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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Moi quand j'ai fais des stages récemment j'avais pas peur de faire des heures car j'aimais ce que je faisais et l'entreprise. Je faisait parfois de 8 à 20 heures avec les autres employés alors que normalement on stoppait à 18 heures.

On devrait copier le système à Taiwan ou en Corée du Sud. Demander à des experts de ces pays de venir chez nous et qu'on copie leur savoir-faire dans tous les domaines : entreprises, enseignement,... Dans 15-20 ans on cartonnera !

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en terme de productivité on est deja les premiers en europe

ca sert à rien de faire des heures pour faire des heures

faut juste faire le boulot correctement dans les heures imparties

je dis pas que rester de temps en temps au dela des horaires pour finir un taff est pas quelquechose qui devrait etre inculqué à tout un chacun

maintenant faire du presentiel pour dire que j'ai fait 45 heures c'est du pipo

l'humain est pleinement efficace selon un schéma chronobiologique assez immuable

durée de concentration moyenne d'une personne sur une activité quelconque c'est 1h15-1h30 pas plus

ca sert donc à rien de coller quelqu'un sur une chaine de montage, devant un ecran ou dans une reunion 3 heures d'affilées sans pause

comme ca sert à rien de faire bosser les gens 6 mois sans réelle vacances, l'efficacité se degradera, le risque d'incident ou d'accident augmentera

le schéma oriental de toute façon est un tout et c'est pas demain qu'on verra un système de fonctionnement japonais en France (ou ailleurs en Europe d'ailleurs)

regardons deja ce qui se fait par chez nous : les nordiques par exemple on mis en place des pauses relaxation (comme par exemple chez Saab sur des chaines de montages ou le travail est repetitif et penible) : le temps passé en pause est largement recupéré en productivité et qualité du produit ainsi que bien être des travailleurs (moins d'arret maladie, moins d'accidents....)

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Moi quand j'ai fais des stages récemment j'avais pas peur de faire des heures car j'aimais ce que je faisais et l'entreprise. Je faisait parfois de 8 à 20 heures avec les autres employés alors que normalement on stoppait à 18 heures.

Booooooooooooooooooohh social traitre !!!

En plus c'est du travail dissimulé tout ca ...

Le jour ou les heures supplémentaire seront payé rubis sur l'ongle et les repos compensateur effectivement utilisable ... on verra peut etre les gens bosser plus. Mais bosser plus pour gagner moins faudra m'expliquer l'interet... ca ne profite ni aux salariés ni a la collectivité.

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On était que deux aussi à bosser ! Alors que le patron aurait du engager plus de monde mais il "avait pas les moyens". maintenant l'avantage c'est que comme horaire je ne connaîtrait sûrement pas pire ailleurs, donc je suis rôdé.

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On était que deux aussi à bosser ! Alors que le patron aurait du engager plus de monde mais il "avait pas les moyens". maintenant l'avantage c'est que comme horaire je ne connaîtrait sûrement pas pire ailleurs, donc je suis rôdé.

Erf ... c'est quoi ce patron qu'a pas de sous ... c'est mal le bénévolat ca retarde la faillite des entreprises non rentable ... ca les maintient en vie artificiellement ... alors que le marché aurait du avoir leur peau avant !!! hannnnnnnnnnnn c'est mal de pas laissé le darwinnisme économique éliminer les mauvaise graine, ca entretient les parasite pas performante qui sont des poids mort ... booooooooh!

T'es irrécupérable Kiri !!! :lol:

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Les sociétés asiatiques n'ont rien à voir avec les nôtres, c'est intransposable, c'est le fruit d'une dynamique social et historique différente. C'est la mentalité de toute une population qu'il faut changer et pour ma part j'ai pas envie. J'ai pour ma part entendu l'autre son de cloche avec des employés au Japon qui en arrivent à dormir au bureau afin d'être plus productifs. Puis appliquer ça ici tu vas avoir un problème à moyen terme : à force de voir que parfois tu fais ça volontairement, on va en arriver à exiger que tu le fasses systématiquement, quand bien même que ton boulot serait fait, au nom de la productivité et au nom qu'il y à un jeune loup prêt à bouffer ta place malgré ton expérience parce que lui, est prêt à bosser comme un possédé jusqu'à ce qu'il s'aperçoive qu'il tient pas la distance à terme et qu'on peut le.... => ça devient circulaire.

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Booooooooooooooooooohh social traitre !!!

En plus c'est du travail dissimulé tout ca ...

Le jour ou les heures supplémentaire seront payé rubis sur l'ongle et les repos compensateur effectivement utilisable ... on verra peut etre les gens bosser plus. Mais bosser plus pour gagner moins faudra m'expliquer l'interet... ca ne profite ni aux salariés ni a la collectivité.

Ben voilà. La mentalité fonctionnaire. La démonstration par l'exemple (à moins que ce soit du second degré...).

Et je suppose qu'un rouleau de fax tu ne le change pas toi même car c'est au service informatique de le faire et tu veut pas leur enlever du travail non? (Un type du fisc qui bossait au service inforatique m'avait expliqué une fois que tout était externalisé mais que son boulot consistait à changer les rouleau de fax LOL)

J'ai un scoop extraordinaire pour toi G4: tout le monde fait comme Kiri dans les PME (du moins ceux qui ont quelques espoirs de faire long feu et de progresser). Tu tombe des nues là.

Le truc que c'est que le travail n'est pas un esclavage mais au contraire une libération. En bossant dur non seulement on a quelque chance d'avoir une vie active et de t'éclatter dans ta vie professionnelle, mais en plus c'est le plus sûr moyen de sortir d'une fatalité social et de prendre l'ascenceur social par la grande porte.

Bon, à part ça j'ai pas trop le temps de vous répondre en ce moment... énormément de travail. C'est la reprise pour nous, merci Shumpeter  =)

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Le truc que c'est que le travail n'est pas un esclavage mais au contraire une libération. En bossant dur non seulement on a quelque chance d'avoir une vie active et de t'éclatter dans ta vie professionnelle, mais en plus c'est le plus sûr moyen de sortir d'une fatalité social et de prendre l'ascenceur social par la grande porte.

"Arbeit macht frei" ?

Gneuh?! Euh qui croit encore a ca franchement? La pensée Hegelienne n'est pas aussi simpliste heureusement ... il ne s'agit pas en fait du travail pour un autres au sens du salaria, mais plus du développement de la collectivité par le travail de chacun dans l'interet commun...

Si la compétence et le dévouement était récompensé ca se saurait depuis le temps :) "malheureusement" ca ne marche pas comme cela.

Alors tu vas me dire que dans la petite boite avec un encadrement tres paternaliste bla bla bla ... ouaip peut etre ... et encore.

La question c'est qu'est ce que le salarié compétent et dévoué obtiendra de plus que celui qui fait le minimum ... en pratique rien ... pas grand chose ... voir plein d'emmerde. En gros si tu fais rentrer un bosseur avec un chouilla de talent dans une boite y a tout les mec en place au dessus qui vont craindre pour leur promotion ... et qui vont pourrir le truc.

LA seconde chose c'est qu'effectivement a faire plus de tavail que normal ... plus d'heures entre autres hypotheque effectivement des embauches. Surtout quand c'est heure en plus ne sont ni déclarée ni payée ni compensée. Et ca induit une distorsion de conccurrence entre les employeur réglo ... et les autres, qui tire le systeme vers le bas.

Le gros probleme en France c'est le niveau des salaires. On a un cout du travail faible ... plus faible que les Anglais les US et les Allemand ... une productivité élevé ... et malgré cela les salaires augmentent peu.

Cette problématique salariale n'est pas juste le fait des charges sur les salaires et les entreprise ... c'est avant tout la conséquence du marché de l'emploie tres favorable aux employeur, avec un chomage tres élevé et ceci depuis longtemps. Marché de l'emploie qui permet de ne pas avoir a négocier les salaire a la hausse... avec un chantager au licenciement a la délocalisation etc.

Ces salaire bas ... et le faible nombre de "travailleur" induit des recette faible pour les différente caisse vieillesse, chomage, maladie ... alors meme que la France du fait de sa démographie va devoir touver moulte ressource pour prendre en charge sa population agée grandissante et tres couteuse.

Résultat des courses travailler plus ... en gagnant pas plus c'est juste criminel pour le systeme, qu'on se place coté bolchévique ou coté conservateur. L'un par distorsion de la concurrence et maintient d'activité non renatble, l'autre par l'accaparation du travail supplémentaire et fraude au cotisation social - sur le travail dissimulé -.

Le bénévolat pose le meme probleme ... ce n'est pas au bénévole des resto du coeur de prendre en charge la misere ... c'est a l'état. Le fait de prendre en charge a sa place la misere ... déforme la vison qu'on a de l'état de la société. En pratique sans les divers association qui bosse essentiellement avec des don privé ... la situation social des plus démuni en France sera catastrophique et obligerait l'état a se bouger le cul ... Là en s'occupant de ceux qu'il délaisse on fait le jeu du systeme ... on cache la misere, et on continue a foncer tout droit avec des oeilleres, sans a aucun moment gérer les problemes de fond.

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Oui, mentalement c'est bien aussi car le travail est valorisant, j'avais aussi envie de me prouver à moi même que j'étais capable de travailler. On entend toujours que les jeunes sont des feignants mais moi j'ai apporté la preuve que non. C'est surtout pour moi que je l'ai fais. Maintenant c'est sûr que les vrais problèmes de fond sont la cause de l'Etat, mais comme il a déjà démissionné...

Edit : j'étais pas contre gagner plus, mais avec ce "patron" là fallait pas espérer.

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Ecoute pas G4: c'est vraiment une mentalité pourri.

En plus il est sur une autre planête. La vérité c'est que je le plain de passer autant de temps de sa vie dans quelque chose qui manifestement le dégoutte profondément et ne le valorise en rien: son boulot.

(Ca m'étonnerait que ce soit le cas en plus: c'est plus "idéologique" AMA)

Ceci dit je vais quand même mettre de l'eau dans mon vin: il faut que les compteur tournent quand même. On ne compte pas, on fait le premier pas, certe, mais au final il faut que ce soit récompensé, c'est une évidence pour que les gens puisse continuer à donner le meilleur d'eux même.

L'autre point c'est que plus le niveau est bas, plus les gens ont peut être un bas salaire et peu de responsabilité mais ont en contre-partie des horaires plus "controlés" on va dire; et une certaine sécurité de l'emploi.

Plus on monte dans l'échelle sociale, plus on ne compte pas les heures et plus on peut dégager facilement.

Enfin, normalement...

Quoi qu'il en soit, une chose qui est certaine, c'est que quelqu'un qui est bosseur et qui aime son travail, nous seulement sera plus épanouis dans sa vie (AMA) mais en plus il aura beaucoup plus de chance de monter dans l'échelle sociale (quitte à changer de boite - ou se faire débaucher par une autre - si ça suit pas)

La question c'est qu'est ce que le salarié compétent et dévoué obtiendra de plus que celui qui fait le minimum ... en pratique rien ... pas grand chose ... voir plein d'emmerde.

Comme si le fait d'être compétent et dévoué - avec un bon moral en un mot - était épuisant. C'est bien au contraire de faire semblant de travailler, de ne pas être utile aux autre, de trainer les pieds, de travailler dans une ambiance où chacun compte ses efforts "ça c'est pas à moi de la faire, etc..." qui est complètement épuisant. Au contraire quand "ça dépotte" et qu'il y a une bonne ambiance de travail où tous le monde est volontaire, on prend beaucoup plus de plaisir à travailler.

C'est évident pour tout le monde, sauf pour ceux qui ont érigé la fainéantise en vertue.

De plus tu as une vision complètement malthusienne G4. Comme si le travail était une ressource stable qu'il faut se partager comme un gateau.

C'est complètement idiot. Quelqu'un qui bosse, qui a des projets, qui les met en place, crée par là même plein d'interactions avec son environnement qui vont elles même générer du travail et le la richesse autour; lesquels boulot et projet vont eux même générer des investissements, des anticipations positives, des projets dans les cartons qui se débloquent, des jeunes type à qui un banquier va dire 'oui' plutôt que 'non', etc, etc.

Avec ta mentalité, non seulement ça nous plombe toutes nos marges de manoeuvre collective quand c'est appliqué à l'état (à cause des gaspillages que ça entraine), mais en plus ça crée de la richesse .... en Chine quand certaine boite privées sont complètement contaminées par cette mentalité (il en reste plus beaucoup AMA ...)

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La question c'est qu'est ce que le salarié compétent et dévoué obtiendra de plus que celui qui fait le minimum ... en pratique rien ... pas grand chose ... voir plein d'emmerde. En gros si tu fais rentrer un bosseur avec un chouilla de talent dans une boite y a tout les mec en place au dessus qui vont craindre pour leur promotion ... et qui vont pourrir le truc.

Là tu décrit vraiment le problème avec les structure "moumouthesque".

Faut évoluer mon gar, ça c'est une espèce en voie de disparition, sauf dans le public, et encore.

Maintenant on est beaucoup plus dans des structures de management "par objectif" (ou par équipe projet) où il y a un boss avec un objectif, un compte d'exploitation à tenir, des responsabilités et une certaine autonomie (ce qui n'empêche pas le reporting)

Dans de telles organisations, quelqu'un qui booste ne reste pas longtemps en bas de l'échelle, croie moi.

Les type bosseurs et talentueux sont une denrée rare et recherchée  =)

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Oui, il ne s'agit pas non plus de faire des heures pour faire des heures : il faut un résultat, que ce soit en terme de qualité mais égalemment de récompense. Ca doit aussi être donnant-donnant, ne pas exiger le maximum de ses employés/ouvriers en tant que patron et se contenter d'en profiter. Maintenant en effet tout dépend du boulot que tu as. J'ai connu des travaux bien pénibles où je serais incapable de m'investir, c'est humain. Mais quand tu as la chance de faire ce que tu aimes, donnes toi à fond tant que tu y prend du plaisir et que tu est fier de toi ! C'est ça le plus important. Si tu n'aimes pas ce que tu fais (ça m'est arrivé), c'est impossible de se donner à fond. 

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http://www.latribune.fr/carrieres/droit/20090506trib000373977/souffrance-au-travail-lenergie-la-finance-et-la-fonction-publique-particulierement-touches.html

Souffrance au travail : l'énergie, la finance et la fonction publique particulièrement touchés

L'Institut de veille sanitaire a révélé les premiers résultats de son enquête sur la souffrance au travail. Il en ressort que les femmes sont plus victimes de mal-être et de stress que les hommes. Les secteurs les plus touchés : l'énergie, la finance et la fonction publique.

La souffrance au travail frappe durement les femmes plus que les hommes et, particulièrement, les salariés de la finance et de l'énergie. Une vaste étude officielle, dont les premiers résultats sont aujourd'hui connus, montre les dégâts du stress secteur par secteur. Quelques 6 000 salariés qui ont été questionnés par des médecins du travail volontaires. Selon les premiers résultats publiés par la revue "Santé et travail", environ 24 % des hommes et 37 % des femmes interrogés souffrent de détresse psychique. Les hommes travaillant dans la finance sont particulièrement concernés (29%), suivis de près par ceux œuvrant dans l'énergie (28%) et la fonction publique (26%) - soulignons que l'ensemble des données a été recueilli avant la crise financière. Les femmes travaillant dans ces secteurs apparaissent aussi touchées : en ce qui les concerne, la finance arrive en troisième place (42%), devancée par le secteur de l'énergie (45 %) et la fonction publique (43 %).

Les femmes sont les premières victimes

Les femmes se révèlent particulièrement touchées par la souffrance au travail. Quels que soient la profession et le secteur d'activité, elles obtiennent systématiquement des résultats supérieurs à ceux des hommes : 10 à 15 points d'écart apparaissent ainsi dans les pourcentages donnés ci-dessus. La violence au travail apparaît comme le deuxième facteur de souffrance chez les femmes. « A priori, ce n'est pas la discrimination qui est en cause, explique Bernard Stadler, directeur adjoint de la DRTE (direction régionale du travail et de l'emploi) de Rhône-Alpes. En fait, les femmes sont plus nombreuses à occuper des postes en contact avec le public ». Les femmes se voient plus touchées que les hommes par les mauvais traitements (5% contre 3,2%) et les humiliations (16% contre 11,6%). En revanche, les hommes souffrent plus d'alcoolisme que les femmes (9,6% contre 2,2%). Cette dépendance touche notamment les salariés de la finance (16,4%) et des services collectifs (17%).

Le manque de reconnaissance professionnelle, une cause de mal-être

L'étude met également en évidence des causes de stress et de souffrance au travail. Parmi elles, une cause sous-estimée : le décalage entre l'investissement du salarié et les récompenses obtenues. Les femmes souffrant de ce déséquilibre sont 3 fois plus nombreuses à déclarer un trouble psychique que les autres, les hommes 2,5 fois plus. Les salariés qui se surinvestissent dans leur travail seraient également 2 fois plus nombreux à souffrir de mal-être que les autres. L'obligation de devoir accomplir des tâches contraires à sa conscience professionnelle apparaît aussi comme une cause de stress non négligeable, notamment pour les hommes : 14,3 % déclarent avoir déjà été contraints de travailler d'une façon qui heurtait leur conscience (12,1% des femmes). D'autres causes plus attendues, comme l'isolement ou la violence, sont également évoquées dans l'étude.

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l'énergie, la finance et la fonction publique particulièrement touchés

EDF, les banques, la fonction publique. Bref: les mamouth.

A contrario je connais plus d'une petite boite où ça court partout, où ça bosse dur et où c'est pas facile tout les jours mais où les gens sont au final plus heureux au travail.

Le paradoxe est que c'est justement dans les secteurs où les horaires sont les plus controlés et où on a pas trop de pression de la concurrence que les gens sont au final les moins heureux au travail.

C'est tout une question d'organisation. Et ce que j'en pense c'est que si le gouv' ne se dégonfle pas pour mettre en place certaines réformes (l'autonomie des université par exemple), non seulement on ferra des économies mais on sera plus efficace avec un meilleur service.... et les gens seront plus heureux au final.

Les organisations de type soviétiques c'est l'enfer au bout du compte. Rien qu'à voir la causes de souffrance qui apparait le plus dans l'enquête de G4: la reconnaissance.

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Ben voilà. La mentalité fonctionnaire. La démonstration par l'exemple (à moins que ce soit du second degré...).

Et je suppose qu'un rouleau de fax tu ne le change pas toi même car c'est au service informatique de le faire et tu veut pas leur enlever du travail non? (Un type du fisc qui bossait au service inforatique m'avait expliqué une fois que tout était externalisé mais que son boulot consistait à changer les rouleau de fax LOL)

non rassures toi C SEVEN, on n'a pas besoin de faire appel au service informatique pour changer un rouleau de fax......... on y arrive nous même , même si nous sommes de simples fonctionnaires  :lol:

accessoirement, ça m'arrive aussi de rester en dehors de mes heures de présence pour terminer un dossier ( donc en étant pas payé ) et de bosser sur mon ordinateur personnel les cours que je donne en formation interne ( là aussi c'est pas payé !! )

les clichés ont la vie dure.............

par contre, il est vrai que j'ai vu des collègues agés avoir des difficultés avec l'informatique ( mais je ne généralise pas ) 

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dans les secteurs où les horaires sont les plus controlés et où on a pas trop de pression de la concurrence

et tu classes la fonction publique la dedans ??

comme d'hab tu généralises parceque tu ne connais de l'autre coté de la barrière que ce que tu veux bien en lire

alors que d'autres sur ce forum le vivent au jour le jour

désolé mais mes horaires ne sont pas controlés et sont extensifs à souhait, j'ai une pression de rentabilité à 3 niveaux (recherche, enseignement et administratif) d'autant plus qu'etant peu nombreux je me dois d'être multitaches (spé informatique, spé hygiène et sécurité, spé gestion des appels d'offres, spé gestions des stocks, spé gestion du parc matériel en plus de mes fonctions d'enseignant chercheur

je parles pour moi mais je pourrais te citer d'autres corps de métier (médecins, infirmières, pompiers, policier .....)

une grosse partie du fonctionnariat est corvéable à merci vu que l'etat est son propre employeur et un employeur dans l'illégalité quasi constante sur le plan droit du travail (horaires extensifs avec heures sup jamais payées ou non recupérées, cotisations patronales de l'état jamais reversées aux caisses concernées ---> tu m'etonnes que y'ai des trous dans la sécu et l'assurance maladie, retard sur le droit du travail coté H&S de plus de 20 ans par rapport au privé

arrête donc de généraliser à tout va mon cher C7 tu perds en crédibilité de discours à chaque fois

ce que je te reproche d'ailleurs est typique de nos dirigeants actuels, l'effet case/chiffre typiquement franco-français quitte à en oublier les spécificités de certains métiers

quant aux reformes toi qui est contre le sur-administratif tu va être servi : reforme de l'hopital : un gestionnaire purement admin à la tête des CHU sans compétences médicales (contre tout bon sens)

autonomie des universités : deja des couacs pour des raisons approchantes

vois tu on ne se defais pas du jour au lendemain d'un habitude republicaine puis imperiale de la gestion administrative des affaires .... ca date depuis + de 220 ans et c'est pas demain que ca va changer tellement c'est enraciné dans le fonctionnement collectif français

même ceux qui prétendent le contraire fonctionnent dans ce schéma; l'exmple de la reforme de l'hopital en est le dernier avatar, le plus representatif et les plus cynique (je la refais mais pour sabrer sur des couts de fonctionnements hospitaliers on colle un gestionnaire administratif en tête des CHU !!!! lol lol lol ........)

PS : juste une precision, j'adore mon boulot même si certains semaines sont assez hard et je deteste qu'on me colle l'etiquette de faignasse si facile de la part de personnes qui sont aux 35 heures y compris dans le privé et qui se privent pas de se colletiner des RTT qui n'existent pas dans mon status

par contre, la partie administrative de plus en plus chronophage me gonfle ..... et ca va pas aller en s'arrangeant (mentalité franco-française, je le redis car pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer .....)

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http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php/topic,11889.msg378068.html#msg378068

sans vouloir être HS mais en voulant couper court à une re-lecture franco-française de l'histoire, BNP ne renfloue pas Fortis.

Fortis était déjà renfloué par l'état belge et d'énormes garanties sont en place. Les actifs toxiques ne sont pas repris par BNP (moins de 20% du total des actifs pourris de FOrtis) mais isolés dans une holding séparée et indépendante de BNP.

Le gouvernement belge ne voulait pas gérer la banque seul dans l'hypothèse d'une nouvelle tempête car l'ensemble des valeurs de Fortis dépassent de loin les moyens de l'état, donc scénario à l'islandaise possible si nouvelle crise mondiale.

Au contraire BNP fait l'affaire de la décennie si pas du siècle naissant vu la taille des dépôt de Fortis. Fortis c'est 33% des dépôts de BNP en banque de détails (les particuliers) et 60% des volumes de BNP en banque privée.

http://www.lesechos.fr/medias/2009/0430//4859942.jpg

Donc c'est plutôt à vous d'acheter au moins un SCAR et une minimi pour chaque soldat, états-major et cuisinier compris.

Les Anglais sont dans la meme situation avec la recherche de repreneur pour les participations récentes prisent dans leur sécteur bancaire, un fond Chinois, Russe,du Golfe, ça te tente pour ton épargne?

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Il a manœuvré à chaud, dans l'urgence et dans une logique médiatique (synonyme d'urgence) ce qui n'était pas forcément bon. Je pense par contre que le principe général à savoir racheter la banque n'était pas mauvais même si c'était récupérer ce qui d'une manière ou d'une autre, a appartenu à l'Etat plus tôt (CGER, Générale de Banque...). L'aurait peut-être fallu ne pas les céder au départ ou du moins empêcher qu'un seul et unique acteur financier privé n'ait une telle importance dans l'économie.

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D'après un journaliste du figaro, le PIB russe s'est effondré de 20 %. Hallucinant.

Le figaro étant pas mal anti-russe, c'est à prendre avec des pincettes, mais il doit tout de même y avoir une chute très forte. Est-ce quelqu'un aurait une source pour infirmer/confirmer cela ?

Auquel cas, l'armée russe risque d'en prendre pour son grade.

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Une anecdote, les Ferraris et Lamborghinis achetées à la pelle ces dernières années par les nouveaux riches Russes flambent à tour de bras dans les rues de Moscou. Les proprios ayant vu leurs actifs fondre comme neige au soleil font cramer leurs bolides afin de toucher l'assurance en cash et de se renflouer en partie avec de la monnaie non plus virtuelle mais sonnante et trébuchante.

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Le modèle de Dubaï va être recomposé par la crise"

LE MONDE | 03.06.09 | 16h17

Abu Dhabi poursuit son urbanisation sans sembler souffrir de la crise, alors que son voisin Dubaï a accumulé 80 milliards de dollars (56 milliards d'euros) de dettes, a vu les prix de l'immobilier chuter de 40 % et a dû stopper de nombreux chantiers. Pour le géographe Marc Lavergne, expert en géopolitique du Moyen-Orient et fin connaisseur des villes du Golfe, le visage même des deux émirats exprime leurs destins opposés.

En quoi Abu Dhabi et Dubaï divergent-ils ?

Il y a cinquante ans, les deux villes se résumaient à quelques huttes en paille. Aujourd'hui, leur apparence reflète bien l'identité de chacune. A Dubaï, la fantaisie architecturale et le foisonnement débridé des projets magnifient l'audace, l'ouverture au monde. L'émirat mêle depuis un siècle de riches commerçants iraniens et des Bédouins en rupture de ban par rapport à la "société mère" d'Abu Dhabi, qui tiennent à montrer qu'ils peuvent réussir aussi bien, même sans pétrole.

Abu Dhabi, au contraire, exprime une certaine retenue. La famille régnante a conservé l'austérité bédouine dans laquelle a grandi le cheikh Zayed (souverain d'Abu Dhabi de 1966 à 2004), passée en quelques années des campements nomades autour d'un feu de dattes à la fortune du pétrole.

Comment expliquer la résistance différente des deux émirats face à la crise ?

La stabilité d'Abu Dhabi vient surtout du fait que l'économie y est concentrée entre très peu de mains, celles de la dynastie régnante et de quelques grandes familles, très conservatrices dans leurs investissements. Ça reste un pays rentier, adossé au pétrole.

A Dubaï, où le pouvoir économique est beaucoup plus morcelé, la crise a eu pour effet l'éclatement d'une bulle spéculative. Car après avoir répondu à des besoins de l'économie mondiale en devenant le supermarché de la planète, puis une place financière dérégulée, Dubaï a fait le pari de créer des besoins que personne n'exprimait : îles artificielles, complexes touristiques, hôtels de luxe, parcs de loisirs... L'émirat est devenu une cité-événement, condamnée à maintenir un rythme haletant pour ne pas tomber.

Dubaï peut-il se relever ?

Je ne pense pas que son modèle soit condamné, mais il va être recomposé grâce à la crise. Car celle-ci a précipité les problèmes de gestion urbaine créés par un développement fondé sur la spéculation et la corruption : la pollution, les embouteillages, la criminalité, la destruction systématique de l'environnement, le manque de droits accordés aux étrangers...

De son côté, Abu Dhabi dit vouloir diversifier son économie...

Ce sera difficile. Contrairement à Dubaï, qui a envoyé ses élites étudier dans les business schools américaines, Abu Dhabi ne dispose pas d'une technocratie formée dans les grandes écoles occidentales. Elle manque de compétences et de réseaux pour développer de nouveaux secteurs, commercer avec le reste du monde. Sans oublier les freins culturels : la population d'Abu Dhabi n'est pas prête à voir arriver le cortège de filles dévêtues et d'alcool qui a accompagné, à Dubaï, l'ouverture à l'économie mondiale.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/06/03/le-modele-de-dubai-va-etre-recompose-par-la-crise_1201685_3244.html

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Une anecdote, les Ferraris et Lamborghinis achetées à tour de bras ces dernières années par les nouveaux riches Russes flambent à tour de bras dans les rues de Moscou. Les proprios ayant vu leurs actifs fondre comme neige au soleil font cramer leurs bolides afin de toucher l'assurance en cash et de se renflouer en partie avec de la monnaie non plus virtuelle mais sonnante et trébuchante.

Cest d'un cynisme...
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