g4lly Posté(e) le 22 novembre 2019 Share Posté(e) le 22 novembre 2019 Avec les 12 000 satellite que Musk veux envoyer en orbite ... la terre se réchauffera t elle encore? Dans tous les cas les astronome sont inquiet ... pour l'observation du ciel. Quote SpaceX : des astronomes dénoncent les satellites Starlink d'Elon Musk La promesse d'un excellent accès à Internet grâce à un gigantesque réseau de satellites a de quoi en faire rêver plus d'un. Mais du côté des observateurs de l'espace, on s'inquiète de l'énorme pollution visuelle qu'un tel système engendre. De très grande envergure et particulièrement ambitieux, le futur réseau de satellites Starlink d'Elon Musk ne plaît vraiment pas à tout le monde. Des astronomes ont ainsi fait part de leur profond mécontentement après avoir constaté la pollution visuelle générée par les engins du fondateur de SpaceX. Selon Libération, qui a compilé les retours négatifs, les 60 satellites récemment lancés ont gravement gêné le travail des télescopes. Le quotidien précise que les astronomes n'ont pas tout de suite compris ce qui se passait dans le ciel, avant de réaliser d'où venait le parasitage. Pollution visuelle D'autres astronomes se sont exprimés en pointant du doigt le passage d'un train de 19 satellites. Le convoi aurait empêché une bonne observation des étoiles pendant plus de 5 minutes. Déjà au fait des problèmes soulevés par les scientifiques, SpaceX a annoncé son intention de peindre en noir la face visible de ses appareils. Insuffisant pour la communauté scientifique, qui s'inquiète déjà de perdre, dans le futur, jusqu'à 60 minutes de temps d'observation par nuit. Rappelons qu'à terme le réseau Starlink devrait être composé de 12 000 satellites. Largement assez pour que certains spécialistes demandent désormais à Elon Musk d'arrêter de "détruire le ciel". https://www.lesnumeriques.com/spatial/spacex-des-astronomes-denoncent-les-satellites-starlink-d-elon-musk-n143629.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 23 novembre 2019 Share Posté(e) le 23 novembre 2019 (modifié) Une startup new-yorkaise capte du CO2 pour le transformer en vodka "A Brooklyn, deux américains ont récemment lancé une marque de vodka “eco-friendly”. Son processus de fabrication est écologique de A à Z. ....Une machine fonctionnant à l’énergie solaire capte le dioxyde de carbone présent dans l’air. Chaque élément chimique du gaz est isolé des autres. Ils sont enfin mélangés avec de l'eau sur un catalyseur métallique et transformés en éthanol pur, qui sera purifié et dilué pour donner le produit final....." https://www.geo.fr/environnement/une-startup-new-yorkaise-transforme-le-co2-en-vodka-198695 Modifié le 23 novembre 2019 par Benoitleg 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 novembre 2019 Share Posté(e) le 24 novembre 2019 Après les "emplois verts", le "chômage vert", selon les prédictions d'Hans Werner Sinn, économiste réputé, ancien directeur de l' institut IFO de Munich : L'UE impose aux fabricants automobiles de produire en moyenne à partir de 2030 des véhicules qui ne génèrent pas plus de 59 grammes de CO2 au kilomètre, c'est à dire moitié moins que ce que font les voitures à essence (ou diesel) actuelles. Comme il n'y a aucun espoir que ce chiffre baisse significativement d'ici là, cela veut dire que les fabricants devront consacrer au moins la moitié de leur production à des véhicules électriques, en se basant sur la fiction que les véhicules électriques sont décarbonés. Sauf exception, comme la France et son électricité nucléaire, ou l'Autriche et son hydroélectricité, l'électricité européenne est carbonée, et les batteries au lithium sont fabriquées en Chine en brûlant du charbon et du pétrole mais l'UE ne veut pas le savoir. https://www.project-syndicate.org/commentary/european-union-misguided-car-emissions-regulation-by-hans-werner-sinn-2019-11 (22 novembre 2019) Plus tôt cette année, le physicien Christoph Buchal et moi-même avons publié un rapport de recherche montrant que, dans le contexte du mix énergétique allemand, un VE (Véhicule Électrique) émet un peu plus de CO2 qu'une voiture diesel moderne, même si sa batterie offre aux conducteurs à peine plus de la moitié de l'autonomie d'un réservoir de diesel. Et peu après, les données publiées par Volkswagen ont confirmé que son véhicule e-Rabbit émet légèrement plus de CO2 que son Rabbit Diesel dans le mix énergétique allemand. (Sur la base du mix énergétique européen global, qui comprend une part importante de l'énergie nucléaire française, l'e-Rabbit se comporte légèrement mieux que le Rabbit Diesel.) Le think tank autrichien Joanneum Research vient de publier une étude à grande échelle commandée par l'association automobile autrichienne ÖAMTC et son homologue allemand ADAC, qui confirme également ces résultats. Selon cette étude, une voiture particulière électrique de taille moyenne en Allemagne doit parcourir 219 000 kilomètres avant de commencer à surperformer la voiture diesel correspondante en termes d'émissions de CO2. Le problème, bien sûr, c'est qu'en Europe, les voitures particulières ne parcourent en moyenne que 180 000 kilomètres. Pire encore, selon Joanneum, les batteries des VE ne durent pas assez longtemps pour atteindre cette distance en premier lieu. Malheureusement, l'anxiété des conducteurs face à l'autonomie des voitures les pousse à recharger leurs batteries trop souvent, à chaque occasion, et à une vitesse élevée, ce qui est mauvais pour la durabilité. Quant aux législateurs de l'UE, il n'y a maintenant que deux explications à ce qui se passe : soit ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient, soit ils ont délibérément emmené les Européens faire un tour. Les deux scénarios suggèrent que l'UE devrait inverser sa politique industrielle interventionniste et s'appuyer plutôt sur des instruments fondés sur le marché, tels qu'un système complet d'échange de droits d'émission ; avec le bouquet énergétique allemand, la réglementation européenne sur la consommation de carburant des flottes ne fera rien pour protéger le climat. Toutefois, elle détruira des emplois, sapera la croissance et augmentera la méfiance de la population à l'égard de la bureaucratie de plus en plus opaque de l'UE. 1 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 24 novembre 2019 Share Posté(e) le 24 novembre 2019 il y a 27 minutes, Wallaby a dit : Après les "emplois verts", le "chômage vert", selon les prédictions d'Hans Werner Sinn, économiste réputé, ancien directeur de l' institut IFO de Munich : L'UE impose aux fabricants automobiles de produire en moyenne à partir de 2030 des véhicules qui ne génèrent pas plus de 59 grammes de CO2 au kilomètre, c'est à dire moitié moins que ce que font les voitures à essence (ou diesel) actuelles. Comme il n'y a aucun espoir que ce chiffre baisse significativement d'ici là, cela veut dire que les fabricants devront consacrer au moins la moitié de leur production à des véhicules électriques, en se basant sur la fiction que les véhicules électriques sont décarbonés. Sauf exception, comme la France et son électricité nucléaire, ou l'Autriche et son hydroélectricité, l'électricité européenne est carbonée, et les batteries au lithium sont fabriquées en Chine en brûlant du charbon et du pétrole mais l'UE ne veut pas le savoir. https://www.project-syndicate.org/commentary/european-union-misguided-car-emissions-regulation-by-hans-werner-sinn-2019-11 (22 novembre 2019) Plus tôt cette année, le physicien Christoph Buchal et moi-même avons publié un rapport de recherche montrant que, dans le contexte du mix énergétique allemand, un VE (Véhicule Électrique) émet un peu plus de CO2 qu'une voiture diesel moderne, même si sa batterie offre aux conducteurs à peine plus de la moitié de l'autonomie d'un réservoir de diesel. Et peu après, les données publiées par Volkswagen ont confirmé que son véhicule e-Rabbit émet légèrement plus de CO2 que son Rabbit Diesel dans le mix énergétique allemand. (Sur la base du mix énergétique européen global, qui comprend une part importante de l'énergie nucléaire française, l'e-Rabbit se comporte légèrement mieux que le Rabbit Diesel.) Le think tank autrichien Joanneum Research vient de publier une étude à grande échelle commandée par l'association automobile autrichienne ÖAMTC et son homologue allemand ADAC, qui confirme également ces résultats. Selon cette étude, une voiture particulière électrique de taille moyenne en Allemagne doit parcourir 219 000 kilomètres avant de commencer à surperformer la voiture diesel correspondante en termes d'émissions de CO2. Le problème, bien sûr, c'est qu'en Europe, les voitures particulières ne parcourent en moyenne que 180 000 kilomètres. Pire encore, selon Joanneum, les batteries des VE ne durent pas assez longtemps pour atteindre cette distance en premier lieu. Malheureusement, l'anxiété des conducteurs face à l'autonomie des voitures les pousse à recharger leurs batteries trop souvent, à chaque occasion, et à une vitesse élevée, ce qui est mauvais pour la durabilité. Quant aux législateurs de l'UE, il n'y a maintenant que deux explications à ce qui se passe : soit ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient, soit ils ont délibérément emmené les Européens faire un tour. Les deux scénarios suggèrent que l'UE devrait inverser sa politique industrielle interventionniste et s'appuyer plutôt sur des instruments fondés sur le marché, tels qu'un système complet d'échange de droits d'émission ; avec le bouquet énergétique allemand, la réglementation européenne sur la consommation de carburant des flottes ne fera rien pour protéger le climat. Toutefois, elle détruira des emplois, sapera la croissance et augmentera la méfiance de la population à l'égard de la bureaucratie de plus en plus opaque de l'UE. Les solutions qu'il propose en faisant appel aux marchés est encore plus inepte que le "régulationisme" qu'il critique. L'angle mort de son raisonnement, est qu'il ne comprend pas, à l'instar de beaucoup de monde, que la réduction des émissions de CO2 est incompatible avec les objectifs de croissance. Il y a même un rapport inverse entre les deux. C'est une réalité physique de base. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 novembre 2019 Share Posté(e) le 24 novembre 2019 il y a une heure, Shorr kan a dit : 1- Les solutions qu'il propose en faisant appel aux marchés est encore plus inepte que le "régulationisme" qu'il critique. 2- L'angle mort de son raisonnement, est qu'il ne comprend pas, à l'instar de beaucoup de monde, que la réduction des émissions de CO2 est incompatible avec les objectifs de croissance. Il y a même un rapport inverse entre les deux. C'est une réalité physique de base. 1- C'est possible. Le marché peut être bien s'il est utilisé intelligemment, de même que le régulationisme peut être bien s'il est utilisé intelligemment. 2- Oui, mais même si l'on accepte l'idée qu'il faut de la décroissance et même du chômage, ce qu'il dit c'est qu'on va avoir la décroissance et le chômage et qu'on aura fait du sur place sur le plan du CO2. Peut-être que les gens seraient prêts à faire des sacrifices pour aboutir à des avancées réelles sur le plan de la préservation de la planète. Mais ce que dit Sinn, c'est que les gens vont faire tous ces sacrifices et que ça ne servira strictement à rien (sauf à enrichir quelques marchands de batteries chinois). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 24 novembre 2019 Share Posté(e) le 24 novembre 2019 D'autant plus que, beaucoup de gouvernements tendant, à ce qu'on me dit , à vouloir être réélus, tous les moyens de tricher sur de tels sujets seront déployés: sous ces apparences "d'économie verte" qui ne favorisera qu'une partie réduite de l'activité (celle qui est "jeune", techno, internationalisée/globalisée, "hip" et très photogénique, centrée sur quelques centres urbains), encore plus de productions seront simplement outsourcées (Chine, Inde....) pour limiter certaines hausses de prix sur un tas de produits dont le bilan environnemental sera tout sauf reluisant, mais, hé, les chiffres seront triturés pour dire que ces changements sont géniaux. L'Allemagne l'a fait cette dernière décennie rien que sur sa production d'électricité (fin du nucléaire = plus de charbon, pétrole/gaz et de... Nucléaire français), avec au final des hausses de prix conséquentes, et un bilan carbone en demi-teinte, mais qu'on peut "vendre" en présentant certains indicateurs et pas d'autres. Le Canada l'a fait encore plus vite sous Trudeau, dézinguant sa propre production de pétrole pour mieux importer encore plus de pétrole des USA et d'Arabie Saoudite. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 24 novembre 2019 Share Posté(e) le 24 novembre 2019 il y a une heure, Wallaby a dit : 1- C'est possible. Le marché peut être bien s'il est utilisé intelligemment, de même que le régulationisme peut être bien s'il est utilisé intelligemment. 2- Oui, mais même si l'on accepte l'idée qu'il faut de la décroissance et même du chômage, ce qu'il dit c'est qu'on va avoir la décroissance et le chômage et qu'on aura fait du sur place sur le plan du CO2. Peut-être que les gens seraient prêts à faire des sacrifices pour aboutir à des avancées réelles sur le plan de la préservation de la planète. Mais ce que dit Sinn, c'est que les gens vont faire tous ces sacrifices et que ça ne servira strictement à rien (sauf à enrichir quelques marchands de batteries chinois). Il note surtout l'irréalisme des nouvelles exigences environnementales qui frappent l'industrie automobile -surtout Allemande. Le monsieur etant très germanocentré. Et en celà, il a raison : même s'il fait le focus sur l'aspect économique de la chose, ce qui est demandé en terme d'émission est proprement irréaliste sur le plan physique. Tout comme il a raison de dénoncer l'hypocrisie et le pousse aux crimes que constituent ses mesures, qui ne font que déporter le problème. Là où il a tort, comme ceux dont il dénonce l'impéritie, c'est qu'il croît à une bonne solution - de son point de vue, dans le cadre du marché. Or, il n'existe aucune bonne solution. On ne peut pas faire plaisir au climat et à la croissance en même temps. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 24 novembre 2019 Share Posté(e) le 24 novembre 2019 Une solution pour se passer de batteries sont des rails à induction.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 novembre 2019 Share Posté(e) le 26 novembre 2019 https://www.resilience.org/stories/2019-11-26/it-bears-repeating-renewables-alone-wont-end-the-climate-crisis/ (26 novembre 2019) David Mackay, un ingénieur britannique, a habilement illustré les réalités de la densité de puissance dans un livre intitulé Sustainable Energy : Without the Hot Air. En Angleterre ou en Europe, par exemple, une personne consomme en moyenne 125 kWh par jour. La majeure partie de cette énergie provient maintenant des combustibles fossiles. Conduire une voiture à carburant fossile 50 km par jour consomme environ 40 kWh par jour de ce total. Il est difficile de rattraper cela avec l'énergie éolienne. Selon Mackay, il faudrait planter 10 pour cent de la partie la plus venteuse de la Grande-Bretagne avec des parcs éoliens terrestres pour produire seulement 20 kWh par jour et par personne. L'histoire se complique. Pour remplacer seulement un quart de la demande énergétique par des biocarburants, il faudrait planter 75 % de la masse continentale de la Grande-Bretagne avec des plantations de millet vivace ou de robinier. Pour arracher seulement quatre pour cent de la consommation d'énergie de la Grande-Bretagne à l'énergie des vagues océaniques, il faudrait construire 500 km de fermes à vagues le long de la côte. Et pour couvrir la moitié de cette demande de 125 kWh par personne avec de l'énergie éolienne, il faudrait "remplir une zone maritime deux fois plus grande que le Pays de Galles" avec des parcs éoliens offshore. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 novembre 2019 Share Posté(e) le 27 novembre 2019 On 11/24/2019 at 8:41 PM, kotai said: Une solution pour se passer de batteries sont des rails à induction.... Ca réduit la taille de batterie nécessaire ... ... en pratique on a une zone de "rail" ... qui permet la recharge en roulant ... puis une zone de roulage sur batterie etc. Ça a été envisagé pour le transport routier sur des lignes électrifié ... et en site propre dans les mines notamment. Au final ... le caténaire du trolley bus ... est la solution retenu pour le transport routier et les transport de mines, les tramway etc. Le souci c'est le coût infra ... c'est le même problème qu'avec les ligne de train ... et la limitation d'usage, toutes les routes ne peuvent être équipées. Donc ça restera une solution de niche. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 27 novembre 2019 Share Posté(e) le 27 novembre 2019 Et il faut quand même produire l'électricité Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 novembre 2019 Share Posté(e) le 27 novembre 2019 9 hours ago, kalligator said: Et il faut quand même produire l'électricité Pour les camion de mine une partie de l'énergie et produite a la redescente ... ... selon le profil des mines on a des économies d'énergie assez intéressante. Pour le trolley de camion ... c'est en site propre ou quasi ... et ça permet de faire du platonning ... avec les véhicules se suivant a courte distance et un système de communication entre eux permettant de régler finement la distance et le freinage. Ce convoi aérodynamique permet d'économiser de l'énergie un peu comme un train. Mais effectivement si l'électricité alimentant le bordel est carboné ... le bilan carbone n'est pas très notablement amélioré. Quote Le cycle WLTP a aussi un impact sur les voitures électriques Nous parlons beaucoup du barème 2020 WLTP du malus ces derniers temps, mais nous aurions tendance à l'oublier : le WLTP aura également des conséquences pour les électriques. Les autonomies affichées sur la fiche technique sont en effet globalement en baisse, et d'ici peu, les marques ne pourront plus parler en autonomie "NEDC". Le cabinet d'analyse Jato Dynamics démontre dans une étude que le cycle d'homologation WLTP a eu des conséquences diverses et variées selon les marques, notamment en termes d'autonomie pour les voitures électriques. Les 23 véhicules testés par Jato ont perdu en moyenne 27 km d'autonomie entre le test NEDC et le test WLTP : 370 en NEDC, 343 km en WLTP. Le graphique montre des résultats variables, mais qui s'expliquent par deux choses : la qualité de la gestion de l'énergie chez chaque modèle et constructeur, et les mises à jour de batteries ayant eu lieu autour du changement de cycle d'homologation. C'est en partie ce qui explique, par exemple, que BMW a gagné plus de 60 km en moyenne, notamment sur l'i3, qui avait gagné une nouvelle batterie en 2018. Ce second graphique montre justement les changements chez les marques qui n'ont pas fait de changement de batteries en cours de route. La différence de moyenne d'autonomie sur les modèles testés entre NEDC et WLTP atteint alors plus de 80 km... La dernière illustration montre que sur les 23 véhicules testés, les prix ont augmenté après le passage au WLTP, y compris sur les véhicules électriques qui n'ont pas eu d'évolution au niveau des batteries ! Pour les autres, la hausse moyenne est de 2355 €. https://www.caradisiac.com/le-cycle-wltp-a-aussi-un-impact-sur-les-voitures-electriques-180046.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ben Posté(e) le 29 novembre 2019 Share Posté(e) le 29 novembre 2019 Le 27/11/2019 à 10:58, g4lly a dit : Ca réduit la taille de batterie nécessaire ... ... en pratique on a une zone de "rail" ... qui permet la recharge en roulant ... puis une zone de roulage sur batterie etc. Ça a été envisagé pour le transport routier sur des lignes électrifié ... et en site propre dans les mines notamment. Au final ... le caténaire du trolley bus ... est la solution retenu pour le transport routier et les transport de mines, les tramway etc. Le souci c'est le coût infra ... c'est le même problème qu'avec les ligne de train ... et la limitation d'usage, toutes les routes ne peuvent être équipées. Donc ça restera une solution de niche. Ca pourrai etre utile pour certains goulets d'etranglement genre vallée de montagne/tunnel du mont blanc, non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 29 novembre 2019 Share Posté(e) le 29 novembre 2019 5 minutes ago, Ben said: Ça pourrai être utile pour certains goulets d’étranglement genre vallée de montagne/tunnel du mont blanc, non? Plus ou moins ... ... pour que ça fonctionne il faut que les engin soit tout équipé spécialement ou pouvoir utiliser l'électricité. Ça suppose donc que les engins ne fasse que des aller retour sur cette ligne en question ... et que les engins thermique la fréquente pas/peu. En gros ça marcherait seulement à condition que les transporteurs accepte l'intermodalité maximal ... et pour le moment ce n'est pas le cas sauf en suisse - réglementairement -. Ça marche essentiellement en site propre ou pour une ligne régulière particulièrement chargée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 1 décembre 2019 Share Posté(e) le 1 décembre 2019 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tancrède Posté(e) le 1 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre 2019 (modifié) Pffff, c'est en fait un coup des Russes pour se prémunir du danger: https://en.wikipedia.org/wiki/2019_mass_invasion_of_Russian_polar_bears Et comme l'événement le prouve, ils avaient raison de faire fondre la banquise, et c'était même pas encore suffisant. On 11/26/2019 at 11:16 PM, Wallaby said: https://www.resilience.org/stories/2019-11-26/it-bears-repeating-renewables-alone-wont-end-the-climate-crisis/ (26 novembre 2019) David Mackay, un ingénieur britannique, a habilement illustré les réalités de la densité de puissance dans un livre intitulé Sustainable Energy : Without the Hot Air. En Angleterre ou en Europe, par exemple, une personne consomme en moyenne 125 kWh par jour. La majeure partie de cette énergie provient maintenant des combustibles fossiles. Conduire une voiture à carburant fossile 50 km par jour consomme environ 40 kWh par jour de ce total. Il est difficile de rattraper cela avec l'énergie éolienne. Selon Mackay, il faudrait planter 10 pour cent de la partie la plus venteuse de la Grande-Bretagne avec des parcs éoliens terrestres pour produire seulement 20 kWh par jour et par personne. L'histoire se complique. Pour remplacer seulement un quart de la demande énergétique par des biocarburants, il faudrait planter 75 % de la masse continentale de la Grande-Bretagne avec des plantations de millet vivace ou de robinier. Pour arracher seulement quatre pour cent de la consommation d'énergie de la Grande-Bretagne à l'énergie des vagues océaniques, il faudrait construire 500 km de fermes à vagues le long de la côte. Et pour couvrir la moitié de cette demande de 125 kWh par personne avec de l'énergie éolienne, il faudrait "remplir une zone maritime deux fois plus grande que le Pays de Galles" avec des parcs éoliens offshore. Et pourtant c'est une conversation impossible à tenir rationnellement. En bonne partie parce que dans la masse des organisations militantes qui comptent dans le débat et la vie publique (y compris dans la sphère scientifique qui s'est vue pirater par une faction ultra-militante qui attaque maintenant même les scénaris du GIEC comme minimalistes, et s'en prend aux savants non alignés du GIEC: quiconque n'est pas un alarmiste est un climato-négationniste), la plupart placent la question environnementale au second plan, derrière la réorganisation de l'économie (et la concentration de pouvoir qui va avec) qu'ils veulent implémenter pour "combattre" un réchauffement sur lequel même l'Europe entière pèse bien peu. Avec un tel fonctionnement du sujet "au sommet", il est douteux qu'un traitement adéquat de la question voit le jour... Ce qui était déjà assez évident quand on voit que le monde en développement, l'Inde et la Chine ne sont dans l'histoire qu'en paroles (vagues avec ça). Modifié le 2 décembre 2019 par Tancrède 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 2 décembre 2019 Share Posté(e) le 2 décembre 2019 (modifié) J'avais lu ce bouquin il y a une dizaine d'années (la version complète). Très intéressant, même si c'est centré sur la Grande Bretagne. Accessoirement, la Grande Bretagne est en train de renouveler son parc nucléaire, ce qui est assez rare en Europe occidentale par les temps qui courent. Les dirigeants britanniques dérapent peut-être sur d'autres sujets, mais au moins sur celui-ci, ils sont plus lucides que certains continentaux sur les possibilités de faire tourner une civilisation industrielle uniquement avec des éoliennes et des agrocarburants. Modifié le 2 décembre 2019 par WizardOfLinn 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 2 décembre 2019 Share Posté(e) le 2 décembre 2019 Tancrède : si les climatoalarmistes sont si virulent c'est peut être que depuis 20 ans ce sont les pires scénarios qui se réalisent, que les projection prudentes sont largement dépassées... En Suisse le parlement "discute" d'un projet de loi sur la neutralité carbone en 2050 la belle affaire perso je suis convaincu qu'à ce rythme l'espèce humaine sera éteinte à 90 % à cette date. Ces problème écologiques si méprisés par la classe politique sont bien plus graves qu'adolf Staline et Brejnev réunis, on peut survivre à une guerre nuc mais pas à un R.C. de 3-4-ou 5 degrés. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 décembre 2019 Share Posté(e) le 3 décembre 2019 11 hours ago, kalligator said: Ces problème écologiques si méprisés par la classe politique sont bien plus graves qu'adolf Staline et Brejnev réunis, on peut survivre à une guerre nuc mais pas à un R.C. de 3-4-ou 5 degrés. Parce que jusqu'a preuve du contraire les électeurs votent avec leur porte monnaie... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 3 décembre 2019 Share Posté(e) le 3 décembre 2019 Il y a 15 heures, kalligator a dit : Tancrède : si les climatoalarmistes sont si virulent c'est peut être que depuis 20 ans ce sont les pires scénarios qui se réalisent, que les projection prudentes sont largement dépassées... En Suisse le parlement "discute" d'un projet de loi sur la neutralité carbone en 2050 la belle affaire perso je suis convaincu qu'à ce rythme l'espèce humaine sera éteinte à 90 % à cette date. Ces problème écologiques si méprisés par la classe politique sont bien plus graves qu'adolf Staline et Brejnev réunis, on peut survivre à une guerre nuc mais pas à un R.C. de 3-4-ou 5 degrés. Ce changement implique que nous nous adapterons, heureusement que nous vivons dans un pays riche. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 3 décembre 2019 Share Posté(e) le 3 décembre 2019 En parlant d'éoliennes, voici un article sur le recyclage et renouvellement du premier parc construit en France - a quelques km de chez moi - en 1991. Les nouvelles auront une capacité 3 fois plus importante : https://actu.fr/occitanie/port-la-nouvelle_11266/aude-plus-ancien-parc-eolien-france-demonte-recycle-port-nouvelle_29826093.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 3 décembre 2019 Share Posté(e) le 3 décembre 2019 10 hours ago, g4lly said: Parce que jusqu'a preuve du contraire les électeurs votent avec leur porte monnaie... Face à ce problème voter avec son porte monnaie signifie hypothéquer mortellement notre avenir et celui de nos enfants, voter comme on l'a toujours fait est un fait bien connu : la résistance au changement. D'autre part les politiciens ainsi que les média ont depuis au moins 40 ans minimisé le problème du RC voire totalement nié (ou bien utilisé surtout pour introduire de nouvelles taxes ou encore instrumentalisé lors des élections) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 décembre 2019 Share Posté(e) le 3 décembre 2019 https://www.lindependant.fr/2019/12/02/cop-25-de-madrid-retour-en-europe-ce-mardi-pour-greta-thunberg-apres-une-traversee-de-latlantique-en-catamaran,8576738.php Une polémique est d'ailleurs née à propos de l'Anglaise qui a rejoint les Etats-Unis en avion pour ramener Greta Thunberg en Europe gâchant ainsi l'économie de carbone de la militante suédoise. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 3 décembre 2019 Share Posté(e) le 3 décembre 2019 Une bactérie modifiée par des chercheurs se nourrit exclusivement de CO2 GÉNÉTIQUE La bactérie n’est pas encore autonome dans l’atmosphère ni très efficace, mais elle donne un peu d’espoir https://www.20minutes.fr/sciences/2665343-20191202-bacterie-modifiee-chercheurs-nourrit-exclusivement-co2?xtor=RSS-176 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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