Lezard-vert Posté(e) le 21 juin 2017 Share Posté(e) le 21 juin 2017 (modifié) on va être vite fixé sur ce qui relève du propos électoraliste des véritables intentions de Merkel et de sa limite Européenne. Il ne s'agit pas non plus d'aller vers une Europe sur un modèle unique en l’occurrence Allemand, d'une Europe sans ambition si ce n'est commerciale, d'une Europe avec de Services Publics à minima où tout est axé sur la motivation privé, l'entreprise sans jamais faire appel à la solidarité et à la mutualisation ... Europe oui ok mais pas se mettre au diapason des allemands sur tout pour la faire. Modifié le 21 juin 2017 par Lezard-vert Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 21 juin 2017 Share Posté(e) le 21 juin 2017 Il y a 1 heure, Alexis a dit : Un avis sur les déclarations de Merkel... rappelant les parties écrites en petits caractères. La poudre aux yeux de la bonne fée Angela Hum. Ce qui me semble clair, quand même, c'est que la position allemande évolue. Pas assez ? Peut être. Ca n'ira pas au bout ? Peut être aussi, mais peut être que si. Je comprend tout à fait qu'il soit très compliqué à faire gober aux allemands qu'il auraient à endosser tel quelle une dette publique européenne globale mutualisée. Dis ça aux grecs, et à nous, et regarde comment la dépense publique augmente : ça sera vertigineux et insoutenable, ça sera nuisible pour tout le monde. Et donc je maintiens : le simple fait que la chancelière admette en public qu'il y a des déséquilibres internes graves et structurels dans la zone euro (ce qu'elle me semble affirmer par cette déclaration) est déjà une évolution très importante, parce qu'une fois ce constat partagé, on peut commencer, enfin, à réfléchir à la manière de les traiter, ce qui était presque interdit jusqu'à présent. Le fait qu'elle admette que la santé économique des voisins de l'Allemagne lui est d'un intérêt vital change déjà la donne : à ce moment là, on peut recommencer à raisonner sans être coincés par les dogmes creux à la Schaüble. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123 Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 Brouillon de la conclusion du conseil européen. Voir page 5 pour l'industrie de la défense : https://www.contexte.com/medias/pdfviewer/?file=/medias/pdf/medias-documents/2017/06/Conclusions2206.pdf 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123 Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 (modifié) Le 21/06/2017 à 14:40, Boule75 a dit : Hum. Ce qui me semble clair, quand même, c'est que la position allemande évolue. Pas assez ? Peut être. Ca n'ira pas au bout ? Peut être aussi, mais peut être que si. Je comprend tout à fait qu'il soit très compliqué à faire gober aux allemands qu'il auraient à endosser tel quelle une dette publique européenne globale mutualisée. Je crois qu'on en est pas là, voire que ça n'arrivera jamais. Entre autre Macron y est opposé car ça déresponsabilise les états comme tu le soulignes (et nous fait des catastrophes grecs). Néanmoins il peut y avoir des dettes communes. Par exemple un état souhaite s'équipe en Rafale ou Typhoon, du moment que c'est européen, il pourra accéder à des facilités d'emprunt communes. Je me rappelle plus des détails, mais Macron plaide pour des "eurobond" mais très ciblés. Plus largement, il est sur un duo responsabilité/solidarité. Si un pays a des difficultés, et on en a vu beaucoup ces derniers temps, s'il prend les mesures que l'Europe trouve nécessaire, ils auront un soutient de l'Europe pour éviter de subir une récession. Aujourd'hui l'aide est principalement pour éviter l'explosion du système financier du pays. Il faut dire que c'est un bien et pas un mal ! Quand le système financier est à sec, c'est la cata de chez cata, la guerre civile n'est jamais loin. C'est un bien, bien mieux que pas d'aide, mais ça reste très dur, entre autre c'est accompagné de beaucoup chômage. La récession d'un pays de l'UE impacte tous les autres pays. Si un état est responsable, il aura des aides pas uniquement pour éviter l'explosion de son système financier, mais également pour éviter les récessions durs. Édit: je ne parle pas que de prêt, mais de véritables transferts d'argents. Édit2: Y a aussi une raison économique. Quand le chômage augmente beaucoup dans un pays, il y a des pertes de compétence énormes qui empêchent la reprise économique. Il faut éviter le décrochage du pays pour éviter les pertes de compétence. Citation Dis ça aux grecs, et à nous, et regarde comment la dépense publique augmente : ça sera vertigineux et insoutenable, ça sera nuisible pour tout le monde. Et donc je maintiens : le simple fait que la chancelière admette en public qu'il y a des déséquilibres internes graves et structurels dans la zone euro (ce qu'elle me semble affirmer par cette déclaration) est déjà une évolution très importante, parce qu'une fois ce constat partagé, on peut commencer, enfin, à réfléchir à la manière de les traiter, ce qui était presque interdit jusqu'à présent. Le fait qu'elle admette que la santé économique des voisins de l'Allemagne lui est d'un intérêt vital change déjà la donne : à ce moment là, on peut recommencer à raisonner sans être coincés par les dogmes creux à la Schaüble. Il n'est pas la caricature que t'images. On salue que Merkel s'ouvre à la position de Macron, mais en fait Schaüble l'a fait avant elle. Modifié le 23 juin 2017 par web123 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 Il y a 14 heures, hadriel a dit : Marcon a donné hier une interview sur sa politique étrangère, et il fait un 180° par rapport à Hollande sur la Syrie. Je l'ai pas vu passer dans ce fil alors je la colle là: L'interview complète sur le Temps: https://www.letemps.ch/monde/2017/06/21/emmanuel-macron-leurope-nest-un-supermarche-leurope-un-destin-commun Il faut notamment remédier à la situation ubuesque qu’on observe avec «les dublinés», ces personnes qui passent d’un pays à l’autre en espérant enfin obtenir l’asile. Il se met en contradiction avec son propre ministre de l'intérieur (un peu comme Merkel vis à vis de De Maizières) : http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2017/06/05/le-ministre-de-l-interieur-envoie-des-policiers-supplementaires-a-calais-et-adopte-une-ligne-dure-anti-migrants_5139128_1654200.html (5 juin 2017) Dans le même entretien, M. Collomb rappelle aussi qu’il compte bien appliquer le règlement de Dublin et précise que les personnes « dont la demande d’asile relève d’un autre Etat membre doivent être réadmises dans cet Etat ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 On 6/21/2017 at 2:40 PM, Boule75 said: Hum. Ce qui me semble clair, quand même, c'est que la position allemande évolue. Pas assez ? Peut être. Ca n'ira pas au bout ? Peut être aussi, mais peut être que si. Angela est en campagne pour sa "réélection" ... elle va tout faire pour éviter les conflits frontaux, tout en restant sagement sur les positions de son électorat allemand ... c'est a dire strictement conservatrice. LA seul crainte qu'elle peut avoir c'est la fin de l'union ... du moins une fin de fait qui verrais s’enchaîner le brexit, puis une crise avec les pays de l'est de l'union. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123 Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 Il y a 4 heures, g4lly a dit : Angela est en campagne pour sa "réélection" ... elle va tout faire pour éviter les conflits frontaux, tout en restant sagement sur les positions de son électorat allemand ... c'est a dire strictement conservatrice. Je ne le crois pas et même si on ne regarde que sous l'angle "réélection". Merkel ne jouera pas les "strictes conservatrice" pour vider Martin Schulz de son intérêt. Il avait une image d'audace, de pro-européen, Merkel est en train de la bouffée. J'avoue en être surpris et peut-être bien que Macron est surpris aussi. Pour lui, et à regret, les "travaux sur l'Europe" ne devait sérieusement commencer qu'après les élections allemandes, début 2018. À son étonnement, j'imagine, ce n'est pas le cas car Merkel est demandeuse, elle ne veut pas laisser un boulevard à Martin Schulz dans ce domaine. Il y a 4 heures, g4lly a dit : LA seul crainte qu'elle peut avoir c'est la fin de l'union ... du moins une fin de fait qui verrais s’enchaîner le brexit, puis une crise avec les pays de l'est de l'union. Ah ben si c'est que ça, y a pas de quoi paniquer pour si peu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 http://www.rtl.be/info/monde/europe/macron-loin-de-faire-l-unanimite-sur-l-avenir-economique-de-l-ue-il-apprend-les-regles-du-jeu-du-conseil-europeen--929521.aspx (23 juin 2017) Et cette idée d’Emmanuel Macron de mieux protéger les Européens et notamment les entreprises en vérifiant les investissements étrangers dans l’Union. Cela ne plait pas vraiment au Portugal ou encore à la Grèce qui veulent eux continuer à avoir ces investisseurs pour relancer leur économie. Les pays nordiques non plus n’aiment pas vraiment cette idée de lutter contre le libéralisme qu'ils chérissent tant. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/06/22/97002-20170622FILWWW00204-macron-isole-sur-le-controle-des-investissements-chinois.php (22 juin 2017) Macron isolé sur le contrôle des investissements chinois. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 il y a 4 minutes, Wallaby a dit : http://www.rtl.be/info/monde/europe/macron-loin-de-faire-l-unanimite-sur-l-avenir-economique-de-l-ue-il-apprend-les-regles-du-jeu-du-conseil-europeen--929521.aspx (23 juin 2017) Et cette idée d’Emmanuel Macron de mieux protéger les Européens et notamment les entreprises en vérifiant les investissements étrangers dans l’Union. Cela ne plait pas vraiment au Portugal ou encore à la Grèce qui veulent eux continuer à avoir ces investisseurs pour relancer leur économie. Les pays nordiques non plus n’aiment pas vraiment cette idée de lutter contre le libéralisme qu'ils chérissent tant. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/06/22/97002-20170622FILWWW00204-macron-isole-sur-le-controle-des-investissements-chinois.php (22 juin 2017) Macron isolé sur le contrôle des investissements chinois. Aura-t-il les moyens de s'adresser aux opinions publiques de ces pays ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 il y a 6 minutes, Boule75 a dit : Aura-t-il les moyens de s'adresser aux opinions publiques de ces pays ? Est-il utile de transférer cette compétence à Bruxelles ? Est-ce que chaque pays n'est pas assez grand pour savoir quel investissement chinois il veut avoir chez lui et quel investissement chinois il veut bloquer ? Parce que moi, j'ai peur de l'inverse, à savoir que si on confie cette tâche à Bruxelles, alors Bruxelles nous imposera des investissements chinois qu'on aurait rejeté si on était resté maître de cette compétence. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 il y a 2 minutes, Wallaby a dit : Est-il utile de transférer cette compétence à Bruxelles ? Est-ce que chaque pays n'est pas assez grand pour savoir quel investissement chinois il veut avoir chez lui et quel investissement chinois il veut bloquer ? Parce que moi, j'ai peur de l'inverse, à savoir que si on confie cette tâche à Bruxelles, alors Bruxelles nous imposera des investissements chinois qu'on aurait rejeté si on était resté maître de cette compétence. Pourquoi veux-tu que Macron (ou d'autres, mais c'est de lui qu'on cause) passe par Bruxelles pour s'adresser aux danois, belges, espagnols et autres ??? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 (modifié) il y a 15 minutes, Boule75 a dit : Aura-t-il les moyens de s'adresser aux opinions publiques de ces pays ? Cela fait très très longtemps qu'un dirigeant européen ( de la Commission ) on n'a pas fait de pédagogie auprès du public via les TV .... Je me souviens des vertus pédagogiques de Jacques DELORS ... un plaisir à entendre ! Je me demande si ce n'est pas avec SANTER que cela s'est arrêté ... PRODI s'y était il essayé ? lui qui parlait français ? Il faut dire qu'avec BARROSO on ne manquait rien ! JUNKER parle français et anglais et allemand ( au moins ) : il est donc bien équipé pour s'adresser au public .. mais pas motivé à renouveler son mandat ( encore que ça , c'était "avant Macron" : ça peut avoir changé ) Contrairement à Wallaby, je crois que la parole de l'Europe peut être utile en sus de celle des membres du Conseil ( donc de nos propres chefs d'état ) Modifié le 23 juin 2017 par Bechar06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 il y a 5 minutes, Boule75 a dit : Pourquoi veux-tu que Macron (ou d'autres, mais c'est de lui qu'on cause) passe par Bruxelles pour s'adresser aux danois, belges, espagnols et autres ??? Je parle de transfert de compétence à la Commission Européenne (Bruxelles) du contrôle des investissements chinois. Et je me demande si les Portugais et les Grecs n'ont pas raison de s'opposer à Macron, mais en prenant l'argument inverse du leur : ils veulent plus d'investissements chinois et ne veulent pas être bloqués par la Commission. Je pose le problème inverse : quid si un pays souhaite bloquer un investissement chinois et ne peut pas parce que la Commission lui impose d'autoriser cet investissement ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123 Posté(e) le 24 juin 2017 Share Posté(e) le 24 juin 2017 (modifié) Il y a 13 heures, Wallaby a dit : Je parle de transfert de compétence à la Commission Européenne (Bruxelles) du contrôle des investissements chinois. Et je me demande si les Portugais et les Grecs n'ont pas raison de s'opposer à Macron, mais en prenant l'argument inverse du leur : ils veulent plus d'investissements chinois et ne veulent pas être bloqués par la Commission. Je pose le problème inverse : quid si un pays souhaite bloquer un investissement chinois et ne peut pas parce que la Commission lui impose d'autoriser cet investissement ? Ce n'est pas le problème ici. On parle d'empêcher des vendes, pas de les imposées. D'ailleurs comment les imposées ? Ça impliquerait une "expropriation" par l'UE. La commission ne va pas devenir propriétaire de tout. En passant, on rend à la commission pour des raisons de "rapport de force". Chine vs Europe, pas Chine vs Portugal (c'est perdu d'avance pour le Portugal). Enfin l'UE a plus d'expertise sur la Chine et a en charge le commerce extérieur. L'UE peut décider d'autoriser la vente d'entreprises "stratégiques" si la Chine l'autorise pour certaines de leurs entreprises "stratégiques". Sinon c'est à sens unique. Il y a 14 heures, Wallaby a dit : http://www.rtl.be/info/monde/europe/macron-loin-de-faire-l-unanimite-sur-l-avenir-economique-de-l-ue-il-apprend-les-regles-du-jeu-du-conseil-europeen--929521.aspx (23 juin 2017) Et cette idée d’Emmanuel Macron de mieux protéger les Européens et notamment les entreprises en vérifiant les investissements étrangers dans l’Union. Cela ne plait pas vraiment au Portugal ou encore à la Grèce qui veulent eux continuer à avoir ces investisseurs pour relancer leur économie. Les pays nordiques non plus n’aiment pas vraiment cette idée de lutter contre le libéralisme qu'ils chérissent tant. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/06/22/97002-20170622FILWWW00204-macron-isole-sur-le-controle-des-investissements-chinois.php (22 juin 2017) Macron isolé sur le contrôle des investissements chinois. "Il apprend les règles du jeu du conseil européen" Je trouve amusant la condescendance qu'ont les journalistes pour Macron. Macron connait très bien "les règles du jeu". C'est sûr que s'il pisse dans le sens du vent, il ne braquera personne et les journalistes n'auront rien à redire. Mais on n'avance pas comme ça. Macron s'attendait à des blocages, tout ce qui a été discuté à ce conseil avait été discuté avant. En allant jusqu'au "clash", ça lui permet de voir le rapport de force, sur quel soutient il peut compter, etc. Je dis seulement que c'est pas forcément une erreur de bleu. Modifié le 24 juin 2017 par web123 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123 Posté(e) le 24 juin 2017 Share Posté(e) le 24 juin 2017 (modifié) Pour le fond européen de défense, c'est une coopération renforcée. Il faut l'unanimité pour créer une coopération renforcée mais tous les états membres ne sont pas obligés de participer, ils peuvent rejoindre la coopération renforcée quand ils veulent. Il faut un minimum de 9 états pour créer une coopération renforcée. Les a-t-on aujourd'hui ? Je pense que oui sinon il n'y aurait pas eu d'annonce. Ce fond européen étant dans ce cadre juridique, ça interdit le R-U. Modifié le 24 juin 2017 par web123 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 juin 2017 Share Posté(e) le 24 juin 2017 Il y a 4 heures, web123 a dit : Ce n'est pas le problème ici. On parle d'empêcher des vendes, pas de les imposées. D'ailleurs comment les imposées ? Ça impliquerait une "expropriation" par l'UE. La commission ne va pas devenir propriétaire de tout. Ce n'est pas parce qu'on ne parle pas d'un problème qu'il n'existe pas. Je dis "imposer" au sens d'empêcher un véto du gouvernement national. Il s'agit de cas où le propriétaire veut vendre. Par exemple dans le cas de l'entreprise allemande Aixtron, le propriétaire voulait vendre aux Chinois, et le gouvernement allemand a mis son véto. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123 Posté(e) le 24 juin 2017 Share Posté(e) le 24 juin 2017 il y a 11 minutes, Wallaby a dit : Ce n'est pas parce qu'on ne parle pas d'un problème qu'il n'existe pas. Je dis "imposer" au sens d'empêcher un véto du gouvernement national. Ok, j'avais mal compris. il y a 11 minutes, Wallaby a dit : Il s'agit de cas où le propriétaire veut vendre. Par exemple dans le cas de l'entreprise allemande Aixtron, le propriétaire voulait vendre aux Chinois, et le gouvernement allemand a mis son véto. Je comprend et en même temps je comprend pas. Le but de la proposition de Macron est de permettre à l'Europe d'empêcher la vente d'entreprise stratégique. Si un état le fait sur une entreprise que l'Europe ne juge pas stratégique, en quoi c'est en opposition avec ce but de l'Europe ? Donc pourquoi l'Europe demanderait l'exclusivité de ce véto ? Aujourd'hui les états ont ce "véto". Ce que tu dis pourrait avoir du sens si aujourd'hui l'Europe estimait qu'il y avait un abus d'usage de ce véto par les états. J'ai pas connaissance que c'est le cas. Parfois, quand un pays est surendetté ET qu'il demande l'aide de l'Europe, l'Europe peut demander des privatisations. Mais même dans ce cas les pays gardent leur véto (qu'ils n'useront peut-être pas car ils ont besoin d'aide, mais c'est un autre débat). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 25 juin 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 juin 2017 Le 24/6/2017 à 11:33, web123 a dit : Si un état le fait sur une entreprise que l'Europe ne juge pas stratégique Je doute fortement de la qualité de jugement de "l'Europe". L'Europe est un carrefour de lobbies qui se moquent éperdument de l'intérêt de l'Europe et de la stratégie de l'Europe. La chose la plus importante pour monsieur Barroso après avoir quitté son poste a été de se faire embaucher par Goldman Sachs. C'est ça la réalité de "l'Europe". L'Europe a créé l'acte Unique dans les années 1980, dont le principe était la libre circulation des capitaux : capitaux des états membres, mais aussi capitaux du monde entier : capitaux américains et capitaux chinois. Pour "l'Europe" rien n'est stratégique. "L'Europe" juge bon ce qui est bon pour "les capitaux". Ce qui est stratégique pour l'Europe, "l'Europe" s'en fout. 27 juin 2016. L'Europe au lendemain du Brexist : Quatremer-Cohn-Bendit-Macron-Goulard 38:00 Macron : Quand sur le plan économique, on n'a plus qu'un débat en termes de compétitivité entre Etats membres... la nature du débat économique qu'on a entre les Etats membres et avec la Commission, je l'ai dit plusieurs fois, c'est un débat qui n'est pas à la hauteur de nos peuples. Et il produira imanquablement ça [l'effacement de l'Europe] parce qu'on est obsédé par les différence et les ajustements. On n'a qu'une politique de la responsabilité entre Etats membres. Il faut l'avoir, c'est un préalable c'est indispensable chacun doit faire son effort dans cet espace, mais il n'y a plus aucun débat sur l'investissement, la solidarité, c'est à dire ce qui permet à cette Europe d'être forte vis à vis du reste du monde, ce qui permet de donner un avenir à nos peuples en particulier nos jeunes dans cette Europe toute entière. De la même façon sur la politique commerciale, sur la politique de concurrence, on a perdu les termes de la souveraineté. On se bat depuis des années pour dire : la politique de la concurrence, elle peut pas être uniquement intraeuropéenne. Il y a des Chinois qui constituent des géants. Les Américains constituent des géants, et vous vous regardez le marché pertinent européen. Ca n'est pas normal. Ca n'est pas censé. [Goulard (inaudible)] Macron : Nan, mais ça ça peut évoluer. [Goulard (inaudible)] Macron : Nan, on sait très bien. [Goulard (inaudible)] Macron : Nan, parce que les gouvernements ont demandé et là-dessus, quand on regarde ce que fait Vestager, c'est en train de bouger. Elle est la première à le faire, mais c'est aussi un choix. [Cohnbendit : la commissaire] Macron : la commissaire européenne en charge du sujet que je salue parce qu'elle fait un travail remarquable : elle est la première à avoir regardé justement un marché pertinent mondial, à le faire vraiment sur le numérique. Mais de la même façon pour illustrer à plein ce qu'est ce débat sur la souveraineté et ce qu'est l'approche que j'ai d'une Europe politique, c'est le numérique. C'est un très bon sujet : ce continent qui s'ouvre à nous. Aujourd'hui on a un débat qui est en train de se nouer avec plusieurs Etats membres : la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et quelques autres qui disent : le marché unique du numérique, mais c'est pour bien fonctionner entre nous, c'est pour que ça puisse circuler, il faut pas... c'est un libre marché. Il y a pas de règles. C'est la non-politique. [Il regarde/foudroie du regard Goulard] C'est ça que j'appelle la non-politique. C'est à dire, c'est une approche uniquement économique et technique. Or, je suis désolé, mais quand je dis une Europe politique, je dis - et ce sont les termes de la souveraineté - je veux pouvoir dire à mes peuples comment je vais protéger les données individuelles, le respect de la vie privée, la régulation économique, c'est à dire l'utilisation économique des données : ce sont les termes de la souveraineté. Aujourd'hui il n'y a pas de règle souveraine en matière de numérique, parce que c'est l'état de nature : parce que les géants sont américains avec un marché domestique énorme, et derrière ils s'étendent dans le reste du monde et ils imposent leurs règles. La question qui nous est posée, c'est sur ce volet-là - parce que c'est un exemple concrêt : est-ce qu'on veut une Europe politique ? Est-ce qu'on veut construire les termes de la souveraineté, c'est à dire penser le dedans/dehors de manière beaucoup plus féconde, penser une Europe ambitieuse vis à vis du reste du monde et en même temps qui protège, par rapport à certains risques, sur le numérique, par rapport au risque migratoire, par rapport au risque géopolitique, par rapport au changement climatique... Toutes les grandes transitions qu'on est en train de vivre, tout ce qui fait peur à nos populations, ce sont des risques qui se gèrent mieux au niveau européen, à considérer qu'on puisse au niveau européen être en capacité de définir les règles qui permettent de donner un corps à cette souveraineté. C'est ça, je pense, le moment dans lequel on vit, et enfin il y a la composante démocratique, et ça, je rejoins Sylvie et Danny, elle est vivace en Europe et c'est tout à fait vrai qu'on dit des bêtises sur ce sujet : elle existe, elle est là, elle est parfois plus exigente - le sujet évoquée par Sylvie sur la BCE [qui rend des comptes au parlement européen] est très illustratif car on n'a pas la même discipline au niveau national. Donc ça montre que ce débat existe. Il faut lui donner plus de vitalité, et en particulier dans la préparation de cette nouvelle phase. 42:00 Quatremer : On a un problème fondamental - et c'est une question que je voudrais vous poser - en Europe, c'est que quand même à chaque fois c'est le moins disant qui gagne. Par exemple, c'est ça ma question : moi je me souviens très bien au début des années 2000, quand les Chinois, eux, ont construit une grande muraille numérique, nous on a dit : bah on peut pas faire ça. Et donc aujourd'hui chez nous les géants numériques européens ils s'appellent amazon, apple google, et caetera. Les Chinois - je reviens de Chine - ils ont fermé leur marché et ils ont créé leurs propres géants. Mais si vous proposez ça aux Européens, si vous proposez ça aux ministres européens, mais vous allez être tout seuls, et c'est un problème ! 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 25 juin 2017 Share Posté(e) le 25 juin 2017 Il y a 4 heures, Wallaby a dit : Je doute fortement de la qualité de jugement de "l'Europe". L'Europe est un carrefour de lobbies qui se moquent éperdument de l'intérêt de l'Europe et de la stratégie de l'Europe. La chose la plus importante pour monsieur Barroso après avoir quitté son poste a été de se faire embaucher par Goldman Sachs. C'est ça la réalité de "l'Europe". L'Europe a créé l'acte Unique dans les années 1980, dont le principe était la libre circulation des capitaux : capitaux des états membres, mais aussi capitaux du monde entier : capitaux américains et capitaux chinois. Pour "l'Europe" rien n'est stratégique. "L'Europe" juge bon ce qui est bon pour "les capitaux". Ce qui est stratégique pour l'Europe, "l'Europe" s'en fout. J'ai envie de dire : "oh la belle [idée] noire !" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 Le 24/06/2017 à 06:38, web123 a dit : Je trouve amusant la condescendance qu'ont les journalistes pour Macron. Macron connait très bien "les règles du jeu". C'est sûr que s'il pisse dans le sens du vent, il ne braquera personne et les journalistes n'auront rien à redire. Mais on n'avance pas comme ça. Macron s'attendait à des blocages, tout ce qui a été discuté à ce conseil avait été discuté avant. En allant jusqu'au "clash", ça lui permet de voir le rapport de force, sur quel soutient il peut compter, etc. Je dis seulement que c'est pas forcément une erreur de bleu. A coté de cela on parle du figaro, un journal convaincu que macron c'est le NewPS, et qu'il faut donc dézinguer sans laisser le bénéfice du doute. Perso j'aime assez cette volonté de remettre le politique en jeu dans l'équation, le tout de façon semblant intelligente mais sans langue de bois (à la différence d'un trump qui n'a pas de langues de bois, pas de cerveau, et qui n'est sauvé que grâce aux gros bâtons "US Army/Navy/AF). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 (modifié) Il y a 2 heures, rendbo a dit : A coté de cela on parle du figaro, un journal convaincu que macron c'est le NewPS, et qu'il faut donc dézinguer sans laisser le bénéfice du doute. Donc tu penses que le rôle de la presse est de faire de la propagande qui parle de rêves et de ne surtout pas informer sur le réel, par exemple sur ce qui s'est passé réellement lors de la négociation de la réunion de Bruxelles ? "Le Figaro" ne "dézingue" rien, mais se contente d'informer. Ce n'est pas une page d'opinion du "Figaro", mais une bête dépêche AFP à peine retravaillée. Modifié le 26 juin 2017 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 il y a 22 minutes, Wallaby a dit : Donc tu penses que le rôle de la presse est de faire de la propagande qui parle de rêves et de ne surtout pas informer sur le réel, par exemple sur ce qui s'est passé réellement lors de la négociation de la réunion de Bruxelles ? "Le Figaro" ne "dézingue" rien, mais se contente d'informer. Ce n'est pas une page d'opinion du "Figaro", mais une bête dépêche AFP à peine retravaillée. Il arrive assez souvent que l'AFP ne soit pas neutre dès qu'il s'agit de sujets politiques. C'est aussi humain qu'inévitable et navrant quand c'est trop net. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 Il y a 2 heures, rendbo a dit : A coté de cela on parle du figaro, un journal convaincu que macron c'est le NewPS, et qu'il faut donc dézinguer sans laisser le bénéfice du doute. Perso j'aime assez cette volonté de remettre le politique en jeu dans l'équation, le tout de façon semblant intelligente mais sans langue de bois (à la différence d'un trump qui n'a pas de langues de bois, pas de cerveau, et qui n'est sauvé que grâce aux gros bâtons "US Army/Navy/AF). J'ai pas trouvé le Figaro particulièrement braqué contre Macron pendant les élections. Par rapport à d'autres élections je l'ai même trouvé fade sauf quelques artcicles plutôt dithyrambique sur macron, idem pour Le Point beaucoup plus centriste que d'ordinaire. Le seul qui reste de droite traditionnel c'est valeursactuelles mais avec une audience qui n'a rien à voir. Pour l'instant la presse dans son ensemble attend de voir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SinopeMT Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 il y a 47 minutes, Boule75 a dit : Il arrive assez souvent que l'AFP ne soit pas neutre dès qu'il s'agit de sujets politiques. C'est aussi humain qu'inévitable et navrant quand c'est trop net. De façon plus général, mais Bat pourra confirmer ou infirmer l'AFP a pas mal chuté en terme de qualité. Sur pas mal de sujets, les imprécisions, les erreurs d'interprétations sont nombreuses et entâchent sa crédibilité. Sur le politique, il y a également un certain biais parfois manifeste mais je ne pense pas que ce soit pire qu'avant. A titre personnel, depuis le rocambolesque épisode de la mort de Martin Bouyges, je suis beaucoup plus sceptique quant à l'AFP. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 (modifié) il y a une heure, Boule75 a dit : Il arrive assez souvent que l'AFP ne soit pas neutre dès qu'il s'agit de sujets politiques. C'est aussi humain qu'inévitable et navrant quand c'est trop net. Il arrive que... mais en l'espèce qu'est-ce qui est non neutre ? Quand je dis "une bête dépêche AFP", et non "une dépêche AFP" tout court, cela veut dire une dépêche AFP dans laquelle je ne vois rien de suspect. Qu'est-ce qui est suspect dans cette dépêche ? Modifié le 26 juin 2017 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant