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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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En revanche, s'il y a une période qu'il serait pertinent d'analyser, c'est le 3ème Empire.

Je te prédis quelques difficultés, sachant que le Troisième Empire n'existe pas. O0 Ce n'est pas Môssieur Serge qui voulait me donner des leçons d'Histoire ("Avant d'écrire de telles conneries sur l'histoire de France, tu serais bien inspiré d'ouvrir des bouquins") et dénonçait le niveau scolaire lamentable des jeunes générations ? Sincèrement, après une démonstration pareille, moi j'irais me cacher au fond d'un monastère tibétain :lol:

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Oui en effet, quand je pense à plusieurs choses à la fois, j'écris des lapsus.

Pour le Tibet, t'as l'air de bien connaître.

Et au fait: les arguments??? Où sont-ils?

Et je repose toujours ma question à ceux qui veulent une allocation universelle, même pour ceux qui travaillent d'ailleurs: qui paye? D'où vient cet argent gratuit.

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Et cela est le reflet de notre système d’imposition. Les gens qui paient le plus d’impôts tirent le plus de bénéfice d’une réduction de taxe et, c’est vrai, ils resteront plus riches. Mais si vous les taxez encore plus fort et les condamnez à cause de leur richesse, ils risquent de ne plus se montrer.

Ce que Laffer avait expliqué à l'aide de sa courbe en prenant comme exemple les économies scandinaves des années 70

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Bonne surprise avec les chiffres de la production industrielle en France et en Italie qui se retournent assez significativement à la hausse, un effet Draghi ?  :oops: 

French Industrial Production m/m 1.5% / -0.2% /  0.6% (actual/forecast/previous)

Italian Industrial Production m/m 1.7% / -0.5% / -0.1%

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La croissance allemande calerait sévèrement... Les principaux instituts allemands auraient divisé leurs prévisions de croissance 2013 par deux, d'après l'édition en ligne du quotidien 'Handelsblatt'.

Les grands instituts allemands tableraient désormais sur une croissance de +0,8% cette année et +1% en 2013, contre +0,9% et +2% auparavant. Leurs prévisions seront officiellement publiées ce jeudi. Le Fonds monétaire international, qui a mis à jour ses perspectives économiques mondiales, a également revu en baisse ses projections concernant Berlin. Si le Fonds vise toujours un PIB à +0,9% cette année, il a abaissé celle de 2013 à +0,9% contre +1,4% encore estimé en juillet dernier.

"Les derniers indicateurs de l'activité sont restés à la traîne, ce qui donne à penser que le marasme se propage de la périphérie à l'ensemble de la zone euro. Même l'Allemagne n'a pas été à l'abri de cette tendance", souligne le FMI dans son rapport. En septembre, le chômage en Allemagne a ainsi progressé pour le sixième mois consécutif, les entreprises du pays préférant remettre les embauches à plus tard, dans un contexte de ralentissement économique. De même, les derniers indicateurs PMI publiés la semaine dernière, indiquent toujours une contraction de l'activité malgré un ralentissement, l'indice PMI global s'établissant à 49.2, sur un plus haut de quatre mois...

http://www.boursier.com/actualites/economie/allemagne-la-prevision-de-croissance-2013-divisee-par-deux-16985.html

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C'est une sorte de concorde tacite: à moi le pouvoir, à vous l'économie. Ce fut l'unique fois. Tous les autres autoritarismes se sont accompagnés d'un dirigisme économique.

Le résultat fut une grande expension économique. Et en cela c'est intéressant. Il a laissé les individus entreprendre en les privant des droits électoraux. Et pourtant il y eu croissance économique.

C'est un petit peu ce qu'il se passe en Chine non? Le parti regne sans partage sur le pouvoir mais laisse les individus s'enrichir par tous les moyens du moment qu'ils n'enfreignent pas le code civil. Je me goure? Donc c'est plutot le premier empire et l'oeuvre de Napoleon Bonaparte qui devrait etre enseignes de l'histoire de France en Chine, pas la Revolution  :lol:

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Attendez, vous parlez du Premier ou Second Empire ? Parce que niveau économie le Premier Empire n'est pas le meilleur exemple a prendre ... Pour le second Empire l'économie était fortement étatisée. En plus, dès les années 1860 Napoléon III va lancer une politique d'Etat-providence par la création caisse pour la retraite, l'accident de travaille, l'assurance etc ...

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J’ébauche une réponse dans la page d’avant, et t’a la page wiki qui est une bonne introduction.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle

Pour une bonne introduction, c'est assez étrange.

En effet,:

- on apprend que ce concept est défendu par une palette de courants dont les libertariens. Bizarre, bizarre car au même moment ils s'opposent sur ce genre de concept redistributifs. La totalité des mécanismes de financement sont des procédés dénoncés par ces libéraux là. Il n'y a aucune source faisant en fait le lien. J'imagine un Ron Paul face à un tel truc.

- une grande partie des promoteurs de ce concept sont des philosophes, des sociologues, surtout pas des économistes.

- le financement est ou un impôt ou une planche à billet.

- les bénéfices financiers ne sont pas expliqués dans le cas de l'Allemagne. Pourquoi? En quoi avec 20% d'économie on a un service meilleur? Il y a un problème. Je n'ai pas l'impression qu'ils remplacent le même service en fait. Comment à coût de service constant, les bénéficiaires peuvent acheter autant de service avec moins d'allocation distribuée.

- les tests sont très limités et ne valident pas la pertinence systémique du concept. Ainsi on mesure les bien-faits de la distribution de revenu mais on ne voit pas d'où vient l'argent. On ne vérifie donc pas la soutenabilité donc la perennité au long terme.

- on place de l'aide au développement (Namibie) dans ce système. C'est tendancieux.

En résumé, il n'y a pas d'exemples concrets de la pertinence de ce concept tellement il reste théorique et contesté.

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Attendez, vous parlez du Premier ou Second Empire ? Parce que niveau économie le Premier Empire n'est pas le meilleur exemple a prendre ... Pour le second Empire l'économie était fortement étatisée. En plus, dès les années 1860 Napoléon III va lancer une politique d'Etat-providence par la création caisse pour la retraite, l'accident de travaille, l'assurance etc ...

Ça c'est intéressant.

État providence: parcequ'il impose la contraction d'une assurance par tous (comme pour Bismarck...) ou cette assurance est-elle monopolistique comme la Sécurité Social telle que nous la connaissons?

Le premier cas reste dans le libéralisme (pas dans toutes ses formes ceci-dit), le second est de l'étatisme en cela que tu n'as aucun choix dans ta négociation.

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Napoléon avait le don incroyable d'attirer l'antipathie des gens comme les républicains, catholiques, orléannistes et autre élites ... du coup, il a tenté de chercher du soutient dans la masse populaire. On oublie souvent que le second Empire est en effet le premier régime politique à avoir fonctionné durablement selon le principe du suffrage universel. C'est pour cela que son œuvre social fut d'abord des initiatives privées comme Société du Prince impérial - une société de prêts sur l'honneur, destinée aux travailleurs pauvres -, une Caisse spécial pour éviter une augmentation du prix du pain (elle dura une dizaine d'année), après elle plus politique comme des réformes juridiques en ferveur des ouvriers.

État providence: parcequ'il impose la contraction d'une assurance par tous (comme pour Bismarck...)

C'est exacte sauf que les adhésions (largement encouragé) à ses caisses se faisaient de manière libre et non imposé comme dans le système de Bismarck. Cependant ces sociétés de mutuels pouvaient avoir à sa disposition un local gratuit et le versement par l'État d'une allocation financière.

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Pour une bonne introduction, c'est assez étrange.

En effet,:

- on apprend que ce concept est défendu par une palette de courants dont les libertariens. Bizarre, bizarre car au même moment ils s'opposent sur ce genre de concept redistributifs. La totalité des mécanismes de financement sont des procédés dénoncés par ces libéraux là. Il n'y a aucune source faisant en fait le lien. J'imagine un Ron Paul face à un tel truc.

...

Il n’y a là  rien de contradictoire si l’on considère les perspectives différentes de chacun de ces courants de pensés ; pour certains des libéraux/libertarien il s’agit d’organiser, ou plutôt de contribuer –« organiser » n’est pas le mot juste…- à l’autonomie pratique des individus, et accessoirement de réduire le périmètre de l’Etat par simplification de son système bureaucratique. Les marxistes eux ont comme point de mire l’émancipation de l’humanité du travail salarié – et pas du travail. Chacun y voit un –puissant ?- instrument aux services de leur idéaux, voila tout.

- le financement est ou un impôt ou une planche à billet.

Plus exactement par une création monétaire - à part l'impot ou avec celui-ci -qui redeviendrait un monopole régalien. Ici on considère que dans la mesure où le PIB croit, la masse monétaire croit elle aussi, et celle-ci est abondé par l’institut d’émission dans le budget de l’Etat auquel elle participe indifféremment à toutes ses dépenses, ou comme le propose ses promoteurs de le reverser équitablement à tous les citoyens sous forme d’allocations. Bien entendu cela amènerai à restreindre, voire supprimer toutes autres forme de création monétaire de la par des banque par un système de réserve obligatoire de 100% -les banques redeviendrais de simples institutions d’investissement des dépôts.

- une grande partie des promoteurs de ce concept sont des philosophes, des sociologues, surtout ps des économistes.,

De mémoire il y a Milton Friedman et Maurice Allais, Paul Samuelson ou encore John Stuart Mill et quelques autre, modernes ou anciens; et après tout l’économie est une science social et qui touche aussi à l’éthique et à la morale.

- les bénéfices financiers ne sont pas expliqués dans le cas de l'Allemagne. Pourquoi? En quoi avec 20% d'économie on a un service meilleur? Il y a un problème. Je n'ai pas l'impression qu'ils remplacent le même service en fait.

Tu mets le doigt sur quelque chose. En effet, si on évacue les critiques habituelles qui dépendent des positions idéologiques/philosophique/morales et des opinions de tout un chacun, il demeure une importante critique d’ordre technique  qui est opposé au système : il n’est pas du tout sure qu’une répartition égalitaire de cette argent ne trouverait pas un meilleur usage dans le financement circonstancié de projets sociaux bien délimités, ou il aurait un meilleur rendement avec des résultats plus concret.

Pour en revenir au comment financer, les promoteurs, ou plutôt la majorité d’entre eux, envisagent un transfert des dépenses sociales diverses vers ce système unique ; donc par basculement.

- les tests sont très limités et ne valident pas la pertinence systémique du concept. Ainsi on mesure les bien-faits de la distribution de revenu mais on ne voit pas d'où vient l'argent.

- on place de l'aide au développement (Namibie) dans ce système. C'est tendancieux.

En résumé, il n'y a pas d'exemples concrets de la pertinence de ce concept tellement il reste théorique et contesté.

A ce point de la discussion, ça relève en effet de l’ingénierie social.

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Si des économistes libéraux aiment bien l'idée d'allocation universelle c'est aussi parce qu'elle peut rendre acceptable une importante flexibilité du travail. Ce serait une concession à la sécurité pour faire avancer d'autres idées qui leur tiennent à cœur.

Aux angoissés du financement il faut rappeler que l'"AU" est une fusion des divers revenus de répartition existants.

Mais j'imagine qu'au XIXeme siècle si quelqu'un parlait d'allocation familiales ou de smic ils seront nombreux à le traiter de dépensier irresponsable.

l'AU pourrait être un dividende liée à l'appartenance à la nation le "dividende national". En fluctuant selon les résultats économiques du pays elles solidarisent les gens et les pousse à être productifs ou à consommer local. Certains disent que la nation doit être dirigée comme une entreprise, ca tombe bien. =)

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BIRMINGHAM, Grande-Bretagne (Reuters) - Les Britanniques doivent se préparer à des "décisions douloureuses", a déclaré mercredi le Premier ministre britannique David Cameron, sans pour autant annoncer de nouvelles mesures capables de soutenir une économie chancelante qui met en péril son ambition de redresser les finances.

Le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé lundi ses prévisions de croissance pour la Grande-Bretagne et s'attend désormais une contraction de 0,4% du PIB en 2012, contre +0,2% initialement prévu.

David Cameron a insisté sur le fait que la coalition gouvernementale -qui réunit le Parti conservateur et les libéraux démocrates- ne dévierait pas de sa politique d'austérité pour réduire les déficits.

"Si nous n'agissons pas, si nous ne prenons pas de décisions difficiles et douloureuses, si nous ne faisons pas preuve d'imagination et de détermination, la Grande-Bretagne pourrait à l'avenir ne plus être ce qu'elle a été par le passé, a-t-il affirmé.

"La réalité est que nous sommes aujourd'hui engagés dans une course mondiale et cela signifie l'heure de vérité pour des pays comme le nôtre. Couler ou nager. Agir ou décliner."

Les agences de notation ont jusqu'à présent maintenu le "triple A" de la Grande-Bretagne, notamment en raison des déclarations résolues du gouvernement sur sa détermination à réduire le déficit, même s'il n'a pas atteint ses objectifs.

David Cameron traverse une passe difficile sur le plan politique avec une année marquée par le retour de la récession, des spéculations autour de sa capacité à diriger, de dissensions sur l'Europe et sa proximité avec le groupe de presse de Rupert Murdoch, pour lequel il est soupçonné de partialité.

De nombreux conseillers estiment que l'élection prévue en 2015 devrait se jouer sur la situation économique du pays. Selon eux, il s'agira pour les électeurs de désigner le parti dans lequel ils ont le plus confiance pour assainir les finances publiques.

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Oui. Bien sûr, bien sûr.

Il n'y a pas de loi, l'argent est virtuel....

C'est étrange car de l'argent, on en imprime et il ne se passe rien en croissance. Il n'y a donc pas de loi.

Il faut arrêter de raconter n'importe quoi et de plagier les tribunes de la fête de l'Huma. Il serait bon d'ouvrir des bouquins.

Au fait, pour l'heure, elles sont où les machines dont vous parlez?

Et ma question tient toujours: dans votre allocation à la De Villepin, qui paye?

  Tu t'aveugles devant le réalité ... Et d'ailleurs il y a belle lurette que les monnaies mondiales ne sont plus interchangeables avec quelconque stock d'or ...

Tu crois par exemple que les quelques centaines de tonnes d'or français, peuvent dévirtualiser les milliers de milliards d'euros en circulation dans cette même France ?

Crois tu que les quelques milliers de tonnes d'or US et chinois ont un quelconque rapport avec la masse de monnaie respectives qu'ils ont chez eux ? En aucun cas ... Il y a seulement des stocks d'or pour se crédibiliser (c'est toujours ça de coté face aux immenses dettes de ces états même si ça n'en vaut pas le 10 ème) c'est comme si on avait de coté une petite fraction de matériaux pour construire une maison, parce qu'une autre a été construite a crédit mais éventuellement saisissable ...

Nous sommes dans un système d'argent virtuel que tu le veuilles ou non ... C

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BIRMINGHAM, Grande-Bretagne (Reuters) - Les Britanniques doivent se préparer à des "décisions douloureuses", a déclaré mercredi le Premier ministre britannique David Cameron, sans pour autant annoncer de nouvelles mesures capables de soutenir une économie chancelante qui met en péril son ambition de redresser les finances.

Le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé lundi ses prévisions de croissance pour la Grande-Bretagne et s'attend désormais une contraction de 0,4% du PIB en 2012, contre +0,2% initialement prévu.

David Cameron a insisté sur le fait que la coalition gouvernementale -qui réunit le Parti conservateur et les libéraux démocrates- ne dévierait pas de sa politique d'austérité pour réduire les déficits.

Un génie ce Cameron ! Le FMI et tous les bons économistes disent que vous allez dans le mur avec ces politiques d'austérité qui ont dégradé la croissance mondiale comme prévu et aggravé la situation, lui répond : "D'après le FMI faut qu'on accélère l'austérité !"  :happy:

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Suède, Japon, Etats-Unis… Monténégro? Devinez qui a la dette la plus risquée ?

Dans la zone euro et ailleurs, la crise mondiale de la dette est rythmée par la dégradation ou - plus rarement - le relèvement des notes des Etats par des agences de notation privées: Standard & Poor's, Moody's & Fitch principalement. Plus habituées à noter des entreprises et des produits financiers - leur mission originelle, avec le succès que l'on sait... -, ces agences utilisent d'abord des critères économiques et financiers traditionnels.

Mais ces critères suffisent-ils à déterminer quelles sont les dettes d'Etat les plus risquées à long terme ? Et si ce risque dépendait aussi de la soutenabilité de la croissance, et donc de la capacité durable - plutôt qu'immédiate ou à moyen terme - à rembourser les créanciers?

La piste est intéressante. Elle est le postulat de l'étude "Dette publique : nouveaux enjeux et notation ESG [environnement, social et gouvernance] (disponible en exclusivité par le lien suivant : http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20121010/1773138_c240_oddo_securities_-_esg_-_dette_souveraine_-_sept_2012_-_fr.pdf) réalisée par les économistes et les analystes spécialisés ESG de la société de Bourse Oddo, sous la houlette de Jean-Philippe Desmartin, Nicolas Jacob et Bruno Cavalier.

L'étude utilise les critères qualitatifs de la notation "extra-financière", qui s'est développée ces dernières années pour déterminer le caractère "durable" des performances des entreprises, afin d'éclairer les décisions des investisseurs socialement responsables (ISR). A cette aune, quelques pays ont sans doute plus de soucis à se faire qu'on ne le pense - les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Luxembourg notamment -, tandis que les pays scandinaves sont bien armés.

L'étude d'Oddo Securities porte sur 45 Etats, soit les 34 pays développés ou intermédiaires appartenant à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ainsi que les autres membres de l'Union européenne et les candidats à son entrée : un échantillon de pays qui ont émis, ensemble, les deux tiers des 50 500 milliards de dollars (38 843 milliards d'euros) de dette publique mondiale recensée à la fin 2011.

...

Au sommet de la liste, les meilleurs élèves surprennent peu. On y trouve les démocraties scandinaves et océaniennes, dont l'ouverture, la transparence et l'équilibre social et démocratique - conjugués au dynamisme économique - sont souvent vantés. La Suède (72 points sur 100) se place en tête de liste des sept pays classés en opportunité "forte", devant le Danemark (67,5), la Nouvelle-Zélande et la Norvège (66), la Finlande (64,5), l'Australie (62,3) et l'Autriche (60).

La suite de la liste est plus surprenante, puisque les pays classés dans la catégorie "opportunités" - au-dessus de la moyenne de 52,3 points sur 100 - ont des degrés de développement encore très différents, du Canada (58,5), des Pays-Bas (57,5) ou de la France (57) à la Pologne (56,5) ou la Croatie (56)... qui devancent l'Allemagne et la Suisse (56), et plus encore le Japon (52).

Mais le résultat devient franchement étonnant sous la moyenne.

L'analyse multicritère place la Belgique et le Luxembourg au niveau de l'Estonie (52), devant l'Irlande (51,5) et le Royaume-Uni (51), lui-même au niveau de la Roumanie.

Surtout, les Etats-Unis obtiennent un résultat très faible (44), comme l'Italie (43,5), à égalité avec le Monténégro pour fermer le ban de la catégorie "opportunité modérée".

Tandis qu'en dernière division ("opportunité faible") se trouvent trois membres de la zone euro : Chypre (43), la Grèce (42) et Malte (39,5), aux côtés du Mexique (40,5), de l'Albanie (42) ou de la Macédoine (37), bonne dernière.

Le modèle qui arrive à ces conclusions constitue une aide complémentaire pour les investisseurs : ces notes ont le mérite de signaler des risques qui ne sont pas nécessairement mis en évidence ailleurs. Ainsi, trois pays - le Luxembourg, les Etats-Unis et le Royaume-Uni - disposent d'une notation ESG dite " perfectible " (opportunité modérée), alors que leur notation financière mesurée par S & P est jugée solide (AA + ou AAA).

Les caractéristiques environnementales, sociales et de gouvernance "pourraient peser à terme négativement sur la soutenabilité de la dette financière de ces trois pays", estime Oddo Securities, qui les place "sous surveillance négative ESG". La Croatie, la Lettonie et l'Islande sont dans la situation inverse : notées BBB -, leurs bonnes performances ESG améliorent "la soutenabilité de leur dette" !

Evidemment, il ne s’agit pas pour les investisseurs socialement responsables (ISR) de se baser sur ces seuls résultats. Mais puisque la soutenabilité de la dette est une problématique de long terme, la notation ESG a son importance. Voici quelques années, la Grèce empruntait encore à des taux d’intérêt voisins de l’Allemagne. Or, selon les auteurs de l’étude, l’écart de notation ESG entre l’Allemagne et la Grèce était déjà du même ordre qu’aujourd’hui. Ce signal aurait pu servir…

http://lemonde-emploi.blog.lemonde.fr/2012/10/10/suede-japon-etats-unis-montenegro-devinez-qui-a-la-dette-la-plus-risquee/

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Est-ce l'effet de son voyage en Grèce? L'aimable pression du Fonds monétaire international (FMI) ? Ou tout simplement l'approche des élections législatives? Recevant, jeudi 11 octobre, à Berlin, son homologue hongrois, Viktor Orban, Angela Merkel a quitté ses habits de 'mère la rigueur' pour endosser une panoplie néokeynésienne assez inhabituelle, allant même jusqu'à évoquer des baisses d'impôts.

'C'est aussi notre devoir de faire quelque chose pour la relance de l'économie en Europe', a ainsi affirmé la chancelière allemande.'Quand nous soutenons bien notre consommation intérieure, nous pouvons naturellement importer davantage des autres pays de l'Union européenne', a ajouté Mme Merkel.

Evoquant d'éventuelles baisses d'impôts, la chancelière s'est félicitée: 'Chez nous, les salaires ont augmenté pour la première fois depuis de nombreuses années, les retraites ont augmenté. C'est bien, mais l'Allemagne ne peut être un bon moteur que dans la mesure où les autres suivent.' Ces propos étaient sans doute destinés à d'autres que M.Orban. A commencer par le FMI, qui tient en ce moment son assemblée d'automne au Japon et qui a estimé en début de semaine que, 'parmi les grandes économies de la zone euro, des politiques qui conduiraient à une demande intérieure plus élevée en Allemagne et à une compétitivité plus forte en France, en Italie et en Espagne seraient bénéfiques'.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/12/angela-merkel-veut-faire-quelque-chose-pour-l-europe_1774430_3234.html#xtor=AL-32280515

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Impossible der manquer ça :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/12/20002-20121012ARTFIG00330-moscovici-signe-un-cheque-de-314-milliards-d-euros-au-fmi.php

Parmi les grands pays, les États-Unis et le Canada sont les seuls à avoir refusé de participer à ce nouveau renforcement des moyens du FMI.

De notre correspondant à Tokyo

Un ministre des Finances français adressant un chèque de 31,4 milliards d'euros à l'un (ou plutôt l'une) de ses prédécesseurs à Bercy: tel est le spectacle insolite auquel on pourra assister dans les prochaines heures, à l'Hôtel Impérial de Tokyo, l'un des plus somptueux de la capitale nipponne. Pierre Moscovici signera officiellement avec Christine Lagarde l'accord bilatéral conclu entre la France et le Fonds monétaire international, pour permettre à ce dernier de porter secours à la zone euro.

La France sera l'un des premiers contributeurs, avec le Japon, à concrétiser la promesse qui avait été faite officiellement dans le cadre du G20 en juin dernier au Mexique. La contribution française est parmi les plus importantes, après celle du Japon (60 milliards de dollars), de l'Allemagne (41,5 milliards d'euros) et de la Chine (43 milliards de dollars). Curieusement le FMI, qui va ainsi construire un «mur anti-incendie» (fire wall) de 456 milliards de dollars au total, présente les sommes en euros pour les pays de la zone euro (150 milliards d'euros au total), celles des autres États étant exprimées en dollars (268 milliards de dollars).

ahah,de combien l'effort fiscal pour réduire le déficit? :oops:

Ca doit faire bien d'être parmi les premiers contributeurs du FMI, 30 Milliards comme ca au cas ou il faudra nous sauver à bout de bras on pourra compter sur le FMI  :lol:

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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/12/20002-20121012ARTFIG00330-moscovici-signe-un-cheque-de-314-milliards-d-euros-au-fmi.php

ahah,de combien l'effort fiscal pour réduire le déficit? :oops:

Ca doit faire bien d'être parmi les premiers contributeurs du FMI, 30 Milliards comme ca au cas ou il faudra nous sauver à bout de bras on pourra compter sur le FMI  :lol:

c'est assez drôle oui, dans le genre drôlerie économique contre-intuitive mais tu sais bien que le sauvetage d'un "petit maillon" permet de sauver les "gros maillons" de la chaîne.

@Pascal : bien sur qu'on l'a, puisqu'on peut le donner au FMI. Là aussi on affaire à un "faux-ami" lorsqu'on utilise l'expression populaire "dépenser un argent qu'on n'a pas" et qui ne s'applique pas tout à fait à l'échelle supérieure des états.

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c'est assez drôle oui, dans le genre drôlerie économique contre-intuitive mais tu sais bien que le sauvetage d'un "petit maillon" permet de sauver les "gros maillons" de la chaîne.

En théorie oui.

Toutefois US et CANADA ne le voient pas comme ça.

Et je rajouterai que c'est d'une ironie douteuse, puisque le plan de réduction du déficit porte sur 30 milliards justement.

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