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L'avenir de la péninsule coréenne


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Je suppose qu'un (plusieurs?) sous-marin Classe "Los Angeles" ou "Seawolf" est positionné au large de la Corée avec des coordonnées déjà rentré dans les Tomahawk. Attendant juste qu'un satellite détecte la sortie du missile pour faire le plein de carburant.

Par contre, en partant du principe que la base de lancement Nord-Coréenne est à une dizaine de minute du sous-marin. (Il faudrait une dizaine de minutes à un Tomahawk pour traverser les 150km de large de la Corée), et en prenant comme base les 15 minutes donnés par Collectionneur pour faire le plein, ça fait une fenêtre de tir relativement réduite. Le temps que que les gars en charge des satellites de surveillance face remonter l'info, que la décision soit prise et que ça redescende. 5min, c'est court... non?

D'ailleurs, comment se dérouleraient les événements dans une tel situation? En combien de temps une décision de ce type peut-être prise et quels en seraient les conséquences immédiate?

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A force de pousser le bouchon toujours plus loin, ca va finir par péter quelque part.

Cette nuit en Asie : la Corée du Nord plus agressive que jamais

La Corée du Nord rompt le pacte de non-agression avec la Corée du Sud et coupe le téléphone rouge entre les deux pays. Cette annonce fait suite aux nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre Pyongyang.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202631542509-cette-nuit-en-asie-la-coree-du-nord-plus-agressive-que-jamais-545449.php

Après le vote, à l'ONU hier, d'une résolution sanctionnant la Corée du Nord pour son dernier essai nucléaire , le régime de Pyongyang a fait dans la surenchère, ce matin, en déclarant qu'il « abroge tous les accords de non-agression entre le Nord et le Sud ». Le principal de ces accords date de 1991, et devait pousser les deux pays à résoudre pacifiquement leur différend. Le régime communiste ajoute qu'il va couper le téléphone rouge qui relie actuellement les gouvernements du nord et du sud.

Ces derniers jours, à l'approche du vote de l'ONU, les autorités nord-coréennes avaient déjà opté pour l'escalade verbale, en avertissant notamment Washington qu'il s'exposait à une « frappe nucléaire préventive ». Des menaces qui n'ont pas empêché les 15 membres du Conseil de sécurité de voter, à l'unanimité, la résolution 2094, qui alourdit les sanctions à l'encontre des diplomates nord-coréens, cible leurs finances personnelles, et cherche plus globalement à empêcher le pays d'accéder aux financements qui lui permettent d'acquérir des armes ou de développer ses technologies balistiques. Une résolution que Pékin a votée, ce qui traduit l'exaspération nouvelle de la Chine face à un pays que, selon une plaisanterie bien connue en Chine, l'on a longtemps pris pour un chien de garde mais s'avère être un chien fou.

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Ils tentent de profiter du contexte, comme d'habitude. Il y a une nouvelle présidente en Corée du Sud et ils veulent sans doute la tester.

Le souci, c'est qu'il se trouvera bien un moment où l'opinion publique sud-coréenne considèrera que la prospérité du pays passe après sa sécurité. Et les Sud-Coréens ont assez d'arguments pour éliminer toute provocation nord-coréenne (tirs d'artillerie, incursion navale, tentative de sabotage).

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La Corée du Nord menace Washington d'une frappe nucléaire "préventive"

Le Conseil de sécurité devait se réunir jeudi matin à New York afin de voter un texte imposant de nouvelles sanctions à Pyongyang.

http://www.lepoint.fr/monde/la-coree-du-nord-menace-de-proceder-a-une-frappe-nucleaire-preventive-07-03-2013-1637045_24.php

La Corée du Nord a accusé jeudi les États-Unis de vouloir déclencher une guerre atomique et menacé Washington d'une frappe nucléaire "préventive", quelques heures avant un vote du Conseil de sécurité à l'ONU renforçant les sanctions contre Pyongyang après un nouvel essai atomique. Après avoir fait monter la tension en menaçant de dénoncer l'accord d'armistice mettant fin à la guerre de Corée en 1953, le régime nord-coréen a une nouvelle fois musclé sa rhétorique belliqueuse. "Puisque les États-Unis s'apprêtent à déclencher une guerre nucléaire, (nos) forces armées révolutionnaires (...) se réservent le droit de lancer une attaque nucléaire préventive pour détruire les bastions des agresseurs", a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, cité par l'agence officielle KCNA.

Il a également averti qu'une seconde guerre de Corée était "inévitable" après que Washington et Séoul eurent refusé d'annuler de grandes manoeuvres militaires conjointes prévues la semaine prochaine. Le Rodong Sinmun, le journal officiel du parti unique, a quant à lui brandi la menace d'une "guerre thermonucléaire". "La guerre ne serait pas confinée à la péninsule coréenne", a-t-il averti, dans une allusion à l'arsenal balistique du pays, capable selon lui de frapper le territoire américain, en particulier les îles du Pacifique.

Tarir les sources de financement

Le Conseil de sécurité devait se réunir jeudi matin à New York afin de voter un texte proposé par Washington et Pékin imposant de nouvelles sanctions à la Corée du Nord pour l'empêcher de se procurer la technologie nécessaire au développement de ses programmes nucléaire et balistique. Il s'agit notamment de geler toute relation financière, y compris les transferts de fonds en liquide, si ces transactions risquent de servir les efforts de Pyongyang pour se doter d'armes atomiques et de missiles à longue portée. Dès l'annonce du 3e essai nucléaire nord-coréen après ceux de 2006 et 2009, le Conseil de sécurité avait annoncé son intention de prendre des "mesures appropriées" dans une nouvelle résolution.

Selon l'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine, le vote de la résolution instaurant ces sanctions devait se tenir vers 10 heures locales (16 heures à Paris). Aucun des 15 pays du Conseil n'a demandé de modification majeure au projet de texte proposé par Washington et Pékin, a-t-il précisé. Après plusieurs séries de sanctions depuis 2006 - répondant à des essais nucléaires ou à des tirs balistiques nord-coréens - sans effet probant sur le régime stalinien, l'ambition de cette résolution est de tarir les sources de financement des programmes nucléaires et balistiques de Pyongyang, selon des diplomates. Elle amplifiera également des sanctions existantes, allongeant notamment la liste noire des entreprises et des responsables nord-coréens frappés de gel de leurs avoirs ou d'interdiction de voyager. Les diplomates nord-coréens seront aussi mis sous surveillance.

La Corée du Nord a procédé avec succès en décembre au lancement d'une fusée, à vocation spatiale, selon Pyongyang, en réalité au tir d'essai d'un missile de longue portée, selon les Occidentaux, et, deux mois plus tard, réalisé un 3e essai nucléaire, suscitant la colère de la communauté internationale.

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Le souci, c'est qu'il se trouvera bien un moment où l'opinion publique sud-coréenne considèrera que la prospérité du pays passe après sa sécurité. Et les Sud-Coréens ont assez d'arguments pour éliminer toute provocation nord-coréenne (tirs d'artillerie, incursion navale, tentative de sabotage).

Avec un voisin sur-armé  et possédant à la fois des armes chimiques et nucléaires, tout conflit entre les 2 corées se traduirait par un suicide réciproque

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Personne n'a intérêt à la conflagration majeure, en effet. Ni les Nord-Coréens, ni les Sud-Coréens, et encore moins leurs voisins. Si jamais Pékin s'apercevait que l'armée nord-coréenne préparait un sale coup, ils feraient assez de bruits dans les "milieux autorisés" pour que tout le monde se calme.

En revanche, il est tout à fait envisageable, comme c'est déjà arrivé par le passé (mais pas pour le torpillage du Cheonan ou les tirs sur cette île sud-coréenne), que Séoul réponde aux provocations de manière graduée, par exemple en coulant un navire nord-coréen pris au sud de la ligne de démarcation maritime et qui aurait ouvert le feu, ou en éliminant des batteries d'artillerie qui auraient tenté de réitérer la dernière attaque.

Une riposte de ce genre passerait assez bien, moins les hurlements enragés de la propagande nord-coréenne (mais il faudra bien sauver la face) : la président sud-coréenne marquerait ainsi son territoire, les Chinois s'entremettant éventuellement pour calmer les ardeurs des plus belliqueux généraux nord-coréens, et on repartirait dans un énième cycle de négociations inter-coréen.

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Suite à l'abrogation de l'ensemble des accords de non-agression avec la Corée du Sud (issus de l'armistice de 1953 jusqu'au dernier de 1991), la Chine a réagi en appelant "toutes les parties concernées à faire preuve de retenue".

Le langage est double, derrière cette déclaration de Beijing.

D'une part, cela sonne comme un froncement de sourcils face au turbulent et encombrant voisin stalinien, histoire de lui demander de se calmer et d'arrêter ses bêtises.

D'autre part, cela résonne aussi comme un appel à la modération vis à vis de la Corée du Sud, du Japon et des USA, afin de prévenir toute escalade, ou tout signe visible d'escalade qui serait pris comme une provocation par les Kim-ministes. En gros, rester sur la défensive visible, sans aucun signe équivoque qui pourrait montrer une volonté de contre-offensive ou d'attaque préventive qui pourrait provoquer une conflagration régionale vu l'instabilité du cher leader.

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http://www.lepoint.fr/monde/la-nouvelle-guerre-de-coree-aura-t-elle-lieu-10-03-2013-1638204_24.php

Pyongyang sonne le clairon. "Sur la ligne de front, les unités de l'armée, de la marine et de l'air sont entrées dans la dernière phase de préparation à la confrontation générale et attendent l'ordre final pour frapper !" clame dimanche matin le Rodong Sinmun, le quotidien du Parti des travailleurs en Corée du Nord. Le royaume ermite est sur le pied de guerre à la veille de l'exercice militaire américano-sud-coréen Key Resolve qui commence lundi et que le Nord présente à sa population comme une tentative d'invasion. La péninsule "est au bord de la guerre", affirme la propagande, qui promet de "transformer les gouvernements fantoches des États-Unis et de la Corée du Sud en mer de feu en un clin d'oeil". Bigre !

Depuis son essai nucléaire du 12 février, le régime de Kim Jong-un multiplie les mises en garde, menaçant même les États-Unis d'une "frappe thermonucléaire". Vendredi, Pyongyang a annoncé l'annulation de l'armistice signé avec Washington à l'issue de la guerre de Corée (1953) en réponse à la nouvelle résolution de l'ONU qui dénonce son coup d'éclat atomique. Le Nord suspend également le "téléphone rouge" avec Séoul qui doit permettre d'éviter des dérapages militaires. Faut-il prendre au sérieux ces menaces ? Un conflit militaire peut-il plonger l'Asie du Nord-Est dans le chaos ? La plupart des experts jugent ce risque faible et relativisent les "gesticulations" de Kim, mais pointent le risque croissant d'un dérapage local sanglant.

Escalade des menaces

D'abord, la cascade de menaces proférées par Pyongyang a un sérieux air de "déjà-vu". La propagande aime à menacer régulièrement de destruction Séoul, la capitale sud-coréenne située à seulement 40 kilomètres du front. Le Nord est coutumier de cette rhétorique incendiaire, comme l'a rappelé le département d'État américain avec un léger haussement d'épaules. Chaque année en mars, la propagande dénonce comme des actes d'agression les exercices militaires américano-sud-coréens Key Resolve et Foal Eagle, des jeux de guerre géants simulés sur ordinateur. Sans que jamais un affrontement direct n'ait eu lieu. Pyongyang a déjà également par le passé suspendu par deux fois le "téléphone rouge" avec le Sud avant de le rétablir.

Sur le plan militaire, la menace d'une "frappe préventive nucléaire" contre les États-Unis sent le bluff, puisque Pyongyang serait encore loin de maîtriser cette capacité, selon les experts occidentaux. Le général nord-coréen Kang Pyo-yong affirme même que Pyongyang a positionné des missiles balistiques de longue portée chargés d'une tête nucléaire. En réalité, le Nord ne serait pas encore en mesure de miniaturiser une arme atomique, étape indispensable pour se doter d'une force de dissuasion crédible et qui donna durant la guerre froide tant de fil à retordre aux scientifiques soviétiques ou français. De plus, si le programme de missiles a fait un grand bond en avant grâce au décollage réussi de la fusée Unha 3 en décembre dernier, le Nord n'est pas encore capable d'atteindre le territoire américain avec une arme balistique en dépit de ses affirmations.

"Arrêtez-moi ou je fais un malheur !"

En réalité, Kim Jong-un semble relancer un vieux classique de la stratégie nord-coréenne : "Arrêtez-moi ou je fais un malheur !" Marchant sur les traces de son père, le nouveau dirigeant défie de façon fracassante les États-Unis avec l'espoir de pouvoir négocier une aide économique et une reconnaissance politique en tête-à-tête avec la première puissance mondiale. Et ainsi humilier l'ennemi du Sud tout en snobant le protecteur chinois.

Une épreuve de force internationale qui permet également à l'héritier de consolider son emprise intérieure sur sa population et l'armée en jouant la carte nationaliste. Signe du double jeu du régime, le parc industriel de Kaesong, où des entreprises du Sud emploient plus de 40 000 ouvriers du Nord et versent directement leur salaire dans les caisses du Nord, fonctionne normalement. Pour autant, cette nouvelle escalade des tensions doit être prise au sérieux. Si les communiqués de la propagande peuvent faire sourire, sur le terrain, le risque d'une erreur de calcul augmente, avec à la clé le risque d'un engrenage imprévisible.

Car le cycle provocation-crise-négociation-concession de la communauté internationale dont Pyongyang a joué avec un grand art durant la dernière décennie, notamment face à George W. Bush, s'est usé avec le temps. Cette tactique s'émousse face à la patiente stratégie d'isolement menée par le président Barack Obama, dont la fermeté mêlée d'indifférence met en échec la quête de reconnaissance des Kim. Dans ce contexte, le Nord est incité à mettre la barre toujours plus haut en matière de provocations afin d'attirer l'attention de la Maison-Blanche. Au risque de franchir la ligne jaune et de déboucher sur une confrontation militaire. Ainsi, depuis l'arrivée du président démocrate, le Nord a torpillé le Cheonan, une corvette sud-coréenne en 2010, envoyant 46 marins par le fond avant de bombarder l'île de Yeonpyeong en 2011, toujours en mer Jaune, tuant quatre civils. Une première depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.

Jeu périlleux

Quelle sera la prochaine tentative ? Les stratèges du Nord sont pleinement conscients de leur infériorité technologique face à l'armada américaine, en particulier dans le domaine aérien. Ils savent qu'une attaque frontale conduirait à une réplique cuisante des F15 et F16 des États-Unis et de la Corée du Sud. C'est pourquoi ils privilégient l'effet de surprise, comme dans le cas du Cheonan, misant sur leurs redoutables commandos des forces spéciales, préparés aux missions les plus risquées. Avec pour préférence des opérations locales permettant d'intimider Séoul sans conduire à une réplique massive. "Les impérialistes américains se ruent sur nous, brandissant même des armes nucléaires, nous nous y opposerons, nous aussi, avec des moyens de frappe nucléaire diversifiés et de précision de notre style", a prévenu, sibyllin, le commandement suprême de l'Armée populaire de Corée.

Un jeu d'autant plus périlleux que la Corée du Sud aura du mal à montrer cette fois-ci la retenue qu'elle afficha, sous la pression de Washington, lors des deux dernières provocations en 2010 et 2011. Les militaires sud-coréens n'ont pas digéré les humiliations de Yeonpyeong et du Cheonan et piaffent d'impatience pour prouver leur supériorité. Un dossier explosif pour la nouvelle présidente Park Geun-hye, mise dos au mur dès son arrivée aux affaires et qui doit démontrer sa fermeté. La nouvelle guerre de Corée n'aura sans doute pas lieu, mais la péninsule pourrait connaître un printemps agité..

Image IPB

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http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/11/01003-20130311ARTFIG00354-la-coree-du-nord-de-kim-sur-le-sentier-de-la-guerre.php

Bruits de bottes sur la péninsule coréenne. Les États-Unis et la Corée du sud ont démarré ce matin des manœuvres militaires de grande ampleur, aussitôt dénoncées comme une tentative d'invasion par Pyongyang. Une escalade qui fait craindre un dérapage militaire, en particulier durant l'exercice annuel Key Resolve, qui se déroulera jusqu'au 21 mars. Le régime nord-coréen a suspendu l'armistice conclu en 1953, en réplique à ce jeu de guerre géant auquel participent 3500 GI et 10.000 militaires sud-coréens.

Pendant que la propagande nord-coréenne chauffe à blanc sa population en exaltant la stature de commandant suprême de Kim Jong-un, Séoul a placé ses troupes en état d'alerte le long de la DMZ, la frontière barbelée qui déchire la péninsule depuis soixante ans. «Le Nord va passer à l'action, soit bombarder une île, comme celle de Yeonpyeong en 2011, soit mener une provocation ciblée sur la DMZ. S'ils ne font rien, ils perdront la face», estime Paik Wooyeal, expert à l'université Sungkyunkwan, à Séoul.

À Pyongyang, les médias officiels ont créé un climat de mobilisation martiale au royaume ermite en multipliant les images de son jeune leader visitant des unités sur le front, déclenchant des scènes d'hystérie sur son passage. Ce matin, le Rodong Sinmun, le quotidien du Parti, consacre neuf pages à la crise, dépeignant une péninsule au bord de la guerre, à grand renfort de photos de tanks et de missiles. La une est bien sûr consacrée à une chanson à la gloire du jeune héritier, qui succéda à son père Kim Jong-il fin 2011.

«Arracher des concessions»

Quinze mois après son accession au trône, le dirigeant, qui n'aurait pas encore la trentaine, peut utiliser cette crise pour consolider sa stature sur la scène internationale, mais aussi intérieure, notamment vis-à-vis des puissants généraux. Fort du succès du lancement de la fusée Unha 3 en décembre, qui mit un satellite en orbite, le jeune homme veut pousser son avantage pour affermir son emprise. «Toute concession qu'il pourra arracher des États-Unis ou de la Chine lui permettra de renforcer encore son prestige sur la scène intérieure», juge Paik.

Depuis le mois de janvier, la Corée du Nord a multiplié les provocations à l'encontre de la communauté internationale, en conduisant un essai atomique le 12 février et en menaçant les États-Unis de «frappes préventives thermonucléaires». Depuis ce matin, Pyongyang ne répond plus aux appels de Séoul sur le «téléphone rouge», une ligne établie pour limiter le risque de dérapages le long de la frontière.

Dans la capitale sud-coréenne, la nouvelle présidente Park Geun-hye a tenu lundi, dans un climat de crise, sa première réunion de cabinet. La fille de l'autocrate Park Chung-hee affiche sa fermeté, mais refuse de dévoiler son jeu et l'ampleur de sa réplique en cas de provocation. «La Corée du Sud répondra durement, mais Park attend que Kim bouge pour tirer», juge Dong Yong-sueng, du Samsung Economic Research Institute (SERI).

«La Corée du Nord ne survivrait pas à une guerre»

Néanmoins, le danger d'un conflit général est jugé limité, tant le risque d'autodestruction est élevé, en particulier pour le régime totalitaire de Kim. «En cas de guerre, la Corée du Nord n'y survivrait pas. Le régime n'attaquera pas durant l'exercice Key Resolve, car il risque une réplique directe des États-Unis, prédit Dong. Il attendra son heure pour mener une opération surprise ciblée.»

Les stratèges de Séoul redoutent un coup tordu surprise, à l'image du torpillage de la corvette Cheonan qui avait emporté 46 de leurs marins en 2010. Cette humiliation a laissé des traces amères chez les militaires, qui ont soif de revanche et plaideront pour une réplique plus ferme que par le passé. De quoi attiser le risque d'engrenage.

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Exactement, et il semble que les militaires de la Corée du Sud attendent la provocation inéluctable de la Corée du Nord pour exercer des représailles sévères..  reste à espèrer que les américains réussissent à calmer le jeu.

Il faudrait risposter sur la Corée du Nord mais pas de manière militaire, il faudrait trouver un truc qui humilie bien le "commandant suprême Kim Jong-un" et que sa population soit au courant.

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Bonjour

Si seulement les Nord-coréens savaient que le monde n'est pas aussi méchant qu'ils le croient... Je pense que le meilleur moyen serait de faire sortir le pays de cet isolement  afin que le peuple puisse tranquillement réaliser et qu'ainsi la dictature perdre peut à peut de son emprise et de son pouvoir.  Je crois que les USA devraient plutôt tendre la mains à la Corée  quitte à accepter de jouer le jeu afin d'ouvrir la Corée à la mondialisation et à la modernité. Au moment ou le premier Macdonald ouvrirait ses portes en Corée du nord la défaite de Kim serait inéluctable  >:(

Toute la propagande du monde ne peut rien face à un seul Big Mac  ^-^

Malgré tout, s'il doit y avoir une guerre mieux vos tôt que tard vous ne croyez pas ?

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En fait je me demande à quel point ce pays est isolé du monde.

que sait exactement le nord-coréen lambda sur le "monde extérieur", et nous, que savons-nous sur eux ?

Par exemple, dans quel mesure peuvent-ils avoir l'accès au net ?

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Soyons clairs : le Nord-Coréen de base (pléonasme, comme dirait Chevallier) ne sait rien. Il se contente de chercher à survivre. Les seuls à éventuellement avoir des informations sont ceux qui trafiquent de part et d'autre de la frontière chinoise. Et éventuellement une partie de la nomenklatura, mais qui n'a généralement aucun intérêt à en apprendre davantage.

Le régime ne tient que par inertie. Et par la force de l'habitude. Et accessoirement, comme le dit Kiwi de Fer, parce qu'il n'y a personne qui peut se prévaloir d'être dissident ou a simplement envie de prendre le pouvoir. Sans compter que Séoul ne veut pas d'une réunification. Pas pour le moment, du moins.

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En fait je me demande à quel point ce pays est isolé du monde.

que sait exactement le nord-coréen lambda sur le "monde extérieur", et nous, que savons-nous sur eux ?

Par exemple, dans quel mesure peuvent-ils avoir l'accès au net ?

Selon l'endroit cela change beaucoup.

Dans la capital par exemple il y a internet et même un réseau portable 3G. Quelques centaines de milliers de personnes peuvent y accéder.

Mais le citoyen lambda lui n'a accès à rien du tout. Les paysans doivent même ignorer jusqu’à l’existence d'internet.

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