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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Quelle mauvaise foi ce G4lly quand même ...  :P

Ex :

Entrée sur le CAC en janvier 97 @ 2510 pts

Vente en Février 2000 @6000 pts (+58% en 3 ans)

Achat en Septembre 2002 sous 3000 pts

Vente en Mai 2007 au dessus de 6000 pts (+50% en 5 ans)

Et cela c'est de l'investissement pé-père, pas du trading (parce que là sinon c'est des perf à trois chiffres ... )

Je n'ai même pas parlé des obligations ou du marché de l'or pour savoir quoi faire quand on a vendu en 2000 et en 2007 ...

La bourse n'est pas un jackpot ou a chaque fois que tu tire le manche tu encaisses, croire cela c'est aller a la ruine ... certaine.

Je t'ai mis ici la valo du calpers géré en bon pere de famille, tu vois bien que ce n'est pas si simple que ca, que les épargne ne sont pas toujours dans le bon sens, que certain son rentré a 5900 et on perdu la moitier de leur investissement etc.

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Si tu est si sur de toi de faire du 50% par 5 ans ... colle toute tes économies en bourse ;)

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géré en bon pere de famille

:oops: voila une expression qui ne veut rien dire  :oops:

Si tu est si sur de toi de faire du 50% par 5 ans ... colle toute tes économies en bourse ;)

Allons G4lly, on sait que tu as perdu ta chemise en achetant des actions Eurotunnel, pas la peine d'être sur les dents !  :lol:  :lol:

Je disais juste que selon un principe énoncé par toi-même, rentrer sous 3000 et vendre au-dessus de 5000, ça le fait (ça l'a fait ...  :P) et tu ressors à plus de l'inflation.

Tu veux que je te ressorte tes posts de début 2009 ?

Ceux qui sont rentrés à 5900 n'ont plus qu'à attendre ou à racheter pour faire baisser leur prix de revient.

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Allons G4lly, on sait que tu as perdu ta chemise en achetant des actions Eurotunnel, pas la peine d'être sur les dents !  :lol:  :lol:

Je disais juste que selon un principe énoncé par toi-même, rentrer sous 3000 et vendre au-dessus de 5000, ça le fait (ça l'a fait ...  :P) et tu ressors à plus de l'inflation.

Mais sur la durée d'un placement pension ... 40 ans de cotis + 30 ans de pensions ... ca ne marche plus ;)

Tu veux que je te ressorte tes posts de début 2009 ?

Je t'en pris

Ceux qui sont rentrés à 5900 n'ont plus qu'à attendre ou à racheter pour faire baisser leur prix de revient.

Faire baisser le prix de revient n'épargne pas la moins value ... il ont surtout interet a aller bosser pour rattraper le coup :lol:

Vendre a tout le monde des placement en fond de pension comme produit miracle pour assurer une retraite maxi, c'est juste envoyer ces gens a la mine ... les pensionné anglais qui on pris l'option defined contribution bouffent leur chapeau en ce moment avec des pensions dégradé de 30 a 40%.

Mais sinon moi je dis ça je dis rien ... si tout le monde reve d'une retraite par capit' boursiere allons bon :)

On finira tellement dépendant des marché financier avec notre france de vieux accroché a BFM business ppur savoir si demain ca sera bol de riz ou tournedos, qu'on aura meme plus besoin d'aller voter :lol:

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Le seul truc positif serait la taxe sur les sodas...  :lol:

Sérieusement. ce sont de mesurettes. Des mesurinettes, que dis-je ! On fait un écran de fumée (avec une cigarette) en espérant tenir jusqu'aux présidentielles (après, ca va chier...).

Et t'as pensé aux pauvres administrateurs de données qui vont devoir relancer les calculs de milliers de produits car changement de droits sur sodas et spiritueux? :-\

Non bien sur, personne ne pense à eux  :'(

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:oops: :oops: :oops: :oops: :oops:

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/08/26/04016-20110826ARTFIG00511-125-niches-inefficaces-pour-un-cout-de-117milliards.php

Un rapport de l'Inspection des finances, que Le Figaro s'est procuré, estime que 19% des niches sont inefficaces et coûtent à l'État 11,7 milliards d'euros. 47% sont jugées «peu efficientes».

Un rapport sans concession. Pendant plus d'un an, des dizaines de hauts fonctionnaires, pilotés par l'Inspection des finances, ont analysé les niches fiscales et sociales, à la suite d'une demande de mission de François Fillon. «Le montant total des dépenses fiscales et niches sociales pèse lourdement sur les finances publiques. Leur développement peut par ailleurs affecter la lisibilité du système fiscal et social, ainsi que la juste répartition des charges publiques», écrivait alors le premier ministre.

La tâche de ces hauts fonctionnaires a été titanesque, à la mesure de leur rapport de 6000 pages, que Le Figaro s'est procuré. Il existe en France 470 niches fiscales (réduisant les impôts) et 68 niches sociales (diminuant les cotisations sociales et la CSG), qui coûtent respectivement 66 et 38 milliards d'euros par an aux finances publiques. Les membres de la mission ont audité environ 70 % de ces dispositifs. Ils les ont notés de 0 (efficacité nulle) à 3 (pleinement efficiente). Verdict : 19% des niches fiscales sont inefficaces, et elles coûtent à l'État 11,7 milliards! 47% des niches sont jugées «peu efficientes», alors qu'elles grèvent les finances publiques de 28 milliards. Le constat est moins désastreux pour les niches sociales: 9% sont inefficaces, et ce pour un coût de 3,3 milliards, tandis que 27% sont peu efficientes, pour une facture de 9,5 milliards.

Le Scellier peu efficace

Le rapport épingle particulièrement certains dispositifs. L'abattement de 10% sur le montant des pensions et des retraites pour le calcul de l'impôt sur le revenu, par exemple, une mesure «inefficace» qui coûte 4,3 milliards. Le rapport estime que «cet abattement qui se justifiait dans les années 1970 devrait évoluer pour plusieurs motifs», notamment car «le niveau de vie des personnes âgées a désormais atteint un niveau équivalent à celui actifs». Les niches relatives aux services à la personne, qui comprennent par exemple la réduction d'impôt pour l'emploi à domicile, ne sont pas bien notées non plus. Leur facture, 6 milliards, a été multipliée par deux en 6 ans. Ces dispositifs «semblent surcalibrés par rapport à l'objectif de lutte contre le travail au noir», estime le rapport. Celui-ci ajoute que les 10 % des Français les plus riches consomment 67 % de ces niches de service à la personne. Les niches sur l'outre-mer (4,7 milliards de coût) et celles sur la Corse (400 millions de coût) sont elles aussi pointées du doigt. Le Scellier pour l'investissement locatif est lui jugé peu efficient. Par ailleurs, le rapport regrette que les niches ne soient pas régulièrement réévaluées. Il constate par exemple que la niche sur les indemnités de stage n'est plus adaptée. Elle date de 1958!

En revanche, le rapport épargne la TVA à 5,5 % sur la restauration, même s'il précise qu'il faudrait vérifier la qualité des emplois créés. Le Crédit Impôt Recherche est lui considéré comme indispensable pour l'activité et l'emploi. Les allégements de charges sociales sur les bas salaires sont elles aussi jugés «très efficients». Tout comme la TVA à 2,1 % pour les médicaments remboursables. Dans son ensemble, le rapport estime que la suppression à hauteur de 10 milliards de niches les plus efficaces conduirait au bout de 10 ans à une moindre activité de 1,1 point de PIB et un emploi inférieur d'au moins 145 000 postes.

Les parlementaires, qui viennent de recevoir ce rapport, s'en inspireront certainement pour proposer des mesures cet automne lors de l'examen des Budgets de l'État et de la Sécu au parlement. Le gouvernement a devancé les conclusions de la mission en supprimant certaines niches. Le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt pour l'achat de la résidence principale, instauré à l'été 2007 et jugé inefficace par le rapport, a ainsi été supprimé l'an passé par Bercy.

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:oops: :oops: :oops: :oops: :oops:

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/08/26/04016-20110826ARTFIG00511-125-niches-inefficaces-pour-un-cout-de-117milliards.php

Un rapport de l'Inspection des finances, que Le Figaro s'est procuré, estime que 19% des niches sont inefficaces et coûtent à l'État 11,7 milliards d'euros. 47% sont jugées «peu efficientes».

Un rapport sans concession.

En revanche, le rapport épargne la TVA à 5,5 % sur la restauration, même s'il précise qu'il faudrait vérifier la qualité des emplois créés.

"Sans concession" mais le rapport épargne la TVA à 5,5% sur la restauration ...  :rolleyes:

Il faut bien voir que derrière chaque niche, il y a un quelqu'un qui aboie (G. Carrez).

D'où la niche Copé  :lol:

Plus sérieusement, le gouvernement fait de politique pure à 8 mois de l'élection principale en ne touchant pas à la restauration ou à la construction, ou d'autres niches en faveur d'autres lobbys.

A tout le moins, ne pouvait-on pas passer la TVA de 5.5 à 7, par exemple. +1.5, ça fait contribuer et ce n'est pas la mer à boire.

Enfin, les niches représentent donc un potentiel de 15 à 20 milliards (inclus celles supprimées par Fillon&Co).

C'est maigre au regard de ce qu'il faudrait.

L'an prochain, on aura un vrai plan de rigueur, c'est inéluctable.

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Je viens d'entendre à la radio quand faisant le cumul de tout, on atteint un total 54 milliards de gaspillage fiscal en pure perte.

ca tombe bien, on arrive au budget 2012

Ce qui me surprend, c'est le faible montant de l'impôt sur les sociétés par rapport au montant de l'impôt sur le revenu.

Un peu plus du double de l'impot sur la fortune  :O

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Ce qui me surprend, c'est le faible montant de l'impôt sur les sociétés par rapport au montant de l'impôt sur le revenu.

Un peu plus du double de l'impot sur la fortune  :O

Ce tableau ne montre pas les recettes fiscales (montant des impôts) mais les dépenses fiscales, c'est à dire les remboursements liées aux "niches fiscales".

L'impôt sur le revenu compte beaucoup de mesures dont :

- le bouclier fiscale (majoration à 50% de l'imposition marginale),

- la prise en compte du quotient familial,

- non taxation sur les plus-values de la vente de la maison principale (et anciennement secondaire ...),

- ...

Pour ce qui est des sociétés, il ne faut pas oublier les mesures sur les impositions indirects qui ne sont pas listées dans ce tableau : TVA minorée pour certains secteurs, défiscalisation des heures sup, ...

Le premier revenu d’impôt en France est la recette de la TVA.

Le découpage des recettes et leur affectation est fournie chaque année aux français en même temps qu'ils payent l’impôt sur le revenu.

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Le premier revenu d’impôt en France est la recette de la TVA.

Liste non exhaustive des taxes états, la fiscalité locale représente autant que la TVA en gros.

TVA 122G€

CSG 80G€

IRPP 45G€

IS 19G€

TIPP 14G€

Tabac 9G€

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ce qui fait surtout rigoler c'est que la règle d'or chez nous entrera en service en 2013 après les élections et selon des modalités tellement souples qu'on pourra lui faire dire n'importe quoi ...

Un faux débat dans son acception actuelle

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Pour l'Espagne, l'adoption de cette règle comptable est en soi un gage donné à l'Allemagne pour la mise en place d'eurobonds. Rien de plus.

N'empêche, cette règle d'or si elle était adoptée en France, même en l'état de non perfection comme c'est le cas actuellement, aurait le mérite de donner des gages aux agences de notation et aux marchés. En ce moment on semble n'en avoir pas un besoin urgent de ces gages supplémentaires, mais mon petit doigt me dit que ça risque de ne pas durer et qu'il vaut mieux avoir un ou deux coups d'avance dans cette affaire car les marchés vont vite, très vite, et les gouvernements sont moins réactifs. Je crains un automne et un hiver difficiles pour nous sur la dette. Il y a les fondamentaux, la volatilité des marchés, les rumeurs (banqueroute de la Société Générale, note de l'Allemagne...), et du côté ricain on semble bien décidés à foutre la merde en Europe. Mais voir des Gaulois s'entendre entre eux quand leur intérêt collectif est en jeu ce serait nouveau...  ;)
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N'empêche, cette règle d'or si elle était adoptée en France, même en l'état de non perfection comme c'est le cas actuellement, aurait le mérite de donner des gages aux agences de notation et aux marchés.

Même pas les agences de notation s'en fichent : une vraie politique de rigueur serait plus efficace pour notre note plutôt qu'un gadget qui ne fera qu'illustrer les divisions de nos politiques ( un peu comme démocrates et républicains aux USA )

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Oui Loki, il faudrait surtout tailler dans les dépenses de façon plus forte, mais qui va oser le faire? Juste avant une élection présidentielle?

Juste avant une élection : personne ( mais t'es pas fou ?  :lol:  )

Après, là on verra ( et ça risque d'être sévère )

Accessoirement et comme l'objectif est à court terme ( 2013/2014), il s'agira surtout d'augmenter les recettes fiscales ou de diminuer les dépenses fiscales

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N'empêche, cette règle d'or si elle était adoptée en France, même en l'état de non perfection comme c'est le cas actuellement, aurait le mérite de donner des gages aux agences de notation et aux marchés. En ce moment on semble n'en avoir pas un besoin urgent de ces gages supplémentaires, mais mon petit doigt me dit que ça risque de ne pas durer et qu'il vaut mieux avoir un ou deux coups d'avance dans cette affaire car les marchés vont vite, très vite, et les gouvernements sont moins réactifs.

Les agences de notation fondent leurs évaluations sur des faits non des déclarations. Il me semble que G4lly disait que le texte est contournanle comme on le veut. Donc, cette loi a plus de portée en politique interne qu'ailleur.

C'est une gesticulation rien de plus. Et on ne me soupconnera pas d'être proche du PS.

Je crains un automne et un hiver difficiles pour nous sur la dette. Il y a les fondamentaux, la volatilité des marchés, les rumeurs (banqueroute de la Société Générale, note de l'Allemagne...), et du côté ricain on semble bien décidés à foutre la merde en Europe. Mais voir des Gaulois s'entendre entre eux quand leur intérêt collectif est en jeu ce serait nouveau...  ;)

Disons que M Thibaut a déjà annoncé une journée d'action. Raison: il y a urgence sociale.

C'est du pipo. L'urgence sociale nous y sommes depuis 20 ans. Ce n'est pas une grève qui va apporter des sollitions mais une autre façon de penser le chomage.

Pour la période à venir, le gouvernement ne peut rien faire. Nous sommes en élection (Merci le quinquenat. Merci Chirac.) Aucune réforme structurelle n'est possible. Déjà que les hausses annoncées sont historiques avant une élection. Il faut attendre juin 2012 or, plus on tarde, plus la facture sera lourde.

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INTERVIEW - La présidente du Medef estime par ailleurs que l'Etat doit accélerer la baisse de ses dépenses pour résorber ses dettes.

LE FIGARO. - L'activité économique semble connaître un coup de frein brutal. Comment l'expliquez-vous?

Laurence PARISOT. - Le ralentissement est dû à la rencontre de deux séries de causes: aux États-Unis, une situation économique et politique qui se dégradait; en Europe, des États qui franchissaient la ligne rouge en terme d'endettement. Une fois ces difficultés surmontées, nous retrouverons une croissance vive et créatrice d'emplois mais il ne faut pas se tromper dans l'analyse de ce que nous avons vécu cet été. La situation s'est tendue quand la Chine a commencé à faire la leçon aux États-Unis sur leur dette. Les Américains ont sans doute voulu alors repasser le mistigri à l'Europe. On a assisté à une sorte de guerre psychologique et à une tentative de déstabilisation de la zone euro. Les marchés ont surréagi, étant par nature très sensibles aux rumeurs, même organisées. La morale de l'histoire, c'est que nous ne devons pas être naïfs et tomber dans le panneau de l'autodisqualification: si l'Europe a été attaquée, ce n'est pas parce qu'elle est faible mais parce qu'elle est forte, et si elle est enviée, c'est parce qu'elle est enviable.

Qui serait à l'origine de ce complot?

Je parlerais plutôt d'une «orchestration» outre-Atlantique des difficultés de l'Europe. Voyez les rumeurs sur les banques françaises, qui se sont diffusées immédiatement alors qu'elles étaient absolument infondées. Nos banques sont parmi les plus solides au monde. Des unes de médias américains an nonçaient pourtant la mort de telle ou telle et même la fin de la zone euro. Nous sommes passés d'attaques sur l'Espagne à des attaques sur l'Italie, puis sur la France, jusqu'à des rumeurs de dégradation de l'Allemagne la semaine dernière! Quand des publications américaines très lues par les investisseurs et les analystes financiers titrent sur de fausses annonces dramatiques, des questions se posent.

L'accumulation des dettes des États est pourtant une réalité…

Certes. Les dettes ne sont plus tenables. Elles doivent être résorbées au plus vite. Comme le montrent les mesures prises la semaine dernière, le gouvernement n'a pas tardé à entendre l'avertissement.

Vous êtes donc favorable à la règle d'or de retour à l'équilibre budgétaire?

Le principe d'une règle d'or consoliderait la réputation de notre pays et faciliterait le travail de n'importe quel gouvernement. De nombreux pays s'y engagent, il serait étrange que nous Français n'en soyons pas capables.

Dix milliards de prélèvements supplémentaires pour un milliard d'économies de dépenses, est-ce la meilleure façon de lutter contre les déficits?

Il fallait ajuster rapidement la situation, le gouvernement l'a fait. Mais vous avez raison, cela ne suffira pas, et l'État doit aussi accélérer la baisse de ses dépenses. L'idéal serait un ratio de 1 à 2: deux fois plus d'économies sur les dépenses que de hausse sur les recettes sociales et fiscales. Des mesures comme la réforme des retraites et le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux vont dans ce sens. Aller plus loin suppose d'autres réformes structurelles: se concentrer sur les collectivités locales et y décliner la RGPP; travailler aussi sur la santé, notamment l'hôpital public (pourquoi facture-t-il plus à l'assurance-maladie que le secteur privé pour les mêmes prestations?); enfin, développer partout les partenariats public-privé et les délégations de service public. Ces voies ont l'immense avantage de ne pas toucher à notre modèle social.

François Fillon a-t-il eu la «PME attitude» que vous ne cessez de prôner dans son plan antidéficit?

Il s'est en effet montré attentif aux petites entreprises mais on doit faire encore plus. Parmi les TPE-PME-ETI d'aujourd'hui se trouvent des entreprises du CAC 40 de 2030: elles doivent bénéficier du meilleur environnement possible pour pouvoir grandir. C'est pourquoi nous appelons à un vaste programme pour délégiférer et déréglementer le système juridique qui enserre jusqu'au cou les petites et moyennes entreprises. Il faut aussi alléger leur fiscalité. Il est choquant que l'impôt sur les sociétés (IS) acquitté effectivement par les TPE-PME soit (par rapport à l'excédent d'exploitation) de l'ordre de 39% contre 19% pour les grandes entreprises. Entre autres raisons, ces dernières déduisent de leur résultat les intérêts d'emprunts, tandis que les TPE-PME le font peu du fait de leur moindre capacité à emprunter. C'est la double peine! Il existe aussi un taux réduit d'impôt sur les sociétés (15%) pour les entreprises dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 7,6 millions d'euros. Le Medef demande que ce plafond soit relevé à 10 millions.

Seize grands patrons se sont dits prêts la semaine dernière à être taxés plus. Approuvez-vous la taxe exceptionnelle sur les hauts revenus qui va être instituée?

On voit des revenus très élevés chez les sportifs, les acteurs, les professions libérales: ce n'est pas un sujet spécifique à quelques chefs d'entreprise. Je comprends le principe d'une taxe particulière à un moment exceptionnel, mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt et faire oublier la nécessaire modération des rémunérations des dirigeants. Par ailleurs, ne confondons pas tout. Il y aurait de la démagogie à comparer l'incomparable et à mettre dans le même sac des revenus annuels de 250 000 euros et de 2,5 millions d'euros. Veillons à ce qu'à l'avenir une évolution du seuil n'affecte pas les classes moyennes, y compris les classes moyennes supérieures, qui sont le moteur de l'économie.

L'intégration des heures supplémentaires dans le calcul des allégements de charges sur les bas salaires ne risque-t-elle pas de renchérir le coût du travail et de détruire des emplois peu qualifiés?

Il y a bien sûr dans ce plan des mesures qui nous plaisent moins que d'autres. Nous déplorons aussi le passage du forfait social de 6 à 8%: il pénalise l'intéressement et la participation que nous voulons encourager. Mais l'ensemble s'inscrit dans une claire logique de désendettement et cela, nous le saluons.

Êtes-vous inquiète de l'évolution du chômage dans les mois à venir?

Nous pouvons enrayer la récente dégradation. En comprenant que dans les TPE-PME réside le plus grand potentiel d'emplois et en le favorisant. En travaillant sur la meilleure employabilité des demandeurs d'emploi, en intégrant les fortes mutations des métiers, en adaptant en temps réel les formations.

L'emploi se précarise avec la multiplication des temps partiels, des CDD… Comment y remédier?

Dans le cadre de l'accord sur l'assurance-chômage signé en début d'année, nous allons créer avec les organisations syndicales un groupe de travail sur les évolutions des modes d'indemnisation. Nous avons aussi prévu une délibération sociale sur le marché du travail. Je souhaite faire converger ces réflexions pour améliorer l'ensemble emploi-assurance-chômage-formation. Les procédures qui entourent le contrat de travail doivent encore progresser: telles quelles, elles sont bloquantes par leur longueur et leur juridisme excessif. La peur de l'embauche est le problème numéro un des entreprises. Il faudrait réaliser avec les ruptures collectives le travail que l'on a accompli avec les ruptures individuelles. On ne dit pas assez que la rupture conventionnelle a installé pour la première fois en France la «flexisécurité» et que tout le monde y gagne.

Quel est le menu de vos négociations avec les syndicats au second semestre?

La priorité dans les jours qui viennent est de mettre en oeuvre les accords patronat-syndicats du premier semestre sur l'emploi des jeunes. Nous poursuivrons aussi les négociations sur la valeur ajoutée et la modernisation du paritarisme. Nous lancerons également des délibérations sociales sur le bien-être au travail et l'égalité professionnelle homme-femme, dans laquelle nous inclurons le congé paternité.

Quelle sera votre stratégie pour faire passer vos idées pendant la campagne présidentielle?

En 2007, nous avions publié un livre, Besoin d'air, qui a marqué la campagne. Nous préparons «Besoin d'air 2» qui sortira début janvier. «Besoin d'air 2» proposera des réformes structurelles mais surtout portera un grand projet européen. Il y a quelque temps encore, il arrivait que je rencontre des chefs d'entreprise qui reconnaissaient avoir voté non au traité de Maastricht; aujourd'hui, je vois ces mêmes chefs d'entreprise convaincus, enthousiastes et prêts à avancer résolument vers un fédéralisme européen économique et social. La France restera la France si, et seulement si, l'Europe est solidaire, unie et puissante.

Sa dernière phrase est le projet réel: "L'Europe puissante".

Dans les faits, c'est la fin de la France par le teigne des cartels, la fin de la démocratie par le teigne de lobbys.

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Disons que M Thibaut a déjà annoncé une journée d'action. Raison: il y a urgence sociale.

Il doit y avoir plusieurs petite chose a faire avant noel ... comme une nouvelle modification des regles de la retraite, car on sait déjà que celles prises précédement sont insuffisante. On sait aussi qu'il aurait du y avoir la création d'une assurance dépendance ... on suppute qu'il devrait y avoir des modification pour les indemenité d'assurance chomage, l'assedic ne pouvant tenir tres longtemps avec des fort niveau d'indemnisé.

On peut supposer que le coup d'éclat de la CGT soit préventif a cela, une maniere de remettre un peu la pression, pour pour que toute la charge de l'effort ne retombe pas directement sur le salarié - meme si d'une maniere ou d'une autre il paiera -

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