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Le président vénézuélien Nicolas Maduro a ordonné l'"occupation" par l'armée d'une chaîne de magasins d'électronique afin de l'obliger à revenir sur des hausses de prix que le gouvernement socialiste juge néfastes à l'économie du pays.

 

Plusieurs dirigeants des cinq magasins de la chaîne Daka ont été arrêtés. Le distributeur sera désormais contraint de vendre ses produits à des "prix honnêtes", selon les propos prononcés vendredi soir par Nicolas Maduro, qui a succédé à Hugo Chavez, mort en mars.

Des militaires ont aussitôt pris position devant les magasins. Samedi matin, plusieurs centaines de clients ont afflué dans les magasins Daka pour profiter des prix plus avantageux imposés par l'Etat. Le groupe de presse vénézuélien Ultimas Noticias et certains utilisateurs de Twitter ont signalé des actes de pillage dans un magasin Daka à Valencia, dans le centre du Venezuela, ce que les autorités n'ont pas confirmé.

 

Suite : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/11/09/venezuela-le-gouvernement-fait-intervenir-l-armee-pour-faire-baisser-les-prix_3511346_3222.html#xtor=AL-32280515

Modifié par alexandreVBCI
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CARACAS (AFP) - Les magasins d'électroménager sont pris d'assaut au Venezuela depuis que le président Nicolas Maduro a ordonné une baisse des prix de ces produits dans l'intention de lutter contre une inflation record, à moins d'un mois d'élections municipales cruciales pour le pouvoir.

 

Dénonçant une hausse artificielle des tarifs par des entrepreneurs privés menant "une guerre économique" contre son gouvernement, le président Maduro a lancé vendredi soir une opération pour imposer dans ce secteur des rabais de 50 à 60%.

 

Il a précisé dimanche qu'il l'étendrait cette semaine aux secteurs du textile, de l'alimentation, des jouets, des quincailleries et de l'automobile.

Dès vendredi soir, la chaine d'électroménager Daka s'est trouvée dans le collimateur du pouvoir: "J'ai ordonné l'occupation de cette chaîne de magasins et de mettre les produits à la vente à un prix juste, et qu'il ne reste rien dans les rayons, rien dans les entrepôts", avait alors déclaré le président Maduro dans un discours dans l'Etat d'Anzoategui (ouest).

 

Avec une économie reposant sur des importations massives financées par les plus importantes réserves de pétrole au monde, le Venezuela affichait en octobre une inflation annualisée de 54,3%.

Dans les faits, des inspecteurs de l'Institut de défense des consommateurs pour l'accès aux biens et services (Indepabis) écument les magasins, appuyées par les forces de l'ordre, imposant des baisses de tarifs aux gérants. Selon la presse locale, certains d'entre eux ont été arrêtés.

 

"C'est un pillage légal !", se réjouit dans un autre commerce de la capitale un acheteur qui vient de faire l'emplette d'une télévision pour 18.000 bolivares, affichée jusqu'à ce week-end à 37.000 bolivares.

"Qui pille qui ? Le propriétaire d'un magasin qui vend 200.000 bolivares, 1.200% fois plus, un produit qu'il a acheté avec des dollars préférentiels (au taux officiel) ou le peuple qui peut acheter grâce à son gouvernement au prix juste ?", s'est interrogé dimanche le président, qui a par ailleurs annoncé la fermeture des sites internet affichant le taux de change du dollar parallèle.

Placé sous le coup d'un strict contrôle des changes depuis 2003, le Venezuela subit une pénurie de dollars qui freine l'économie, empêchant les importations et provoquant l'envolée du billet vert au marché noir ainsi que de fréquentes pénuries de biens de consommation courante tels que le café, le lait, la farine, les couches ou le papier hygiénique.

Les chefs d'entreprises se plaignent de ne pas recevoir du gouvernement assez de dollars pour financer leurs importations et de devoir s'en procurer au marché noir, les contraignant à augmenter leurs prix.

Le gouvernement en réponse accuse les importateurs de spéculer en payant avec des dollars officiels des produits revendus au prix du dollar parallèle. Et le président Maduro a affirmé qu'il limiterait les bénéfices du secteur privé.

 

Le président de la fédération patronale Fedecamaras, Jorge Roig, qui a reconnu des "pratiques déloyales" de la part de certains entrepreneurs, a toutefois rejeté lundi les dernières décisions du gouvernement.

Pour lui, le moyen de détecter les spéculateurs consiste à publier la liste des entreprises ayant reçu des dollars officiels.

Le gouvernement "dit qu'il a distribué 34 millions de dollars, alors qu'il publie la liste et là, les Vénézuéliens nous pourrons savoir de qui il s'agit", a-t-il réclamé sur une radio locale.

"Et quand seront écoulés les stocks d'appareils électroménagers... il restera le vide", a estimé pour sa part sur Twitter le directeur de l'institut d'enquêtes d'opinion Datanalisis, Luis Vicente Leon pour qui "la spéculation (est) caractéristique des économies contrôlées".

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A trois semaines d'élections municipales cruciales pour le gouvernement, M. Maduro, élu sur le fil en avril, s'est autoproclamé "Président justicier" et a notamment imposé ce week-end des rabais de 50 ou 60% dans les magasins d'électroménager, provoquant une ruée sur ces produits, dégénérant ici ou là en saccages isolés.

 

"Les pénuries vont s'accentuer" parce qu'une fois les stocks des magasins écoulés, "ils vont avoir des problèmes pour les reconstituer car (les autorités) les obligent à vendre leurs produits à un prix inférieur à la réalité", pronostique pour l'AFP l'économiste José Guerra.

L'inflation annuelle en octobre dépasse les 54%, due selon les analystes à l'augmentation des émissions monétaires, et malgré des revenus pétroliers de 93 milliards de dollars en 2012, le détenteur des plus importantes réserves de brut au monde souffre d'un manque de devises en raison des importations croissantes de biens de base, comme les aliments ou les produits hygiéniques.

Nicolas Maduro qualifie la situation de "guerre économique", menée par "la bourgeoisie" (comprendre le secteur privé et l'opposition politique) soutenue par les Etats-Unis. Il tire à boulets rouges sur cette "bourgeoisie parasite" usurière et spéculatrice responsable selon lui de la flambée des prix.

Par ailleurs, le président a annoncé son intention d'étendre le contrôle des prix à tout l'appareil productif du pays dès que l'Assemblée lui aurait octroyé les "pleins pouvoirs", comme il en a fait la demande mi-octobre. Et des mettre en prison les "spéculateurs".

Victor Maldonado, directeur exécutif de la Chambre de commerce de Caracas, avertit que beaucoup de chaînes de magasins contraintes à baisser leurs tarifs vont faire faillite.

Pour l'analyste politique Luis Vicente Leon, ces mesures ont pour véritable but de "capter l'électorat" en vue des municipales.

Selon lui, le gouvernement "s'attaque aux conséquences plutôt qu'aux causes" de la crise économique, due à la surévaluation de la monnaie locale, le bolivar, au gel des prix et à la faible productivité d'entreprises expropriées par le pouvoir tout au long des mandats de Hugo Chavez (1999-2013)

Mais malgré les appels insistant en faveur d'une nouvelle dévaluation - après celle intervenue en février - afin de pouvoir financer le gigantesque appareil d'Etat dont a hérité le président, le ministre des Finances Nelson Merentes a répété mercredi qu'il n'en était pas question.

 

http://fr.news.yahoo.com/inflation-pénuries-au-venezuela-remède-pire-mal-063856451--finance.html

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Le parlement vénézuélien a approuvé jeudi l'octroi de pouvoirs spéciaux au président Nicolas Maduro lui permettant de gouverner par décret pendant un an afin de mener la "guerre économique" selon lui déclenchée par "la bourgeoisie et l'impérialisme".

 

L'Assemblée nationale (parlement unicaméral) a adopté le texte en première lecture avec le minimum des voix requises (99 voix sur 165, majorité des 3/5e) au terme d'un débat houleux entre députés du parti socialiste au pouvoir et l'opposition. La même assemblée doit adopter définitivement le texte en seconde lecture le mardi 19 novembre.

"Vous pouvez faire appel auprès de qui vous voulez. Allez devant les Nations unies. Ici le peuple, la patrie et (Hugo) Chavez ont voté", s'est exclamé après le scrutin le président de l'Assemblée Diosdado Cabello, un des hommes fort de l'exécutif.

Cette loi "vise à distraire des problèmes des vénézuéliens" et veut créer l'illusion "d'une sortie rapide d'une crise qui est beaucoup plus profonde que ce qui peut être résolu avec des pouvoirs spéciaux", a notamment protesté le député de l'opposition Stalin Gonzalez.

Mardi, les députés avaient voté la destitution pour corruption de Maria Mercedes Aranguren, une députée dissidente du pouvoir qui se refusait à voter ces pouvoirs spéciaux, privant ainsi la majorité d'une indispensable 99e voix.

Sa destitution, qui a déclenché l'ire de l'opposition, a rendu possible son remplacement par son suppléant Carlos Flores, toujours membre du parti au pouvoir et favorable à cette disposition.

 

http://fr.news.yahoo.com/venezuela-premier-feu-vert-pouvoirs-sp%C3%A9ciaux-nicolas-maduro-222916309.html

 

Il ne fait pas bon de s'opposer à El Presidente !  l'élection démocratique d'une députée peut être annulée d'un claquement de doigt...

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Il ne fait pas bon être patron en ce moment au Venezuela. Une centaine de gérants d'entreprises ont été placés en détention cette semaine, premiers prisonniers de la «guerre économique» entamée par le président vénézuélien, Nicolas Maduro. Celui qui s'est proclamé «président justicier» s'est réjoui d'avoir «plus de 100 bourgeois derrière les barreaux».

 

Les observateurs ne sont pas dupes quant au calendrier du déclenchement de la «guerre économique». Depuis la mort d'Hugo Chavez, la crise s'est aggravée au Venezuela. Nicolas Maduro, avait été élu de justesse pour lui succéder. Il affrontera dans trois semaines son premier test électoral avec les élections municipales. Avec pour programme de mener une guerre contre une cinquième colonne.

 

http://www.lefigaro.fr/international/2013/11/15/01003-20131115ARTFIG00353-le-venezuela-emprisonne-des-patrons-bourgeois.php

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  • 2 weeks later...

Ca ne durera pas... Maduro n'est pas chavez, je trouve que ca sent le sapin pour so régime si il est obligé d'en arriver à de telles extrémités.

Disons qu'avec Maduro, c'est plus visible car il est dans une étape avancée de ce que Chavez avait lancé. La fin est proche de toute façon. En effet, Maduro fixe les prix ce qui va organiser la pénurie :

http://www.rfi.fr/ameriques/20131119-venezuela-maduro-loi-habilitante-prix-speculation

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Le président vénézuélien Nicolas Maduro a ordonné vendredi l'arrestation immédiate des commerçants affichant des prix trop élevés et la limitation des loyers des commerces, afin de "renforcer la transition vers le socialisme".

 

Il a également annoncé la limitation à 250 bolivares (40 dollars au change officiel) le mètre carré des loyers des établissements commerciaux et rappelé que "la Constitution interdit de facturer des loyers en devise étrangère".

 

Ces annonces constituent la deuxième série de mesures destinées à lutter contre la crise économique et l'inflation prises par le président Maduro depuis qu'il a été investi courant novembre des pleins pouvoirs par l'Assemblée, ce qui lui permet de gouverner par décrets durant un an pour mener "une guerre économique contre la bourgeoisie parasitaire et l'impérialisme".

 

Suite : http://fr.news.yahoo.com/venezuela-lutter-contre-crise-commer%C3%A7ants-viseur-224659593.html

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On assiste à une véritable fuite en avant de la part du dirigeant vénézuélien. Le pire, c'est qu'il doit savoir qu'il court au désastre économique et que ces mesures ne changeront rien. 

 

Reste à savoir ce que fera le peuple. L'opposition semble trop fragmenté et en panne de leader capable d'entraîner les masses vers un coup de force. L'autre hypothèse, c'est l'armée, mais elle est surveillée comme le lait sur le feu par le régime.

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A supposer qu'on trouve quelqu'un qui a assez de surface financière et de réseaux pour prendre le pouvoir de manière pérenne. Maduro n'est certes pas Chavez, mais en face il n'y a pas grand monde non plus. En général, c'est l'armée qui se charge des pronunciamento, mais l'armée vénézuélienne est choyée d'un côté et surveillée de l'autre.

 

Remarquez, BHL il a de la fortune et des réseaux non ? :oops:

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Quand on interdit la liberté des individus par la force, c'est par la force qu'elle revient.

Pour l'heure, tout ce petit monde a des intérêts bien compris. Voilà pourquoi l'armée participe à tout cela. Il y a eu des purges régulières pour s'assurer de la pureté idéologique des chefs. Mais Chavez ou Maduro, cela ne fait aucune différence. Parler des heures à la télé ne masque pas les difficultés du quotidien et les mensonges ni la violence du pouvoir.

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A chaque jour son décret :

 

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a annoncé mardi 3 décembre que le prix des voitures serait désormais fixé par l'Etat, afin d'en faire baisser le coût pour la population.

« La production automobile doit être régulée et renforcée au Venezuela (…) pour baisser les prix des voitures neuves fabriquées au Venezuela et ceux des véhicules importés et des voitures d'occasion », a annoncé M. Maduro dans une allocution télévisée. L'Etat « va assurer le contrôle du processus de production de voitures (…) et fixer des prix justes [sur les véhicules fabriqués localement] », a-t-il ajouté, avertissant les « mafias » qui contrôlent les prix que leurs jours sont comptés.

Selon les nouvelles règles, les prix des voitures neuves ne pourront être plus élevés que ceux des voitures en circulation, a détaillé le président.

Enfin, les personnes qui ouvriront des comptes libellés en monnaie étrangère au sein des banques publiques dans les prochains mois se verront octroyer une autorisation pour acheter des voitures importées, a ajouté le président.

 

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/12/03/le-gouvernement-venezuelien-veut-fixer-le-prix-des-voitures_3524335_3222.html#xtor=AL-32280515

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CARACAS (Reuters) - La deuxième grande panne de courant qu'ait connue le Venezuela depuis le début de l'année a plongé lundi soir une bonne partie du pays dans l'obscurité.

L'électricité a été coupée dans la capitale Caracas et dans d'autres villes du pays peu après 20h00 locales (00h30 GMT mardi), au grand désarroi des habitants et des travailleurs impatients de rentrer chez eux.

La panne de lundi semble de la même ampleur que le blackout très large qui avait touché le pays le 5 septembre.

Le président Nicolas Maduro avait alors accusé l'opposition d'avoir délibérément saboté le réseau électrique pour le discréditer. Le président de l'Assemblée nationale Diosdado Cabello, qui lui est politiquement proche, a renouvelé les mêmes accusations après les pannes de lundi.

"Je n'ai aucun doute sur le fait que le sabotage du réseau électrique, aujourd'hui, ne participe d'un plan de la droite", a dit Cabello sur Twitter.

Dans certains quartiers plutôt aisés de Caracas, où l'opposition au gouvernement socialiste est bien implantée, les habitants ont frappé sur des casseroles, à leurs fenêtres, en signe de protestation. "Maduro, démission!", ont scandé certains.

Depuis plusieurs années, le Venezuela souffre périodiquement de coupures d'électricité, même si la capitale est dans l'ensemble à l'abri des délestages les plus importants.

 

http://fr.news.yahoo.com/la-capitale-du-venezuela-caracas-plong%C3%A9e-dans-le-072519201.html

 

La théorie du complot comme excuse à tous les problèmes...

Modifié par alexandreVBCI
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Sérieusement comment il peut y avoir des coupures d'électricité avec autant de pétrole...

Vous croyez vraiment qu'il y a un manque d'éducation de sa part pour réagir a chaque fois de manière si débile ?

 

 

Il faut voir qui a été nommé au contrôle technique. Est-ce pour sa compétence ou par solidarité bolivarienne ? Que reste-t-il du budget d'entretien après avoir accordé tel ou tel avantage à la population sous forme de subvention ou de dépense fiscale ?

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