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Nanas au combat


Tancrède

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Just now, kotai said:

Pourtant les résultats des SS ou des techniques de terreur marche bien.....

Un soldat doit être brutal, ce n'est que récement ou la question éthiques est apparue mais elle butte sur les cas telle que les faux blessé avec une grenade, etc....

Les aptitudes aux combats sont joli mais la réalité est plus brutal. Je pense à ces videos montrant la différence entre le combat de rue et les arts martiaux....

Et qui te dit dans ces vidéos que les pratiquants d'arts martiaux sont des bons pratiquants d'arts martiaux? C'est comme la fameuse vidéo d'un maître de je ne sais quel art chinois qui se fait poutrer par un pratiquant de MMA: personne ne dit avant, pendant ou après la vidéo quelles sont les réalités du combat: on ne sait pas quel genre de "maître" c'est, ni s'il est même bon dans sa discipline, ou s'il s'agit d'un vieux schnoque qui s'est simplement enfermé toute sa vie dans une pratique plus théorique que réelle, sans vrai sparring. Comme la parole des politiciens n'engage que ceux qui veulent la croire, la pertinence des clips sur Youtube n'engage que ceux qui ne croient que ce qu'ils veulent voir. Sans contexte ou connaissance détaillée du sujet et des circonstances de la dite vidéo, ça ne vaut pas grand chose: à ce titre, et pour revenir au sujet, on pourrait aussi bien se dire que les hommes n'ont rien à faire dans une situation de combat parce que les femmes sont infiniment meilleures: la preuve? Quasiment toutes les vidéos de combat entre deux personnes du même sexe sur Youtube (essentiellement de la lutte..... Souvent entre enfants prépubères ou entre adultes étrangement matures) sont des vidéos de victoires féminines (et quand il s'agit de trucs entre adultes, on soupçonne plus des raisons.... Coquines.... Et des combats au résultat arrangé). Ca doit donc vouloir dire que la place de l'homme est à la cuisine. 

 

 

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il y a 3 minutes, kotai a dit :

Pourtant les résultats des SS ou des techniques de terreur marche bien.....

Un soldat doit être brutal, ce n'est que récement ou la question éthiques est apparue mais elle butte sur les cas telle que les faux blessé avec une grenade, etc....

Les aptitudes aux combats sont joli mais la réalité est plus brutal. Je pense à ces videos montrant la différence entre le combat de rue et les arts martiaux....

Pour les SS c'est un mythe. à voir au cas par cas, mais la prestation tout au long de la guerre de pas mal de leurs unités jusqu’à la division n'étaient pas fameuse, voir minable. Loki pourra t'en dire quelque chose.

La férocité c'est bien, mais sans formation-technique derrière ça vaut pas tripette. 

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Les femmes dans les forces armées je n'ai rien contre cependant il faut que les exigences et soutien (valable également pour le civil) soient les mêmes pour les deux sexes ont confond de plus en plus égalité et mixité rajouter à cela de l'égalitarisme, les épreuves physiques armée et gendarmerie ne sont pas identiques. Je pense comme Tancrède des unités féminine pour quoi pas chez les forces spéciales également comme en Chine mériterait d'être testé et cela permettrait une sélection par sexe. 

Dans un rapport l'OCDE : "Le fait que la performance scolaire des filles tende à s’améliorer sous l’effet d’une plus grande égalité des sexes dans la société dans son ensemble, alors que celle des garçons n’est que peu, voire pas du tout, affectée, peut signifier que les indicateurs standards de l’égalité des sexes rendent plus compte de l’émancipation des femmes que d’attitudes et de normes réellement neutres en termes de genre. Le simple fait que les femmes soient plus nombreuses à travailler en dehors de chez elles n’est pas synonyme d’égalité des chances pour les hommes et les femmes (ou les garçons et les filles) – que ce soit au travail, à l’école ou dans la société en général. L’égalité des sexes dans l’éducation requiert donc des attitudes plus neutres en matière de genre : encourager autant les filles que les garçons à lire davantage, autant les garçons que les filles à résoudre des problèmes de mathématiques, et autant les hommes que les femmes à partager plus équitablement leurs responsabilités parentales à la maison (OCDE, 2012a)."

Dans le 7ème rapports sur les femmes dans les fores armées :

"Le Haut Comité considère que, compte tenu de la nature de leur engagement et de la spécificité de leur métier, les militaires ne peuvent se voir tout simplement transposer les règles et comportements de pratique professionnelle en vigueur dans l’ensemble de la société. Les exigences opérationnelles doivent être placées en amont de toute réflexion sur la transposition de ces règles professionnelles par la communauté militaire. En conséquence la parité, au sens strict et mathématique du terme, entre femmes et hommes ne peut pas constituer un objectif applicable dans l’institution militaire."

"Cette féminisation devrait se poursuivre : dans sa contribution à la Charte de l’égalité entre hommes et femmes, le ministère de la défense estime que « la place des femmes dans les armées ne cessera de progresser dans les prochaines années pour atteindre un taux de féminisation à priori proche de 20 %, voire supérieur ». Au vu de la proportion de femmes dans les recrutements (24 % en 2002), cette projection semble réaliste."

Il existe différents modèles d'armées, il existe également différentes façons de placer les femmes dans les métiers de nos jours le procédé et toujours le même dans un secteur masculin on créer des campagnes spécifiques pour les femmes affichages, prix, colloque, ont fixe des taux minimums de femmes dans les recrutements et divers effectifs, ensuite des réseaux, dans les forces armées ont dit lever les barrières mais ont fait deux critères de sélection et on adapte. Les femmes sont plus diplômé que les hommes et ont plus d'ambition mais ne faut-il pas être plus neutre et peu importante l'effectif de féminisation.

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il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

Et qui te dit dans ces vidéos que les pratiquants d'arts martiaux sont des bons pratiquants d'arts martiaux? C'est comme la fameuse vidéo d'un maître de je ne sais quel art chinois qui se fait poutrer par un pratiquant de MMA: personne ne dit avant, pendant ou après la vidéo quelles sont les réalités du combat: on ne sait pas quel genre de "maître" c'est, ni s'il est même bon dans sa discipline, ou s'il s'agit d'un vieux schnoque qui s'est simplement enfermé toute sa vie dans une pratique plus théorique que réelle, sans vrai sparring. Comme la parole des politiciens n'engage que ceux qui veulent la croire, la pertinence des clips sur Youtube n'engage que ceux qui ne croient que ce qu'ils veulent voir. Sans contexte ou connaissance détaillée du sujet et des circonstances de la dite vidéo, ça ne vaut pas grand chose: à ce titre, et pour revenir au sujet, on pourrait aussi bien se dire que les hommes n'ont rien à faire dans une situation de combat parce que les femmes sont infiniment meilleures: la preuve? Quasiment toutes les vidéos de combat entre deux personnes du même sexe sur Youtube (essentiellement de la lutte..... Souvent entre enfants prépubères ou entre adultes étrangement matures) sont des vidéos de victoires féminines (et quand il s'agit de trucs entre adultes, on soupçonne plus des raisons.... Coquines.... Et des combats au résultat arrangé). Ca doit donc vouloir dire que la place de l'homme est à la cuisine. 

 

 

ça me rappel l'histoire d'un copain qui m'a raconté comment une fille lui a posé comme condition qu'il la batte à la lutte s'il voulait avoir accès à sa petite culotte :rougitc:...

La nana l'a propulsé style kangourou à travers la pièce malgré son format "p'tit modèle" :laugh: résultat, pain sec et eau :sleep:.

Mais je crois qu'on s'éloigne méchamment du sujet :chirolp_iei:.

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

Il n'est pas moins naturel d'adapter les équipements au femmes de la même manière qu'on conçois les équipements pour les hommes.

Le petit souci c'est qu'on voudrait faire rentrer les femmes dans des armés conçu par et pour des hommes, et qu'on en conclu que les femmes n'ont pas leur place dedans.

C'est comme dire que les nains n'ont pas leur place dans une armée conçu pour les géant ...

Apres si on estime qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des femmes pour faire la guerre, et que le cheptel d'homme suffit ... pourquoi pas apres tout. Mais le débat est biaisé d'entrée puisque tout est concu a la base pour les hommes, souvent mal d'ailleurs ce qui fait que les hommes aussi se blessent.

Pour les "parcours" c'est pareil ... si le parcours est concu pour favoriser tel ou tel profil c'est normal qu'il favorise tel ou tel profil. Dans l'armée francaise il y a des tests qui exclus d'entrée les profil trop lourd et trop puissant. Opérationnellement ca a peu de sens tout le monde est d'accord la dessus ... mais c'est culturel on préfère favoriser les maigre, même si c'est au détriment d'une diversité de capacité physique.

 

On fait quoi des fusils et des paquetages moins lourds, un modèle homme, un modèle femme ?

Pareil pour les entrainement physiques. Si ces derniers sont là afin que nos gars puissent porter 50kilos pendant 1 journée, rester alerte après ça afin d'engager le combat et porter un camarade blessé sur leur dos pour lui sauver la vie. On fait quoi avec les nanas, on marche 12 heures avec 15 kilos et on laisse les blessés crever ?.

C'est le même problème avec les pompiers. C'est cool on ouvre ça aux nanas et derrière on leur dit de trainer les blesser par les pieds, pratique si on doit hisser la personne ou lui faire descendre des étages...

C'est simplement ridicule !

 

Ce n'est pas les hommes qui choisissent les contraintes qui les entourent pendant une guerre, ou une catastrophe.

 

Je pense encore aux 2 gendarmettes qui se sont fait éclater par un mec bourré, alors que ça aurait fini par un bourre-pif si c'était 2 collègues masculins qui étaient intervenus, comme souvent dans ces cas là pour calmer les gars bourré.

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45 minutes ago, Shorr kan said:

Pour les SS c'est un mythe. à voir au cas par cas, mais la prestation tout au long de la guerre de pas mal de leurs unités jusqu’à la division n'étaient pas fameuse, voir minable. Loki pourra t'en dire quelque chose.

La férocité c'est bien, mais sans formation-technique derrière ça vaut pas tripette. 

Surtout que la "férocité" est aussi souvent contre-productive, surtout dans le cadre de conflits complexes impliquant les populations. Tout comme elle peut, dans beaucoup de cas, indiquer des déséquilibres psychologiques qui posent une autre gamme de problèmes (dans l'unité notamment), parce qu'étrangement, avoir un déséquilibré comme partenaire n'est pas forcément apprécié de tous, et pas un indicateur de fiabilité en toute circonstance. Parmi les "féroces", y'en a pas forcément tant que ça qui peuvent fermer l'interrupteur à volonté quand le mode berserker est "on". 

 

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il y a 10 minutes, Tancrède a dit :

Surtout que la "férocité" est aussi souvent contre-productive, surtout dans le cadre de conflits complexes impliquant les populations. Tout comme elle peut, dans beaucoup de cas, indiquer des déséquilibres psychologiques qui posent une autre gamme de problèmes (dans l'unité notamment), parce qu'étrangement, avoir un déséquilibré comme partenaire n'est pas forcément apprécié de tous, et pas un indicateur de fiabilité en toute circonstance. Parmi les "féroces", y'en a pas forcément tant que ça qui peuvent fermer l'interrupteur à volonté quand le mode berserker est "on". 

 

Très bonne remarque. J'ai mal choisie le mot ou trop vague. Je voulais surtout évoquer le fait d'avoir de l'allant au combat. Effectivement, je ne pense pas que les psychopathes fassent fondamentalement de bons militaires. Peut être de bons "guerriers" mais pas forcément des militaires avec la dimension collective au centre de ce métier.

Et dans cette perspective, mieux vaut savoir garder son sang froid et résister à la pression que d’être une furie ; quoique j'ai pu comprendre que les psychopathes avaient justement une aptitude au self-control superieur à la moyenne...

Aussi, savoir flinguer des civils a volonté ne présage pas de qualité militaire exceptionnelle. 

 

Modifié par Shorr kan
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Mouerf j'ai des doutes moi ...

Il y a la brutalité du combat , et en fonction du degré de capacité à être violent de l'ennemi la situation verra chacun s'adapter , surtout quand on sait qu'il n'y aura pas de possibilité de ce rendre , s'est un combat à mort .

Le Marine qui avait tué des blessés , avait pour lui le fait que le jour d'avant il avait perdu un pote comme sa ,en voulant aidé un blessé ennemi ...

Le mec est pas en taule pour autant ...

Il y a bien eu un jugement , mais la réalité du combat a fait qu'il ne pouvait être jugé coupable au vu du degré de danger que représenté l'ennemi .

Le fanatisme nationaliste des japonais a pas empêché les US ou brits de leur mettre une branlée ,et dans des combats à très courte portée ...

Pourtant ils n'avaient pas connu un système brutal dans la formation tel que connu chez les SS ... ou le soldat japonais ...

Certes les classes de l'USMC sont terrible , mais on est loin du concept SS ...

Idem , les SS en Europe on certes combattu sans faire de cadeaux ,mais bon au final quand tu sais que tacitement rien que chez les canadiens après les massacre commis en Normandie contre des prisonniers canadiens , les canadiens s'emmerdé plus à prendre un risque face au SS ...ou ne pas opté pour la reddition de manière évidente ...

Un SS qui ce rendait avait largement plus de chance de ce prendre une balle ... pourquoi prendre un risque face à ces fanatiques ?

Pourtant les canadiens s'étaient pas des mecs fanatisé ...

La loi du terrain prend place de manière évidente quand on fait face à la brutalité ,tout simplement et la on gère sur le moment à chaud .

 

Un truc à savoir ,en 1940 une division SS est engagé dans la Campagne de France , elle connaîtra des pertes importante à la différence de division de la Wermacht ... sans avoir de résultats plus concret ... que les autres ...

Tout simplement parce que au départ on a misé sur le côté fanatisé ...

Cela évoluera mais la on passera en mode troupe de choc  pour bouché les trous ,ou assuré dans les dernières offensives ,et on verra une européanisation avec des divisions issu des pays occupés  comme la Hanschar bosniaque musulmane ... tout en voyant des appelés rejoindre la Waffen SS faute de volontaire ayant tout les critères physique , politique etc ... demandé ,idem vu les pertes il était difficile de trouvé des volontaires ayant l'idéal pour rejoindre la SS ...On a un seuil critique pour avoir des profils qui vont bien ,mais au bout d'un moment sa devient difficile d'en trouvé ...

Donc au final , je n'ais jamais était un SS et pourtant je pense que l'on évitera de venir ce colleter avec moi ,pas parce que j'ai les épaules larges mais simplement parce que moi je sais que pour celui qui sera en face ,il n'y aura pas de retour en arrière pour moi .

tout simplement .

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il y a 6 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

Mouerf j'ai des doutes moi ...

Il y a la brutalité du combat , et en fonction du degré de capacité à être violent de l'ennemi la situation verra chacun s'adapter , surtout quand on sait qu'il n'y aura pas de possibilité de ce rendre , s'est un combat à mort .

Le Marine qui avait tué des blessés , avait pour lui le fait que le jour d'avant il avait perdu un pote comme sa ,en voulant aidé un blessé ennemi ...

Le mec est pas en taule pour autant ...

Il y a bien eu un jugement , mais la réalité du combat a fait qu'il ne pouvait être jugé coupable au vu du degré de danger que représenté l'ennemi .

Le fanatisme nationaliste des japonais a pas empêché les US ou brits de leur mettre une branlée ,et dans des combats à très courte portée ...

Pourtant ils n'avaient pas connu un système brutal dans la formation tel que connu chez les SS ... ou le soldat japonais ...

Certes les classes de l'USMC sont terrible , mais on est loin du concept SS ...

Idem , les SS en Europe on certes combattu sans faire de cadeaux ,mais bon au final quand tu sais que tacitement rien que chez les canadiens après les massacre commis en Normandie contre des prisonniers canadiens , les canadiens s'emmerdé plus à prendre un risque face au SS ...ou ne pas opté pour la reddition de manière évidente ...

Un SS qui ce rendait avait largement plus de chance de ce prendre une balle ... pourquoi prendre un risque face à ces fanatiques ?

Pourtant les canadiens s'étaient pas des mecs fanatisé ...

La loi du terrain prend place de manière évidente quand on fait face à la brutalité ,tout simplement et la on gère sur le moment à chaud .

 

Un truc à savoir ,en 1940 une division SS est engagé dans la Campagne de France , elle connaîtra des pertes importante à la différence de division de la Wermacht ... sans avoir de résultats plus concret ... que les autres ...

Tout simplement parce que au départ on a misé sur le côté fanatisé ...

Cela évoluera mais la on passera en mode troupe de choc  pour bouché les trous ,ou assuré dans les dernières offensives ,et on verra une européanisation avec des divisions issu des pays occupés  comme la Hanschar bosniaque musulmane ... tout en voyant des appelés rejoindre la Waffen SS faute de volontaire ayant tout les critères physique , politique etc ... demandé ,idem vu les pertes il était difficile de trouvé des volontaires ayant l'idéal pour rejoindre la SS ...On a un seuil critique pour avoir des profils qui vont bien ,mais au bout d'un moment sa devient difficile d'en trouvé ...

Donc au final , je n'ais jamais était un SS et pourtant je pense que l'on évitera de venir ce colleter avec moi ,pas parce que j'ai les épaules larges mais simplement parce que moi je sais que pour celui qui sera en face ,il n'y aura pas de retour en arrière pour moi .

tout simplement .

Il y a une usure morale, c'est normale. Surtout quand il n'existe pas de réciprocité, que les troupes d'en face ne sont pas tenues par les officiers, que ces mêmes gars d'en face sont sans pitié. C'est difficile, voir impossible de se retentir dans ces conditions.

Je serais tenté de dire "qu'on va au plus court", sans fioriture, cruement. C'est pas spécialement de la cruauté, mais de la dureté ; dureté qui va dans le sens d'une sorte d'instinct de préservation.

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http://www.killology.com/print/print_psychological.htm

ou en français

http://ironmaidencommentary.com/?url=album09_fotd/combat&link=albums&lang=fra

Il semblerait qu'un psychopathe ait moins de séquelles qu'un mec lambda...

Ce n'est pas une usure normal mais une situation extraordinaire....

 

CE n'est pas parce que votre gas est capable de porter son pote de 100kg ou qu'il a des super note qu'il tiendra le feu.....il peut même s'enfuir ou chialer......

 

http://userpages.aug.com/captbarb/medals.html

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il y a 13 minutes, kotai a dit :

http://www.killology.com/print/print_psychological.htm

ou en français

http://ironmaidencommentary.com/?url=album09_fotd/combat&link=albums&lang=fra

Il semblerait qu'un psychopathe ait moins de séquelles qu'un mec lambda...

Ce n'est pas une usure normal mais une situation extraordinaire....

 

CE n'est pas parce que votre gas est capable de porter son pote de 100kg ou qu'il a des super note qu'il tiendra le feu.....il peut même s'enfuir ou chialer......

 

http://userpages.aug.com/captbarb/medals.html

tu connais quoi du feu ?

Quand on y a goûté on voit les choses de manière différente ...et j'avais pas besoin d'être plus cruel pour savoir que si je fais pas à fond mon job ,je finirais peut-être en petit morceau en cas de capture ,surtout quand tu as affaire à de vrai psychopathe en face venant du Libéria ...

Et je sais de quoi je parle ...

Non je dis sa comme mais j'ai vu des mecs qui payé pas de mine faire plus de chose que le mec qui l'avait ramené parce que ce croyant être le "vrai guerrier" au vu de sa vision des choses et de pensé  ...

Et cela au feu ... En RCI ...

Il est resté humble face au petit gars par la suite ...

Tu parles des psychopathes comme plus costaud sauf que t'oubli une chose ,ils sont incontrôlable ...

Leurs pulsions tu les contrôle pas ... Déjà que s'est difficile à gérer ces mecs la ,si en plus tu leur permet d'assouvir des fantasmes de manière officiel ces mecs là au retour seront encore pire ...

Moi quand je vois ce qu'on fait les mecs dans des combats contre les islamistes radicaux , si tu trouve qu'ils sont des faibles explique moi pourquoi on a pas hésité à allé les combattre au sol ,et pas qu'avec des bombes car quand tu es imbriqué sa devient compliqué l'appui ...

Si tu savais comment ce sont passé les combats au Mali face aux islamistes  ( et moi j'ai un paquet d'info perso sur le sujet )  , tu jugerais beaucoup moins la façon de former les mecs ...

Fallujah sa a saigné et personne n'a hésité à y allé ...et pourtant en face s'était les cinglés de Zarkaoui qui coupé les têtes avec plaisir ...

Alors bon redescend un peu , les japs étaient des jusqu'au boutiste estimant que les blancs étaient faible ... ils ce sont fait défoncé quand même ... et en combat rapproché ... il y a eu de la casse chez les US mais faut jamais sous estimé quand le but à atteindre est la ... on y va ....

Au Mali on a estimé que nous refuserions d'allé au contact , grosse surprise pour les islamistes quand l'armée a était les cherché et les combattre a courte portée ...

Alors bon ...

 

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J'ai l'impression en vous lisant que la question est, doit-on avoir des femmes dans les unités combattantes ou non ? Alors que ce n'est pas vraiment cela. Au combat peut vouloir dire plein de trucs. Cela peut aussi bien être des fantassins, des cavaliers, des artilleurs, des opérateurs de guerre électronique, des sapeurs (au sens membres du génie), des opérateurs de drones et j'en passe. 

 

Je suis d'accord avec le fait que crapahuter avec 50kg sur le dos plus l'armement et le casque ne sera pas simple pour le personnel féminin moyen. Mais cela est aussi dû à l'utilisation que la France a de son armée. Dans une guerre plus conventionnelle, tout le monde ne partira pas au combat débarqué avec tout son équipement parce que sinon il ne pourra pas bouger. Il restera dans le véhicule qui transporte le groupe de combat. Après, il y a effectivement le problème des blessés. Mais là, il y a aussi la problématique des hommes plus petits. Par rapport aux femmes, ils ont une résistance aux blessures plus élevées et une densité musculaire plus élevée. C'est vrai. Mais en cas de blessure d'un de leur camarade, comment pourraient-ils porter une armoire à glace ? Que ce soit une femme ou un homme d'un mètre 60 ou 70, personne ne le pourra. A moins d'être haltérophile. Pourtant ces hommes-là ne se voient pas être interdits dans le recrutement, ni dans les unités de première ligne. Je le répète, il est cependant vrai qu'ils sont plus résistants aux blessures musculaires et articulaires. Mais pour la problématique de soulever le blessé, elle est la même. Essayez de soulever un type d'1m90 et 90kg sans équipement quand vous en faites 1m70 et 70kg sans équipement, pas sûr que tout le monde y arrive les doigts dans le nez, homme ou femme à masse musculaire égale (pour ne pas fausser le test).

Cependant, il est vrai que pour les missions notamment pour les chasseurs alpins ou autres unités qui demandent de partir longtemps avec beaucoup de matériels, elles sont désavantagées et risquent, pour la majorité d'entre elles, de réduire l'efficacité. Cependant, je ne vois pas de motifs sérieux pour empêcher celles qui y arriveraient sans problèmes. Et aux mêmes conditions que les hommes. Certains hommes se blessent plus facilement que d'autres, tout comme des femmes se blessent ou ont moins de chances de subir des blessures musculaires et articulaires que d'autres. Ainsi va la nature. 

 

Dans la cavalerie, c'est plus complexe. A priori, rien n'empêche une femme de tirer, commander, ou piloter mieux un engin qu'un homme. Rien du tout si ce n'est les préjugés. Cependant, il y a le problème des pièces et de la maintenance (je parle de celle réalisée par l'équipage). Je ne connais pas la masse des pièces que l'équipage doit changer. Je parle là surtout des chars de combat. Mais en dehors de cela, en quoi cela serait interdit ? Soulever des pélots ? J'ai déjà vu des filles de 18 ans maximum faisant de l'aviron deux fois par semaine soulever trente kilos sans trop de difficultés. Alors avec de l'entraînement, cela doit pouvoir se faire. Mais je le répète, ne connaissant pas la masse des pièces à déplacer, je ne peux pas m'avancer. 

 

Pour l'artillerie, je vais parler des servants de pièce (le truc le plus visible). Ok, pour être chargeur, il faut sacrément costaud. Et là, à part les exceptions ou avec beaucoup d'entraînement, cela va être compliqué. Mais pour le reste, je ne vois pas de problème. A priori, les autres membres d'équipage n'ont pas à charger le canon. Qu'est-ce qui empêcherait une femme de s'occuper moins bien du pointage qu'un homme ? Ou de moins bien commander la pièce ? Bah rien. Evidemment, pour le chargement, c'est une autre histoire. Cela est aussi dû au fait que l'on n'a pas de véhicules à chargement automatique comme des canons automoteurs. Je ne dis pas que c'est un tord pour des conflits comme l'Afrique ou l'Afghanistan ou un truc dans ce genre. C'est juste une constatation.

 

Pour le Génie, quand il s'agit de porter de gros trucs, c'est clair qu'elles vont être désavantagées. Mais pour le reste ? Qu'est-ce qui les empêchent de faire moins bien que les hommes ? Le Génie ne part en général pas crapahuter pendant des jours et des jours. Après, je reconnais ne pas bien connaître l'arme, mais pour un certain nombre de tâches, je pense qu'elles seront tout aussi capables que les hommes. 

 

Pour le reste des spécialités maintenant. En dehors des unités où il est demandé de porter de très lourdes charges ou des trucs dans le genre, pourquoi est-ce que pourrait les refuser ? Il est en général admis en entreprise que les femmes apportent parfois un regard différent sur les choses (je ne dis pas meilleur, mais différent). Et pour tout ce qui est analyse, elles pourraient être utiles. Par exemple, pour reprendre l'exemple donné il y a quelques pages, il y a le cas des unités au contact des populations. Dans les pays où l'Islam est très important, avoir des femmes dans ces unités chargées du renseignement humain (et qui sont au contact malgré tout car il n'y a plus de front clairement défini) est très clairement un plus. En effet, il est rarement bien vu que les hommes s'adressent aux femmes, les fouillent, etc... Alors que cela pose moins de problèmes quand il s'agit de femmes. Je ne juge pas de la valeur de ces opinions de ces gens, j'expose juste ce que j'ai lu régulièrement dans certains articles sur le sujet. En résumé, elles peuvent aussi avoir leur place dans ces unités. Je parle aussi des opérateurs de drones et autres personnels dans ce genre. Par exemple, les opérateurs de SDTI étaient directement dans les FOB, ce qui les plaçaient directement au "contact" en cas d'attaque de cette dernière. 

 

En résumé, je dirais que ce serait à voir au poste par poste. Ensuite, il faut voir que hors cas exceptionnels comme les attentats de novembre, le recrutement des militaires avait tendance à diminuer. Et que l'on ne peut pas se permettre l'économie d'une réflexion sur le sujet. Il convient aussi d'estimer le rôle de l'infanterie notamment. On dit qu'il faut être capable de marcher des dizaines de kilomètres avec 50kg sur le dos. Mais je ne suis pas sûr qu'en cas de guerre conventionnelle importante du style de la guerre du golfe de 91, tous les soldats se trimballaient en permanence et dès la sortie du véhicule leurs 50kg. 

 

Pour la combativité, en quoi les femmes seraient moins combatives que les hommes ? Je prends certes un cas exceptionnel mais qui reste le seul cas où on a vu des femmes au combat en nombre. Je ne suis pas sûr que les allemands qui ont combattu des femmes soviétiques soient plus heureux de leurs sorts que les autres. Par exemple (qui est certes un cas exceptionnel), les militaires allemands ont été surpris de voir que les unités antiaériennes de Stalingrad qui se sont retournées contre eux et les Panzer lors de l'assaut sur la ville avaient pour équipage des femmes. Et qu'elles combattaient sans faillir. Certes cela est un cas exceptionnel dans les cas modernes et les circonstances sont particulières. Mais en quoi est-ce qu'une femme serait moins encline à tuer qu'un homme ? En dehors des préjugés que certains ont sur elles ? 

 

Bref, j'ai l'impression que tout le monde veut apporter une réponse définitive alors que c'est déjà très complexe sans même que le politique ne s'en mêle. Je ne suis pas pour l'intégration incontrôlée des femmes dans l'armée. Mais je ne suis pas non plus contre le fait d'en intégrer. La première raison est que pour un grand nombre de postes, elles seront tout aussi capables que les hommes (les combattants de première ligne ne représentent pas l'immense majorité de la troupe), mais aussi parce que pour quelles raisons pourrait-on dire à une femme qui veut défendre son pays d'aller voir ailleurs ? Si elle a les capacités pour être en première ligne et que cela ne pose pas de problèmes d'ordre logistique ou technique, pour quels motifs ? Le fait que cela rendra les hommes plus protecteurs ? C'est à eux de changer leur comportement et leur mode de pensée. La femme n'est plus la femme qui attend le retour à la maison avec les enfants de son mari partit à la guerre au loin pour défendre la patrie. Elle n'est plus la demoiselle qu'il faut protéger de l'envahisseur anglais/barbare/allemand/ce que vous voulez. Ils devraient la considérer comme un soldat. Bien sûr, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais si on continue à considérer que la femme est le problème à chaque qu'il y a des problèmes entre des femmes et des hommes, on n'en sortira jamais. 

 

 

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Effectivement, le focus se fait sur les "unités de contact", là où les capacités physiques sont tout mais pas superflus, et force est de constater que ça ne le fait pas pour les femmes. Très peu sont éligibles à ce genre de postes. Les rosbifs durant les années 90 en appliquant des critères "libre de genre" comme ils disent, c'est à dire tout le monde à la même enseigne, ont enregistré bien plus de blessures pour les femmes par rapport aux hommes de l'ordre de 8 fois plus ! Et malgré l'entrainement qui apporte un petit mieux, l'écart ne s'amenuise pas - c'est même souvent le contraire-  et elles tiennent très mal le choc sur la durée et ont une endurance moindre - leur supposé point fort.

Alors maintenant, oui, les femmes ont leur place dans l'armée, et pas juste comme bonniches. Mais il faut être honnête et réaliste.

Si l'on ne cherche pas à bidouiller les critères de sélection, certaines carrières, les plus physiques, leur sont définitivement fermé. Malheureusement ça les empêche d'avoir un parcours complet dans leur CV et leur ferme aussi les échelons hiérarchiques supérieurs/décisionnaires. Comme je l'ai suggéré dans la page d'avant il faut repenser et diversifier les chemins possibles pour le déroulement d'une carrière pour qu'elle reste suffisamment attractive et attirer les talents et les gens motivés, qui même si pas forcément à niveau physiquement apporte une valeur ajouté dans d'autres domaines/disciplines. D'une manière générale, plus de diversité c'est bien aussi. Une institution qui ne ressemble pas à la société qu'elle sert, avec des profils trop typés finie par avoir un fonctionnement malsain. C'est assez universel et ça vaut pour les administrations comme les multinationales. C'est un vrai changement culturel qu'il faut.

Mais attention au coût de ce genre d'adaptation. Ce n'est pas si facile car ça entre en contradiction avec les besoins opérationnelles à base de vielles recettes qui ont fait leur preuve.

Un truc tout bête: il serait très souhaitable que des postes administratifs soient réservés à des vétérans en fin de carrière, que ce soit pour accompagner la retraite qui approche ou préparer une reconversion dans le civil dans de bonne condition en améliorant "l'employabilité" sur le marché de l'emploi, quitte à les former pour, donc à payer pour ça. Ce serait en échange des services rendus à la Nation qui leur doit bien ça. Mais ça entre en choc frontal avec l'habitude de recruter directement du personnel adapté à ce genre de postes.

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Dans la cavalerie, notre char de combat principal vient avec un chargeur automatique justement pour pouvoir maintenir la cadence de tir sans dépendre de la fatigue du chargeur, dans un Leclerc, je ne vois aucun élément s'opposant à l'arrivée des femmes.

En plus, il semble que le métabolisme féminin est plus résistant à la douleur et à la fatigue. Sinon, avec l'entrainement les femmes peuvent égaler voir dépasser les hommes, même si le meilleur des hommes aura toujours de meilleures performances que la meilleure des femmes.

Le reste est une question d'adaptation, si il y a en effet des cas ou ce n'est pas possible, notamment au niveau armement/véhicules, mais ce problème concerne aussi les hommes en dehors de la norme morphologique, il y a plein de choses facilement faisables : avoir un treillis type homme, un treillis type femme, des équipements individuels adaptés aux tailles/sexes, etc

Quant aux critères de sélection, avec une société globalement moins sportive, la question de la sélection initiale n'est pas unique aux femmes. Il serrait peut être pertinent d'avoir des critères de sélection plus larges, accessible à tous, mais sans différenciation entre les sexes, et une importante part de la formation initiale consacrée à la mise en forme et à la préparation physique mais aussi à l'apprentissage des mécanismes du corps humains pour par la suite réduire le nombre de blessures, etc. Bref, il serait temps d'acter le passage à une armée réellement professionnelle dans une société contemporaine.

Enfin, il apparait capital de régler les problèmes de harcèlements, de viols et la mysoginie ambiante dans l'armée : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-violences-sexuelles-dans-l-armee-sont-un-phenomene-souterrain_1496258.html

Si des soldats sont capables de violer leur collègues féminines, ont peut craindre le pire en OPEX au milieu des populations locales, cf la Centrafrique. Plus généralement, c'est toute la mentalité de l'institution qu'il faut faire évoluer.

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il y a 19 minutes, FoxZz° a dit :

Dans la cavalerie, notre char de combat principal vient avec un chargeur automatique justement pour pouvoir maintenir la cadence de tir sans dépendre de la fatigue du chargeur, dans un Leclerc, je ne vois aucun élément s'opposant à l'arrivée des femmes.

En plus, il semble que le métabolisme féminin est plus résistant à la douleur et à la fatigue. Sinon, avec l'entrainement les femmes peuvent égaler voir dépasser les hommes, même si le meilleur des hommes aura toujours de meilleures performances que la meilleure des femmes.

...

Justement non et c'est même tout le contraire. Très peu de femmes y arrivent au point que l'on peut dire que les plus athlétiques des femmes sont au niveau d' hommes tout juste moyen. C'est la conclusion auquel sont arrivés les Marines.  

La question du physique est véritablement la barrière la plus forte, et probablement insurmontable, à l’accession des femmes aux postes combattants. Bien devant et avec bien plus d'impact que tout autre élément, que ce soit le comportement des collègues, la psychologie, la culture, le budget ou n'importe quoi d'autre.

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il y a 52 minutes, judi a dit :

J'ai l'impression en vous lisant que la question est, doit-on avoir des femmes dans les unités combattantes ou non ? Alors que ce n'est pas vraiment cela. Au combat peut vouloir dire plein de trucs. Cela peut aussi bien être des fantassins, des cavaliers, des artilleurs, des opérateurs de guerre électronique, des sapeurs (au sens membres du génie), des opérateurs de drones et j'en passe. 

 

Je suis d'accord avec le fait que crapahuter avec 50kg sur le dos plus l'armement et le casque ne sera pas simple pour le personnel féminin moyen. Mais cela est aussi dû à l'utilisation que la France a de son armée. Dans une guerre plus conventionnelle, tout le monde ne partira pas au combat débarqué avec tout son équipement parce que sinon il ne pourra pas bouger. Il restera dans le véhicule qui transporte le groupe de combat. Après, il y a effectivement le problème des blessés. Mais là, il y a aussi la problématique des hommes plus petits. Par rapport aux femmes, ils ont une résistance aux blessures plus élevées et une densité musculaire plus élevée. C'est vrai. Mais en cas de blessure d'un de leur camarade, comment pourraient-ils porter une armoire à glace ? Que ce soit une femme ou un homme d'un mètre 60 ou 70, personne ne le pourra. A moins d'être haltérophile. Pourtant ces hommes-là ne se voient pas être interdits dans le recrutement, ni dans les unités de première ligne. Je le répète, il est cependant vrai qu'ils sont plus résistants aux blessures musculaires et articulaires. Mais pour la problématique de soulever le blessé, elle est la même. Essayez de soulever un type d'1m90 et 90kg sans équipement quand vous en faites 1m70 et 70kg sans équipement, pas sûr que tout le monde y arrive les doigts dans le nez, homme ou femme à masse musculaire égale (pour ne pas fausser le test).

Cependant, il est vrai que pour les missions notamment pour les chasseurs alpins ou autres unités qui demandent de partir longtemps avec beaucoup de matériels, elles sont désavantagées et risquent, pour la majorité d'entre elles, de réduire l'efficacité. Cependant, je ne vois pas de motifs sérieux pour empêcher celles qui y arriveraient sans problèmes. Et aux mêmes conditions que les hommes. Certains hommes se blessent plus facilement que d'autres, tout comme des femmes se blessent ou ont moins de chances de subir des blessures musculaires et articulaires que d'autres. Ainsi va la nature. 

 

Dans la cavalerie, c'est plus complexe. A priori, rien n'empêche une femme de tirer, commander, ou piloter mieux un engin qu'un homme. Rien du tout si ce n'est les préjugés. Cependant, il y a le problème des pièces et de la maintenance (je parle de celle réalisée par l'équipage). Je ne connais pas la masse des pièces que l'équipage doit changer. Je parle là surtout des chars de combat. Mais en dehors de cela, en quoi cela serait interdit ? Soulever des pélots ? J'ai déjà vu des filles de 18 ans maximum faisant de l'aviron deux fois par semaine soulever trente kilos sans trop de difficultés. Alors avec de l'entraînement, cela doit pouvoir se faire. Mais je le répète, ne connaissant pas la masse des pièces à déplacer, je ne peux pas m'avancer. 

 

Pour l'artillerie, je vais parler des servants de pièce (le truc le plus visible). Ok, pour être chargeur, il faut sacrément costaud. Et là, à part les exceptions ou avec beaucoup d'entraînement, cela va être compliqué. Mais pour le reste, je ne vois pas de problème. A priori, les autres membres d'équipage n'ont pas à charger le canon. Qu'est-ce qui empêcherait une femme de s'occuper moins bien du pointage qu'un homme ? Ou de moins bien commander la pièce ? Bah rien. Evidemment, pour le chargement, c'est une autre histoire. Cela est aussi dû au fait que l'on n'a pas de véhicules à chargement automatique comme des canons automoteurs. Je ne dis pas que c'est un tord pour des conflits comme l'Afrique ou l'Afghanistan ou un truc dans ce genre. C'est juste une constatation.

 

Pour le Génie, quand il s'agit de porter de gros trucs, c'est clair qu'elles vont être désavantagées. Mais pour le reste ? Qu'est-ce qui les empêchent de faire moins bien que les hommes ? Le Génie ne part en général pas crapahuter pendant des jours et des jours. Après, je reconnais ne pas bien connaître l'arme, mais pour un certain nombre de tâches, je pense qu'elles seront tout aussi capables que les hommes. 

 

Pour le reste des spécialités maintenant. En dehors des unités où il est demandé de porter de très lourdes charges ou des trucs dans le genre, pourquoi est-ce que pourrait les refuser ? Il est en général admis en entreprise que les femmes apportent parfois un regard différent sur les choses (je ne dis pas meilleur, mais différent). Et pour tout ce qui est analyse, elles pourraient être utiles. Par exemple, pour reprendre l'exemple donné il y a quelques pages, il y a le cas des unités au contact des populations. Dans les pays où l'Islam est très important, avoir des femmes dans ces unités chargées du renseignement humain (et qui sont au contact malgré tout car il n'y a plus de front clairement défini) est très clairement un plus. En effet, il est rarement bien vu que les hommes s'adressent aux femmes, les fouillent, etc... Alors que cela pose moins de problèmes quand il s'agit de femmes. Je ne juge pas de la valeur de ces opinions de ces gens, j'expose juste ce que j'ai lu régulièrement dans certains articles sur le sujet. En résumé, elles peuvent aussi avoir leur place dans ces unités. Je parle aussi des opérateurs de drones et autres personnels dans ce genre. Par exemple, les opérateurs de SDTI étaient directement dans les FOB, ce qui les plaçaient directement au "contact" en cas d'attaque de cette dernière. 

 

En résumé, je dirais que ce serait à voir au poste par poste. Ensuite, il faut voir que hors cas exceptionnels comme les attentats de novembre, le recrutement des militaires avait tendance à diminuer. Et que l'on ne peut pas se permettre l'économie d'une réflexion sur le sujet. Il convient aussi d'estimer le rôle de l'infanterie notamment. On dit qu'il faut être capable de marcher des dizaines de kilomètres avec 50kg sur le dos. Mais je ne suis pas sûr qu'en cas de guerre conventionnelle importante du style de la guerre du golfe de 91, tous les soldats se trimballaient en permanence et dès la sortie du véhicule leurs 50kg. 

 

Pour la combativité, en quoi les femmes seraient moins combatives que les hommes ? Je prends certes un cas exceptionnel mais qui reste le seul cas où on a vu des femmes au combat en nombre. Je ne suis pas sûr que les allemands qui ont combattu des femmes soviétiques soient plus heureux de leurs sorts que les autres. Par exemple (qui est certes un cas exceptionnel), les militaires allemands ont été surpris de voir que les unités antiaériennes de Stalingrad qui se sont retournées contre eux et les Panzer lors de l'assaut sur la ville avaient pour équipage des femmes. Et qu'elles combattaient sans faillir. Certes cela est un cas exceptionnel dans les cas modernes et les circonstances sont particulières. Mais en quoi est-ce qu'une femme serait moins encline à tuer qu'un homme ? En dehors des préjugés que certains ont sur elles ? 

 

Bref, j'ai l'impression que tout le monde veut apporter une réponse définitive alors que c'est déjà très complexe sans même que le politique ne s'en mêle. Je ne suis pas pour l'intégration incontrôlée des femmes dans l'armée. Mais je ne suis pas non plus contre le fait d'en intégrer. La première raison est que pour un grand nombre de postes, elles seront tout aussi capables que les hommes (les combattants de première ligne ne représentent pas l'immense majorité de la troupe), mais aussi parce que pour quelles raisons pourrait-on dire à une femme qui veut défendre son pays d'aller voir ailleurs ? Si elle a les capacités pour être en première ligne et que cela ne pose pas de problèmes d'ordre logistique ou technique, pour quels motifs ? Le fait que cela rendra les hommes plus protecteurs ? C'est à eux de changer leur comportement et leur mode de pensée. La femme n'est plus la femme qui attend le retour à la maison avec les enfants de son mari partit à la guerre au loin pour défendre la patrie. Elle n'est plus la demoiselle qu'il faut protéger de l'envahisseur anglais/barbare/allemand/ce que vous voulez. Ils devraient la considérer comme un soldat. Bien sûr, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais si on continue à considérer que la femme est le problème à chaque qu'il y a des problèmes entre des femmes et des hommes, on n'en sortira jamais. 

 

 

 

Moi je pense simplement que la féminisation doit être faite de manière adapté , au cas par cas sans que cela n'induise de pb .

 

Pour l'idée qu'une femme puisse avoir tel poste il faut aussi prendre en compte ce problème incontournable ,celui de l'évolution de carrière en partant de la base .

Dans l'artillerie avant d'être pointeur ,tout le monde passe par la phase servant de pièces ,idem pour le conducteur pièce ,responsable des charges ,pupitreur chargeur sauf pour le chef de pièce quand il sort d'école de sous/off .

Si de facto on monopolise une place  de pointeur pour caser une femme , on va droit à un sentiment d'inégalité car le poste on évolue en équipe de pièce pour l'avoir ( ou pas selon notre niveau ) ,en partant de la base .

On ne peu comparer des situations de guerre ou la ,on en est plus au perspective de carrière mais en danger imminent on perd du monde et il faut combler rapidement .

Si on gère comme dans une guerre du niveau seconde guerre Mondiale ,on risque des problèmes au sein d'une armée pro qui fait de l'expéditionnaire et qui doit géré des contrats ou des perspectives de carrière qui font parti du contrat .

Faut pas oublié une chose , tu peux être un pointeur sur 155 , il n'empêche que comme tout le monde faudra aussi faire du taf de fantassins à l'occase , avoir des capacités physique pour un tas de domaine qui ne sont pas spécialement dédié au métier d'artilleur .

Donc je sais que des femmes peuvent faire servant de pièce , et suivre le cursus comme tout le monde ,mais celle-ci ne sont pas les plus nombreuses pour ce faire .

Si une réussie ,sa ne me pose aucun problème .

Maintenant , pour le reste il faut faire attention dans les comparaisons .

Un truc tout con pour les unités de femmes russes ,l'hygiène intime et les pb d'humeurs ...sa on en parle pas mais ce ne fut pas une mince affaire à gérer pour les russes .

Cela n'enlève en rien dans leur capacité de combattre et de mourir ,mais ils n'en demeurent pas moins que les unités étaient pas mixte ,enfin mélangé entre hommes et femmes de manière concrète ,l'idée s'était des unités constituées .

Si on observe bien la chose ,les femmes soldats russes étaient nombreuses pendant la guerre ,après la guerre on a vite réduit les effectifs et actuellement la féminisation dans l'armée russe prête à sourire .

Actuellement , il faut trouver de la ressource en terme de femmes capables d'évoluer dans une armée pro en partant de la base ,et la sa devient problématique .

Donc au cas par cas oui , mais pas en mode on affecte sur certains poste ,car la on risque la mauvaise ambiance si la femme n'est pas passé par la base .

 

il y a 7 minutes, FoxZz° a dit :

Dans la cavalerie, notre char de combat principal vient avec un chargeur automatique justement pour pouvoir maintenir la cadence de tir sans dépendre de la fatigue du chargeur, dans un Leclerc, je ne vois aucun élément s'opposant à l'arrivée des femmes.

En plus, il semble que le métabolisme féminin est plus résistant à la douleur et à la fatigue. Sinon, avec l'entrainement les femmes peuvent égaler voir dépasser les hommes, même si le meilleur des hommes aura toujours de meilleures performances que la meilleure des femmes.

Le reste est une question d'adaptation, si il y a en effet des cas ou ce n'est pas possible, notamment au niveau armement/véhicules, mais ce problème concerne aussi les hommes en dehors de la norme morphologique, il y a plein de choses facilement faisables : avoir un treillis type homme, un treillis type femme, des équipements individuels adaptés aux tailles/sexes, etc

Quant aux critères de sélection, avec une société globalement moins sportive, la question de la sélection initiale n'est pas unique aux femmes. Il serrait peut être pertinent d'avoir des critères de sélection plus larges, accessible à tous, mais sans différenciation entre les sexes, et une importante part de la formation initiale consacrée à la mise en forme et à la préparation physique mais aussi à l'apprentissage des mécanismes du corps humains pour par la suite réduire le nombre de blessures, etc. Bref, il serait temps d'acter le passage à une armée réellement professionnelle dans une société contemporaine.

Enfin, il apparait capital de régler les problèmes de harcèlements, de viols et la mysoginie ambiante dans l'armée : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-violences-sexuelles-dans-l-armee-sont-un-phenomene-souterrain_1496258.html

Si des soldats sont capables de violer leur collègues féminines, ont peut craindre le pire en OPEX au milieu des populations locales, cf la Centrafrique. Plus généralement, c'est toute la mentalité de l'institution qu'il faut faire évoluer.

Il doit y avoir des évolutions ,mais commencé à voir une foule de violeurs qui s'en prennent aux collègues féminine et donc de facto vont allé violé facilement en RCA s'est un peu abusé comme déduction ...

Moi j'ai géré des féminines à l'armée des la professionnalisations ,et je peux te dire que comme pour les mecs il y avait pas mal de féminine qui aussi avait des envies ...et elles étaient pas en mode finesse sur le sujet ...

J'ai même vu certaines "chopper" des cadres ... et vas y pour la mettre de service ... ou de corvée ...

Ben oui sa aussi ,sa arrive plus que tu ne peux le croire ...

Perso j'ai jamais connu de personnels féminins être agressé par des camarades ,et sa ce sait rapidement dans un régiment ... idem en Afrique quand j'y allé ...

Je ne nierais pas que s'est arrivé ailleurs ,l'armée s'est un microcosme de la société civile aussi avec le bon et le mauvais mais attention à des raccourcis rapide ...

Oui il y a des agressions sexuelles , mais il y a aussi des situations pas piqué des hannetons en ce qui concerne le comportement de personnels féminins ...

 

 

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il y a 20 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

Moi je pense simplement que la féminisation doit être faite de manière adapté , au cas par cas sans que cela n'induise de pb .

 

Pour l'idée qu'une femme puisse avoir tel poste il faut aussi prendre en compte ce problème incontournable ,celui de l'évolution de carrière en partant de la base .

Dans l'artillerie avant d'être pointeur ,tout le monde passe par la phase servant de pièces ,idem pour le conducteur pièce ,responsable des charges ,pupitreur chargeur sauf pour le chef de pièce quand il sort d'école de sous/off .

Si de facto on monopolise une place  de pointeur pour caser une femme , on va droit à un sentiment d'inégalité car le poste on évolue en équipe de pièce pour l'avoir ( ou pas selon notre niveau ) ,en partant de la base .

On ne peu comparer des situations de guerre ou la ,on en est plus au perspective de carrière mais en danger imminent on perd du monde et il faut combler rapidement .

Si on gère comme dans une guerre du niveau seconde guerre Mondiale ,on risque des problèmes au sein d'une armée pro qui fait de l'expéditionnaire et qui doit géré des contrats ou des perspectives de carrière qui font parti du contrat .

Faut pas oublié une chose , tu peux être un pointeur sur 155 , il n'empêche que comme tout le monde faudra aussi faire du taf de fantassins à l'occase , avoir des capacités physique pour un tas de domaine qui ne sont pas spécialement dédié au métier d'artilleur .

Donc je sais que des femmes peuvent faire servant de pièce , et suivre le cursus comme tout le monde ,mais celle-ci ne sont pas les plus nombreuses pour ce faire .

Merci pour les infos. Mais je ne disais pas que les femmes devaient remplacer tous les hommes pour ces métiers-là, ni même devenir majoritaires. Je parlais de leur donner accès à ces métiers. Ensuite, il y a peut-être le problème de la carrière en partant de la base. Certes, cela permet d'apprendre à quelqu'un les bases et pas mal de trucs. Mais est-ce qu'un bon chargeur fait un bon pointeur ? Et inversement ? Là je ne sais pas (c'est ouvert comme question). Et c'est valable aussi bien pour les hommes que pour les femmes. 

Après, il est vrai qu'il y a le problème des carrières. Mais dans le cadre où je me plaçais, elles devaient suivre la même route que tout le monde. Question d'égalité justement. Ensuite, pour le nombre, il y a déjà parce que certains posts de la base sont fermés. Ensuite, il y a aussi parce que l'armée reste le reflet de la société et je vois mal les généraux accepter des pertes de personnels féminins au combat, ce qui fait que l'on va avoir tendance à envoyer les personnels féminins vers les postes à priori moins exposés.  

 

il y a 24 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

Un truc tout con pour les unités de femmes russes ,l'hygiène intime et les pb d'humeurs ...sa on en parle pas mais ce ne fut pas une mince affaire à gérer pour les russes 

Pour l'hygiène intime, c'est pas toujours mieux pour les hommes :biggrin: Et les problèmes d'humeurs, ça doit aussi être le cas chez les hommes. On parle quand même de 800 000 femmes engagées. Soit presque 10% des effectifs. Et plus de trois fois plus l'armée française d'aujourd'hui dans des conditions de vie qui n'avaient rien à voir avec maintenant. Plus sérieusement, il me semble l'avoir pointé (cela est inclus dans les problèmes logistiques parce que je voulais rester prude). Mais on peut y trouver des remèdes. La première chose est que je n'aimerais pas combattre une femme de mauvaise humeur avec ses règles :biggrin: Plus sérieusement, je pense qu'à condition de se remuer les méninges (et là c'est hors de mes compétences), on pourrait trouver des solutions. Pour l'humeur, je dirais que je pense que cela dépend des conditions des combats. Pour avoir déjà parlé avec des soldats qui ont fait l'Afghanistan, c'est rarement la joie et la bonne humeur en permanence là-bas. 

 

il y a 30 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

Cela n'enlève en rien dans leur capacité de combattre et de mourir ,mais ils n'en demeurent pas moins que les unités étaient pas mixte ,enfin mélangé entre hommes et femmes de manière concrète ,l'idée s'était des unités constituées .

On pourrait faire la même chose :biggrin: On trouverait peut-être assez de monde. Sérieusement, on pourrait réussir à trouver au moins une compagnie ou un unité de cette taille entièrement féminine. On n'a certainement pas la taille critique pour faire plus. Ni les ressources humaines. Il me semble que l'armée suédoise a des femmes comme chefs de char. En tout cas, j'ai vu des photos il y a deux ou trois ans. Et je ne pense pas qu'ils aient des escadrons ou bataillons complets de femmes non plus. Ou du moins pas des bataillons. 

 

il y a 35 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

Si on observe bien la chose ,les femmes soldats russes étaient nombreuses pendant la guerre ,après la guerre on a vite réduit les effectifs et actuellement la féminisation dans l'armée russe prête à sourire .

Je n'ais pas dit que l'armée russe et son ancêtre soviétique s'étaient très féminisées. Je parlais du cas particulier de la seconde guerre mondiale parce que certains avaient remis en doute leur combativité à un moment. Et je voulais démontrer que ce n'était pas nécessairement vrai (ou désamorcer le sujet avant qu'il ne vienne sur la table). Ensuite, elles ont été renvoyées dans les foyers parce qu'il fallait bien repeupler le pays, s'occuper des champs, des usines etc... Bref, maintenant que la Mère Patrie n'était plus en danger, elle n'avait plus besoin d'elles. 

il y a 38 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

Actuellement , il faut trouver de la ressource en terme de femmes capables d'évoluer dans une armée pro en partant de la base ,et la sa devient problématique .

Donc au cas par cas oui , mais pas en mode on affecte sur certains poste ,car la on risque la mauvaise ambiance si la femme n'est pas passé par la base .

Je ne dis pas que l'on doit réserver certains postes aux femmes. Ce serait mal comprendre ce que je veux dire. Je disais juste que pour un certain nombre de postes, il n'y a apparemment pas de justification à préférer un homme à une femme. 

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il y a 10 minutes, judi a dit :

Merci pour les infos. Mais je ne disais pas que les femmes devaient remplacer tous les hommes pour ces métiers-là, ni même devenir majoritaires. Je parlais de leur donner accès à ces métiers. Ensuite, il y a peut-être le problème de la carrière en partant de la base. Certes, cela permet d'apprendre à quelqu'un les bases et pas mal de trucs. Mais est-ce qu'un bon chargeur fait un bon pointeur ? Et inversement ? Là je ne sais pas (c'est ouvert comme question). Et c'est valable aussi bien pour les hommes que pour les femmes. 

Après, il est vrai qu'il y a le problème des carrières. Mais dans le cadre où je me plaçais, elles devaient suivre la même route que tout le monde. Question d'égalité justement. Ensuite, pour le nombre, il y a déjà parce que certains posts de la base sont fermés. Ensuite, il y a aussi parce que l'armée reste le reflet de la société et je vois mal les généraux accepter des pertes de personnels féminins au combat, ce qui fait que l'on va avoir tendance à envoyer les personnels féminins vers les postes à priori moins exposés.  

 

... 

C'est particulièrement critique comme problème. Les soldats ont du mal à respecter quelqu'un de parachuté ou qui a eu un parcours tronqué -quelque soit la raison- et encore moins d’être commandé par cette personne si elle n'en a pas chié autant qu'eux ; raison pour laquelle la formation des officiers est particulièrement physique ou devrait l’être quand ce n'est pas le cas. Et ce n'est pas anecdotique. 

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14 hours ago, FoxZz° said:

Dans la cavalerie, notre char de combat principal vient avec un chargeur automatique justement pour pouvoir maintenir la cadence de tir sans dépendre de la fatigue du chargeur, dans un Leclerc, je ne vois aucun élément s'opposant à l'arrivée des femmes.

En plus, il semble que le métabolisme féminin est plus résistant à la douleur et à la fatigue. Sinon, avec l'entrainement les femmes peuvent égaler voir dépasser les hommes, même si le meilleur des hommes aura toujours de meilleures performances que la meilleure des femmes.

Comme l'a dit Shorrky, c'est pas vraiment le cas, et l'expérience récente des Marines a rejoint plusieurs analyses (dont certaines avaient posé problèmes parce qu'émanant d'un institut certes médical, mais ayant un positionnement opposé à l'intégration des femmes en unités combattantes) antérieures, selon lesquelles à condition égales (niveau d'entraînement équivalent pour des soldats déjà formés), les performances sportives du quintile féminin de tête étaient tout juste au niveau de celles du dernier quintile masculin. Il est pour l'instant difficile de décréter que c'est la vérité absolue, unique et définitive, mais la matière accumulée dans ce domaine pointe pour l'instant plus que lourdement dans ce sens. Et un entraînement poussé a tendance à accroître la différence, pas la réduire: les hommes, taux de testostérone oblige (entre autres: le dimorphisme sexuel implique d'autres réalités en terme de potentiel d'endurance, de résistances aux blessures, de capacité en conditions dégradées, de performance cardiovasculaire et pulmonaire....), répondent mieux, plus et plus vite à un surcroît d'entraînement. Ca veut dire qu'ils seront non seulement en moyenne très nettement plus performants, mais aussi plus "rentables" de ce côté (plus rapidement prêts, plus rapidement remis en condition) et plus "durables". Le raisonnement selon lequel "avec de l'entraînement, les femmes peuvent dépasser les hommes" ne vaut que si on considère que seules les femmes s'entraînent et que les hommes se contentent de regarder le pouce dans le cul. 

La résistance plus grande à la douleur est aussi un mythe (généralement argumenté avec des conneries genre "les femmes accouchent, fin de la conversation".... Demande à une femme qui a eu les deux ce qui fait le plus mal, entre un bébé et un calcul rénal: l'un est prévu pour passer, l'autre non), en l'état des recherches sur le phénomène de la douleur, qui sont pour l'instant encore limitées, mais qui insistent sur un point important, à savoir que LA douleur, ça n'existe pas en tant que chose unique; il y a DES formes différentes de douleur, et on peut être très résistant à certaines, et une mauviette face à d'autres. Chez les hommes, le seuil de douleur (pain threshold: le point à partir duquel on commence à sentir la douleur) tend à être plus élevé, et il s'agit d'une donnée assez fixe, essentiellement biologique; la tolérance à la douleur (pain tolerance) est la capacité psychologique à encaisser, et c'est une donnée variable (selon l'individu, son histoire, sa vie, ses entraînements/apprentissages, sa motivation, les circonstances d'une épreuve....), nettement plus subjective (on observe par exemple que la motivation et l'environnement social jouent un grand rôle) et plus évolutive. Le seuil de douleur change difficilement (en fait, contrairement à ce qu'on pense, plus on est exposé à la douleur, plus il baisse au fil de la vie: c'est le corps qui adapte le mécanisme d'alerte face aux stimuli rencontrés), la tolérance à la douleur, elle, est beaucoup plus changeante. On constate cependant, dans les recherches déjà faites, que la tolérance à la douleur est aussi plus grande chez les hommes, même si les impératifs et modèles culturels y jouent un rôle suffisamment important pour qu'il soit encore impossible de déterminer si cette différence est structurelle, ou si elle est purement circonstancielle. 

La supériorité en terme d'endurance ou de récupération musculaire est aussi un mythe, essentiellement fondé sur des micro-résultats transformés en généralité, saupoudrés de l'émerveillement (très sexiste en nature) des hommes et des féministes dès qu'une femme fait quelque chose qu'on n'attend pas (et notre civilisation a encore des attentes bien plus basses pour les femmes, même si ça change maintenant très vite dans pas mal de domaines); personne ne s'émerveille que 100 mecs passent un stage commando, mais quand une femme y parvient, ça y est, à en croire les médias, la nouvelle race de seigneures a émergé. L'un des "micro constats" à la base de ce mythe particulier, si je me souviens bien, était un très petit avantage dans la récupération de certains types de fibres musculaires des jambes après un type d'effort particulier (long et intensité modérée), l'expérience étant réalisée de façon proportionnée (effort dimensionné par rapport aux masses et tailles relatives, niveau d'entraînement égal): au global, dans ces conditions, les femmes récupéraient un tout petit peu mieux dans cette partie du corps uniquement.... L'homme récupérait un peu mieux dans l'ensemble (donc dans une épreuve d'endurance), et sa capacité de récupération était très supérieure après un effort violent et intense. Et là on parle de condition où l'effort est proportionné: dans le monde réel de l'armée, la même femme serait soumise à des conditions équivalentes à celles qui sont infligées aux hommes, donc (en moyenne), plus importantes pour elles relativement à leur physique "moyen" (équipement et paquetage équivalents à ceux des mecs....), ce qui met une proportion très supérieure de femmes (par rapport à la population masculine) face à une épreuve plus dure pour elles. Simplement parce que les mecs tendent à être plus grands et plus forts, et à mieux répondre à l'entraînement. 

 

On peut accumuler une masse de données (et on doit le faire), mais l'une des conclusions majeures à laquelle on parviendra est que à l'arrivée, pour ce qui concerne les unités combattantes et les unités "de première ligne" ou appelées à être en situation de combat d'une manière ou d'une autre, la proportion d'hommes aptes à y servir sera de toute façon structurellement écrasante. Ca veut dire que quoiqu'on y fasse, quoiqu'on veuille, quoiqu'on en aie, la culture ambiante (je mets à part les conditions du métier définies par les réalités de la guerre et des armées, ou des budgets contraints) risque d'être toujours hautement masculine, et donc hautement biaisée dans un certain sens, formant une sociabilité particulière (portée à un très haut niveau par la nature du métier et du stress particulier qui va avec) qui a tendance à être très exclusive/excluante de tout ce qui ne ressemble pas au "moule" ainsi créé. Cet aspect là n'est pas une réalité qu'on peut facilement changer parce qu'on décrète que la culture contemporaine ne peut accepter cela. L'efficacité (du "système d'hommes" ainsi créé, avec ses groupes et sous-groupes) en dépend en partie, et il n'est pas dit que ça puisse être changé à volonté selon des recettes concoctées avec des impératifs politiques, des besoins de la GRH (manque de personnels) et même des efforts budgétaires. Il faut expérimenter, et j'ai par exemple vu que les conscrits norvégiens ont tenté une approche purement unisexe (locaux de vie partagés, approche "désexualisée" du soldat considéré comme tel....) qui apparemment marcherait bien, même si pour l'instant, seul le mindef norvégien le dit (tout est toujours merveilleux et optimal selon les ministères), et s'il ne s'agit "que" de conscrits dans des unités pas vraiment calibrées pour les impératifs du combat. 

 

13 hours ago, Shorr kan said:

C'est particulièrement critique comme problème. Les soldats ont du mal à respecter quelqu'un de parachuté ou qui a eu un parcours tronqué -quelque soi la raison- et encore moins d’être commandé par cette personne si elle n'en a pas chié autant qu'eux ; raison pour laquelle la formation des officiers est particulièrement physique ou devrait l’être quand ce n'est pas le cas. Et ce n'est pas anecdotique. 

Surtout que si tu commences à organiser les carrières avec de telles méthodes, dans l'exemple cité, tu auras des soldats qui feront quoi? Servants de pièces à vie parce que les places plus haut sont prioritairement affectées selon d'autres critères? Là on commence à parler de division du travail uniquement selon des critères "vus d'en haut" (et je parle plus du "en haut" politique que militaire): un tel fonctionnement (femmes et petits gabarits au pointage, les muscles comme servants de pièce parce que eux seuls le pouvaient) pouvait être accepté quand on parlait des opérateurs volontaires de batteries de DCA anglaises ou russes pendant la 2ème GM parce que c'était pour une courte période, et que les personnels concernés, en tout cas dans les villes, étaient des semi-civils dont c'était le seul devoir (sorte de "mi temps"), et certainement pas la carrière. 

Quote

e n'ais pas dit que l'armée russe et son ancêtre soviétique s'étaient très féminisées. Je parlais du cas particulier de la seconde guerre mondiale parce que certains avaient remis en doute leur combativité à un moment. Et je voulais démontrer que ce n'était pas nécessairement vrai (ou désamorcer le sujet avant qu'il ne vienne sur la table). Ensuite, elles ont été renvoyées dans les foyers parce qu'il fallait bien repeupler le pays, s'occuper des champs, des usines etc... Bref, maintenant que la Mère Patrie n'était plus en danger, elle n'avait plus besoin d'elles. 

Ne pas oublier qu'on ne remet pas en question le courage ou la motivation, qui sont des données psychologiques individuelles (qui peuvent cependant être influencées par la condition physique; qui s'épuise plus vite se décourage plus vite, par exemple), mais qu'on parle de capacité. L'exemple soviétique est souvent détourné dans ce domaine: d'abord parce que l'URSS raclait tout ce qu'elle pouvait pendant une période où elle avait subi des pertes massives en hommes (et surtout les plus aptes) en une très courte période de temps, forçant à prendre tout ce qui avait 2 bras et 2 jambes sans se soucier désormais de seuils de capacités. Ensuite, loin des clichés qu'on a voulu avoir de hordes de femmes soviétiques au combat, il n'y a eu en fait je crois que l'équivalent de 2 bataillons de char féminin, et d'un bataillon d'infanterie au maximum pour ce qui concerne l'armée de terre, l'exception étant les snipers où les femmes avaient une présence proportionnellement significative. Signalons aussi que la demande physique des positions de combat traditionnelles dans les unités de mêlée (il est vrai dans des conditions très difficiles) en a stérilisé une assez large majorité (point extrême d'un phénomène qu'on observe de façon moins intense chez les sportives de haut niveau, qui ont fréquemment des troubles plus ou moins graves de ce côté): la demande soutenue qu'on peut trouver dans certaines unités (FS en particulier) pourrait avoir tendance à produire des effets similaires. Ce ne doit pas être un motif d'interdiction (chacun est libre de ses choix s'ils sont informés), mais c'est assez révélateur du niveau de demande physique de certains métiers sur un organisme particulier. 

Modifié par Tancrède
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Il y a 6 heures, Shorr kan a dit :

C'est particulièrement critique comme problème. Les soldats ont du mal à respecter quelqu'un de parachuté ou qui a eu un parcours tronqué -quelque soit la raison- et encore moins d’être commandé par cette personne si elle n'en a pas chié autant qu'eux ; raison pour laquelle la formation des officiers est particulièrement physique ou devrait l’être quand ce n'est pas le cas. Et ce n'est pas anecdotique. 

Tout à fait , si on observe la chose il y a déjà des femmes CDU ou chef de section , chef de pièce ce qui montre qu'il y a des ouvertures , maintenant il faut observer l' offre et la demande,et le niveau de ces personnels féminin , qui restent pas non plus une foule au sein d'une population féminine optant pour le métier des armes .

Donc on est dans le cas par cas .

pour la résistance physique , en ayant eu l' occase d'encadrer plusieurs fois des classes , avec du personnel féminin comme recrue , formation mixte puisque celle-ci faisait leur classe avec des recrues masculine j'ai observé plusieurs petits points :

sur 10 recrues féminine, celle qui arrivait à gérer toute les donnes que doivent encaisser le soldat sur le terrain , on avait un ratio de 2 sur 10 qui ne subissait pas , et sur les 2 ben aucune dans les premiers du classement de fin de classe .

En terme d'endurance sur le terrain , et pas que dans les marches , je parle bien de la vie sur le terrain dans toute les conditions qui vont bien ,manque de sommeil , creuser son trou de combat ,le combat , rester crasseux , le manque d'intimité, les conditions climatique , le moral et bien on avait vraiment que 2 recrues féminines capable de tout endurer. Pour les autres il y avait des phases aléatoires .

Moi j'observe une chose , les 2 qui assuré vexé surtout les mecs les moins performant , mais sur le nombre de féminine présente on resté quand même sur une vision , 2sur 10 sa restait du cas par cas .

 

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Il y a 6 heures, Tancrède a dit :

 

Ne pas oublier qu'on ne remet pas en question le courage ou la motivation, qui sont des données psychologiques individuelles (qui peuvent cependant être influencées par la condition physique; qui s'épuise plus vite se décourage plus vite, par exemple), mais qu'on parle de capacité. L'exemple soviétique est souvent détourné dans ce domaine: d'abord parce que l'URSS raclait tout ce qu'elle pouvait pendant une période où elle avait subi des pertes massives en hommes (et surtout les plus aptes) en une très courte période de temps, forçant à prendre tout ce qui avait 2 bras et 2 jambes sans se soucier désormais de seuils de capacités. Ensuite, loin des clichés qu'on a voulu avoir de hordes de femmes soviétiques au combat, il n'y a eu en fait je crois que l'équivalent de 2 bataillons de char féminin, et d'un bataillon d'infanterie au maximum pour ce qui concerne l'armée de terre, l'exception étant les snipers où les femmes avaient une présence proportionnellement significative. Signalons aussi que la demande physique des positions de combat traditionnelles dans les unités de mêlée (il est vrai dans des conditions très difficiles) en a stérilisé une assez large majorité (point extrême d'un phénomène qu'on observe de façon moins intense chez les sportives de haut niveau, qui ont fréquemment des troubles plus ou moins graves de ce côté): la demande soutenue qu'on peut trouver dans certaines unités (FS en particulier) pourrait avoir tendance à produire des effets similaires. Ce ne doit pas être un motif d'interdiction (chacun est libre de ses choix s'ils sont informés), mais c'est assez révélateur du niveau de demande physique de certains métiers sur un organisme particulier. 

 

Encore une fois, je n'ai pas dit que l'URSS a utilisé les femmes au combat de manière massive mai les a enrôlées de manière massive, ce qui n'est pas la même chose. Pour la stérilisation, c'est effectivement un autre problème mais il faudrait voir si c'est potentiellement lié au fait qu'elles n'étaient pas fortement entraînées ou si c'est uniquement lié aux positions de combat. Comme il n'y a pas d'autres exemples récents, il serait compliqué de "tester" cela. 

Tu as parlé du fait que parfois c'était pour des temps courts etc... notamment dans les unités de défense aérienne. Est-ce que l'on ne ferait pas déjà la même chose avec la réserve ? Les réservistes sont déjà des hommes ou des femmes, même dans les unités d'infanterie et patrouillent les uns de manière identique aux autres. Est-ce que dans le cadre d'une Garde Nationale ou d'une augmentation de la réserve (qui passe une partie de son temps à ne pas porter 50kg sur le dos), on ne pourrait pas promouvoir cela ? Sans pour autant avantager les femmes. 

 

 

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A mon sens se poser la question est inutile. Une étude Suisse prouvait que les formations pré bac dans la plupart des pays Européens avantageaient  outrageusement les femmes et que le fait de développer une relation plus bilatérale de la part des garçons vers le prof était une rréaction ppour compenser. Réforme EN Française de l'an dernier ? 

" certes la majorité des decrocheurs sont des ggarçons, c'est pour ça qu'on va avantager les filles en apprenant aux profs de ne plus avoir de relation bbilatérale avec les garçons"

On confonds justice ( et devant elle les hommes sont sacrément discriminés vis à vis des femmes ) avec son égalité nécessaire et égalitarisme.  En école d'ingénieur tous les tp td de conception sont largement dominés par les hommes - gauchers en général - quand , j'ai quitté la mienne l'année suivante on devait laisser plus de place au théorique car visiblement appuyer sur la conception était injuste. Le fait est que les asiatiques notamment Chinois et Japonais sont les meilleurs ( d'après l'insee ) scolairement, que les filles sont moins résistantes physiquement que les hommes ( contrairement aux légendes ), que les grandes carcasses sont souvent moins endurantes que les chats maigres.  Pourquoi on accepte ces faits dans certains cas et dans d'autres on discrimine le plus fort pour niveller au nom de l'égalitarisme ?

Un autre point avoir des troupes combattantes féminine va générer un drama abusif en cas de pertes probables. On aura donc les soldats hommes morts dont tout le monde se fout et les soldats femmes que les médias pleurent. Est ce égalitaire?  

A mon sens on doit effectivement revoir les ccritères pour les adapter exactement à ce qui est nécessaire dans l'exercice du metier. Car sur le terrain un mur ne sera pas moins haut pour une femme. Adapter à la politique dominante aboutit dans la plupart des cas à l'effet inverse.  j'ai deux exemples vécu en tête.  

Un ami ingénieur arabe promu plus rapidement que les autres dans sa fonction et à grand renfort de "diversité de l'entreprise " le type est brillant il s'accroche mais au final il se rend compte que dès qu'il réussit un chantier on parle de diversité et dès qu'il a du retard on le regarde avec commisération et sourire entendu " oui c'était un peu tôt " bref il a quitté sa boîte pour rejoindre celle où je suis et ... il a refusé récemment une promotion pour faire de lui l'arabe de service alors que pour le coup il me semble que c'était mérité.  

Deuxième exemple on impose une fille dans un projet visant à répondre à un concours scolaire pour participer. Évidemment les compétentes ont déjà été choisie / ont créés d'autres équipes. On prends donc ce qui reste et dans notre cas une fille qui n'avaitpas du tout envie de faire le concours mais par générosité nous a rejoint pour qu'on puisse participer. Le travail se ffaitet bien entendu personne ne trouve utile de parler de l'avancement à Camille car elle est juste la caution. D'ailleurs elle ne s'ys intéresse pas. voyant que c'estle cas dans plusieurs autres eéquipes le jury du concours explique que l'une des deux personnes qui présentent le projet doit être une fille ( mais on peut avoir deux filles). Très bien. Dans notre groupe ça se passe bien car elle est douée mais un type dont c'était le rôle principal et qui avait préparé tout le diapo au final doit gicler. De la mêmeffaçon des types qui voulaient participer au concours restent sur le carreau car n'ont pas pu trouver une fille pour compléter l'effectif ou se sont fait prendre leur place par une n'a à qui n'en voulait pas spécialement. Un groupe au super travail prends un malus de 12% car pas de filles à la presentation ( et pourtant la principale matheuse du groupe en était une, mais pas envie de jouer les pimbeches) au final de la frustration à tous les étages des suspicions sur le gagnant qui était grande surprise celui qui avait trois filles sur quatre etc etc.

Alors que partir des fiches de poste pour élaborer une épreuve qualifiante éviterait à mon sens les biais de la discrimination politique ( dite positive ). Bizarrement par contre dans les métiers les plus pourris et dangereux du monde on ne mets pas de quotas en place. Pourtant si on voulait un égalitarisme débile mais juste on devrait le faire. Ce constat prouve que le but n'est qu'une question dimage et absolument pas une avancée quelconque. On acte encore une fois la dictature du slogan. Mais pour les pompiers comme les soldats des vies sont en jeu. Pas celles de ceux au chantent ces slogans. 

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Quelqu'un pleure les gonzesses kudes qui se font peter contre Daesh? Personne ...

Si quelqu'un pleure une française qui se fait péter contre Daesh c'est une faiblesse de la France pas une faiblesse des femmes!

L'entreprise c'est comme l'armée. C'est une structure crée par et pour les hommes ... ou l'on ne s'intéresse aux femmes que pour servir de potiche, ou pour les emplois les moins valorisants. Cette discrimination n'est d'ailleurs pas seulement lié au sexe. Elle est lié aussi a l'age, et a la couleur de peau ... c'est statistique. Alors apres quelqu'un va me démontrer statistiquement que pour gérer une entreprise de bonne maniere il faut absolument etre un homme blanc de 50 ans ... c'est possible ... mais je suis dubitatif.

A mon sens réduire drastiquement et arbitrairement l'employabilité - y compris militaire - de pan entier de la population est une hérésie ...

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@judi

Toutes tes remarques sur tes 2 derniers posts sont très pertinentes mais elles oublient un élément : la redondance

Si dans une equipe artillerie, tu as 1 seul mec (pour charger la pièce) et que le reste sont des femmes (parceque elles peuvent le faire) non seulement on inverse le problème d'égalité-homme -femme (avec un effet pervers sur l'attractivité comme écris par Gibbs) mais également on ne prend pas en compte le remplacement du chargeur en cas de perte au combat (par blessure/accident)

On aura beau tourner le problème dans tous les sens, dès qu'il y aura un besoin de force physique autour d'un poste militaire donné, la moyenne globale des femmes (sauf exceptions) posera problème

 

Après pour des postes techniques (pilotes d'avion, technicien opérateur de DA, opérateur de guerre electronique ....) ça se discute

Mais pour les unités de mêlée telles qu'elles sont pensées actuellement, ca posera plus de problèmes que ça n'en résoudra

Après le jour ou un accessoire automatique permettra de recheniller un tank et de changer des pièces lourdes sur le terrain (grâce à la robotisation par exemple), alors le coté physique ne sera plus autant indispensable et des femmes pourront faire preuve de leur talent (qui d'après les Retex certes 2e GM ne sont pas négligeables à certains postes demandant du sang froid, de la patience ou une certaine technicité)

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