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Economie et climat. CO2 or not CO2?


Jojo67

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  La création du Sahara n'est pas compliqué :  Si on cumule tropicalité avec continentalité : l'apparition d'un désert est inévitable et se renforce avec l'installation des rouleaux atmosphérique tropicaux dont le moteur prend naissance avec la forêt équatoriale au sud ...

  On en a un 2 ème exemple que le Sahara avec l'Australie : qui cumule continentalité et tropicalité aussi paf apparition d'un désert

  Ceci dit ces systèmes peuvent être légèrement décalé comme le cas américain (en prenant le système des 2 continents américains)

  Il y a une forêt équatoriale : mais les conditions locales ont fait qu'elle est beaucoup + étendue que sa soeur africaine (continentalité équatoriale + Andes déversoire sur façade Est : attention je parle pas de la façade Ouest des Andes qui fait parti d'un autre système : quand je dis déversoir : je parle des masses d'eau qui viennent de l'océan atlantique : pénètre jusque loin dans la forêt et finissent de se déverser sur les façades Est des Andes : c'est d'ailleurs ce qui a crée le système de "fleuve aérien" de l'Amazonie car le système s'est auto-renforcé sur lui même avec la très forte évaporation de la forêt : il faudrait raser les 2/3 de la forêt amazonienne pour faire cesser ce cycle d'eau auto-renforcé ...)

  Normalement ce système aurait du créer un désert et une zone sahélienne sur l'isthme d'amérique centrale : Problème, l'isthme est globalement maritime en influence, beaucoup trop étroit : pas de continentalité immédiate = continuité de forêt tropicale mais qui elle connait une saison très très sêche (système un peu différent de celle au sud équatoriale)

  Puis la géographie laisse place progressivement a un continent via un triangle (nord mexique) : en fait le système a bel et bien crée un désert aussi, mais beaucoup + au nord que la forêt équatoriale africaine l'a fait avec le Sahara en influence ... Et ce système désertique est différent car beaucoup + au nord (il est sub-tropical et non tropical) connait l'influence hivernale

  Les déserts naissent des rouleaux atmosphériques qui créent les forêts équatoriales humides (au nord de l'Australie : on notera qu'il y a 4 grandes iles a forêts équatoriales humides enfin a l'origine car Java & Sumatra bon : on été massivement déforestée depuis plusieurs siècle bien qu'il reste des parcelles + ou - intactes : mais il reste toujours Bornéo et la Nouvelle Guinée qui elles sont encore très forestière humide)

  L'air chaud et humide de ces systèmes forestiers équatoriaux crée un système de motorisation atmo en rouleau "roulant" en Sud-Nord coté hémisphère nord et Nord-Sud coté hémisphère Sud que les systèmes depressionnaires venant des océans ont énormément de mal a "briser" pour pénétrer ces zones continentales sèches ... Parce que la motorisation du système forestiers est permanente, mais s'affaibli légèrement en saison de pluies

  Le désert de Namibie et du kalahari répondent aussi au même phénomène, ainsi que les savanes sud africaines a potentiel désertique (mais reverdies par l'Okavango par exemple alors que ça devrait être un désert) mais c'est un peu moins marqué : car cette partie de l'Afrique est bien moins continentale que celle du nord ou se déploie le Sahara fortement aidé par sa continentalité très marquée

  Ceci dit il y a des exceptions par anomalies : le sud Brésil, Nord argentine ect devrait être un désert : mais ne l'est pas, tout comme le grand marais du Pentanal devrait lui aussi être un désert : mais c'est une anomalie crée par les Andes il me semble qui empêche le rouleau atmo d'avoir son plein effet

  Le désert de Mongolie lui est née d'un système très différent (de l'extrême continentalité de sa position et du fait que l'hymalia empêche toute venue de masse d'air humide par le sud et donc ne rentre pas en compte)

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  • 2 weeks later...

13 Mars 2013 : Parmi beaucoup d'autres, voici trois publications rassurantes et récentes qui vont à l'encontre des affirmations avancées dans le Rapport AR4 du GIEC et reprises en boucle dans les médias.

Source: http://www.pensee-unique.fr/news.html#cox

Ces articles, dûment revus par les pairs et publiés dans des revues scientifiques réputées, (Journal of climate, Nature, et Geophysical Resarch Letters) concernent :

A-Une analyse exhaustive de la hausse du niveau des mers durant le XXe siècle. Voici ses 3 conclusions:

1) La hausse du niveau des mers durant le XXe siècle a été pratiquement constante avec une accélération, si elle existe, indiscernable. Nous avons déjà évoqué cette question à plusieurs reprises dans cette page. En d'autres termes, l'augmentation du CO2, très notable à partir de la seconde moitié du XXe siècle, n'a pas accéléré la hausse du niveau des mers qui avait d'ailleurs commencé bien avant le XXe siècle.

2) Le taux de fonte des glaciers "n'a pas été plus petit durant la première moitié du XXe siècle que durant la seconde" nous disent les auteurs. En d'autres termes, et du point de vue de la hausse du niveau des mers, l'augmentation de CO2 n'a pas accéléré la contribution de la fonte des glaciers.

3) Les projections pour le futur de la hausse du niveau des mers "dépendent de l'existence d'un lien entre le changement climatique global et la hausse du niveau des mers", nous disent les auteurs mais selon ces derniers ce lien, s'il existe, est indiscernable durant tout le XXe siècle. Autrement dit, les modèles du GIEC pour le futur GMSLR reposent sur des hypothèses démenties par les observations.

B-L'avenir de la forêt amazonienne et d'autres forêts tropicales que certains disaient en grand danger de disparition du fait des émissions de CO2 anthropiques.

Résumé de la synthèse:

"L'auteur principal, le Professeur Peter Cox de l'Université d'Exeter explique : Nous nous sommes battus pendant plus d'une décennie pour répondre à la question suivante "Est-ce que la forêt Amazonienne va disparaître à cause du changement climatique ?". Notre étude montre que le risque est faible si le changement climatique est associé à une plus forte croissance des végétaux du fait de l'augmentation du taux de dioxyde de carbone [...] PeterCox a déclaré que cette découverte a été un soulagement "Bien heureusement, l'effet des émissions de carbone est contrebalancé par les effets positifs de la fertilisation de la croissance des plantes par le dioxyde de carbone dans la plupart des scénarios du XXIe siècle, de telle manière qu'on peut s'attendre à ce que les forêts continuent à accumuler du carbone."

C-L'aggravation supposée des sécheresses et des inondations.

Résumé:

La variabilité des précipitations pour le globe n'a pas évolué durant la période étudiée c'est à dire de 1940 à 2009. Autrement dit, l'augmentation (considérable) des émissions de CO2 dans l'atmosphère durant cette période n'a apparemment pas modifié la variabilité pluviométrique globale des continents de la planète, ni en termes de surfaces affectées, ni en termes de variations saisonnières.

-Durant cette même période, on a assisté à une réduction des différences de pluviométrie entre les zones sèches et humides, c'est-à-dire à une redistribution telle que les zones et les saisons sèches deviennent plus humides et les zones et les saisons humides deviennent plus sèches.

Ceci est "inattendu" selon les auteurs eux-mêmes et en opposition frontale avec les supputations alarmistes qui annonçaient que le réchauffement (anthropique) conduirait à une aggravation de la situation des zones désertiques et des zones inondables.

A noter que constatant les divergences entre les modèles et les observations, les auteurs spéculent (c'est leur mot) sur l'intervention possible des aérosols. L'effet réel des aérosols qui est peu ou mal compris (comme celui des nuages) avait été également invoqué pour tenter d'expliquer pourquoi la température du globe avait baissé de 1945 à 1976 alors que le taux de CO2 atmosphérique avait augmenté.

Commentaire: On verra si le prochain rapport du GIEC tient compte de ces études iconoclastes...  ;)

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A noter que constatant les divergences entre les modèles et les observations, les auteurs spéculent (c'est leur mot) sur l'intervention possible des aérosols. L'effet réel des aérosols qui est peu ou mal compris (comme celui des nuages) avait été également invoqué pour tenter d'expliquer pourquoi la température du globe avait baissé de 1945 à 1976 alors que le taux de CO2 atmosphérique avait augmenté.

Commentaire: On verra si le prochain rapport du GIEC tient compte de ces études iconoclastes...  ;)

Il peut aussi y avoir une influence des trainées de condensation des avions (surtout des avions de ligne), dans le magazine en ligne Enerzine il y a quelques mois ils citaient une étude britannique faite par un chercheur qui s'est rendu compte qu'entre 1942 et 1945 dans les endroits survolés par des nuées de forteresses volantes qui allaient bombarder l'Allemagne (en laissant des nuages linéaires de condensations dans leur sillage) la température était tous les jours de raids inférieure de 0.7 degré par rapport aux endroits qui n'étaient pas survolés.

Cette étude contredisait celle d'autres chercheurs qui avaient émis l'idée inverse que les trainées de condensation augmentaient la chaleur des endroits survolés au sol ...

Quand on pense qu'il y aura en 2020 plus de 25 000 avions de ligne, dont au moins 300 super-jumbos A380, ce serait une nouvelle rassurante si elle se confirmait.

Cela dit cela ne dispense en rien des efforts qu'il faut faire pour réduire nos conso d'énergie et nos rejets polluants dont les effets globaux sont nocifs ;)

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Il peut aussi y avoir une influence des trainées de condensation des avions (surtout des avions de ligne), dans le magazine en ligne Enerzine il y a quelques mois ils citaient une étude britannique faite par un chercheur qui s'est rendu compte qu'entre 1942 et 1945 dans les endroits survolés par des nuées de forteresses volantes qui allaient bombarder l'Allemagne (en laissant des nuages linéaires de condensations dans leur sillage) la température était tous les jours de raids inférieure de 0.7 degré par rapport aux endroits qui n'étaient pas survolés.

Cette étude contredisait celle d'autres chercheurs qui avaient émis l'idée inverse que les trainées de condensation augmentaient la chaleur des endroits survolés au sol ...

Quand on pense qu'il y aura en 2020 plus de 25 000 avions de ligne, dont au moins 300 super-jumbos A380, ce serait une nouvelle rassurante si elle se confirmait.

Cela dit cela ne dispense en rien des efforts qu'il faut faire pour réduire nos conso d'énergie et nos rejets polluants dont les effets globaux sont nocifs ;)

 Il y a quand même de grosses différences d'effets sur les masses d'air d'altitudes régionales entre les flottes de bomber de la WWII (B17/B29 principalement en 44-45, enfin surtout B17) et un courrier moderne des années 90 (90 parce qu'actuellement l'immense majorité des zings qui volent sont au moins de cette génération techno voir 2000)

 Les premiers déja sont beaucoup + polluants en termes de particules émises qu'un courrier moderne actuel, qui vient principalement du mode de combustion et de la maitrise technologique de cette combustion ... Ce qui implique au de la, de la condensation déja une grosse différence en termes de pollution émise ... Mais aussi en termes de pollution diluée par la vitesse de l'appareil :

 Les appareils de la WWII beaucoup + lents, un B17 vole moitié moins vite qu'un A320 voir même 3/5 ème moins vite (je veux dire 2/5 ème de la vitesse d'un A320, le B29 lui 3/5 ème)  si on tient compte de sa vitesse croisière et non celle max (320 km/h croisière max 450 environ) le B29 lui moins diffusé a cette époque (c'était une transition techno : le gros de la carrière du B29 viendra après la WWII, bien qu'il y a fait ses preuves pendant : ils étaient nettement moins nombreux et fréquemment utilisés que les B17) lui volait en croisière un peu en dessous des 500 km/h (presque 600 max)

 Ce qui implique une dilution nettement inférieure des polluants entre vitesse ou ils sont émis et quantité par volume d'air brassé au passage sur la quantité de carburant brulé : ne serait ce que ça, sans différence de qualité de combustion tu as déja une forte différence de concentration des volatils émis du fait de la vitesse ... Mais vu qu'en + ils sont moins polluants par technologie : la différence globale de pollution émise dans un volume d'air régional est énorme entre ces générations d'engins

  Et il faut bien comprendre que la pollution par particule a elle nette tendance a refroidir régionalement en filtrant les rayons solaires, par rapport aux trainées de condensation dont on sait aujourd'hui avec certitude qu'elles sont un effet de serre local/régional ...

Mais il faut aussi tenir compte d'une chose : globalement les bombers de la WWII volaient au minimum 6000 pieds + bas que les plafonds commerciaux des courriers modernes a 11 km environ : soit dans les 9000m pour les bombers des années 40 ...

  Ne serait ce que cette différence d'altitude implique un taux de condensation différent, les courriers modernes sont très proches du plafond de condensation optimal de masse d'air (le plafond ou par exemple quand une masse d'air chaude montante condense il s'étale et ne monte plus en altitude car condensation optimale qui l'empêche de continuer de monter : car elle a cédé quasi tout son surplus de chaleur dans la condensation et changement d'état qui change son poids volumétrique qui change la poussée d'archimède : elle ne peut plus monter ou presque, raison pourquoi un cumulonimbus s'étale en enclume a 13 000m environ)

  Ce qui implique pour des avions volant 6000 pieds + bas une condensation bien moins optimum, moins forte, moins marquée ... Et d'autant + que le taux de combustion de la techno de l'époque était + bas : donc moins d'eau a condenser par litre de carburant cramé ...

  De la, il me semble qu'il n'y ait rien d'étonnant que les avions de la WWII ait eu un effet refroidissant du fait de leur forte pollution aux particules émises, et que les avions modernes a l'inverse aient un effet réchauffant du fait de la prédominance de la condensation par rapport a leur faible taux de particules émises par bonne combustion maitrisée et altitude de condensation optimale

  Les zings de la WWII étaient donc surtout polluants aux particules refroidissantes , la ou les avions modernes sont surtout émetteurs de contrails réchauffant ... Comme les volcans donc qui sont refroidissant a court terme quand ils émettent beaucoup de cendre diluées régionalement voir quasi planétairement comme le Pinatubo qui a été un refroidisseur reconnu

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Il y a beaucoup d'étude sur l'obscurcissement atmosphérique et ses conséquences sur le climat. Aussi bien l'activité industriel fumante que les contrail sont de très bon obscurcissement de certaine bande de rayonnement. Le même problème est la variation de l’albédo en fonction de a couverture des sol.

Le petit souci c'est qu'on a du mal a avoir des données ancienne sur l’obscurcissement, et donc qu'on a du mal a avoir de longue séries statitiques permettant d'établir des hypotheses.

C'est d'ailleurs une des craintes du GIEC quand a l'évaluation du "réchauffement". L'obscurcissement massif de la premiere moitié du 20e siecle aurait tres bien pu etre un modérateur puissant de symptômes type "l'effet de serre". On a assisté au court de la seconde moitié du 20e siecle a un éclaircissement progressif. Cette éclaircissement pourrait etre stoppé ou ralenti par le développement actuelle de l'aviation commerciale.

http://en.wikipedia.org/wiki/Contrail#Contrails_and_climate

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Il y a beaucoup d'étude sur l'obscurcissement atmosphérique et ses conséquences sur le climat. Aussi bien l'activité industriel fumante que les contrail sont de très bon obscurcissement de certaine bande de rayonnement. Le même problème est la variation de l’albédo en fonction de a couverture des sol.

Le petit souci c'est qu'on a du mal a avoir des données ancienne sur l’obscurcissement, et donc qu'on a du mal a avoir de longue séries statitiques permettant d'établir des hypotheses.

C'est d'ailleurs une des craintes du GIEC quand a l'évaluation du "réchauffement". L'obscurcissement massif de la premiere moitié du 20e siecle aurait tres bien pu etre un modérateur puissant de symptômes type "l'effet de serre". On a assisté au court de la seconde moitié du 20e siecle a un éclaircissement progressif. Cette éclaircissement pourrait etre stoppé ou ralenti par le développement actuelle de l'aviation commerciale.

http://en.wikipedia.org/wiki/Contrail#Contrails_and_climate

Pourtant, il existe un bon laboratoire pour évaluer ce qu'on a du mal a cerner sur l'obscurcissement urbain et industriel lié a la grande ligne droite de la révolution industrielle jusqu'au années 70 qui ont marqué un tournant de dépollution atmo ...

Je pense par exemple au cas actuel en Chine entre électricité au charbon de masse, et pollution industrielle majeure et le fucking yellow fog de Pékin

A ceci près qu'il y a aussi le problème en Chine des particules en suspensions dues a la désertification des régions agricoles en loess (le loess est du limon glaciaire de très grande qualité pour l'agriculture : a ceci près si on est pas en zone aride ... Ou en train de devenir aride comme en Chine) je veux dire par la que les nuages de loess de la désertification en cour pourrait il est vrai poser un problème pour évaluer entre pollution industrielle de particules et celle naturelle liée au changement climatique régional (pas forcément du au réchauffement mais a de très mauvaise pratique qui ont conduit a la désertification de ces régions pourtant super fertiles ...)

Mais malgré le problème du loess volatil, il doit bien y avoir moyen en Chine d'avoir un labo a échelle 1 des conditions atmo reproduisant les conditions du milieu de la révolution industrielle en particules ect

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Remarque sur les aérosols : Les aérosols, poussières microscopiques en suspension dans l’air, sont de deux sortes:

1- Les aérosols réfléchissants, émis par les grandes éruptions volcaniques (Pinatubo en 1991 par exemple) sont des sulfates. Ils demeurent environ deux ans dans l’atmosphère. Quand ils sont rejetés par les volcans, ils montent jusqu’à la stratosphère. En renvoyant le rayonnement solaire vers l’espace, ils jouent le même rôle que les nuages bas, par effet parasol. Ils refroidissent la troposphère, et par contre-coup la surface terrestre.

2-Les aérosols absorbants, comme les suies, sont la deuxième sorte. Les suies sont de fines particules de carbone générées par les feux de forêts, les cuisines traditionnelles à base de bois et de charbon de bois, par  le trafic automobile, la pollution industrielle et la combustion domestique. Ce sont des aérosols non réfléchissants et situés dans les basses couches de la troposphère, où ils séjournent quelques jours seulement. Les suies ont un effet d’accroissement sur les températures, en absorbant le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre et en le réémettant, ce qui contribue à augmenter l’effet de serre. Le rôle respectif des deux types d’aérosols est encore assez mal connu. Il est évalué au niveau de compréhension « moyen-faible » par le GIEC (cf. Fig. 32.).

Selon une étude parue en 2009 dans la revue Nature Geoscience, la suie serait responsable de 50% du réchauffement passé de l’Arctique. Par ailleurs les courants marins seraient également responsables d’une partie importante du réchauffement de l’Arctique (selon une autre étude de la NASA).

Ajoutons que l'on connaît très mal le rôle des nuages et de la vapeur d'eau en général, faiblesse que le GIEC avoue dans ses rapports tout en lui attribuant (à la vapeur d'eau) une rétroaction positive qui multiplie le rôle du CO2.  ;)

On connaît mal beaucoup de choses mais cela ne les empêche pas de faire des prévisions à horizon 50 à 100 ans... "Ils n'ont pas peur de pas oser" au moins, comme on dit en Alsace! :lol:

Rappel de la mission officielle du GIEC:

« Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. »

"Sans parti pris" et "changement climatique d'origine humaine"... Nous vivons dans un océan de conflits d'intérêts.  :P

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  • 2 weeks later...

Voici ci-dessous une illustration de la divergence croissante entre les prévisions de 73 modèles utilisés par le GIEC pour prévoir les températures globales de la Terre futures et les observations.

La ligne noire dans le graphe ci-dessous correspond à la moyenne des projections de températures de 73 modèles, et elle représente en gros ce que le GIEC utilise comme sa meilleure estimation officielle du réchauffement estimé.

Les cercles verts représentent les mesures par ballons sondes et les carrés bleus les mesures par satellites. Le pic de température de 1998 correspond à un épisode El Nino exceptionnellement fort dans le Pacifique. Le creux de 1991 correspond lui à l'éruption du volcan Pinatubo (poussières rejetées dans l'atmosphère et refroidissement).

Évidemment, il y a un important décalage entre les modèles et les observations, pour l'avenir, mais pas pour le passé...   ;)

Source: http://www.drroyspencer.com/2013/06/still-epic-fail-73-climate-models-vs-measurements-running-5-year-means/

 

CMIP5-73-models-vs-obs-20N-20S-MT-5-yr-m


Trois explications sont possibles pour rendre compte de ce décalage:
1- Les gaz à effet de serre n'ont pas l'impact prévu sur le climat. Explication des sceptiques.
2- Ce seraient les océans qui auraient capté la chaleur perdue, que les modèles prévoyait, mais qui n'est pas là. Certains experts du GIEC.
3- Ce seraient les rejets d'aérosols dans l'atmosphère qui refroidiraient le climat. Certains experts du GIEC.

Pour le faible impact du CO2, on n'a aucune preuve. Ni pour les océans ni pour les aérosols. On n'en sait rien!
Bref tout ça fait désordre et la faible activité du Soleil depuis le cycle 24 serait une autre piste:
sunspot.gif

On ne sait pas vraiment comment fonctionne le climat mais au lieu de l'avouer, le GIEC onusien s'autorise quand même à faire des prévisions alarmistes sur 50 à 100 ans!   :lol:

Modifié par Jojo67
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  • 1 month later...

Dossier très intéressant... Pour ma part, je m'en étais tenu à ça un reportage diffusée par la BBC, "la grande arnaque du réchauffement climatique" ("the great global warming swindle").

Evidemment, cette émission, qui m'avait beaucoup plu, a eu droit à quelques critiques :

Voila le documentaire  ;)

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=IJk22xlSP4c

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  • 2 months later...

Rétropédalages chez les scientifiques issus de la mouvance du GIEC. On remarquera que la pause de 16 ans dans la hausse des températures globales, en contradiction avec les projections des modèles du GIEC, n'est pas contestée. On reconnaît qu'elle pose problème et que si ça devait durer encore 5 ans on serait en pleine crise ouverte, crise qui ne pourrait plus être à moitié cachée comme à présent :

Deux éminents scientifiques, fondateur et collaborateurs du GIEC, s'inquiètent des divergences croissantes entre les modèles et les observations et s'insurgent contre les exagérations scientifico-médiatico-politiques.

 

Source: http://www.pensee-unique.fr/news.html#beng

 

1- Le Professeur Suédois Lennart Bengtsson a été le Directeur de la Recherche du European Centre for Medium-Range Weather Forecasts de 1975 à 1981, puis Directeur, jusqu'en 1990 de l'Institut Max Planck pour la Météorologie à Hambourg. Il est à présent Chercheur Sénior invité à l'Environmental Systems Science Centre de l'Université de Reading (UK):

"Durant les deux dernières décennies, le changement climatique a évolué jusqu'à devenir une question majeure à l'échelle de la planète avec une implication primordiale des médias, de la communauté des politiques aux différents niveaux, du public au sens large et, ce n'est pas la moindre des choses, d'Internet. Les points de vue sont très variés mais l'opinion dominante est que le changement climatique est une réalité et constitue un challenge pour la communauté mondiale du moins dans une perspective à long terme. Ceci est également l'opinion partagée par une majorité de leaders scientifiques du domaine. Simultanément on assiste à une tendance croissante vers la polarisation des opinions sur le changement climatique avec, d'une part, une préférence pour les conséquences extrêmes et dramatiques telles que celle appelée "le point de basculement" et d'autre part à une tendance allant jusqu'à remettre en question des aspects fondamentaux de la physique du changement climatique.

Cependant, du fait du fort intérêt manifesté par le public, nous sommes actuellement confrontés à un dilemme parce que le public et la communauté des politiciens se sont beaucoup trop impliqués dans le débat sur le changement climatique influençant ainsi la science véritable et ceci n'est pas nécessairement une évolution positive parce qu'elle implique une sélection arbitraire des priorités et des questions à traiter préférentiellement.

 

La température du globe n'a pas augmenté de manière constante mais plutôt à des intervalles de temps irréguliers. Typiquement on a observé une tendance au réchauffement de 1910 à 1940, une tendance à un léger refroidissement de 1945 à 1970 suivi par une tendance rapide au réchauffement jusqu'à la fin du XXè siècle et, enfin, aucune tendance au réchauffement perceptible durant les 15 dernières années. En particulier, l'absence d'un quelconque réchauffement significatif dans la troposphère tropicale depuis le début des observations de l'ère satellitaire, en 1979, est particulièrement problématique parce que les modèles actuels prévoient un réchauffement moyen de 0,3°C-0,4°C durant la même période. De telles observations, aussi problématiques pour la science soient-elles, n'ont pratiquement jamais retenu l'attention des médias tandis que, bien au contraire, le public a été saturé de rapports excessifs au sujet d'un réchauffement rapide et menaçant qui serait en train de devenir incontrôlable à moins que des mesures radicales soient prises pour y mettre un terme. Même s'il n'y a aucun signal global évident, on avance des arguments adhoc à partir d'une liste sans fin d'événements météorologiques extrêmes. Le fait que des événements météorologiques extrêmes aient été observés pour le présent comme pour un climat normal, est passé sous silence. Le réchauffement climatique a été confisqué des mains des météorologistes et de celles des climatologues traditionnels et il est, à présent, dans les mains des professionnels des médias et dans celles de membres bien connus (politiciens ou autres) du public au sens large qui ont trouvé dans l'exagération actuelle du climat, un moyen commode pour conserver ou acquérir une place en vue sous les feux de la rampe des médias.

 

Dans l'ambiance très émotionnelle du débat climatique actuel, il est presque impossible d'avoir un débat intelligent et équilibré sur les différents points de vue. Si vous n'adhérez pas aux catastrophes climatiques telles que celles évoquées récemment par la Banque Mondiale, on vous met dans la boite des négationnistes et on vous accuse de défendre les intérêts de l'industrie pétrolière ou bien on vous accuse d'être un homme d'un âge avancé et donc incapable de comprendre les préoccupations des jeunes générations. Quelques uns de nos collègues font l'objet de pressions émanant de leur puissant groupe de travail ou encore de celles d'un responsable politiquement correct. L'intérêt authentique et réel pour le climat et la science du climat est en train de s'estomper et l'attention est réduite au concept du climat typique du public au sens large et, je dirais plutôt, du concept prédominant ou politiquement correct du climat.

 

Quoiqu'il en soit, les données de l'observation sont claires et le réchauffement climatique progresse beaucoup plus lentement qu'on ne l'avait généralement prévu.

Au lieu d'être reconnaissants pour ce résultat réconfortant, les réactions vont plutôt dans le sens opposé. Dans l'ambiance pratiquement hystérique de l'exagération climatique actuelle, l'annonce d'un réchauffement moins dramatique n'est pas bien reçue parce que tous les membres politiquement corrects du public préféreraient cacher ce fait en suivant la maxime populaire selon laquelle la fin justifie les moyens. Du point de vue du mouvement vert tous les efforts politiques, même les plus extrêmes, doivent être accomplis parce qu'ils souhaitent abandonner les énergies fossiles tout autant que l'énergie nucléaire et ceci à un moment où la population mondiale est en augmentation et où le manque d'une énergie convenable constitue un obstacle majeur pour améliorer le niveau de vie..

 

- "Je suis de plus en plus frustré par le manque de bases scientifiques de l'essentiel de ce qui est dit dans les médias. A la longue, ça diverge complètement de la science."

- "Le réchauffement subi par la Terre durant le siècle dernier est si petit qu'on ne s'en serait pas rendu compte s'il n'avait pas été signalé par des météorologues et des climatologues. Ceci indique que la sensibilité climatique est probablement plus faible que celle que les modèles ont prise en compte, depuis le début."

 

 

2- Hans von Storch est Professeur à l'Institut de Météorologie de l'Université de Hambourg, interrogé par le Spiegel:

 

SPIEGEL: Diriez-vous que le public a abandonné le réflexe qui consistait à attribuer la responsabilité de chaque événement météorologique important au réchauffement climatique comme il le faisait autrefois ?

Storch: Oui. J'ai l'impression qu'il y a moins d'hystérie à propos du climat. Il y a certainement encore des gens qui, presque de manière rituelle, s'écrient "A l'aide, c'est la faute du changement climatique" lorsqu'une catastrophe naturelle se produit. Mais le public parle maintenant beaucoup plus des causes naturelles probables pour les inondations telles que le bétonnage des sols ou la disparition des zones naturelles d'écoulement des eaux -- et c'est une bonne chose.

 

SPIEGEL: Et pourtant, ce sont les climatologues avec leurs avertissements apocalyptiques qui, en tout premier lieu, ont insufflé ces idées dans le public.

Storch: Malheureusement, certains scientifiques se comportent comme des prêcheurs qui délivrent des sermons au peuple. Ce qui pose problème dans ce comportement, c'est qu'il y a de nombreuses menaces dans notre monde qui doivent être comparées les unes avec les autres. Si je conduis ma voiture et que je me retrouve en train de foncer sur un obstacle, je ne peux pas tout simplement donner un coup de volant sans avoir vérifié auparavant si je ne risquais pas de foncer dans la foule. Les climatologues ne peuvent pas et ne devraient pas confisquer cette responsabilité qui consiste à évaluer les différents facteurs des mains des politiques et de la société.

 

SPIEGEL: Depuis le tournant du millénaire, l'humanité a émis 400 milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère et pourtant les températures n'ont pas augmenté depuis près de 15 ans. Comment expliquer cela ?

Storch: Jusqu'à présent, personne n'a été capable de fournir une réponse convaincante au fait que le changement climatique semble faire une pause. Nous sommes confrontés à un problème. De fait les émissions de CO2 ont augmenté encore plus rapidement que nous le craignions. D'après la plupart des modèles climatiques, nous aurions dû assister à une augmentation de température d'environ 0.25°C (0,45 degrés Fahrenheit) durant les 10 dernières années. Ceci ne s'est pas produit. En réalité, l'augmentation durant les 15 dernières années était de seulement 0.06°C (0,11 degrés Fahrenheit) qui est une valeur très proche de zéro. Il y a là un problème scientifique sérieux auquel sera confronté le GIEC lors de la présentation de son prochain rapport qui sortira plus tard, l'année prochaine.

 

SPIEGEL: Pendant combien de temps encore sera-t-il possible de concilier une telle pause du réchauffement climatique avec les prédictions climatiques en vigueur ?

Storch: Si les choses continuent comme elles l'ont fait, dans cinq ans, au plus tard, nous devrons reconnaître qu'il y a quelque chose de fondamentalement faux dans nos modèles climatiques. Une pause de 20 ans du réchauffement n'existe dans aucun modèle climatique. Mais même aujourd'hui, nous trouvons très difficile de réconcilier la tendance actuelle de la température avec nos prévisions.

 

SPIEGEL: Qu'est-ce qui pourrait être faux dans les modèles ?

Storch: On peut envisager deux explications -- et aucune d'entre elle n'est agréable pour nous. La première est qu'il se produit moins de réchauffement climatique que prévu parce que les gaz à effet de serre et plus spécifiquement le CO2 ont moins d'effet que nous l'avons supposé. Ceci ne signifierait pas qu'il n'y aurait pas d'effet de serre anthropique mais simplement que notre action sur le climat est moins importante que nous l'avions cru. L'autre possibilité est que, dans nos simulations, nous avons sous-estimé les fluctuations climatiques dues aux causes naturelles.

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La faute revient souvent aussi me permettrais-je

 

 

 

 

Dans tous les cas, ils faut vérifier l'identité des bailleurs de fonds de ceux qui s'expriment sur cette question. Les sceptiques comme les aficionados d'un réchauffement climatique d'origine exclusivement humaine. Dans tous les cas cela ne dispense pas d'une réflexion sur notre dépendance vis-à-vis de certaines ressources finies.

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Oui puis bon, le rôle du GIEC est juste de compiler les études scientifiques qui sortent pendant une année entière et d'en tirer des conclusions pour les présenter au monde. C'est le plus gros travail jamais réalisé à une échelle scientifique de tous les temps.

Ce n'est pas pour rien que les scientifiques dans leurs majorités accord leurs confiance au GIEC.

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Ou dis-je le contraire ?

Je ne parle que du travail de compilation.

 

Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue.

 

 

 

Puis il n'a pas comme but "d'établir les causes anthropique du réchauffement climatique", c'est trop réducteur et orienté, les mots sont pesés et choisi avec précaution.

Doit y avoir une armée de juristes en droit international derrière ça, alors ne déformons pas les propos :oops:

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La vraie question est et demeure:  "le changement climatique est-il d'origine humaine?" Et en science il ne faut pas seulement le proclamer, il faut le prouver. Et répéter que l'Arctique fond ou que le permafrost fond, ou que le goût des pommes change (sic, paru dans la Libre Belgique) ne prouve rien quand aux causes du phénomène, surtout que de son côté l'Antarctique voit sa surface de glace prospérer. Or la preuve par la mesure du RCA n'existe pas, nos instruments n'étant pas capables de dstinguer les très faibles valeurs de forçage radiatif générés selon la théorie du RCA. Si elle existait il n'y aurait plus de débat d'ailleurs.

 

La seule "preuve" indirecte utilisée jusqu'ici ce fut la hausse parallèle des courbes du taux de CO2 dans l'atmosphère et de celle des températures, hausse qui a concerné  l'intervalle de temps de 1977 à 1998. Je rappelle que de 1910 à 1945 il y a eu une petite hausse. A cette époque on sortait du Petit âge glaciaire et les rejets de GES étaient faibles. Puis, de 1945 à 1977 les températures ont stagnée et même baissé, au point qu'à la fin des années 70 les journaux titraient sur un risque de refroidissement majeur, voire de glaciation catastrophique... Bref les deux courbes du CO2 et des températures ont coïncidé durant en gros 20 ans, de 1977 à 1998. Et c'est en 1988 que l'alarmisme climatique prend son essor et ça se traduit en décembre de la même année par la création du GIEC, dont la mission vient d'être rappellée ci-dessus (avec un beau conflit d'intérêt potentiel dès le départ).

 

Problème, depuis 1997 les courbes du CO2 atmosphérique et des températures globales terrestres de surface s'écartent de plus en plus. Cela fait 17 ans et la hausse durant ces 17 ans a été de 0,1°C, ce qui est dans la marge d'erreur de la mesure par nos instruments, stations météo terrestres et satellites. En somme la preuve par la correspondance des courbes fait défaut désormais et il ne reste plus rien comme argument choc. D'où les réactions des deux allemands que j'ai cité, dont l'un a participé à la fondation du Giec et l'autre travaille pour lui. D'où les articles critiques qui commencent à paraître dans la presse (surtout anglo-saxonne et germanique).

 

Le problème de la science climatique dès le départ c'est sa dépendance étroite de la politique, qui empêche toute recherche dépassionnée et sereine, deux ingrédients pourtant nécessaires en sciences. Son autre problème c'est qu'il y a un amalgame courant et pourtant stupide entre changement climatique et pollution. La pollution est un fait mesurable et bien établi, qui concerne peu ou prou notre air, notre eau, notre nourriture, etc. Mais un déréglement du climat d'une planète ce n'est certes pas la même échelle, sans oublier au passage que ni le CO2, ni le méthane, ni la vapeur d'eau (le plus puissant agent à effet de serre mais oui...), ne sont pas des polluants, ce sont des éléments naturels. 

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sans oublier au passage que ni le CO2, ni le méthane, ni la vapeur d'eau (le plus puissant agent à effet de serre mais oui...), ne sont pas des polluants, ce sont des éléments naturels.

 

Dans l'absolu le pétrole aussi et pourtant les marées noires ne sont pas vraiment "naturelles".

 

 

Pour le reste trop long de répondre, montée du niveau de la mer, acidification, trou dans la couche d'ozone, fonte des glaces, dégèle du pergélisol (pourtant millénaire), phénomènes climatiques changeant etc.

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Ou dis-je le contraire ?[...]

Puis il n'a pas comme but "d'établir les causes anthropique du réchauffement climatique", c'est trop réducteur et orienté, les mots sont pesés et choisi avec précaution.

Doit y avoir une armée de juristes en droit international derrière ça, alors ne déformons pas les propos :oops:

Je faisais cette précision car il ne fait pas simplement une compilation. Il la fait dans un but dédié.

Et son but est bien ce que j'ai écrit car comme tu le sites toi même:

comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine,

Le terme "liés" impose une exclusivité des buts de l'étude : les causes anthropiques.
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Pour le reste trop long de répondre, montée du niveau de la mer, acidification, trou dans la couche d'ozone, fonte des glaces, dégèle du pergélisol (pourtant millénaire), phénomènes climatiques changeant etc.

Tu listes pleins de choses mais la responsabilité humaine n'est en rien établi.

Montée de la mer ?? Où ça. À cette instant, on constate de l'érosion, ce qui est normal, et nous parle du futur.

Acidification ?? C'est un problème climatique ou est-ce plutôt une pollution?

Fonte des glaces ?? Artic ou Antarctique ?

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Tu listes pleins de choses mais la responsabilité humaine n'est en rien établi.

 

L'inverse non plus ;)

 

Ensuite ce n'est pas parce qu'un modèle, ou son paramétrage, prédictif de "température" n'est pas avéré que la physique sous-jacente est nulle.

 

Ce qu'on cherche a établir c'est l'influence des différemment paramètre ... notamment la concentration de CO2 dans l’Atmosphère et la production "humaine" de CO2 modifie ou non de manière significative l’environnement.

 

Par exemple l'CO2 se dissout massivment dans l'eau des océans. On pourrait tres bien avoir une concentration atmosphérique de CO2 largement décorrellé de la production, tant que ce phénomene de pompage se poursuit. Un jour ce pompage arrive a l'équilibre, l'océan ne peu plus capté autant de CO2, et a iso production on se retrouve avec une explosion de la concentration de CO2 atmo.

 

Idem pour l'obscurcissement

Idem pour la mobilisation d'énergie en travail mécanique plutot qu'en chaleur.

Idem pour les variation d'albedo

etc.

 

Il y a de nombreux paramètres qui influent sur le système thermodynamique de la géosphère. Non seulement on a du mal a évaluer les paramètres, mais aussi leurs effets. Néanmoins ce n'est pas pour ça qu'on ne doit pas chercher a comprendre la cascade d'effet, les cause et les conséquence des variations d'énergie du système.

 

Jusqu’à maintenant on a semblait constaté une accumulation d'énergie, notamment sous forme de chaleur qui semblait anormale ou inhabituelle. Dans le modèle connu de l’atmosphère, un des principal "reteneur" de chaleur est l'effet de serre, et on a pas réussi a établir d'autre élément notable qui puisse expliquer ces variation d'énergie.

 

On a donc établi un modèle pour vérifier ou pas ces supposition, l'effet de serre augmente et donc on accumule de la chaleur.

 

Le souci c'est que le système est bien plus complexe qu'il ne semble aussi bien sur le plan thermodynamique que chimique voire mécanique. Résultat on a du mal a modéliser quelques chose de vérifiable. Modèle mal fichu, paramétrage mal fichu, hypothèse mal vérifié ...

 

C'est ce genre de réponse qu'on ne peut pas avoir en trois coup de cuillère a pot. Ça n’empêche qu'on ne peut jeter bébé avec l'eau du bain juste parce que la "température" ne change pas comme on a pu penser. La température en tant que telle n'est qu'une sorte de stigmate potentiel de l'accumulation d'énergie, on peu très bien aussi avoir de l'accumulation d'énergie sans changement de "température", par exemple par un accroissement de la volatilité de celle ci, une accumulation autre - océan, énergie mécanique, compensation etc. -

 

En gros le fait que le modele "température" - c'est un terme assez malvenue pour évaluer le caractere extensif de l'énergie accumulé par effet de serre - ne soit pas vérifié par des "température moyenne locales" ne remet pas forcément en cause le modele de réchauffement.

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On peut même ajouter que souvent les "sceptiques" aiment bien confondre les moyennes globales et locales, comme cela si une année certaines moyennes ne leurs conviennent pas, ils se rabattent sur d'autres :D

C'est un peu l'effet "été chaud".
Ou on nous rabat les oreilles avec des "été le plus chaud depuis XX années" et derrière les sceptiques qui nous dissent "regardez été le plus chaud mais la température globale ne monte pas !"
Bah oui forcément mon cochon ! Avec toute la glace qui a fondu l'océan à accumulé beaucoup d'eau froide...


Pour le scientifique interrogé par le Spiegel, son postulat de base est qu'une évolution des températures qui n'est pas linéaire rend le modèle du GIEC caduque, c'est plutôt léger. Au final c'est plus une critique du GIEC qu'une remise en cause des résultats.


Certains scientifiques ne semblent pas comprendre l'empressement des politiques qui veulent savoir le pourquoi du comment.
Les phénomènes climatiques violent augmentent et leurs couts explosent, c'est principalement pour ça qu'ils pressent les scientifiques, car cela coute cher et la Chine comme les USA aimeraient connaitre le problème afin de lutter contre et ne plus être désemparés.

 

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Drakene, les phénomènes climatiques violents n'explosent pas, i lne faut pas répéter sans esprit critique ce que dit la grande presse. La Giec avait prévu cette augmentation mais on ne la mesure pas la preuve pour les cyclones ici, je donne le lien voir la courbe au nom suivant Historical Tropical Cyclone Activity Graphics :

http://policlimate.com/tropical/index.html  Le graphe en question (tiré lui des observations et non pas des modèles) indique (courbe du haut) le nombre de tempêtes (tropicales) qui atteignent au moins la force des tempêtes tropicales (vitesse du vent supérieure à 64 noeuds).  La courbe du bas indique le nombre d'ouragans dont la force est supérieure à 96 noeuds. Bref le nombre de cyclones n’augmente pas…

 

La voilà : global_major_freq.png

 

 

Les glaces fondent dans l'Arctique mais professent largement dans l'Antarctique. Quel manque d'honnêteté de ne pas le signaler... Mais d'abord pourquoi passer tout de suite à la conclusion et dire que c'est le RCA? Il faut le prouver ça...  Or ce n'est pas évident au niveau des causes... Un article, publié en 2007 dans le Geophysical Research Letters par quatre chercheurs us révèle que la masse d'eau océanique qui tournait dans le sens des aiguilles d'une montre autour du pôle Nord avant 1990 et qui s'était mise à tourner dans le sens contraire depuis 1990, s'est remise à tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Cela correspondent à des « oscillations multidécennales océaniques ». C’est en général provoqué par un changement de la salinité des eaux. Conclusion des chercheurs: Notre étude confirme que de nombreux changements dans la circulation supérieure de l’océan arctique dans les années 1990 étaient de nature décennale plutôt que résultant du réchauffement global. »

La NASA le dit aussi : « Arctic ocean currents shown to affect polar climate more than global warming ». Source: http://www.tgdaily.com/content/view/34866/113

 

 

Pour l'Antarctique cela devient gênant aussi pour le GIEC de voir comme la surface de glace progresse...:

seaice.anomaly.antarctic.png

 

La montée du niveau des océans a débutée en 1860 à la fin du Petit âge glaciaire (rattrapage?) et sa pente ne s'est pas accélérée depuis, ce qui est gênant pour l'explication par le RCA.

Oc%E9ans_tendance.JPG

Et la montée n'a été que de 18cm durant le XX° siècle:

537px-Recent_Sea_Level_Rise-fr.svg.png

 

 

Bref il y a tellement de choses qui déconnent comme le point chaud de la haute troposphère tropicale prévu par la théorie et les modèles, qui reste introuvable, que l'on a l'embarras du choix pour pointer là où ça fait mal dans ce que dit le Giec.

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Pour l'Antarctique cela devient gênant aussi pour le GIEC de voir comme la surface de glace progresse...

Surface, épaisseur, volume, masse, chaleur ...

Sinon pour les touriste en mal d'exotisme le pole nord est devenu un lac :) ca peut etre sympa a raconter au prochain diner mondain, vous étiez ou cet été vous? moi je suis allée me baigner au pole nord :lol:

Mais bon il parait que c'est tout a fait normal.

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Pour le méthane voici ce que dit le Giec lui-même dans son rapport préparatoire au prochain rapport AR5. La ligne noire des observations est en bas et les précisions des modèles du Giec en haut en couleurs.

sod3.jpg

 

 

Pour le pôle Nord la courbe montre ceci, ce qui montre que cet été la fonte a été beaucoup moins forte que lors des baisses brutales de 2007 et 2012. Encore une fois tout ceci ne nous dit rien des CAUSES du changement climatique :

seaice.anomaly.arctic.png

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Je pense utile de commencer par ce qui est le plus fondamental, le plus simple, et qui ne fait pas débat :

 

1) Le contenu en CO2 de l'atmosphère a augmenté d'un niveau pré-industriel de 280 ppm au niveau actuel de 400 ppm

Ce niveau n'est d'ailleurs absolument pas stabilisé, il est en cours de forte augmentation : en l'an 2000, nous étions aux alentours de 370 ppm.

Voici une excellente animation montrant l'évolution du contenu atmosphérique en CO2 à différentes échelles temporelles jusqu'à 800 000 ans dans le passé.

L'augmentation du CO2 atmosphérique depuis le milieu du XIXème siècle est d'une violence sans précédent, ce qu'on visualise bien sur une échelle de temps de deux millénaires, par exemple au temps 2mn21s de la vidéo. La partie la plus récente de la courbe apparaît presque verticale

 

2) Cette augmentation violente du CO2 atmosphérique est le résultat de l'activité humaine

En cause la consommation d'énergie fossile ainsi que certaines autres pratiques comme la déforestation. Les preuves sont nombreuses : la corrélation temporelle est étroite, les quantités correspondent (en tenant compte du fait qu'une partie du CO2 est absorbé par l'océan), enfin aucune autre explication n'existe, c'est-à-dire qu'aucun mécanisme naturel connu ne pourrait produire une augmentation de la concentration en CO2 si grande et si rapide.

 

3) Le CO2 est un gaz à effet de serre qui provoque un forçage radiatif

Tout comme plusieurs autres gaz dont la concentration atmosphérique a augmenté du fait de l'activité humaine (méthane...) il provoque un forçage radiatif c'est-à-dire qu'il augmente la quantité d'énergie que la Terre absorbe du rayonnement solaire qu'elle reçoit en diminuant la quantité d'énergie que la Terre renvoie vers l'espace. Cet effet de serre est de la physique assez simple, il est connu depuis longtemps et son existence ne fait pas débat.

 

4) Dans les 800 000 dernières années, le niveau de CO2 a été fortement corrélé avec la température moyenne de la planète

Le niveau de CO2 a oscillé dans les derniers 800 000 ans entre 280 ppm et 180 ppm qui correspondait aux âges glaciaires, fortement corrélé à la fois avec la température moyenne à la surface de la planète et avec le niveau des mers. On peut se reporter par exemple à cette vidéo décrivant la Terre il y a 18 000 ans. La température était 4,5°C en-dessous de la température moyenne actuelle, le niveau des océans 100 m plus bas. 

A noter aussi que la dernière fois que le CO2 était à 400 ppm comme maintenant semble avoir été au Pliocène il y a 2,5 à 5 millions d'années. La température était alors plus élevée de 2 à 3°C, le niveau de la mer de 10 à 40 mètres.
(il convient de se rappeler que la reconstruction du niveau de CO2 avant 800 000 ans dans le passé est plus incertaine car elle est indirecte et ne peut plus s'appuyer sur des échantillons d'atmosphère ancienne préservés par la glace)
 
Je continue maintenant avec des points qui à un degré ou un autre font débat :
 

5) Le niveau de CO2 est fortement corrélé avec température moyenne y compris quand il est supérieur à 280 ppm

L'existence du forçage radiatif n'étant pas en cause, il est très naturel de le supposer : il faut bien que l'énergie supplémentaire accumulée par forçage aille quelque part ! Reste cependant à le vérifier, ce qui revient à le vivre.

Important : la corrélation n'est pas forcément immédiate à notre échelle de temps, ni d'ailleurs linéaire ! Il faut du temps pour que le forçage radiatif fasse son effet et augmente la température, il faut du temps pour que l'augmentation de la température élève le niveau de la mer. Et la Terre étant un système suprêmement complexe, rien n'interdit que l'énergie supplémentaire accumulée du fait du forçage n'apparaisse d'abord à un endroit, puis à un autre.

 

6) La rapidité d'alignement de température moyenne et niveau de la mer avec la concentration en CO2 est... inconnue

Dans le passé, des changements de concentration à échelle de millénaires provoquaient des changements de température et de niveau des mers à échelle de millénaires. Stimulus et réaction avaient des échelles de temps comparables.

Le stimulus massif CO2 (et autres GES) d'origine humaine est cette fois extrêmement rapide à échelle de la Terre : passage de 300 à 400 ppm en un siècle environ, puis passage à 500 à 800 ppm le siècle suivant (en fonction des actes de notre espèce). Ce stimulus sera-t-il suivi d'une réaction étalée sur plusieurs millénaires... ou plusieurs siècles... ou plus rapide ? La réaction sera-t-elle de forme linéaire ? Ou non-linéaire ?

 

7) Des rétroactions positives pourraient apparaître qui amplifieraient élévation de la concentration du CO2, de la température et autres conséquences

L'effet complet de l'augmentation du CO2 par les hommes dépend aussi des rétroactions du système Terre, certaines négatives (contrecarrant le stimulus) d'autres positives (qui l'amplifient). Ces rétroactions ne sont pas complètement modélisées.

Un risque existe par exemple de dégazage du méthane contenu dans le pergélisol des zones polaires. Ces zones pourraient se réchauffer davantage que la moyenne terrestre, et le méthane est un très puissant GES, bien davantage que le CO2. Si ce risque était avéré, la rétroaction positive serait de grande ampleur, le dégazage pouvant même dans un scénario catastrophe devenir auto-entretenu. La question n'est pas clarifiée pour l'instant.

 

 

La vraie question est et demeure:  "le changement climatique est-il d'origine humaine?"

La seule "preuve" indirecte utilisée jusqu'ici ce fut la hausse parallèle des courbes du taux de CO2 dans l'atmosphère et de celle des températures

(...)

Problème, depuis 1997 les courbes du CO2 atmosphérique et des températures globales terrestres de surface s'écartent de plus en plus. Cela fait 17 ans et la hausse durant ces 17 ans a été de 0,1°C, ce qui est dans la marge d'erreur de la mesure par nos instruments, stations météo terrestres et satellites.

(...)

Le problème de la science climatique dès le départ c'est sa dépendance étroite de la politique, qui empêche toute recherche dépassionnée et sereine, deux ingrédients pourtant nécessaires en sciences.

 

Non, la question principale n'est pas : le changement climatique déjà observé est-il d'origine humaine. Le réchauffement climatique d'origine anthropique et ses conséquences (océans...) sont certains du fait des points 1 à 3 ci-dessus, mais cela ne prouve pas qu'ils aient déjà commencé. L'échelle de temps de la réaction du système Terre au stimulus GES que nous avons apporté est sujette à débat, comme indiqué au point 6.

 

Il est bien naturel de supposer que le réchauffement déjà observé a quelque chose à voir avec ce réchauffement certain résultant du CO2 humain ! Mais ce n'est pas absolument certain. Il faut noter cependant que le récent ralentissement du réchauffement à la surface terrestre n'est pas contradictoire avec l'idée que le réchauffement récent est causé par le CO2, voir le graphe de la température moyenne en surface :

compare_datasets_new_logo_large.png

 

On observe que l'augmentation de température n'a pas été linéaire : augmentation 1ère moitié du XXème siècle, stabilité approximative jusque 1975, augmentation jusque vers 2000-2005, stabilité approximative depuis. Ce qui cause cette non-linéarité n'est pas clair, mais elle n'a rien de surprenant en soi : nous parlons bien d'un système complexe avec de multiples parties et rétroactions.

 

Quelles sont les questions principales ?

Evidemment, le fait de savoir si le réchauffement passé est déjà anthropique est intéressant, mais les questions les plus importantes sont à mon avis en deux groupes :

 

1) Echelle de temps de la réaction du système Terre, et étendue des rétroactions positives :

- Réchauffement final de 2 à 3°C, ou de 5 à 6 °C ?

- Réchauffement atteint en deux ou trois générations ? Siècles ? Plus tard ?

- Mêmes questions concernant élévation du niveau des mers, acidification des océans...

- Quelles non-linéarités ? Quels effets de ralentissement ou au contraire d'accélération dans les phénomènes ?

 

Nous avons déjà mis en mouvement le système Terre, et ses réactions ne sont pas parfaitement connues. Augmenter encore le stimulus GES, c'est prendre des risques supplémentaires, que ce soit pour nous, pour nos petits-enfants, ou pour nos lointains descendants.

 

2) Les autres questions principales portent donc sur nos actions :

- Utiliserons-nous "seulement" la totalité du pétrole et du gaz conventionnel ? Ou encore la totalité du charbon, plus le gaz et le pétrole de schiste, plus éventuellement même les clathrates de méthane ? C'est la question de la transition vers des énergies non fossiles, et de la possibilité même d'effectuer cette transition suffisamment rapidement sans effondrement de la civilisation industrielle...

 

Un scénario pessimiste serait : l'espèce humaine échoue à effectuer une telle transition, et pour continuer encore quelques décennies la civilisation industrielle elle consomme charbon et schistes, ce qui augmente suffisamment l'étendue du changement climatique pour diminuer drastiquement les moyens à la disposition de l'humanité post-civilisation industrielle.

 

Ce scénario n'est pas le seul possible, mais il constitue un risque bien réel.

 

Un meilleur scénario serait de faire de la transition hors des fossiles un objectif majeur de l'humanité, permettant d'éviter l'effondrement de la civilisation industrielle tout en réalisant assez rapidement la transition pour éviter d'utiliser trop de charbon et de schistes. En croisant les doigts ensuite pour que cela soit suffisant pour éviter des bouleversements du système Terre trop rapides et inconfortables, et en s'y adaptant de toutes façons autant que nous le devrons.

 

Ce scénario peut devenir réaliste, mais seulement au prix d'efforts réels, voire énormes, faisant l'objet d'accords internationaux.

Nous en sommes aujourd'hui très loin.

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