French Kiss Posté(e) le 26 mai 2015 Share Posté(e) le 26 mai 2015 Attention ca glisssssssse!! ca vous dirait pas de revenir a nos MBT? amha l'echec du Leclerc a l'exportation tient plus a ses solutions avancees, aboutissement d'une vision nouvelle du combat blinde qui n'est pas celle de tout le monde, ni prevu pour le budget de tout le monde, meme si a mon avis, le cout horaire du Leclerc et de sa MCO ne doit pas etre tres loin de celui du leo2. Apres je dirais que les allemands sont culturellement plus doues que les francais pour proposer des solutions qui font consensus, on ne s'etonne pas que les francais aiment les monarques Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 26 mai 2015 Share Posté(e) le 26 mai 2015 (modifié) Airbus a très clairement été avantageux pour l'Allemagne. Normalement les Allemands ne devaient avoir que 33% des parts, mais au nom de la coopération Fr/All Chirac a accepté le 50/50 que demandais Schröder... Les deux industries ne se valaient pas, ni au niveau financier ni au niveau technologique, c'est comme si aujourd'hui l'on faisait une fusion des industries automobile Fr/All (PSA/Renault + BMW/Mercedes/Audi/WW) et que les français demandaient un 50/50. je doutes que les allemands disent "Ja" eux... Quand à l'histoire des blindés la France et l'Allemagne n'ont pas les mêmes besoins... Ça va être marrant tien. Ça aurais été pas mal si RTD avait aussi fait partie de la fusion. Modifié le 26 mai 2015 par Conan le Barbare 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 26 mai 2015 Share Posté(e) le 26 mai 2015 (modifié) Les allemands n'ont pas l'expérience de la "guerre" et de la haute technologie sur char (la conception des Léo 2 remonte au année 70) et la majorité de leurs ventes sont du destockage et de la remise à niveau. La compacité, le chargement auto, etc. Ne sont pas forcément des choses qu'ils maîtrisent à merveille. Il y a moyen de partir sur un pied d'égalité, même si dans se domaine il va être difficile de faire avec des ingénieurs allemands quand même très sûr d'eux surtout dans ce domaine. Perso c'est la meilleure solution pour voir un successeur au Leclerc. Sinon qui ? Les anglais, mouais. Ou alors des partenaires du Mo qui paient en partie le développement tout en ayant une ligne de production chez eux, mais au moins on aura le budget R&D (vu que ça semble être la mode) Modifié le 26 mai 2015 par Drakene 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OCB Posté(e) le 26 mai 2015 Share Posté(e) le 26 mai 2015 (modifié) Je ne poursuivrai pas le H.S politique que j'ai lancé, mais pour en revenir sur la coopération entre la France et l'Allemagne à travers Airbus; ces deux pays sont de grandes puissances aéronautiques et ceci dès la 1° GM. Suite à la seconde GM, l'industrie aéro allemande a subi des restrictions d'ordre politique qui ne lui ont pas permis d'occuper la même place que la française. Et pourtant, les grandes puissances s'arrachaient les ingénieurs allemands, dois-je rappeller qui est le père du fameux réacteur ATAR (wiki pour ceux qui l'ignorent) ? Les allemands en ont conçu une certaine amertume, elle était peut-être injustifiée mais elle existait. La création d'Airbus a permis de rééquilibrer les choses dans l'aéronautique civile. Etait-ce une bonne chose de donner ainsi davantage aux allemands. Ben, il faudrait déjà se souvenir des produits proposés par les Français à l'époque, à savoir des avions comme la Caravelle certes, mais aussi d'éclatants succès commerciaux tels que le Mercure ou le Concorde. Il faudrait voir la part de marché des avionneurs européens sur le marché des avions de ligne de l'époque et la comparer avec celle d'aujourd'hui, ainsi que le chiffre d'affaire, le nombre d'emplois ect...Je crois que la réponse va de soi. Maintenant, l'aventure aurait pu tourner autrement, les produits être mauvais ou peu adaptés aux marchés visés. La coopération européenne n'est pas la panacée, on en a eu quelques exemples récemment, mais dans certains cas c'est une solution qui peut profiter à tous. Dans le domaine des blindés, à partir du moment ou les parties sont d'accord sur la mission de l'engin et sur un partage équilibré des taches , je ne vois pas où est le problème. Jusqu'à présent, la mission principale des chars à l'ouest était de casser du char, est ce que ça va être toujours le cas dans le futur, va-t'on lui définir d'autres missions ? Par exemple, les Russes viennent de présenter un nouveau char de combat, quelle est sa doctrine d'emploi ? Peut-être que dans 15 ans, les fantassins disposeront d'armes légères et faciles d'emploi qui ouvriront les chars comme des vulgaires boîtes de conserve, et dans ce cas quid des chars ? Tout ça pour dire qu'il n'est pas mauvais de commencer à réfléchir au sujet et avec les Allemands, je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Maintenant si certains veulent rejouer Sedan ou Iena... Modifié le 26 mai 2015 par OCB 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 26 mai 2015 Share Posté(e) le 26 mai 2015 Les allemands n'ont pas l'expérience de la "guerre" et de la haute technologie sur char (la conception des Léo 2 remonte au année 70) et la majorité de leurs ventes sont du destockage et de la remise à niveau. La compacité, le chargement auto, etc. Ne sont pas forcément des choses qu'ils maîtrisent à merveille. Il y a moyen de partir sur un pied d'égalité, même si dans se domaine il va être difficile de faire avec des ingénieurs allemands quand même très sûr d'eux surtout dans ce domaine. Tu te focalises un peu trop sur le seul leopard-2. Ils viennent de lancer la production du SPz-Puma qui valide pas mal de choses tout à fait employables pour un futur char. Quand à l'histoire des blindés la France et l'Allemagne n'ont pas les mêmes besoins... Ça va être marrant tien. Ça aurais été pas mal si RTD avait aussi fait partie de la fusion. À quelles différences penses-tu ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 26 mai 2015 Share Posté(e) le 26 mai 2015 (modifié) La coopération européenne n'est pas la panacée, on en a eu quelques exemples récemment, mais dans certains cas c'est une solution qui peut profiter à tous. Dans le domaine des blindés, à partir du moment ou les parties sont d'accord sur la mission de l'engin et sur un partage équilibré des taches , C'est à mon avis l'élément le plus important pour la réussite d'un projet, encore plus même que l'équilibre des taches. Toutes les difficultés dans les projets de coopérations européennes sont d'abord venu du faite qu'on voulait un mouton à 5 pattes à même de répondre aux besoins de chacun, parfois complètement contradictoire les uns les autres. Modifié le 26 mai 2015 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DarkLabor Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 Quand à l'histoire des blindés la France et l'Allemagne n'ont pas les mêmes besoins... Ça va être marrant tien.Techniquement, ils ont les mêmes besoins.L'établissement du cahier des charges a été réalisé lors du projet "Napoléon".Par la suite la France à développé certains points qui démarquent le Leclerc du Léopard 2:Tir en marche (Équilibrage tourelle, équilibrage armement de masque, suppression chargeur remplacement par un chargement automatique)Réduction de la silhouette (tourelle 2 hommes avec les postes rabaissés par rapport à l'armement, raccourcissement du châssis)Suivi des cibles (suivi semi-automatique)Sans compter les performance de la motorisation qui permet une utilisation doctrinale différente. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 (modifié) Tu te focalises un peu trop sur le seul leopard-2. Ils viennent de lancer la production du SPz-Puma qui valide pas mal de choses tout à fait employables pour un futur char. À quelles différences penses-tu ? D'ailleurs les européens peuvent se créditer d'une guerre mécanisée d'ampleur depuis 1945 ? Seuls les américains ont réellement engagé un combat mécanisé d'envergure en 1991. On rajoutera éventuellement les Léopard danois dans les Balkans (et encore, cela relève de l'escarmouche). Ne pourrait-on pas raisonner de la manière suivante : Il existe un ensemble de besoins communs identifiés autour d'une évolution du combat blindé consistant en un retour à l'appui feu par l'infanterie (l'Afghanistan l'a montré, l'Irak aussi dans une moindre mesure) dans divers environnements (rase campagne, milieu montagneux, environnement urbain). Face à ces besoins on peut identifier le besoin d'une caisse et d'un moteur capable de protéger l'équipage (caisse indépendante des chenilles etc) et de faire se mouvoir des capacités de combat concentrées dans une tourelle. Les évolutions blindées récentes ont vu le développement de kits portant sur l'évolution en milieu urbain, la modification des armements embarqués et la proposition de tourelles différentes en fonction des missions. Je pense au BMP-T, aux différents kits américains, à Israël et ses évolutions incrémentales. Au fond la solution ne consisterait-elle pas à développer une caisse commune sur laquelle les Etats pourraient travailler en fonction de leurs théâtres d'OPEX de prédilection. Qui du combat blindé en plaine, qui du combat en milieu périurbain, changement de calibre en fonction du tourrelier et des besoins du client (char employable, appui feu sur du 105mm, canon de 120, tir de missiles à l'instar de ce blindé israélien avec sa tourelle neuve ou encore réinventer l'automoteur (ce qui ne ferait pas de mal à la France et à ses AUF-1 si j'ai bien compris...). Rien n'empêcherait ensuite les Etats de mettre en place de coopération ou des centrales d'achat pour organiser des appels d'offre (ou non) pour tel ou tel type de module (par exemple une tourelle prévue pour le combat de chars/tournoyant). Il me semble que l'état actuel du marché correspond à ce que je décris. Chaque armée se retrouve à acquérir un char d'assaut mais en modifie certaines caractéristiques pour le faire correspondre à ses besoins propres. Les Leopard II des pays acquéreurs sont-ils tous les mêmes ? Non. Se déclinent-ils en un même nombre de variantes (génie, dépannage etc) mettant en œuvre des équipements identiques ? Non plus. Pourquoi ne pas en tirer la conclusion que le seul dénominateur commun est la caisse ? Ceci permettrait en outre de mettre en place un marché plus compétitif au niveau de l'intégration de systèmes. Modifié le 27 mai 2015 par Chronos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 (modifié) D'ailleurs les européens peuvent se créditer d'une guerre mécanisée d'ampleur depuis 1945 ? Seuls les américains ont réellement engagé un combat mécanisé d'envergure en 1991. On rajoutera éventuellement les Léopard danois dans les Balkans (et encore, cela relève de l'escarmouche). Et les Français avec la Division Daguet ? Modifié le 27 mai 2015 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 A-t-elle mené un combat mécanisé d'ampleur dans ce conflit ? Si oui à rajouter, et même comme cela, on reste à l'époque de l'AMX-30. Y eut-il un retour d'expérience de cette équipée aboutissant à l'intégration de technologies particulières sur le Leclerc ? La remarque portait plus sur l'expérience de la "guerre". Je me demande si les opérations européennes récentes ont pu permettre d'intégrer en France plus qu'ailleurs un retour d'expérience rendant une équipe de recherche française plus compétente qu'une autre dans la conception d'un blindé lourd chenillé (dans un pays où la chenille est en voie d'abandon hein). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 C'est à mon avis l'élément le plus important pour la réussite d'un projet, encore plus même que l'équilibre des taches. Toutes les difficultés dans les projets de coopérations européennes sont d'abord venu du faite qu'on voulait un mouton à 5 pattes à même de répondre aux besoins de chacun, parfois complètement contradictoire les uns les autres. Et surtout tous les intervenant veulent profiter du projet commun pour se faire payer des développements technologique qui souvent existait déjà chez une partie des partenaires. Donc le risque d'un projet de char franco-allemand c'est par exemple que les Allemands veuillent absolument développer un nouveau chargeur automatique complètement nouveau sans rapport avec celui du Leclerc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Born to sail Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 Vu l'avancée du blindage et du canon de 152 mm sur un char, On ne risque pas de développer un nouveau calibre 140, 150, 155 mm ou plus ? pour le futur Lecléopard. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 Techniquement, ils ont les mêmes besoins.L'établissement du cahier des charges a été réalisé lors du projet "Napoléon". C'est la première fois que je vois ce nom. Tu peux détailler. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 D'ailleurs les européens peuvent se créditer d'une guerre mécanisée d'ampleur depuis 1945 ? Seuls les américains ont réellement engagé un combat mécanisé d'envergure en 1991. On rajoutera éventuellement les Léopard danois dans les Balkans (et encore, cela relève de l'escarmouche). Les britanniques aussi. Pour les danois, ce fut 68 obus de tirés ce jour là. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 A-t-elle mené un combat mécanisé d'ampleur dans ce conflit ? Si oui à rajouter, et même comme cela, on reste à l'époque de l'AMX-30. Y eut-il un retour d'expérience de cette équipée aboutissant à l'intégration de technologies particulières sur le Leclerc ? La remarque portait plus sur l'expérience de la "guerre". Je me demande si les opérations européennes récentes ont pu permettre d'intégrer en France plus qu'ailleurs un retour d'expérience rendant une équipe de recherche française plus compétente qu'une autre dans la conception d'un blindé lourd chenillé (dans un pays où la chenille est en voie d'abandon hein). Pour la première question, je ne crois pas, il y a eu des combats avec des T-55 je crois, mais je ne sais pas si ceux-ci furent détruit par nos chars ou par des tirs de missiles anti-chars. Je préfère quelqu'un qui connais le sujet s'exprimer. Pour la seconde question, vu que le Leclerc était déjà conçu à cette époque, je doute que celui-ci est pu vraiment profiter des RETEX pour changer des choses majeurs. Certainement des modifications à la marge. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sovngard Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 C'est la première fois que je vois ce nom. Tu peux détailler. Projet franco-allemand débuté en 1978 dans le but de concevoir un futur char commun aux deux pays, le Char 90. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DarkLabor Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 Oui, la seule concession Allemande était grosso-modo de nommer le char Napoléon, le 50-50 c'était trop pour eux... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 Tu te focalises un peu trop sur le seul leopard-2. Ils viennent de lancer la production du SPz-Puma qui valide pas mal de choses tout à fait employables pour un futur char. Ah ouais ce concept un peu bâtard in-déployable et pleins de problèmes. Lourd comme un mbt sans en avoir la protection, avec des chenilles qui ne feraient pas frémir un russe et que rien d'autre qu'un dépanneur de char peu remorquer. On atteint effectivement le summum de l’ingénierie allemande comme le Jagdtiger avant lui... Techniquement, ils ont les mêmes besoins. L'établissement du cahier des charges a été réalisé lors du projet "Napoléon". Par la suite la France à développé certains points qui démarquent le Leclerc du Léopard 2: Tir en marche (Équilibrage tourelle, équilibrage armement de masque, suppression chargeur remplacement par un chargement automatique) Réduction de la silhouette (tourelle 2 hommes avec les postes rabaissés par rapport à l'armement, raccourcissement du châssis) Suivi des cibles (suivi semi-automatique) Sans compter les performance de la motorisation qui permet une utilisation doctrinale différente. Oui certains points qui en font un char plus que totalement différent si on s'en réfère à la liste détaillé en dessous. Ça donne un peu l'impression que si l’Allemagne et la France n'avaient pas coopéré, on en serait quand même arrivé à un résultat aussi différent ;) A-t-elle mené un combat mécanisé d'ampleur dans ce conflit ? Si oui à rajouter, et même comme cela, on reste à l'époque de l'AMX-30. Y eut-il un retour d'expérience de cette équipée aboutissant à l'intégration de technologies particulières sur le Leclerc ? La remarque portait plus sur l'expérience de la "guerre". Je me demande si les opérations européennes récentes ont pu permettre d'intégrer en France plus qu'ailleurs un retour d'expérience rendant une équipe de recherche française plus compétente qu'une autre dans la conception d'un blindé lourd chenillé (dans un pays où la chenille est en voie d'abandon hein). Rien que le fait que les chars français arrivent à rouler avec des vrai mitrailleuses dessus est un plus par rapport au Léopard 2 allemands niveau retour d'expérience :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sovngard Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 (modifié) Lourd comme un mbt sans en avoir la protection Ton T-72 n'embarque pas 6 Panzergrenadier autant que je sache. Modifié le 27 mai 2015 par Sovngard 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DarkLabor Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 Oui certains points qui en font un char plus que totalement différent si on s'en réfère à la liste détaillé en dessous. Ça donne un peu l'impression que si l’Allemagne et la France n'avaient pas coopéré, on en serait quand même arrivé à un résultat aussi différent ;)C'est parce qu'ils n'ont pas coopéré jusqu'au bout qu'il y a ces grosses différences.Mais dans le cahier des charges général, on a deux chars avec un rapport poids puissance aux alentours de 25cv/tonne (avec des GMP de 1500cv), des autonomies d'environ 500km, un armement de 120mm, des blindages composites permettant enfin de résister aux charges creuses, une fonction hunter-killer qui est totale, etc, etc... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité pinpon42100 Posté(e) le 28 mai 2015 Share Posté(e) le 28 mai 2015 Techniquement, ils ont les mêmes besoins. L'établissement du cahier des charges a été réalisé lors du projet "Napoléon". Par la suite la France à développé certains points qui démarquent le Leclerc du Léopard 2: Tir en marche (Équilibrage tourelle, équilibrage armement de masque, suppression chargeur remplacement par un chargement automatique) Réduction de la silhouette (tourelle 2 hommes avec les postes rabaissés par rapport à l'armement, raccourcissement du châssis) Suivi des cibles (suivi semi-automatique) Sans compter les performance de la motorisation qui permet une utilisation doctrinale différente. A voir, aujourd'hui je ne pense pas que le cahier des charges réalisé il y a 30 ans soit toujours en vigueur, les études de concept n'ayant même pas encore démarrées. Peut-on parler de "Suivi des cibles (suivi semi-automatique)", réellement n'est-ce pas plutôt une aide au pointage? Je dirai qu'avant même la puissance moteur la différence principal dans la doctrine d'emploi est surtout due à la stabilisation hautes performances de l'armement et organes de visées, le léopard 2 est tout aussi capable de tirer en marche, à moindre performance par rapport au Leclerc certes, mais il en est capable. Après effectivement, on rajoute à cela le chargement automatique qui permet de gagner en efficacité. La protection est aussi un élément essentiel qui vient, selon moi, avant même les performances de la motorisation. Les performances de mobilité sont aussi liées aux éléments de suspension oléopneumatiques qui permet d'aider à la stabilisation de l'arme en gommant la plupart des défauts liés au terrain. Je m'exprime peut-être mal mais je veux dire par la que le GMP du Leclerc EMAT est, certes, nerveux et permet de fortes accélérations, la centrale de freinage et les freins carbones permettent un freinage assez redoutable (un coup de blindage dans les dents, quand on ne s'y attends pas, ça fait mal je confirme), mais je ne pense pas que seule la motorisation ai permis de différencier, niveau doctrine d'emploi, ce char d'un de génération précédente. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 28 mai 2015 Share Posté(e) le 28 mai 2015 Ton T-72 n'embarque pas 6 Panzergrenadier autant que je sache. Le Puma n'embarque pas 44 obus de 125mm autant que je sache. C'est parce qu'ils n'ont pas coopéré jusqu'au bout qu'il y a ces grosses différences. Mais dans le cahier des charges général, on a deux chars avec un rapport poids puissance aux alentours de 25cv/tonne (avec des GMP de 1500cv), des autonomies d'environ 500km, un armement de 120mm, des blindages composites permettant enfin de résister aux charges creuses, une fonction hunter-killer qui est totale, etc, etc... Deux ailes, deux réacteurs, un cockpit, une dérive, des plans canards et on a le Rafale et le Typhoon, ils se ressemblent, sont issue d'un même programme européen, pourtant chacun est arrivé avec ses propres specs sous le coude et est reparti avec finalement. Il n'y aurait pas eu de coopération le résultat serait le même. C'est plutôt comme cela que je vois le rapport entre le Leclerc et le Léo 2 (et les coopérations européennes en général :D). Après je peux me tromper. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 28 mai 2015 Share Posté(e) le 28 mai 2015 (modifié) Si je ne dis pas de bêtise le Leclerc est plus orienté chasseur de chars. Le Léo est plus polyvalent. D’ailleurs en parlant du Léo II, il n’est pas plutôt un reste issu d’un programme commun avec l’Abrams ? Modifié le 28 mai 2015 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DarkLabor Posté(e) le 28 mai 2015 Share Posté(e) le 28 mai 2015 (modifié) Deux ailes, deux réacteurs, un cockpit, une dérive, des plans canards et on a le Rafale et le Typhoon, ils se ressemblent, sont issue d'un même programme européen, pourtant chacun est arrivé avec ses propres specs sous le coude et est reparti avec finalement. Il n'y aurait pas eu de coopération le résultat serait le même.C'est plutôt comme cela que je vois le rapport entre le Leclerc et le Léo 2 (et les coopérations européennes en général :D). Après je peux me tromper. C'est le point que je soulève. Au début, on définit les grandes lignes, les besoins clés. Puis on aborde les différentes solutions techniques. La coopération Franco-Allemande n'a pas duré. Les traits généraux sont similaires; dans le détails, c'est abordé de façon différente. Définir que ton avion à deux ailes, deux plans canards, deux réacteurs, c'est déjà des choix cruciaux qui dictent l'architecture du futur avion. Si tu regardes les autres chasseurs, tu as du mono-moteur, des ailes delta, des ailes géométriques, pas de plans canards qui sont autant de choix possibles. Dans le cas du Léopard et du Leclerc. Les français et les allemands ont conclu qu'ils avait besoin d'un GMP avec une forte densité de puissance pour bénéficier de bonnes accélérations et de vitesses maximale de l'ordre de 70-80km/h pour des plateformes lourdes, d'un canon de 120mm pour contrecarrer les nouveaux blindages russes, etc. On aurait très bien pu blinder à outrance l'EPC le munir d'une munir d'une munition 105 dopée (non OTAN) ou tout autre choix que l'on a pas fait pour le Leclerc. Il y a énormément plus de différence entre le Challenger 2 et le Leclerc/Léopard 2 qu'entre le Leclerc et le Léopard 2. Tout simplement parce que le cahier des charges initial du Challenger 2 n'est pas le même que celui du Leclerc ou du Léopard 2. C'est pour ça que le Challenger 2 est un veau lourdement blindé alors que les deux autres sont des guépards fortement mobiles. Si je ne dis pas de bêtise le Leclerc est plus orienté chasseur de chars. Le Léo est plus polyvalent. D’ailleurs en parlant du Léo II, il n’est pas plutôt un reste issu d’un programme commun avec l’Abrams ? C'est faux. L'arrivé du Leclerc a totalement changé la doctrine d'emploi du char. La mobilité du Leclerc lui permet de faire des missions de reconnaissance, tout comme des missions d'appui tout en étant en mouvement. Mais de nos jours avec les rationalisations et la préservation des potentiels, on relèguera plus le Leclerc à la destruction des chars lourds ennemis qu'autrechose. Alors qu'il est tout à fait capable de lui confier des missions variées, autres que le combat anti-char. Le Léopard 2 découle des différentes modernisation du Léopard 1, du MBT 70, et du MBT 90/Napoléon. Rien ne se perd en R&D. Modifié le 28 mai 2015 par DarkLabor 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité pinpon42100 Posté(e) le 28 mai 2015 Share Posté(e) le 28 mai 2015 C'est le point que je soulève. Au début, on définit les grandes lignes, les besoins clés. Puis on aborde les différentes solutions techniques. La coopération Franco-Allemande n'a pas duré. Les traits généraux sont similaires; dans le détails, c'est abordé de façon différente. Définir que ton avion à deux ailes, deux plans canards, deux réacteurs, c'est déjà des choix cruciaux qui dictent l'architecture du futur avion. Si tu regardes les autres chasseurs, tu as du mono-moteur, des ailes delta, des ailes géométriques, pas de plans canards qui sont autant de choix possibles. Dans le cas du Léopard et du Leclerc. Les français et les allemands ont conclu qu'ils avait besoin d'un GMP avec une forte densité de puissance pour bénéficier de bonnes accélérations et de vitesses maximale de l'ordre de 70-80km/h pour des plateformes lourdes, d'un canon de 120mm pour contrecarrer les nouveaux blindages russes, etc. On aurait très bien pu blinder à outrance l'EPC le munir d'une munir d'une munition 105 dopée (non OTAN) ou tout autre choix que l'on a pas fait pour le Leclerc. Il y a énormément plus de différence entre le Challenger 2 et le Leclerc/Léopard 2 qu'entre le Leclerc et le Léopard 2. Tout simplement parce que le cahier des charges initial du Challenger 2 n'est pas le même que celui du Leclerc ou du Léopard 2. C'est pour ça que le Challenger 2 est un veau lourdement blindé alors que les deux autres sont des guépards fortement mobiles. C'est faux. L'arrivé du Leclerc a totalement changé la doctrine d'emploi du char. La mobilité du Leclerc lui permet de faire des missions de reconnaissance, tout comme des missions d'appui tout en étant en mouvement. Mais de nos jours avec les rationalisations et la préservation des potentiels, on relèguera plus le Leclerc à la destruction des chars lourds ennemis qu'autrechose. Alors qu'il est tout à fait capable de lui confier des missions variées, autres que le combat anti-char. Le Léopard 2 découle des différentes modernisation du Léopard 1, du MBT 70, et du MBT 90/Napoléon. Rien ne se perd en R&D. Qu'est ce que des "Ailes géométriques"? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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