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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Genre Dupont-Aignan (ce qui n'est déjà pas un gage de qualité) certes mais en considérablement plus droitier, populiste, démagogue et chargé d'idées reçues. J'admets que ce n'est pas fasciste au sens strict mais on peut légitimement se poser des questions quant à la capacité d'une telle formation à respecter un accord négocié et conclu. C'est plus une formation d'opportunistes sans projet de société ni de gouvernement servant d'apport de voix de circonstance à un parti de gauche radicale à la ligne peu claire. Bref rien de rassurant ce qui explique le comportement un peu schizophrène des dirigeants européens.

 

J'ai été trop fort avec le terme facho, j'édite même si cette précisions sémantique ne change pas grand chose au problème généré par cette nouvelle alliance politique.

Modifié par Chronos
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Grandes déclarations. Je dis justement que le parti est en voie de normalisation. Hier il affirmait à tord et à travers que tout remboursement de dette grecque était injuste, aujourd'hui l'aile la plus radicale est lentement écartée. On verra. Le tourisme culturel est un marché qui par bien des aspects est tout simplement distinct des vacances all-inclusive qui accueille une clientèle pour le moins hermétique à la véritable découverte culturelle...

 

L'occidental moyen partant pour une formule hôtelière n'ira pas en Grèce tout simplement et trouvera un autre endroit pour se dorer la pilule (Espagne, Italie, Chypre, Moyen-Orient là où il le peut encore) là où l'offre de tourisme culturel reste un marché de gens curieux. Peut-être s'intéresse-t-on moins aux ruines grecques.  Faut dire en matière de visites j'ai comme dans l'idée qu'il y a plus de sites intéressants en Italie et de plus beaux paysages sur la côte adriatique...

Modifié par Chronos
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Faut dire en matière de visites j'ai comme dans l'idée qu'il y a plus de sites intéressants en Italie et de plus beaux paysages sur la côte adriatique...

L'ex yougo, l’Albanie, et les pays frontalier s'ouvre progressivement au tourisme de masse et sont au moins aussi attractif que les anciennes destination, ça induit une concurrence terrible dans laquelle la Grèce n'a que peu de chance de tirer son épingle du jeu sauf a offrir des prestations très supérieure a ce qui se fait aujourd'hui.

L'Italie c'est le même problème qu'en Grèce en un peu moins pire, tout le tourisme est saboté par le grand n'importe quoi local. Naples et la Sicile sont des destination superbe, mais personne n'ose plus y aller par exemple. L'adriatique est cher et donc en concurrence frontale avec son pendant yougo...

Même avec la "disparition" de l'offre Tunisienne et Égyptienne les client ne retourne pas en Italie et en Grèce... c'est dire si les expériences on du être peu apprécié.

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Je connais mieux la Grèce pour avoir pu alterner auberge cheap et hôtels potables à destination grand public. C'est juste très cher pour ce qui est offert, souvent mal foutu/service mal torché et très cavalier.

Hé ben, moi qui voulais aller en Grèce en week-end... ???

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C'est l'impression que cela m'avait laissé. Ça date d'il y a quelques années. Ça peut toujours être intéressant à faire pour peu qu'on aime l'Antiquité et les châteaux de l'époque de Morée, il y a des choses à voir si on cherche bien. 

 

 

'fin bref, nous verrons ce que Tsipras fera réellement quant à sa dette et la politique d'austérité dont il hérite, qui vivra verra.

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http://www.reuters.com/article/2015/01/29/us-ukraine-crisis-idUSKBN0L22B720150129 (29 janvier 2015)

 

La Grèce s'est associée à la décision prise en conseil des ministres des affaires étrangères de proroger les sanctions anti-russes actuelles, mais une phrase sur "des mesures restrictives supplémentaires" initialement présente dans le projet de résolution a été supprimée.

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http://praguepost.com/czech-news/44035-czech-russian-plan-catches-babis-unawares (27 janvier 2015)

 

Dans le cadre de l'expansion du commerce avec la Russie, le ministre tchèque de l'industrie et du commerce prévoit en mars une réunion de la commission intergouvernementale russo-tchèque de coopération économique, industrielle et scientifique, en violation d'une résolution de l'union européenne interdisant les réunions intergouvernementales avec la Russie.

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Après l'Irlande, le Luxembourg et - de mémoire mais à confirmer - les Pays-Bas, au tour de la Belgique de voir une enquête européenne (BBC, en anglais) débuter sur les mécanismes d'optimisation fiscale autorisés par la législation belge.

 

Et aux Etats-Unis, Obama a soumis des propositions budgétaires incluant la taxation de profits comptabilisés hors des USA par des filiales étrangères de groupes américains, et qui échappaient à l'impôt.

 

Il y a un mouvement coordonné et salutaire. Vivement que ça débouche tout ça.

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La présidente de Lithuanie veut que 90% des retransmissions télévisées soient "dans les langues de l'Union Européenne". Or actuellement 30% des retransmissions sont en russe : http://en.delfi.lt/lithuania/politics/lithuanian-president-proposes-fines-for-propagation-of-war.d?id=65690770 (29 août 2014)

Cela sous-entend que le russe n'est pas une langue de l'Union Européenne. Théoriquement, bien que cela ne fasse pas plaisir à Mme Grybauskaitė, les minorités russes devraient pouvoir faire accéder la langue russe au même statut de langue semi-officielle de l'Union Européenne que le Catalan ou le Basque ont obtenu par extension du statut dont ces langues jouissent en Espagne.

 

 

Le projet de loi a été rejeté par le parlement Lituanien le 7 octobre 2014. Source : http://www.osw.waw.pl/en/publikacje/osw-commentary/2015-01-23/baltic-states-conflict-ukraine

 

D'autres informations plus récentes sur la question des médias russophones en Lettonie sont fournies par http://www.regard-est.com/home/breves.php?idp=1762 (6 février 2015)

 

Dans l'optique manichéenne où l'on considère que tout ce qui vient de Moscou est de la propagande et que tout ce qui vient de l'Ouest ou de Kiev est la pure vérité, les gens sont tout surpris d'apprendre que le public russophone du pays se plaint que la radio officielle lettone russophone cite trop souvent Porochenko.

Modifié par Wallaby
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http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1579 (1er décembre 2014)

Article sur les droits linguistiques de la minorité hongroise de Slovaquie qui représente environ 10% de la population :

Des principes légaux sensiblement contraires coexistent: les uns encouragent l'usage libre d'une langue minoritaire, les autres soulignent la suprématie constitutionnelle de la langue slovaque.

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http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/02/11/200-disparus-dans-un-naufrage-en-mediterranee_4574049_3214.html

Apres l'arret de Mare Nostrum ... Frontex incapable d'assurer le sauvetage en mer des migrant.

Pendant que vingt-neuf migrants mouraient de froid en pleine tempête dimanche au large de la Libye, quelque trois cents autres, partis en même temps, ont disparu en mer, selon le récit de neuf survivants arrivés mercredi 11 février matin sur l'île italienne de Lampedusa.

Selon les éléments recueillis par le haut-commissariat de l'Organisation des Nations unies aux réfugiés (HCR) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), quatre bateaux pneumatiques sont partis samedi d'une plage à 15 km de Tripoli en Libye, chargés chacun de plus d'une centaine de migrants venus d'Afrique subsaharienne, essentiellement des hommes mais aussi des adolescents.

Les passagers du premier bateau, secourus dimanche par les gardes-côtes italiens, sont arrivés lundi à Lampedusa, mais vingt-neuf d'entre eux étaient morts de froid. Mercredi matin, les gardes-côtes ont déposé à Lampedusa neuf nouveaux survivants recueillis, probablement lundi, par un navire commercial. Deux d'entre eux se trouvaient sur le deuxième bateau et sept sur le troisième. Selon leur récit, l'un a chaviré et l'autre s'est dégonflé et a coulé, et leurs deux cent trois compagnons de voyage se sont noyés.

420 PERSONNES AU DÉPART

En l'absence de la moindre nouvelle du quatrième bateau, l'OIM et le HCR considèrent que ses passagers aussi sont portés disparus, compte tenu de la tempête qu'ils ont essuyée. « Ils étaient environ quatre cent vingt au départ, on peut donc estimer le total des victimes à quelque trois cent trente », a déclaré Flavio di Giacomo, porte-parole de l'OIM en Italie.

« C'est une tragédie d'une ampleur énorme, qui nous rappelle de manière cruelle que d'autres vies sont en danger si on laisse ceux qui cherchent la sécurité à la merci de la mer. Sauver ces vies devrait être notre première priorité. L'Europe ne peut pas se permettre d'agir trop peu, trop tard », a lancé Vincent Cochetel, directeur du HCR pour l'Europe.

Les deux organisations ont vivement dénoncé l'absence de scrupules de trafiquants ayant obligé les migrants à partir en dépit du mauvais temps qui sévissait déjà samedi et qui a tourné dimanche à la tempête, avec des vagues de huit mètres et des vents de 120 km/h. « Ils les ont contraints à embarquer, sous la menace de pistolets et de bâtons, après les avoir dépouillés de tous leurs papiers et de leur argent », a expliqué M. Di Giacomo, s'emportant contre ces trafiquants qui traitent les migrants « comme des marchandises, surtout ceux d'Afrique noire ».

3 000 MIGRANTS SAUVÉS EN TROIS SEMAINES

Mardi, le HCR a demandé un renforcement des capacités de secours dans la Méditerranée. En trois semaines entre la fin de 2014 et le début de 2015, les gardes-côtes ont sauvé près de trois mille migrants, dont plus de deux mille dans des conditions dramatiques, alors qu'ils se trouvaient sur des cargos abandonnés par leur équipage près des côtes italiennes.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/02/10/apres-un-nouveau-drame-en-mediterranee-l-operation-triton-critiquee_4573844_3214.html

L’opération Triton, mise en place depuis le 1er novembre 2014 sous l’égide de l’agence européenne Frontex pour surveiller les routes migratoires vers l’Italie en provenance de Libye et d’Egypte, a connu lundi 9 février son premier et grave dysfonctionnement. Vingt-neuf migrants originaires de l’Afrique subsaharienne sont morts de froid. Leurs corps ont été entreposés dans un hangar de l’aéroport de la petite île de Lampedusa en attendant une hypothétique identification. Ils avaient entre 18 et 25 ans.

L’Europe choisit de laisser les migrants mourir en mer

Le premier appel de secours est parvenu dimanche aux autorités italiennes. Les conditions météorologiques étaient épouvantables dans le canal de Sicile : des creux de huit mètres et des vents à 120 km/h laissaient prévoir le pire pour l’embarcation à bord de laquelle se trouvaient 105 personnes. Aucun navire commercial ne croisait dans cette zone et les deux navires qui ont la charge de surveiller cette zone dans le cadre de Triton – l’un italien, l’autre islandais – étaient en ravitaillement à Malte et en Sicile.

 

« Il ne s’agit pas d’un accident mais d’homicides »

Dans de telles conditions, les secours ont mis six heures pour arriver sur le lieu du drame à 110 milles au sud de l’île. Sept personnes étaient déjà sans vie à bord du bateau pneumatique des migrants probablement partis de Libye. Le retour fut tout aussi long, à deux nœuds à l’heure, sous un vent glacial. Faute de place à bord, la plupart des migrants ont dû prendre place à la proue des navires de secours. À leur arrivée à Lampedusa, les vedettes des garde-côtes transportaient 29 cadavres. Un survivant a raconté que les passeurs, malgré les conditions périlleuses, les avaient obligés à prendre la mer. « Il ne s’agit pas d’un accident mais d’homicides », ont dénoncé les autorités maritimes.

Une autre issue était-elle possible ? « Avec Mare Nostrum, il aurait été possible de mettre ces gens au chaud et au sec, de leur donner à manger », a regretté Flavio Di Giacomo, porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Italie. « Horreur au large de Lampedusa. Des gens sont morts non pas dans un naufrage, mais de froid. Voilà les conséquences de l’après-Mare Nostrum », a réagi sur Twitter la présidente de la Chambre des députés, Laura Boldrini, ancienne porte-parole du Haut Commisariat des Nations unies pour les réfugiés.

« Mare Nostrum » est le nom de l’ancienne opération de secours aux immigrants, mise en place par l’Etat italien en octobre 2013 à la suite de deux naufrages qui avaient provoqué la mort de plus de 400 personnes au large de Lampedusa et Malte. L’émotion suscitée par ces drames avait conduit l’Etat à mettre sur pied une flotte de secours, assistée de 900 hommes, capable de se porter à 172 milles (environ 318 kilomètres) des côtes de la Péninsule. Coûteuse (10 millions d’euros par mois), Mare Nostrum a permis de sauver des milliers de vies.

Le sauvetage, pas une priorité

Mais elle a également été l’objet de nombreuses critiques. L’Italie s’est souvent plainte d’être seule à supporter la charge financière et humaine de ces sauvetages. Une partie de la classe politique lui reprochait de provoquer « un effet d’aspiration » de l’immigration, incitant les passeurs à multiplier les traversées. Des pays d’Europe du Nord ont dénoncé la mise en place d’« un véritable pont vers l’Europe » , en en voulant pour preuve les 170 000 arrivées de migrants sur les côtes italiennes en 2014. Un record absolu.

Surveiller les entrées ou sauver les migrants, le dilemme de Frontex

L’annonce de la mise en place de Triton et de ses quatre avions, d’un hélicoptère, de sept navires et de 65 officiers a été accueillie avec soulagement par les autorités italiennes. D’un budget plus limité (90 millions d’euros), elle se consacre à la surveillance des frontières. Le sauvetage ne constitue pas sa priorité, sauf en application du droit maritime international. Ses navires ne peuvent dépasser la limite de 30 milles (environ 55 kilomètres) et leur zone de compétence ne comprend ni Malte ni Lampedusa. Elle a montré dimanche et lundi ses premières limites.

Avec la fin de Mare Nostrum, une série d’organisations, dont Amnesty International, redoutaient de nouvelles pertes humaines. « Quel que soit son habillage, Triton n’est pas une opération de recherche et de sauvetage, mais de surveillance, déclarait Nicolas Beger, directeur du bureau européen d’Amnesty, au Monde en novembre 2014. Or la situation dans une série de pays du pourtour méditerranéen va faire en sorte que le flot de migrants ne fera qu’enfler ».

Depuis le 1er janvier, 3 709 immigrés ont rejoint l’Italie par la voie maritime contre 3 300 pour la même période de 2014.

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L'Italie c'est le même problème qu'en Grèce en un peu moins pire, tout le tourisme est saboté par le grand n'importe quoi local. Naples et la Sicile sont des destination superbe, mais personne n'ose plus y aller par exemple. L'adriatique est cher et donc en concurrence frontale avec son pendant yougo...

 

Euh je ne connais pas le sud de l'Italie et je sais que le Mezzogiorno traîne une réputation, mais en ce qui concerne le reste de l'Italie je suis en désaccord complet.

 

Pour avoir longuement visité Florence, Venise et la région avoisinante, non seulement la qualité et le service étaient au rendez-vous - niveau similaire à celui de la France je dirais - mais encore l'offre touristique est tout bonnement exceptionnelle ! Je parle des sites en eux-mêmes, ces deux villes sont chacune un concentré unique de culture et de beauté.

 

Je n'ai jamais été en Grèce, mais je peux craindre que l'offre culture soit moins intéressante en effet : les ruines de l'Antiquité oui, mais sauf erreur de ma part il ne s'est rien passé en Grèce depuis qui soit équivalent, voire même arrive à la cheville de la Renaissance italienne.

 

Le cœur culturel du monde grec au Moyen-Age était Constantinople Istanbul. Et comme le dit la chanson "No, you can't go back to Constantinople"

 

 

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/02/11/200-disparus-dans-un-naufrage-en-mediterranee_4574049_3214.html

Apres l'arret de Mare Nostrum ... Frontex incapable d'assurer le sauvetage en mer des migrant.

 

Qu'on le veuille ou non, la pression migratoire est bien davantage devant nous que derrière nous.

 

Le Sahel et le Moyen-Orient connaissent d'une part une grande croissance démographique qui devrait continuer encore longtemps, d'autre part sont déjà vulnérables quant à leur agriculture, vulnérabilité qui ira en augmentant avec les conséquences progressives de la crise climatique et de l'agriculture non pérenne, et qui ne peut guère être compensée par des exportations industrielles et très peu par des exportations énergétiques - l'essentiel des ressources sont concentrées dans un petit nombre de pays très peu peuplés, la grande majorité n'a que peu de réserves de pétrole et de gaz. Vulnérabilité encore aggravée par les crises politiques - guerres civiles - elles-même résultant en partie d'ailleurs de la situation d'appauvrissement, voir le rôle du prix du pain dans le déclenchement des émeutes du "printemps arabe" en 2011.

 

La vérité est qu'il n'existe actuellement aucune politique à la hauteur des enjeux actuels, sans parler de la pression future. Ni au niveau européen ni au niveau des nations les plus directement concernées au sud de l'Europe.

 

1. "Forteresse Europe" ? Alors, il faut être prêt à voir mourir sur les côtes européennes des milliers, puis un jour des dizaines de milliers de migrants désespérés. C'est ce qu'il faudra pour arriver à décourager de tenter l'aventure des gens qui feront face à des conditions insupportables dans leurs pays de naissance. Il faudra se boucher les yeux et les oreilles, faire taire les religieux, se replier autour de notre égoïsme sacré ... Nous y préparons-nous ?

 

2. Immigration et assimilation ? Alors, il faut être prêt à accepter des dizaines de millions - peut-être davantage - de nouveaux Européens, dont la bonne intégration n'est pensable que structurée par un projet de libération humaine similaire à la formule américaine "Give me your downtrodden masses..." (Donnez-moi vos masses écrasées par la vie...) inscrite sur la Statue de la Liberté à New-York. Avec naturellement les dizaines de millions de nouveaux emplois à basse qualification qui vont avec ! Impensable d'assimiler à l'Europe, mais probablement pensable d'assimiler à la France, à l'Italie, à l'Espagne, bref à chaque nation individuellement. Pensable, mais quelles transformations seraient nécessaires ! ... Nous y préparons-nous ?

 

3. "Co-développement", c'est-à-dire fixer les peuples chez eux par un développement local ? Alors, il faut être prêt à diriger une grande partie des investissements extérieurs européens là où ils seront politiquement utiles à cet objectif, plutôt que là où ils rapporteront le plus à court / moyen terme. Cela n'est possible que par des politiques publiques de long terme et dotées des moyens adéquats, en partie financiers mais peut-être surtout réglementaires... on parle quand même d'une version assez dure du dirigisme ! Là encore, de grandes transformations seraient nécessaires ... Nous y préparons-nous ?

 

Aujourd'hui nous faisons un peu du 1, qui est inhumain, un peu du 2, mais sans les moyens d'une véritable assimilation, et presque rien du 3.

 

Personnellement je préférerais la version 3, car je refuse 1 qui est totalement inhumain, et 2 est incomparablement moins efficace que 3 en termes d'efforts requis pour maintenir une stabilité (j'irais jusqu'à dire que l'effort requis serait probablement hors de portée)

 

Mais quel que soit l'option qu'on préfère, le fait principal c'est qu'aujourd'hui on ne fait rien de tout cela !

 

Si la pente actuelle de négligence coupable continuait d'être suivie, nous en arriverions à ne toujours faire rien du 3, mais à faire de plus en plus de 1 - répression brutale - en même temps que de plus en plus de 2 - immigration en masse. Mais sans prendre les moyens d'une véritable assimilation, et en montrant d'ailleurs suffisamment de dureté de cœur pour rendre l'assimilation encore plus difficile ("J'aime leur richesse, mais je ne les aime pas regardez leur égoïsme")

 

Bref, le pire de chacune des options ! Rien d'étonnant, quand on refuse de choisir...

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Tu oublies le 4: la solution politicienne du "faire disparaître à court terme, refiler la patate brûlante au moyen terme qui pète à la gueule". C'est l'hypothèse façon "Camp des Saints", largement dévoyée et suremployée par divers types d'extrêmes droites, mais qui vient à la base d'un scénario pas si inimaginable: prise en charge superficielle d'un grand nombre de migrants arrivant en vagues successives, dans des camps ou zones spécifiques, sortes de "quarantaines". Sous divers types de pression (populaires, politiques, importance croissante des populations migrantes), des moyens sont débloqués pour aiguiller les migrants et créer de telles zones où le politique s'empresse ensuite.... D'oublier tout ce qui s'y passe (c'est au final ce qu'on voit ailleurs, en tant de lieux), laissant le problème croître sans solution, avec l'occasionnelle soupape médiatisée de quelques mesures d'intégration pour une part minime de l'effectif. La patate chaude est dans un tel cas le moment où les effectifs présents dans de tels "camps" ou zones atteignent un seuil critique empêchant de se foutre la tête dans le sable plus longtemps (explosion, désastre humanitaire....). 

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Il n'y a pas de bonnes solutions à l'immigration de masses et on a du mal à intégrer dans notre logiciel mental le fait que ces vastes mouvements de populations sont assez largement une fatalité de la démographie qui en est à un point critique en Afrique. On s'illusionne en pensant que c'est un problème qui peut être solutionné ou même canalisé pour les plus réalistes, alors qu'en fait ce n'est que vaguement "gérable". Rappelons d'ailleurs que l'Europe n'accueille qu'une partie infime de migrations qui sont d'ampleurs bibliques entre pays africains même et pour l'essentiel.   

 

 

Juste pour dire que l'ampleur du problème n'est pas encore véritablement pris en compte avec ce que ça implique d’incontrôlable.

Modifié par Shorr kan
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1. "Forteresse Europe" ? Alors, il faut être prêt à voir mourir sur les côtes européennes des milliers, puis un jour des dizaines de milliers de migrants désespérés. C'est ce qu'il faudra pour arriver à décourager de tenter l'aventure des gens qui feront face à des conditions insupportables dans leurs pays de naissance. Il faudra se boucher les yeux et les oreilles, faire taire les religieux, se replier autour de notre égoïsme sacré ... Nous y préparons-nous ?

On peut très bien faire "forteresse Europe" sans voir des gens mourir forcément... ce n'est pas parce que des gens sont secourus en mer qu'on doit nécessairement les accueillir en Europe.

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où alors ? Le faire à l'australienne est soustraiter avec un État pauvre moyennant finance qui les parquera dans de similis camps de concentrations ? Les abandonner en Libye qui n'aurait pas les moyens de protester où ils tournerons en rond jusqu'à pouvoir retenter leur chance ?

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Ce qui m'ennuie avec ces histoires de migrants c'est que c'est toujours l'Europe qui a le mauvais rôle alors que, à la base, ce sont des pays étrangers qui ne sont pas capables de surveiller leurs frontières et d'offrir un niveau de vie suffisant à sa population (si c'était le cas ils ne partiraient pas comme ça). On attend toujours tout de l'Europe (qui a ses défauts, je le reconnais), mais quoi que l'on fasse ça ne va pas. On intervient dans des crises étrangères et c'est du néo-colonialisme, on n'intervient pas et on est accusé d'être égoïste. On secoure les migrants mais ce n'est pas assez, on devrait faire plus sans que leurs pays d'origine ne soient considérés comme les vrais responsables de cet exode.

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Ce n'est pas une question de beau ou de mauvais rôle. Il y a une organisation économique mondiale et ses conséquences dont la migration n'est qu'un des aspects. Et si comme toujours les responsabilités sont partagés cette organisation est bien plus de la responsabilité des occidentaux.

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