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Appel d'offre brésilien


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L'argument de l'autonomie n'est pas sans fondements, le Brésil est très étendu, et il se retrouve avec des problèmes et des besoins semblables à la Russie et à la Chine, ce qui est un atout pour le Sukhoï qui compose l'épine dorsale des flottes aérienne de ces 2 pays.

Le Brésil possède t'il des avions citernes pour faire des ravitaillements ?

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Le "On les aura, pars qu'on est les meilleurs", c'est pas un argument, si le Brésil à des ravitailleurs en vol, le problème de la faible autonomie se pose moins.

La cellule du Su-27 est une des meilleurs, pour ne pas dire la meilleur base d'avion en service à ce jour, et ce n'est que la vérité de l'admettre.

La maniabilité d'un F-16, avec l'emport d'un F-15 et l'autonomie d'un MirageIV dans un seul avion (et on peut ajouter pour un prix inférieur).

Le Rafale est un bon avion cela dit, même s'il a été un peu trop pensé en interne pour nos besoins spécifiques, alors que nous n'en avions plus vraiment les moyens (et personnellement je ne crois pas qu'il remplacera véritablement le MirageIV), si on arrive à le placer au Brésil ça sera une très bonne chose, plus glorieux que les Emirats ou le Qatar en tout cas.

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L'histoire des ravitailleurs n'est pas important pour le Brésil, principalement à cause de la géographie.

L'essentiel des industries de pointe est située dans le sud ( Sao Paulo principalement ) et l'espace à couvrir est assez restreint.

Si un adversaire vient pour attaquer le Brésil, quels sont les chemins possibles :

- par mer : cela signifie que l'ennemi a des portes-avions.

- par la terre, donc en survolant l'Amazonie. Les temps de vol seraient alors tel que la FAB a largement le temps de s'organiser pour la défense qui serait alors local et sur une ligne située en gros au centre du pays. Donc l'autonomie n'a que peut d'importance.

J'élimine d'office la possibilité d'une attaque venant du sud, l'Argentine ne permettant jamais cela.

D'ailleurs, dans la short list donnée pour la sélection, on voit bien qu'il n'y a que des avions avec des autonomies assez similaires et répondant à la doctrine aérienne de la FAB.

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Ça me semble un raisonnement à bien court terme de la part du brésil, et bien timoré pour un pays de ce poids en Amérique Latine, ça lui enlève la possibilité de peser au niveau régional en ayant une force de frappe à longue portée.

En plus, la sécurisation de l'Amazonie comme réserve de bois, d'eau et de bio-diversité passe forcement par des moyens de couverture aérienne.

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Le poids du Brésil en Amérique du Sud se fait par l'économie.

Le militaire n'a que peu d'importance dans cette zone assez stable.

Pour la sécurisation de l'Amazonie, ça relève de la police, pas de l'armée ( même si cette sécurisation est certainement du ressort de la police militaire )

Pour info, la police militaire doit se voir dans le sens de notre gendarmerie.

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

"Le Gripen en compétition au Brésil"

4 novembre 08 - enjeux.org

Le gouvernement brésilien étudie actuellement le renouvellement de ses appareils de combat. Saab va répondre à l'appel d'offres en mettant en proposant le Gripen NG (Next Generation) dont 36 exemplaires pourraient être retenus. Brasilia avait lancé un appel à candidature, en juin dernier, auprès de quatre autres avionneurs, Dassault Aviation, Boeing, Eurofighter et  Sukhoï

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Dans une interview datée du 14 octobre, le ministre de la défense Nelson Jobim dit avoir une préférence pour le Rafale.

Un des points les plus relevant est la facilité que la France accorde pour les transferts de technologie, contrairement aux américains et indirectement aux suédois.

De plus, il y a un certain contentieux avec les USA qui voulaient imposer un véto à la vente de supertucanos au Vénézuela sous prétexte de la présence de GPS de celui-ci.

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TEL AVIV, Nov 11 (Reuters) - Israeli defence contractor Elbit Systems Ltd (ESLT.O: Quote, Profile, Research) said on Tuesday it won a contract from Brazilian aircraft manufacturer Embraer (EMBR3.SA: Quote, Profile, Research) for the supply of avionics for the Brazilian AMX jet upgrade project.

The initial development and prototype phase of the contract is worth $67 million. The entire contract, including the subsequent production phase, is valued at $187 million and is scheduled to be completed through 2014, Elbit (ESLT.TA: Quote, Profile, Research) said in a statement.

Elbit Systems' Tel Aviv-listed shares opened 1.1 percent higher, compared with a decline of more than 1 percent in the broader market .TA100.

Implementation of the production phase following completion of the development and prototype phase is subject to further approval.

Elbit Systems was selected as the main subcontractor of Embraer (ERJ.N: Quote, Profile, Research), the prime contractor for the project and the manufacturer of the AMX jet, which is to be supplied to the Brazilian air force.

Elbit said it would perform the project with its wholly owned Brazilian subsidiary Aeroeletronica SA (AEL).

Elbit Systems and AEL will supply the central battle mission computer of the AMX, as well as display systems, the ammunition management system and additional systems.

Elbit Systems' Israeli subsidiary, Elisra Electronic Systems, will supply the electronic warfare systems. (Reporting by Tova Cohen; Editing by Steven Scheer)

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  • 4 weeks later...

"M. Sarkozy devrait signer d'importants contrats militaires lors de sa visite d'Etat au Brésil"

11 décembre 08 - L'Express

D'après L'Express, le président Lula serait sur le point de conclure un important partenariat stratégique militaire franco-brésilien dont les détails devraient être annoncés, le 22 décembre, lors de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy au Brésil. Il comprend notamment la construction d'au moins 51 hélicoptères militaires EC-725, produits au Brésil par Helibras, filiale d'Eurocopter. Un autre concernerait "entre 30 et 60 avions de chasse" : le Rafale qui est, ici, opposé au Sukhoi SU-35, aurait "90 % de chances de remporter le match".

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  • 2 weeks later...

Avions de chasse : le Rafale bien placé

[ 23/12/08  ]

Transfert de technologie.

Le Brésil, qui a lancé un appel d'offres pour la modernisation de sa chasse, devrait faire son choix à l'automne 2009. Les trois concurrents - Dassault pour le Rafale, Boeing (F18), et Saab (Gripen NG) - doivent remettre leur offre en février. Comme pour les sous-marins ou les hélicoptères, le volet transfert de technologie s'avérera déterminant. Le Congrès américain a toujours été réticent à ce sujet. A l'inverse, Paris est prêt à jouer le jeu à fond, pour le plus grand plaisir du président Lula, qui ne cache pas son intérêt pour l'avion français. Quant au Gripen de nouvelle génération, il vient de subir un camouflet avec le choix d'Oslo en faveur du JSF de Lockheed Martin. Hors armement, on évoque un contrat de 3 à 3,5 milliards d'euros pour lequel Dassault sera associé avec Embraer. Reste qu'en matière d'avions de combat, il n'y a jamais d'affaire toute faite, d'autant que l'administration Obama ne devrait pas rester inactive.

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Reste qu'en matière d'avions de combat, il n'y a jamais d'affaire toute faite, d'autant que l'administration Obama ne devrait pas rester inactive.

Brulons des cierges, sacrifions des poulets, et espérons que Sarkozy soit un bon vendeur...

Le Brésil, ce serait bien pour Dassault, et il serait vraiment temps pour le rafale d'avoir une plus grande visibilité.

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Au deuxième jour de sa visite officielle au Brésil, Nicolas Sarkozy a signé mardi avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva plusieurs contrats d'armement portant sur la vente de 50 hélicoptères Cougar et de cinq sous-marins, dont un à propulsion nucléaire. Lire la suite l'article

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Selon Eurocopter, les hélicoptères seront assemblés au Brésil par sa filiale Helibras. Les premières livraisons sont prévues en 2010.

DCNS a vendu de son côté à la Marine brésilienne quatre sous-marins à propulsion conventionnelle de type Scorpène, qui seront également assemblés au Brésil. Le premier devrait entrer en service actif en 2015, selon un communiqué du groupe.

Le groupe de construction navale aidera par ailleurs le Brésil à construire son premier sous-marin à propulsion nucléaire, via des transferts de technologie.

Le quotidien "les Echos" évaluait mardi ces contrats à 8,6 milliards d'euros, dont 5,2 milliards d'euros reviendront directement à DCNS et à Eurocopter.

A terme, la France espère aussi vendre des Rafales au Brésil, dans le cadre de l'appel d'offre que ce pays a lancé pour l'achat de quelque 100 avions de combat. Sont en lice Dassault, Boeing et Saab. Le Brésil s'est lancé dans une vaste modernisation de sa défense, afin d'assurer la protection de ses gisements pétroliers off shore.

L'accord militaire "permettra au Brésil d'effectuer le saut technologique nécessaire pour la restructuration de ses forces armées et la mise en marche de sa nouvelle stratégie de défense", s'est félicité le président brésilien.

"Non seulement la France est disposée à vendre des avions, bateaux et hélicoptères, mais elle est aussi disposée à les construire conjointement, à s'associer avec le Brésil, à transférer de la technologie", a-t-il souligné.

Nicolas Sarkozy et Luiz Inacio Lula da Silva ont aussi signé un accord pour la protection de la forêt amazonienne dans la zone frontière entre le Brésil et la Guyane.

"Lula" a par ailleurs annoncé que Nicolas Sarkozy serait son invité pour les cérémonies de célébration de l'indépendance du Brésil, le 7 septembre prochain.

Lors du sommet UE-Brésil, Nicolas Sarkozy a plaidé lundi pour un renforcement du rôle du Brésil sur la scène internationale. Dans le cadre du sommet du G20 en novembre dernier, Lula avait notamment demandé que les pays émergents soient mieux représentés dans les grandes institutions financières internationales. Un nouveau sommet du G20 est prévu à Londres le 2 avril.

Le président français a également souhaité à nouveau que le Brésil bénéficie d'un siège permanent au sein du Conseil de sécurité des Nations unies.

Plutôt bonne nouvelle, non ?

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