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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Le gain de productivité peut se repartir de différentes façons je ne vois pas pourquoi il faudrait exclure la baisse du temps de travail. Il faut bien trouver une explication à la baisse du temps de travail au XX eme siecle alors que parallèlement le niveau de vie à augmenté et ce même avant l'apparition de la dette publique.

Sauf, une fois de plus que l'économie est tout sauf un système statique dans telle ou telle quantité.

Le travail ne se partage pas. Il se crée. Ce n'est pas la même chose. La baisse au XXeme est politique et non liée à l'évolution de la productivité.

Si les occidentaux envoyaient des canonnières pour ouvrir au commerce des pays lointains c'est parce qu'ils étaient sous la menace de surproduction. Il y'a eu plusieurs crises de surproduction au XIX eme siecle.

Les machines décuplaient la force de travail et en plus Les ouvriers travaillaient 12 heures par jour et ne pouvaient pas consommer la production pour cause de salaires trop bas. Voila ce qui arrive si tout le gain de productivité est transformé en bénéfice, le système finit en crise.

Le système ne fini pas. C'est une vue de l'esprit. Il n'y a pas de fin en économie.

Les crises sont des moments de correction des déséquilibres provoqués par la somme des mauvaises décisions des agents. Ce phénomène force à l'adaptation de l'économie et l'innovation par les individus.

Pour la politique de la canonnière, c'est justement l'intervention étatique qui empêche la venue au bon moment de la correction. C'est comme ce l'on fait actuellement. Du QE à gogo et quand l'économie repartira, il y aura libération de la nouvelle masse monétaire et donc explosion de bulles et inflation. Et là, il y aura effondrement à nouveau. Bravo Draghi et son pote à la FED.

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Sauf, une fois de plus que l'économie est tout sauf un système statique dans telle ou telle quantité.

Le travail ne se partage pas. Il se crée. Ce n'est pas la même chose. La baisse au XXeme est politique et non liée à l'évolution de la productivité.

Le système ne fini pas. C'est une vue de l'esprit. Il n'y a pas de fin en économie.

Les crises sont des moments de correction des déséquilibres provoqués par la somme des mauvaises décisions des agents. Ce phénomène force à l'adaptation de l'économie et l'innovation par les individus.

Pour la politique de la canonnière, c'est justement l'intervention étatique qui empêche la venue au bon moment de la correction. C'est comme ce l'on fait actuellement. Du QE à gogo et quand l'économie repartira, il y aura libération de la nouvelle masse monétaire et donc explosion de bulles et inflation. Et là, il y aura effondrement à nouveau. Bravo Draghi et son pote à la FED.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire par "système statique".

Les progrès techniques augmentent la production d'une population donnée plus vite que la progression démographique et tu appelles ca "statique" ?

Quand je dit que ca finit en crise je ne dis pas que c'est la fin du monde. C'est juste une expression, une phase de crise avec des faillites était inévitable pour réduire la production excédentaire. Le marché des capitaux se retournait en fuyant le secteur qui n’écoulait plus la production avec une marge suffisante et on avait alors des faillites en cascade. Les capitaux pouvaient se retourner vers, par exemple, vers les compagnies coloniales. Les Etats de l'epoque n'ont fait que ce qu'ils demandaient en les soutenant.

Sinon l'intervention politique pour baisser du temps de travail ou monter les salaires repousse le problème de la surproduction soit, respectivement, en abaissant la production par salarié soit augmentant la demande pour écouler cette production (le Fordisme).

L'intervention politique n'est pas mauvaise par definition. Ca depend des rapports de force dans la classe politique ou parfois de la competence quand on est bien intentionné.

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Je pense aussi qu'il va falloir réfléchir à la place de l'humain dans la société, surtout dans le monde du travail. On a besoin de moins en moins de monde et il faudra bien s'occuper des personnes laissées sur le côté. Repenser l'organisation de la société, voir ce que les gens veulent vraiment faire de leurs vies, comment ils veulent la vivre et ce qu'ils peuvent apporter. Evidemment le but n'est pas d'avoir une société oisive où c'est vacances 365 jours par an, les gens devront toujours être "productifs, mais différemment. Cela ne passera plus nécessairement par un CDI de 35/38 heures/semaine (qui deviendront l'exception plutôt que la règle), mais par d'autres activités civiques.

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Je pense aussi qu'il va falloir réfléchir à la place de l'humain dans la société, surtout dans le monde du travail. On a besoin de moins en moins de monde et il faudra bien s'occuper des personnes laissées sur le côté. Repenser l'organisation de la société, voir ce que les gens veulent vraiment faire de leurs vies, comment ils veulent la vivre et ce qu'ils peuvent apporter. Evidemment le but n'est pas d'avoir une société oisive où c'est vacances 365 jours par an, les gens devront toujours être "productifs, mais différemment. Cela ne passera plus nécessairement par un CDI de 35/38 heures/semaine (qui deviendront l'exception plutôt que la règle), mais par d'autres activités civiques.

Et si on laissait les humains décider par eux-même plutôt qu'à leur place?
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Sinon l'intervention politique pour baisser du temps de travail ou monter les salaires repousse le problème de la surproduction soit, respectivement, en abaissant la production par salarié soit augmentant la demande pour écouler cette production (le Fordisme).

L'intervention politique n'est pas mauvaise par definition. Ca depend des rapports de force dans la classe politique ou parfois de la competence quand on est bien intentionné.

Le Fordisme est tout sauf de l'interventionnisme étatique. Et l'intervention politique est mauvaise car elle crée du clientélisme, des déséquilibres et retarde les corrections (donc elle en amplifie les effets).
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Les smic ou les grilles de salaires forcent les entreprises à faire du Fordisme même si c'est Henry Ford qui a inventé le concept.

En fait tu est un liberal dogmatique. Dès que l'Etat leve le petit doigt c'est forcement une catastrophe. Dès qu'il imprime un billet c'est l'hyperinflation. Si il y'a un krach c'est forcement que l'Etat y est pour quelque chose. Tout ce qui est profitable pour un seul agent économique l'est forcement pour l'ensemble de l'économie. Ca c'est dépassé depuis 1929.

Nous sommes des animaux sociaux, il faut forcement des règles pour vivre ensemble. Tout le monde comprends qu'il faut rouler à droite ou s’arrêter au feu rouge pour que la circulation de tous soit possible mais on a toujours les ultras libéraux qui ne veulent pas comprendre que le marché a par nature un comportement moutonnier qui amplifie les mouvements. Il faut le borner. Les acteurs peuvent se mettre d'accord ensemble pour instaurer des regles. On en arrive a l'Etat democratique et on aura encore et encore les plus riches qui voudront s'exonerer de leur responsablités dues a leur pouvoir économique. Car l'argent donne du pouvoir.

Chacun doit donner un bout de sa liberté pour qu'au final la liberté de tous augmente. Crois moi, une fois qu'on a fait l'effort de comprendre ça éclaircit beaucoup de choses.

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Les smic ou les grilles de salaires forcent les entreprises à faire du Fordisme même si c'est Henry Ford qui a inventé le concept.

Va demander à Ford ce qu'il pense d'un SMIC. Peut-être aurais-tu des surprises.

De plus, les sociétés économiques ne sont pas toutes les même. Essaye de faire des gains de productivités sur le service d'un café en terrasse. Là, on va rire. Pourtant, le serveur demande des hausses de salaire pour s'aligner sur les secteurs qui eux augmentent en productivité. Du coup, ta productivité part dans la hausse du prix du café.

En fait tu est un liberal dogmatique.

Dogmatique? Si c'est mette en cohérence ses actes avec son discours, alors je suis dogmatique. Enfin, il existe plusieurs formes de libéraux (anarcap, minarchistes, classiques, conservateurs).

Dès que l'Etat leve le petit doigt c'est forcement une catastrophe.

Tout dépend pour quoi faire. Si c'est pour baisser les taxes et impôts, c'est toujours une bonne chose. Si c'est pour simplifier le droit du travail, fiscal et autre qui sont ingérable et détruisent de l'emploi, c'est aussi une très bonne chose. Sauf que nous ne prenons pas ce chemin.

Dès qu'il imprime un billet c'est l'hyperinflation.

Tant que la masse monétaire est en corrélation avec la création de richesse, quel est le problème.

Rappelons que les printemps arabes ont été déclenchés par la hausse des prix des matières premières elle même dû au QE de la FED. Il faut réfléchir aux conséquences de ses actes dans la vie. Mais comme le disent les abrutis qui caquettent du Keynes:"Au long terme, nous sommes tous mort."

Si il y'a un krach c'est forcement que l'Etat y est pour quelque chose.

Une crise est un mouvement correcteur normal. Pour le krach, il faut voir si l'état en est responsable pour la consolidation de déséquilibres. Les subprimes sont bien de la responsabilité de Clinton. L'intervention des états depuis 2008 avec la BCE et la FED, nous allons le payer. Et ce sera sanglant.

Tout ce qui est profitable pour un seul agent économique l'est forcement pour l'ensemble de l'économie.

Oui. Puisque ce qui est valable pour l'un, l'est pour tous. C'est juste le petit détail qui fait la différence. Gagner sa vie n'a rien de mal en soi.

Ca c'est dépassé depuis 1929.

Un conseil: coupe la télé et des trucs comme Le Monde pendant un an ou deux. Après une telle thérapie, cela évitera d'écrire un tel truc dénué de sens.

La crise de 29 ne pris fin qu'en 1943 ou 46. Il serait bon de s'en rappeler. Or actuellement, Super-Mario et Mr Ben nous préparent un truc autrement plus relevé que 29. Et tout cela juste parceque personne n'applique de libéralisme. Tout se fait par copinage pour sauver la grosse boite de son pote de promo.

Nous sommes des animaux sociaux, il faut forcement des règles pour vivre ensemble. Tout le monde comprends qu'il faut rouler à droite ou s’arrêter au feu rouge pour que la circulation de tous soit possible mais on a toujours les ultras libéraux qui ne veulent pas comprendre que le marché a par nature un comportement moutonnier qui amplifie les mouvements. Il faut le borner. Les acteurs peuvent se mettre d'accord ensemble pour instaurer des regles. On en arrive a l'Etat democratique et on aura encore et encore les plus riches qui voudront s'exonerer de leur responsablités dues a leur pouvoir économique. Car l'argent donne du pouvoir.

Aaaah. Nous y sommes. Les fameux riches.....

Il faudra se rendre compte d'une petite chose. Les fameux riches, quand ils seront partis, nous vivrons mieux.

Chacun doit donner un bout de sa liberté pour qu'au final la liberté de tous augmente. Crois moi, une fois qu'on a fait l'effort de comprendre ça éclaircit beaucoup de choses.

C'est une citation de qui? Lénine, Staline?

C'est le genre d'effort que je ne ferais jamais car ma liberté est inaliénable. Mais qui défini la part de liberté à concéder, si tant est que la liberté puisse se transférer.

Juste une perspective historique:

Rome et la grande dépression

Publié le 5/10/2012

Nous devrions nous inquiéter du retour d’une éventuelle Grande Dépression. Celle qui suivit la chute de l’État providence romain est connue sous le nom d’«Age sombre » et dura plusieurs centaines d’années.

Par Lawrence W. Reed.

Publié en collaboration avec l'Institut Coppet.

Les commentateurs ont soulevé quelques points communs intéressants entre la crise actuelle et la Grande Dépression des années 1930. Même si nous survivons aux folies dépensières de Washington, le Congrès et l’administration Obama pourraient nous conduire à la catastrophe s’ils augmentaient fortement les impôts ou les droits de douane, comme le Congrès le fit en 1930 et 1932. Mais d’autres parallèles devraient attirer notre attention.

Des sommes monumentales pour le sauvetage des banques. Des augmentations vertigineuses de la dette publique. Une concentration du pouvoir entre les mains du gouvernement central. D’incessantes revendications financières de la part des groupes d’intérêt. La rhétorique démagogique de la lutte des classes. Si ces éléments sont familiers à l’Américain du XXIe siècle, ils l’étaient tout autant au Romain de l’Antiquité, citoyen d’un État condamné à un destin funeste.

Durant les dernières années de la République Romaine, un voyou du nom de Clodius fut candidat au poste de tribun de la Plèbe. Il soudoya l’électorat en promettant de distribuer gratuitement des céréales (en vérité aux frais du contribuable), et gagna. Par la suite, les Romains adoptèrent l’idée qu’il était plus avantageux d’obtenir un revenu par des moyens politiques plutôt que par le travail. Cela a conduit l’économiste Howard E. Kershner à énoncer la loi qui porte son nom :

Quand un peuple autonome confère à son gouvernement le pouvoir de prendre aux uns pour donner aux autres, le processus de redistribution ne cesse qu’à partir du moment où le dernier contribuable est dépouillé de tous ses biens.

À Rome, les candidats au pouvoir dépensaient d’importantes sommes d’argent pour gagner les faveurs du public. Ils pillaient ensuite la population pour satisfaire les groupes d’intérêt qui les avaient fait élire. Après que la République eut été remplacée par la dictature, les Empereurs se succédèrent, et tous bâtirent leur puissance en accordant des subventions et en versant des allocations publiques. À l’époque de la naissance du Christ, presque un tiers de la ville de Rome recevait des aides publiques.

En réaction à une violente crise monétaire et financière en 33 après J.C., le gouvernement décida d’étendre largement l’accord de prêts à taux nul. Dans le sillage de cette crise, les dépenses gouvernementales montèrent en flèche.

En 91, le gouvernement décida d’intervenir dans le secteur agricole. L’Empereur Domitien ordonna la destruction de la moitié des vignobles provinciaux dans le but de restreindre la production de vin et d’en augmenter les prix.

Emboîtant le pas à Rome, de nombreuses villes de l’Empire s’endettèrent. À partir du règne d’Hadrien au début du IIe siècle, les villes en difficulté financière reçurent des aides de Rome et perdirent ainsi une portion considérable de leur indépendance politique.

Le gouvernement central prit également la responsabilité de fournir des loisirs à la population. Des jeux et des combats de gladiateurs étaient organisés pour distraire les masses. Les historiens contemporains estiment que l’équivalent de cent millions de dollars par an furent dépensés pour la tenue de ces jeux.

Sous le règne de l’empereur Antonin le Pieux (de 138 à 161), la bureaucratie romaine atteignit des proportions gigantesques. Selon l’historien Albert Trever, « l’implacable système fiscal, chargé d’organiser la spoliation et le travail forcé, finit par être administré par une armée de soldats bureaucrates. Partout, les bureaucrates à la solde des empereurs » s’employaient à écraser les fraudeurs fiscaux.

Et les raisons de frauder le fisc étaient légions. Selon l’historien romain Suétone, dans la Vie des douze Césars, l’Empereur Néron aurait déclaré en se frottant les mains : « Imposons, imposons encore ! Dépouillons les tous !» Les impôts finirent par détruire d’abord les familles fortunées, puis ils détruisirent les classes moyennes et laborieuses. « Ce que les soldats et les barbares épargnaient, les empereurs le prenaient par l’impôt », selon l’historien W. G. Hardy.

À la fin du IIIe siècle, l’Empereur Aurélien érigea l’accès aux aides publiques en droit héréditaire. Aux bénéficiaires, il offrit, en complément du pain (plutôt que de leur donner du blé et les laisser faire leur propre pain), du porc, du sel et de l’huile d’olive.

Rome souffrit du mal qui afflige tous les États providence : l’inflation. Les pressions exercées sur le gouvernement, pour qu’il dépense et subventionne, se traduisirent en création monétaire. Les uns après les autres, les Empereurs diminuèrent la qualité des pièces romaines pour financer leurs dépenses. Autrefois composé d’argent pur, le denier, en l’an 300, n’était guère plus qu’un jeton dont la teneur en argent n’était que de cinq pourcents.

Les prix montèrent en flèche et l’épargne disparut. Les marchands étaient montrés du doigt alors que les gouvernements continuaient leurs folles dépenses. À cela s’ajouta le contrôle des prix, dont les effets néfastes ravageaient une économie privée affaiblie et déclinante. En 476, quand les Barbares rayèrent l’Empire de la carte, Rome avait commis un suicide moral et économique.

Nous devrions en effet nous inquiéter du retour d’une éventuelle Grande Dépression. Celle qui suivit la chute de l’État providence romain est connue sous le nom d’«Age sombre » et dura plusieurs centaines d’années.

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Source : Foundation For Economic Education - Traduction : Geoffroy Le Gentilhomme pour l'Institut Coppet.

Quoi! Mais c'est encore Contrepoint. Il faudra que je change mes sources un jour. Le jour où les journaux (que plus personne ne lis) ne seront plus financés par le gourvenement nos impôts.

https://www.contrepoints.org/2012/10/05/99514-rome-et-la-grande-depression

Et voici un petit article d'un libéral (vite sortons nos petites laines. J'ai froid dans le dos.) sur la réalité des arbitrages budgétaires en temps de crise profonde dans notre pays:

https://www.contrepoints.org/2012/10/05/99457-budget-2013-plutot-la-presse-que-les-monuments-historiques

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Cette idée de masse monétaire en corrélation avec le PIB n'est pas réaliste même si ça parait simple.

Ce ne serait valable que si toute la monnaie circule or une partie se fixe régulièrement dans la thésaurisation, dans l'immobilier etc..Cette masse monétaire va manquer pour les échanges de l'économie réelle et celle ci va compenser par de la dette ou par de la mise au chômage.

Le rôle des lois et autres règlements est de faire correspondre les intérêts particuliers avec l’intérêt général.

Quand tu circules en voiture tu est bien obligé de limiter ta sacro-sainte liberté pour t’arrêter au feu rouge ou rester à droite. Tu le fais parce que tu comprends bien qu'un comportement civique te permettra toi aussi de vivre si tu es en difficulté ce qui peut arriver à tout le monde.

Pourquoi ce raisonnement ne serait plus valable quand il s'agit de la propriété privée ?

On limite la taille des véhicules pour que la circulation soit possible mais on hurle a la "spoliation" quand on veut limiter la taille des patrimoines alors qu'a l'autre bout de l’échelle sociale la vie est rendue de plus en plus compliquée à cause des exigences de ces détenteurs de patrimoine.

J'ai l'impression que le libéralisme fonctionnerait si tout le monde partait sur la même ligne de départ et que le revenu soit intégralement liée a sa production qui peut être intellectuelle bien sur. Donc je le dis, l'accumulation sans limite c'est le mal !

Il faudrait distinguer la propriété privée pour usage personnel et la propriété privée purement lucrative.

Je n'ai rien contre les somptueuses villas si le propriétaire habite à l’intérieur ou en fait profiter sa famille, ni rien contre les Ferrari, ca embelli les routes et ca fait travailler l'industrie. Mais les biens immobiliers qu'il n'utilise pas ou autres actifs dont il se sert uniquement pour avoir une rente déstabilisent les marchés et vont manquer à des personnes qui ont moins de chance et ne sont pas forcement moins méritantes. Même si le riche en question ne s'en rend pas compte parce que c'est des gestionnaires ou des fonds spéculatifs qui s'occupent de ça.

Les meilleurs créateurs d'entreprises n'étaient pas motivés par le seul pognon le probleme vient de ceux qui ne veulent que l'argent.

Les détenteurs de patrimoine ne croient pas faire de mal parce qu'une idéologie les rassure sur une pseudo utilité sociale des riches.

Il faut que cela se passe comme pour le code de la route que tout le monde comprenne les conséquences de leurs actions individuelles pour que les régulations économiques soit acceptés.

Au depart le libéralisme c'est le rejet des inégalités à due à la naissance et de l'oppression des possédants et ceux qui sont bien nés. Que ces possédants s'appellent nobles, rentiers, ou banquiers d'affaires... J'ai l'impression que la grande bourgeoisie d'affaires a détourné l'idée de liberalisme pour la transformer en nouveau féodalisme.

Enfin bref... l'histoire se répète et sans vouloir être prétentieux, l'intelligence c'est de pouvoir débusquer sous quelle forme elle se reproduit.

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Vouais, a votre avis les investissement qatari ont pour objectif:

- de preserver l'europe du declin en ayant peur de ce que cette chute pourrait entrainer ?

- d'etendre le "Dar al Islam" au profit de leurs coreligionnaires presents et futurs, histoire de ne pas manquer de terres arables et de main d'oeuvre pour l'apres-petrole?

Z'avez 2 heures  :lol:

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Vouais, a votre avis les investissement qatari ont pour objectif:

- de preserver l'europe du declin en ayant peur de ce que cette chute pourrait entrainer ?

LOL

Vouais, a votre avis les investissement qatari ont pour objectif:

- d'etendre le "Dar al Islam" au profit de leurs coreligionnaires presents et futurs, histoire de ne pas manquer de terres arables et de main d'oeuvre pour l'apres-petrole?

Ils préparent l'aprés pétrole, diversifications d’investissements, clientélisme avec les dirigeants politiques européens.

Bref ils essaient d'enfiler le costume du parfait overbooked businessman.

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La compétitivité, c'est très complexe

L'ancien président d'EADS, Louis Gallois, a expliqué lundi, à l'issue d'un entretien avec Jean-Marc Ayrault, auquel il doit remettre le 5 novembre un rapport attendu sur la compétitivité, que cette question ne se résumait pas au seul thème du coût du travail. M. Gallois a été reçu lundi après-midi pendant une heure par le Premier ministre.

"J'ai vu le Premier ministre, je lui ai fait état de mes réflexions, je lui ai fait part du diagnostic que je pouvais faire de l'industrie française aujourd'hui et des premières mesures auxquelles je songe pour augmenter cette compétitivité", a déclaré à la presse Louis Gallois. Louis Gallois, qui a été également PDG de la SNCF, s'était prononcé le 7 juillet en faveur d'un "choc de compétitivité" pour enrayer le déclin de l'industrie française.

Interrogé lundi sur cette expression, M. Gallois n'a pas souhaité "répondre sur le fond". "Je ne peux pas être très bavard sur ce point", a-t-il ajouté. La question de la compétitivité se résume-t-elle au coût du travail? "Bien sûr que non!" a rétorqué M. Gallois. Selon lui, "les pistes sont très variables: il y a à la fois des aspects financiers, des aspects de structure, d'organisation, les filières, comment faire grossir entreprises de taille moyenne..." "La qualité, l'innovation, le service, l'identification des marques, c'est très fort ça, il y a de nombreux éléments", a poursuivi M. Gallois.

"La compétitivité, c'est très complexe, ça touche tous les aspects de l'économie française", a-t-il fait valoir. "Il faut regarder tous ces aspects, les aspects financiers, d'organisation de l'industrie, les services autour de l'industrie, la situation des services publics, les politiques européennes, comment elles peuvent soutenir cette compétitivité, la manière dont les partenaires sociaux abordent cette question...", a précisé M. Gallois.

Avant même la présentation de ce rapport, de premières orientations ont été dévoilées et en partie confirmées par l'Elysée. Pour baisser le coût du travail, une part des cotisations patronales serait transférée vers la CSG, avec un étalement sur plusieurs années afin d'en limiter l'impact sur les ménages.

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PARIS (Reuters) - Arnaud Montebourg a suggéré dimanche de mettre à contribution les secteurs bancaire et immobilier pour favoriser une réduction des charges sociales patronales et relancer la compétitivité en France.

Le détail :

http://fr.news.yahoo.com/taxer-banques-et-immobilier-pour-relancer-la-comp%C3%A9titivit%C3%A9-170347183--business.html

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Comment se fait-il que tout le monde parle de compétitivité et que personne n'évoque les 35h? ni a gauche ni a droite...

Probablement parce que la grande souplesse organisationnelle et les subvention apportées par les "35h" arrange beaucoup le patronat, quoiqu'il en dise ;) Renégocier les "35h" c'est aussi renégocier les abaissement de charge, l'annualisation etc. c'était un accord donnant donnant et le patronnant n'y a pas perdu, et ne veut surtout pas se retaper de longue négo et une longue réadaptation a un nouveau mode d'organisation du travail. Pire tous savent que le temps de travail est amené mécaniquement a baisser, c'est la raison d’être des chômage partiel et autre souplesse de gestion du temps de travail ... rallonger la durée du temps plein, ca serait rendre encore plus complexe les abattement de charge sur les temps partiel, les chômage partiel indemnisé etc. puisque mécaniquement il y aura plus de temps partiels, du moins dans un premier temps. De plus les aménagement Sarkozy sur les heure sup' permette a chacun de bosser jusqu’à 48h par semaine pour un surcout assez modique pour l'employeur - c'est le salarié qui y gagne du sursalaire -. Ce problème de "temps plein" est un faux problème, le vrai problème c'est le temps de travail sur la vie, avec une entrée tardive dans l'emploi, et une obsolescence précoce, qui font des carrière plus "courte" que chez nos voisins. La bonne idée serait de permettre/inciter une entrée progressive mais précoce dans l'emploi, a l'américaine, avec une facilité de l'alternance emploi/études/emploi inaccessible actuellement. De même pour bien faire il faudrait valoriser l'expérience des vieux salarié, pour qu'au yeux de leur employeur il y ait un intérêt évident a les conserver dans l'emploi aussi tard que possible - les contrat junior/senior sont une bonne idée par exemple mais il y en a probablement plein d'autre -

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Que le grand Criiiic me Croooooque !

Si même le roi de la charrette n'y croit pas...  >:(

Les indices américains semblent avoir été comme aspirés dès lundi dernier vers les sommets. C’est comme si les opérateurs américains avaient eu la certitude qu’une bonne surprise viendrait couronner la semaine vendredi après-midi… et ils n’ont pas été déçus !

▪ Des chiffres qui commencent à susciter des interrogations…

Mais la surprise fut cette fois-ci bien trop belle pour être vraie et suscita de nombreux commentaires empreints de scepticisme. C’est le cas de Jack Welsh, l’ex-directeur général de General Electric — pourtant champion toute catégorie de l’écrémage des effectifs. Rappelons qu’il avait théorisé à la fin du siècle dernier le principe de l’élimination permanente des 10% de salariés les moins productifs.

Jack Welsh doute ouvertement de la crédibilité et de l’honnêteté des statisticiens qui ont calculé que le taux de chômage aux Etats-Unis avait chuté (très) opportunément de -0,3%, passant de 8,1 à 7,8% au mois de septembre.

Le chiffre est très éloigné des 8,2% attendus et semble encore plus contre-intuitif eu égard au faible montant des créations d’emplois le mois dernier (114 000). La révision de +50 000 du chiffre du mois d’août n’explique pas davantage la spectaculaire contraction du taux de chômage.

La machine à éradiquer les sans-emploi a tourné à plein régime au mois de septembre. Barack Obama n’a d’ailleurs pas manqué de se féliciter du meilleur score en la matière depuis janvier 2009 — c’était précisément le mois de son entrée en fonction — tout en déplorant que le total des créations d’emplois reste insuffisant.

▪ Des disparitions inquiétantes…

Il n’a pas commenté la troublante disparition de 900 000 personnes de la catégorie des actifs en 30 jours (cela fait une belle moyenne quotidienne de 30 000 personnes) ni la non moins troublante chute de 18% du taux des sans-emploi au sein de la seule population asiatique. Nous nous interrogeons : y aurait-il eu un recrutement massif de cuisiniers et de teinturiers chinois dans les écoles et les collèges américains ?

L’amélioration quasi-miraculeuse du taux de chômage depuis un an (il est passé de 9% à 7,8% en 12 mois) résulte en fait essentiellement de l’exclusion des calculs de personnes sans-emploi ayant perdu le statut officiel de chômeur. Sans oublier la précarisation d’un nombre grandissant de salariés qui ne travaillent qu’à temps partiel… mais ne sont pas comptabilisés non plus comme chômeurs.

Il ne subsiste donc plus que 12,1 millions d’inscrits au chômage. En revanche, le nombre de travailleurs à temps partiel (baisse d’activité imposée et non choisie) a bondi au-delà de la barre des huit millions, plus 6,2 millions de citoyens — pourtant aptes à travailler — ne figurent plus dans aucune statistique.

Il faut ajouter à ce tableau un très faible taux de participation de la population active (ratio actifs/population globale), lequel est tombé autour de 65,4%, le plus faible taux depuis le début des années 80 (1981 pour être précis).

▪ Les Etats-Unis : un futur Japon ?

Le Japon connaît le même type de déséquilibre cotisants/allocataires qui aboutit également à une monétisation pure et simple de la dette. La Banque centrale nippone a clairement affiché la couleur, mais nous entendons encore beaucoup de gérants affirmer que cela n’a rien à voir avec le cas américain puisque la dette est rachetée “en interne” — alors que tous les chiffres publiés depuis mi-mars 2011 démontrent que ce n’est plus le cas !

La fameuse destruction créatrice censée relancer le Japon il y a 18 mois n’a fait que relancer le poids de la mauvaise dette avec des centaines de milliards de dollars engloutis dans le traitement des conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Toujours au chapitre des idées fausses qui continuent d’être martelées dans les médias, nous dénonçons la désinformation des investisseurs concernant le miracle brésilien.

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Ils ne sont pas à l'abri de nationalisations, ou de dépossessions sauvages, çà reste pour nous une porte de sortie tout à fait envisageable.

Ahahah... bien sur...  avec notre president des bisounours qui declarait, "si la finance est l'adversaire, il faut l'affronter" quand il etait encore candidat? Naan mais la je crois qu'il a arrête le tigre, il est revenu au regime guimauve, et puis apres l'eclatant aveux d'impuissance face au desengagement d'investisseur etranger comme Mittal ou meme francais comme ceux qui soutiennent les constructeurs automobiles nationaux,  les investisseurs qataris  peuvent tranquillement continuer de dormir sur leurs 2 oreilles :rolleyes: :P O0

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Le rôle des lois et autres règlements est de faire correspondre les intérêts particuliers avec l’intérêt général.

Quand tu circules en voiture tu est bien obligé de limiter ta sacro-sainte liberté pour t’arrêter au feu rouge ou rester à droite. Tu le fais parce que tu comprends bien qu'un comportement civique te permettra toi aussi de vivre si tu es en difficulté ce qui peut arriver à tout le monde.

Pourquoi ce raisonnement ne serait plus valable quand il s'agit de la propriété privée ?

Les solutions libérales ne se fondent pas sur des choses absurdes mais sur des lois fondamentales et une vision systémique. Ce n'est pas du "grand n'importe quoi".

La parabole routière est absurde en tout point. Aucun libéral, même un anarcap, autoriserait une situation telle que tu la décris car elle est conflictuelle. Et l'absence de tord à autrui est un des fondements du socle libéral. Tout comme le droit à la vie, la liberté de conscience, la libre jouissance de la propriété privée, la résistance (même armée) à l'oppression...

Les libéraux sont donc bel et bien pour le code de la route, en revanche, ils s'opposent à l'étatisme du fait de ses conséquences sur les individus donc la collectivité. Dans leur vision, la collectivité bénéficie des actions individuelles. Ainsi, face à la crise, ils remettent en perspectives les fonctions de l'état pour lui faire gagner son périmètre optimal. Selon les branches du libéralisme, ce périmètre peut être 0 (anarcap), régalien strictement (minarchiste) ou à périmètre plus étendu.

La situation actuelle, si on reprend une parabole routière, est telle une autoroute où à chaque kilomètre tu aurais une vitesse limite différente sans cohérence avec des qualités de sols eux même changeant et un accès aux voitures découplé de ta volonté. Réalité: tu ne peux conduire efficacement.

Alors, certains (le défilé des étatistes et autres copains de tel ou tel intérêt particulier) te diront en faisant la moyenne que tu roules à 100km/h de moyenne. La réalité est toute autre et ta vitesse (efficacité économique) est bien moindre. Bien bien moindre. On pourra toujours te présenter des tronçons où les 200 sont autorisés (ce que font nos gouvernements) mais s'ils sont encadrés par un 20km/h et un 65,3km/h, tu ne pourras exploiter cette oportunité.

Voilà la vision de ce que dénoncent les libéraux.

On limite la taille des véhicules pour que la circulation soit possible mais on hurle a la "spoliation" quand on veut limiter la taille des patrimoines alors qu'a l'autre bout de l’échelle sociale la vie est rendue de plus en plus compliquée à cause des exigences de ces détenteurs de patrimoine.

Mais quel est le problème avec ceux qui ont du patrimoine? En quoi ils empêchent quelqu'un de vivre?

De plus, les libéraux contestent autant la limitation autoritaire de la voiture que du patrimoine. C'est une atteinte au mieux illégitime seulement au pire inefficace à la liberté. Qui limite la taille des voitures? Personne. Il suffit de laisser agir le marché donc le prix de l'essence et la densité du trafique. C'est plus efficace qu'une décision gouvernementale.

J'ai l'impression que le libéralisme fonctionnerait si tout le monde partait sur la même ligne de départ et que le revenu soit intégralement liée a sa production qui peut être intellectuelle bien sur. Donc je le dis, l'accumulation sans limite c'est le mal !

Qui a le droit de reprocher à un individu d'accumuler des richesses? Qui?

En quoi accumuler des biens est un mal? En quoi cela prive un tier de se réaliser?

En classe, le premier interdit-il le dernier d'avoir plus que la moyenne? Non. Dans la vie, c'est la même chose.

Là où il y a prédation, il y a deux possibilité pour un libéral. Ou c'est un déséquilibre, une positions dominante artificielle et une correction aura naturellement lieu. Ou, il y a un comportement de prédation et là, c'est redevable de la loi avec réparation. Réparation qui peut aller très loin.

Il faudrait distinguer la propriété privée pour usage personnel et la propriété privée purement lucrative.

Je n'ai rien contre les somptueuses villas si le propriétaire habite à l’intérieur ou en fait profiter sa famille, ni rien contre les Ferrari, ca embelli les routes et ca fait travailler l'industrie. Mais les biens immobiliers qu'il n'utilise pas ou autres actifs dont il se sert uniquement pour avoir une rente déstabilisent les marchés et vont manquer à des personnes qui ont moins de chance et ne sont pas forcement moins méritantes. Même si le riche en question ne s'en rend pas compte parce que c'est des gestionnaires ou des fonds spéculatifs qui s'occupent de ça.

C'est assez absurde ce que tu écris. En quoi un bien en rente est nocif? On appelle cela la location. Le locataire peut-il s'acheter ledit bien? Est-il interdit à un propriétaire de se constituer un patrimoine pour l'avenir et le faire fructifier par une rente?

Les meilleurs créateurs d'entreprises n'étaient pas motivés par le seul pognon le probleme vient de ceux qui ne veulent que l'argent.

Les détenteurs de patrimoine ne croient pas faire de mal parce qu'une idéologie les rassure sur une pseudo utilité sociale des riches.

Il faut que cela se passe comme pour le code de la route que tout le monde comprenne les conséquences de leurs actions individuelles pour que les régulations économiques soit acceptés.

La régulation économique est autonome.

En France, on aime bien les créateurs d'entreprises. Sauf quand ils réussissent.

Ce sont les gouvernements qui ont créé la situation dans laquelle nous sommes. S'ils laissaient faire faillite les incompétents comme laisser investire les entrepreneurs cela se passerait autrement.

Les entrepreneurs avides d'argent se cassent la gueule par eux-même. Ce sont des lieux communs de bistrots tout cela. Les vampires sont ceux que les gouvernements protègent. Les amis de Draghi qui bénéficient de taux anormalement bas. Et c'est amusant (ou plutôt triste), je n'ai toujours rien lu ici sur les fonctions des taux d'intérêts dans l'investissement!!!

Et en quoi un détenteur de patrimoine fait du mal?

Au depart le libéralisme c'est le rejet des inégalités à due à la naissance et de l'oppression des possédants et ceux qui sont bien nés. Que ces possédants s'appellent nobles, rentiers, ou banquiers d'affaires... J'ai l'impression que la grande bourgeoisie d'affaires a détourné l'idée de liberalisme pour la transformer en nouveau féodalisme.

Si le libéralisme est detourné, alors ce n'est plus du libéralisme. Donc le problème, en effet, ne vient pas du libéralisme. Tu l'écris toi même!!!

La puissance créatrice du libéralisme est la compréhension de la puissance du polycentrisme. C'est à dire que dans tout domaine, la somme des actions individuelles libres et consenties dans le temps est plus efficace que toute gestion centralisée.

Ainsi, le concept même du "ministère de redressement productif" du gouvernement tout comme la notion "d'état stratège" de M. Le Pen sont voués à l'échec. La seule chose qu'ils aient à faire est de se retirer de toute intervention directe, de simplifier les règlements et surtout de laisser l'initiatives aux français.

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le soucis du libéralisme c'est qu'il part du postulat que les acteurs économiques ont des fonctionnements cartésiens et respectant certains standards de fonctionnement librement consentis par tous, or cette construction théorique est démentie par ces mêmes acteurs dont les comportements sont souvent loin d'être aussi cohérents et cartésiens que ceux du postulat de départ ...

comme le faisait remarquer Fernand Braudel lors d'une série de conférences à Harvard dans les années 60/70 je crois le capitalisme est relativement éloigné du libéralisme, il prenait en exemple la quête monopolistique des entreprises capitalistes en vue de faire croître leurs marges au détriment de leurs clients.

En fait capitalisme et concurrence ne font pas bon ménage de manière assez paradoxale

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Là où il y a prédation, il y a deux possibilité pour un libéral. Ou c'est un déséquilibre, une positions dominante artificielle et une correction aura naturellement lieu. Ou, il y a un comportement de prédation et là, c'est redevable de la loi avec réparation. Réparation qui peut aller très loin.

Bien, prenons donc un exemple concret : Goldman Sachs. Faut-il attendre une correction naturelle, une action en justice (à laquelle elle a toujours échappée jusqu'ici), le jugement divin à la fin des temps ?

Les revenus du capital augmentent depuis plusieurs décennies au détriment des revenus du travail, quand peut-on espérer un renversement de tendance selon M. Serge ?

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La tendance au monopole est toute naturelle. C'est là qu'intervient l'état dans l'équation.

Le monopole n'est pas obligatoirement une mauvaise chose. Ce qui compte, c'est l'abus de position dominante. Mais c'est aussi le lobbying d'entreprises qui ont une taille critique pour faire pression sur le politique.

Si celui-ci cède, alors nous entrons dans le capitalisme de copinage. Phénomène que nous avons à l'oeuvre depuis trop longtemps dans la finance.

Nous avons un exemple très récent chez nous: Free mobile. Les trois opérateurs historiques se sont partagés le marché et font pression sur le gouvernement pour casser Free. Or que voit-on? Une baisse des coûts pour les clients. Alors Orange, SFR et Bouygue annoncent qu'ils vont licencier. C'est horrible! Individuellement oui. Sur l'instant. Sauf que Free embauche et des millions de français vont avoir accès à des forfaits avec des coûts moindres. De plus, avec la concurrence, les fournisseurs vont chercher activement de nouvelles offres pour coller le plus possible aux besoins des clients.

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C'est l’absence de limite à l'accumulation de patrimoine que je trouve nocif pour la société. Pas le fait de posséder des choses et d'en tirer un revenu. Il faut trouver la limite ou l’accumulation commence à provoquer des difficultés à ceux qui ont moins. C'est un peu le principe de la "liberté qui s’arrête là ou commence celle du voisin".

Certains biens ne peuvent pas être produits indéfiniment comme le foncier par exemple. Pas évident de produire de la terre...L'accumulation va amener à des problèmes au bout d'un certain point comme par exemple une hausse des prix de l'immobilier qui le rend inaccessible à une part grandissante de la population active alors qu'il y'a plus de 2 millions de logements vacants en France. Leur liberté de vivre ou ils veulent se réduit donc.

Voila un exemple du tort que peut causer l'accumulation. On pourrait parler aussi des délocalisations boursières, de l'immigration incontrôlée qui déstabilise la cohésion des sociétés etc.... Ce sont tous des enfants du l’idéologie du "laisser faire".

La liberté absolue est utopique. Elle revient à donner une liberté proportionnelle à la quantité de biens que l'on possède.

Il faut trouver un juste milieu, tout est une question de dosage et pas de "il faut tout confisquer" des cocos ni de "il faut tout laisser faire" des liberaux. Par contre ca demande au politique beaucoup d'intelligence comparé à une doctrine qu'on de contente d’appliquer. Après que les politiques soient nuls c'est une autre histoire.

Je pense qu'il faut se méfier des idées trop élégantes pour être vraies.

En économie par exemple, le keynésianisme n'est pas vraiment élégant. Il n'y a rien qui marche tout seul, il faut limiter un truc ici, ajouter un truc ailleurs. Mais son mérite c'est que cette pensée essaie de se baser sur la réalité.

D'ailleurs, corrigez si je me trompe, il n'y a pas d’hypothèse dans le modèle keynésien. Pas d'exigence "d'atomisation", "d'information parfaite". (D'ailleurs c'est contradictoire que l’économie néoclassique exige tant d’hypothèses mais qu'en même temps ses supporters refusent qu'on agisse pour obliger à l'atomisation, l'information parfaite etc...) C'est un circuit économique qu'on essaie de décrire.

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