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Nanas au combat


Tancrède

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Ah mais non, on sait bien que ce ne sera jamais le cas justement ! Surtout dans les unités combattantes ou forces spéciales !

Le problème il est là : d'un côté l'équité qui veut que l'on intègre des personnes qui normalement ne sont pas aptes. Je n'ai rien contre les femmes dans l'armée, mais pas dans les unités combattantes.

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1/ Ce ne sont que des avis, qui se présentent dans des articles de presse: y'en a des milliers qui décrètent tout et leur contraire. Je dis pas qu'il n'y ait pas du vrai dedans, mais à prendre avec des pincettes

2/ L'article parle uniquement d'un métier spécifique: les unités de renseignement. C'est pas "les femmes de Tsahal", c'est les femmes dans les unités de renseignement de Tsahal (3 bataillons, en fait, et les bataillons israéliens sont petits: le reste des unités de rens ne sont pour l'essentiel pas des unités de terrain). Tout de suite beaucoup moins de monde et un métier très spécifique. Un effectif TRES réduit et plus du tout représentatif étant donné les problèmes de la conscription en Israël (on parle du très haut du panier des appelés, là: en l'occurrence en plus avec les femmes pour qui c'est pas obligatoire, les plus motivées et volontaires) et la taille très réduite, au final (au regard de l'effectif dispo), des unités concernées

3/ Conditions propres à Tsahal: une armée sédentaire, une armée de conscription (donc parler de "professionel et entraîné" comme dans l'article est tout de suite à relativiser plus qu'un peu) et une armée opérant dans un contexte plus contre-insurrectionnel. Une unité de renseignement d'une armée expéditionnaire, devant aller chercher ses objectifs loin, en accompagnant des unités de combat déployées ou non, fait tout de suite plus de part au "physique" comme condition première pour pouvoir exercer le métier (porter plus de charge tout en restant pleinement dispo pour la mission, le faire pendant longtemps....). C'est con, mais le physique est ce qui permet d'opérer: plus tu peux faire abstraction de la charge portée, de la distance à parcourir, du rythme à soutenir, du "coût" physique de l'attente comme de l'action, plus tu gardes moyens et attention pour le "métier" principal. Ces facteurs de stress s'encaissent plus avec un physique plus fort, c'est aussi bête que ça: il n'influe en rien, par lui-même, sur le savoir-faire, l'attention ou la capacité à exécuter ce métier, mais les conditions d'exercice de ce métier posent le physique comme pré-requis absolu, comme base qui permet de continuer à le faire avec le maximum de fraîcheur, de capacité d'attention.... Toutes choses qui sont exponentiellement bouffées par le stress et la fatigue qui s'accumulent vite dès lors qu'on sort de conditions plus "calmes" (mais aussi ) et d'un environnement "de proximité" (= connu, quand on opère toujours dans le même coin: il est ainsi plus "maîtrisé").

Ah mais non, on sait bien que ce ne sera jamais le cas justement ! Surtout dans les unités combattantes ou forces spéciales !

Je ne pense pas que pour les FS, les pays les utilisant souvent et en beaucoup d'endroits soient prêts à faire entrer le politiquement correct au point d'abaisser les critères: même le politique sera concerné, à ce niveau (c'est encore le domaine, notamment pour les libérations d'otage, où le politique est directement et médiatiquement "mouillé" quasiment en live).

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Sorti en décembre aux Etats-Unis, le film de Kathryn Bigelow sort sur les écrans français le 23 janvier. Il raconte la traque puis la mort du chef d'Al-Qaida et attribue un rôle essentiel à une jeune femme, Maya. C'est bien évidemment un personnage de fiction, né sous la plume du scénariste Marc Boal, pour servir de colonne vertébrale au film.

Au risque de minimiser le travail de toute une équipe, «Maya», c'est le mélange de plusieurs personnes bien réelles, qui ont participé à cette gigantesque chasse à l'homme. Mais elles ont au moins deux points communs : elles travaillent pour la CIA. Et ce sont des femmes.

C'est l'une des grandes surprises des enquêtes journalistiques sur la traque d'Oussama ben Laden : le rôle important que des femmes y ont joué, du premier jour jusqu'à l'épisode final. Pas étonnant lorsque l'on sait que près de la moitié du personnel (43 %) de la CIA est désormais féminin.

Aujourd'hui, James Bond est une femme. Dans la fiction, évidemment, comme on le voit par exemple avec Carrie Mathison, l'héroïne de la série américaine «Homeland», dont la première saison vient d'être diffusée sur Canal +. Mais c'est surtout dans le monde bien réel, celui où l'on écoute les conversations téléphoniques, où l'on envoie des drones tuer les terroristes et où, parfois, on torture les prisonniers...

Suite :

http://www.marianne.net/Cette-bande-de-nanas-qui-a-coince-Ben-Laden_a225932.html

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CIA = HS sur ce topic. Rien à voir avec les troupes combattantes.

La question des viols, harcèlements, ségrégations et comportements fondés sur le genre/de nature sexuelle (des experts du sujet signalaient récemment qu'en nombre -pas en proportion- les viols et "sexual assaults" sur les hommes étaient aussi nombreux, voire plus, que ceux sur les femmes, dans les forces US), est sans doute une des plus cruciales à plusieurs titres:

- ce sont évidemment des actes, comportements, schémas de comportement, et une "culture", absolument inadmissibles ou que ce soit, et dans bien des cas, des délits et crimes purs et simples. Ca c'est le côté "l'acte pris pour lui-même".

- cela renvoie pour une partie des cas à une "culture", institutionnalisée de fait dans bien des cas, ce qu'on voit par exemple avec les codes de comportements informels et la "loi du silence" qui vont avec bien souvent. Il est à noter d'ailleurs que cette "culture" est bien plus prévalente dans le corps des officiers (et dans une certaine mesure chez les sous-offs) que chez les hommes (et femmes) du rang (ce qui se voit notamment dans les quelques grandes polémiques et crises dans ce registre, où ceux qui ont soutenu des femmes victimes de tels comportements, les ont incité à obtenir justice et/ou les ont protégé, étaient beaucoup plus fréquemment issus du rang que gradés), alors pourtant qu'on s'attendrait à l'inverse, le niveau d'éducation semblant à priori un des premiers ressorts pour limiter ce genre de phénomènes (d'autant plus que l'Air Force, la plus "éduquée" des armes, présente un nombre d'incidents autant voire plus élevé que l'Army ou les Marines, où le niveau d'éducation moyen est nettement plus bas). Cela peut tenir à un plus fort esprit de corps lié à ceux faisant des carrières statistiquement plus longues (les hommes du rang restant moins longtemps) et "s'identifiant" plus à l'institution (ou plutôt à une vision de l'institution), à la culture militaire telle qu'elle est comme idéologie/image de soi, au stress lié aux exigences des carrières longues (tout ce qu'il faut faire et être pour obtenir des promotions, avoir le bon dossier....) et la concurrence interne qui va avec (et ce stress se combine à la nature déjà par essence stressante du métier militaire, surtout dans les positions de combat)....

- et plus largement, en poursuivant dans ce registre, ces comportements sont intéressants comme phénomène en ce qu'ils sont des indicateurs, des instruments de mesure, et en fait des symptômes, autant de ce dont souffrent les militaires comme individu que de ce qu'est l'armée comme institution. A cet égard d'ailleurs, l'extrême attention américaine, la maniaquerie véritablement, quand aux statistiques, est en cela une grande aide, combinée évidemment à la taille et à la relative variété des forces armées US.

Si on se focalise sur le dernier angle, à savoir regarder de tels actes comme symptômes, il s'agit de voir à quelle(s) maladie(s) et causes ils correspondent. Le cas du viol et des agressions sexuelles n'est à cet égard pas séparable des cas de harcèlements divers (sexuels, psychologiques....) et de ségrégations, en ce qu'ils trouvent les mêmes causes et représentent des réactions et comportements reposant sur les mêmes principes, des "ripostes" (individuelles et collectives) différentes mais qui sont des graduations d'une même échelle. On constate par exemple que seule une minorité de cas de viols et assauts reposeraient sur le sexe proprement dit, et trouvent nettement plus de raisons dans des comportements de groupes et les relations de pouvoir qui vont avec (marquage de territoire, imposition de hiérarchies informelles, mentalités de packs/groupes....). Et quand on se place ainsi dans un décryptage psychologique, beaucoup plus de choses prennent leur sens, et surtout, on voit quels remèdes peuvent être apportés, mais aussi quelles sont leurs limites, voire les points où la bonne volonté pour trouver des remèdes peut créer des effets néfastes.

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Il faut les différencier et regrouper les "vraies" familles de causes, le viol à caractère avant tout sexuel (désir violent, mépris de l'autre, besoin narcissique) étant en fait, apparemment extrêmement minoritaire. Et beaucoup des causes majeures correspondent à de toutes autres logiques, souvent assez propres aux armées. Condamner chaque cas individuel doit certes être fait (un délit commis est un délit commis), mais se contenter de ce volet punitif et sur base individuelle ne permettra pas de changer quoi que ce soit. Et c'est intéressant comme analyse, précisément parce que c'est le reflet des problèmes de la culture militaire, de la société semi-fermée qu'est l'armée, surtout face à la société actuelle.

Autres faits:

- 23 000 viols reportés pour l'année 2011 dans les forces US. On estime que 80% ne sont pas recensés, soit que les victimes ou témoins ne les reportent pas (crainte de représailles, intimidation, honte, absence de preuve, certitude que c'est inutile, crainte pour la carrière, loi du silence), soit que les officiers à qui la chose doit être reporté découragent la victime, l'intimident, passe l'affaire sous le manteau, ne mettent rien par écrit, décident de ne pas poursuivre....

- les nombres de victimes et de perpétrateurs sont drastiquement disproportionnés, semble t-il, ce qui permet de ventiler encore plus et de différencier les viols et autres actes d'agressions (physique ou non) à caractère sexuel: si une culture de la chose existe bien dans des groupes définis, correspondant à des actes collectifs ou des "systèmes" plus ou moins tacitement organisés, il y a aussi une forte présence d'un certain nombre de prédateurs authentiques qui semblent soit être proportionnellement plus nombreux dans l'armée, soit être "révélés" par son environnement (plus d'occasions, usage de la loi du silence et des positions hiérarchiques, environnement plus stressant, donc plus propice à voir certains profils poussés vers leurs extrêmes, présence d'un grand nombre de gens traumatisés à divers degrés -parfaitement compatibles avec une activité normale la plupart du temps). Cette partie des perpétrateurs, cependant, peut aussi indiquer un problème peut-être insoluble quand au recrutement, à la formation, à la culture ambiante et à la nature peu changeable de la guerre: des choses peuvent être changées, une autre approche quand à la formation, à "l'esprit" et à la culture militaire, peut être adoptée (plus fondée sur les réalités de la psychologie humaine, mieux connue, et ce qu'on peut faire avec).... Mais la guerre ne se fait pas qu'avec des gens biens, tend à pousser des gens aux extrêmes sur de longues durées....

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  • 4 months later...

http://tv.msnbc.com/2013/06/18/days-of-rambo-are-over-women-to-enter-combat-roles/

Ca y est, la discussion est sur le tapis aux USA: à la suite de la levée de l'interdiction d'accès à la plupart des rôles fermés aux femmes depuis les statuts de 1994 (les calendriers pour l'adaptation du système sont encore en cours de définition), la question de l'ouverture de l'accès aux forces spéciales est posée (pour l'instant, c'est pas encore le cas).

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C'est un des problèmes sur le tapis; problème parce que plus des politiciens et hauts gradés semblent adamants à affirmer que les standards ne seront jamais abaissés, plus il me semble que ça veut dire qu'ils le seront :lol:. Les forces US n'ont jamais admis avoir baissé les standards, mais pendant la dernière décennie, face aux besoins (2 guerres, accroissement des troupes, volontariat en baisse), il est de notoriété publique qu'ils l'ont été, tant sur le plan des critères physiques que sur d'autres (ce qui s'est vu notamment avec l'embauche de gangsters, parfois par paquets entiers, plus ou moins en "service commandé" par leurs bandes, pour acquérir de l'expérience).

Il est question de critères unisexes, mais même ça, dans la réalité, couvre souvent bien des choses et inégalités de fait, sans même compter les "habitudes" qu'on peut prendre pour bypasser la lettre des règlements. Avec en outre des effets corollaires déjà constatés: unifier les critères correspond souvent au fait de les abaisser (pour les hommes) et amène une certaine proportion de dégoût. En bref, les meilleurs ont tendance à partir quand le niveau d'exigence baisse. C'est déjà vrai, même en dehors des questions de sexe, dans des unités 100% masculine, l'effet pourrait être ici plus drastique encore vu le différentiel moyen de performance entre les populations masculine et féminine, qui imposerait de fait des critères pas folichon. Et ça coûte pas grand chose à des politiciens de continuer à brâmer face caméra que "l'armée US est une armée d'élite faite du meilleur de la population" :P, et à des généraux-bureaucrates-politiciens d'étaler des statistiques homogénéisées/harmonisées mêlant toutes les filières d'accès, toutes les contorsions statistiques possibles pour aller dans ce sens.

Les armées modernes, et l'armée US en tête, n'ont pas une proportion si énorme de combattants, donc ont une immense variété de critères d'exigences (ce qui n'est pas mauvais en soi); ça facilite le tripotage de chiffres. Et si on en vient à la proportion de combattants "à pied" (fantassins, FS, sapeurs de combat et une variété de métiers approchants, disséminés un peu partout dans les structures de forces), sur l'ensemble des forces armées US et de leurs 1,4 millions de personnels, y'a matière à confusion.

L'approche de la réforme en cours est apparemment de placer un niveau d'exigence donné pour chaque métier/spécialité militaire, ou famille de spécialités (à définir): faut voir ce qu'il en sera.

Et au-delà de la question des critères individuels, il y a la question des collectifs que sont les unités, de l'esprit de corps (comment il se crée, comment il se développe et s'entretient, quelles sont ses conditions incontournables et quelles sont celles qui sont en fait plus contournables qu'on le pense), du moule psychologique particulier qu'est une unité de combat (mentalité de pack, tendance à définir un moule unique et extrêmement exclusif -tu ressembles aux autres ou pas-, coexistence dans la durée....), de l'irréductibilité dans la façon dont les hommes voient les femmes et réciproquement (facteurs "culture" -plus ou moins influençables avec du temps et de la volonté- et facteurs "nature" -complètement indépassables).... Et ces facteurs définissent les risques quand à l'efficacité des futures unités. Sans compter aussi l'éternelle difficulté à évaluer aussi objectivement que possible ce qu'est "l'efficacité": on n'a pas vraiment de méthodes d'évaluation et de mesure réellement satisfaisantes à tous égards.

Enfin on retombe plus largement encore sur la question d'unités mixtes, mais cette fois d'unités de combat, et de combat au sol, dont il semble qu'il faille les séparer des autres à cet égard, tant la question de la psychologie et des mentalités y est différente que dans d'autres secteurs de l'armée qui bougent peu ou pas. Entre les unités "sédentaires", celles qui projettent une faible part de leurs personnels, celles qui projettent mais dont les personnels restent sur base, celles qui projettent mais dont le rôle principal n'est pas de combattre à proprement parler (mais qui peuvent voir le combat, même sur une base relativement fréquente: exemple type avec les unités logistiques), et celles dont le but est d'aller chercher la castagne (voire encore les FS et "unités de pointe" qui doivent aller la chercher plus loin, plus fréquemment, pour plus longtemps, avec moins d'appui et dans des conditions plus dures), il y a toute une gradation qui renvoie à des réalités très différentes et à des "conditions de travail" et d'existence complètement différentes (et des mentalités de groupes et d'individus très différentes). Le niveau moyen de stress/peur et la mentalité individuelle et collective pour s'y adapter sont différents. Et c'est une composante indissociable du problème ici évoqué: quelles possibilités pour des unités de combat mixtes? Quelles conditions? Est-ce réalisable? Est-ce réalisable à un coût acceptable? Est-ce souhaitable? Quelles difficultés cela peut-il créer?

A la lumière de l'actuelle polémique sur les agressions sexuelles massives et "structurelles/culturelles" dans les armées américaines, comment voir ce nouveau développement? On parle là de femmes qui, si elles étaient admises, seraient à l'année dans des unités où le niveau de tension et d'agressivité est poussé à l'extrême en permanence (où la culture et l'ethos guerrier/masculin est la plus développée).... J'ai moins peur de viols pendant les opérations militaires (y'a d'autres priorités) que dans les périodes sur base, ou les moments d'attente en déploiement: une nouvelle source de dissenssions dans les unités? A quel point est-ce réductible par des "efforts culturels" et une plus grande attention portée à la répression, et à quel point est-ce indépassable?

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  • 2 years later...

Je fais un doublon sur ce file ,avec les posts qui vont bien (j'avais posté cela sur l'état de l'armée américaine ) .

 

 http://www.45enord.ca/2015/09/remous-au-pentagone-sur-les-performances-des-femmes-au-combat/

Remous au Pentagone sur les performances des femmes au combat

Un haut responsable du Pentagone a désavoué vendredi une étude des Marines américains qui montre une moindre performance des troupes de combat comportant des femmes, en tout cas à l’entraînement.

À la source de cette étude, il y a « un groupe d’hommes pensant que ce n’est pas une bonne idée » d’ouvrir les postes de combat aux femmes, a accusé Ray Mabus, secrétaire à la Marine au Pentagone, et à ce titre responsable civil des Marines.

« Quand vous commencez avec cet état d’esprit, vous êtes déjà presque en train de présupposer le résultat », a-t-il dit.

Les Marines viennent de diffuser le résumé d’une étude de trois mois, comparant les performances relatives d’équipes exclusivement masculines, à celle d’équipes mixtes.

Celle-ci montre que les groupes mixtes sont moins performants dans une série de domaines, comme le tir ou la mobilité sur le terrain (déplacements, franchissement d’obstacles…).

L’étude relève aussi un taux de blessures chez les femmes bien supérieur à celui des hommes pour les mêmes exercices: 40,5% de blessures musculo-squelettiques chez les femmes, contre 18,8% chez les hommes.

« Une partie de l’étude affirme qu’il faut craindre que, parce que les femmes sont plus fréquemment blessées, elles craqueront plus. Que nous perdrons à terme notre efficacité au combat », a déploré M. Mabus.

« Mais ce n’est qu’une extrapolation basée sur des taux de blessures et je ne suis pas sûr que ce soit exact », a-t-il estimé.

Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter doit trancher en janvier 2016 sur les éventuelles exceptions au principe de mixité totale des postes de combat, posé en 2013 par l’administration Obama.

  

Pour l’instant, les chefs du Pentagone se sont plutôt montrés favorables à une ouverture totale, à condition que les femmes remplissent les mêmes critères de sélection que les hommes.

 

En août, deux jeunes femmes officiers ont marqué un point symbolique pour l’égalitéd’accès au combat en réussissant à décrocher leur insigne de Ranger, une formation d’élite de l’armée de terre extrêmement difficile qui pousse les combattants à leurs limites physiques et morales.

Selon l’étude des Marines, les groupes exclusivement masculins « ont démontré des niveaux de performance plus élevés dans 69% des tâches évaluées (93 sur 134) », selon le résumé diffusé par les Marines à la presse.

Les Marines ont comparé pendant trois mois les performances de groupes mixtes et de groupes exclusivement masculins dans un bataillon expérimental de 400 Marines, dont 100 femmes.

 

il y avait vraiment la nécessité d'effectuer une étude sur ce sujet? C'et un fait qui est connu.

Pour les écoles de police par exemple, c'est quasiment toujours la même chose lors des épreuves physiques. Les 3 premiers sont des hommes, suivi d'un groupe d'hommes avec une femme, un peloton mixte, un groupe de femmes avec un homme et enfin les deux dernières de la course.

 

P.S.: Hmm, on croirait entendre des aboiements. OH mon dieu! C'est les Chiennes de garde, elles ont repérés mon message.

 

Je pense que l’intérêt, de l'étude des Marines, c'est d'avoir eu une démarche "scientifique" en confrontant des bataillons mixtes et des bataillons unisex à l'ensemble des tâches de combat et non sur une simple évaluation physique individuelle.  

 

Vous avez raison. Mais on enfonce des portes ouvertes. Il suffit d'observer le foot féminin ou un autre sport d'équipe pour s'en convaincre.

Ce n'est pas une question de compétences mais de physiologie.

 

Le problème c'est qu'il y a un mouvement d'opinion en faveur de l'ouverture totale aux femmes; voir des décrets dans ce sens.  Visiblement, le bon sens et les évidences ça ne suffit pas

Il faut par conséquent construire un argumentaire contre cette "connerie" , et autant que possible avec des "preuves scientifiques"

Sauf que ce point de vue n'est apparemment pas partagé par tout le monde et qu'entre différent lobbye  ( féministe and co )  qui sont très présent  aux USA  et les choix politique à ce sujet ne semble pas mettre tout le monde d'accord , donc on fait un test réel pour mettre en évidence ou pas les capacités des femmes au combat .

Apparemment le résultat semble ne pas être celui qui était attendu au niveau Pentagone .Donc soit l'USMC ne joue pas le jeu , soit ils ont  une preuve que cela est une réalité .

 

Ceux qui ont pratiqués le savent, or ce ne sont pas eux qui définissent les politiques de recrutement et la doctrine.

enfin, il est bon d'avoir des éléments "scientifiques" pour appuyer une décision. 

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Dans cet article d'opex360 : http://www.opex360.com/2015/09/12/etude-de-lus-marines-corps-sur-les-performances-des-femmes-au-combat-fait-polemique/ , il est dit que celons certains qui remettent en cause l'étude, les femmes qui ont participé à ce test ne venaient pas d'unités combattantes. Si cela est avéré, l'USMC aura quand même un peu "triché" car c'est plus facile de démontrer que les unités mixtes sont moins aptes si les femmes n'ont pas la formation physique nécessaire. Enfin, il ne faut pas oublier de voir quels sont les critères en question. Peut-être ont-ils été faits pour désavantager l'unité mixte, peut-être pas. 

Enfin, on peut noter que selon l'article, dans l'équivalent de l'ABC et dans l'artillerie, les femmes réussissent aussi bien que les hommes. A mon avis, c'est surtout dans ce type d'unités de contact que la présence des femmes pourrait causer le moins de problèmes (sauf s'il faut porter les obus). 

 

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L'ouverture des postes combattants aux femmes obéissait d'abord à une logique comptable : avec la fin de la conscription les armées occidentales se sont retrouvées en sous-effectifs et l'engagement de femmes devait permettre de combler les "trous" dans les unités. Ca c'est un fait.

Après qu'elles soient plus souvent blessées, notamment au niveau osseux ça tombe sous le sens (densité osseuse plus faible chez les femmes), idem pour ce qui est de leur mobilité, plus faible en environnements difficiles (montagnes...).

Après que quelques femmes sortent du lot c'est bien possible, mais 50 ans de féminisme ne feront pas disparaître des millions d'années d'évolution physique et biologique. Un homme et une femme ne sont pas constitué de la même façon. C'est parfois nécessaire de le rappeler.

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  • 1 month later...

Je me permet de re-poster ici l'article posté par gibbs dans un autre fil

http://www.breachbangclear.com/female-rangers-an-insider-speaks-on-the-record/#comment-131194

Female Rangers: An Insider Speaks on the Record

Written by Mad Duo Chris on 25 October, 2015.

  Citation

You will recall the two recent female Ranger School graduates. Not long ago I published an essay about them and the allegations of lowered standards. I argued that evidence shows they attained THE school standards, not adjusted or lowered standards. I also said people claiming they were given special treatment had no facts, and were only offering “I don’t have any proof but I heard about it from someone so I know it’s true” to substantiate their argument. I ended my essay with,

dt.common.streams.StreamServer.cls

I took a ton of crap for my stance. Some readers correctly pointed out I’m not a Ranger (which I stated at the beginning of my essay) and had no understanding of how Ranger School works (also true). Several people accused the Ranger School instructors of being boot-licking career chasers who don’t have enough integrity to admit they were ordered to lower standards, and berated me for not acknowledging it. Some readers criticized my use of photos of Rangers at Normandy and in Somalia, saying there is no connection whatsoever between the school and Ranger Regiment. As one reader put it, because I don’t have firsthand knowledge of Ranger School I was out of my lane to talk about this subject.

Fair enough. So instead of listening to me, how about we hear from someone smack-dab in the middle of the female Ranger lane?

I’ve been around the military a long time, and I know people. One of those people served with me in Afghanistan. He’s now out of the regular Army, but his wife is an Army civilian. Through my friend and his wife I was connected to someone who knows all about Ranger School, all about the female Rangers, and everything that happened behind the scenes. You should probably listen to this other soldier’s opinion, because he knows facts. Not theories, not maybes, but actual facts.

I’d like to introduce you to Sergeant Major Colin Boley. SGM Boley served fifteen years in the Ranger Regiment, from 1999 to 2014, and deployed with the Regiment fifteen times. He was awarded a Silver Star and multiple Bronze Stars for valor in combat. He also happens to be the Operations Sergeant Major of the Airborne and Ranger Training Brigade, which runs Ranger School.

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SGM Boley won the Best Ranger Competition and served in every leadership position up to Operations Sergeant Major within the Special Operations community. He’s been the Brigade Ops Sergeant Major for eighteen months. Because of this position he knows all about how females were integrated into Ranger School, how they 552698_399811730112712_631647317_nperformed, what standard they and every other student were held to, and whether or not they graduated fair and square.

Sergeant Major Boley is far from a boot-licking career chaser. He’s got his twenty, plans on retiring in a few years, and has no plans on leaving his current assignment before retirement. “Since there’s no such thing as an E-10,” he said, “I’m not concerned with being promoted.” He has what I call a magical superpower: he can say or do what he wants, drop his papers and walk whenever he feels like it, and has no reason to hold back the truth.

It’s worth noting that SGM Boley originally didn’t like the idea of females attending Ranger School. In fact, when he first heard about the plan to allow females into class 6-15, he “thought the idea would die”. “Over the last fifteen or twenty years, there have been several attempts to get females into Ranger School,” he said. “All the previous plans were shelved. I thought the same thing would happen this time.”

This time, obviously, the idea didn’t die. SGM Boley was involved in every phase of planning for the first female Ranger students, and eventually realized it was going to happen. Even though he personally opposed the plan, he said, “It’s not my job to agree or disagree, it’s my job to make sure the Ranger School standards are upheld.” And according to SGM Boley, they were. “The females attained the same standards as the males, which are the same standards that have been in place at least since I got here a year and a half ago, and have probably been in place for a lot longer than that.”

I’m going to list a few accusations/conspiracy theories about the females at Ranger School, and let SGM Boley respond.

The females were given unfair prior training to prepare for Ranger School.

Sergeant Major Boley thinks that’s a pretty stupid accusation. “Everyone who goes to Ranger School should get extra training before they show up,” he says. “Before I went to school my team and squad leaders in the Regiment gave me extra training in land navigation and everything else. There are soldiers in the Regiment who get two years of training and preparation before going to school. The females trained for the course, but never observed the training before starting the school. Some people are saying they practiced on the Darby Queen [obstacle course] before their class started. As far as I know they didn’t, but if they did, who gives a shit? The Darby Queen isn’t a drop event anyway, and anyone can go through Darby Queen if they get prior permission through land requests. If a soldier arrives at Fort Benning to attempt the Ranger Course and doesn’t have prior trainup, his leadership failed.”

Bottom line? “Did the females get extra trainup? Yes,” SGM Boley says. “Did they get unfair trainup? No.”

The standards were lowered so the females could pass.

SGM Boley was emphatic about Ranger School standards being maintained. He clearly stated nobody was ever ordered to lower standards for the females, and contrary to a really stupid article in People Magazine, no General ever said, “A woman willgraduate Ranger School.” Despite suggestions that the females should only have to pass female PT standards, the decision was made early on to hold them to Ranger standards because, as SGM Boley says, “the Ranger standard is the only standard.”

SGM Boley didn’t expect any females to make it. He thought, and still thinks, female Ranger students should have gone through a pipeline before Ranger School: infantry basic, infantry Advanced Individual Training, and then Ranger. He didn’t think it made sense to send females without prior infantry training, and unlike others, he wasn’t sure a female would even make it through RAP Week (Ranger Assessment Phase, a difficult week of physical events at the beginning of the school). But the two female graduates made it through the entire course, upholding the same standards as every other graduate.

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A General walked patrols with the females to make sure they passed.

Major General Scott Miller did indeed walk a patrol while the females were at Ranger School, and spoke at their graduation. “Major General Miller was celebrating his thirtieth anniversary of attending Ranger School,” Sergeant Major Boley said. “He was scheduled to walk the patrol and speak at graduation months before we knew females were going to be in the course. As the Operations Sergeant Major, I have to know months in advance if a VIP is coming. We knew MG Miller was coming, long before we knew females were coming.”

SGM Boley also says General Miller intentionally stayed away from the females. “He didn’t go to any event with a female student. He made sure not to, in order to avoid accusations that he was influencing anything. He probably never saw a female. And he definitely didn’t ‘grade their patrols’ like some people have been saying. He’s not an RI [Ranger Instructor], so he’s not authorized or certified to grade their patrols.”

“President Obama was scheduled to attend their graduation! That proves the females were going to graduate no matter what!”

Even though it was a phone interview, I could almost hear Sergeant Major Boley roll his eyes in disgust when I mentioned that particular conspiracy theory. “The President was never scheduled to come to the graduation if a female was to graduate,” he said. “I’m the Operations Sergeant Major and would have to know if the President is coming. A presidential visit is a big deal, and takes a lot of preparation. If he had planned on being there, I would have known about it. That story is completely false.”

This accusation seems to piss Sergeant Major Boley off more than most others, probably because it was created out of thin air, with absolutely no basis in reality, and won’t go away. SGM Boley is obviously getting tired of all the conspiracies. “I’ve tried talking sense to people who say things like that,” he says, “and it never works. There are guys who won’t believe the facts, no matter what. I’ve seen comments online like, ‘Even if there’s an investigation and all the training records say the females made it, I still won’t believe it because I know the Army is lying.’ So what’s the point of even trying to convince them? I know what happened, and I know they made it.”

The females were offered two Day 1 Recycles, which males are almost never given.

According to some critics, the two female Rangers who graduated were given two chances to start over, which males wouldn’t have received without extraordinary circumstances. “That’s ridiculous,” SGM Boley said. “Just this year we’ve had more than twenty males take Day 1 Recycles. And that’s just the ones who accepted the offer. We’ve offered Day 1 Recycles to way more soldiers than that. When a soldier doesn’t make it through a training phase, a board looks at all the factors involved and decides whether or not to give them the opportunity to start the course over. If the board believes in the soldier, thinks he’s doing his best and is physically and mentally able to succeed, he gets the chance to start over.”

This isn’t new. When Sergeant Major Boley went to Ranger School in 1997, he met a student who had been in the course almost 300 days (the course lasts 62 days if the student passes everything first try). “That guy had to have been given several chances,” SGM Boley says. “And even in the females’ class males were given the same chances. Some male students started with the females in class 6-15, and were still in the school after the females graduated with class 8-15. Maybe those males have graduated by now, but they were still there long after the females graduated. They got extra chances too. The females didn’t get any opportunities a male didn’t get.”

Ranger School has no connection to the Ranger Regiment, the honor and integrity of Regiment Rangers doesn’t extend to schoolhouse Ranger Instructors, and those instructors are lying when they say the females attained the standards.

SGM Boley acknowledged that there aren’t many Regiment veterans at the schoolhouse. “I couldn’t even give you a number of RIs who were in Regiment, but it isn’t a lot. I’d guess maybe once every phase a student encounters an RI who was in Regiment.”

So what does this mean? It means that although there aren’t many, there are in fact Regiment veterans instructing at the school, and those soldiers have a vested interest in maintaining the honor and integrity of not just the school but also of the standards held by the Regiment. Without question, Regiment veteran Sergeant Major Boley wants the standards maintained, and has a duty to uphold those standards. Comments against Ranger Instructors aren’t separate from attacks on the Regiment; “Every time someone claims we’re lying about the females,” SGM Boley says, “they’re directly attacking my integrity as well as Colonel Fivecoat’s, Command Sergeant Major Arnold and all the Ranger Instructors currently working at Ranger school.”

So many changes had to be made to allow females in Ranger School, it made the two females who graduated not worth the trouble.

This one isn’t an accusation or conspiracy theory, and many reasonable people would argue that it’s a valid criticism. Even SGM Boley had his own concerns about the presence of females; he thought they’d need so many special considerations that, as he said, “the juice wouldn’t be worth the squeeze.” In the end, however, the females needed almost no accommodations for their gender. “The only thing different for them was that they showered separately from the males,” he said. “That was it. There were practical considerations for the females, but no special considerations.”

The females aren’t really Rangers. They’re just Ranger qualified.

Again, this isn’t a conspiracy or accusation, but it’s been brought up quite a bit since the females graduated. Even Sergeant Major Boley understands this opinion. “When I was a Regiment E5 and E6, maybe even as a young E7, I would have said the same thing,” he admitted. “That’s a very common attitude in the Regiment, but that’s not the rule. There’s no regulation saying you have to be in Regiment to be a Ranger. If you graduate from the course, you’re a Ranger. I have no problem with the females calling themselves Rangers, or with anyone else calling them Rangers.”

NPR photo

NPR photo

When I wrote my first essay about the female Rangers, I held the opinion that the school had upheld the standards, and two females had honestly attained those standards. I’ve argued before that women who are capable, qualified and willing to serve in combat arms should at least be given the opportunity to attempt the training. After speaking with SGM Boley, I still feel that way. All the evidence I’ve seen – and the direct, firsthand information I just heard straight from Sergeant Major Boley’s mouth – leads me to believe Captain Kristen Griest and 1st Lieutenant Shaye Haver legitimately graduated from one of the Army’s toughest schools.

And that’s all Sergeant Major Boley and I are saying. The females did their best, attained the standards, and graduated from a school. That school earned them a tab, but not the tan Ranger beret. Not a platoon leader position in an infantry unit. They graduated from a school, and all the people going insane over that fact should calm down. Because it was just a school. An important school, and maybe a crucial step forward for women, but still just a school.

“The two females deserve recognition for making it through Ranger School,” Sergeant Major Boley says. “But they don’t deserve more than anyone else. One soldier who graduated with them is a cancer survivor, and not long ago was told he’d never be able to do something like this. He did it, the females did it, every other soldier who graduated did it. They all deserve praise, but not more than their classmates. Completing Ranger school is the easiest part of being a Ranger, living up to what that tab means every day of your life after is the hard part. Thus far Haver and Griest are doing just that, with class and dignity.Some of us old Rangers may want to take a page out of their book.

As far as I’m concerned, Sergeant Major Boley’s opinion is the final word on the matter. I’m a cynical old senior NCO who is frankly sick to death of the Army and counting the seconds until I retire, and I often harbor a near-homicidal hatred and distrust of officers (just kidding…sort of). If it was just some official Army spokesman colonel insisting the females graduated fairly, yeah, I’d be suspicious. But when a twenty-year Ranger Regiment combat veteran Sergeant Major with a Silver Star, who is assigned to Ranger School, tells me they made it fair and square, I believe him.

Disagree with me all you want, and call me whatever you want. People disagree with me all the time, call me all kinds of bitches and hoes, and I ain’t even mad, bro. But if you’re going to call Sergeant Major Boley a liar, you better have actual evidence to back that accusation.

Don’t have evidence? Then you should probably practice saying this:

-CH

Note: this interview was conducted before the third female graduated Ranger School, and because she was still a student her performance was not discussed or addressed in this article.

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www.breachbangclear.com_site_images_Chris_Hernandez_Author_BreachBangClear4About the Author: Chris "Mad Duo Herndo" Hernandez (seen here on patrol in Afghanistan) may just be the crustiest member of the eeeee-LIGHT writin' team here at Breach-Bang-ClearHe is a veteran of both the Marine Corps and the Army National Guard who served in Iraq and Afghanistan. He is also a veteran police officer of two decades who spent a long (and eye-opening) deployment as part of a UN police mission in Kosovo. He is the author of White Flags & Dropped Rifles - the Real Truth About Working With the French Army and The Military Within the Military as well as the modern military fiction novels Line in the Valley and Proof of Our Resolve. When he isn't groaning about a change in the weather and snacking on Osteo Bi-Flex he writes on his own blogIron Mike MagazineKit Up! andUnder the Radar. You can find his author page here on Tactical 16.

 

11 Responses

  1. 453fb4efce6ba300d2b9f1726abfd278?s=48&d= EddieB says:

    As far as I’m concerned, if you earned it, you earned it. Sergeant Major Boley’s comments are the equivalent of the microphone drop and walk-off. Well done, Lieutenant Haver and Captain Griest.

  2. 49c8321f9bfb931d4da317b54b5d1f44?s=48&d=Rita Kansiz says:

    They Deserve to be Rangers, thy did exactly the same Training as the Males! When will Unhappy Folks stop Turning everything into a Negative, to feel more important then the Two Woman who went to this very Hard Training, bet the complainers would not even have made it to finish Basic Training! Thank you for your Service Ladies and I for one am extemly proud of your Accomplishment!

  3. e1f85b533376187ec7c06f548ef3996c?s=48&d= David Buffamoyer says:

    Lol, there is no such thing as E10, but unless you want your career ending at RTB, you can bet your ass they will support the party line, or be the EEO in ft Polk, instead of a Division CSM. At the senior enlisted ranks the career enhancing jobs are like musical chairs, fewer, and fewer. CSM Boley did all that you say, but now he also is a political entity. Just like turncoat and General Miller. Go along, get along……….They will never admit what they did, but we know. Ranger school took a shit this year. If you choose to buy into he whole Standards Were Uphwld cry from the mountains………..I have a bridge to sell you.

    • 0bf30b7975d1a6745c7987783eadb22a?s=48&d= Maria Vasquez says:

      Ok what I don’t understand about you saying this. If standards were relaxed for females, then why did so few graduate? Just statistically speaking, there should have been an amount to match male numbers that drop or tab.

    • SGM Boley clearly stated he plans on staying where he is until he retires.

      My question is, since it’s so obvious these females got special treatment, and every RI knows it, why does not one RI have the courage and integrity to speak out?

  4. e63037d58763e4890ae82883adb3052a?s=48&d= seans says:

    First do you call personnel who attended Ranger School from other branches Rangers?
    Second do you really believe the Operations Sergeant Major of the Airborne and Ranger Training Brigade is going to admit that standards were lowered? That he is going to come out and admit standards were lowered on his watch. That the integrity of the Tab isn’t actually that high?
    Standards in the SOF community have been lowered in the past. Standards in the aviation community have been lowered in the past. They change every time you get a change of command, a new set of instructors rotate thru. When there is a shortage of personnel. When someone decides to diversify the force. Standards change all the time, for the better or worse.

    • I couldn’t tell you what other branches call the RS grads. I can tell you that the Ops SGM at ARTB says if you graduate from the course, you’re a Ranger.

      I believe that the Rangers charged with upholding the RS standards would fight, speak out and even quit if they were forced to pass substandard students. The fact that not a single RI has spoken out leaves us only two options: either Rangers have no integrity, courage or backbone and we were wrong to ever think so highly of them, or the females passed. I think it’s way more likely that the females passed.

      And correct, the standards change. That’s not the question here. The question is, “did the females pass at the same standard as their male classmates”? As far as I can tell, the answer is yes.

      I extend an open invitation to interview any RI or student who has firsthand knowledge that the females didn’t attain the standards. I’ll publish their word as long as I can verify that they were there, even if I disagree with what they say.

  5. b7bd055e0e240fdcbb7a03fe9d8912b8?s=48&d= Roger says:

    What about peer evaluations?

  6. 7db5004e48693982ba6db1d4f4d1b5b0?s=48&d= Dan says:

    Everyone is missing the point. The same standards WERE upheld by the female attendees. The big question is WHAT are the standards, and in a year WHAT is going to be the new gender-normed standard? 60+ pound ruck weight a year ago was ***40 WITH WATER*** on this particular cycle. Next year it will be 32 with a 240 as opposed to a 270 on the RPFT – a year after that? Maybe we’ll just carry teddy bears and lollipops through the fucking woods.

Apparement les aménagements à faire pour intégrer les femmes ont été minimes : 

In the end, however, the females needed almost no accommodations for their gender. “The only thing different for them was that they showered separately from the males,” he said. “That was it. There were practical considerations for the females, but no special considerations.”

Mais bon, le niveau de confort des stagiaires rangers étant ce qu'il est :ohmy:, à voir si c'est la même chose dans les unités plus classiques.

 

 

 

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:laugh::laugh::biggrin::laugh:!!!! Elle est bonne celle-là! Comme si l'espèce féminine passait sur ce forum. Y'en a qui croient encore en trouver ici? 

 

Et puis en quoi ce fil serait-il potentiellement choquant pour une femme? On a essayé de poser le sujet (réel) des femmes dans les unités combattantes, question qui a de multiples implications et conséquences, pose ses propres problèmes, implique un réel questionnement des armées.... Bref, y'a matière à débat et information, ce n'est pas une question simple, loin des "deux camps" qui sont les militants ultra-proféministes politiquement corrects qui refusent tout ce qui ne sort pas de la ligne du parti, et les "machos à l'ancienne" qui veulent voir les femmes uniquement à la cuisine, à un poste de secrétaire ou administrant des fellations au mâle. Y'a un peu de grain à moudre entre les deux. 

 

Pour ceux que ça intéresse, voici un texte de 1979 par l'ex-candidat à la présidentielle (et ex marine, héros de guerre, ministre de la marine) Jim Webb, sur la féminisation de l'Ecole Navale américaine dans les années 70; le propos est assez radicalement hostile (il a tempéré certaines de ses opinions depuis qu point de recevoir le soutien explicite de plusieurs groupes de femmes militaires), mais c'est aussi une intéressante description des changements "invisibles de l'extérieur" qui peuvent survenir quand le politique insiste trop fort sur ce qu'on caricature souvent comme de l'expérimentation sociale dans les armées, avec pour effet une baisse de niveau. A lire avec du recul, mais c'est aussi quelque chose de très sincère, qui critique beaucoup plus que la manière dont les femmes ont été introduites dans cette institution, adressant plus globalement la façon dont une certaine conception de l'éducation militaire a disparu (le "plebs system").

http://www.washingtonian.com/articles/people/jim-webb-women-cant-fight/

 

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  • 4 months later...

Un article intéressant et très récent sur certaines réalités du sujet dans l'armée israélienne:

http://www.timesofisrael.com/new-combat-positions-for-women-in-the-idf-same-old-obstacles/

Je suis particulièrement impressionné par les statistiques évoquées par la femme officier interrogée, qui pointe notamment le taux de "stress injuries" dans les unités où des femmes sont en position de fantassin (les 3 bataillons mixtes) ou d'artilleurs, et particulièrement, ce qui ne m'était jamais venu à l'esprit (manque de connaissance oblige), les problèmes physiques pour les tankistes, dont je ne soupçonnais pas le besoin en force physique DANS les tanks eux-mêmes. Sachant qu'en Israël, les instructeurs dans les écoles de chars sont en grande partie des femmes, je ne pensais pas qu'il y aurait de réels problèmes dans ces unités.... I stand corrected. 

Mais il est notable que si l'armée israélienne s'aiguille vers une diminution constante du nombre de métiers interdits aux femmes, le petit nombre qui leur demeure fermés pour raisons règlementaires/culturelles, mais aussi physiques/physiologiques, est aussi essentiellement la portion qui contient les métiers permettant la carrière jusqu'aux étoiles d'officier général. 

 

Modifié par Tancrède
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Le problème des israéliens c'est qu'ils veulent faire du chiffre pour avoir une masse critique, ils ne recherchent que ça depuis leur création, d’où l'importante proportion de femmes dans leur armée. S'ils pouvait s'en passer ils le ferait comme ailleurs.

Il serait intéressant qu'une vrai étude soit menée au niveau de nos armées.

 

Chez les pompiers comme chez les marins que j'ai pu rencontrer, quasiment tous sont réfractaire à l'idée de bosser avec des femmes.

Les pompiers pour des raisons évidentes de sécurité. Tous les pompiers professionnels que je connais n'aimeraient, voir refuseraient de partir au feu en binôme avec une femme. L'explication est simple, s'il leur arrive malheur c'est leur binôme qui doit les extraire et un pompier de 90 kilos avec 50 kilos d’équipement sur le dos c'est pas une femme qui va lui sauver la mise.

Pareil pour les marins qui préfèrent les bâtiments non féminisé. Que se soit au niveau de l'ambiance, comme l'aspect sécuritaire (encore une fois ce n'est pas une femme qui va vous sauver la mise dans une situation ou on exige du physique), sans compter l'aspect psychologique et la résistance à la pression.

 

C'est un problème complexe, mais a un moment il faut donner raison à la nature, surtout lorsque des vies sont en jeu.

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2 minutes ago, Drakene said:

C'est un problème complexe, mais a un moment il faut donner raison à la nature, surtout lorsque des vies sont en jeu.

La même nature qui "dit" que c'est les lionnes qui vont chasser?

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1 minute ago, g4lly said:

La même nature qui "dit" que c'est les lionnes qui vont chasser?

Mauvais exemple:
- espèce différente.... Pourquoi pas comparer aux mantes religieuses, tant qu'on y est (bon, je sais, mammifères, plus proches, toussa....)
- c'est en fait plutôt un mythe que le lion fait faire le boulot par ses gonzesses, lui se la coulant douce pendant ce temps, occupé à besogner ses moukères pour perpétuer l'espèce et rien d'autre. Il chasse, il est chargé du combat pour défendre le groupe et sa progéniture (y compris contre les concurrents qui veulent sa place), c'est lui qui bosse de nuit (hein? Les heures sup?)

 

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2 minutes ago, Tancrède said:

Mauvais exemple:
- espèce différente.... Pourquoi pas comparer aux mantes religieuses, tant qu'on y est (bon, je sais, mammifères, plus proches, toussa....)
- c'est en fait plutôt un mythe que le lion fait faire le boulot par ses gonzesses, lui se la coulant douce pendant ce temps, occupé à besogner ses moukères pour perpétuer l'espèce et rien d'autre. Il chasse, il est chargé du combat pour défendre le groupe et sa progéniture (y compris contre les concurrents qui veulent sa place), c'est lui qui bosse de nuit (hein? Les heures sup?)

Ca ne m'explique pas quelle loi naturelle interdit aux gonzesses de faire la guerre!

Si les mecs refusent de se retrouver en binôme avec des gonzesses il suffit de faire des unités de gonzesses! Plus de mecs plus de probleme de surcharge pondérale.

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22 minutes ago, g4lly said:

Ca ne m'explique pas quelle loi naturelle interdit aux gonzesses de faire la guerre!

Si les mecs refusent de se retrouver en binôme avec des gonzesses il suffit de faire des unités de gonzesses! Plus de mecs plus de probleme de surcharge pondérale.

Je crois que la longueur même de ce sujet exclut de parler de la chose aussi simplement; on a quand même vu ici qu'il y a BEAUCOUP de problèmes et de dimensions à ce sujet, qui empêchent de décréter des yakafaucons bien péremptoires (dans un sens ou un autre). 

Je crois avoir évoqué il y a longtemps (mais sur ce topic) mon penchant instinctif pour, effectivement, des regroupements féminins, peut-être pas à l'échelon d'une unité entière, mais peut-être à de plus bas échelons (GC, section, compagnie?), au moins pour essayer. Parce que c'est en fait l'un des problèmes du sujet: quoiqu'on fasse, malgré parfois l'ancienneté certaine du phénomène, on en est encore souvent au stade de l'expérimentation pour obtenir suffisamment de certitudes acceptables par tous, ou en tout cas le plus grand nombre. Résumé de quelques trucs récents:

- les Norvégiens créent une unité de FS féminine.... Super! Qu'est-ce que ça veut dire? Elles ont passé des épreuves dures, donc bon point pour l'espèce femelle. Apparemment, les épreuves sont un peu plus light quand même. Oups, mauvais point. Re-apparemment, le paquetage standard est très nettement plus léger que celui des mâles: y'a une couille dans le potage.... Soit l'unité obtenue offre nettement moins de capacités (et de performances?), soit on donne vraiment trop de trucs inutiles (et qui finissent par casser les articulations) au mecs. Quelles raisons pour cette unité? y'a t-il un bénéfice spécifiquement féminin dans certaines spécialités, qui justifient une unité spéciale (= beaucoup plus chère qu'une normale), notamment le renseignement et l'observation (où on atteste d'une vraie différence des sexes: attention aux détails....)? Ou la politique a t'elle joué lourdement (ce dont je ne suis pas forcément sûr: je crois pas que ce soit une question sur laquelle quiconque vote)? 

- le test polémique opéré dans la durée par l'USMC sur des unités unisexes (hommes et femmes) et mixtes, qui a été désavoué dans des circonstances plutôt choquantes par le SecNAV: rien n'indique qu'il ait été biaisé, et il indiquait justement de façon assez nette et unilatérale une moindre performance importante des unités mixtes et de femmes. 

- les Israéliens bricolent des tas d'équipements pour les nanas, parce que sinon c'est trop lourd et ça accroît le déséquilibre déjà très important en matière de "stress injuries" et d'indisponibilités en général, les femmes étant des soldats moins "rentables" en la matière (ce qui n'est pas un angle d'attaque sur les performances à un moment donné, mais un examen dans la durée) par des taux nettement plus élevés dans ces domaines. Mais faire des jouets plus légers et modernes pour les femmes fait crier à l'injustice côté mecs (avec raison on pourrait dire), donc au final, comme le dit la femme officier de l'article, "l'égalité coûte cher". Ce à quoi j'ajouterais que ça coûte cher, mais que l'égalité n'est pas pour autant là à l'arrivée. 

6 minutes ago, Shorr kan said:

S'il faut vraiment s'inspirer de la nature, moi je dis qu'il faut prendre exemple sur les bonobos et leur organisation sociale !

Et là on a la caricature de l'armée israélienne de la grande époque telle qu'on l'imaginait à l'ouest: égalité des sexes, et parties de jambe en l'air permanentes. Faire l'amour, et pas le temps pour la guerre..... Problématique comme organisation sociale POUR UNE ARMEE!!! 

- Lieutenant, rendez-moi service
- oui ma générale..... Je termine avec la capitaine d'abord, si vous permettez..... Ach la guerre, grosse chaleur malheur

Bon, en plus, je suis pas sûr que l'être humain puisse assurer comme un bonobo.... 

 

Modifié par Tancrède
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il y a 9 minutes, g4lly a dit :

Ca ne m'explique pas quelle loi naturelle interdit aux gonzesses de faire la guerre!

Si les mecs refusent de se retrouver en binôme avec des gonzesses il suffit de faire des unités de gonzesses! Plus de mecs plus de probleme de surcharge pondérale.

Je ne sais pas s'il existe une loi naturelle. Par contre, je sais que l'All Arms Commando Course* est ouverte aux femmes depuis ~15 ans. Je ne suis pas certain qu'en 15 ans, plus de 4 ou 5 femmes aient réussi (je n'ai pas l'info à jour. mais en 2008  c'était deux,  la 1ere en 2002) Et comme signale dans l'article cité (et les données des US Marines vont dans le même sens) elles se blessent de manière beaucoup plus importante. Que ton unité soit mixte ou pas, ça ne va pas changer ces données...

* Certificat  /  examen réservé aux membres de l'Army ou de la Navy (toujours pas de femmes chez les RM) quand ils sont affectés à la Brigade Commando, afin de vérifier qu'ils sont au standard RM. Pas d'épreuves adaptées, même si, pour tous, les exigences sont légèrement inférieures à celles demandées aux RM.  

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