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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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ah bon ? je croyait que c'était la crise de l'économie réelle qui a fait baisser le PIB et a mis les états en difficultés et pas l'inverse ? a l'instar de Lagarde on essayerait pas de nous le faire à l'envers ? et qu'on se précipite sur cette théorie pour ne rien faire

En général, la crise érode la croissance et provoque la stagnation de l’économie, mais c’est la réduction des dépenses budgétaires qui précipite la récession et engage cette même économie dans une spirale descendante. La corrélation et très forte et il y a de nombreux exemples ; dommage que je sois si loin de mes bouquins, j’aurais donné d’autres exemples.

Dans le cas italien, il suffit de comparer sa situation à des pays comparables en terme de développement et qui n’ont pas procédé à des restrictions aussi drastiques, et leurs économies souffres de la crise, mais bien moins. Récemment encore le président du conseil, M.Monti c’est excusé des conséquences de sa politique en prétextant que c’est pour le bien du pays, comme quoi il reconnait bien le caractère récessif de la baisse des dépenses en pleine crise.

En fait, il faut choisir entre le maintien du niveau de dépenses publiques et l’accumulation de dettes, ou la baisse de ces même dépenses et la hausse tout aussi rapide des dettes qui ne se réduisent pas. Il n’y a qu’un retour à la croissance qui peut en venir à bout…ou l’inflation.

Sinon, oui, ça peut être une excuse au statuquo comme dans le cas japonais. C’est une question de volontarisme politique.

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Il me semble que personne ne remet en cause la nécessaire quête de rationalisation du secteur public. Comme toute entité "le(s) secteur(s) public(s) se doivent d'être les plus efficaces possibles.

Seulement que constate-t-on aujourd'hui, que le curseur de l'efficacité est systématiquement la baisse de la masse salariale. Cette baisse s'entend de deux manières:

-la réduction des effectifs

-la stagnation du pouvoir d'achat

Dans les deux deux cas c'est contre-productif. Dans le premier cas on réduit les effectifs mais on ne diminue pas les missions et on ne change pas les comportements, moralité on se retrouve avec moins de monde pour faire les mêmes tâches à accomplir selon les mêmes processus, d'où perte d'efficacité. Dans le second on a une stagnation voir une baisse du pouvoir d'achat sous l'effet combiné d'une hausse des impôts et d'une baisse de la valeur du point d'indice au regard de l’inflation. Conséquence baisse de la consommation de + de 4 millions de personnes.

L' État aujourd'hui doit repenser ses missions et son rôle; avant même de repenser à son coût qui au final n'en est pas un au regard du service rendu -qui est par destination gratuit ou affranchit des questions de rentabilité propres au privé- ainsi qu'au regard de la redistribution qui irrigue l'économie.

Aujourd'hui la direction de l'état ne raisonne qu'en maîtrise des coûts avant de raisonner en quête d'efficacité opérationnelle. La réorganisation de la fonction publique d’État aujourd'hui est contingentée par les questions d'effectifs et non pas par une problématique d'efficacité opérationnelle (organisation, missions, moyens à affecter aux priorités), c'est destructeur.

Celui là je plussoie, je le souligne et je l'encadre .....

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Il me semble que personne ne remet en cause la nécessaire quête de rationalisation du secteur public. Comme toute entité "le(s) secteur(s) public(s) se doivent d'être les plus efficaces possibles.

Seulement que constate-t-on aujourd'hui, que le curseur de l'efficacité est systématiquement la baisse de la masse salariale. Cette baisse s'entend de deux manières:

-la réduction des effectifs

-la stagnation du pouvoir d'achat

Dans les deux deux cas c'est contre-productif. Dans le premier cas on réduit les effectifs mais on ne diminue pas les missions et on ne change pas les comportements, moralité on se retrouve avec moins de monde pour faire les mêmes tâches à accomplir selon les mêmes processus, d'où perte d'efficacité. Dans le second on a une stagnation voir une baisse du pouvoir d'achat sous l'effet combiné d'une hausse des impôts et d'une baisse de la valeur du point d'indice au regard de l’inflation. Conséquence baisse de la consommation de + de 4 millions de personnes.

L' État aujourd'hui doit repenser ses missions et son rôle; avant même de repenser à son coût qui au final n'en est pas un au regard du service rendu -qui est par destination gratuit ou affranchit des questions de rentabilité propres au privé- ainsi qu'au regard de la redistribution qui irrigue l'économie.

Aujourd'hui la direction de l'état ne raisonne qu'en maîtrise des coûts avant de raisonner en quête d'efficacité opérationnelle. La réorganisation de la fonction publique d’État aujourd'hui est contingentée par les questions d'effectifs et non pas par une problématique d'efficacité opérationnelle (organisation, missions, moyens à affecter aux priorités), c'est destructeur.

+1

Clair qu'il faut que ça soit bien fait. Pas comme l'EN qui taille dans les effectifs de profs (la force vive) et pas dans les effectifs des rectorats..

Nous, de l'exterieur, tout ce qu'on veut c'est des résultats et on ne comprend pas, et a la limite on a pas a comprendre, ou et pourquoi ça coince.

Mais un réingeneering (repenser a partir du cahier des charges, PAS de l'existant) demande de la concertation (du moins essayer..) du temps et meme de l'argent.

Dans l'urgence, si j'ai bien compris il faut trouver 50 a 70 milliards. ça devrait etre possible meme sans réforme profonde de structure et sans augmenter les taxes (trop tard..) pour peux qu'il n'y ait pas que l'état qui s'y colle mais les sociaux aussi.

C'est ça le probleme, l'état c'est pas facile mais au moins il y a quand meme une direction et la souveraineté nationale s'exerce encore meme si c'est imparfaitement.

Les sociaux eux sont totallement hors de controle pourtant ils brassent plus de fric que l'état et les gaspillages sont énormes. Il faut que l'état remette la main sur le social. Maintenant, en début de quinquenat. Après ça sera beaucoup plus difficile. amha.

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Un trader britannique fait flamber le prix du pétrole.

Steven Perkins a été licencié par la société PVM Oil Futures pour avoir passé une commande de 7 millions de dollars (soit plus de 8 millions d'euros) de barils de pétrole brut depuis son ordinateur personnel... alors qu'il était totalement ivre.

Steven Perkins est un trader londonien expérimenté et spécialisé dans les contrats à terme sur le pétrole Brent au sein de la société de courtage PVM Oil Futures basée à Londres. Seulement, ivre et dans un état second, il a passé, dans la nuit du 29 au 30 juin 2009, une commande pour 7 millions de barils de pétrole brut depuis son ordinateur personnel. Soit l'équivalent de 520 millions de dollars (plus de 395 millions d'euros) de contrats, et cela correspondait à 30% de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Après un week-end bien arrosé, Stevens a réalisé cette nuit-là, à partir de son canapé, une spéculation massive, voire folle. Le lendemain de sa beuverie, les marchés boursiers se sont aperçus que le baril de Brent était brusquement passé de 71,4 dollars à 73,05 dollars (environ 54 euros et 55 euros). Ayant retrouvé ses esprits quelques temps après, il a dû fournir une explication à sa hiérarchie. D'après le site du Parisien, Stevens a dans un premier temps informé ses supérieurs qu'il ne pourrait se rendre au bureau ce jour-là car il devait s'occuper d'un proche malade. Mais les dirigeants de la PVM Oil Futures, ont très vite découvert les ordres délirants passés et à sommer le trader de s'expliquer.

Selon l’instance britannique, le Financial Services Authority, chargée de surveiller les marchés financiers, Stevens était ivre au moment de passer ses ordres. Ce dernier, qui a reconnu avoir bu durant trois jours, a été licencié sur le champ a été condamné à cinq ans d’interdiction d’exercer et à une lourde amende de 150 000 livres (plus de 185 000 euros), ramenée à 72 000 livres (plus de 89 000 euros) s'il suivait une cure pour cesser de boire.

Une gueule de bois à 10 millions de dollars.

Pour Alexander Justham, directeur des marchés de l'Autorité des Services financiers (FSA), "l'alcoolisme de Perkins n'excuse pas ses agissements. Il a été suspendu car il n'est pas une personne suffisamment digne et respectable pour participer à des activités réglementées et son attitude créée un risque pour le bon fonctionnement du marché". PVM Oil futures s’est vu dans l’obligation de revendre à perte les placements. Une cession qui a fait chuter le prix de l’or noir à 69 dollars (plus de 52 euros), soit une perte énorme de 10 millions de dollars pour l'entreprise (un peu plus de 7 millions d’euros).

http://www.gentside.com/insolite/totalement-ivre-un-trader-fait-grimper-le-prix-du-baril-de-petrole_art45721.html

Et dire que l'économie mondiale dépend de ces guignols !  =(

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Et oui il faut de l'austérité pour que ces "guignols" poursuivent leurs affaires et grattent leur bonus comme si de rien n'était.

Parlons des banques espagnoles, intéressant ce quiproquo sur le traitement des pertes immobilières espagnoles, on en revient systématiquement à ce débat sur la faute originelle et qui doit en assumer la responsabilité :

Pour les allemands ce serait à maxima l'état espagnol, dans tous les cas ca ne doit pas sortir des frontières, ca sent le voeu pieux.

Pour les francais (=>hollande) mixons tout ca dans un pot commun, avec l'idée sous-jacente des eurobonds je suppose, comme ca c'est bien on pourra y avoir recours nous aussi en cas besoin..

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121019trib000726010/l-espagne-au-centre-d-un-poker-menteur-entre-paris-et-berlin.html

Sinon on est au bout de sortie de la crise  :lol:

Depuis cette idée de « rétroactivité » de la recapitalisation visant à libérer l’Etat espagnol des moins-values latentes des « caixas » est devenue une pomme de discorde. Mais si les Allemands ont eu du mal à faire prévaloir leur lecture des décisions de juin, il semble bien que celle-ci n’aie en réalité jamais varié. Selon une source proche des négociations, il était entendu dès le départ pour la chancelière que la recapitalisation par un fond européen non seulement supposait que la surveillance bancaire soit exercée par la Banque centrale européenne mais que l’assainissement des banques ait déjà commencé… par et aux frais des Espagnols. « Ils n’ont jamais eu l’intention de transformer le mécanisme européen de stabilité en une espèce de bad bank géante », explique une autre source.

Si Berlin a toutes les peines du monde à faire prévaloir cette lecture jusqu’à présent, c’est en partie du à une erreur de communication. En juin, la chancelière allemande avait attendu le vendredi 29 après-midi pour donner sa lecture, alors que le président Hollande avait parlé pendant la nuit, prenant clairement l’avantage dans les médias.

Instruite par l’expérience, Angela Merkel n’a pas laissé son homologue français prendre de l’avance lors du conseil de cette semaine à Bruxelles. Pendant la nuit de jeudi à vendredi, elle a remplacé sa traditionnelle conversation nocturne hors micro avec la presse allemande par une conférence de presse en bonne et due forme, laquelle s’est déroulée en parallèle de celle de François Hollande. Il s’agissait cette fois-ci de présenter le compromis sur la supervision bancaire, un dossier connexe, mais distinct du sujet espagnol. Et ce vendredi, elle a martelé à nouveau que la recapitalisation ne devait « pas être rétroactive ».

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Un trader britannique fait flamber le prix du pétrole.

Steven Perkins a été licencié par la société PVM Oil Futures pour avoir passé une commande de 7 millions de dollars (soit plus de 8 millions d'euros) de barils de pétrole brut depuis son ordinateur personnel... alors qu'il était totalement ivre.

Steven Perkins est un trader londonien expérimenté et spécialisé dans les contrats à terme sur le pétrole Brent au sein de la société de courtage PVM Oil Futures basée à Londres. Seulement, ivre et dans un état second, il a passé, dans la nuit du 29 au 30 juin 2009, une commande pour 7 millions de barils de pétrole brut depuis son ordinateur personnel. Soit l'équivalent de 520 millions de dollars (plus de 395 millions d'euros) de contrats, et cela correspondait à 30% de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Après un week-end bien arrosé, Stevens a réalisé cette nuit-là, à partir de son canapé, une spéculation massive, voire folle. Le lendemain de sa beuverie, les marchés boursiers se sont aperçus que le baril de Brent était brusquement passé de 71,4 dollars à 73,05 dollars (environ 54 euros et 55 euros). Ayant retrouvé ses esprits quelques temps après, il a dû fournir une explication à sa hiérarchie. D'après le site du Parisien, Stevens a dans un premier temps informé ses supérieurs qu'il ne pourrait se rendre au bureau ce jour-là car il devait s'occuper d'un proche malade. Mais les dirigeants de la PVM Oil Futures, ont très vite découvert les ordres délirants passés et à sommer le trader de s'expliquer.

Selon l’instance britannique, le Financial Services Authority, chargée de surveiller les marchés financiers, Stevens était ivre au moment de passer ses ordres. Ce dernier, qui a reconnu avoir bu durant trois jours, a été licencié sur le champ a été condamné à cinq ans d’interdiction d’exercer et à une lourde amende de 150 000 livres (plus de 185 000 euros), ramenée à 72 000 livres (plus de 89 000 euros) s'il suivait une cure pour cesser de boire.

Une gueule de bois à 10 millions de dollars.

Pour Alexander Justham, directeur des marchés de l'Autorité des Services financiers (FSA), "l'alcoolisme de Perkins n'excuse pas ses agissements. Il a été suspendu car il n'est pas une personne suffisamment digne et respectable pour participer à des activités réglementées et son attitude créée un risque pour le bon fonctionnement du marché". PVM Oil futures s’est vu dans l’obligation de revendre à perte les placements. Une cession qui a fait chuter le prix de l’or noir à 69 dollars (plus de 52 euros), soit une perte énorme de 10 millions de dollars pour l'entreprise (un peu plus de 7 millions d’euros).

http://www.gentside.com/insolite/totalement-ivre-un-trader-fait-grimper-le-prix-du-baril-de-petrole_art45721.html

Et dire que l'économie mondiale dépend de ces guignols !  =(

7 millions de $ ne font pas 8 millions d'euros ... D'autant + qu'on s'aperçoit après, qu'il s'agissait pas de 7 millions de $ mais 7 millions de barils de brut, une quantité de matière premier et non d'argent en $ ... Car il y en a eu pour 520 millions

En fait l'auteur nous a fait un bel article avec ses pieds, comme d'hab (c'est devenu une généralité aujourd'hui d'éditorialisme 2.0) en ne se relisant surtout pas ... Ni s'assurer du contenu

A ce poser des questions si aujourd'hui la plupart des sites web français, ne seraient pas édité a l'étranger via des francophones comme vaches espagnoles payés a la lettre ...

Ceci dit bon, j'ai pas de leçon a donner : je fais souvent des pavés moisis aussi ... Mais j'ai pas la prétention de tenir ni site web, ni média  ^-^

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A ce poser des questions si aujourd'hui la plupart des sites web français, ne seraient pas édité a l'étranger via des francophones comme vaches espagnoles payés a la lettre ...

     

L'immense majorité des journalistes aujourd'hui sont des pigistes payés à la pièce... Le jouranliste "professionnel" à part à la télé ça n'existe plus vraiment.

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Les propositions chocs de Louis Gallois :

L'ancien patron d'EADS prône 30 milliards de baisse des charges, financés notamment par une hausse de CSG et une réduction de dépenses publiques.

Un choc de 30 milliards d'euros. Voilà, selon plusieurs sources, ce que Louis Gallois entend inscrire noir sur blanc dans le rapport sur la relance de la compétitivité qu'il doit remettre à François Hollande le 5 novembre. «Il fera la proposition d'un choc de compétitivité sur deux ou trois ans de 30 milliards, dont 20 en baisse de cotisations patronales et 10 en baisse de cotisations salariales», assure un proche de l'ex-président d'EADS récemment nommé commissaire général à l'investissement. Les réductions de charges concerneraient les salaires jusqu'à 3,5 smics, soit un niveau bien supérieur à celui (2,6 smics) que Nicolas Sarkozy avait prévu lors du vote de loi sur la TVA sociale au printemps.

Pour compenser cette baisse massive et inédite de cotisations, l'ex-capitaine d'industrie proposerait de financer son «choc de compétitivité» de plusieurs manières. D'abord, par «une réduction massive des dépenses publiques», bien plus importante que celle de 10 milliards envisagée dans le projet de loi de finances actuellement discuté au Parlement et que Laurence Parisot a qualifiée lundi, dans Le Figaro, de «trompe-l'œil». Ensuite, par une hausse modérée de la CSG et de la TVA pour «pouvoir être supportée par les ménages» compte tenu des forts prélèvements qu'ils subiront en 2013. Et enfin, par une nouvelle fiscalité écologique sur le diesel, ce qui ne devrait pas faciliter les affaires du constructeur automobile PSA.

Louis Gallois - qui a confié à ses proches qu'il se heurtait à un «lobbying fort et puissant des économistes keynésiens», notamment à Bercy - entend également donner «une connotation sociale à son rapport». Et proposer deux mesures pour s'assurer du soutien des syndicats, pour l'heure peu réceptifs à un transfert de cotisations, de surcroît patronales. L'ex-patron d'EADS suggérerait tout d'abord que les représentants des salariés aient une voix délibérative dans les conseils d'administration des entreprises, une vieille revendication syndicale à laquelle s'oppose le patronat.

Un rapport «prêt»

Il prônerait enfin de lancer une «méga-négociation» associant les questions de «compétitivité coût» et «hors coût» de son rapport, avec la réforme du marché du travail que les partenaires sociaux discutent depuis début octobre. «L'idée d'un compromis historique sur ces deux sujets avant la fin de l'année lui plaît bien», confirme l'un de ses proches. De là à dire que Louis Gallois imagine, pour son rapport, un destin à la «Rueff-Armand» qui, dans les années 1960, avait balisé la stratégie économique du pays de la décennie à venir…

Le rapport de Louis Gallois -  qui a beaucoup consulté pour peaufiner ses propositions, et notamment le camp patronal (Medef, UIMM…), dont il est issu - est en tout cas «prêt» depuis quelque temps. S'il ne l'a pas rendu public, c'est à la demande de l'Élysée, qui ne voulait pas avoir à gérer de front le projet de budget 2013, compliqué par une majorité parlementaire rebelle, et une séquence particulièrement sensible sur la compétitivité. Une réunion intermininistérielle est programmée lundi midi sur le sujet.

Quoi qu'il en soit, plus les jours passent et plus Louis Gallois s'attend à ce que les conclusions que l'on tirera de son rapport soient édulcorées. D'abord présentées comme essentielles au débat, elles viennent d'être reléguées au rang de simple contribution n'engageant que son auteur par François Hollande lui-même. Si même le président de la République le dit…

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On rapellera que les service de Bercy étaient très mesurés sur l'efficacité de l'ancienne TVA sociale proposée par la précédente majorité ( impact négatif ou faible en terme d'emploi, quelques dizaines de milliers d'emplois créés dans l'hypothèse la plus optimiste ) et que l'idée d'une baisse générale des charges pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises porte le risque d'un gaspillage majeur d'argent public dans le sens où une partie seulement du secteur privé ( 30% ? ) est soumis à la concurrence internationale

Baisser les charges des entreprises non soumises à la concurrence étrangère a t'il un sens économique ?   

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On rapellera que les service de Bercy étaient très mesurés sur l'efficacité de l'ancienne TVA sociale proposée par la précédente majorité ( impact négatif ou faible en terme d'emploi, quelques dizaines de milliers d'emplois créés dans l'hypothèse la plus optimiste ) et que l'idée d'une baisse générale des charges pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises porte le risque d'un gaspillage majeur d'argent public dans le sens où une partie seulement du secteur privé ( 30% ? ) est soumis à la concurrence internationale

Baisser les charges des entreprises non soumises à la concurrence étrangère a t'il un sens économique ?    

En tous cas baisser les cotisations sociales ne remplit pas les carnets de commande des entreprises non soumises à la concurrence internationale. Même si le demandeur d'emploi ne coutait que 2€ si l'employeur n'en a pas besoin, il n'en pas besoin.

Alors on pourrait imaginer un baisse de charges concentrée sur le secteur industriel. Ca ne concernerait qu'une minorité d'employés en France. Et avec un cout identique les "charges" baisseraient plus fortement.

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Alors on pourrait imaginer un baisse de charges concentrée sur le secteur industriel. Ca ne concernerait qu'une minorité d'employés en France. Et avec un cout identique les "charges" baisseraient plus fortement.

Je me demande si ça serait légal ?

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Baisser les charges des entreprises non soumises à la concurrence étrangère a t'il un sens économique ?    

Oui : tous les services aux entreprises : informatique, transport, gardiennage, compta, Interim, etc.. ont un cout qui participe à la compétitivité.

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Oui : tous les services aux entreprises : informatique, transport, gardiennage, compta, Interim, etc.. ont un cout qui participe à la compétitivité.

Non : je serais d'accord avec toi Roland si le système entrepreneurial français n'etait pas tributaire (en terme de compétitivité internationale) pour un petit nombre de grosses structures d'entreprise (17 % de mémoire)

Petit nombre qui tient de façon quasi mafieuse sous sa coupe les sous traitants PME/TPE

Cela aurait donc un sens si on augmentait la part à l'export (avec outre ces aides possibles flechées, un changement d'état d'esprit de nos entreprises trop centrées francofrançaises et incapables de se remettre en cause : voir Peugeot et d'autres aussi)

Et si on changeait (ça nécessite là aussi une modification radicale du système de pensée) le rapport de force sous traitants - gros groupes vitrines à l'internationale

Parceque franchement tel que je le vois finir c'est que si on baisse les charges pour les PME/TPE de sous traitance adossées à des grands groupes je peux prendre les paris sur mes bijoux de famille que quasi aucun d'entre eux (je parle des gros groupes vitrine) ne répercutera cela sur ses marges/dans ses investissements/ sur son developpement propre

Y'a qu'a voir ce qu'à donné la baisse de la TVA restauration et fallait pas être devin pour le deviner

Les patrons français sont un peu trop "je roule pour ma bosse et nafoute des autres"

C'est d'autant plus drastique quand tu es incontournable sur le marché (cas des gros groupes tenant captifs leur sous traitants)

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Non : je serais d'accord avec toi Roland si le système entrepreneurial français n'etait pas tributaire (en terme de compétitivité internationale) pour un petit nombre de grosses structures d'entreprise (17 % de mémoire)

Petit nombre qui tient de façon quasi mafieuse sous sa coupe les sous traitants PME/TPE

Cela aurait donc un sens si on augmentait la part à l'export (avec outre ces aides possibles flechées, un changement d'état d'esprit de nos entreprises trop centrées francofrançaises et incapables de se remettre en cause : voir Peugeot et d'autres aussi)

Et si on changeait (ça nécessite là aussi une modification radicale du système de pensée) le rapport de force sous traitants - gros groupes vitrines à l'internationale

Parceque franchement tel que je le vois finir c'est que si on baisse les charges pour les PME/TPE de sous traitance adossées à des grands groupes je peux prendre les paris sur mes bijoux de famille que quasi aucun d'entre eux (je parle des gros groupes vitrine) ne répercutera cela sur ses marges/dans ses investissements/ sur son developpement propre

Y'a qu'a voir ce qu'à donné la baisse de la TVA restauration et fallait pas être devin pour le deviner

Les patrons français sont un peu trop "je roule pour ma bosse et nafoute des autres"

C'est d'autant plus drastique quand tu es incontournable sur le marché (cas des gros groupes tenant captifs leur sous traitants)

Et bien on restera pas d'accord mais c'est toujours bien de discuter.

Déjà c'est pas toutes les PME qui travaillent pour un grand groupe donc si on ciblait les baisses de charges - que sur les entreprises industrielles - qui ne travaillent pas pour un grand groupe - et accessoirement - qui est soumis a la concurrence internationale - et qui exporte, ça va vite devenir compliqué cette histoire (bien que ma boite faisant parti de cette petite catégorie, si on se réservait pour nous les 30 milliards du choc de compétitivité ça serait le jackpot  ;) )

En plus, meme si la PME travaille pour un grand groupe ça reste interessant : les grands groupes auront tendance a externaliser auprès de boites françaises et du fait de la baisse des couts de leurs sous-traitants français, les sites français deviendrons eux meme plus compétitifs par rapport à d'autres sites situés à l'étranger, ce qui est toujours bon quand il s'agit de décider ou on va investir ou monter une nouvelle unité de production.

De toute façon, il ne faut pas trop saucissonner la baisse des charges, faut que ça reste simple, général et massif. Pour le coté simplicité, si on pouvait en profiter pour simplifier le bazard, faut pas hésiter. Quand au coté massif .. 30 milliards, bof. A structure constante, a titre transitoire, ok, mais on peut pas appeller ça un "choc" de compétitivité. C'est 300 milliards qu'il faudrait viser avec une remise à plat le systeme.

T'façon 30 milliards c'est déjà trop : attendez vous à un enterrement de premiere class du rapport Gallois...

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Comme si trouver 300 milliards  sur un total de 800 milliards de prélèvements obligatoires dont 320 milliards de cotisations sociales et alors même que les coûts sociaux sont destinés structurellement à augmenter à cause de la démographie avait le moindre sens : ça n'est pas remettre à plat le systéme, c'est le supprimer tout bonnement

Par ailleurs les charges sociales sont une part du salaire d'un employé qui permet de régler les cotisations d'un systéme d'assurance maladie et vieillesse notamment et non un impôt.

Le projet Gallois consiste tout simplement :

- à effecter les résultats d'un plan de rigueur aggravé au profit des entreprises et non de l'assainissement des finances de l'état

- à faire payer une partie indirecte du salaire par l'impôt ( la CSG ), au moins ce coup-ci l'impôt choisi est la CSG un impôt relativement neutre socialement ( une "flat tax" ) et non la TVA qui pèse d'autant plus lourd que l'on est pauvre

source pour les chiffres :

http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/fileadmin/medias/documents/ressources/PLF2012/RPO2012.pdf

 

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L' État aujourd'hui doit repenser ses missions et son rôle; avant même de repenser à son coût qui au final n'en est pas un au regard du service rendu -qui est par destination gratuit ou affranchit des questions de rentabilité propres au privé- ainsi qu'au regard de la redistribution qui irrigue l'économie.

Petit détail: rien n'est gratuit.

Ce n'est pas parceque tu ne payes pas le service directement qu'il est gratuit. Ce sont les impôts qui y pourvoient.

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En général, la crise érode la croissance et provoque la stagnation de l’économie, mais c’est la réduction des dépenses budgétaires qui précipite la récession et engage cette même économie dans une spirale descendante. La corrélation et très forte et il y a de nombreux exemples ; dommage que je sois si loin de mes bouquins, j’aurais donné d’autres exemples.

Dans le cas italien, il suffit de comparer sa situation à des pays comparables en terme de développement et qui n’ont pas procédé à des restrictions aussi drastiques, et leurs économies souffres de la crise, mais bien moins. Récemment encore le président du conseil, M.Monti c’est excusé des conséquences de sa politique en prétextant que c’est pour le bien du pays, comme quoi il reconnait bien le caractère récessif de la baisse des dépenses en pleine crise.

En fait, il faut choisir entre le maintien du niveau de dépenses publiques et l’accumulation de dettes, ou la baisse de ces même dépenses et la hausse tout aussi rapide des dettes qui ne se réduisent pas. Il n’y a qu’un retour à la croissance qui peut en venir à bout…ou l’inflation.

Sinon, oui, ça peut être une excuse au statuquo comme dans le cas japonais. C’est une question de volontarisme politique.

La baisse des dépenses posent un problème en ce piment car elle s'accompagne d'une hausse des taxations. Si tu baisses les deux, il y a tout de suite moins de problème.

Expliques moi comment "en réduisant les dépenses, tu augmentes les dettes. Conceptuellement, c'est amusant.

Le Japon, pour mémoire, est juste au bord de l'effondrement. Sa posture actuelle est juste permise par la détention de sa dette par des agents nationaux. Quand ils ne suffiront plus, le Japon ira sur les marchés et cela va dégénérer très très vite.

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Comme si trouver 300 milliards  sur un total de 800 milliards de prélèvements obligatoires

les dépenses public (état + social + collectivité locales) c'est pas 800 milliards c'est 1100 milliards

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/01/01/04016-20120101ARTFIG00088-les-depenses-publiques-sont-d-abord-des-depenses-sociales.php

pour le reste, bon ok, j'ai un peut confondu baisse des charges avec baisse des prélèvements obligatoires  :P

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La baisse des dépenses posent un problème en ce piment car elle s'accompagne d'une hausse des taxations. Si tu baisses les deux, il y a tout de suite moins de problème.

Expliques moi comment en réduisant les dépenses tu augmentés les dettes. Conceptuellement, c'est amusant.

Sur ce sujet on a du en reparler des dizaines de fois... :P

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les dépenses public (état + social + collectivité locales) c'est pas 800 milliards c'est 1100 milliards

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/01/01/04016-20120101ARTFIG00088-les-depenses-publiques-sont-d-abord-des-depenses-sociales.php

800 milliards, il s'agit des prélèvements obligatoires

Le chiffre du figaro parle de dépenses publiques 

Donc 2 chiffres différents pour 2 choses différentes  ;)

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800 milliards, il s'agit des prélèvements obligatoires

Le chiffre du figaro parle de dépenses publiques  

Donc 2 chiffres différents pour 2 choses différentes  ;)

la différence entre les prélèvements obligatoires et les dépenses publiques c'est le déficit.

1100 millards - 800 millards = 300 milliards, on a pas 300 milliards de déficit par ans quand meme.

La différence entre nos deux chiffres, hors le déficit, ça doit etre les dépenses des collectivités locales qui ne sont pas comptées dans ton chiffre de 800 milliards si ?

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La majorité enterre encore un peu plus le rapport Gallois...

Le rapport de Louis Gallois sur la compétitivité, que l'ex-président d'EADS doit remettre le 5 novembre au chef de l'État, n'en finit plus d'être minimisé par la majorité chaque jour qui passe.

Après que Le Figaro en a révélé samedi les principales préconisations (un choc de 30 milliards dont les deux tiers via une baisse des cotisations patronales, financé par une réduction massive des dépenses publiques et une hausse modérée de la CSG et de la TVA), plusieurs ténors de la majorité se sont relayés ce week-end pour rappeler qu'elles n'engageront en rien le gouvernement et le président.

«Le rapport Gallois est un élément qui sera extrêmement sérieux mais ce n'est pas le seul point de vue qui compte», a minimisé Michel Sapin. Le ministre du Travail a ainsi rappelé que le Haut Conseil au financement de la protection sociale a été mandaté pour faire un état des lieux puis un rapport sur le sujet pour début 2013. «Le gouvernement tranchera à ce moment-là», a-t-il assuré.

Même mise à mal par ­Jacques Attali. «La compétitivité ne se réduit pas à la baisse des charges sociales mais c'est l'innovation, la recherche, le goût du risque», a insisté l'ancien sherpa de François Mitterrand et auteur de deux célèbres rapports sur la croissance.

«Le pouvoir d'achat, c'est très important, mais nous ne voulons pas de réforme qui, dans un contexte difficile pour le pouvoir d'achat, brutalise la société française», a pour sa part prévenu Pierre Moscovici, le ministre de l'Économie et des Finances, en réponse à une hausse nécessaire mais impopulaire de la CSG pour compenser un transfert de cotisations patronales.

«Arlésienne du moment»

Un avis partagé par Marisol Touraine, la ministre de la Santé, qui a déclaré dimanche ne pas être favorable à un transfert de cotisations qui «amènerait un choc pour nos concitoyens». Elle a qualifié d'«Arlésienne du moment» le rapport attendu de l'ancien patron d'EADS. «Indépendamment du rapport, il y a un débat sur la possibilité d'un choc de compétitivité», a dit la ministre lors de l'émission BFM Politique/Le Point/RMC Info. «Aujourd'hui notre pays est dans une situation de redressement», a-t-elle rappelé. Concernant le financement de la protection sociale, «nous pouvons réfléchir à ce que les cotisations sociales n'augmentent pas d'avantage, ce qui passe pas des économies de structure, et (...) nous pouvons travailler sur un paquet de mesures fiscales (taxes environnementales, comportementales) (...)», a ajouté la ministre.

Louis Gallois a toutefois reçu un appui. Et de taille, de Carlos Ghosn. «Si nous voulons créer des emplois et si nous voulons que l'industrie n'émigre pas de manière massive hors de France, nous avons besoin de réduire les charges qui pèsent sur le travail», a rappelé le patron de Renault. «Il faut traiter ce problème, on n'a pas besoin d'un rapport de plus», a-t-il juré.

Budget en zone euro : Merkel menace Cameron d'annuler le sommet.

La chancelière allemande, Angela Merkel, veut menacer le premier ministre britannique, David Cameron, d'annuler le sommet européen de novembre si ce dernier campe sur ses positions sur le budget de l'Union européenne, écrit le Financial Times dans son édition de lundi 22 octobre.

"L'Allemagne prévoit d'avertir la Grande-Bretagne qu'elle cherchera à faire annuler le sommet européen du mois prochain si le premier ministre David Cameron insiste pour mettre son veto sur tout accord qui prévoirait autre chose qu'un gel des dépenses", affirme le journal britannique, qui cite des personnes proches des négociations.

"Mme Merkel essaie de convaincre M. Cameron de soutenir un compromis allemand qui prévoit le plafonnement des dépenses de l'UE à 1 % du produit intérieur brut de l'Union", précise le FT. David Cameron s'est dit prêt vendredi à mettre son veto au projet de budget pluriannuel 2014-2020 de l'Union européenne si ce dernier prévoyait des hausses de dépenses "inacceptables", laissant augurer de longues et difficiles négociations lors du sommet extraordinaire des 22 et 23 novembre.

LES "AMIS DU DÉPENSER MIEUX"

M. Cameron est le chef de file des "Amis du dépenser mieux" formés avec la France, l'Allemagne, l'Autriche, les Pays-Bas, la Suède et la Finlande, partisans d'une réduction drastique du futur budget de l'UE pour 2014-2020 pour le mettre au diapason de l'austérité imposée par la crise. Tous sont contributeurs nets au budget commun.

Ils s'opposent aux "Amis de la cohésion", une alliance plus ou moins soudée de 17 pays menés par la Pologne. Ces Etats refusent que l'enveloppe de la cohésion, qui représente 40 % du budget global, ne fasse les frais de l'austérité au motif que les bénéficiaires des fonds ne parviennent pas toujours à les utiliser pleinement.

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Global Europe Anticipation Bulletin n° 68 :

Nous avons anticipé depuis plusieurs mois un choc majeur pour l’économie et la stabilité politique globale pour l’Automne 2012. Nous maintenons cette “alerte rouge” et ferons le point mi-Novembre 2012, en parallèle avec notre analyse annuelle des “risques-pays” 2013, sur l’état du monde à cette date.

Ces dernières semaines, comme prévu par notre équipe, la situation géopolitique mondiale s’est rapidement dégradée : le conflit syrien est devenu un conflit régional dans lequel les grandes puissances tentent désormais de ne pas être entraînées au-delà des limites qu’elles se sont fixées (1) ; le nord du Sahel (Mali, Niger, …) se prépare à une nouvelle confrontation militaire entre Islamistes et Occidentaux (2) ; la mer de Chine s’est transformée en zone de conflits « tièdes » tous azimuts avec Japon et Chine au cœur du chaos en gestation (3) ; les grandes économies mondiales entrent toutes en récession (4) ; l’agitation sociale s’accroît tout comme la pression fiscale, … et il n’y a plus de liquidités disponibles (même les QE ont une efficacité en chute libre (5)) comme c’était encore le cas en 2009.

Dans ce GEAB N°68, notre équipe fait donc le point sur les perspectives immobilières occidentales à l’horizon 2013 et ajoute une anticipation spéciale « Immobilier Pays-Bas” du fait du krach immobilier en cours dans ce pays. Parallèlement nous continuons à explorer les conséquences socio-politiques pour 2013 de l’agitation croissante des opinions publiques en nous concentrant ici sur les Etats-Unis (6). Enfin, après un tour d’horizon et un calendrier des grandes tendances des mois à venir, nous développons nos recommandations concernant l’immobilier, l’or et les bourses.

Simultanément, en toile de fond de ces conflits asiatiques ou arabo-musulmans, on assiste à la généralisation de tests, par leurs alliés et leurs adversaires, du degré d’affaiblissement de la puissance US (7). Et chaque nouvelle semaine illustre l’impuissance croissante du « maître de la fin du XXe siècle » : « le faiseur de rois du Moyen-Orient » des années 1990/2000 doit dorénavant se limiter à contenir le rejet de sa présence et bien se garder de toute action militaire visible (8) ; et la « super-puissance du Pacifique » est désormais réduite à « compter les coups » entre le Japon, son allié stratégique historique dans la région (9), et la Chine son principal concurrent géopolitique mais surtout son principal partenaire économique, monétaire et financier (10). Et c’est d’ailleurs bien là que le « Talon d’Achille » US se révèle chaque jour plus lourd de conséquences (11).

Outre l’extrait d’une partie de nos analyses sur l’immobilier américain, qui confirme bien l’entrée en dépression de longue durée du marché immobilier occidental, nous avons choisi dans ce communiqué public du GEAB N°68 de faire figurer quelques graphiques illustrant le caractère « trompe l’œil » et manipulatoire des statistiques économiques américaines. Notre équipe a apprécié le fait que la polémique électorale sur les chiffres « officiels » du chômage US pour Septembre 2012 (baisse de 0,4%) ait permis un vaste débat dans les médias dominants sur les « étranges méthodes de calcul » du ministère US de l’Emploi. Il n’est pas le seul à triturer les chiffres mais étant donnée l’importance médiatique internationale qu’on accorde à ses résultats, il nous apparaît utile que le plus grand nombre d’acteurs en soient conscients ; et pas seulement les lecteurs éclairés du GEAB et d’autres sites pédagogiques.

A propos de la Chine, la transition politique en cours se déroule difficilement du fait de la crise économique mondiale qui a finalement rattrapé le pays (12) (et l’ensemble des BRICS (13)) et de la nécessité d’inventer un nouveau cours pour la stratégie du pays afin de faire face à la double contrainte interne de risque d’explosion sociale (nous y reviendrons en détail dans le GEAB N°69 de Novembre prochain) ; et de positionnement géopolitique régional et mondial. Il n’y a pas que les Etats-Unis qui ont profondément changé depuis les années 1990/2000 !

Troisième grand pilier de l’ordre mondial (et en fait peut-être le plus structurant pour l’avenir), l’Union européenne ou plus exactement l’Euroland. Comme anticipé par LEAP/E2020, la zone Euro est seule porteuse de bonnes nouvelles en cet Automne 2012. Bien entendu, elles sont très fortement éclipsées à court terme par les conséquences économiques et budgétaires de la crise systémique globale (chômage, récession, austérité, …), mais pour le moyen/long terme l’Euroland s’est enfin engagé dans un « chemin qui mène quelque part » après des trimestres d’impuissance politique : des instruments puissants sont désormais disponibles, la volonté politique commune de s’en sortir ensemble (14) s’est finalement imposée (15) (comme chaque Etat-membre ressent dorénavant l’impact de la crise).

La suite sur le blog d'Olivier Berruyer :

ou sur le site de LEAP directement :

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Je suis vraiment médusé de voir que ce gouvernement est en train d'enterrer le rapport Gallois avant même sa présentation officielle. Sarkozy avait fait pareil avec le rapport Attali. Il n'y a donc personne dans ce pays pour prendre le taureau par les cornes alors que la situation est critique et qu'il faut agir fort et vite ?

C'est vrai qu'il y a plein de choses à faire pour la compétitivité hors coût comme dit Ayrault mais en enterrant les baisses de charge ça ne suffira pas. De plus on peut douter de la volonté du gouvernement de s'attaquer aux aspects "hors-coût". Sous Sarko déjà il y avait pleins de suggestion hors coût dans le rapport Attali et absolument aucune n'a été implémenté par manque de courage politique.

Le rapport Gallois en plus préconise des baisses de dépenses pour financer en partie les baisses de charge et ça c'est évidemment nécessaire car on ne peut pas tout transférer aux personnes. Mais on sait bien que baisse de dépenses veut dire baisse de certaines prestations sociales type assedic ou retraite donc on ne fait rien et on attend que le pays continue de voir sa croissance réduite à néant et son industrie et sa richesse lentement s'en aller.

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