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Nanas au combat


Tancrède

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Oui, sans échographie, on est dans une situation de double-aveugle. Il y a bien un conditionnement par l'environnement, mais celui-ci sera difficilement orienté garçon/fille. Par contre, première pic de testostérone un peu après 6 semaines, chez l'embryon mâle.

Ben oui, les garçons ont en moyenne 20 fois plus de testostérone que les filles; dans le genre marqueur de comportement essentiel, avant même un apport culturel, c'est plutôt sans appel. Si tout est fait, dans l'éducation du garçon, pour en faire une petite fille, tu ne produiras malgré tout pas une petite fille.... Juste un refoulé potentiellement agressif :lol:.
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J'aurais jamais cru que Jojo se ferait l'apologue des slogans féministes tendance école française (les pires selon moi) :lol:: Simone de Beauvoir, sors de ce pseudo!

Hein, quoi? On m'appelle???  :lol: J'écris ce que je pense. Et si ça rencontre l'école de Simone de Beauvoir (que je n'aime pas trop pourtant) ben tant pis. Je ne dis pas qu'une femme c'est un homme quand on enlève la culture hein? Faut pas pousser mémé dans le ruisseau quand même... =)

Sinon je ne cherche pas à être cohérent, pour répondre à Skw, je cherche à être sincère, la cohérence de la pensée chez une personne, c'est pour moi une posture choisie où l'on élimine des trucs dans ce que l'on ressent pour faire joli vis-à-vis des autres, bref c'est de l'artifice. Nous sommes pleins de choses contradictoires, et une foule de personnages grouille en nous...  :rolleyes:

Si tout est fait, dans l'éducation du garçon, pour en faire une petite fille, tu ne produiras malgré tout pas une petite fille.... Juste un refoulé potentiellement agressif

Et donc très sournois... :lol:
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Sinon je ne cherche pas à être cohérent, pour répondre à Skw, je cherche à être sincère, la cohérence de la pensée chez une personne, c'est pour moi une posture choisie où l'on élimine des trucs dans ce que l'on ressent pour faire joli vis-à-vis des autres, bref c'est de l'artifice. Nous sommes pleins de choses contradictoires, et une foule de personnages grouille en nous...  :rolleyes:

Oui, pas de problème Jojo. Aucun besoin de te justifier... c'est juste que sur le coup tu m'avais étonné ;)
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Ben oui, les garçons ont en moyenne 20 fois plus de testostérone que les filles; dans le genre marqueur de comportement essentiel, avant même un apport culturel, c'est plutôt sans appel. Si tout est fait, dans l'éducation du garçon, pour en faire une petite fille, tu ne produiras malgré tout pas une petite fille.... Juste un refoulé potentiellement agressif :lol:.

C'est d'ailleurs assez "amusant" de voir les effet des maladie génétique inhibitrice de testostérone, des humais XY naissent fille et vive comme ca jusqu'a a fin de l'adolescence. Et la visite chez le gynéco qui leur annonce ... vous êtes un garcon en fait ... mais sans testostérone, donc qui ressemble en tout point a une fille, mais sans ovaire. On commence d'ailleurs a comprendre la problématique de la polution de l'eau aux perturbateur hormono, l'influence sur la conversion testosterone->oestrogene via l'aromatase et les effets féminisant induit par ces déséquilibre - certain sportif se charge a la chrysine pour doper leur ratio testo/oestro -.

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Tiens, c'est drôle que vous en parlez il y eu récemment un documentaire qui se posait la question: "Est-ce que le cerveau a un sexe?"*. On y voit des scientifiques américains faire des test avec des primate (et autre animaux) en les confrontant avec des objets dites sexué, il en résulte simplement que la différence entre les mâle et les femelles n'apparaissent qu'à partir de l'âge de la procréation.(même constat chez les scientifiques européens) Car les plus jeunes des cobayes, cela quelque soit leur sexe, montrent la même curiosité pour tous les objets. La fracture n'apparaît que lorsque les cobayes atteint leur maturité qui les pousse à avoir des besoin différent que l'autre.

Pour revenir à l'être humain, aucuns scientifiques ont trouvé de preuves qui démontre que les filles sont attirées par les choses plus neuneu que les garçons ... et que cela est certainement influencé par la culture. De même que dans le domaine hormonale ou les rechercher de Bozon, Wolpe et Zweifel ont montrés qu'il y a aucune relation directe de cause à effet entre les taux d'hormones et les variations de nos "états d'âme". Ils expliquent que contrairement aux autres l'animaux qui sont plus conditionnés par ses hormones, l'Homme possède un cerveau unique en son genre lié au développement singulier du cortex cérébral.

Bref, la seul chose qui est sur maintenant est les capacités musculaire des hommes sont largement supérieur que ceux des femmes. Celles ci démontré par même chercher.

* S'inspirant du titre d'un livre de Catherine Vidal.

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Pour revenir à l'être humain, aucuns scientifiques ont trouvé de preuves qui démontre que les filles sont attirées par les choses plus neuneu que les garçons ... et que cela est certainement influencé par la culture.

Ben non justement, et c'est le point qui est soulevé: il y a BEAUCOUP de scientifiques qui montrent le contraire, beaucoup d'études qui soulignent "l'instinct" sexué avant que la culture ait pu avoir un apport significatif. Le comportement confrontationnel/compétitif en est un des premiers marqueurs. Et ce bon vieil Oedipe, qui apparaît si tôt comme composant essentiel dans la prime formation d'un individu (avant même la "première adolescence" autour des 3 ans), en est la première manifestation "construite" par un enfant sans grande base "culturelle".

Mais bon, faire le débat "nature vs culture" en psychologie, ça peut prendre du temps, et la question est celle de doser l'apport des deux.

aucuns scientifiques ont trouvé de preuves qui démontre que les filles sont attirées par les choses plus neuneu que les garçons

Quelle est la définition scientifique de "neuneu" :rolleyes:? On peut notamment voir que les petites filles recherchent des tons et variétés de couleurs plus vastes et complexes, ayant naturellement une plus grande capacité à distinguer les nuances, mais la question est moins là que de ce que justement les enfants ont tendance à faire avec les objets qui leur sont donnés, ce qu'ils construisent par eux-mêmes, et plus exactement ce qu'ils tendent naturellement à préférer, ce qu'ils recherchent (confrontation ou interaction sociale harmonieuse, par exemple).

ref, la seul chose qui est sur maintenant est les capacités musculaire des hommes sont largement supérieur que ceux des femmes.

L'hypertrophie musculaire est très loin d'être la seule différence physique liée au sexe.
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Ben non justement, et c'est le point qui est soulevé: il y a BEAUCOUP de scientifiques qui montrent le contraire, beaucoup d'études qui soulignent "l'instinct" sexué avant que la culture ait pu avoir un apport significatif. Le comportement confrontationnel/compétitif en est un des premiers marqueurs. Et ce bon vieil Oedipe, qui apparaît si tôt comme composant essentiel dans la prime formation d'un individu (avant même la "première adolescence" autour des 3 ans), en est la première manifestation "construite" par un enfant sans grande base "culturelle".

Comme beaucoup d'autre à travers de nombreuse expériences démontre que les différence viennent avant tout après la maturation sexuel, alors que celle-ci sont quasi inexistant avant. Le comportement confrontationnel/compétitif se retrouve aussi bien dans la nature chez femelles d'autres espèces animales, les exemples historiques démontre aussi qu'on retrouve cette caratéristique chez les femmes. Je vois pas trop en quoi Oedipe prouve que quoi se soit, d'autant que Freud lui-même ne dissocie par les filles de ce genre de complexe. Même Jung voulant se démarquer de sont ancien collègue parle du complexe d'Electre, ou on retrouve les même phases du complexes qui l'a inspiré.

Quelle est la définition scientifique de "neuneu" ? On peut notamment voir que les petites filles recherchent des tons et variétés de couleurs plus vastes et complexes, ayant naturellement une plus grande capacité à distinguer les nuances, mais la question est moins là que de ce que justement les enfants ont tendance à faire avec les objets qui leur sont donnés, ce qu'ils construisent par eux-mêmes, et plus exactement ce qu'ils tendent naturellement à préférer, ce qu'ils recherchent (confrontation ou interaction sociale harmonieuse, par exemple).

Neuneu ce voulez avant tout être une insertion humoristique  :P , je voulais dire par là que les femmes ne sont pas plus enclin à être émotive ou communicatif que les hommes car les enfants ne font que reproduire ce qu'il voit dans leur environnement. Les expériences de Vidal, Kass et Feingold démontrent que dans les sociétés occidentales, les petits garçons évoluent davantage que les filles dans la "sphère publique", notamment dans les sports colletifs sollicitant pour le même coup cette esprit de compétition. Tandis que chez les petites filles qui restent davantage dans la "sphère privée"(à la maison) situation beaucoup plus propice à utiliser le langage pour communiquer.

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Comme beaucoup d'autre à travers de nombreuse expériences démontre que les différence viennent avant tout après la maturation sexuel, alors que celle-ci sont quasi inexistant avant.

Le terme "démontrer" est plus que spécieux ici vu que précisément il y a plus qu'une seule question en débat et que ta façon de formuler la chose de façon catégorique est sujette à caution, dans une très large mesure. Sur ce point précis, en plus, j'ai largement vu plus de documentation tendant à indiquer le contraire, le terme de "maturation sexuelle" étant déjà assez douteux comme fait catégorique étant donné le comportement sexué qu'on constate dès les premières années d'un enfant.

Sans compter le simple fait que les prédispositions comportementales des deux sexes sont quand même plus que largement prouvées et acceptées: la variété et l'intensité de ces prédispositions reste débattue et débattable, mais il y a plus qu'une base de départ qui, dans l'infini débat "nature vs culture", réduit largement les prétentions absolutistes d'écoles telles que le behavorisme. Un enfant ne naît pas à l'état de page blanche.

Le comportement confrontationnel/compétitif se retrouve aussi bien dans la nature chez femelles d'autres espèces animales, les exemples historiques démontre aussi qu'on retrouve cette caratéristique chez les femmes

Pas au même niveau, loin de là; et surtout, surtout, cette compétition ne se déroule pas de la même façon, pas selon les mêmes processus.

Je vois pas trop en quoi Oedipe prouve que quoi se soit, d'autant que Freud lui-même ne dissocie par les filles de ce genre de complexe

Même chose: c'est pas parce que le même principe de désir/hostilité apparaît dans les deux sexes qu'il forme le même individu fondamental: c'est comme dire que la pluie et beau temps sont le même phénomène météorologique parce qu'ils sont tous deux des phénomènes météorologiques ;). Le stimulus est différent chez le garçon et la fille, et il est vécu différemment chez le garçon et la fille parce qu'ils sont à la base prédisposés à le vivre différemment et à adopter des façons d'y répondre différentes, de par le simple fait de leur sexe, de la physiologie qu'il amène et de la structure mentale que cela compose.

je voulais dire par là que les femmes ne sont pas plus enclin à être émotive ou communicatif que les hommes car les enfants ne font que reproduire ce qu'il voit dans leur environnement. Les expériences de Vidal, Kass et Feingold démontrent que dans les sociétés occidentales, les petits garçons évoluent davantage que les filles dans la "sphère publique", notamment dans les sports colletifs sollicitant pour le même coup cette esprit de compétition. Tandis que chez les petites filles qui restent davantage dans la "sphère privée"(à la maison) situation beaucoup plus propice à utiliser le langage pour communiquer.

Il y a de plus que sérieux bémols qui ont été apportés à de telles visions d'indifférenciation sexuelle "naturelle" et de processus purement reproductifs. La plupart des expériences sur des bébés et de tout petits enfants tendrait même à indiquer plus que de "sérieux bémols".
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Le terme "démontrer" est plus que spécieux ici vu que précisément il y a plus qu'une seule question en débat et que ta façon de formuler la chose de façon catégorique est sujette à caution, dans une très large mesure. Sur ce point précis, en plus, j'ai largement vu plus de documentation tendant à indiquer le contraire, le terme de "maturation sexuelle" étant déjà assez douteux comme fait catégorique étant donné le comportement sexué qu'on constate dès les premières années d'un enfant.

Vous remarquez que je conjugue le verbe "démontrer" avec la troisième personne du singulier, ce n'est donc pas moi de donner une caution à leurs recherches (Ceci n'étant pas de mes compétence). Mais j'ai la vanité de croire que je possède une certaine culture sur ce domaine, car les sujets comme le comportement animale et histoire des femmes, et bien d'autres, ont toujours piqué ma curiosité.(obsédé et zoophile, moi? Non, pas dutout :lol: ) Par le terme "maturation sexuelle" je parle tout simple du passage où un animal peut-être fécond, faut pas chercher à jouer pas avec les mots. On parle bien de zizi et foufoune. :lol: Mais surtout une chose qui ne faut jamais sous-estimer avec les enfants, c'est leur capacité de mimétisme.

Pas au même niveau, loin de là; et surtout, surtout, cette compétition ne se déroule pas de la même façon, pas selon les mêmes processus.

Dans le règne animal cela ne rigole pas pourtant, et la compétition est impitoyable. Les comportements dans les meutes de loup ou lémurien montre justement cette poigne de la part des femelles alpha, nous montrons parfois la tyrannie dont elles font preuve envers les autres individus du groupe.

Chez les humains c'est de même, nous retrouvons aussi des comportements qui étaient soi-disant exclusif aux hommes mais on les retrouve chez des femmes. Malgré le fait que la société occidental a longtemps cantonné les femmes dans un monde privé, celui notamment du foyer, créant au passage certain cliché et code. (lire notamment Pierre Bourdieu)

Même chose: c'est pas parce que le même principe de désir/hostilité apparaît dans les deux sexes qu'il forme le même individu fondamental: c'est comme dire que la pluie et beau temps sont le même phénomène météorologique parce qu'ils sont tous deux des phénomènes météorologiques . Le stimulus est différent chez le garçon et la fille, et il est vécu différemment chez le garçon et la fille parce qu'ils sont à la base prédisposés à le vivre différemment et à adopter des façons d'y répondre différentes, de par le simple fait de leur sexe, de la physiologie qu'il amène et de la structure mentale que cela compose.

On peut dire la même chose sur des individus de même sexe. C'est justement à cela que les recherches précédemment citées on conclu que chaque être humain est le résultat d'une expérience. Que le cerveaux se modifie en fonction des comportement qu'adopte l'individu  et que cela n'est pas pré-déterminé, sauf l'apport génétique des parents.(intelligence et autre ...)

Revenant à Freud, qui parle bien sur de ces différence notamment sur le fait que la fille ne ressent pas la présence du père comme une figure de l'autorité liée à la peur de la castration. Car chez elle, la castration n'est pas ressentie comme la peur de perdre son pénis, mais comme la frustration de ne pas en avoir. On peut prendre l'exemple historique le plus connu, celui d'Anne Frank, qui décrit sa haine envers sa mère tout en ayant une relation quasi fusionnel avec son père.

Il y a de plus que sérieux bémols qui ont été apportés à de telles visions d'indifférenciation sexuelle "naturelle" et de processus purement reproductifs. La plupart des expériences sur des bébés et de tout petits enfants tendrait même à indiquer plus que de "sérieux bémols".

Sauf, que c'est même rechercher ont démontrer l'effet de mimétisme des nouveaux née qui enregistrement déjà certain comportement et même les codes vestimentaires.

Maintenant, il ne faut pas me dire ce que je n'est pas dit! Il y a des différence entre les hommes et femmes, mais celle-ci ne situe pas sur nos "état-d'âmes"

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Maintenant, il ne faut pas me dire ce que je n'est pas dit! Il y a des différence entre les hommes et femmes, mais celle-ci ne situe pas sur nos "état-d'âmes"

Ben y'a quand même une bonne partie des spécialistes étudiant la question qui ne sont pas d'accord. Quand à définir ce qui ressort des "états d'âmes".... Est-ce que tout ce qui ressort des façons de vivre un même stimulus, de le percevoir, de le ressentir, d'y réagir.... Fait partie des "états d'âmes"?

ous remarquez que je conjugue le verbe "démontrer" avec la troisième personne du singulier, ce n'est donc pas moi de donner une caution à leurs recherches

Vu qu'il y en a d'autres qui "démontrent" (pour utiliser le même terme) des faits parfois radicalement opposés, je me demande juste si asséner un tel terme (qui tend à dire "c'est la vérité entière et absolue") a vraiment de la pertinence.

Les comportements dans les meutes de loup ou lémurien montre justement cette poigne de la part des femelles alpha, nous montrons parfois la tyrannie dont elles font preuve envers les autres individus du groupe.

L'humain est un autre type d'animal et manque des atouts offensifs natuerels qu'un environnement hostile procure. Par ailleurs il faut bien distinguer les espèces selon beaucoup de critères, notamment le dysmorphisme sexuel: chez certains, il est très faible, chez d'autres, il est énorme, dans un sens ou dans un autre. Et les attitudes en dépendent. Autre critère marquant, le fonctionnement social et le strict utilitarisme de la forme d'organisation, qui doivent être corrélés avec le facteur précédent. Bref, le mélange des facteurs n'est pas le même et ramène à un fait simple: les paramètres définissant masculin et féminin ne sont pas comparables entre les espèces, et il n'y a pas un "éternel féminin" recouvrant tout le règne animal, humain compris.

Chez les humains c'est de même, nous retrouvons aussi des comportements qui étaient soi-disant exclusif aux hommes mais on les retrouve chez des femmes

L'important n'est pas les exceptions, mais la tendance générale/dominante/extrêmement majoritaire. On peut différencier les concepts "mâle" et "femelle" en les déconnectant des faits "homme" et "femme", mais on constate, dès qu'on entre dans un domaine appliqué (environnement de travail....) que les tendances très dominantes et les caractères récurrents se retrouvent toujours. Et les profils d'individus adoptant un comportement les classant plus dans la catégorie opposée à leur sexe sont des minorités statistiques très réduites. Dans le domaine professionnel, plus le caractère "mâle" ou "femelle" d'un métier est affirmé (les métiers "qui rapportent" et symbolisent dans le regard social la fonction archétypique du "mâle qui ramène la bouffe", versus les métiers évoquant plus la fonction "nourricière/protectrice", par exemple), plus le déséquilibre homme-femme en terme de présence est caricatural: l'attribuer au simple fait de la culture, des représentations et de l'éducation est généralement jugé plus qu'hasardeux, particulièrement dans des sociétés dites "modernes" et en ciblant les tranches de population ayant un accès facile à l'éducation supérieure. Les tendances d'orientation demeurent, le besoin de différenciation sexuelle demeure, les impératifs et les aspirations profondes à un type de vie et à une fonction/une vision de soi demeurent.

Malgré le fait que la société occidental a longtemps cantonné les femmes dans un monde privé, celui notamment du foyer, créant au passage certain cliché et code.

J'ai appris à beaucoup relativiser cet aspect particulier de "l'analyse" historique chez la plupart des auteurs qui ont souvent une vision militante et plus encore une méconnaissance fréquente de l'histoire: ce point en particulier est un des chevaux de bataille des lobbies féministes qui s'inscrivent dans la vision d'une femme esclave depuis que le monde est monde (sauf avant avec une espèce de temps mythique où amazones et matriarchies régnaient sur la planète).... Rien qu'en examinant l'histoire de l'occident, ce "cantonnement à la sphère domestique" renvoie en fait au monde de vie bourgeois urbain, c'est à -dire jusqu'au XIXème siècle à une infime minorité des populations européennes. Quand on étudie le monde paysan, son fonctionnement et son organisation, on a déjà une toute autre vision où le mot "cantonnement" fait doucement rigoler.

On peut dire la même chose sur des individus de même sexe.

Ben non justement: la marge de différence de ce type de réactions formatrices est moindre au sein d'un même sexe qu'entre les sexes.

Que le cerveaux se modifie en fonction des comportement qu'adopte l'individu  et que cela n'est pas pré-déterminé, sauf l'apport génétique des parents.(intelligence et autre ...)

Et ces comportements ont des déterminants forts à la base, le premier étant le sexe. Ca ne veut pas dire que l'individu est entièrement prédéterminé, mais juste qu'il y a des facteurs fondamentaux qui conditionnent le développement de cet individu et l'orientent: le sexe est l'un des plus conditionnants qui soit, et la culture n'explique pas tout, loin de là. 

il ne faut pas me dire ce que je n'est pas dit! Il y a des différence entre les hommes et femmes,

Désolé, ça transparaît pas des masses.

Mais au global, même en lâchant un peu ce débat qui pour le coup fait sortir du sujet en se concentrant seulement sur l'aspect "nature culture" au détriment de la réalité appliquée, le fait est que l'on parle d'armée et de société, soit pour le coup là un ensemble culturel établi où, quoiqu'il arrive, la différence est perçue par chaque individu aux niveau conscient et inconscient, ce qui conditionne les rapports sociaux entre hommes et femmes. Les unités de combat sont une microsociété en soi, un environnement psychologique particulier dont le fonctionnement est moins dicté par une quelconque préconception culturelle que par une adaptation brutale à la réalité précise qu'est la guerre. Cette adaptation devient un savoir-faire transmis par apprentissage et mimétisme certes, mais dire que les structures mentales de cet environnement ne sont pas sexuées et ne sont pas vouées à le rester, c'est passer à côté de la plaque.

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L'humain est un autre type d'animal et manque des atouts offensifs natuerels qu'un environnement hostile procure. Par ailleurs il faut bien distinguer les espèces selon beaucoup de critères, notamment le dysmorphisme sexuel: chez certains, il est très faible, chez d'autres, il est énorme, dans un sens ou dans un autre. Et les attitudes en dépendent. Autre critère marquant, le fonctionnement social et le strict utilitarisme de la forme d'organisation, qui doivent être corrélés avec le facteur précédent. Bref, le mélange des facteurs n'est pas le même et ramène à un fait simple: les paramètres définissant masculin et féminin ne sont pas comparables entre les espèces, et il n'y a pas un "éternel féminin" recouvrant tout le règne animal, humain compris.

Tout à fait

Le dimorphisme sexuel est d'ailleurs bcp plus souvent à l'avantage de la femelle dans le monde animal (à l'exception notable des mammifères)

Ainsi chez les poissons c'est souvent la femelle qui est plus grosse et plus puissante

A tel point que dans le cercle social chez les grands requins (y compris le requin blanc par exemple) c'est elle qui domine la structure sociale (plus grosse donc plus puissante donc première à se nourrir)

Idem chez les insectes et autres arthropodes ou souvent le male n'est qu'un spermatozoide à pattes qui meurt (parfois de façon provoquée) une fois sa petite affaire faite

Les araignées, les mantes religieuses, certaines mouches chasseresses sont des exemples connus

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A tel point que dans le cercle social chez les grands requins (y compris le requin blanc par exemple) c'est elle qui domine la structure sociale (plus grosse donc plus puissante donc première à se nourrir

A noter que d'autre facteurs entrent aussi en compte dans certaines structures sociales: dans les troupeaux de chevaux, l'étalon est plus grand et plus puissant, mais généralement, c'est une jument dominante qui dirige. C'est moins un cas de domination cependant qu'un partage du leadership: l'étalon dominant est en fait plus le "guide", l'éclaireur et le protecteur là où la jument dirige la structure sociale et gère les membres du troupeau (sauf les jeunes mâles qui ont leur première poussée d'hormones et vont chercher noise au patron.... Pour pécho la patronne :lol:). A noter que dans le comportement agressif, c'est précisément sa stature physique moindre qui rend la jument plus dangereuse: moins apte à s'imposer en combat, elle est plus peureuse, et elle est de ce fait plus agressive et cherche à buter directement, et s'acharne beaucoup sur toute menace potentielle, même mineure. L'étalon ayant plus de marge, il est plus apte à discriminer et prioriser.

Mais merde! J'essayais de ramener vers le sujet =(! Apparemment, y'a des geeks sur ce débat là :lol:.

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A noter que d'autre facteurs entrent aussi en compte dans certaines structures sociales: dans les troupeaux de chevaux, l'étalon est plus grand et plus puissant, mais généralement, c'est une jument dominante qui dirige. C'est moins un cas de domination cependant qu'un partage du leadership: l'étalon dominant est en fait plus le "guide", l'éclaireur et le protecteur là où la jument dirige la structure sociale et gère les membres du troupeau (sauf les jeunes mâles qui ont leur première poussée d'hormones et vont chercher noise au patron.... Pour pécho la patronne :lol:). A noter que dans le comportement agressif, c'est précisément sa stature physique moindre qui rend la jument plus dangereuse: moins apte à s'imposer en combat, elle est plus peureuse, et elle est de ce fait plus agressive et cherche à buter directement, et s'acharne beaucoup sur toute menace potentielle, même mineure. L'étalon ayant plus de marge, il est plus apte à discriminer et prioriser.

Mais merde! J'essayais de ramener vers le sujet =(! Apparemment, y'a des geeks sur ce débat là :lol:.

Simone de Beauvoir, sort de ce corps!  :lol:
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Ben y'a quand même une bonne partie des spécialistes étudiant la question qui ne sont pas d'accord. Quand à définir ce qui ressort des "états d'âmes".... Est-ce que tout ce qui ressort des façons de vivre un même stimulus, de le percevoir, de le ressentir, d'y réagir.... Fait partie des "états d'âmes"?

On trouvera toujours des gens qui s'oppose à tel ou tel observation c'est le but même de la science (et du débat  :P ). Vous serez content car je n'utilise plus le verbe démontrer. Pour ce qui est du terme "état-d'âme" de ce j'ai compris sur leur définition et de la manière qu'ils emploient, celle-ci regroupe tous nos codes moraux, caractère et sentiment.

L'humain est un autre type d'animal et manque des atouts offensifs natuerels qu'un environnement hostile procure. Par ailleurs il faut bien distinguer les espèces selon beaucoup de critères, notamment le dysmorphisme sexuel: chez certains, il est très faible, chez d'autres, il est énorme, dans un sens ou dans un autre. Et les attitudes en dépendent. Autre critère marquant, le fonctionnement social et le strict utilitarisme de la forme d'organisation, qui doivent être corrélés avec le facteur précédent. Bref, le mélange des facteurs n'est pas le même et ramène à un fait simple: les paramètres définissant masculin et féminin ne sont pas comparables entre les espèces, et il n'y a pas un "éternel féminin" recouvrant tout le règne animal, humain compris.

D'ou ma référence sur nos cousins mammifères car il n'existent pas de dysmorphie dans ses deux espèces, et que leur structure sociale sont le plus proche de nous. On ne peut donc pas m'accuser de faire des comparaisons foireuses. Eh, je déconnais lorsque je disais que j'étais zoophile, :P je suis bien conscient qu'il existent des différences entre les animaux et Homme, comme je l'ai déjà signalé dans mon premier commentaire en soulignant les capacités exceptionnelles de notre cerveaux. Ceci dit j'aurais cru que vous utiliserai l'exemple des araignées pour me contredire, sans doute l'exemple plus évident de dysmorphie.

Aussi, on parlait des hormones pour expliquer le comportement des individu, alors que les recherches de Keverne et Wolpe que les hormones peuvent y participer mais elles sont loin de jouer un rôle prépondérant. Selon eux, pour agir les hormones sexuelles doivent se fixer sur les neurones grâce à des "récepteurs" spécifiques. Celle-ci sont nombreux dans certaines régions limitées du cerveau, notamment l'hypothalamus, qui sont impliquées dans le contrôle des fonctions de reproduction. Cependant, ils sont beaucoup plus rares dans le cortex préfrontal. Contrairement, on trouve davantage de récepteurs hormonaux dans le cortex des animaux, y compris des singes, dont les comportements dépendent étroitement des hormones sexuelles.  D'ailleurs, même constat chez les criminologues qui on voulu savoir l'influence des hormones sur les délinquants sexuels, mais il s'avère qu'ils ne fabriquent pas de testostérone en excès.

J'ai appris à beaucoup relativiser cet aspect particulier de "l'analyse" historique chez la plupart des auteurs qui ont souvent une vision militante et plus encore une méconnaissance fréquente de l'histoire: ce point en particulier est un des chevaux de bataille des lobbies féministes qui s'inscrivent dans la vision d'une femme esclave depuis que le monde est monde (sauf avant avec une espèce de temps mythique où amazones et matriarchies régnaient sur la planète).... Rien qu'en examinant l'histoire de l'occident, ce "cantonnement à la sphère domestique" renvoie en fait au monde de vie bourgeois urbain, c'est à -dire jusqu'au XIXème siècle à une infime minorité des populations européennes. Quand on étudie le monde paysan, son fonctionnement et son organisation, on a déjà une toute autre vision où le mot "cantonnement" fait doucement rigoler.

J'ai justement fait exprès de ne pas citer mes sources pour savoir si on allait me taxer de féminisme. (J'ai même ajouté le piège Pierre Bourdieu 8) ) Malheureusement, ce n'est pas des féministes qu'ils le disent mais Duby et Parrot dans Histoire de la Femme en Occident je les cite même: "Dans leur histoire, les sociétés forgent des modèles et des normes associées au féminin et au masculin". Et ces normes furent divers est variées dans l'histoire, on apprend notamment que le Moyen Age ne fut pas la période la plus machiste de l'histoire, pourtant, on doit pas nié que l'histoire n'a pas était écrite pour les femmes. Pour continuer votre exemple des paysans, on constat une chose: il n'y a quasiment pas de source décrivant la condition des femmes dans le milieu paysans et, qu'elle sont ouvertement négligé par la société de l'époque. En Angleterre, il existe un abécédaire sur la vie paysannes à l'époque victorienne, dans celui-ci on nous décrit avec de nombreux détails de comment vivaient et travaillaient les paysans, sauf les femmes.

Ben non justement: la marge de différence de ce type de réactions formatrices est moindre au sein d'un même sexe qu'entre les sexes.

Houlà, vade retro santanas! C'est nier toutes les disputes entre les tenants freudien et jungienne, ainsi que les différentes polémiques du monde de la psychologie.

Et ces comportements ont des déterminants forts à la base, le premier étant le sexe. Ca ne veut pas dire que l'individu est entièrement prédéterminé, mais juste qu'il y a des facteurs fondamentaux qui conditionnent le développement de cet individu et l'orientent: le sexe est l'un des plus conditionnants qui soit, et la culture n'explique pas tout, loin de là.

 

Là on rentre on rentre dans le domaine de plasticité du cerveaux, vous qui voulez qu'on retourne aux sujet c'est mal barré! (c'est votre faute pas la mienne :lol: )

Le développement du cerveau est stimulé par l'environnement de l'individu qui met en place un réseaux de neurones permettant d'assurer les grandes fonctions sensorielles, motrices et cognitives. C'est là qu'on parle de plasticité pour qualifier cette capacité du cerveau à se modeler en fonction de l'expérience vécue. Prenons l'exemple d'un homme qu'on entraîne à être jongleur on aperçoit, à travers les nouvelles techniques d'imagerie cérébrale comme l'IRM, des modifications du cortex cérébral due à la pratique intensive notamment dans des régions spécialisées dans la vision et la coordination des mouvements des bras et des mains. Dans ces recherches Kass utilise se même principe pour savoir la par de inné ou acquis entre les deux sexes. Décide de prendre le partie d'utiliser une autre expérience pour commencer ses rechercher: celui-ci attestée que les femmes réussissent mieux dans des tests de langage, tandis que les hommes sont meilleurs dans des tests d'orientation dans l'espace. Mais il s'avère que les différences de scores entre les sexes sont insignifiantes et n'allez au pas delà des 10-15%. De plus, on a pu montrer qu'avec l'apprentissage, les différences de scores disparaissent ... autre chose de plus troublant encore, les tests pratiqués chez des sujets de diverses origines ethniques montrent que les différences d'aptitudes entre les sexe sont beaucoup moins marquées chez les américains noirs et asiatiques que chez les blancs.

Pour conclure, faut qu'on arrêter car je sens qu'on va fini avec un débat sur la fission de l'atome :-\

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Nature et culture? Je pense que c'est pas l'atome qui va constituer l'étape suivante: vu les tendances Air Defense, on va plutôt parler de poule et d'oeuf.

Mais pour rebondir surperbement O0 sur le sujet - et donc démontrer par A+B sans controverse scientifique possible que nous n'avons pas du tout été HS  :-[-, je dirais que quoiqu'il arrive, nous sommes dans un environnement culturel quoiqu'il arrive, quelle que soit la société dans laquelle on se place. Pouvons-nous nous accorder pour dire que la différenciation sexuelle DE FAIT (la seule constatée, quelle que soit l'exact équilibre de son origine entre nature et culture) existe, et existera vraisemblablement toujours, quoiqu'on veuille, quoiqu'on fasse, parce que les différences fondamentales entre hommes et femmes existent, et que toute culture essaie d'attribuer -imparfaitement, parfois caricaturalement- un panel de caractères et tendances comportementales à chacun des sexes? Certaines de ces tendances correspondent plus ou moins à des penchants naturels prédominants dans les sexes, d'autre beaucoup moins. Mais le fait demeure, et se mesure à l'âge adulte, aussi bien dans les préférences, attitudes et modes de réactions que dans les façons d'interagir avec l'autre sexe.

Comme l'armée ne prendra vraisemblablement pas dans un avenir proche des nouveaux-nés pour les éduquer -seuls Dieu et l'homme à la cigarette savent comment- totalement asexuellement sur 20 ans pour obtenir des soldats et voire s'il y a encore des différences significatives entre les sexes, je suggère donc de nous en tenir à la réalité telle qu'elle est et semble devoir être encore un bout de temps.

Pour rappeler les points en débat:

- les différences "objectives", mesurables entre populations masculines et fémines: la part de femmes pouvant répondre à des critères physiques non rabotés (pour X raisons: lobbying féministe/opportuniste, armées raclant les fonds par manque de recrues....) est-elle suffisante démographiquement pour justifier réellement le débat? Les faiblesses plu récurrentes dans les populations militaires féminines sont-elles d'un coût acceptable au regard de leur apport (les hommes aussi ont des faiblesses particulières constatées; mais ils représentent l'immense majorité des troupes combattantes)?

- l'esprit de corps dans les sous-unités et unités élémentaires: est-il flexible, compatible avec une pleine intégration de recrues féminies dans une mixité totale ou une arrivant seulement à partir d'un certain niveau (avec donc des sous-unités non mixtes)?

- les rapports sociaux entre hommes et femmes, et surtout dans une unité de première ligne, peuvent-ils être désexualisés? Le regard de l'un sur l'autre peut-il être neutre et sans impact dans la réalité quotidienne d'une unité de combat, en déploiement ET en caserne?

- le rapport social particulier qu'est l'autorité militaire, et surtout l'autorité militaire directe ET au combat, peut-il procéder aussi de manière désexualisée?

Pour inverser une phrase récurrente en raison de l'univers par essence masculin qu'est l'armée.... La femme peut-elle être un homme comme les autres, par elle-même et dans le regard des autres hommes?

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Pour répondre d'une manière simple, concrète et minimaliste: non ... les hommes ne peuvent pas être des femmes et vice versa. Si nous voulons intégrer les femmes dans l'armée il faut repenser les outils pour elles, cela demande du temps et (surtout) de l'argent. 

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Si nous voulons intégrer les femmes dans l'armée il faut repenser les outils pour elles, cela demande du temps et (surtout) de l'argent. 

Dans l'armée, c'est déjà fait.... Dans les troupes combattantes proprement dites, c'est autre chose. Que faut-il entendre par "repenser les outils"?

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Certes, mais ces codes ne sortent pas du fond du cul d'un univers masculin: ils sont pour l'immense majorité une adaptation au combat. Si par exemple, dans l'équipement, la charge individuelle du fantassin a plus ou moins toujours tourné entre 25 et 35 kilos (arme principale non comprise) depuis qu'il y a des armées organisées, c'est le genre de constante qui semble moins venir d'un code masculin que d'un mix entre impératif opérationnel et contrainte organisationnelle et logistique.

Les critères ne sont pas non plus réellement négociables, venant d'impératifs opérationnels et définissant généralement un standard minimum définissant la capacité fondamentale à remplir une mission, durer et s'adapter à un environnement de guerre.

La tactique elle-même est quand même un fondamental qui n'a pas 36 alternatives pour chaque forme qu'elle prend: il s'agit de logiques élémentaires pas teintées par un souci d'appartenance sexuelle.

D'une manière générale, les codes et critères correspondent quand même à des réalités, et s'il en est certains, de l'ordre des coutumes et rites favorisant esprit de corps, sentiment d'intégration et travail d'équipe, qui peuvent peut-être s'adapter, de même que certaines structures, infrastructures et modes d'organisation, la plupart sont quand même moins des choix que des adaptations à une réalité imposée, à savoir la guerre.

Quels que soient les aménagements à faire pour intégrer des femmes, s'ils sont possibles, c'est avant tout elles qui devront s'adapter à un environnement plutôt immuable dans ses fondamentaux. Quoiqu'on en dise, il y aura dans ce cas renonciation de fait à une part plus ou moins grande de féminité, comme les quelques exemples historiques, individuels ou collectifs, qui ont existé (et il y en a très peu) le montrent.

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Tancrède, peut-être que ce qu'on perd d'un côté on le regagne de l'autre sur la durée. Un femme cavalier aurait-elle chargé bêtement, frontalement et sans aucun appui d'infanterie ni d'artillerie, comme l'a fait le maréchal Ney à la bataille de Waterloo, contre les carrés d'infanterie des alliés*? Comme elle n'a pas sans arrêt à prouver qu'elle a des "corones", et que par ailleurs son taux de testostérone est plus faible, elle aurait été probablement plus subtile car moins poussée en avant par ses hormones? Ce n'est qu'un exemple mais on peut considérer qu'il a une valeur pour illustrer une tendance générale. L'élément féminin dans les armées, au niveau de décision (Etat-major) pourrait modérer certaines pulsions d'attaque et conduire à privilégier la défensive. Or il se trouve que dans beaucoup de cas, la tactique défensive-offensive est celle qui présente le moins de risques et minimise les pertes de celui qui la pratique, tout en maximisant celle d'en face, cf. la tactique de Wellington au Portugal et en Espagne, celle de von Manstein en Russie fin 1943, etc. Reste les occasions ratées que cela provoquerait aussi dans les cas où l'on est plus fort que l'adversaire... :lol:

* [HS]J'ai bien dit les carrés d'infanterie des "alliés" car n'en déplaise à une certaine littérature anglo-saxonne, les anglais ne représentaient que le 1/3 des effectifs à Waterloo et encore si l'on est gentil, car si l'on compte les Prussiens, là ça descend bien plus bas entre 1/4 et 1/5... [Fin du HS]

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Un femme cavalier aurait-elle chargé bêtement, frontalement et sans aucun appui d'infanterie ni d'artillerie, comme l'a fait le maréchal Ney à la bataille de Waterloo, contre les carrés d'infanterie des alliés*? Comme elle n'a pas sans arrêt à prouver qu'elle a des "corones",

Ce n'est qu'un exemple mais on peut considérer qu'il a une valeur pour illustrer une tendance générale

Non justement. S'il te plaît, ne mélangeons pas des clichés et stéréotypes faciles avec des exemples particuliers examinés sous un angle unique qui s'accorde avec un propos qu'on veut faire: les politiciens, les lobbyistes, les avocats et les prêtres font ça. Essayons d'éviter sur AD.net.

Parce que s'il faut rester dans cet exemple; on peut aussi dire qu'il y ait peu de chances qu'une femme ait eu les capacités physiques d'être un "gros talon" (la cavalerie de ligne, lourde et "moyenne": cuirassiers, dragons, lanciers), et que pour en être un, il faut précisément quelques neurones en moins parce qu'une personne saine d'esprit n'allait pas dans la cavalerie ("tout hussard qui n'est pas mort à 30 ans est un Jean Foutre", pour citer Lassalle).

Au compte de cet "exemple" tel que tu le présentes, il vaut mieux ne pas mettre d'hommes du tout dans l'armée puisqu'ils ne raisonnent qu'avec leurs couilles :lol:. Mais pas de femmes non plus avec leurs sautes d'humeur et leurs crises d'apathie dépressive ;). Personne dans l'armée, la guerre est abolie (pour citer une signature d'un membre d'AD :lol:)!

Plus sérieusement, des mauvais chefs dans des grandes organisations, ou plus précisément des chefs moyens, voire bons, qui ont juste un mauvais jour, font une erreur d'interprétation, ou, comme Ney ce jour là, sont désespérés et ne voient d'issue que dans une fuite en avant vers la mort (selon toute vraisemblance, il était un tantinet suicidaire le 18 juin), il y en aura toujours.

Hors de circonstances particulières, un chef dans la situation de Ney (et Ney lui-même un autre jour) aurait vu la situation différemment, et le fait de n'avoir pas de quoi percer, d'être en infériorité tactique (ici, sans infanterie), fait généralement adopter des schémas différents: la tactique est née comme cela, et une paire de couilles n'a pas souvent empêché un chef militaire de l'utiliser (ne pas citer Azincourt ou Poitiers :lol:).

L'élément féminin dans les armées, au niveau de décision (Etat-major) pourrait modérer certaines pulsions d'attaque et conduire à privilégier la défensive

Même chose que précédemment: t'as pas un peu l'impression de donner dans le cliché facile?

la tactique de Wellington au Portugal et en Espagne

Encore une fis, un exemple se prend complètement ou pas du tout: on ne prend pas juste la partie qui arrange un propos. En Espagne, Wellington n'avait pas le besoin d'attaquer: il n'avait rien à conquérir, rien à tenir hors des ports de débarquement: sa tâche au plan stratégique était d'emmerder les Français par le simple fait d'être dans la péninsule: il n'avait aucune contrainte de victoire ou de ville à prendre (du moins pas avant 1813). Les Français à l'inverse devaient l'en chasser et devaient casser les armées espagnoles et portugaises en reformation, devaient tenir les villes et les routes, avec trop peu de monde pour une telle étendue, ce qui rendait l'offensive obligatoire, la recherche de la bataille impérative, y compris dans de mauvaises conditions face à un adversaire qui pouvait s'offrir le luxe de se dérober sans cesse et de choisir quand il engageait le combat. Tu crois que des mecs comme Soult ou Masséna étaient guidés par leurs couilles ou ne connaissaient pas la musique? Stratégiquement et tactiquement, ils étaient plusieurs crans au-dessus de 90% des généraux de leur temps.

Autre point: dans l'armée, les quelques exemples disponibles montrent qu'une femme aurait tendance à surcompenser son sexe en adoptant des attitudes masculines souvent exagérées, donc tu risquerais encore plus d'avoir des trompes la mort. Comme par exemple cela peut se constater dans certains environnements de travail très connotés "masculins" dans leur réalité physique, dans leur fonctionnement, dans leurs "valeurs" ou dans leur statut (les métiers "qui rapportent" et sont culturellement considérés comme ceux des "mâles alpha": avocats d'affaire, salles de marché/banquiers d'affaires....): les femmes, très peu nombreuses et très particulières dans ces secteurs (dans les profils psychologiques), adoptent les codes masculins et les surjouent (une caricature de ce point: Margaret Thatcher :lol:).

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Non justement. S'il te plaît, ne mélangeons pas des clichés et stéréotypes faciles avec des exemples particuliers examinés sous un angle unique qui s'accorde avec un propos qu'on veut faire: les politiciens, les lobbyistes, les avocats et les prêtres font ça. Essayons d'éviter sur AD.net.

Parce que s'il faut rester dans cet exemple; on peut aussi dire qu'il y ait peu de chances qu'une femme ait eu les capacités physiques d'être un "gros talon" (la cavalerie de ligne, lourde et "moyenne": cuirassiers, dragons, lanciers), et que pour en être un, il faut précisément quelques neurones en moins parce qu'une personne saine d'esprit n'allait pas dans la cavalerie ("tout hussard qui n'est pas mort à 30 ans est un Jean Foutre", pour citer Lassalle).

Certes, mais des femmes avec de gros muscles, pas d'imagination ni cervelle ça existe aussi...  =) Euh, j'ai pas dit que j'en connaissais... :lol:

Au compte de cet "exemple" tel que tu le présentes, il vaut mieux ne pas mettre d'hommes du tout dans l'armée puisqu'ils ne raisonnent qu'avec leurs couilles :lol:.

Là c'est toi qui tombe dans le cliché facile, je n'ai pas dit ça... ;)

Mais pas de femmes non plus avec leurs sautes d'humeur et leurs crises d'apathie dépressive ;). Personne dans l'armée, la guerre est abolie (pour citer une signature d'un membre d'AD :lol:)!

Et là ce n'est pas un gros stéréotype? Je suis marié, et je n'ai jamais constaté cela chez ma femme ni autour de moi.

Plus sérieusement, des mauvais chefs dans des grandes organisations, ou plus précisément des chefs moyens, voire bons, qui ont juste un mauvais jour, font une erreur d'interprétation, ou, comme Ney ce jour là, sont désespérés et ne voient d'issue que dans une fuite en avant vers la mort (selon toute vraisemblance, il était un tantinet suicidaire le 18 juin), il y en aura toujours.

Ok.

Encore une fois, un exemple se prend complètement ou pas du tout: on ne prend pas juste la partie qui arrange un propos. En Espagne, Wellington n'avait pas le besoin d'attaquer: il n'avait rien à conquérir, rien à tenir hors des ports de débarquement: sa tâche au plan stratégique était d'emmerder les Français par le simple fait d'être dans la péninsule: il n'avait aucune contrainte de victoire ou de ville à prendre (du moins pas avant 1813). Les Français à l'inverse devaient l'en chasser et devaient casser les armées espagnoles et portugaises en reformation, devaient tenir les villes et les routes, avec trop peu de monde pour une telle étendue, ce qui rendait l'offensive obligatoire, la recherche de la bataille impérative, y compris dans de mauvaises conditions face à un adversaire qui pouvait s'offrir le luxe de se dérober sans cesse et de choisir quand il engageait le combat. Tu crois que des mecs comme Soult ou Masséna étaient guidés par leurs couilles ou ne connaissaient pas la musique? Stratégiquement et tactiquement, ils étaient plusieurs crans au-dessus de 90% des généraux de leur temps.

Tu ne m'a pas compris. Je connais les facteurs "amoindrisseurs" de force auxquels étaient confrontés les Français en Espagne. Sans parler des forces espagnoles et portugaises, rien que la guérilla par son existence (50 000 hommes en permanence actifs semble-t-il d'après certaines études) bouffait beaucoup d'effectifs pour l'escorte des convois, des messagers, tenir les villes etc. Wellington avait la partie bien plus facile, avec une population favorable, et une retraite assurée sur mer au Portugal, on est d'accord là dessus. Bien sûr que Wellington n'avait pas besoin d'attaquer sauf à la fin, mais je parle de son  système tactique habituel: ne jamais livrer bataille sur un terrain ne favorisant pas la défense, et si la bataille doit être lancée, gagner une position défensive, laisser l'autre se casser les dents dessus et contre-attaquer, puis ensuite avancer plus facilement. Je n'ai pas dit que c'était un grand général, je pense d'ailleurs qu'il n'était vraiment bon que dans cette tactique défensive. Mais ce système tactique n'empêche pas une attitude offensive au niveau opératif. Des Massena des Soult des Lannes ou des Davout étaient certainement plus complets (et plus expérimentés) comme généraux. Wellington c'est un prudent, c'est un peu un Montgomery avant la lettre finalement...  :rolleyes:

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Et là ce n'est pas un gros stéréotype?

Si, et c'était voulu et souligné comme tel: faut tout citer quand on réplique à un truc précis, en l'occurrence, il manquait dans ta citation de ma réponse:

Au compte de cet "exemple" tel que tu le présentes

;). C'était juste un cas de "à cliché, cliché et demie".

Certes, mais des femmes avec de gros muscles, pas d'imagination ni cervelle ça existe aussi... 

Ben oui, et vu l'exemple cité, celles qui auraient eu la capacité d'être admises dans ces unités.... Auraient eu la même mentalité :lol:. Les quelques exemples de femmes entrant déguisées dans de telles unités semblent d'ailleurs l'indiquer. Donc pas d'apport de "pondération", si tant est que ce cliché ait le moindre fondement.

ien sûr que Wellington n'avait pas besoin d'attaquer sauf à la fin, mais je parle de son  système tactique habituel: ne jamais livrer bataille sur un terrain ne favorisant pas la défense, et si la bataille doit être lancée, gagner une position défensive, laisser l'autre se casser les dents dessus et contre-attaquer, puis ensuite avancer plus facilement

Le système tactique vient de la contrainte stratégique: les Français en Espagne DEVAIENT attaquer à la moindre occasion, même en terrain défavorable, et aller vite pour l'empêcher de se dérober. Wellington ne livrait bataille que quand l'adversaire lui collait aux basques de trop près, qu'il menaçait ses lignes essentielles et/ou qu'un terrain particulièrement favorable se présentait. Son "système tactique" vient à 100% de la donne opérative/stratégique, là où le "système" des généraux français est contraint par leurs impératifs inconciliables et le temps qui joue contre eux. Ca donne des attaques qu'ils ne lanceraient pas s'ils avaient un peu de marge de manoeuvre, qui plus est avec des troupes de 3ème ordre pour l'essentiel, vu la qualité des unités envoyées en Espagne.

Et je ne vois pas où s'insère cet exemple dans une supposée attitude féminine différente. Les contraintes stratégiques en l'occurrence eussent été les mêmes dans les 2 camps, amenant des postures opératives similaires et des batailles identiques, les conditions étant si fortement marquées dans cet exemple.

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Dans l'armée, c'est déjà fait.... Dans les troupes combattantes proprement dites, c'est autre chose. Que faut-il entendre par "repenser les outils"?

Pff, quelle question…

Tout repeindre en rose pardi !  Camo en tête !!

Faut vraiment tout t’expliquer dans les grandes largeurs à toi!!!

Sinon, comme expérience pour sonder les différences homme femme, je n’ai pas le bagage académique suffisant pour débattre avec autorité sur la question, vu  que je ne suis pas très au courant des derniers travaux scientifiques en la matière ; par contre si ça intéresse quelqu’un je peux m’étendre sur mon expérience personnelle qui remonte à la petite enfance, et ou oui, j’ai déjà joué à la poupée, si si…

Rien ne vaut les retours du vécu.

C’est quoi le sujet de base déjà ?

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