Mani Posté(e) le 20 juin 2012 Share Posté(e) le 20 juin 2012 Voici encore quelques chiffres : - Konstantin Karamenlis (ancien premier ministre, Nouvelle Démocratie) : 130.335 euros de salaire. Un portefeuille boursier (vente de 600.000 euros et achat de 300.000 euros en 2009). Une épargne de 600.000 euros. Et bien sûr, des propriétés foncières. - Dora Bakoyanni (leader de l’Alliance démocrate, scission de la Nouvelle démocratie) : 129.385 euros de salaire. Des propriétés immobilières (dont deux terrains en Savoie). Un compte à la Deutsche Bank (857.461 euros) et un autre dans un établissement grec (182.289 euros). Son mari est millionnaire. - Aleka Papariga (leader du KKE, le parti communiste stalinien) : 91.750 euros pour son salaire de députée et 43.401,25 euros pour sa retraite, une « grande partie » étant versée à son parti. Comme si cela ne suffisait pas, 121 députés ou anciens députés (dont 52 du PASOK et 66 de la Nouvelle Démocratie) viennent de réclamer environ 250.000 euros chacun à l’État (soit plus de 30 millions d’euros) d’arriérés. Pourquoi ? Suivez bien : les présidents des trois cours suprêmes grecques ont obtenu que leur salaire soit aligné sur celui du mieux payé des fonctionnaires grecs, le président de la commission nationale des postes et communication, un protégé de Karamenlis le petit qui lui a fait cadeau d’un salaire royal. Or, en vertu de la Constitution grecque, le salaire des députés ne peut être inférieur à ceux des trois présidents des cours suprêmes… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 20 juin 2012 Share Posté(e) le 20 juin 2012 Un politicien grec déclare à un journaliste que l'E.U. doit savoir partager les excédentaires de la croissance de certains pays à ceux qui sont en déficit ! ça s'appelle la solidarité européenne. :-\ Franchement gonfler et une fuite politique de ne pas assumer ses propres responsabilités notamment ses échecs. J'estime qu'un pays qui triche, ment, ... doit être pénalisé et savoir assainir son budget déficitaire. Oui mais le mieux c'est de prevoir ces équilibres dès le debut dans les traités. On garderait les douanes intra européennes et une monnaie par nation mais avec un but commun precis de s’empêcher les déséquilibres commerciaux. On s'appuierait sur les nations au lieu de detruire leurs capacités de regulation. Il ne faut pas croire que rééquilibrer sa balance commerciale c'est la fête du slip. Comme l'ont montré le cas de l'Argentine ou de l'Islande cela veut dire des importations devenues chères et une consommation en baisse. Ce qui est logique parce que le pays ne consomme que ce qu'il produit, (même si une partie est échangée a l'exterieur contre les importations cela revient au même). Avec une devaluation et du protectionnisme on peut le realiser de façon égalitaire et sans destruction de capacités productives et de main d'oeuvre gâchée contrairement à la sacro sainte austerité. Un pays qui equilibre ses échanges ne peut plus être accusé de vivre au dessus de ses moyens. Cela aurait du être le veritable critère qui definit ce qui est rigoureux. Alors que ce qui est rigoureux aujourd'hui c'est de se contenter d'équilibrer le budget de l'Etat en ayant un jeune sur deux au chomage et de nourrir des parasites financiers complètement hypertrophiés. Avec le seul objectif d'equilibre commercial on pourra laisser chaque pays libre de faire ses propres choix de société, avoir une securité sociale publique si ils veulent, ne pas être competitifs si ils veulent, même etre faineants si ils veulent et cela ne causera pas de crise chez les voisins. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 20 juin 2012 Share Posté(e) le 20 juin 2012 Franchement gonfler et une fuite politique de ne pas assumer ses propres responsabilités notamment ses échecs. J'estime qu'un pays qui triche, ment, ... doit être pénalisé et savoir assainir son budget déficitaire. De la part d'un gouvernant grec, avec donc son énorme part de responsabilités dans la crise de l'Etat grec (crise qui a en fait 30 ans), c'est très choquant effectivement. Mais il y a du vrai dans le fond de ce qu'il dit: établir l'Europe comme un marché, c'est l'établir comme un système économique et politique, mais sans lui en donner les moyens pour équilibrer la chose. Cette crise était de toute façon en germe depuis l'acte unique et pire encore, Shengen et Maastricht, et l'Allemagne en a profité disproportionnellement en refusant d'en avoir conscience (j'entends par là une conscience collective), tout en l'ayant en plus encouragé au premier chef, notamment en Grèce (les aides européennes servant aux grandes commandes d'Etat ont largement joué pour l'Allemagne, notamment dans le domaine militaire): aides budgétaires, inclusion dans l'euro sans imposer de réforme de l'Etat ou même regarder sérieusement la situation (malgré les mensonges grecs, beaucoup de choses se savaient, faut pas déconner), acceptation du chantage de Papandréou (l'ancien :lol:).... L'allemagne et tous ceux qui pointent du doigt la Grèce n'ont franchement pas à se plaindre de leur propre incurie. Et surtout l'Allemagne qui s'est ainsi constituée une zone commerciale proche (et une zone de production cheap) dont elle vit aujourd'hui et qu'elle n'aurait pas eu sans ce "système" qu'elle se met à condamner pour ne pas se regarder sérieusement en face. Dès lors que l'Allemagne a intégré ses länders de l'est dans un pays unifié, donc surtout un espace économique et social unique, elle n'a pas vraiment lésiné sur les moyens consentis pour les "Ossies", malgré les protestations internes. Dès lors que l'eurozone devient, même un espace économique unique (pas exactement au même degré, et pas vraiment un espace social), elle se met à rechigner quand il s'agit d'appliquer la même logique alors qu'elle a sciemment bénéficié, et de façon disproportionnée, de son existence. Cherchez l'erreur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 21 juin 2012 Share Posté(e) le 21 juin 2012 C’est un « élargissement » silencieux que va connaître l’Union européenne au Conseil européen, fin juin. Ce ne sera pas vraiment un point de discussion. Mais plutôt la fin d’un long parcours… silencieux. Les 27 vont reconnaître le statut de « région ultra-périphérique » à Mayotte. Et ils modifieront le Traité européen en conséquence. Mayotte était jusqu’à considéré comme un pays et territoire d’outre-mer « associé ». Un statut reproduisant plutôt fidèlement le statut français de territoire d’outre-mer alors dévolu à l’ile. Seulement Mayotte est devenu département français en mars 2011. Et la France a demandé la modification de son statut européen. Ce qui, accessoirement, permet d’ouvrir un champ de subvention supplémentaire.L’Europe va ainsi s’étendre de quelques centaines de km² supplémentaires, plutôt stratégiques, au fin fond de l’Océan indien, mais aussi bien complexes. Enserrée dans un lagon de 1.000 km², la superficie totale de l’ile est de 374 km². Elle est en permanence soumise à une forte pression migratoire des iles des Comores voisines dont elle fait partie et avec qui les Mayottais ont de nombreux liens, souvent familiaux. Les gendarmes français qui patrouillent au large vont pouvoir ajouter le drapeau européen à leur vedette rapide qui croise tous les jours et intercepte les nombreux bateaux (rafiots plutôt) qui viennent des iles voisines, transportant leur lot de migrants. Mais je ne suis pas sûr que cela change grand chose à la situation. En revanche, l’ile devra désormais appliquer toutes les dispositions du droit européen en matière d’asile et de reconduite à la frontière, ce qui jurisprudence après jurisprudence de la Cour de justice européenne risque de compliquer un peu le travail sur place.(*) Ne font partie du territoire de l’Union européenne que les territoires ainsi désignés par les Etats membres qui peuvent ainsi exclure de l’application des règles communautaires leurs « excroissances » outre-mer : Guernesey et Jersey pour les Britanniques, les territoires d’outre-mer pour les Français, …http://www.bruxelles2.eu/politique-etrangere/elargissement-europe-centrale/leurope-sagrandit-au-sud-un-elargissement-atypique.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 Europe. L'illusion du grand "sot" fédéral Publié le 23/06/2012 L'idée du grand saut fédéral pour sortir de la crise en Europe ne sera qu'une illusion de plus pour gagner du temps. Par Charles Sannat. Le grand soir du grand saut qualitatif vers une Europe fédérale. Voilà le dernier remède à la mode. Plus de croissance et plus d'Europe. Une Europe qui doit avoir pour modèle les États-Unis d'Amérique, une Europe qui doit aller et vite vers des États-Unis d'Europe. Je ne suis ni pour, ni contre les États-Unis d'Europe, bien au contraire. Si vous avez compris ce que j'ai voulu dire, c'est que je me suis mal exprimé comme disait Alan Greenspan l'ancien gouverneur de la FED. Il ne s'agit pas ici de prendre parti. Cependant, je souhaitais revenir sur certaines grandes différences entre l'Europe et les USA qui me font penser que le grand saut fédéral sera, comme beaucoup d'autres choses actuellement, une illusion de plus pour gagner du temps. Qu'est-ce qui définit une nation ? Un territoire, des frontières, une langue, une histoire, des valeurs communes, des institutions, une monnaie, une armée... et plus impalpable mais très important "l'âme" d'un peuple et sa "culture". Si les États-Unis d'Amérique répondent à l'ensemble de ces critères il n'en est pas de même et loin de là de l'Europe. Lorsque l'on regarde la manière dont ont été conçues les institutions européennes, il y a une chose frappante. Il n'y a pas de gouvernance européenne. L'Europe est un GIE, c'est-à-dire un groupement d'intérêt économique. L'Europe fondamentalement n'est rien de plus que ça. Une association de 27 membres aussi différents les uns des autres. Passons sur le fait que nous nous faisions la guerre il y a 60 ans. Cette histoire-là est totalement étrangère aux nouvelles générations européennes. Ce n'est donc plus un obstacle. Mais des barrières au saut fédéral et des divergences il y en a et de nombreuses. Une Europe fédérale doit avoir : Une monnaie commune. C'est (encore) le cas avec l'euro mais cela ne concerne pas, loin s'en faut, toute l'Europe mais que 17 pays membres. Déjà différents clubs ou cercles apparaissent. Des économies homogènes. Rien à voir entre l'économie britannique dont le choix stratégique de spécialisation a été la finance avec le développement de la City et des activités bancaires et de marchés, et l'économie allemande résolument tournée vers la production et l'exportation avec le choix d'un modèle mercantiliste. Aucun rapport avec l'économie grecque qui hésite entre tourisme trop cher (car la monnaie c'est l'euro), culture de l'olive et fabrication de feta salakis... Sans oublier l'Espagne et ses châteaux de cartes immobilier qui s'effondrent. Nous pouvons prendre nos 27 États un par un. Ils sont tous différents. Ils sont tous le produit et la résultante d'une histoire individuelle et non d'une intégration commune qui reste encore à écrire. Une fiscalité identique. Évidemment une Europe fédérale c'est une institution "fiscale" c'est-à-dire un Trésor levant des impôts communautaires. On n'y est pas vraiment. Concernant la fiscalité en Europe, on va du paradis à l'enfer fiscal... la France se situant... tout dépend de votre tranche marginale d'imposition ! Il ne faut pas oublier qu'un pays comme l'Irlande ne développe son économie que grâce à un dumping fiscal sidérant dans ce qui est censé être une Union Européenne... Un budget. Il existe déjà ce budget communautaire mais à l'état embryonnaire et essentiellement dans le cadre de la gestion de la PAC (politique agricole commune). Vous imaginez l'effort qu'il faudra fournir pour arriver à une intégration budgétaire ? Et comment faire payer les citoyens et les entreprises de chaque pays de façon équitable alors qu'il existe des disparités de PIB donc de richesse par habitant incroyables en Europe. N'y aura t-il pas d'égalité devant l'impôt ? Une justice et un corpus législatif commun. Les règlements européens sont les prémices de tout cela, mais ils sont bien incomplets et dans quelle mesure et quels domaines laissera-t-on de la liberté à chaque État de la Fédération ? Une langue commune et une mobilité totale. Nous en sommes au stade zéro sur ce point-là. Certes, nous partons en vacances partout en Europe sans contrôles aux frontières mais avec de forts contrôles aux aéroports... conclusion ? Nous parlons 27 langues différentes et nous baragouinons vaguement l'anglais international et encore pas tous... Il ne peut donc pas y avoir de mobilité réelle notamment pour l'emploi. Pour l'essentiel chaque citoyen reste prisonnier de son pays à l'exception des anglo-saxons qui peuvent s'expatrier plus facilement. Je pourrais multiplier à l'infini les exemples pour montrer et démontrer que la construction européenne qui est en cours depuis 1958 (et qui repose sur une très belle idée du vivre ensemble que l'on doit continuer à défendre) est un processus long et fastidieux. C'est un savant mélange de compromis, d'avancées et de reculs successifs. C'est un cocktail de pactes, d'arrangements et de conventions. C'est un mariage de crise et d'édification d'une Union qui reste pour le moment essentiellement une association d'intérêts convergents. L'Europe ne peut se mettre d'accord que sur les points où chaque pays membres est d'accord... c'est-à-dire le plus petit dénominateur commun. Quand bien même nous dépasserions certains égoïsmes nationaux qu'il faudrait dans ce cas prévoir des mécanismes de compensations. Prenons l'exemple de la Grande Bretagne. L'Europe met en place la taxe sur les transactions financières, elle met au pas la finance et les banques, passe une loi de séparation entre banques de dépôts et activité de marchés. Cela ruine le modèle économique anglais. C'est donc pour eux inacceptable. Faudrait-il que des grecs ruinés payent pour des anglais ? Terriblement complexe. Enfin, nous ne sommes pas prêts à quitter nos espaces nationaux. La barrière de la langue reste majeure et LA différence de taille par rapport aux USA. Justement les USA. Le Président américain Barack Obama, obnubilé par sa réélection éventuelle en novembre, décroche son téléphone quotidiennement pour appeler les leaders européens à régler les problèmes de la crise en mettant en place les moyens d'une vraie gouvernance. Bien, très bien. On voit parfaitement l'intérêt de Monsieur Obama et sa vision à très long terme de 6 mois... Mais après ? Les États-Unis d'Amérique souhaitent-ils vraiment voir émerger une puissance concurrente comme les États-Unis d'Europe qui pourrait leur disputer leur leadership ? Pensez-vous vraiment que les USA qui ont toujours tout fait depuis 1958 pour torpiller soigneusement toute avancée majeure de la construction européenne ont changé de stratégie ? Je pense plus prosaïquement qu'il ne s'agit que d'éviter une explosion de l'euro et une conflagration économique mondiale à 6 mois des échéances électorales américaines qui serait le plus court moyen pour les démocrates de se faire virer de la Maison Blanche par les électeurs. Ce saut qualitatif restera à mon sens une mascarade et une grande illusion qui va durer un semestre. Nous aurons quelques timides avancées comme une vague Union Bancaire qui ne changera rien aux niveaux des dettes de chaque banque. Un nouveau régulateur européen, qui sera aussi faux-cul que les régulateurs nationaux et sans doute cette fois des stress tests sérieux dont on connait déjà la conclusion... les banques européennes sont solides. Le saut fédéral se transformera en "sot" fédéral, puis en vide sidéral. Mais après cette grande illusion que nous restera-t-il ? Pas grand chose. https://www.contrepoints.org/2012/06/23/88153-lillusion-du-grand-sot-federal Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 Nous en sommes au stade zéro sur ce point-là. Certes, nous partons en vacances partout en Europe sans contrôles aux frontières mais avec de forts contrôles aux aéroports... conclusion ? Nous parlons 27 langues différentes et nous baragouinons vaguement l'anglais international et encore pas tous... Il ne peut donc pas y avoir de mobilité réelle notamment pour l'emploi. Pour l'essentiel chaque citoyen reste prisonnier de son pays à l'exception des anglo-saxons qui peuvent s'expatrier plus facilement. De l'inconvénient de n'avoir pas compris qu'une unité humaine se fait forcemment sur une langue commune : Regardez nos différents séparatistes ou en Espagne : La première chose qu'ils font est La Langue (enfin le patois local en Espagne). Quel gâchis au niveau du Latin qui a été le vrai vecteur d'échange de la civilisation Européenne Et quand on voit tant les méthodes linguistiques de "Latin Vivant" Que la possibilité d'imposer une langue quand il y a volonté politique : L'Algérie et son arabsiation Et encore plus : Israël et l'hébreu qui était une vrai langue morte . "les classes Européennes " de nos chères têtes blondes devraient comporter un triple cursus : Anglais ( pour la transition) Latin vivant Histoire européennes vu à travers le prisme des textes en latin produit par les auteurs européens au fil des siècles Tout pays qui postulerait à l'UE devrait avoir commencé ce cursus dans ses écoles pour produire des adultes aptes à s'intégrer à l'UE une fois adultes. http://www.latinitatis.com/latinitas/menu_fr.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 De l'inconvénient de n'avoir pas compris qu'une unité humaine se fait forcemment sur une langue commune : Regardez nos différents séparatistes ou en Espagne : La première chose qu'ils font est La Langue (enfin le patois local en Espagne). Quel gâchis au niveau du Latin qui a été le vrai vecteur d'échange de la civilisation Européenne Et quand on voit tant les méthodes linguistiques de "Latin Vivant" Que la possibilité d'imposer une langue quand il y a volonté politique : L'Algérie et son arabsiation Et encore plus : Israël et l'hébreu qui était une vrai langue morte . "les classes Européennes " de nos chères têtes blondes devraient comporter un triple cursus : Anglais ( pour la transition) Latin vivant Histoire européennes vu à travers le prisme des textes en latin produit par les auteurs européens au fil des siècles Tout pays qui postulerait à l'UE devrait avoir gommencé ce cursus dans ses écoles pour produire des adultes aptes à s'intégrer à l'UE une fois adultes. http://www.latinitatis.com/latinitas/menu_fr.htm Le latin avec ses déclinaisons rosa, rosa, rosam, rosae, etc. qui m'ont fait tant souffrir en 5°? Grrrr... >:( T'énerve pas, je rigole... :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 L'europe d'aujourd'hui est au niveau des USA des années 1780, des traités entre colonies très disparates en terme de culture, d'économie, de géographie et même de langue...mais pas d'union autour d'un système fédéral avant la constitution de 1787. Regardez où ils en sont 200 ans plus tard. On est pas plus cons qu'eux et on a déjà fait d'énorme progrès en terme d'intégration en moins de 60 ans.La Commission européenne utilise généralement l'anglais, le français et l'allemand comme langues procédurales, tandis que le Parlement européen fournit des traductions dans différentes langues selon les besoins de ses membres mais il est clair qu'une seule langue officielle, l'anglais en l'occurrence, la langue la plus parlée et qui est déjà appris dans tous les pays de l'UE en langue facultative devrait devenir une langue obligatoire au même titre que la langue nationale. En 2 ou 3 générations, avec une pratique permanente (exemple la diffusion des films en anglais sur les chaînes de TV), l'europe aurait une langue commune. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 Si nous sommes en 1780 de l'ère US alors nous sommes proche de la guerre.Et un point d'actualité: les grecs viennent juste de réélire comme premier ministre celui qui a falsifié les comptes dans le passé. Et monsieur réclame du temps pour distribuer de l'argent de mes impôts sans entreprendre de réformes structurelles.Au doigt mouillé, on y va vers l'ère américaine. Question: qui seront les indiens natifs? Ceux qui ne voudront pas les EAE parce qu'ils ont une histoire? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 Il faut espérer qu'on n'aura pas une guerre de sécession entre le nord de l'europe et le sud. =)Pour rappel : le sud a perdu.Heureusement, on a déjà aboli l'esclavage ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 À ceci prêt que ce n'est pas l'esclavage qui déclencha la Civil War. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 Il faut espérer qu'on n'aura pas une guerre de sécession entre le nord de l'europe et le sud. Pour rappel : le sud a perdu. Si guerre de ce type il y a en Europe, pas dit que le Sud soit le perdant. Ils n'ont plus rien à perdre, contrairement au "Nord". Quoique la nation de Nord riche et vertueux et de Sud dépensier et pauvre ne tient pas trop la route. On pointe du doigt la Grèce par exemple mais l'Angleterre est dans une situation catastrophique, idem pour les Pays-Bas et ne parlons pas de la France/Belgique. C'est juste que chez nous on arrive encore à cacher notre situation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 L'europe d'aujourd'hui est au niveau des USA des années 1780, des traités entre colonies très disparates en terme de culture, d'économie, de géographie et même de langue...mais pas d'union autour d'un système fédéral avant la constitution de 1787. Regardez où ils en sont 200 ans plus tard. On est pas plus cons qu'eux et on a déjà fait d'énorme progrès en terme d'intégration en moins de 60 ans. Sauf qu'aux USA ces états étaient très jeunes, ils n’avaient pas une histoire riche de plusieurs siècles comme c'est le cas des pays européens qui ont des identités nationales et des différences culturelles bien plus fortes. mais il est clair qu'une seule langue officielle, l'anglais en l'occurrence, la langue la plus parlée et qui est déjà appris dans tous les pays de l'UE en langue facultative devrait devenir une langue obligatoire au même titre que la langue nationale Oui sauf que si l'UE veux devenir une puissance mondiale, il faut qu'elle choisisse une autre langue que l'anglais pour se démarquer des USA, sinon, on passera toujours pour leurs valets, on sera définitivement ancrés dans le modèle anglo-saxon qui détruira l'indépendance de l'Europe. Il faudrait une langue qui représente l'Europe. Ça ne pourrait pas être l'espagnol parce que plus parlé en Amérique qu'en Europe, couramment, je veux dire. Pour moi si langue commune il devait y avoir, se serait soit l'allemand, soit le français, soit l'italien. En plus de cette langue européenne, la langue nationale, et la langue internationale, l'anglais, devraient être enseignées. L'avantage de l'allemand, c'est qu'il est déjà parlé dans de nombreux pays européens, et est associé à l'Europe, le problème, c'est les connotations qu'il peux avoir, et les rapprochements qui peuvent être faits avec le rêve nazi d'une Europe germanique. L'avantage du français, c'est que c'est une langue qui est aussi beaucoup parlée en Europe, très riche avec un bagage culturel énorme, c'est la langue des lumières, de la liberté, de la démocratie, de la diplomatie, patati, patata. Le problème c'est qu'elle est aussi très parlée dans le monde et que donc, ça limite la spécificité européenne, de plus les autres pays ne voudront jamais (francophobie). L'avantage de l'Italien, c'est que cette langue est uniquement parlée en Europe, qu'elle à peu de connotations négatives, elle est aussi riche, l'italien évoque la renaissance, l'humanisme, les grands peintres, etc, l'un des berceau de l'Europe finalement, il y a le lien avec l'empire romain qui a grandement influencé la civilisation européenne aussi. Le truc c'est que si l'on veut passer aux États Unis d'Europe, avec une langue commune, une armée commune, etc, il doit y avoir une impulsion multilatérale. Or cela ne pourra se faire qu'avec un noyau dur de pays européens, Les 6, plus l'Espagne, le Portugal, l’Autriche, sinon ce sera impossible. Rien qu'avec cette Europe renforcée à neuf, les tensions et différences culturelles seront énormes : clivage latin/germains, clivage catholiques/protestants (deux cultures et approches des choses très différentes), mais cela restera surmontable avec le temps s'il l'on préserve, et c'est indispensable, les identités nationales qui font la richesse de l'Europe. Mais si l'on agrandit le cercle au nord et à l'est, on peux mettre une croix sur cette Europe les tensions, et divergences seront trop énormes. AMHA, la solution serait de dissoudre l'Europe actuelle qui est une aberration technocratique et bureaucratique totalement inefficace et inutile, et recommencer la construction européenne de 0, le plan Schumann II ^^". Tout se construirai autour des 9 pays que j'ai cité plus haut. On garderai une monnaie commune pour ces pays ainsi qu'un marché commun, la libre circulation des biens et des personnes, à l’intérieur des frontières, et un contrôle très strict aux frontières extérieures. La BCE serai soumise aux états, elle leur prêterait à taux 0, et les ministres des économies de chaque pays décideraient ensemble de l'orientation monétaire à adopter. De même, l'orientation diplomatique se ferait pas réunion des différents ministres des affaires étrangères, pour qu'il y ai convergence. Sur le plan de la défense, je verrai une sorte d'otan européenne, les 9, ne serait représentés à l'OTAN mondiale que par L'otan européenne. Au conseil de sécurité, la France représenterai aussi les 9. Cependant, les pays conserveraient leur capacité à agir seuls, tant que cela ne va pas à l'encontre des intérêts des autres. Il y aurait une institution centrale basée à Bruxelles, ou les ministres de chaque pays se rassemblent pour décider des différents orientations qu'il veulent donner à L'Europe par un système de normes et de décret. A l’extérieur de ce noyau dur des 9, il pourrait y avoir une zone de partenariat privilégié, ou les états seraient associés à certains projets de 9 comme erasmus, voir la zone euro, et une troisième zone de développement prioritaire pour amener les pays en faisant partie à un niveau de développement égal aux principaux pays de l'UE. A très long terme, on pourrait ainsi voir une fédéralisation progressive du noyau dur, puis des autres pays,pour obtenir des états unis d’Europe puissants. Mais cela restera sans doute à l'état de rêve. Un solution plus rationnelle serait de conserver l'Europe actuelle, mais en changeant quelques points : -La BCE est soumise aux états et prête à taux 0, l’orientation monétaire se fait par les différents ministres de l'économie, ainsi les états peuvent avoir une vraie politique monétaire. -On arrête de trimballer toutes les semaines le parlement de Strasbourg à Bruxelles, on le laisse Bruxelles, ça fait des économies et ça simplifie tout ça. -On crée une Otan européenne avec tous les pays membres et de nouveaux standards, tous les pays membres sortent de L'OTAN. La dissuasion est assurée par la G-B et la France. -L'orientation de la diplomatie doit aussi être décidée par les états eux mêmes, avec une convergence des politiques pour plus de crédibilité sur la scène internationale. -On rajoute un critère leadership/membre fondateur en plus de la démographie pour les sièges au parlement et les voix au conseil. -On met en place la préférence européenne. -On mutualise les moyens douaniers et on établit une frontière externe solide. Voila ^^, j'espère avoir été clair dans mon raisonnement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 Une langue commune pour l'UE autre que l'anglais ça va être dur. Tout le monde dans l'UE est à fond dans l'anglais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 Au doigt mouillé, on y va vers l'ère américaine. Question: qui seront les indiens natifs? Ceux qui ne voudront pas les EAE parce qu'ils ont une histoire? Et pourquoi pas aussi notre histoire commune ??? !!! L'empire Romain, le Christianisme , l'empire de Charlemagne , l'Angleterre Normando-Française mais aussi wikingo-saxonne, les Huguenots francais qui se retrouvent aux 4 coins de l'europe avec la revocation de l'Edit de Nantes, les oies blanches scoto-irlandaises qui viennent atterrir en France, l'empire de Napoléon Bonaparte , le Français comme langue naturelle de l'Europe de la fin du XVIIIeme après la mise à mort du Latin comme langue effective des échanges européens pendant des siècles . C'est aussi pour cela qu'un bilinguisme anglais latin aurait un sens unifiant ... Mais on peut aussi rester au niveau querelles de clocher : Une fille bigoudine qui ne doit pas épouser un horlà de l'autre côté de la Baie Un remake éternel de la Guerre du Feu sur la tribu à côté : Quand la 1ère armée est entrée en Alsace, il y a eu quelques débordements que la pudeur interdit de préciser... jusqu'à ce que les officiers expliquent à leurs troupe que l'Alsace, c'était en France pas dans le Reich :-[ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 24 juin 2012 Share Posté(e) le 24 juin 2012 Il suffit de signer quelques papiers et on crée une patrie européenne. Comme on dit "je sais pas ce qu'ils fument mais c'est de la bonne". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
maminowski Posté(e) le 25 juin 2012 Share Posté(e) le 25 juin 2012 Les posts précédents situent bien ou se trouve le problème : la classe politique grecque qui a triché sur ses comptes avec la complicité de Goldman Sachs, les autorités européennes ont fermé les yeux.Je rêve d'un "Financial Patriot Act" qui enfermerait dans un Gantanamo isolé tout ces politiciens corrompusrn companie de la majorité des banquiers.Quand aux dettes des banques, la solution islandaise me parait judicieuse si on l'appliquait au niveau européen.Malheureusement quand on voit la quasi impossibilité d'effectuer la moindre régulation, le refus d'appliquer la taxe Tobin, les stress tests bidons, je me dit qu'on est pas sorti de l'auberge.Pourtant la crise dès 2008 était l'occasion rèvée de faire le grand ménage dans ce grand bordel qu'est devenu la finance mondiale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 26 juin 2012 Share Posté(e) le 26 juin 2012 Le document de compromis rédigé à Bruxelles en vue du sommet européen de jeudi propose une union bancaire, une intégration budgétaire et évoque les euro-obligations, à «moyen terme».Le mot fédéralisme n'est pas prononcé, mais cela y ressemble. Les pays de l'euro, dont la France et l' Allemagne , devraient se doter d'ici à dix ans d'un Trésor européen et d'un pouvoir budgétaire unique, tous deux parés d'une nouvelle légitimité démocratique, si l'on suit la feuille de route dressée par les quatre dirigeants de l'UE ( Van Rompuy , Barroso , Draghi et Juncker ).Le document, rendu public à 48 heures d'un sommet européen crucial pour l'avenir de la monnaie commune, repousse les réformes politiques à plus tard. Mais il les rend incontournables, à l'horizon de la décennie.L'intégration européenne «passe nécessairement par une fondation démocratique plus solide et un large soutien de l'opinion publique», écrivent les présidents de l'UE, de la Commission, de l'Eurogroupe et de la BCE dans leurs recommandations aux vingt-sept chefs d'État et de gouvernement.Les quatre «sages» se gardent de pousser clairement l'Europe vers le modèle américain - un président unique et deux chambres élues -, inspiration défendue par Angela Merkel et son ministre des finances Wolfgang Schäuble . L'urgence est au sauvetage de l'euro, pas à une refonte institutionnelle ni a un changement de traité.Répondant à un souci de Paris, ce rapport «Vers une véritable union économique et monétaire» penche plutôt pour une avancée par étapes. Mais cela n'interdit pas des transferts immédiats de souveraineté vers Bruxelles. Au risque de cabrer la gauche française au pouvoir comme l'opposition de droite, restées pour l'essentiel ancrées dans les certitudes de l'«Europe des patries»...La suite : http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/26/01003-20120626ARTFIG00517-bruxelles-propose-un-federalisme-light.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 27 juin 2012 Share Posté(e) le 27 juin 2012 Chypre prend la présidence de l'UE... et sa situation politique n'est pas simple ! http://www.bruxelles2.eu/europe-pouvoir-traite-de-lisbonne/chypre-et-ses-voisins-turbulents.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 27 juin 2012 Share Posté(e) le 27 juin 2012 Le probleme c'est que les grec n'ont pas menti tout seuls. Tout ce petit monde aussi bien en Grece que dans tous les gouvernement et autre institution de L'UE savait que le modele économique des pays du sud n'était pas viable. Tout à fait. Voir le parcours -exemplaire s'il en est ! >:( - du Sieur Mario Draghi : - Début des années 2000, responsable de la branche Europe de Goldman Sachs, au moment où cette banque d'affaires aide le gouvernement grec à falsifier ses comptes pour dissimuler une partie de ses dettes. Quand on l'a interrogé à ce sujet au Parlement européen, Monsieur Draghi a certifié qu'il ignorait tout... pensez donc, c'était dans la branche qu'il dirigeait, comment aurait-il pu être au courant ! - Aujourd'hui, gouverneur de la Banque Centrale Européenne, soutenant naturellement le plan de rigueur et le pillage des biens nationaux plan de privatisation imposé à la Grèce tout en faisant marcher la planche à billets (prêt LTRO en décembre dernier, un trillion d'euros quand même) pour sauver les fesses des banques européennes qui ont prêté à qui elles n'auraient pas du Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 27 juin 2012 Share Posté(e) le 27 juin 2012 "les classes Européennes " de nos chères têtes blondes devraient comporter un triple cursus : Anglais ( pour la transition) Latin vivant Histoire européennes vu à travers le prisme des textes en latin produit par les auteurs européens au fil des siècles Tout pays qui postulerait à l'UE devrait avoir commencé ce cursus dans ses écoles pour produire des adultes aptes à s'intégrer à l'UE une fois adultes. Au nom du Seigneur je te l'ordonne Jean Monnet sors de ce corps ! :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 27 juin 2012 Share Posté(e) le 27 juin 2012 Facile a dire, quand le niveau de vie de millions de citoyens qui n'ont pas de responsabilités particulières quand aux gestions désastreuses des finances grecques par le passé, va s'écrouler en conséquence ... Facile a dire, quand c'est pas a soit même qu'une telle chose va arriver ! Surtout quand a termes, les conséquences économiques se répercuteront tant au niveau des échanges économiques européens et mondial Ca me fait penser au fait par exemple qu'on demandait l'année dernière aux grecs d'assainir leur finance publique, puis a ben non merde : on était sensé leur vendre du militaire ... On fait quoi ? Facile a dire ces choses la, sauf que tu n'en mesures absolument pas les conséquences a termes que cela pourrait avoir sur l'europe économique de façon globale si on faisait intégralement payer aux grecs les folies et cachoteries financières du gouvernement responsables de la merde cachées sous le tapis C'est si aisé de dire que le peuple grec doit payer ... Va la bas leur expliquer, va leur dire en face : au gens qui ont déja perdu + du tiers de leur revenu du fait des coupures déja actées dans les dépenses ... J'aimerais t'y voir tiens ... Te faire emputer ton salaire ou ta pension de ce qu'ils viennent déja de subir, et de ce que tu préconises aura comme conséquences supplémentaires a encore leur soustraire ! Pas sur tu chantes encore ce refrain la Les millions de citoyens en question ont chacun d'entre eux leur part de responsabilité dans ce qu'il s'est passé. En ayant tous plus ou moins fraudé le fisc, ou le système social par exemple. Jouer les victimes après avoir magouillé c'est un peu facile. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 27 juin 2012 Share Posté(e) le 27 juin 2012 Au sujet de l'idée mise en avant par plusieurs responsables politiques (Jawhol ! Griechenland raus !) de forcer la Grèce à sortir de l'euro, il y a deux petits faits à prendre en compte : 1. Il n'existe aucun moyen légal d'exclure un pays de la zone euro. Même si tous les autres pays sans exception le souhaitent. Cette impossibilité est en général mentionnée. On précise alors qu'il suffirait de couper les versements du fonds d'aide européen aux banques qui possèdent de la dette grecque pour forcer le gouvernement grec à la faillite, suite à quoi on voudrait croire qu'il n'aurait d'autre solution que de créer une nouvelle monnaie, ne serait-ce que pour pouvoir payer ses fonctionnaires. C'est oublier que : 2. La Grèce a le moyen d'imprimer des euros. Toute seule. Pour quelques détails, voir par ici Ce ne serait pas un comportement très "amical" naturellement... Mais le gouvernement grec pourrait très bien considérer qu'il n'a pas le choix, et que "à la guerre (économique) comme à la guerre !" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 27 juin 2012 Share Posté(e) le 27 juin 2012 Les millions de citoyens en question ont chacun d'entre eux leur part de responsabilité dans ce qu'il s'est passé. En ayant tous plus ou moins fraudé le fisc, ou le système social par exemple. Jouer les victimes après avoir magouillé c'est un peu facile. Jojo j'ai deja expliqué mais les généralités sans fondement du style "ils sont tous grecs = ils sont tous des fraudeurs/voleurs/magouilleurs" ca laisse reveur sur les capacités de recul par rapport à une donnée ou à un evenement Les généralisations ce sont des raccourcis Les raccourcis se sont des simplifications Les simplifications se sont des approximations Et à force d'user d'approximation on change la réalité en bouillie idéologique qui nous a deja couté un certain nombre de guerres et tensions en Europe sur les 140 dernières années Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 27 juin 2012 Share Posté(e) le 27 juin 2012 Au sujet de l'idée mise en avant par plusieurs responsables politiques (Jawhol ! Griechenland raus !) de forcer la Grèce à sortir de l'euro, il y a deux petits faits à prendre en compte : 1. Il n'existe aucun moyen légal d'exclure un pays de la zone euro. Même si tous les autres pays sans exception le souhaitent. Cette impossibilité est en général mentionnée. On précise alors qu'il suffirait de couper les versements du fonds d'aide européen aux banques qui possèdent de la dette grecque pour forcer le gouvernement grec à la faillite, suite à quoi on voudrait croire qu'il n'aurait d'autre solution que de créer une nouvelle monnaie, ne serait-ce que pour pouvoir payer ses fonctionnaires. C'est oublier que : 2. La Grèce a le moyen d'imprimer des euros. Toute seule. Pour quelques détails, voir par ici Ce ne serait pas un comportement très "amical" naturellement... Mais le gouvernement grec pourrait très bien considérer qu'il n'a pas le choix, et que "à la guerre (économique) comme à la guerre !" Et va savoir entre ce qui est potentiellement "su" et ce que personne ne sait car c'est éventuellement un gros scandale potentiel et explosif pour la grèce, combien de fois ils se seraient permis de le faire sans que personne ne le sache ou ne s'en "doute" en Europe ... Car ne pas oublier aussi que la grêce a connu après le passage a l'Euro une inflation anormale des prix notamment dans les lieux touristiques (qui est suicidaire a l'échelle européenne si ce sont d'autres européens qui sont sensés allez y dépenser du blé en voyage) avec des situations absurdes dans la restauration/hotellerie ou un simple café en terrasse vaut + d'une dizaine d'euro ! Mais aussi la situation des très hauts salaires dans la fonction publique grecque post crise éco 2008 Il y a eu a l'intérieur de la grèce une spirale inflationiste anormale après le passage a l'euro dans ce pays, qui peut être en lien direct avec de la création monétaire illégale ... (mais avec de "vrais billets") de sorte que dans le cadre européen c'était se tirer une balle dans le pied : Si vous créer un cadre de micro-inflation lié a un état qui a la même monaie qu'une région économique comme l'europe, et qu'en + votre économie de base dépend de beaucoup des revenus du tourisme : car la grèce a ce niveau, offre les rivages les + paradisiaques d'Europe inégalables via la mer égée (les eaux les + limpides et cristalines de tout le bassin méditerranéen) qui fait sa réputation au de la du tourisme "antique" et des iles grecques pittoresques Au final, un touriste allemand avec un fort pouvoir d'achat chez lui qui débarque la bas, peut se retrouver dans la situation de pouvoir d'achat d'un smicard en France voir mois encore puisqu'il faut aussi compter qu'il a eu des frais avec l'avion (a prix "normal" celui ci, car acheté en Allemagne) sauf les cas de formules tout "compris" en hotel acheté a un voyagiste allemand et pas ou peu de sorties (ce qui se fait de + en + dans n'importe quel destination touristique ou il devient hyper courant que les touristes sont enfermés dans des "hotels prisons" tout compris qui font qu'ils ne sortent plus) Allez savoir s'ils ont vraiment fait tourner illégalement la planche a euro, combien ils ont vraiment injecté en douce ? Car l'inflation grecque avec l'euro a été complêtement irrationnelle ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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