20111222ARTFIG00301-le-version-officielle-du-deces-de-kim-jong-il-mise-en-doute.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xav Posté(e) le 22 décembre 2011 Share Posté(e) le 22 décembre 2011 Ils ont invité Marie George aux obsèques ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 22 décembre 2011 Share Posté(e) le 22 décembre 2011 http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201112/21/01-4480089-dame-nature-salue-la-memoire-de-kim-jong-il.php Si jamais c'est vrai, je crois qu'on force un peu sur l'opium au departement agitation-propagande, et j'aimerais bien savoir comment ils recrutent leur Winston Smith (en plus, pour des communistes, ils sont vachement loin du materialisme-historique =)) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 22 décembre 2011 Share Posté(e) le 22 décembre 2011 C'est effectivement ridicule. C'est de la propagande à destination de la population de la campagne encore très superstitieuse, je suppose.Tant qu'ils ne disent pas que quand Kim Jong-un pète, ça sent la rose... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 22 décembre 2011 Share Posté(e) le 22 décembre 2011 Il ne pète pas ! ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 23 décembre 2011 Share Posté(e) le 23 décembre 2011 Non, Pékin craindrait un afflux de réfugiés en cas de crise politique faisant suite à la mort de Kim Jong-il."Principale crainte de Pékin, selon les analystes: la peur d'un afflux de réfugiés. En témoigne l'envoi de troupes par Pékin dans le nord-est du pays dès l'annonce de la disparition de Kim Jong-il, pour renforcer le contrôle de sa frontière. Selon WikiLeaks, Pékin estimait alors à 300.000 le nombre de réfugiés nord-coréens qu'il pourrait accueillir avant de fermer sa frontière, en cas de crise politique suivant la mort de Kim Jong-il.".http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/21/01003-20111221ARTFIG00497-coree-du-nord-la-chine-sur-le-qui-vive.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xav Posté(e) le 23 décembre 2011 Share Posté(e) le 23 décembre 2011 Ouais enfin c'est la version officielle ça...Non ce que redoute vraiment la chine, c'est une réunification et du coup, d'avoir un allié des US juste à ses portes... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 23 décembre 2011 Share Posté(e) le 23 décembre 2011 Oui, elle pourrait redouter aussi un effondrement du pays, une chute dans le chaos, ces troupes massées à la frontière, ne soient peut être que l'avant garde d'une troupe d'occupation d'un pays au bord du précipice, histoire de voler la politesse au sudko!Je parierai gros là-dessus ;)Faut pas oublier qu'il y a 25000 GI en corée du sud qui plus est. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 23 décembre 2011 Share Posté(e) le 23 décembre 2011 Et pour Havel, l'ONU a fait aussi une minute de silence ? :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 23 décembre 2011 Share Posté(e) le 23 décembre 2011 Ouais enfin c'est la version officielle ça... Non ce que redoute vraiment la chine, c'est une réunification et du coup, d'avoir un allié des US juste à ses portes... Si on regarde à l'échelle d'un sciecle, en effet, la Chine pourrait craindre une réunification. Sauf que la Chine est en équilibre précaire. Elle doit faire face à de fortes tensions internes qui sont des dangers pour sa stabilité. L'ouverture de la Corée du Nord est le plus grand défi qui soit. Comment faire pour ne pas basculer sur un conflit? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 23 décembre 2011 Share Posté(e) le 23 décembre 2011 Personne ne veut un conflit. Ce que veut la Chine c'est faire de la Corée du Nord un marché captif pour ses produits au moment où sa croissance commence à faiblir.Ce que veulent les têtes dirigeantes à Pyongyang c'est continuer à s'en mettre plein les poches.Les sud coréens ne veulent pas d'un état en ruine et plongé dans l'anarchie.Les américains ne veulent plus avoir à gérer les humeurs psychotiques d'un dirigeant nord coréen doté de l'arme nucléaire.Une ouverture "controlée" de la Corée du Nord qui copierait le "modèle chinois" est la seule solution viable à court terme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 23 décembre 2011 Share Posté(e) le 23 décembre 2011 Anecdote NK publiée à l'occasion de la mort de l'autre : http://latimesblogs.latimes.com/world_now/2011/12/kim-jong-ils-death-north-korean-defectors-yodeok-prison.html En bref, Kim Young-soon était une amie proche de Sung Hye-rim, 1ère épouse de Kim Jong-Il (ci après appelé Kim II). Sung Hye-rim avait été mariée, un enfant, et avait divorcé pour épouser Kim II. Comme ce genre de détails n'aurait pas fait bonne image dans les manuels scolaires, Kim II a fait envoyer au goulags nord-coréens tous ceux qui étaient au courant, dont Sung Hye-rim, ses parents, son mari et ses enfants. Elle est la seule à avoir survécu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 25 décembre 2011 Share Posté(e) le 25 décembre 2011 SEOUL (AFP) — La Corée du Nord se prépare à de grandioses funérailles pour son dirigeant défunt Kim Jong-Il mais le peuple a faim dans les campagnes, soulignent les observateurs.La télévision du régime communiste montre depuis près d'une semaine un défilé d'hommages des membres de l'élite, apparemment bien nourris et correctement habillés.Mais hors du champ des caméras, largement focalisées sur la capitale, de nombreux Nord-Coréens des villes secondaires et des campagnes sont dans le dénuement, peinant à manger correctement voire mourant de faim, d'après les travailleurs humanitaires et les réfugiés qui ont fui le pays."La remise de la nourriture à Pyongyang ne peut être comparée à celle du reste du pays parce que c'est la vitrine de la Corée du Nord", explique Yeom Kwang-Jin, exilé en Corée du Sud aidant les transfuges du Nord."Personne ne peut manger trois repas par jour. Les gens font ce qu'ils peuvent pour manger au moins une fois", raconte Lee Hae-Young, directeur de l'Association des transfuges nord-coréens. "La moitié de mes amis restés là-bas sont soit morts de faim soit quasi-invalides et n'ont plus de dent."D'après l'ONU, six millions de personnes - un quart de la population - a un besoin urgent d'aide nutritive dans le pays.Jonathan Dumont, du Programme alimentaire mondial, s'est rendu en Corée du Nord cette année. Il a vu un enfant de quatre ans si faible qu'il ne pouvait se tenir debout et des écoliers de sept ans trop mal nourris pour jouer dehors."Les rations quotidiennes ont été réduites à quelques petites pommes de terre par personne, un tiers de ce qu'elles étaient auparavant", décrit-il.Une ONG basée à Séoul, Good Friends, assure que de nombreux paysans ne mangent que de la bouillie d'herbe.Mais les enfants ne peuvent souvent pas digérer la mauvaise herbe et la paille, qu'ils mélangent à du maïs quand ils en ont, et en meurent parfois.La population souffre aussi du manque de chauffage qui transforme en cauchemar le rigoureux hiver nord-coréen."L'électricité ne fonctionne que deux heures par jour à Pyongyang, et pas du tout dans le reste du pays", affirme un réfugié animant des émissions de la Radio ouverte pour la Corée du Nord, basée en Corée du Sud.Les habitants en sont quelquefois réduits à utiliser le bois de leurs meubles pour se chauffer.Le produit intérieur brut par habitant du Nord est aujourd'hui près de 20 fois inférieur à celui du Sud, où la croissance fut quasiment ininterrompue depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.En 2009, le gouvernement nord-coréen a lancé une brusque réévaluation de sa monnaie qui a tourné à la catastrophe, appauvrissant encore davantage la population.Le régime se maintient toutefois grâce à une furieuse politique de répression qui l'a conduit à enfermer 200.000 opposants supposés dans des camps "épouvantables" au cours de la décennie écoulée, selon Amnesty International.Les prisonniers y mangent des rats voire les graines trouvées dans les excréments d'animaux, affirme l'organisation.Saisissant contraste avec les photos officielles, des images ayant filtré hors de ce pays fermé montrent les difficultés des pauvres hères relégués dans les confins septentrionaux du pays.Dans une vidéo filmée sous le manteau en 2010 par un journaliste militant nord-coréen travaillant avec le magazine japonais Rimjingang, une maigre femme de 23 ans ramasse de l'herbe.Lorsque le reporter lui demande ce qu'elle mange, elle répond: "rien". Son corps sans vie a été retrouvé quelques mois plus tard, d'après la publication. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fifou Posté(e) le 25 décembre 2011 Share Posté(e) le 25 décembre 2011 D'ailleurs, j'ai vu un reportage de Nord Corréens qui ont réussi à passer au Sud et ils sont complètement perdues car leur esprit n'a jamais été "formatés" pour vivre dans une société moderne. aurais tu un lien pour voir ce reportage sur le net ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 26 décembre 2011 Share Posté(e) le 26 décembre 2011 Info http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/12/26/la-coree-du-sud-va-acheter-deux-avions-espions-a-dassault_1622693_3216.html La Corée du Sud a annoncé, lundi 26 décembre, son intention d'acheter deux avions espions au constructeur français Dassault, afin d'intercepter des messages radio nord-coréens et de détecter tout lancement de missiles. Ces versions spéciales du Falcon 2000, dont le modèle de base est un avion d'affaires, pourraient être déployées autour de 2017, a expliqué l'agence sud-coréenne des programmes d'acquisition pour la défense. Ces avions espions du français Dassault Aviation remplaceront les appareils de renseignement vieillissants du pays, notamment des RC-800 de la firme américaine Raytheon. D'après l'agence, le Falcon 2000 a un rayon d'action plus étendu et peut transporter plus d'équipements que le RC-800. La version jet privé de cet appareil est capable de transporter huit passagers à la vitesse de Mach 0,8 sur une distance de 5 555 kilomètres, d'après le site Internet de l'avionneur français. ÉCHEC DE L'ESPIONNAGE SUD-CORÉEN La décision de Séoul intervient une semaine après l'échec de ses services de renseignement à apprendre la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, intervenue samedi 17 décembre mais dont la nouvelle a été tenue secrète par Pyongyang pendant deux jours. L'espionnage sud-coréen n'a connu cette information cruciale qu'au moment où une présentatrice de télévision nord-coréenne en a fait l'annonce officielle le lundi 19. En règle générale, la Corée du Sud favorise plutôt des commandes de matériel militaire en provenance des Etats-Unis, son principal allié qui stationne 28 500 soldats sur son territoire. Séoul avait annoncé précédemment l'achat d'ici à la fin 2012 de quatre avions de surveillance à haute altitude Boeing 737 Airborne Early Warning and Control (AEW&C). Cet appareil est capable de suivre des cibles aériennes et maritimes et de transmettre les informations nécessaires à des chasseurs ou des navires de guerre susceptibles de les affronter. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 26 décembre 2011 Share Posté(e) le 26 décembre 2011 On peut facilement trouver des reportages sur les nord coréens qui se sont échapper sur youtube, ou des articles sur google. Les problèmes psychologiques des réfugiés nord coréens (et le coût financier que celà représente pour la corée du sud) exaspère les sud coréens surtout que ceux qui s'échappent sont majoritairement des paysans poussés à s'enfuir en chine par la famine ou la pauvreté et qui arrivent en corée du sud après avoir été exploités par les chinois. Certains sont malades et nécessitent des soins médicaux. Des ONG essaient de les réinsérer dans la société en leur apprenant les bases (ouvrir un compte bancaire et utiliser une CB, utiliser un téléphone portable, utiliser les transports en commun, faire ses courses, etc...) mais il reste toujours deux problèmes majeurs : le logement (cher en corée du sud) et l'emploi : ils se retrouvent tous au chômage faute d'avoir une quelconque formation utile (ils ne savent pas conduire, pas utiliser un ordinateur, etc...). Les mineurs s'en sortent mieux en étant réinsérés dans le système scolaire, ils bénéficient de cours de rattrapage et s'adaptent plus vite. C'est pour ça que la corée du sud, tout en souhaitant la réunification, craint énormément un désastre économique et social si le régime du nord s'effondre. Ils ne veulent déjà plus payer pour les centaines de réfugiés annuels. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 27 décembre 2011 Share Posté(e) le 27 décembre 2011 L'appareil de propagande a entrepris son travail de déification au profit de Kim Jong-un. A 3 ans, c'était déjà un tireur d'élite.http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Kim-Jong-il-le-culte-de-la-personnalite-nord-coreen-_EG_-2011-12-27-751387Une propagande extrémement efficace, limite lavage de cerveau.Des Nord-Coréens ayant fui au Sud affirment que les années d'endoctrinement peuvent en partie expliquer cette tristesse pour Kim Jong-Il, au pouvoir pendant les terribles famines des années 90 qui ont fait des centaines de milliers de morts."Le lavage de cerveau au Nord est tellement efficace que je me suis mis à pleurer en apprenant la mort de Kim Jong-Il. Et pourtant, j'ai quitté le pays il y a des années et je hais ce personnage", confesse Lee Hae-Young, directeur de l'Association des transfuges nord-coréens, dont le siège est à Séoul.http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/27/1248695-la-propagande-au-service-de-la-dynastie-kim.htmlPhénomènes surnaturels étranges autour de la mort du "Soleil du XXIe siècle" : http://fr.news.yahoo.com/corée-nord-même-oiseaux-pleurent-kim-jong-120300064.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 28 décembre 2011 Share Posté(e) le 28 décembre 2011 La Corée du Sud se décide enfin à l'action contre la pêche illégale Chinoise. La dégradation de l’état des ressources halieutiques et un fait divers dramatique sont venus légitimer cette mesure. Elle est radicale et il se trouvera sans doute certaines voix pour la contester et redouter d’autres « bavures » mais la plupart des écologistes devraient l’apprécier. Parce que la pêche illégale est monnaie courante dans les eaux territoriales du pays, très poissonneuses, et que l’un d’entre eux a été poignardé par un pêcheur chinois le 12 décembre dernier, le gouvernement sud-coréen a décidé d’équiper l’ensemble des garde-côtes du pays d’armes à feu. « Seuls deux membres des équipes de huit personnes sur les embarcations rapides (en disposaient). Depuis (hier), les huit sont armés », a indiqué Lim Jong-Ryong, responsable du Bureau du premier ministre, qui a promis d’investir la coquette somme de neuf cent trente-deux milliards quatre cents millions de wons (environ six cent-vingt millions d’euros) durant la période 2012-2015 pour renforcer la sécurité. Un investissement qui consistera aussi en une intégration des militaires aux équipes de surveillance, en un renforcement des effectifs – les équipes spéciales d’attaques maritimes passeront de trois cent quarante-deux à cinq cent trente-trois membres – et en un accroissement du nombre de bateaux, lesquels seront en outre plus puissants, tandis que les directives seront simplifiées pour autoriser les garde-côtes à ouvrir le feu s’ils sentent leur vie menacée. Le meurtre précité aura manifestement été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Séoul, alors que les accrochages se multiplient et deviennent de plus en plus violents en mer Jaune. Les autorités ont ainsi appréhendé quatre cent-soixante-quinze navires pratiquant la pêche illégale cette année, soit cent-cinq de plus qu’en 2010. Un chiffre déjà élevé mais qui doit être associé à un autre encore plus inquiétant : d’après le Bureau du Premier ministre, jusqu’à trois mille bateaux chinois pratiqueraient chaque jour la pêche illégale d’avril à mai et d’octobre à décembre. L’Empire du Milieu a en conséquence été enjoint par la Corée du Sud à prendre lui aussi des dispositions afin de faire cesser cette escalade. Formulées à plusieurs reprises, ses demandes sont jusqu’ici restées lettre morte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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