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Nanas au combat


Tancrède

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Ah mais non, on sait bien que ce ne sera jamais le cas justement ! Surtout dans les unités combattantes ou forces spéciales !

Le problème il est là : d'un côté l'équité qui veut que l'on intègre des personnes qui normalement ne sont pas aptes. Je n'ai rien contre les femmes dans l'armée, mais pas dans les unités combattantes.

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1/ Ce ne sont que des avis, qui se présentent dans des articles de presse: y'en a des milliers qui décrètent tout et leur contraire. Je dis pas qu'il n'y ait pas du vrai dedans, mais à prendre avec des pincettes

2/ L'article parle uniquement d'un métier spécifique: les unités de renseignement. C'est pas "les femmes de Tsahal", c'est les femmes dans les unités de renseignement de Tsahal (3 bataillons, en fait, et les bataillons israéliens sont petits: le reste des unités de rens ne sont pour l'essentiel pas des unités de terrain). Tout de suite beaucoup moins de monde et un métier très spécifique. Un effectif TRES réduit et plus du tout représentatif étant donné les problèmes de la conscription en Israël (on parle du très haut du panier des appelés, là: en l'occurrence en plus avec les femmes pour qui c'est pas obligatoire, les plus motivées et volontaires) et la taille très réduite, au final (au regard de l'effectif dispo), des unités concernées

3/ Conditions propres à Tsahal: une armée sédentaire, une armée de conscription (donc parler de "professionel et entraîné" comme dans l'article est tout de suite à relativiser plus qu'un peu) et une armée opérant dans un contexte plus contre-insurrectionnel. Une unité de renseignement d'une armée expéditionnaire, devant aller chercher ses objectifs loin, en accompagnant des unités de combat déployées ou non, fait tout de suite plus de part au "physique" comme condition première pour pouvoir exercer le métier (porter plus de charge tout en restant pleinement dispo pour la mission, le faire pendant longtemps....). C'est con, mais le physique est ce qui permet d'opérer: plus tu peux faire abstraction de la charge portée, de la distance à parcourir, du rythme à soutenir, du "coût" physique de l'attente comme de l'action, plus tu gardes moyens et attention pour le "métier" principal. Ces facteurs de stress s'encaissent plus avec un physique plus fort, c'est aussi bête que ça: il n'influe en rien, par lui-même, sur le savoir-faire, l'attention ou la capacité à exécuter ce métier, mais les conditions d'exercice de ce métier posent le physique comme pré-requis absolu, comme base qui permet de continuer à le faire avec le maximum de fraîcheur, de capacité d'attention.... Toutes choses qui sont exponentiellement bouffées par le stress et la fatigue qui s'accumulent vite dès lors qu'on sort de conditions plus "calmes" (mais aussi ) et d'un environnement "de proximité" (= connu, quand on opère toujours dans le même coin: il est ainsi plus "maîtrisé").

  Citation

Ah mais non, on sait bien que ce ne sera jamais le cas justement ! Surtout dans les unités combattantes ou forces spéciales !

Je ne pense pas que pour les FS, les pays les utilisant souvent et en beaucoup d'endroits soient prêts à faire entrer le politiquement correct au point d'abaisser les critères: même le politique sera concerné, à ce niveau (c'est encore le domaine, notamment pour les libérations d'otage, où le politique est directement et médiatiquement "mouillé" quasiment en live).

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  Citation

Sorti en décembre aux Etats-Unis, le film de Kathryn Bigelow sort sur les écrans français le 23 janvier. Il raconte la traque puis la mort du chef d'Al-Qaida et attribue un rôle essentiel à une jeune femme, Maya. C'est bien évidemment un personnage de fiction, né sous la plume du scénariste Marc Boal, pour servir de colonne vertébrale au film.

Au risque de minimiser le travail de toute une équipe, «Maya», c'est le mélange de plusieurs personnes bien réelles, qui ont participé à cette gigantesque chasse à l'homme. Mais elles ont au moins deux points communs : elles travaillent pour la CIA. Et ce sont des femmes.

C'est l'une des grandes surprises des enquêtes journalistiques sur la traque d'Oussama ben Laden : le rôle important que des femmes y ont joué, du premier jour jusqu'à l'épisode final. Pas étonnant lorsque l'on sait que près de la moitié du personnel (43 %) de la CIA est désormais féminin.

Aujourd'hui, James Bond est une femme. Dans la fiction, évidemment, comme on le voit par exemple avec Carrie Mathison, l'héroïne de la série américaine «Homeland», dont la première saison vient d'être diffusée sur Canal +. Mais c'est surtout dans le monde bien réel, celui où l'on écoute les conversations téléphoniques, où l'on envoie des drones tuer les terroristes et où, parfois, on torture les prisonniers...

Suite :

http://www.marianne.net/Cette-bande-de-nanas-qui-a-coince-Ben-Laden_a225932.html

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CIA = HS sur ce topic. Rien à voir avec les troupes combattantes.

La question des viols, harcèlements, ségrégations et comportements fondés sur le genre/de nature sexuelle (des experts du sujet signalaient récemment qu'en nombre -pas en proportion- les viols et "sexual assaults" sur les hommes étaient aussi nombreux, voire plus, que ceux sur les femmes, dans les forces US), est sans doute une des plus cruciales à plusieurs titres:

- ce sont évidemment des actes, comportements, schémas de comportement, et une "culture", absolument inadmissibles ou que ce soit, et dans bien des cas, des délits et crimes purs et simples. Ca c'est le côté "l'acte pris pour lui-même".

- cela renvoie pour une partie des cas à une "culture", institutionnalisée de fait dans bien des cas, ce qu'on voit par exemple avec les codes de comportements informels et la "loi du silence" qui vont avec bien souvent. Il est à noter d'ailleurs que cette "culture" est bien plus prévalente dans le corps des officiers (et dans une certaine mesure chez les sous-offs) que chez les hommes (et femmes) du rang (ce qui se voit notamment dans les quelques grandes polémiques et crises dans ce registre, où ceux qui ont soutenu des femmes victimes de tels comportements, les ont incité à obtenir justice et/ou les ont protégé, étaient beaucoup plus fréquemment issus du rang que gradés), alors pourtant qu'on s'attendrait à l'inverse, le niveau d'éducation semblant à priori un des premiers ressorts pour limiter ce genre de phénomènes (d'autant plus que l'Air Force, la plus "éduquée" des armes, présente un nombre d'incidents autant voire plus élevé que l'Army ou les Marines, où le niveau d'éducation moyen est nettement plus bas). Cela peut tenir à un plus fort esprit de corps lié à ceux faisant des carrières statistiquement plus longues (les hommes du rang restant moins longtemps) et "s'identifiant" plus à l'institution (ou plutôt à une vision de l'institution), à la culture militaire telle qu'elle est comme idéologie/image de soi, au stress lié aux exigences des carrières longues (tout ce qu'il faut faire et être pour obtenir des promotions, avoir le bon dossier....) et la concurrence interne qui va avec (et ce stress se combine à la nature déjà par essence stressante du métier militaire, surtout dans les positions de combat)....

- et plus largement, en poursuivant dans ce registre, ces comportements sont intéressants comme phénomène en ce qu'ils sont des indicateurs, des instruments de mesure, et en fait des symptômes, autant de ce dont souffrent les militaires comme individu que de ce qu'est l'armée comme institution. A cet égard d'ailleurs, l'extrême attention américaine, la maniaquerie véritablement, quand aux statistiques, est en cela une grande aide, combinée évidemment à la taille et à la relative variété des forces armées US.

Si on se focalise sur le dernier angle, à savoir regarder de tels actes comme symptômes, il s'agit de voir à quelle(s) maladie(s) et causes ils correspondent. Le cas du viol et des agressions sexuelles n'est à cet égard pas séparable des cas de harcèlements divers (sexuels, psychologiques....) et de ségrégations, en ce qu'ils trouvent les mêmes causes et représentent des réactions et comportements reposant sur les mêmes principes, des "ripostes" (individuelles et collectives) différentes mais qui sont des graduations d'une même échelle. On constate par exemple que seule une minorité de cas de viols et assauts reposeraient sur le sexe proprement dit, et trouvent nettement plus de raisons dans des comportements de groupes et les relations de pouvoir qui vont avec (marquage de territoire, imposition de hiérarchies informelles, mentalités de packs/groupes....). Et quand on se place ainsi dans un décryptage psychologique, beaucoup plus de choses prennent leur sens, et surtout, on voit quels remèdes peuvent être apportés, mais aussi quelles sont leurs limites, voire les points où la bonne volonté pour trouver des remèdes peut créer des effets néfastes.

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Il faut les différencier et regrouper les "vraies" familles de causes, le viol à caractère avant tout sexuel (désir violent, mépris de l'autre, besoin narcissique) étant en fait, apparemment extrêmement minoritaire. Et beaucoup des causes majeures correspondent à de toutes autres logiques, souvent assez propres aux armées. Condamner chaque cas individuel doit certes être fait (un délit commis est un délit commis), mais se contenter de ce volet punitif et sur base individuelle ne permettra pas de changer quoi que ce soit. Et c'est intéressant comme analyse, précisément parce que c'est le reflet des problèmes de la culture militaire, de la société semi-fermée qu'est l'armée, surtout face à la société actuelle.

Autres faits:

- 23 000 viols reportés pour l'année 2011 dans les forces US. On estime que 80% ne sont pas recensés, soit que les victimes ou témoins ne les reportent pas (crainte de représailles, intimidation, honte, absence de preuve, certitude que c'est inutile, crainte pour la carrière, loi du silence), soit que les officiers à qui la chose doit être reporté découragent la victime, l'intimident, passe l'affaire sous le manteau, ne mettent rien par écrit, décident de ne pas poursuivre....

- les nombres de victimes et de perpétrateurs sont drastiquement disproportionnés, semble t-il, ce qui permet de ventiler encore plus et de différencier les viols et autres actes d'agressions (physique ou non) à caractère sexuel: si une culture de la chose existe bien dans des groupes définis, correspondant à des actes collectifs ou des "systèmes" plus ou moins tacitement organisés, il y a aussi une forte présence d'un certain nombre de prédateurs authentiques qui semblent soit être proportionnellement plus nombreux dans l'armée, soit être "révélés" par son environnement (plus d'occasions, usage de la loi du silence et des positions hiérarchiques, environnement plus stressant, donc plus propice à voir certains profils poussés vers leurs extrêmes, présence d'un grand nombre de gens traumatisés à divers degrés -parfaitement compatibles avec une activité normale la plupart du temps). Cette partie des perpétrateurs, cependant, peut aussi indiquer un problème peut-être insoluble quand au recrutement, à la formation, à la culture ambiante et à la nature peu changeable de la guerre: des choses peuvent être changées, une autre approche quand à la formation, à "l'esprit" et à la culture militaire, peut être adoptée (plus fondée sur les réalités de la psychologie humaine, mieux connue, et ce qu'on peut faire avec).... Mais la guerre ne se fait pas qu'avec des gens biens, tend à pousser des gens aux extrêmes sur de longues durées....

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  • 4 months later...

http://tv.msnbc.com/2013/06/18/days-of-rambo-are-over-women-to-enter-combat-roles/

Ca y est, la discussion est sur le tapis aux USA: à la suite de la levée de l'interdiction d'accès à la plupart des rôles fermés aux femmes depuis les statuts de 1994 (les calendriers pour l'adaptation du système sont encore en cours de définition), la question de l'ouverture de l'accès aux forces spéciales est posée (pour l'instant, c'est pas encore le cas).

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C'est un des problèmes sur le tapis; problème parce que plus des politiciens et hauts gradés semblent adamants à affirmer que les standards ne seront jamais abaissés, plus il me semble que ça veut dire qu'ils le seront :lol:. Les forces US n'ont jamais admis avoir baissé les standards, mais pendant la dernière décennie, face aux besoins (2 guerres, accroissement des troupes, volontariat en baisse), il est de notoriété publique qu'ils l'ont été, tant sur le plan des critères physiques que sur d'autres (ce qui s'est vu notamment avec l'embauche de gangsters, parfois par paquets entiers, plus ou moins en "service commandé" par leurs bandes, pour acquérir de l'expérience).

Il est question de critères unisexes, mais même ça, dans la réalité, couvre souvent bien des choses et inégalités de fait, sans même compter les "habitudes" qu'on peut prendre pour bypasser la lettre des règlements. Avec en outre des effets corollaires déjà constatés: unifier les critères correspond souvent au fait de les abaisser (pour les hommes) et amène une certaine proportion de dégoût. En bref, les meilleurs ont tendance à partir quand le niveau d'exigence baisse. C'est déjà vrai, même en dehors des questions de sexe, dans des unités 100% masculine, l'effet pourrait être ici plus drastique encore vu le différentiel moyen de performance entre les populations masculine et féminine, qui imposerait de fait des critères pas folichon. Et ça coûte pas grand chose à des politiciens de continuer à brâmer face caméra que "l'armée US est une armée d'élite faite du meilleur de la population" :P, et à des généraux-bureaucrates-politiciens d'étaler des statistiques homogénéisées/harmonisées mêlant toutes les filières d'accès, toutes les contorsions statistiques possibles pour aller dans ce sens.

Les armées modernes, et l'armée US en tête, n'ont pas une proportion si énorme de combattants, donc ont une immense variété de critères d'exigences (ce qui n'est pas mauvais en soi); ça facilite le tripotage de chiffres. Et si on en vient à la proportion de combattants "à pied" (fantassins, FS, sapeurs de combat et une variété de métiers approchants, disséminés un peu partout dans les structures de forces), sur l'ensemble des forces armées US et de leurs 1,4 millions de personnels, y'a matière à confusion.

L'approche de la réforme en cours est apparemment de placer un niveau d'exigence donné pour chaque métier/spécialité militaire, ou famille de spécialités (à définir): faut voir ce qu'il en sera.

Et au-delà de la question des critères individuels, il y a la question des collectifs que sont les unités, de l'esprit de corps (comment il se crée, comment il se développe et s'entretient, quelles sont ses conditions incontournables et quelles sont celles qui sont en fait plus contournables qu'on le pense), du moule psychologique particulier qu'est une unité de combat (mentalité de pack, tendance à définir un moule unique et extrêmement exclusif -tu ressembles aux autres ou pas-, coexistence dans la durée....), de l'irréductibilité dans la façon dont les hommes voient les femmes et réciproquement (facteurs "culture" -plus ou moins influençables avec du temps et de la volonté- et facteurs "nature" -complètement indépassables).... Et ces facteurs définissent les risques quand à l'efficacité des futures unités. Sans compter aussi l'éternelle difficulté à évaluer aussi objectivement que possible ce qu'est "l'efficacité": on n'a pas vraiment de méthodes d'évaluation et de mesure réellement satisfaisantes à tous égards.

Enfin on retombe plus largement encore sur la question d'unités mixtes, mais cette fois d'unités de combat, et de combat au sol, dont il semble qu'il faille les séparer des autres à cet égard, tant la question de la psychologie et des mentalités y est différente que dans d'autres secteurs de l'armée qui bougent peu ou pas. Entre les unités "sédentaires", celles qui projettent une faible part de leurs personnels, celles qui projettent mais dont les personnels restent sur base, celles qui projettent mais dont le rôle principal n'est pas de combattre à proprement parler (mais qui peuvent voir le combat, même sur une base relativement fréquente: exemple type avec les unités logistiques), et celles dont le but est d'aller chercher la castagne (voire encore les FS et "unités de pointe" qui doivent aller la chercher plus loin, plus fréquemment, pour plus longtemps, avec moins d'appui et dans des conditions plus dures), il y a toute une gradation qui renvoie à des réalités très différentes et à des "conditions de travail" et d'existence complètement différentes (et des mentalités de groupes et d'individus très différentes). Le niveau moyen de stress/peur et la mentalité individuelle et collective pour s'y adapter sont différents. Et c'est une composante indissociable du problème ici évoqué: quelles possibilités pour des unités de combat mixtes? Quelles conditions? Est-ce réalisable? Est-ce réalisable à un coût acceptable? Est-ce souhaitable? Quelles difficultés cela peut-il créer?

A la lumière de l'actuelle polémique sur les agressions sexuelles massives et "structurelles/culturelles" dans les armées américaines, comment voir ce nouveau développement? On parle là de femmes qui, si elles étaient admises, seraient à l'année dans des unités où le niveau de tension et d'agressivité est poussé à l'extrême en permanence (où la culture et l'ethos guerrier/masculin est la plus développée).... J'ai moins peur de viols pendant les opérations militaires (y'a d'autres priorités) que dans les périodes sur base, ou les moments d'attente en déploiement: une nouvelle source de dissenssions dans les unités? A quel point est-ce réductible par des "efforts culturels" et une plus grande attention portée à la répression, et à quel point est-ce indépassable?

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  • 2 years later...

Je fais un doublon sur ce file ,avec les posts qui vont bien (j'avais posté cela sur l'état de l'armée américaine ) .

 

 http://www.45enord.ca/2015/09/remous-au-pentagone-sur-les-performances-des-femmes-au-combat/

Remous au Pentagone sur les performances des femmes au combat

  Citation

Un haut responsable du Pentagone a désavoué vendredi une étude des Marines américains qui montre une moindre performance des troupes de combat comportant des femmes, en tout cas à l’entraînement.

À la source de cette étude, il y a « un groupe d’hommes pensant que ce n’est pas une bonne idée » d’ouvrir les postes de combat aux femmes, a accusé Ray Mabus, secrétaire à la Marine au Pentagone, et à ce titre responsable civil des Marines.

« Quand vous commencez avec cet état d’esprit, vous êtes déjà presque en train de présupposer le résultat », a-t-il dit.

Les Marines viennent de diffuser le résumé d’une étude de trois mois, comparant les performances relatives d’équipes exclusivement masculines, à celle d’équipes mixtes.

Celle-ci montre que les groupes mixtes sont moins performants dans une série de domaines, comme le tir ou la mobilité sur le terrain (déplacements, franchissement d’obstacles…).

L’étude relève aussi un taux de blessures chez les femmes bien supérieur à celui des hommes pour les mêmes exercices: 40,5% de blessures musculo-squelettiques chez les femmes, contre 18,8% chez les hommes.

« Une partie de l’étude affirme qu’il faut craindre que, parce que les femmes sont plus fréquemment blessées, elles craqueront plus. Que nous perdrons à terme notre efficacité au combat », a déploré M. Mabus.

« Mais ce n’est qu’une extrapolation basée sur des taux de blessures et je ne suis pas sûr que ce soit exact », a-t-il estimé.

Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter doit trancher en janvier 2016 sur les éventuelles exceptions au principe de mixité totale des postes de combat, posé en 2013 par l’administration Obama.

  

Pour l’instant, les chefs du Pentagone se sont plutôt montrés favorables à une ouverture totale, à condition que les femmes remplissent les mêmes critères de sélection que les hommes.

 

En août, deux jeunes femmes officiers ont marqué un point symbolique pour l’égalitéd’accès au combat en réussissant à décrocher leur insigne de Ranger, une formation d’élite de l’armée de terre extrêmement difficile qui pousse les combattants à leurs limites physiques et morales.

Selon l’étude des Marines, les groupes exclusivement masculins « ont démontré des niveaux de performance plus élevés dans 69% des tâches évaluées (93 sur 134) », selon le résumé diffusé par les Marines à la presse.

Les Marines ont comparé pendant trois mois les performances de groupes mixtes et de groupes exclusivement masculins dans un bataillon expérimental de 400 Marines, dont 100 femmes.

 

  Le 13/09/2015 à 17:42, Cadia a dit :

il y avait vraiment la nécessité d'effectuer une étude sur ce sujet? C'et un fait qui est connu.

Pour les écoles de police par exemple, c'est quasiment toujours la même chose lors des épreuves physiques. Les 3 premiers sont des hommes, suivi d'un groupe d'hommes avec une femme, un peloton mixte, un groupe de femmes avec un homme et enfin les deux dernières de la course.

 

P.S.: Hmm, on croirait entendre des aboiements. OH mon dieu! C'est les Chiennes de garde, elles ont repérés mon message.

 

  Le 13/09/2015 à 17:49, Fusilier a dit :

Je pense que l’intérêt, de l'étude des Marines, c'est d'avoir eu une démarche "scientifique" en confrontant des bataillons mixtes et des bataillons unisex à l'ensemble des tâches de combat et non sur une simple évaluation physique individuelle.  

 

  Le 13/09/2015 à 17:52, Cadia a dit :

Vous avez raison. Mais on enfonce des portes ouvertes. Il suffit d'observer le foot féminin ou un autre sport d'équipe pour s'en convaincre.

Ce n'est pas une question de compétences mais de physiologie.

  Le 13/09/2015 à 18:15, Fusilier a dit :

 

Le problème c'est qu'il y a un mouvement d'opinion en faveur de l'ouverture totale aux femmes; voir des décrets dans ce sens.  Visiblement, le bon sens et les évidences ça ne suffit pas

Il faut par conséquent construire un argumentaire contre cette "connerie" , et autant que possible avec des "preuves scientifiques"

  Le 13/09/2015 à 18:17, Gibbs le Cajun a dit :

Sauf que ce point de vue n'est apparemment pas partagé par tout le monde et qu'entre différent lobbye  ( féministe and co )  qui sont très présent  aux USA  et les choix politique à ce sujet ne semble pas mettre tout le monde d'accord , donc on fait un test réel pour mettre en évidence ou pas les capacités des femmes au combat .

Apparemment le résultat semble ne pas être celui qui était attendu au niveau Pentagone .Donc soit l'USMC ne joue pas le jeu , soit ils ont  une preuve que cela est une réalité .

 

  Le 13/09/2015 à 19:42, Serge a dit :

Ceux qui ont pratiqués le savent, or ce ne sont pas eux qui définissent les politiques de recrutement et la doctrine.

enfin, il est bon d'avoir des éléments "scientifiques" pour appuyer une décision. 

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Dans cet article d'opex360 : http://www.opex360.com/2015/09/12/etude-de-lus-marines-corps-sur-les-performances-des-femmes-au-combat-fait-polemique/ , il est dit que celons certains qui remettent en cause l'étude, les femmes qui ont participé à ce test ne venaient pas d'unités combattantes. Si cela est avéré, l'USMC aura quand même un peu "triché" car c'est plus facile de démontrer que les unités mixtes sont moins aptes si les femmes n'ont pas la formation physique nécessaire. Enfin, il ne faut pas oublier de voir quels sont les critères en question. Peut-être ont-ils été faits pour désavantager l'unité mixte, peut-être pas. 

Enfin, on peut noter que selon l'article, dans l'équivalent de l'ABC et dans l'artillerie, les femmes réussissent aussi bien que les hommes. A mon avis, c'est surtout dans ce type d'unités de contact que la présence des femmes pourrait causer le moins de problèmes (sauf s'il faut porter les obus). 

 

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L'ouverture des postes combattants aux femmes obéissait d'abord à une logique comptable : avec la fin de la conscription les armées occidentales se sont retrouvées en sous-effectifs et l'engagement de femmes devait permettre de combler les "trous" dans les unités. Ca c'est un fait.

Après qu'elles soient plus souvent blessées, notamment au niveau osseux ça tombe sous le sens (densité osseuse plus faible chez les femmes), idem pour ce qui est de leur mobilité, plus faible en environnements difficiles (montagnes...).

Après que quelques femmes sortent du lot c'est bien possible, mais 50 ans de féminisme ne feront pas disparaître des millions d'années d'évolution physique et biologique. Un homme et une femme ne sont pas constitué de la même façon. C'est parfois nécessaire de le rappeler.

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  • 1 month later...

Je me permet de re-poster ici l'article posté par gibbs dans un autre fil

http://www.breachbangclear.com/female-rangers-an-insider-speaks-on-the-record/#comment-131194

  Révéler le contenu masqué

Female Rangers: An Insider Speaks on the Record

Written by Mad Duo Chris on 25 October, 2015.

Apparement les aménagements à faire pour intégrer les femmes ont été minimes : 

  Citation

In the end, however, the females needed almost no accommodations for their gender. “The only thing different for them was that they showered separately from the males,” he said. “That was it. There were practical considerations for the females, but no special considerations.”

Mais bon, le niveau de confort des stagiaires rangers étant ce qu'il est :ohmy:, à voir si c'est la même chose dans les unités plus classiques.

 

 

 

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:laugh::laugh::biggrin::laugh:!!!! Elle est bonne celle-là! Comme si l'espèce féminine passait sur ce forum. Y'en a qui croient encore en trouver ici? 

 

Et puis en quoi ce fil serait-il potentiellement choquant pour une femme? On a essayé de poser le sujet (réel) des femmes dans les unités combattantes, question qui a de multiples implications et conséquences, pose ses propres problèmes, implique un réel questionnement des armées.... Bref, y'a matière à débat et information, ce n'est pas une question simple, loin des "deux camps" qui sont les militants ultra-proféministes politiquement corrects qui refusent tout ce qui ne sort pas de la ligne du parti, et les "machos à l'ancienne" qui veulent voir les femmes uniquement à la cuisine, à un poste de secrétaire ou administrant des fellations au mâle. Y'a un peu de grain à moudre entre les deux. 

 

Pour ceux que ça intéresse, voici un texte de 1979 par l'ex-candidat à la présidentielle (et ex marine, héros de guerre, ministre de la marine) Jim Webb, sur la féminisation de l'Ecole Navale américaine dans les années 70; le propos est assez radicalement hostile (il a tempéré certaines de ses opinions depuis qu point de recevoir le soutien explicite de plusieurs groupes de femmes militaires), mais c'est aussi une intéressante description des changements "invisibles de l'extérieur" qui peuvent survenir quand le politique insiste trop fort sur ce qu'on caricature souvent comme de l'expérimentation sociale dans les armées, avec pour effet une baisse de niveau. A lire avec du recul, mais c'est aussi quelque chose de très sincère, qui critique beaucoup plus que la manière dont les femmes ont été introduites dans cette institution, adressant plus globalement la façon dont une certaine conception de l'éducation militaire a disparu (le "plebs system").

http://www.washingtonian.com/articles/people/jim-webb-women-cant-fight/

 

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  • 4 months later...

Un article intéressant et très récent sur certaines réalités du sujet dans l'armée israélienne:

http://www.timesofisrael.com/new-combat-positions-for-women-in-the-idf-same-old-obstacles/

Je suis particulièrement impressionné par les statistiques évoquées par la femme officier interrogée, qui pointe notamment le taux de "stress injuries" dans les unités où des femmes sont en position de fantassin (les 3 bataillons mixtes) ou d'artilleurs, et particulièrement, ce qui ne m'était jamais venu à l'esprit (manque de connaissance oblige), les problèmes physiques pour les tankistes, dont je ne soupçonnais pas le besoin en force physique DANS les tanks eux-mêmes. Sachant qu'en Israël, les instructeurs dans les écoles de chars sont en grande partie des femmes, je ne pensais pas qu'il y aurait de réels problèmes dans ces unités.... I stand corrected. 

Mais il est notable que si l'armée israélienne s'aiguille vers une diminution constante du nombre de métiers interdits aux femmes, le petit nombre qui leur demeure fermés pour raisons règlementaires/culturelles, mais aussi physiques/physiologiques, est aussi essentiellement la portion qui contient les métiers permettant la carrière jusqu'aux étoiles d'officier général. 

 

Modifié par Tancrède
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Le problème des israéliens c'est qu'ils veulent faire du chiffre pour avoir une masse critique, ils ne recherchent que ça depuis leur création, d’où l'importante proportion de femmes dans leur armée. S'ils pouvait s'en passer ils le ferait comme ailleurs.

Il serait intéressant qu'une vrai étude soit menée au niveau de nos armées.

 

Chez les pompiers comme chez les marins que j'ai pu rencontrer, quasiment tous sont réfractaire à l'idée de bosser avec des femmes.

Les pompiers pour des raisons évidentes de sécurité. Tous les pompiers professionnels que je connais n'aimeraient, voir refuseraient de partir au feu en binôme avec une femme. L'explication est simple, s'il leur arrive malheur c'est leur binôme qui doit les extraire et un pompier de 90 kilos avec 50 kilos d’équipement sur le dos c'est pas une femme qui va lui sauver la mise.

Pareil pour les marins qui préfèrent les bâtiments non féminisé. Que se soit au niveau de l'ambiance, comme l'aspect sécuritaire (encore une fois ce n'est pas une femme qui va vous sauver la mise dans une situation ou on exige du physique), sans compter l'aspect psychologique et la résistance à la pression.

 

C'est un problème complexe, mais a un moment il faut donner raison à la nature, surtout lorsque des vies sont en jeu.

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  Le 20/03/2016 à 15:48, g4lly a dit :

La même nature qui "dit" que c'est les lionnes qui vont chasser?

Expand  

Mauvais exemple:
- espèce différente.... Pourquoi pas comparer aux mantes religieuses, tant qu'on y est (bon, je sais, mammifères, plus proches, toussa....)
- c'est en fait plutôt un mythe que le lion fait faire le boulot par ses gonzesses, lui se la coulant douce pendant ce temps, occupé à besogner ses moukères pour perpétuer l'espèce et rien d'autre. Il chasse, il est chargé du combat pour défendre le groupe et sa progéniture (y compris contre les concurrents qui veulent sa place), c'est lui qui bosse de nuit (hein? Les heures sup?)

 

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  Le 20/03/2016 à 15:52, Tancrède a dit :

Mauvais exemple:
- espèce différente.... Pourquoi pas comparer aux mantes religieuses, tant qu'on y est (bon, je sais, mammifères, plus proches, toussa....)
- c'est en fait plutôt un mythe que le lion fait faire le boulot par ses gonzesses, lui se la coulant douce pendant ce temps, occupé à besogner ses moukères pour perpétuer l'espèce et rien d'autre. Il chasse, il est chargé du combat pour défendre le groupe et sa progéniture (y compris contre les concurrents qui veulent sa place), c'est lui qui bosse de nuit (hein? Les heures sup?)

Expand  

Ca ne m'explique pas quelle loi naturelle interdit aux gonzesses de faire la guerre!

Si les mecs refusent de se retrouver en binôme avec des gonzesses il suffit de faire des unités de gonzesses! Plus de mecs plus de probleme de surcharge pondérale.

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  Le 20/03/2016 à 15:54, g4lly a dit :

Ca ne m'explique pas quelle loi naturelle interdit aux gonzesses de faire la guerre!

Si les mecs refusent de se retrouver en binôme avec des gonzesses il suffit de faire des unités de gonzesses! Plus de mecs plus de probleme de surcharge pondérale.

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Je crois que la longueur même de ce sujet exclut de parler de la chose aussi simplement; on a quand même vu ici qu'il y a BEAUCOUP de problèmes et de dimensions à ce sujet, qui empêchent de décréter des yakafaucons bien péremptoires (dans un sens ou un autre). 

Je crois avoir évoqué il y a longtemps (mais sur ce topic) mon penchant instinctif pour, effectivement, des regroupements féminins, peut-être pas à l'échelon d'une unité entière, mais peut-être à de plus bas échelons (GC, section, compagnie?), au moins pour essayer. Parce que c'est en fait l'un des problèmes du sujet: quoiqu'on fasse, malgré parfois l'ancienneté certaine du phénomène, on en est encore souvent au stade de l'expérimentation pour obtenir suffisamment de certitudes acceptables par tous, ou en tout cas le plus grand nombre. Résumé de quelques trucs récents:

- les Norvégiens créent une unité de FS féminine.... Super! Qu'est-ce que ça veut dire? Elles ont passé des épreuves dures, donc bon point pour l'espèce femelle. Apparemment, les épreuves sont un peu plus light quand même. Oups, mauvais point. Re-apparemment, le paquetage standard est très nettement plus léger que celui des mâles: y'a une couille dans le potage.... Soit l'unité obtenue offre nettement moins de capacités (et de performances?), soit on donne vraiment trop de trucs inutiles (et qui finissent par casser les articulations) au mecs. Quelles raisons pour cette unité? y'a t-il un bénéfice spécifiquement féminin dans certaines spécialités, qui justifient une unité spéciale (= beaucoup plus chère qu'une normale), notamment le renseignement et l'observation (où on atteste d'une vraie différence des sexes: attention aux détails....)? Ou la politique a t'elle joué lourdement (ce dont je ne suis pas forcément sûr: je crois pas que ce soit une question sur laquelle quiconque vote)? 

- le test polémique opéré dans la durée par l'USMC sur des unités unisexes (hommes et femmes) et mixtes, qui a été désavoué dans des circonstances plutôt choquantes par le SecNAV: rien n'indique qu'il ait été biaisé, et il indiquait justement de façon assez nette et unilatérale une moindre performance importante des unités mixtes et de femmes. 

- les Israéliens bricolent des tas d'équipements pour les nanas, parce que sinon c'est trop lourd et ça accroît le déséquilibre déjà très important en matière de "stress injuries" et d'indisponibilités en général, les femmes étant des soldats moins "rentables" en la matière (ce qui n'est pas un angle d'attaque sur les performances à un moment donné, mais un examen dans la durée) par des taux nettement plus élevés dans ces domaines. Mais faire des jouets plus légers et modernes pour les femmes fait crier à l'injustice côté mecs (avec raison on pourrait dire), donc au final, comme le dit la femme officier de l'article, "l'égalité coûte cher". Ce à quoi j'ajouterais que ça coûte cher, mais que l'égalité n'est pas pour autant là à l'arrivée. 

  Le 20/03/2016 à 16:11, Shorr kan a dit :

S'il faut vraiment s'inspirer de la nature, moi je dis qu'il faut prendre exemple sur les bonobos et leur organisation sociale !

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Et là on a la caricature de l'armée israélienne de la grande époque telle qu'on l'imaginait à l'ouest: égalité des sexes, et parties de jambe en l'air permanentes. Faire l'amour, et pas le temps pour la guerre..... Problématique comme organisation sociale POUR UNE ARMEE!!! 

- Lieutenant, rendez-moi service
- oui ma générale..... Je termine avec la capitaine d'abord, si vous permettez..... Ach la guerre, grosse chaleur malheur

Bon, en plus, je suis pas sûr que l'être humain puisse assurer comme un bonobo.... 

 

Modifié par Tancrède
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  Le 20/03/2016 à 15:54, g4lly a dit :

Ca ne m'explique pas quelle loi naturelle interdit aux gonzesses de faire la guerre!

Si les mecs refusent de se retrouver en binôme avec des gonzesses il suffit de faire des unités de gonzesses! Plus de mecs plus de probleme de surcharge pondérale.

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Je ne sais pas s'il existe une loi naturelle. Par contre, je sais que l'All Arms Commando Course* est ouverte aux femmes depuis ~15 ans. Je ne suis pas certain qu'en 15 ans, plus de 4 ou 5 femmes aient réussi (je n'ai pas l'info à jour. mais en 2008  c'était deux,  la 1ere en 2002) Et comme signale dans l'article cité (et les données des US Marines vont dans le même sens) elles se blessent de manière beaucoup plus importante. Que ton unité soit mixte ou pas, ça ne va pas changer ces données...

* Certificat  /  examen réservé aux membres de l'Army ou de la Navy (toujours pas de femmes chez les RM) quand ils sont affectés à la Brigade Commando, afin de vérifier qu'ils sont au standard RM. Pas d'épreuves adaptées, même si, pour tous, les exigences sont légèrement inférieures à celles demandées aux RM.  

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