MoX Posté(e) le 15 juin 2015 Share Posté(e) le 15 juin 2015 Des SAMP ou des Mistral ? Sinon, leur capitale a subi de gros dégâts suite à une inondation aujourd'hui. Si c'est des Mistral, il faudrait prendre la précaution de les renommer avant ... j'te dis pas la réaction de la ménagère russe sinon :oops: 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
eikkN Posté(e) le 15 juin 2015 Share Posté(e) le 15 juin 2015 (modifié) Des SAMP ou des Mistral ? Sinon, leur capitale a subi de gros dégâts suite à une inondation aujourd'hui. Ce sera du Crotale NG. Modifié le 15 juin 2015 par eikkN Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 16 juin 2015 Share Posté(e) le 16 juin 2015 Merci, c'est confirmé ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexWF Posté(e) le 17 juin 2015 Share Posté(e) le 17 juin 2015 La Géorgie à acheter des radars GM200 GroundMaster de ThalesRaytheonSystems Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 14 février 2016 Share Posté(e) le 14 février 2016 (modifié) Il y a 1 heure, Wallaby a dit : Encore des choses intéressantes, autour de cette base de Menagh : Suite de mon précédent message dans le fil Syrie. http://www.seattletimes.com/nation-world/the-us-trained-pied-piper-of-chechen-recruits-to-the-islamic-state-group/ (16 septembre 2015) Selon les anciens camarades de Batirashvili [alias Abu Omar al-Shishani, à présent chef militaire de Daèche] dans l'armée géorgienne, il a été recruté immédiatement après avoir été enrôlé pour faire partie des forces spéciales entraînées par les États-Unis. "Il était un parfait soldat dès les premiers jours, et tout le monde savait qu'il était une star" dit l'un des anciens camarades, qui a demandé de ne pas être identifié, parce qu'il reste en service et qu'il a reçu l'ordre de ne pas donner d'interview aux médias sur son ancien collègue. Nous avons été bien entraînés par les unités de forces spéciales américaines, et il était l'élève star. Aucun de ceux qui connaissaient Batirashvili durant son service militaire n'a noté une ferveur pour l'islam ou des tendances djihadistes d'aucune sorte, mais ce n'est pas considéré comme inhabituel dans un pays où les musulmans ont tendance à adhérer à une branche modérée de l'islam soufi malgré la réputation de la Tchétchénie comme un incubateur de l'extrémisme. "Les Tchétchènes ont une réputation de guerriers islamiques dingues, mais notre islam a toujours été modéré", selon l'un des chefs communautaires et claniques de la vallée de Pankisi [l'unique vallée tchétchène en territoire géorgien, 10.000 habitants] à qui le gouvernement a ordonné de ne pas parler de l'homme que de nombreux géorgiens surnomment en riant "le plus célèbre fils de Pankisi". Cette réputation pour la modération, cependant, a commencé à changer au lendemain des guerres tchétchènes qui ont dévasté la Tchétchénie et par la construction en 2000 d'une seconde mosquée pour desservir six petits villages. La nouvelle mosquée, explique le chef communautaire, a été construite avec un don de l'Arabie Saoudite et "prêchait une variété d'islam étrangère de style wahhabite", pas l'islam de style soufi qui avait caractérisé ces régions pendant des siècles. "Elle disait à nos compatriotes qu'il était mauvais de prier aux tombes des saints et des ancêtres, comme l'ont fait nos compatriotes durant des siècles, et même de partager nos rites religieux avec nos frères chrétiens", dit-il. Au mitan des années 2000, comme l'expliquent de nombreux résidents, la situation avait scindé en deux la communauté, surtout suivant l'âge, l'ancienne mosquée soufie étant fréquentée par les membres les plus âgés de la communauté, tandis que les jeunes étaient radicalisés par la nouvelle mosquée. Ceci conduisit à des tensions significatives avec la police jusqu'à ce que ce soit résolu par une révolution à presque 1500 km de là. "Ils ont tous commencé à partir pour la Syrie", a dit l'un des doyens communautaires. "On est davantage en sécurité car tous les extrémistes - nos enfants - sont partis en Syrie". Les services de renseignements américains et géorgiens estiment ce nombre à entre 150 et 200 jeunes gens partis de Pankisi pour combattre en Syrie. [...] Selon son ancien camarade et un responsable militaire géorgien, Batirashvili a conduit un détachement de forces spéciales d'observation avancée d'artillerie qui se sont infiltrés profondément en Ossétie du Sud [durant la guerre russo-géorgienne de 2008] pour monter un poste d'observation surplombant la route du col de Dzara, laquelle relie l'Ossétie du Sud à la Russie par le tunnel de Roki, un élément critique. Tandis que les troupes géorgiennes attaquaient la capitale ossète de Tskhinvali, l'unité de Batirashvili fit pleuvoir de l'artillerie sur les renforts russes qui commençaient à fondre sur la république séparatiste. Les Russes écrasèrent les Géorgiens en quelques jours, mais pas sans que l'unité de Batirashvili n'inflige un sérieux dommage, y compris une ambuscade le 9 août 2008 qui a blessé le commandant de la 58e armée russe, l'un des militaires russes les plus hauts gradés blessés au combat depuis la deuxième guerre mondiale. "Il était un combattant magnifique et l'un des meilleurs hommes que je n'aie jamais connus", dit un vétéran de cette bataille qui se souvenait de Batirashvili comme calme et attentionné pour ses hommes. "Il contrôlait les positions avancées et appelait l'artillerie pour tirer sur les Russes. Peut-être a-t-il combattu les Russes mieux que quiconque autre soldat de l'armée géorgienne durant cette terrible semaine". [...] "Vous devez comprendre ceci sur les Tchétchènes : ils sont bons pour deux choses : se battre et soutirer de l'argent aux autres Tchétchènes", a dit l'un des habitants de Pankisi. "Donc si vous êtes patron d'une épicerie ou d'un salon de thé ou de n'importe quel commerce n'importe où dans le monde, si vous êtes tchétchène, vous finirez par devoir payer d'autres Tchétchènes pour qu'ils vous laissent tranquille". "Et Istamboul regorgeait de types au chômage essayant d'être gangsters tous en même temps", a-t-il ajouté. "Mais quand la Syrie est survenue, ils ont eu de quoi s'occuper". Ramzan [un tchétchène venu à Istamboul après avoir fait la guerre à Grozny en 2002, ancien membre de l'"armée des émigrés" commandée par Batirashvili (alias Abu Omar Al Shishani), et qui a participé à la prise de la base de Menagh] : "Une fois qu'a débuté le djihad en Syrie, les gens sont venus nous dire : "Venez en Syrie, il y a du combat, des soldes et des épouses. Donc nous avons commencé à partir par centaines". [La suite de l'article qui explique pourquoi Ramzan et d'autres ont rompu avec Batirashvili, lorsqu'il a retourné les armes contre l'ASL fin 2013, serait plutôt à mettre dans le fil Syrie] Modifié le 14 février 2016 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 janvier 2018 Share Posté(e) le 15 janvier 2018 https://www.economist.com/news/europe/21734400-and-eu-happy-georgia-opts-less-confrontation-russia (11 janvier 2018) Les dirigeants actuels de la Géorgie sont pragmatiques, moins hystériquement anti-russes que Saakachvili. Pour attirer les touristes, le cyrillique a refait son apparition aux côtés du géorgien et de l'alphabet latin dans la signalisation. Pendant ce temps, la Géorgie se rapproche encore plus de l'UE. Les officiels la décrivent comme l'un des pays les plus susceptibles d'être admis au club, grâce à des réformes politiques, comme l'amélioration des droits des minorités. En 2016, un "accord d'association", qui facilitera les échanges entre l'UE et la Géorgie, est entré en vigueur. En mars 2017, l'UE a accordé aux citoyens géorgiens un accès sans visa. Il sera toutefois plus difficile de progresser davantage, car les normes environnementales de l'UE et la protection des travailleurs, par exemple, seront difficiles à respecter. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 20 août 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 août 2018 https://warontherocks.com/2018/08/the-august-war-ten-years-on-a-retrospective-on-the-russo-georgian-war/ (17 août 2018) On commémore les 10 ans de la guerre russo-géorgienne. Condoleeza Rice s'est fendue d'un article dans le Washington Post dont deux points sont ici soulignés : - elle se défend d'avoir laissé tomber un allié : "J'ai dit au président géorgien Mikheil Saakashvili - en privé - que les Russes essaieraient de le provoquer et que, compte tenu des circonstances sur le terrain, il ne pouvait pas compter sur une réponse militaire de l'OTAN" - toute à la promotion de son ego, elle tord le cou à la rhétorique qui maintient la fiction de "l'indépendance" des petits pays qui se mettent à la remorque des grands en montrant bien qui tire les ficelles : "J'ai personnellement négocié l'accord final qui a mis fin à la guerre. Assis dans le bureau de Saakashvili - à partir du projet français - nous avons fait d'importants changements." Mais le plus méritoire dans cet article est le regard critique avec lequel l'auteur traite la question de la montée en guerre et du déclenchement de la guerre : Les relations entre les États-Unis et la Russie ont considérablement changé à partir de 2006, mais en 2008, il y a eu d'importants événements catalyseurs avec la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo par les États-Unis et la plupart des États de l'UE, et le Sommet de Bucarest 2008 de l'OTAN, où l'alliance a promis que l'Ukraine et la Géorgie deviendraient un jour membres de l'OTAN. Pour Moscou, ces deux décisions ont franchi les lignes rouges. Moscou a également été surprise par le moment de l'attaque géorgienne, qui a quelque peu devancé les plans russes. Comme l'a rappelé Robert M. Gates, alors secrétaire à la défense des États-Unis, "les Russes avaient appâté un piège et l'impétueux Saakashvili s'y est jeté. Bien que vrai, ce n'est pas toute l'histoire. Les deux parties ont fait des choix structurels responsables de ce conflit, et l'escalade des événements du 7 août 2008 n'a pas correspondu aux attentes des deux parties. Les conflits étaient restés en grande partie gelés jusqu'en 2003, lorsque la Révolution des roses sans effusion de sang en Géorgie a bouleversé le statu quo. Les dépenses militaires géorgiennes ont augmenté de façon spectaculaire entre 2004 et 2008. Les données du SIPRI, en dollars américains constants (2016), le situent à 74 millions de dollars en 2003, avant l'arrivée de Saakashvili, à un sommet de 923 millions de dollars en 2007 et de 876 millions de dollars en 2008. La part du PIB consacrée à la défense est passée de 1,1 % en 2003 à 9,2 % en 2007. La Géorgie a importé une foule d'armes d'Israël, de la Turquie, de la République tchèque, de la Bulgarie et de l'Ukraine, ainsi que des armes légères et des technologies habilitantes de divers autres pays. L'aide financière des États-Unis, axée sur la lutte contre le terrorisme et les opérations de stabilité, a également pris de l'ampleur après l'arrivée au pouvoir de Saakachvili. La construction de la Géorgie a été vendue comme un effort pour atteindre les "normes de l'OTAN" et l'"interopérabilité". En réalité, les forces armées géorgiennes n'ont cessé d'augmenter en taille et en capacité, au mépris des recommandations de l'OTAN visant à réduire la force et à la rendre abordable. La plupart des équipements lourds achetés par la Géorgie étaient en fait des équipements soviétiques, avec des améliorations ukrainiennes et israéliennes, qui n'étaient pas interopérables avec les forces de l'OTAN. Comment les États-Unis étaient censés former les Géorgiens à faire des manœuvres d'armes combinées avec un mélange d'équipements ukrainiens, tchèques, israéliens et turcs est un mystère. Sur le plan politique, la Révolution des roses a été qualifiée de succès pour la promotion de la liberté et de la démocratie dans l'espace post-soviétique, et l'homme qui en est à l'origine est devenu une cause célèbre, en particulier à Washington. Saakashvili a travaillé dur et a réussi à se faire connaître en tant que membre de l'ordre du jour de la liberté de Washington. Mais il avait de fortes impulsions autocratiques et peu de patience pour le pluralisme. La liberté de la presse a décliné, il a violemment réprimé les manifestations antigouvernementales au début de 2007, les accusations de corruption ont semblé être utilisées pour se débarrasser de ses rivaux, et finalement beaucoup des membres initiaux de la Révolution des roses de 2003 ont rompu avec lui. Aujourd'hui, Saakashvili est un homme recherché en Géorgie, condamné par contumace à trois ans, d'autres accusations étant en instance pour abus de pouvoir et corruption. Les Géorgiens veulent beaucoup le revoir, mais en prison. L'état-major général russe a commencé à se préparer visiblement à une contingence militaire avec la Géorgie en 2006, en commençant par des exercices militaires à grande échelle dans le Caucase du Nord. Il s'agit notamment de Caucasus Frontier 2006, Caucasus Frontier 2007 et Caucasus Frontier 2008, ainsi que de nombreux autres événements de formation de moindre envergure. De 2006 à 2008, les deux parties étaient clairement sur la voie de la guerre. En 2006, les forces de sécurité géorgiennes ont remilitarisé la région de la vallée de la Kodori en Abkhazie en réponse aux troubles avec un chef de milice local. En 2007, Saakachvili a cherché à mettre en place une administration provisoire alternative pour l'Ossétie du Sud sous la direction de Dmitry Sanakoyev. Cet automne-là, s'adressant aux Géorgiens déplacés d'Abkhazie, Saakashvili leur a promis qu'ils pourraient rentrer chez eux d'ici l'hiver prochain. Lorsque les tensions ont augmenté en 2008, les avions russes ont commencé à abattre des drones de reconnaissance géorgiens au-dessus de l'Abkhazie, et le contingent russe de maintien de la paix a été renforcé en Abkhazie et en Ossétie du Sud. Deux compagnies Spetsnaz, les forces spéciales russes, ont été envoyées dans les contingents de maintien de la paix. Fin mai, les troupes ferroviaires russes ont été envoyées pour réparer les liaisons ferroviaires avec l'Abkhazie, ce qui permettrait un afflux massif de forces dans l'enclave séparatiste en cas de conflit. Il s'agissait là d'un indicateur assez clair de la préparation de la Russie à déplacer rapidement un grand nombre de forces en cas d'hostilités avec la Géorgie. Gerard Toal, dans son récit plus récent de ce conflit dans Near Abroad, fait valoir que les affirmations géorgiennes alléguant une invasion russe par le tunnel de Roki avant l'assaut du 7 août par leurs forces étaient une tentative ex post facto d'inverser la chronologie du conflit. Comme l'a écrit Thomas de Waal, soulignant l'importance de la mission d'enquête de Tagliavini, le rapport détaille "les multiples violations du droit international par la Russie avant, pendant et après le conflit", mais ajoute que le gouvernement de Saakashvili a tiré le premier coup de feu et a brièvement "capturé une grande partie de l'Ossétie du Sud". Vers 23 heures cette nuit-là, l'artillerie géorgienne et les systèmes de roquettes à lancements multiples ont ouvert le feu à travers la ligne, et les forces géorgiennes ont commencé à attaquer la capitale de l'Ossétie du Sud. Quelques heures plus tard, les deux groupes tactiques du bataillon russe, qui attendaient le signal d'intervention, sont sortis du tunnel de Roki pour renforcer les unités de maintien de la paix à Tskhinvali. Cette guerre reste l'objet de débats politiques animés, car elle est profondément entrelacée avec des arguments sur la politique russe actuelle, l'idéologie politique des élites dirigeantes de Washington et, bien sûr, les carrières des hauts fonctionnaires qui étaient en charge au moment du conflit. 3 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 29 novembre 2018 Share Posté(e) le 29 novembre 2018 La nouvelle Présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili - ancienne diplomate française, pour la petite histoire - déclare après son élection : La Géorgie « a choisi l’Europe ». Comme elle était la représentante de ce mouvement pro-occidental, ça a du sens, même si le rôle de Président est de plus en plus symbolique en Géorgie. https://www.liberation.fr/planete/2018/11/29/en-georgie-salome-zourabichvili-une-ex-diplomate-francaise-elue-presidente_1694951 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 https://foreignpolicy.com/2018/12/10/georgia-rebuffs-u-s-ambassador-pick-as-too-pro-saakashvili/ (10 décembre 2018) La Géorgie refuse son agrément à la nouvelle ambassadrice américaine proposée par Washington, jugée "trop pro-saakachvili". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 11 décembre 2018 Share Posté(e) le 11 décembre 2018 Ils n'ont peut être pas envie de revoir le sinistre ancien président de mes deux qui les a entraîné dans une guerre qu'ils ne pouvaient que perdre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 décembre 2018 Share Posté(e) le 11 décembre 2018 https://www.letemps.ch/monde/georgie-elections-linfluence-loligarque-bidzina-ivanichvili (25 novembre 2018) Rêve Géorgien (...) tient les rênes du pays depuis 2012. Cette formation est le parti politique de l’oligarque Bidzina Ivanichvili. Ce personnage énigmatique a renversé le gouvernement de Mikhël Saakachvili en 2012, il a occupé le poste de premier ministre pendant près d’un an, puis s’est retiré de toute publicité. Depuis lors, il gère le pays du Caucase dans l'ombre d’un gigantesque palais de verre qui surplombe la capitale, Tbilissi. Tous les postes clés du gouvernement lui reviennent, pas un maire du pays n’est pas affilié à son parti. Les chaînes de télévision, hormis une seule, les musées, les églises: tout ou presque lui appartient. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 avril 2019 Share Posté(e) le 3 avril 2019 https://www.francetvinfo.fr/elections/de-la-georgie-aux-europeennes-comment-raphael-glucksmann-tete-de-liste-surprise-du-ps-s-est-lance-pour-de-bon-en-politique_3241707.html (2 avril 2019) En 2006, il part en Géorgie conseiller le président Mikhaïl Saakachvili (2004-2013), qu'il a rencontré à Kiev. Dans un choc frontal avec Vladimir Poutine, le chef d'Etat tente de faire entrer son pays dans l'Otan et l'Union européenne. Quel est le rôle de Raphaël Glucksmann ? Donner en Europe une bonne image de la Géorgie, selon Le Monde. "J'étais chargé de coordonner les réformes et la politique qui permettait l'accord d'association de la Géorgie avec l'Union européenne", nuance l'ancien conseiller, qui dit avoir appris à ce moment-là à connaître en profondeur "la technocratie européenne" et les arcanes de l'Union. Est-il tout à fait à la hauteur de sa tâche ? "C'est un romantique", lâche, dans le même article du Monde, un autre Français ami de l'ex-président géorgien, Thomas Eymond-Laritaz, sous forme de critique feutrée. Raphaël Glucksmann noue d'ailleurs dans le pays des liens sentimentaux, en épousant en 2009 la vice-ministre géorgienne de l'Intérieur Eka Zguladze, avec qui il aura son premier enfant. Toujours sur le front anti-Poutine, il s'enflamme, fin 2013 et début 2014, pour les manifestations pro-européennes de la place Maïdan, en Ukraine, qui déboucheront sur la révolution de février et la destitution du président Viktor Ianoukovitch. La fin de la présidence Saakachvili [fin 2013] signe le retour de Raphaël Glucksmann en France, où il navigue avec un certain flou entre communication (il est cogérant d'une agence de pub, Noé Conseil, qui a pour cliente la Géorgie et avec laquelle, assure-t-il, il "n'a jamais gagné d'argent"), écriture et journalisme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 avril 2019 Share Posté(e) le 3 avril 2019 https://www.tagesschau.de/europawahl/hintergruende/eu-lobbying100.html (17 mars 2018) Thomas Eymond-Laritaz d'APCO Worldwide à Londres décrit son travail comme suit : "Mon travail est de créer un équilibre entre les informations dans la sphère publique. Ce qui est discuté en public n'est pas la réalité, mais un mélange d'informations qui doit être dirigé au nom du client. "Pour cela, j'ai besoin d'une histoire qui ne soit pas seulement correcte par rapport à la réalité sur le terrain. Elle doit aussi être comprise et assimilée ", explique Eymond-Laritaz. Les personnes de contact sont des personnes qui expriment leurs opinions à des postes importants : journalistes, groupes de réflexion, experts et politiciens. Le Français a conseillé, entre autres, le Premier ministre bulgare Simeon Sakskoburggotski, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili et l'oligarque ukrainien Viktor Pinchuk. Auparavant, il a travaillé pour les cabinets des Premiers ministres français Lionel Jospin et Jean-Pierre Raffarin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 avril 2019 Share Posté(e) le 3 avril 2019 (modifié) https://www.tagesschau.de/europawahl/hintergruende/eu-lobbying100.html (17 mars 2018) Dans les premières années de sa présidence, Saakachvili lui-même a réussi à convaincre les hommes politiques avec charme et intelligence. En outre, la Pologne, les États baltes et la Suède partageaient avec lui un patriotisme dirigé contre la Russie. Les hommes politiques de ces pays ont également continué de soutenir Saakachvili après qu'il eut contribué au déclenchement de la guerre avec la Russie en 2008. L'agence Aspect Consulting à Bruxelles a joué un rôle dans l'interprétation des événements entourant la guerre, tout comme des politiciens comme l'eurodéputé polonais Chryzstof Lisek. L'eurodéputé du PPE a produit un rapport sur la Géorgie en 2011, sur la base duquel le Parlement a adopté une résolution. Pour la première fois, les régions d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie qui s'étaient séparées de la Géorgie n'étaient plus qualifiées de "séparées", mais d'"occupées" par la Russie, ce qui reflétait unilatéralement l'opinion de la Géorgie. Exprimant sa gratitude, Saakachvili a décerné peu après à Lisek l'Ordre de Saint-Georges, la plus haute distinction de Géorgie. Au cours d'une interview, Lisek a présenté des photos de la cérémonie de remise du prix et a souligné que Saakashvili avait également souligné l'importance de son rapport dans un discours. Il a également été autorisé à rendre visite au Président géorgien dans sa cave à vin à Kakashvili. Certains hommes politiques estoniens sont allés beaucoup plus loin dans leur solidarité avec la Géorgie. Parmi eux se trouve Indrek Tarand, qui avait également conseillé Saakashvili et a été élu député européen en 2009. Il voulait aider les Géorgiens dans la guerre de 2008 et a organisé un groupe de volontaires pour être envoyés dans la zone de guerre avec des armes. Cependant, le gouvernement estonien de l'époque n'a pas autorisé la prise d'armes et d'uniformes de l'armée de réserve. De plus, la guerre était déjà finie lorsque les volontaires sont arrivés. Ils ont finalement construit des abris pour les réfugiés de guerre. Les critiques ont accusé Tarand d'avoir provoqué une attaque militaire russe contre l'Estonie, État membre de l'OTAN. [L'Estonien] Eerik Niiles Kross, l'un des co-organisateurs et conseiller de Saakashvili à l'époque, fait campagne actuellement pour un siège au Parlement européen. S'il est élu, on peut le supposer, il défendra également la cause géorgienne à Bruxelles. Modifié le 3 avril 2019 par Wallaby 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 https://club.bruxelles2.eu/2019/03/la-georgie-bonne-eleve-de-lotan-se-bat-pour-sa-place-dans-lalliance-de-la-mer-noire-a-lafghanistan/ (29 mars 2019) La faisabilité d’une avancée concrète dans le processus d’intégration reste pourtant peu probable, ce que les autorités géorgiennes admettent bien volontiers. Plusieurs sources évoquent l’Allemagne, la France et les Pays-Bas parmi les plus récalcitrants. « Si on pouvait convaincre ces trois pays-là, les autres suivront », estime un haut responsable du ministère de la Défense géorgien. Pour eux, un dilemme reste difficile à résoudre : dans l’hypothèse d’une intégration de la Géorgie au sein de l’Otan, l’article V s’appliquerait-il rétroactivement aux territoires occupés d’Ossétie du Sud et de Géorgie ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 18 juin 2019 Share Posté(e) le 18 juin 2019 https://www.realclearworld.com/articles/2019/06/17/south_ossetia_the_case_for_international_recognition_113039.html (17 juin 2019) Cet article est original, puisque c'est un plaidoyer anti-russe pour la reconnaissance internationale de l'Ossétie du Sud. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 juin 2019 Share Posté(e) le 30 juin 2019 https://www.eurotopics.net/fr/222113/les-troubles-en-georgie-inquitent-ils-la-russie (23 juin 2019) Ria Novosti : Mais Salomé Zourabichvili [la présidente géorgienne] a choisi de déclarer : 'la Russie est notre ennemie et notre occupant'. ... L'Etat géorgien s'est ainsi solidarisé avec les forces agressives et radicales russophobes. Par voie de conséquence, la Géorgie s'est exposée à une réponse de la part de Moscou. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 19 novembre 2019 Share Posté(e) le 19 novembre 2019 Pas trouvé mieux comme fil pour la Géorgie, où ca chauffe aussi : Géorgie: la police disperse les manifestants Tbilissi (AFP) 18.11.2019 La police anti-émeutes géorgienne a dispersé lundi soir les manifestants anti-gouvernementaux qui campaient devant le Parlement à Tbilissi, la capitale, pour protester contre le rejet d'une réforme électorale pourtant promise par le pouvoir. Utilisant des canons à eau, les policiers ont dispersé plusieurs centaines de protestataires qui bloquaient l'accès au bâtiment et les rues environnantes, dont la principale artère de la capitale géorgienne où le trafic était paralysé depuis la semaine dernière. https://www.courrierinternational.com/depeche/georgie-la-police-disperse-les-manifestants.afp.com.20191118.doc.1md08v.xml 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 19 novembre 2019 Share Posté(e) le 19 novembre 2019 Le 12/05/2019 à 16:40, Wallaby a dit : https://club.bruxelles2.eu/2019/03/la-georgie-bonne-eleve-de-lotan-se-bat-pour-sa-place-dans-lalliance-de-la-mer-noire-a-lafghanistan/ (29 mars 2019) La faisabilité d’une avancée concrète dans le processus d’intégration reste pourtant peu probable, ce que les autorités géorgiennes admettent bien volontiers. Plusieurs sources évoquent l’Allemagne, la France et les Pays-Bas parmi les plus récalcitrants. « Si on pouvait convaincre ces trois pays-là, les autres suivront », estime un haut responsable du ministère de la Défense géorgien. Pour eux, un dilemme reste difficile à résoudre : dans l’hypothèse d’une intégration de la Géorgie au sein de l’Otan, l’article V s’appliquerait-il rétroactivement aux territoires occupés d’Ossétie du Sud et de Géorgie ? Avec des si, on mettrait aussi Paris en bouteille... A mon sens, l'intégration de la Géorgie à l'OTAN aura lieu à peu près en même temps que celle de la Turquie à l'UE Révélation La dentition du gallinacé... Le 11/12/2018 à 16:47, Wallaby a dit : https://www.letemps.ch/monde/georgie-elections-linfluence-loligarque-bidzina-ivanichvili (25 novembre 2018) Rêve Géorgien (...) tient les rênes du pays depuis 2012. Cette formation est le parti politique de l’oligarque Bidzina Ivanichvili. Ce personnage énigmatique a renversé le gouvernement de Mikhël Saakachvili en 2012, il a occupé le poste de premier ministre pendant près d’un an, puis s’est retiré de toute publicité. Depuis lors, il gère le pays du Caucase dans l'ombre d’un gigantesque palais de verre qui surplombe la capitale, Tbilissi. Tous les postes clés du gouvernement lui reviennent, pas un maire du pays n’est pas affilié à son parti. Les chaînes de télévision, hormis une seule, les musées, les églises: tout ou presque lui appartient. Il faut encore citer ses origines turques - qu'il garde secrètes, il est vrai. Ainsi que son véritable nom : Keyser Söze 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barristan-Selmy Posté(e) le 10 janvier 2020 Share Posté(e) le 10 janvier 2020 Quasi coup d'Etat en Abkhazie https://www.liberation.fr/planete/2020/01/10/quasi-coup-d-etat-en-abkhazie_1772288 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 novembre 2020 Share Posté(e) le 2 novembre 2020 https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/la-georgie-dans-l-impasse-apres-des-legislatives-contestees_2137658.html (1er novembre 2020) Des milliers de partisans de l'opposition ont manifesté dimanche dans la capitale géorgienne Tbilissi pour demander l'organisation de nouvelles élections législatives, au lendemain de la victoire contestée du parti au pouvoir. Selon les estimations de la Commission électorale, après le dépouillement des bulletins de quasiment toutes les circonscriptions, le Rêve géorgien, la formation dirigée par le milliardaire Bidzina Ivanichvili, l'a emporté de justesse avec 48% des voix, contre 45,6% pour les partis d'opposition. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 mars 2021 Share Posté(e) le 30 mars 2021 https://www.euractiv.fr/section/all/news/eu-mediator-returns-from-georgia-empty-handed/ (19 mars 2021) Après des semaines de négociations, l’envoyé spécial du Conseil européen est retourné à Bruxelles les mains vides alors qu’il tentait de trouver des solutions pour désengorger l’impasse politique en Géorgie. La crise politique s’est exacerbée en Géorgie le mois dernier à la suite d’une descente policière dans les bureaux du leader de l’opposition Nika Melia et de sa mise en détention. Le pays s’enlisant un peu plus dans une impasse politique, l’ancien Premier ministre Giorgi Gakharia a décidé de poser sa démission le 18 février. Son remplaçant, Irakli Garibashvili, a certes été nommé cinq jours plus tard, mais la tension demeure palpable. Mercredi (17 mars), le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a exprimé ses inquiétudes face à la situation en Géorgie. « Il est nécessaire de trouver une solution afin que la Géorgie puisse continuer à mener à bien les réformes prévues », a-t-il fait expliqué auprès des journalistes à la suite d’un entretien avec le Premier ministre Garibashvili. Bien que la Géorgie soit un pays où le parti au pouvoir et l’opposition affirment être pro-occidentaux, les contentieux sans fin jouent finalement en faveur de Vladimir Poutine, qui souhaite garder l’ex-république soviétique à distance de l’OTAN et de l’UE. https://eurasianet.org/modern-day-robin-hood-inspires-georgians-drowning-in-debt (7 janvier 2021) Lorsqu'un jeune homme est entré dans un établissement de prêt sur salaire à Tbilissi et a pris 19 personnes en otage le 20 novembre, en brandissant ce qui semblait être un fusil et des grenades, cela ressemblait à première vue à un simple vol. Mais le braqueur en puissance, Levan Zurabashvili, charpentier de 31 ans, n'a pas demandé d'argent. Au lieu de cela, il a demandé au gouvernement géorgien de mettre en œuvre plusieurs changements de politique. "Premièrement, les jeux d'argent doivent être interdits dans toute la Géorgie", a déclaré Zurabashvili, alors que la scène se déroulait en direct à la télévision. "Deuxièmement : les taux d'intérêt annuels sur les prêts bancaires doivent être fixés à un maximum de 7 %." Certains des otages se sont interrompus, arguant que 7 pour cent serait encore beaucoup trop élevé. "Dans l'Union européenne, le taux est d'environ 3 pour cent", a fait remarquer un homme. "Je peux finir ?" demande Zourabachvili. Sa troisième et dernière demande était de fixer un plafond de 10 % sur les bénéfices des entreprises pharmaceutiques afin de faire baisser le prix des médicaments. "Ce sont principalement les personnes âgées qui achètent des médicaments et leurs pensions ne sont que de 250 lari" (environ 75 dollars), a-t-il dit, expliquant que les banques piègent les personnes âgées avec des prêts coûteux dont elles ont besoin pour couvrir les factures médicales mais qu'elles sont incapables de rembourser. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 30 mars 2021 Share Posté(e) le 30 mars 2021 Peut on le qualifier de preneur d otages "social"? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 30 mars 2021 Share Posté(e) le 30 mars 2021 il y a une heure, Wallaby a dit : "Deuxièmement : les taux d'intérêt annuels sur les prêts bancaires doivent être fixés à un maximum de 7 %." Certains des otages se sont interrompus, arguant que 7 pour cent serait encore beaucoup trop élevé. Les otages ont des revendications plus fortes que le preneur d'otages... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 30 mars 2021 Share Posté(e) le 30 mars 2021 Ils vont finir par faire un parti politique ensemble. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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