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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Et le gouvernement anglais continue de distiller des informations suggérant le pire :

http://www.telegraph.co.uk/news/politics/8917077/Prepare-for-riots-in-euro-collapse-Foreign-Office-warns.html#.TtOBuAKMDlA.facebook

Genre on va tous se sauter à la gorge comme des barbares pendant qu'ils vont boire leur thé en gentlemen ?  :lol:

La mémoire d'anglais is short! en matière de riots je pense qu'ils nous ont bien montré de quoi ils étaient capables dernièrement.

Et puis oui, qu'ils se barricadent sur leur île, on aura plus de place en station  ;)

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http://l-arene-nue.blogspot.com/2011/11/dr-angela-et-mrs-merkel-janus-allemand.html

l’Allemagne s’autorise à violer les textes qui proscrivent explicitement la monétisation des dettes publiques. Mais elle se réserve ce droit de manière exclusive. Pas question, en effet, que cette possibilité utilisée par la « Buba », se voie étendue à la Banque centrale européenne, et donc à l’ensemble des vilains laxistes du reste de la zone euro. Pour ces derniers, un seul mot d’ordre : austérité, austérité, austérité.

Quand c'est pour sauver l'emploi la planche a billets c'est mal. Quand c'est pour sauver les usuriers vous allez voir que ca va y' aller...

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http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111128trib000667230/d-ici-dix-jours-le-triple-a-francais-risque-de-se-retrouver-sous-perspective-negative.html

Selon plusieurs sources contactées par La Tribune, l'agence de notation Standard & Poor's pourrait préparer la France à la perte de son "triple A".

Nouvelle rumeur de marché, pour faire décaler les taux avant la dernière adjudication d'obligations OAT de l'année, ce jeudi ? Ou bien préparation des esprits à l'inéluctable ? Selon plusieurs sources concordantes, Standard & Poor's (S&P) pourrait bien annoncer "sous peu" le placement de la note AAA de la France sous "perspective négative". Ce serait la première étape avant l'abaissement de cette note, la plus haute, dont jouit l'Hexagone. "Cela pourrait intervenir sous une semaine, ou peut-être dix jours", affirme une source diplomatique, qui ajoute qu'il y aurait actuellement une intense réflexion en ce sens au sein de l'agence.

Menaces des autres agences

Une autre source glisse même que cette annonce aurait dû être rendue publique dès vendredi, mais que, pour des raisons inconnues, elle a été repoussée. Voici dix jours, S&P avait "par erreur" annoncé la dégradation de la France. Peu après, elle avait confirmé la note du pays ainsi que sa "perspective stable". Mais, depuis plusieurs semaines, la notation française est sous pression. Le ralentissement économique rend en effet moins crédibles les objectifs de réduction des déficits affichés par Paris. Fin octobre, Moody's avait prévenu qu'elle se donnait trois mois pour examiner si elle devait placer sous surveillance négative la note française.

Pour éviter qu'une éventuelle perspective négative ne se traduise par une perte du triple A, deux possibilités. Soit la conjoncture s'améliore, ce qui est peu probable début 2012 d'après les chiffres de l'OCDE parus ce lundi. Soit le gouvernement accepte de se lancer dans un troisième plan de rigueur, ce qu'a toujours exclu jusqu'à présent Valérie Précresse, ministre du budget.

Capacité d'emprunt du Fonds européen réduite

De son côté, Fitch a mis en avant les "risques" pesant sur le AAA français qu'il a néanmoins réaffirmé. Si la France venait à perdre son triple A, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) verrait alors sa capacité d'emprunt considérablement réduite. La "force de frappe" du FESF serait incapable de répondre aux attaques des marchés contre l'Italie et contre l'Espagne. "Si le patron du FESF, Klaus Regling, annonce mardi à l'Eurogroupe que l'effet de levier du fonds n'atteindra pas les 4 à 5, comme prévu, la Banque centrale européenne restera la seule option crédible", conclut cette source diplomatique, qui ajoute que la menace de dégradation de la France, "surtout avant le Conseil européen dudu 9 décembre, mettrait une pression massive sur Angela Merkel concernant l'implication de la BCE".

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PARIS (Reuters) - Deux Français sur trois ne sont pas disposés à acheter des obligations pour financer la dette publique, selon un sondage Harris interactive pour Jolpress et Image&Stratégies publié par La Tribune, à paraître mardi.

Selon cette enquête, moins d'un tiers des sondés indiquent qu'ils seraient certainement (6%) ou probablement prêts (24%) à racheter de la dette française à des taux équivalents à ceux du marché.

Les sympathisants de la droite, et ceux dont les revenus sont les plus élevés, sont sans surprise, plus disposés, à hauteur de 45%, à acheter de la dette française en direct.

Mais une large majorité des jeunes, des catégories modestes et des sympathisants de la gauche s'y refusent dans une proportion de 60 à 70%. "Exit donc l'espoir d'un grand emprunt populaire qu'avait caressé, un temps, Nicolas Sarkozy l'année dernière", écrit La Tribune.

Autre enseignement du sondage: alors que l'Allemagne fait pression pour un transfert du pouvoir budgétaire à un niveau fédéral, une majorité écrasante (64%) se dit attachée à la souveraineté nationale et souhaite que "chacun des Etats de la zone euro puisse prendre des initiatives individuelles face à la crise sans nécessairement avoir l'accord de tous les partenaires européens".

Pour autant, près de la moitié des personnes interrogées (45%) reconnaît la nécessité de "plus de contrôle des budgets par la Commission européenne".

L'idée de renforcer l'efficacité du pacte de stabilité, qui sera sur la table du prochain sommet européen des 8 et 9 décembre, ne choque pas, souligne le quotidien économique.

En revanche, les Français se montrent très sévères sur la gestion de la crise par les institutions européennes. Seulement 16% jugent qu'elles ont été efficaces pour affronter les menaces sur la zone euro.

Ce sondage été effectué du 25 au 28 novembre auprès d'un échantillon de 1.567 personnes, représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.

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Tout ça va se terminer par un deal franco-allemand auquel participeront d'autres Etats volontaires: en échange d'un abandon par l'Allemagne du refus de voir la BCE prêter en dernier ressort, on signera un pacte de stabilité des finances publiques contraignant. Ce qui me fait dire ça ce sont trois choses:

1- La crise rattrape l'Allemagne qui pour la première fois a rencontré des difficultés la semaine dernière pour emprunter pour sa dette.

2- Une récession de la zone euro due à une intransigeance allemande trop marquée impacterait l'économie d'outre-Rhin et pas qu'un peu, car 40% de son commerce se fait avec la zone euro.

3- Si la zone euro éclate les dirigeants allemands seront montrés du doigt comme les principaux responsables par tous les autres Etats. Un lourd poids à porter...

Car tous les économistes le disent, LA solution c'est la BCE qui prête en dernier ressort. Cela calmerait les marchés illico. Certes il faudrait payer sa dette, améliorer la compétitivité de l'économie, mais au moins on ne serait plus suspendus à une dégradation de la note AAA et on pourrait emprunter sans serrer les fesses.

Ps: Ce deal, je crois d'ailleurs que c'est bien la stratégie suivie actuellement par la diplomatie française... ;)

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On se mettrait ainsi en parallèle de la Réserve Fédérale et de la Banque d'Angleterre en monétisant de la dette dans les limites d'un pacte de stabilité.

Pas la meilleure solution (mais y en a t il une à part rembourser) mais au moins tout le monde serait sur le même mode de fonctionnement, plus personne pour donner des leçons aux autres

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pensez-vous que nous pourrions suite à ces crises financières (les prix des matières premières, le problème de Chômage, etc) tomber dans une crise plus grave avec un genre "Mai 1968" ? pas dans l'hiver , mais pourquoi pas dans le périmètre des élections.

les malheurs n'arrivent jamais seuls, et j'ai l'impression que la crise échappe aux responsables.

j'avoue que mes signaux me viennent plus d'impressions, que de réelles poussées visibles.

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Si la zone Euro éclate ce ne sera pas de la faute des allemands mais plutôt le reflet des failles constitutives qui lui sont propres. La démagogie et la couardise de nos hommes politiques les pousseront a crier a la trahison allemande et a la perfide Albion mais ça ne veut pas dire qu’ils auront raison. C’est plutôt un service que l’Allemagne nous rendrait.

C'est dommage que la logique du moment soit les marchés financier, et on pourra parler longtemps des mécanismes qui ont amené le loup à garder les moutons, mais calmer les marchés ne va pas donner beaucoup de travail a nos chômeurs ni faire progresser les recettes fiscales, ça ne paiera pas pour la dette, pas pour les retraite, bref c’est statut quo, on bouge des gouffres et on les cache derrière des palissades, c’est tout, le monde est sauvé et la vue est degagée, grand lâché de ballon …

Car tous les économistes le disent, LA solution c'est la BCE qui prête en dernier ressort. Cela calmerait les marchés illico. Certes il faudrait payer sa dette, améliorer la compétitivité de l'économie, mais au moins on ne serait plus suspendus à une dégradation de la note AAA et on pourrait emprunter sans serrer les fesses.

Tout les economistes: enfn tout ceux a qui ont donne la parole. Le concensus total en economie ça n'existe pas generalement.

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Si la zone Euro éclate ce ne sera pas de la faute des allemands mais plutôt le reflet des failles constitutives qui lui sont propres. La démagogie et la couardise de nos hommes politiques les pousseront a crier a la trahison allemande et a la perfide Albion mais ça ne veut pas dire qu’ils auront raison. C’est plutôt un service que l’Allemagne nous rendrait.

Si ce sera leur faute car il y a une crise immédiate, celle des taux d'intérêts de la dette qui menace. l'Italie est à plus de 7%... La seule manière de mettre fin à cette crise c'est, puisque les plans type FESF n'ont pas convaincu, celle qui consiste à faire jouer le rôle de prêteur en dernier recours à la BCE, comme le fait toute banque centrale normale. Cela c'est l'arme vraiment efficace, reconnue par tous comme telle. Le seul obstacle à son emploi c'est l'Allemagne, mais ça bouge... Si on ne le fait pas la zone euro éclate.

C'est dommage que la logique du moment soit les marchés financier, et on pourra parler longtemps des mécanismes qui ont amené le loup à garder les moutons, mais calmer les marchés ne va pas donner beaucoup de travail a nos chômeurs ni faire progresser les recettes fiscales, ça ne paiera pas pour la dette, pas pour les retraite, bref c’est statut quo, on bouge des gouffres et on les cache derrière des palissades, c’est tout, le monde est sauvé et la vue est degagée, grand lâché de ballon …

Pourquoi dommage? Tu es un investisseur et un Etat lance un emprunt, ce n'est pas normal que tu prennes des garanties pour être remboursé? Il s'agit d'un problème de CONFIANCE et elle manque en ce moment. N'oublie pas que ces investisseurs ce sont souvent des fonds de pension, qui gèrent des fonds de retraite us ou britannique. Après la première urgence qui est d'éteindre l'incendie des taux d'intérêts de la dette, reste bien sûr à payer notre dette, et plus profondément encore à réformer notre système pour qu'il cesse de vivre à crédit (en réduisant les avantages sociaux) puis à rendre notre économie plus compétitive (en libérant les charges qui pèsent sur elle, en flexibilisant le marché du travail, en soutenant les PME, en investissant dans la recherche, l'enseignement supérieur : donner encore plus d'autonomie aux universités, rémunérer la compétence comme il faut etc. ).

Tout les economistes: enfn tout ceux a qui on donne la parole. Le concensus total en economie ça n'existe pas generalement.

Certes mais il y a consensus quasi complet pour réclamer que la BCE joue son rôle de prêteur en dernier recours en ce moment.
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La seule manière de mettre fin à cette crise c'est, puisque les plans type FESF n'ont pas convaincu, celle qui consiste à faire jouer le rôle de prêteur en dernier recours à la BCE, comme le fait toute banque centrale normale. Cela c'est l'arme vraiment efficice, reconnue par tous comme telle

Avec les milliards injectés dans l'économie en 2008 et les US qui font tourner la planche à billet, je ne suis personnellement pas convaincu. Si on veut financer la dette par la BCE il va falloir injecter d'un coup des quantités monstrueuses pour financer la dette.

Chaque fois qu'on joue avec ce truc ça finit par nous péter à la gueule, je ne vois pas pourquoi ça n'arriverait pas cette fois-ci.

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Avec les milliards injectés dans l'économie en 2008 et les US qui font tourner la planche à billet, je ne suis personnellement pas convaincu. Si on veut financer la dette par la BCE il va falloir injecter d'un coup des quantités monstrueuses pour financer la dette.

Chaque fois qu'on joue avec ce truc ça finit par nous péter à la gueule, je ne vois pas pourquoi ça n'arriverait pas cette fois-ci.

Cela ne peut marcher qu'avec la pacte de stabilité qui va avec. Cela ne veut pas dire continuer à faire comme avant en creusant les déficits à tout va... On est partis pour un quinquennat de rigueur dans tous les cas.
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Avec les milliards injectés dans l'économie en 2008 et les US qui font tourner la planche à billet, je ne suis personnellement pas convaincu. Si on veut financer la dette par la BCE il va falloir injecter d'un coup des quantités monstrueuses pour financer la dette.

Chaque fois qu'on joue avec ce truc ça finit par nous péter à la gueule, je ne vois pas pourquoi ça n'arriverait pas cette fois-ci.

Les indicateurs économiques indiquent le contraire: une inflation inférieure à 1% par an actuellement alors qu'il nous faudrait du 3% pendant 5 ans pour espérer s'en sortir d'après Krugman. Ca reste du calcul approximatif mais le message du marché est clair, on est menacé par tout sauf une inflation importante.

http://krugman.blogs.nytimes.com/2011/11/28/breakeven-bad/

La BCE est très crédible dans sa lutte pour l'inflation et pour cause, elle rechigne encore à prêter en dernier recours alors que la catastrophe se profile on ne peut plus clairement depuis longtemps.

Concernant les mesures à prendre il faut séparer les faits des jugements de valeur. Les faits sont:

- Le FESF est un feu de paille qui n'a rien réglé et est voué à échouer tant les sommes à injecter pour avoir un effet sont bien trop grandes.

- Les économistes sont unanimes sur le fait que la monétarisation la dette par la BCE est la seule solution. A terme c'est le futur probable moyennant un tranfert de souverraineté des états vers bruxelles (qui aura un pouvoir de controle de la politique fiscale, dernier outil économique des états).

- Les notations des pays sont avant tout politiques: par exemple Suède et Finlande ont des économies proches mais la Finlande emprunte à un taux bien plus élevé car elle est dans la zone euro qui a des institutions faibles qui n'inspirent pas confiance aux prêteurs. Tout comme la dégradation des USA est politique et sanctionne l'échec de la tentative de politique bipartisane.

- Une réduction de la dette diminue l'inflation nécéssaire mais contribuera à la dépression de l'économie donc à la baisse des recettes: dilemme difficile à régler.

En revanche savoir si il faut ou non réduire la dette en diminuant les prestations sociales est un choix de société (pour ne pas dire politique), de même que la redistribution et son ampleur. Cette redistribution pourrait être rendue plus efficace en simplifiant la réglementation et l'imposition, mais son principe même tient du jugement de valeur.

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- Les économistes sont unanimes sur le fait que la monétarisation la dette par la BCE est la seule solution. A terme c'est le futur probable moyennant un tranfert de souverraineté des états vers bruxelles (qui aura un pouvoir de controle de la politique fiscale, dernier outil économique des états).

Si l'on s'oblige a continuer avec la monnaie unique.

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Si l'on s'oblige a continuer avec la monnaie unique.

Si l'on s'oblige !! ce n'est une obligation ..il n'y a pas le choix !!!

c'est quand meme incroyable que certain pense qu'en oubliant l'euro et en revenant au franc "pof" tout revient normal comme avant !!

c'est vrai !! on oublies que le monde a changer et qu'il va falloir faire a marche forcée ce que les politiques n'ont pas fait en 10 ans mais ce n'est pas a cause de l'euro !!

le replie sur soi, le nombrilisme ne font pas avancer les choses .il faut un minimum d'ambition et ça ..ça se fera avec l'Europe ..avec le puissance financiere, economique et intellectuelle de l'Europe qui est tres tres loin d'etre negligable ...mais pour ça il faut une volonté politique ...qu'il se sortent les doigts du fut !! =) =)

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Si l'on s'oblige !! ce n'est une obligation ..il n'y a pas le choix !!!

c'est quand meme incroyable que certain pense qu'en oubliant l'euro et en revenant au franc "pof" tout revient normal comme avant !!

c'est vrai !! on oublies que le monde a changer et qu'il va falloir faire a marche forcée ce que les politiques n'ont pas fait en 10 ans mais ce n'est pas a cause de l'euro !!

le replie sur soi, le nombrilisme ne font pas avancer les choses .il faut un minimum d'ambition et ça ..ça se fera avec l'Europe ..avec le puissance financiere, economique et intellectuelle de l'Europe qui est tres tres loin d'etre negligable ...mais pour ça il faut une volonté politique ...qu'il se sortent les doigts du fut !! =) =)

Vous voulez dire l'ambition partagée par tout les traités européen jusqu'a maintenant et qui consiste à se soumettre à la puissance américaine, bancaire et les multinationales. Belle ambition Européenne effectivement.  :'(

Vous semblez penser que c'est par négligence et paresse que les politiques n'ont pas appliqué les mesures qui vous semblent essentielles ou manquantes depuis 10 ans et que l’évolution de notre continent en ce qu’il est maintenant n’a pas été préparé, réfléchi et voulu. C'est bien sous estimer leurs capacités et leur travail.

Le principe de la Nation et de la souveraineté c'est d'avoir le choix et en cela l’euro n’est qu’une voix possible à explorer, ne pas se priver d’alternatives qui peuvent vous paraitre désuètes n’est en rien une régression et c’est plutôt un signe de bonne santé.

Est-il si difficile de reconnaitre que la volonté idéologique de construire une monnaie unique (type de construction qui a pourtant échoué en d'autres temps et d'autres lieux) était une erreur et négligeait tant de paramètres qui sont pourtant essentiel  à l’économie?

Je trouve également dommage de confondre le passé historique et la modernité des idées, la postérité chronologique ne garantie pas du tout une supériorité du concept.

Enfin je ne dit pas que tout redeviendrai normal. Je conteste juste le postulat qui consiste à dire que le futur de la France et de l’Europe sera forcement moins bon sans l’euro qu’avec. Quels arguments irréfutables y a-t- il pour défendre cette position ?

La sortie de L’euro coutera cher, mais combien nous a couté d’y rentrer et de nous y soumettre pour l’instant et combien va –t-il nous couter de nous y accrocher ? D’un point de vue purement comptable d’abord et d’un point de vue politique en suite. Qu’allons encore devoir sacrifier pour des promesses de lendemain meilleur, promesses qu’on nous tient depuis 30 ans est qui portant n’ont jamais été tenues

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http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111129trib000667602/fillon-la-tribune-dit-n-importe-quoi-.html

François Fillon a jugé mardi totalement infondées nos informations prêtant à l'agence de notation Standard & Poor's l'intention de placer prochainement sous perspective négative le AAA français.

"Je peux vous dire que La Tribune raconte n'importe quoi", a dit le Premier ministre à Reuters en marge d'un séminaire consacré à la Révision générales des politiques publiques.

Standard & Poor's a refusé de commenter notre article (lire ici).

"S&P ne commente pas les rumeurs sur ses notations", a dit à Reuters une porte-parole du bureau parisien de S&P.

L'agence pourrait annoncer sous peu le placement de la note AAA de la France sous perspective négative, rapporte mardi La Tribune, qui cite des "sources concordantes".

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C'est pas vraiment tant l'euro ou les agences de notations que la mondialisation qu'il faudrait remettre en question, il faudrait pas se tromper de combat: c'est la mondialisation qui a simplifie et amplifie le phenomene consistant a privatiser les benefices et a socialiser les pertes, en permettant aux grands capitaux de ravager a la chaine, l'industrie puis l'economie de bien des pays, comme un nuage de crickets pelerins. En europe on nous a fait passer la pilule en nous faisant croire que les services genereraient autant voir plus de richesse que les biens produits par l'industrie et l'artisanat. Vous avez deja vu un "service" creer de la richesse? pourquoi l'artisanat reste un des premiers producteurs d'emploi et de richesse en France?

Alors oui, re-industrialiser la France, c'est bien joli, mais il va falloir desormais attendre que l'euro descende au niveau du yuan pour que ce miracle devienne realite, vue que nos politiques ont laisse complaisamment la quasi-totalite de notre savoir-faire partir en Asie pour que nos grands capitaux exoneres d'impots, puissent s'enrichir (momentanement) encore davantage...

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Le principe de la Nation et de la souveraineté c'est d'avoir le choix et en cela l’euro n’est qu’une voix possible à explorer, se priver d’alternatives qui peuvent vous paraitre désuètes n’est en rien une régression et c’est plutôt un signe de bonne santé.

Est-il si difficile de reconnaitre que la volonté idéologique de construire une monnaie unique (type de construction qui a pourtant échoué en d'autres temps et d'autres lieux) était une erreur et négligeait tant de paramètres qui sont pourtant essentiel  à l’économie?

Je trouve également dommage de confondre le passé historique et la modernité des idées, la postérité chronologique ne garantie pas du tout une supériorité du concept.

Enfin je ne dit pas que tout redeviendrai normal. Je conteste juste le postulat qui consiste à dire que le futur de la France et de l’Europe sera forcement moins bon sans l’euro qu’avec. Quels arguments irréfutables y a-t- il pour défendre cette position ?

La sortie de L’euro coutera cher, mais combien nous a couté d’y rentrer et de nous y soumettre pour l’instant et combien va –t-il nous couter de nous y accrocher ? D’un point de vue purement comptable d’abord et d’un point de vue politique en suite. Qu’allons encore devoir sacrifier pour des promesses de lendemain meilleur, promesses qu’on nous tient depuis 30 ans est qui portant n’ont jamais été tenues

+1

En effet, pour prendre une décision dans ces situations, il faut investire toutes les combinaisons, toutes. Le discours dominant (il était unique il y a un an, il n'est plus que dominant maintenant) de l'absolue nécessité de la survie de l'Euro est une lubie. Rien de plus. C'est le jouer d'ideologues qu'il ne fait pas casser.

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pensez-vous que nous pourrions suite à ces crises financières (les prix des matières premières, le problème de Chômage, etc) tomber dans une crise plus grave avec un genre "Mai 1968" ? pas dans l'hiver , mais pourquoi pas dans le périmètre des élections.

A titre personnel, cela pourrait avoir lieu mais pas avant 2013.

L'élection va calmer le potentiel de violence collective. En effet, l'horyzon de l'élection et une possibilité (phantasmée) de changement tant politique qu'economique calme les acteurs de soulèvements. Le violence pour changer n'a pas de sens.

Pour l'apres, dans le cas d'un changement de présidence, il y aura l'effet des 100jours puis les vacances et enfin quelques mois pour continuer à masquer telle ou telle incapacité à agir, duperie... Décembre est un moment de tension traditionnelle où les syndicats emploient leurs rares capacités de blocage qui pourrait se traduire par des grèves massives. Il me semble qu'il faut passer cette phase avant que ne naisse la possibilité d'un Mai-68 nouveau.

Si il n'y a pas de changement, alors cela peut être plus rapide. Comme en France on n'aime pas les votes démocratiques, il y aura un appel à un troisième tour social plus précoce. Et vu l'image phantasmée vectorisée par les médias du Président, cela peut vite dégénérer.

Après, il y a d'autres variables comme un second tour Le Pen/Sarkozy. La gauche serait tellement laminée conceptuellement qu'il y aurait moins de risque de violence. Dans l'autre combinaison, je pense à la première option: émeutes possibles en 2013.

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Ben ca nous a couter deja tellement cher de mettre l'euro en place qu'il parait plus que probable que l'operation inverse ne puisse qu'etre encore plus cher... apres si on coupe les bourses aux grands capitaux en recuperant leurs deniers pour tout re-nationaliser, pourquoi pas  repasser au franc (or bien sur), mais je crois qu'il y aurait du sport dans l'intervalle: revoltes des sur-endettes, emeutes de la faim et autres joyeusetes qui ferait trouver une cible militaire opportune a n'importe quel politicard soucieux de federer les masses.

Nan et puis aller dans cette direction ca ferait trop plaisir a la frange a la droite de la droite ou a d'autres cretins du genre de Farage qui fait des paralleles entre les velleites nazies pendant la WWII et les pressions allemandes actuelles pour qu'on evite de transformer la BCE en organisme de dilution de la dette, ce qui ne resoudrait pas fondamentalement quoique ce soit.

Quant a un mai 68 bis, la les enfants on est encore loin du plat pour saucer:

pour decrire ce qui risque de se passer entre la flambee du prix du petrole, et des denrees de bases, alimentaires ou autre, en combinaison avec la pauperisation et la democratisation galopante du manque de discipline et de courage du citoyen moyen, sans parler de l'amplitude des mouvements et des masses impliquees a l'echelle globale grace a la rapidite des communications sur les reseaux sociaux, meme la crise de 1930 risque d'avoir l'air "gentille".

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La gauche serait tellement laminée conceptuellement qu'il y aurait moins de risque de violence.

Serge je ne sais ce que vous fumez mais c'est de la bonne

Le raccourci me parait d'ailleurs facile et trèèèèèès idéologique mais bon avec vous on a l'habitude des sous entendus plus que moyen

Le risque de violence accrue ce serait plutot un gros score (pour la seconde fois) du FN (message tout à fait entendable par deux franges de la population qui n'attendent que cela pour se faire "plaisir" à savoir une partie de la droite de l'extreme droite qui cherche une officialisation de la violence et une partie des delinquants de banlieues qui n'ont besoin que d'une excuse martyrologique)

Ou une réélection à la corde de N.S

Mais la le risque de violence est diffus, suffit cependant d'écouter ses concitoyens de gauche, comme de droite et du centre

Le risque là est avant tout un mélange de ras le bol social, confiance perdue dans les institutions et les representants politiques et sentiment d'avoir été floué (pour pas dire enc***) pendant 5 ans

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Permet moi de m'inscrire en faux sur ton analyse.

Je suis Ok pour les arguments de coût. Là, c'est honnête. Matenant, encore sortir les épouvantails de la droite de la droite: non. Il faut cesser ces histoires pour bébés. Quand on prend une décision, on le fait sur des bases réfléchies et pour un but défini. Depuis 30 ans, le but c'est l'Europe. Personne ne sait dire ce qu'est l'Europe (dans le sens union) car il y en a 27 définitions. C'est là que fut le grand mensonge.

Pour ce qui est de l'avenir, il faut décider. Point. Il faut finir les phantasmes sur l'extrême droite qui neutralise tout débat pour toujours faire passer (sans réflexion) l'Europe.

De même, il faut voir l'histoire de France. Et celle-ci est violente. Nous sommes un pays de révolutions et de guerres civiles.

Je viens de voir à l'instant O. Delamarche. Et c'est étrange, il évoque explicitement certaines possibilités:

http://www.youtube.com/watch?v=JIgC8_riRd8&feature=youtube_gdata_player

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