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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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En même temps les HF ne sont pas responsables de la crise et très peu d'entre eux (en proportion) ont coulé du fait de celle-ci, et ceux pour une raison très simple. Les managers sont toujours actionnaires dans le fond, si le fond fait faillite, ils perdent tout. Il n'y a donc pas de problème du type principal agent. Dans les BFI les mecs sont rémunérés à la hausse et donc pour prendre des risques, si ça chute au pire ils se font virer mais ils gardent tout leurs gains antérieurs, c'est ça la différence et c'est ça qui fait que le risque est en général plus maîtrisé; considéré dans les HF.

Après c'est sur qu'il y a d'autres problèmes liés à cette activité...

Certains avancent des chiffres tournant autour de 30 a 50% des fonds ayant coulé pendant la crise.

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La rumeur enfle sur la restructuration de la dette grecque ... Un coup la presse allemande, un coup le mindef français qui ne dément pas.

BERLIN, 6 mai (Reuters) - La Grèce a évoqué la possibilité d'une sortie de l'euro lors de discussions avec la Commission européenne et d'autres pays membres de la zone euro tenues ces derniers jours, rapporte vendredi le Spiegel Online, une information qui pèse sur la monnaie unique.

Le magazine allemand ajoute que les ministres des Finances de la zone euro se réunissaient vendredi soir au Luxembourg pour discuter de la crise grecque, avec à l'ordre du jour la possible restructuration de la dette du pays.

Un porte-parole du président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker a démenti l'existence d'une telle réunion alors que le ministère des Finances français a dit ne pouvoir ni confirmer ni infirmer la tenue d'une réunion.

"Le gouvernement (grec) a mis sur la table la possibilité d'une sortie de la zone euro et la réintroduction de sa propre devise", rapporte le Spiegel.

Vers 18h15, l'euro s'échangeait sous le seuil de 1,45 dollar, cédant plus de 0,7% à 1,4438 dollar.

(Noah Barkin, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)

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Même en admettant que cela soit possible, qui voudrait du drachme ? Même avant l'entrée de la Grèce dans l'euro, le drachme ne valait pas grand chose. Là, dans un climat de spéculation et de tensions permanentes sur les marchés, ce sera pire.

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rien n'interdit d'en faire une devise non convertible (limitée au marché interieur et non sortable du pays) .... ce qui limiterait les tensions sur la monnaie

La Malaisie à fait ca y'a quelques années et s'en est bien sortie

Ca interdit la spéculation monétaire, permet une indexation sur les monnaies de reference qui est constante et permet de faire tourner la planche à billet

C'est bien aussi pour un pays qui a une autonomie sur certains plans economiques (agriculture vivrière par exemple) puisque ca limite ses obligations d'importation

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La rumeur enfle sur la restructuration de la dette grecque ... Un coup la presse allemande, un coup le mindef français qui ne dément pas.

Plusieurs remarques sur la situation :

- l'économie (réelle) est en train de sortir de la crise, c'est déjà fait pour plusieurs secteurs qui sont repartis comme en 28 (aux US et même en France),

- on a l'impression que la finance aime les crises et donc tend à les créer et les entretenir. ça permet de réaliser des benef exceptionnels en achetant moins cher et en profitant des "reprises techniques" pour ceux qui sont de base forts. Les fluctuations en temps de crises sont plus importantes donc il y a plus de profits à faire en temps de crise qu'avec une croissance stable,

- la vrai restructuration à venir semble celle de la zone euro. on voit bien qu'il y a, au moins, deux vitesses dans cette zone avec deux types d'intérêts divergents et contradictoire : la zone germanique visant un minimum d'inflation et une monnaie forte soutenant leur exportation de produits manufacturés, et la zone latine visant une monnaie plus faible soutenant le tourisme notamment. Il faudrait donc deux monnaies soutenues par deux politiques différentes.

J'ai vraiment l'impression que côté français et allemand, on a largement conscience de cela et qu'on nous prépare petit à petit à passer à "l'euro fort" et à "l'euro faible".

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Mouais... On aurait deux euros en circulation : un pour les riches et un pour les pauvres. Comment on va mettre ça en pratique ? Et puis politiquement ça passerait très mal : ça montrerait que le concept de l'euro n'était pas le bon.

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Ça ne repart que pour certaines personnes...

Je sais pas lesquelles! Pour le moment c'est l'inflation tous les étages dans les zones avec un peu de croissance, ce qui mets les banque centrale dans une merde noire!

Et comme le gold est trop cher, les "riches" se remettent a investir dans l'immobilier pour s'en préserver. Vachement rassurant comme redémarrage.

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La finance s'est vite remise de la chute de lehman.

Il ont toujours des creances pourries dans leur portefeuille malgré les maquillages ...

Commenbt crois tu qu'on te propose des fond monétaire en assurance vie a 4% alors que les taux a cours terme sont a 1.2% :lol:

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Je sais pas lesquelles!

L'activité (emploi) et la consommation sont repartis aux US, c'est l'économie réelle.

En France, on est en pénurie de cadre à l'instant où je te parle. (je ne dis pas que c'est pour tout le monde mais c'est un signe d'activité forte ...)

Et comme le gold est trop cher, les "riches" se remettent a investir dans l'immobilier pour s'en préserver. Vachement rassurant comme redémarrage.

L'immobilier est le secteur de base de l'investissement spéculatif et bullier (= qui créé des bulles  :lol: )
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L'activité (emploi) et la consommation sont repartis aux US, c'est l'économie réelle.

Gneuh?! t'appele ça une "reprise" :lol: Meme sous l'énorme perfusion QE 1 2 3 la demande interne est toute moisie, les actifs ne s'inscrive même plus au chômage ... ils sont pas prêt de sortir du marasme les US.

Et nous l'Europe on est dans le meme bateau, avant d'apurer les créances pourries, et les budgets des états on est pas pret d'avoir une croissance qui ressemble a quelques chose.

La seule chose un peu positive de tout se bordel c'est que les entreprises qui ont passé le cap, on réduit drastiquement leur cout de fonctionnement ... mais sont incapable de répercuter les augmentations matiere premiere et autres sur leurs prix, résultat l'augmentation de production ne fait que stagner le CA et les marge reculs. Rien de bien folichon.

Apres faut se méfier des sautes emploi et production, y a du restockage, des compensation de dégraissage trop radical etc.

En France, on est en pénurie de cadre à l'instant où je te parle. (je ne dis pas que c'est pour tout le monde mais c'est un signe d'activité forte ...)

Ca m'étonne pas il se casse tous bosser a l'étranger pour être payer ...

L'immobilier est le secteur de base de l'investissement spéculatif et bullier (= qui créé des bulles  :lol: )

C'est surtout un des derniers placement protégeant contre l'inflation quand on a déjà abusé du reste ;)

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C'est surtout un des derniers placement protégeant contre l'inflation quand on a déjà abusé du reste

mais puisqu'on te dis que y'a pas d'inflation !!!

tu peux donc à loisir regarder la roue de la fortune sur ton ecran plat made in china en téléphonant à tes amis pendant des heures et en jouant à CoD 23 sur le dernier ordi personnel tactile hyperpuissant de la mort le tout en portant des slips et des Tshirst à 1 euro

bon bien sur en même temps tu vas crever la dalle et te peler les miches en hiver tout en te lavant 1 fois tout les 3  jours parceque le prix de l'eau a explosé

mais en moyenne y'a pas d'inflation

elle est pas belle la vie  :lol: :lol: :lol:

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Malheureusement c'est bien resume... en Allemagne c'est a peu pres pareil, et c'est pas fini, attendez de voir le prix des cereales d'ici la fin de l'annee, et avec les secheresse actuelles, l'annee prochaine les cours seront encore plus haut. C'est pas HS, on les nourrrit avec quoi nos piou-piou?  :lol:

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Il me semble que c'est surtout les prix de l'essentiel qui a augmenté (matières premières, nourriture de base, énergie,...), le "superflus" (informatique, loisirs,...) ayant plutôt baissé. Il suffit de voir le prix d'un ordinateur portable maintenant par rapport à il y a cinq ans.

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Il me semble que c'est surtout les prix de l'essentiel qui a augmenté (matières premières, nourriture de base, énergie,...), le "superflus" (informatique, loisirs,...) ayant plutôt baissé. Il suffit de voir le prix d'un ordinateur portable maintenant par rapport à il y a cinq ans.

Tu dois pas payer de loyer, charge et autres factures, ni faire les course souvent!!!

Le gros probleme en France notament c'est que les couts "fixes" augmente beaucoup plus vite que le "pouvoir d'achat", résultat le reste a vivre baisse. Les deux grooooooooooos probleme c'est le cout du logement, qui allégrement 33% du budget des ménages, et le cout du transport. Une fois payer c'est deux charges et la bouffe il reste presque rien chez beaucoup de monde, et pire ce presque rien baisse.

C'est ce reste a vivre qui fonde le sentiment de "pouvoir a acheter" des gens, c'est cette partie de leur budget sur lequel ils ont la main ... le reste il le subisse quasiment comme un impôt. Pour redonner un peu de marge au reste a vivre la seule solution "rapide" et viable c'est de réduire le cout du logement et accessoirement du transport. Les solutions redensifier le logement urbain, libérer du foncier pas trop loin des lieu de travail, et réduire les distance domicile travail, augmenter l'offre transport en commun, faciliter la mobilité logement - résidence principale aussi bien proprio que locataire -. On va pas parler d'investissement économie d'énergie, donc baisse de charges ... etc.

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Oui, j'avais oublié de parler du logement ! C'est ça qui coule la plupart des ménages.

Tu as les stat officille ici http://insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATSOS05107 ca date de 2006 et les chose se sont pas arrnagé depuis.

Tu prends les CSP ouvriés ou employés, additionne logement ameublement et communication, tu obtient 31%, pour le transport on obtient ~17%, bouffe hors alcool ~16%.

Si tu prends les "chomeurs" et autre inactif hors retraité, 36% pour "logement ameublement et communication", 10% transport, 16% bouffe.

Dans les deux cas on se retrouve avec 63/64% de frais fixes.

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bulle immobilière

taux de crédits bas -> augmentation de la demande (alors que l'offre stagne) -> augmentation des prix à l'achat

arrivée sur le marché de jeunes actifs + prix à l'achat élevés (alors que l'offre stagne en proportion) -> augmentation des loyers

baisse ou flottement de la bourse -> investissement de ceux qui ont les moyens dans la pierre à vocation spéculative/rentière -> augmentation de la demande -> augmentation des prix à l'achat

rétention de portions du marché par les happys 50-60aires (retraités ayant achetés une résidence principal ET secondaire par exemple lorsuqe les prix etaient encore raisonnables il y'a 10-15-20 ans) -> limitation mathématique de l'offre -> augmentation des prix à l'achat

etc etc

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Mais depuis quand la part logement a atteint une telle proportion ? Qu'est ce qui a déclenché ça ? En Belgique c'est la même chose...

Tu as les stats sur longue période de Friggit qui montre bien le probleme du poids du logement sur  le budget des ménages http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=138 paragraphe 1.1

Image IPB

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Qu'est ce qui pourrait faire baisser ou s'écrouler les prix alors ?

La mise a disposition de logement bon marché, la baisse du cout de la construction, la mise a disposition de foncier pour y construire du logement plus dense et plus proche des lieu de travail.

Le gros probleme en France c'est que 80% des logement neuf mis sur le marché sont destinés au 20% des français les plus riche, en terme de capacité d'acquisition.

Pourquoi? parce que les villes veulent pas de pauvres donc impose des PLU avec des densité foncier/habitable dissuasive. Genre des parcelle de 10 ares minimum pour de la maison individuelle. Parce que les entrepreneur et les lotisseurs n'ont pas interet a vendre aux pauvres, ils ont du mal a trouver les financement et les marges sont moins grandes. Parce que les organisme HLM on un mal fout a trouver des financements pour du neuf, en encore plus de mal a trouver du foncier.  Autre souci le marché locatif ancien en pourri en France, qualité des logement basse, offre réduite, des centaine milliers de logement vide pas mis a la location par "peur" de ne plus pourvoir les récuperer etc.

Autre chose la sociologie des français. On a persuadé le français moyen que statutairement il devait etre propriétaire, sinon c'était un plouc, et forcément d'une maison individuelle, sinon c'était un plouc. Résultat on consomme des surfaces considérable pour des maison individuelle qui une fois les enfant partie se retrouve avec 2 habitants. Dans le même espace on pourrait construire des petit immeuble de 3 ou 4 niveaux hébergeant 6 fois plus de famille ... pour moitié moins cher au mètre carré habitable, et moitié moins cher de charge.

L'autre chose c'est la mobilité de logement ... il est complexe de changer de logement, non seulement les francais attache un affect hallucinant a leur "chez moi", mais en plus déménager c'est cher, le garde meuble c'est cher, les droit de mutation sont cher etc. Ailleurs y a a la location des meublé de toute taille, des grand et des petit appart habitable immédiatement sans déménager plus que sa valise, payable a la semaine, et a des tarifs pas supérieur a un loyer vide. Pour une raison qui m'échappe ça n'existe quasiment pas en France, personne ou presque ne loue du meublé au delà du studio ou de la location de vacance!

Encore autre chose la nature de la construction. En France on construit en "brique" ou en béton sur le chantier, résultat le chantier du 1 an au moins, et pendant ce temps il faut payer deux logement celui ou on habite et celui qu'on construit, c'est cher. La solution des construction préfabriqué en usine, a base d'ossature acier ou bois, ca met une semaine a construire ca coute moitié moins cher ou presque ... mais le français il aime pas parce que c'est pas du béton donc ça pas bien!!!

Résultat plein de logement ancien vide, des logements neuf trop cher pour le marché, des maisons individuelles étalées a perte de vue et a moitié vide, et une grande quantité de français mal logé, ou logé trop cher rapport a leurs moyens, ou trop  loin.

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