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L'action de l'Etat en mer, Douane, Police, Gendarmerie, Aff. Mar. et aussi... MN


pascal

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Il y a 6 heures, Scarabé a dit :

Toutes les marines du monde font des saisies de drogue mais le record de saisie annuelle reste au US Coast Guard  qui ont dépassée le million de tonne en 2018 

Il doit y avoir une erreur dans tes chiffres :wink:

Sachant que la saisie annuelle totale de l'US Coast Guard en 2016 était 416 000 pounds et 455 000 en 2017 -----> soit environ respectivement.... 190 tonnes et 206 tonnes.

Modifié par 13RDP
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Il y a 20 heures, Scarabé a dit :

Toutes les marines du monde font des saisies de drogue mais le record de saisie annuelle reste au US Coast Guard  qui ont dépassée le million de tonne en 2018 

La MINARM Florence Parly ne va pas communiquer les saisies des autres marines/pays/agences du Monde, elle se contente uniquement des nôtres.

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Il y a 10 heures, Philippe Top-Force a dit :

La MINARM Florence Parly ne va pas communiquer les saisies des autres marines/pays/agences du Monde, elle se contente uniquement des nôtres.

Les nôtres qui ont patrouillé dans la zone de la CTF 150 et non l'ensemble des zones maritimes. 

les navires de la FAZSOI on déjà fait plusieurs saisie. Notamment le BSAOM Champlain 

champlain-20190418.jpg

Dans le pacifique même chose  

   https://www.colsbleus.fr/articles/11325

 

La zone caraïbes et Med c'est pire au niveau des saisies. Après vu que ont trouve de la drogue partout en ville comme en campagne c'est pas étonnant.  

 

 

 

 

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  • 3 weeks later...

https://www.meretmarine.com/fr/content/la-snsm-et-couach-devoilent-la-future-flotte-de-sauvetage-francaise

Quote

La SNSM et Couach dévoilent la future flotte de sauvetage

La Société Nationale de Sauvetage en Mer a signé hier, à Paris, le contrat de conception et de réalisation de sa future flotte. Comme annoncé en juillet dernier, celle-ci est confiée à un maître d’œuvre unique : le chantier Couach de Gujan-Mestras, en Gironde.

Le contrat, d’une durée de 10 ans, comprend une tranche ferme de cinq ans portant sur la réalisation de 35 bateaux pour un montant de 25 millions d’euros, et une tranche optionnelle similaire. Soit en tout 70 canots, vedettes, semi-rigides et pneumatiques et autres jet-skis pour un investissement fixé à 50 millions d’euros. Toutefois, la SNSM souligne que cela ne représente que la moitié de ses besoins pour le renouvellement de ses moyens : « Dans la mesure où les finances de la SNSM le permettraient, le contrat prévoit la mise à disposition de la SNSM d'une capacité industrielle de production lui permettant de satisfaire l'ensemble de ses besoins de renouvellement, à savoir 140 bateaux sur 10 ans », explique l’association, qui évalue la facture totale de ces 140 unités à 100 millions d’euros.

Walter Ceglia, patron de Couach et Xavier de la Gorce, président de la SNSM, signant le contrat (© : MARIANNE COSSIN)

Standardiser les moyens et trouver des solutions de financement

Avec ce projet, la SNSM change radicalement son approche en matière de constructions neuves. Historiquement, elle commandait ses moyens de sauvetage à différents chantiers, au gré de ses besoins,  de ses ressources financières et de leur provenance, sachant qu’environ 75% du financement est réuni par les stations via les dons et le soutien des collectivités locales. Un modèle qui se heurte au fait qu’il faut remplacer à brève échéance l’essentiel des canots tous temps (CTT) et de nombreuses vedettes en fin de vie. D’où l’idée de la SNSM de profiter de cette masse de bateaux à renouveler pour standardiser la flotte. Et trouver un maître d’œuvre unique afin de réduire les coûts et solutionner les problématiques financières liées à son statut d’association, qui ne peut emprunter et donc lancer une politique d’acquisition en série sur le long terme. En confiant à un seul acteur toute la future flotte, il s’agit de donner à l’industriel une visibilité importante et la possibilité de trouver des solutions de financement. Pour la SNSM cela permettra aussi d’homogénéiser un outil nautique aujourd’hui très disparate (19 modèles principaux), avec des gains financiers significatifs attendus, tout en facilitant la formation des sauveteurs et la logistique liée à la maintenance. « La responsabilité du maître d’oeuvre unique couvre, pour tous les navires de la gamme, l’architecture navale, la conception, la réalisation, les essais et validations, la livraison, la formation, le soutien en vue du maintien en condition opérationnelle, cela dans le cadre d’une obligation de résultats. Le choix d’un chantier, de niveau industriel, assure également à la SNSM une capacité et une flexibilité de production, adaptée à ses besoins, mais aussi à ses contraintes budgétaires, tout en lui offrant une visibilité sur une période de 10 ans, en termes de qualité, prix et délais », explique l’association et les industriels retenus.

La nouvelle gamme avec ses six modèles (© : COUACH BARREAU-NEUMAN)

Six nouveaux types de bateaux

Choisi à l’issue d’une procédure de dialogue compétitif, Couach s’est allié sur ce projet  avec les architectes Frédéric Neuman et Christophe Barreau. Le premier avait pour mémoire travaillé en 2017 avec la SNSM sur une étude préliminaire qui avait permis de définir les besoins fonctionnels des sauveteurs et la structuration en gamme des futurs moyens nautiques de l’association. 

Cette gamme comprendra six types de bateaux : Il s’agit des Navires de Sauvetage Hauturiers de première classe (NSH1) d’environ 17 mètres taillés pour la haute mer et les conditions les plus difficiles, ainsi que les Navires de Sauvetage Hauturiers de seconde classe (NSH2), longs de 14.5 mètres et plutôt conçus pour des interventions dans toutes les zones nécessitant une grande flexibilité de manoeuvre (cailloux, faible fonds, zones côtières,...) ou présentant des contraintes importantes d’accueil (port, abri) ou de mises en oeuvre (zones de marnage).

Regroupées dans la même catégorie, les quatre autres embarcations sont dédiées aux opérations proches du littoral, avec un seul modèle de vedette, le Navire de Sauvetage Côtier de première classe (NSC1), qui mesurera 11.7 mètres et pourra atteindre 28 noeuds. Ce NSC1 deviendra le moyen principal des stations à vocation côtière.

S’y ajoutent deux types de semi-rigides transportables par voie routière, le NSC2, embarcation de 8.5 mètres dotée d’une timonerie pouvant intervenir jusqu’à 12 milles au large, et le NSC3 de 6.4 mètres déployable depuis une plage. Enfin, pour les interventions en zones de plages il y aura des pneumatiques (IRB) de 3.8 mètres et des jet-skis, regroupés dans une dernière catégorie, nommée NSC4.

La première tranche ferme du contrat signé hier devrait comprendre 20 NSH et 50 NSC. 

L’outil industriel de Couach et la réussite du contrat saoudien ont séduit

Bien que n’ayant jamais travaillé avec le trio Couach-Neuman-Barreau, la SNSM a été notamment séduite par les capacités industrielles du constructeur girondin, spécialisé dans les matériaux composites. Il s’est notamment distingué en parvenant à livrer en un temps record pas de 79 intercepteurs de 16.5 mètres à l’Arabie Saoudite. Après la signature du contrat en juillet 2015, la tête de série a été livrée en juillet 2016 et le soixante-dix-neuvième deux ans plus tard, à l’été 2018, conformément au planning initialement prévu et sans aucune remarque du client, malgré un double processus très strict de contrôle. Un tour de force qui a probablement pesé lourd dans la balance pour une association qui s’est régulièrement plainte des retards de certains de ses chantiers historiques.

L'un des 79 intercepteurs livrés entre 2016 et 2018 (© : COUACH)

Une unité de production dédiée à Gujan-Mestras

Le chantier Couach de Gujan-Mestras, 200 salariés, implanté sur le bassin d’Arcachon depuis 1897 et qui voit là son carnet de commandes se remplir opportunément dans une période semble-t-il assez calme en termes de charge, produira les NSH1, NSH2 et NSC1. Il va pour cela mettre en place une unité de production de 2000 m² dédiée à la SNSM permettant de livrer jusqu’à 16 bateaux de ces trois types chaque année. Pas de quoi cependant nourrir suffisamment le constructeur, dont les capacités industrielles seront très loin d’être saturées avec ce seul programme et qui a donc impérativement besoin de garnir son carnet de commandes avec de nouveaux contrats. Il est notamment en lice sur des projets militaires en France et à l’export, et travaille également dans le secteur de la grande plaisance, ayant ces dernières années produit des yachts jusqu’à 50 mètres.  

La SNSM au chantier de Gujan-Mestras (© : COUACH)

Organisation de la production des NSH1, NSH2 et NSC1 (© : COUACH)

Les semi-rigides chez Zodiac-Nautic

Couach n’a cependant pas de compétence dans les semi-rigides et pneumatiques. Il va donc les sous-traiter à des fournisseurs spécialisés, à commencer par Zodiac-Nautic. Ce qui lui permet dans ce cas de rester en « famille » puisque la célèbre entreprise française a été sauvée en 2015 par un groupe de repreneurs comprenant Florent Battistella, fondateur de Nepteam, qui a l’année de sa création, en 2011, repris Couach. Le groupe possède aussi les chantiers de réparation de yachts IMS Shipyard de Saint-Mandrier, et vient de créer une société commune avec Atlantic Refit Center pour développer cette activité à La Rochelle.

Pour en revenir à Zodiac-Nautic (à ne pas confondre avec Zodiac Milpro, les deux entreprises étant séparées depuis 2012), les NSC2 et NSC3 seront des modèles de la nouvelle ligne AKA, lancée cette année par Z-Nautic pour compléter les trois marques existantes (Bombard, Zodiac et Avon) avec une quatrième composée de produits dédiés aux professionnels et répondant notamment à la division 222 des Affaires maritimes. Les NSC2 et NSC3 seront assemblés par le site Z-Nautic d’Ayguevives, en Haute-Garonne, où une unité de production dédiée va également être aménagée.

Etudes détaillées à mener avant la construction

Après la signature du contrat cadre entre la SNSM et Couach, il va falloir maintenant à la phase de conception détaillée, puis de réalisation, d’essais et de validation des prototypes de chaque bateau, avant de lancer la production en série. « En étroite collaboration avec les architectes navals Barreau-Neuman, les ingénieurs R&D et Bureau d’Etude de Couach développeront les navires de la nouvelle flotte de la SNSM. Plus de 30.000 heures d’étude sont prévues pour optimiser l’ensemble des caractéristiques et des performances des navires. Sont prévues des Plateaux Etude, avec l’Equipe Programme de la SNSM, pour appréhender et optimiser les aspects : cohérence de gamme, tenue à la mer, ergonomie, architecture réseaux, gestion des situations dégradées. Les capabilités et outils de conception du cabinet d’architecture navale et du chantier, tels que calcul par éléments finis, modélisation, prédiction de performance, ainsi que l’expertise du chantier sur les matériaux composites permettront de dessiner les navires répondant aux exigences de la SNSM », assure l’association, qui assure la maîtrise d’ouvrage du programme.

Premières livraisons en 2021

Pour chaque tête de série, des essais technico-opérationnels sur une période de trois mois seront réalisés par un certain nombre de stations et le Pôle de Formation de la SNSM. La réception par l’association de chaque tête de série sera le jalon contractuel permettant de lancer la construction des unités suivantes. En matière de calendrier, on prévoit désormais des livraisons « en début d’année 2021 » pour le premier modèle hauturier (NSH1), un mois plus tard pour le premier modèle côtier (NSC1) et deux mois plus tard le NSH2. Sur le même principe, les têtes de série des NSC2, NSC3 et NSC4 sont prévues pour être livrées de huit à douze mois après le début des travaux.

L’art difficile du compromis

Ce concept de gamme homogène déclinée en six modèles est le fruit d’un compromis forcément complexe entre la volonté de standardiser la flotte et les besoins exprimés comme les contraintes locales spécifiques des différentes stations métropolitaines et ultramarines de la SNSM. Il y en a en tout 213 et pas moins de 8456 bénévoles, avec inévitablement des avis divergents. Parmi les stations contactées par Mer et Marine, certaines sont vent debout contre le choix du siège, alors que d’autres le soutiennent pleinement. Difficile en tous cas de satisfaire tout le monde.

Des options pour adapter les modèles de base

On notera que si la nouvelle gamme s’appuie sur des modèles précis, il y aura tout de même la possibilité de customiser partiellement les bateaux : « Pour répondre à la diversité des zones et conditions d'intervention et aux pratiques locales des sauveteurs, les navires de la Nouvelle Flotte prennent en compte, dès leur conception, la capacité d'intégration d'un certain nombre d'options. Le spectre va d’options majeures (matériau de coque en composite ou aluminium, système de propulsion avec ligne d’arbre ou hydrojet) à des options d’installations ou de moyens opérationnels associés (dispositifs de transport et mise et l’eau, propulsion hybride) ou d'équipements complémentaires (groupe électrogène, caméra infrarouge, panneaux solaires, réalité augmentée…) » La caméra thermique permet de faciliter la recherche d’une personne à la mer, mais aussi de sécuriser certaines manoeuvres de nuit, alors que la réalité augmentée est prévue pour aider le barreur du bateau de sauvetage via la projection de données sur les vitres de la timonerie.

Mise en œuvre de drones aériens

Par ailleurs, les navires hauturiers et le premier navire côtier seront adaptés à la mise en oeuvre de drones aériens. Ces engins, pour lesquels des expérimentations ont déjà débuté dans certaines stations, pourront aider les sauveteurs dans le secours aux naufragés, en élargissant les capacités de recherche ou encore en faisant une reconnaissance sur une zone de navigation dangereuse. Les drones pourraient aussi transporter et larguer une bouée auto-gonflable auprès d'une personne à la mer avant l’arrivée des secours, voire servir au déploiement d'une ligne pour mettre en place une remorque sur un navire à secourir.  

Un coût élevé mais qui ne se limite pas à l’achat de bateaux

En matière de coûts, l’enveloppe annoncée parait de prime abord assez élevée, par exemple le prix avancé des NSH1, d’environ 1.9 million d’euros, contre près d’1.5 pour les derniers canots tous temps de nouvelle génération (CTT NG) produits par le chantier breton Sibiril (trois déjà livrés, les deux derniers en 2020). La SNSM affirme que cette différence s’explique par le fait que le coût ne tient pas uniquement compte du prix de la conception et de la réalisation. Il y a aussi des aspects liés à la maintenance : « En complément de leur respect des règlementations liées à leur sécurité, les navires seront conçus, construits, livrés avec plans de formation et de maintenance définis, et surveillés conformément aux règles et standards, internationalement reconnus, d’une société de classification agréée et reconnue par le ministère français chargé de la Marine marchande, le Bureau Veritas. La volonté de la SNSM a été de contractualiser avec un chantier industriel, appliquant des procédures qualité rigoureuses et transparentes, répondant à ses exigences en matière de maîtrise qualité, coûts et délais, mais aussi d’assurance qualité fournisseurs, de documentations, de gestion de configuration des navires, de suivi des risques d’obsolescences et de service après-vente ». Il sera intéressant de voir à l’usage comment va se mettre en place cette nouvelle politique liée à la maintenance. La question est en particulier de savoir si le siège de la SNSM a, au travers de cette dimension, la volonté d’en finir avec une gestion trop locale des réparations. Et de pratiques qui, aux dires même de chantiers historiques de la SNSM, se traduisent parfois, peut-être par manque de compétences au sein de certaines stations, par des « bricolages  hallucinants ». Avec à la clé des problèmes de conformité et, pire, éventuellement de sécurité conduisant à de potentiels accidents.  

Après le drame des Sables, l’Etat va-t-il enfin faire un gros effort ?

Quoiqu’il en soit, l’arrivée d’une nouvelle génération de bateaux est une nécessité pour la SNSM, qui aligne aujourd’hui 450 embarcations de tous les types, dont une quarantaine de canots tous temps. Il s’agit de ses principaux navires, ceux qui vont au large dans les pires conditions météo. Or, le gros de ces bateaux a été construit ils y a une trentaine d’années, grâce à un fort soutien public qui suivi le drame de l’Aber Wrac’h, dans lequel 5 sauveteurs sont morts en 1986 après que leur vieux canot en bois se soit fracassé sur les rochers lors d’une opération de secours. Il reste maintenant à voir si l’Etat, après le récent drame des Sables d’Olonne qui avait entrainé un déplacement présidentiel et de nombreuses promesses, va comme à l’époque se mobiliser enfin. Le prochain Comité interministériel de la mer (Cimer) le dira. Car cela fait des années que la SNSM tire la sonnette d’alarme sur son incapacité financière à renouveler ses moyens vieillissants, sachant que 45% de sa flotte a plus de 20 ans, 15% ayant même dépassé les 30 ans.

L’insoluble équation financière

Sur le plan financier, l’équation devient en effet insoluble pour l’association. Le budget de fonctionnement de la SNSM, qui compte 213 stations en France métropolitaine et Outre-mer, s’appuyant sur plus de 8000 bénévoles et seulement 80 salariés, est de 32 millions d’euros. A cela s’ajoute le budget d’investissement, c’est-à-dire les sommes mobilisables pour le renouvellement des moyens. Pour répondre aux besoins actuels, il faut 12 millions d’euros par an dans les années qui viennent (correspondant aux 140 bateaux en 10 ans). Une somme que la SNSM est parvenue, grâce à d’importants legs, à obtenir pour 2019. Mais, généralement, l’association arrive péniblement à en réunir la moitié et, l’an dernier, ses comptes étaient tellement exsangues qu’elle n’a pu mobiliser que 4 millions d’euros pour se moderniser. La situation est d’autant plus délicate que la SNSM dépend financièrement à 80% de ressources privées, générosité du public et dons des entreprises, par définitions variables. Alors que les collectivités locales aident les stations à acquérir de nouveaux moyens, mais voient leurs budgets de plus en plus contraints, l’Etat a relevé son niveau annuel de subvention, passé en 6 ans de 1.8 million à 6 millions. Il y a certes du progrès de ce point de vue, mais cette somme demeure dérisoire, surtout au regard de la mission de service public accomplie par l’association, dont le travail des bénévoles est valorisé à plus de 40 millions d’euros. Autant d’argent que la puissance publique économise sur une mission pourtant régalienne.

 

 

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  • 3 weeks later...

 

Opération « MAKO » : lutte contre la pêche illégale

31 octobre 2019 - Par la capitaine Sophie Bernard avec la GMAR

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Approche d’une équipe de contrôle malgré les feux de détresse lancés par les pêcheurs. - © GMAR

Afin de lutter contre la pêche illégale qui sévit au large de la Guyane, une opération d’envergure a été menée, du 30 septembre au 20 octobre, par la gendarmerie maritime avec l’appui des Forces armées en Guyane (FAG) et des services de l’État concernés.

Les eaux territoriales françaises au large des côtes guyanaises sont régulièrement touchées par la pêche « INN » : illégale, non déclarée, non réglementée. Cette exploitation de la richesse des fonds marins constitue un problème d’ampleur, à la fois économique et écologique. Elle peut également générer des troubles à l’ordre public, ces comportements provoquant la colère des pêcheurs guyanais qui voient, peu à peu, leurs ressources s’amenuiser.

Une opération d’envergure

Plusieurs opérations coup de poing ont déjà été organisées ces dernière années pour lutter contre ce phénomène de délinquance. « MAKO 2019 » a réuni la gendarmerie maritime, les moyens aériens et maritimes des Forces armées en Guyane (FAG), et les services étatiques. Répondant à la volonté du préfet, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, cette nouvelle opération de contrôle en mer s’est déroulée entre le 30 septembre et le 20 octobre 2019. Avec près d’une trentaine de militaires des Pelotons de sûreté maritime et portuaire (PSMP), venus spécialement de métropole et renforçant les équipages de deux Vedettes côtières de surveillance maritime (VSCM), la gendarmerie maritime occupait une place prépondérante dans ce dispositif associant tous les acteurs de la défense et de la sécurité locaux.

Ainsi, les gendarmes ont mené une mission de renseignement en amont, en lien avec les composantes interarmées, la Marine nationale et l’armée de l’Air. Il s’agissait notamment de rechercher les identités des individus concernés, de connaître les mouvements et le nombre de « tapouilles » (navires en bois locaux) employées. Les informations recueillies ont permis le déclenchement de l’opération. Après un repérage des embarcations à l’aide des moyens aériens des FAG, les militaires de la gendarmerie maritime ont mené l’intervention en mer. Ils ont dû faire face à des individus particulièrement virulents, tirant sur eux des artifices et jetant différents projectiles contondants qui ont fait plusieurs blessés.

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Hostilité des pêcheurs : mise en place d’un filet et jets de projectiles pour empêcher l’équipe de contrôle de monter à bord. - © GMAR

Un beau coup de filet

Les malfaiteurs résistent avec force, car ils savent que la sanction est lourde. Cette opération s’est d’ailleurs soldée par des résultats significatifs. Quatre tapouilles brésiliennes en action de pêche INN ont fait l’objet d’un contrôle. Au total, plus de 30 km de filets, plusieurs tonnes de poissons et 115 kg de vessies natatoires fraîches ont été saisis. En outre, en lien avec la direction de la mer, les quatre navires ont été déroutés en vue d’une destruction.

Par ailleurs, le traitement judiciaire opéré par le procureur de la République a conduit à des décisions judiciaires sans précédent : à la suite du placement en garde à vue de 12 pêcheurs, cinq d’entre eux ont été condamnés à 18 mois de prison ferme. Enfin, 22 pêcheurs ont été reconduits à la frontière avec l’appui de la police aux frontières.

 

Un jour ou l'autre ils vont le tirer dessus si ça continue 

 

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Il y a 7 heures, christophe 38 a dit :

ou dans l'étrave...

le bateau est destiné à aller au bouillon et les mecs seront moins virulents quand ils nageront

Si tu envoie le bateau au bouillon tu détruis les preuves pour les condamner. On est dans AEM   

Apres les GM des PSMP embarque dans leur groupe d'intervention Espadon un GM avec un fusil à pompe avec des gomm-cogne. C'est de ça dont je parlais 

 

Modifié par Scarabé
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il y a 57 minutes, Scarabé a dit :

Si tu envoie le bateau au bouillon tu détruis les preuves pour les condamner. On est dans AEM   

Apres les GM des PSMP embarque dans leur groupe d'intervention Espadon un GM avec un fusil à pompe avec des gomm-cogne. C'est de ça dont je parlais 

 

snif

tu as raison !

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Le nouveau patrouilleur français de surveillance des pêcheries australes

D’une longueur de 55 mètres et d’une vitesse maximum de 12,5 noeuds, l’Osiris II a subi un arrêt technique destiné à adapter le navire à ses nouvelles missions. Il a été en outre équipé d’une embarcation rapide d’interception et des laboratoires humides et sec ainsi qu’un local plongeur pour pouvoir éventuellement effectuer des missions scientifiques en complément de ses missions de police des pêches. Toutefois son acquisition ayant été réalisée grâce à des fonds FEAMP, les missions de polices des pêches doivent, au minimum, occuper 60% de son planning prévisionnel.

Départ pour sa première patrouille dans les ZEE des îles australes des TAAF.

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Le 02/11/2019 à 17:00, Scarabé a dit :

Si tu envoie le bateau au bouillon tu détruis les preuves pour les condamner. On est dans AEM   

Apres les GM des PSMP embarque dans leur groupe d'intervention Espadon un GM avec un fusil à pompe avec des gomm-cogne. C'est de ça dont je parlais 

De toute façon, les VSCM de la Gendarmerie Maritime n'ont pas de mitrailleuse de 12,7mm, juste du 7.62mm...

Par contre, un tir unique (en mode "coup par coup") dans la zone des machines avec le canon de 20mm depuis un PAG arrêterait net le bateau, dans l'impossibilité totale de fuir, non ? 

Au cas où la tapouille coule, il n'y a pas moyen de remonter les "preuves" avec la vedette remonte-filets livrée l'an dernier au FAG par les chantiers Glehen ? 

Sinon, oui les "Gomme-cogne" tirées par fusils à pompe ça paraît bien ; mais leur portée est de combien comparée à celle des fusées de détresse que ces tapouillo-salopards envoient sur nos équipes de contrôle ??

Modifié par Bruno
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il y a 2 minutes, Bruno a dit :

De toute façon, les VSCM de la Gendarmerie Maritime n'ont pas de mitrailleuse de 12,7mm, juste du 7.62mm...

Par contre, un tir unique (en mode "coup par coup") dans la zone des machines avec le canon de 20mm depuis un PAG arrêterait net le bateau, dans l'impossibilité totale de fuir, non ? 

Au cas où la tapouille coule, il n'y a pas moyen de remonter les "preuves" avec la vedette remonte-filets livrée l'an dernier au FAG par les chantiers Glehen ? 

Au 20 mm sur un bateau comme ça il y a des morts Et puis bon on a pas besoin de faire ça .   

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il y a 8 minutes, Scarabé a dit :

Au 20 mm sur un bateau comme ça il y a des morts Et puis bon on a pas besoin de faire ça .   

Les tirs de feu de détresse, puis les "jets de projectiles contendants" auraient aussi pu tuer un ou 2 gars des équipes d'intervention ; donc si les contrebandiers continuent à s'opposer de + en +  violemment à leur arraisonnement, à un moment il faudra appliquer le principe de légitime défense sans forcément attendre la mort d'un gendarme ou d'un marin pour ça !... 

On est quand même là sur des intrusions étrangères non-autorisées et agressives dans nos eaux territoriales, par sur le traitement d'une manif de compatriotes exprimant leur opposition à la politique du gouvernement du moment.

Modifié par Bruno
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il y a 2 minutes, Bruno a dit :

Les tirs de feu de détresse, puis les "jets de projectiles contendants" auraient aussi pu tuer un ou 2 gars des équipes d'intervention ; donc si les contrebandiers continuent à s'opposer de + en +  violemment à leur arraisonnement, à un moment il faudra appliquer le principe de légitime défense sans forcément attendre la mort d'un gendarme ou d'un marin pour ça !... 

Des LDB serait peux êtres plus adaptées.   

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il y a 4 minutes, Scarabé a dit :

Des LDB serait peux êtres plus adaptées.   

Sans doute, du moins tant que les gusses ne font pas usage d'armes à feu contre nos gars ("évolution" à craindre dans un délais très court...).

Tant que ça reste comme aujourd'hui, il faudrait alors un modèle de LBD "XL" efficace à au moins 60m.

Modifié par Bruno
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  • 1 month later...

Vedette de la gendarmerie de l'ile de Maré en NC en exercice de sauvetage en mer 

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Avec l’équipe de la SNSM du coin

A noter le zodiac articuler pour passer la barre . Embarcation de plus en plus rependu dans le pacifique sud  

Comme les VHM  en montagne il se plie en deux pour passer les vagues ou renter dans les lagons  "nice and easy " dans ce cas la vitesse n'a pas d’importance mais seule le résultat compte. 

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Modifié par Scarabé
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Il y a 13 heures, Hirondelle a dit :

Aurais-tu un nom ou un lien pour ce curieux pneumatique stp ?

qu'est ce qui te surprend ? les boudins en D ou l'ouverture (pour embarquer des gens tombés à la mer ou un brancard) sur tribord ? ou la coque alu ? (tu le vois sur l'arriere, au niveau du tableau et des points d'accroche des boudins)

en gros, je dirai Zodiac, Milpro, peut etre...

peut etre ça : https://pdf.nauticexpo.fr/pdf/zodiac-milpro-international/sra-750-ob-d-shape/25507-61057.html

 

apres, ils rajoutent les options (comme le touret, sur l'arriere, la cage autour des moteurs...)

Modifié par christophe 38
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il y a 9 minutes, christophe 38 a dit :

qu'est ce qui te surprend ? les boudins en D ou l'ouverture (pour embarquer des gens tombés à la mer ou un brancard) sur tribord ? ou la coque alu ? (tu le vois sur l'arriere, au niveau du tableau et des points d'accroche des boudins)

C'est de l'ironie ? :blink:

Il semble évident que c'est l'articulation qui étonne dans cette configuration. 

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il y a 43 minutes, clem200 a dit :

Il semble évident que c'est l'articulation qui étonne dans cette configuration. 

Voilà, je pense que Christophe n’a pas vu ce détail et l’explication de Scarabé: apparemment au début de la vague, l’arrière et les moteurs restent bien à plat, puis l’avant passe la crête sans planer (et donc en tapant moins à l’amerrissage...) car l’arrière ne gêne pas grace à l’articulation.

Jamais vu un truc pareil, qui doit être d’une certaine complexité technique et très encombrant, donc j’imagine que cela apporte un net avantage par rapport au rhib classiques.

Quand le bateau navigue à plat, l’articulation se verrouille ? Ça doit être assez compliqué le dejeaugeage et le planning avec 2 coques disjointes qui bougent indépendamment.

´regarderais bien une vidéo mais je n’en trouve pâââ...

Modifié par Hirondelle
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il y a une heure, clem200 a dit :

C'est de l'ironie ? :blink:

Il semble évident que c'est l'articulation qui étonne dans cette configuration. 

yop,

 

je me suis basé sur la photo du SR vu de l'arriere, aux abords de la plage.

 

Comme vous, j'ai essayé de trouver les spec.

Les boudins en D, j'en ai demandé pour nous, mais ça a été refusé par les parisiens

 

donc, je n'ai rien vu en nav..

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