Wallaby Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/20/climat-la-foret-ne-peut-pas-etre-un-puits-infini-de-carbone_6211947_3232.html L’inventaire du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa) et l’inventaire forestier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) font état d’une chute du puits forestier, certaines forêts étant même devenues localement émettrices nettes de CO2. Le puits de carbone de la forêt française s’est établi à 43 millions de tonnes de CO2 par an en moyenne sur la période 2013-2021. Mais il a diminué de moitié en une décennie. Alors que se passe-t-il ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier il y a une heure, Wallaby a dit : Alors que se passe-t-il ? On revient au débat d'un peu plus haut. Si on prends une foret sur un temps trés long ( prenons 1000 ans ) le bilan annuel MOYEN tendra vers zéro. Si on prends un temps artificiellement court et bien choisi ( depuis la plantation ou la mise en "jachère" et qu'on s'arrête avant l'exploitation ) on a un puit de carbone en augmentation. Si on exploite la forêt, et SI on l'exploitation consomme un minimum de ressources pour se faire ( ce qui est évidemment le cas ) alors le bilan à terme ne peut être qu'une émission nette. Or, nous exploitons les forêts, que ce soit pour faire du meuble, du matériau, du pellet, des barriques, des palettes, etc....Le carbone piégé en croissance est ensuite ré émis en CO2 à la fin ( à plus ou moins long terme, le meuble a une espérance de vie certaine mais à la fin...) et entre temps il a déjà à courte du papier, terme ce qui est nécessaire à l'exploitation, la transformation, etc... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier il y a 24 minutes, ksimodo a dit : Si on prends une foret sur un temps trés long ( prenons 1000 ans ) le bilan annuel MOYEN tendra vers zéro. Sur le temps très long, sous réserve de conditions favorables qui s'y prêtent, on peut aussi avoir du charbon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier il y a 1 minute, Wallaby a dit : Sur le temps très long, sous réserve de conditions favorables qui s'y prêtent, on peut aussi avoir du charbon. Et là c'est bcp bcp plus long :) Je en train de faire un manche de couteau en Morta, c'est du chêne qui a été enfoui dans un marais ( celui de Brière ) et en 5000 ans sous l'eau, à part qu'il est trés trés dur, on est encore loin du charbon ! PS: je suis désolé pour le cassage de mythe du lombric coupé en 2. Blague à part, il avait été évalué qu'en faisant un labour au pire moment ( quand les vers remontent avec les premières "chaleurs" de sortie d'hiver ), et dans les pires conditions annexes, on pouvait tuer 70% de la masse de lombric présente. On peut en dégommer un bon tiers non pas avec du labour, mais "juste" avec un scarificateur en surface. Le débat cuivre et bio est compliqué: d'ailleurs un non bio peut en utiliser aussi. Ensuite, ça s'accumule dans le sol. Les pratiques actuelles sont quand même ( bio ou pas ) d'en utiliser parfois 10 fois moins en maximum légal sur une année que ce qui était parfois réalisé il y a qq décennies. De fait, la présence quantitative du cuivre dans un aliment sera assez fortement corrélée à l'historique un peu long terme du champ concerné, qu'il soit en bio depuis qq années ou pas. Cependant, sur un moyen terme en projection future, un champ bio ( qui n'a guère que celà pour lutter contre certains pathogènes ) tendra a garder une teneur élevée ( ou la teneur s'élevera ) quand un champ conventionnel qui sera plus tourné vers la chimie de synthèse tendra en avoir un peu moins. Mais en général, le secteur "bio" n'aime pas quand on chatouille un point négatif, la propagande bio étant que c'est mieux sur tous les points ( ce qui est faux, là encore la zone de gris est immense ). Si par exemple un agriculteur pète un bois pour y faire un champ, il n'aura pas de cuivre dans le sol, donc l'aliment pourra être bio ou pas, 60 M de conso fera son analyse et dira que ce produit est plutot trés bien. Si l'agri convertit un sol anciennement vigne ( bio ou pas ) et y fout du maraichage, il y aura des teneurs trés élevées en cuivre dans l'aliment, l'usage vigne ayant été fort élevé dans le passé. Le gazon, faut voir du quel on parle. L'US fout du gazon anglais ( ray grass anglais ), du vrai gazon de green de golf, alors forcément ça boit et c'est stupide ( mais c'est beau ). En France, on trouve quand même des "gazons" adaptés aux endroit, avec des mélanges d'espèces et par exemple des fétuques robustes à la sécheresse ( comme la étique élevée ) Je n 'ai pas d'avis sur le chauffage de serre en bio. La tendance Bio est France est d'être assez attachée a des valeurs environnementale qui paraissent vertueuses ( qui ne le sont pas toujours ), donc au dessus des standard europe par exemple. Les allemands, gros producteurs du Bio, tergiversent bcp moins, et sont plus attachés historiquement à du bio industriel et réalisé au strict minimum tant que ça passe le chaier des charges. Historiquement, le bio allemand est tourné vers du bio de masse, en grosses exploit' intensives. Le bio français est plus tourné vers le micro producteur, qui est en circuit direct et court sur des petites superficies. Ce sont 2 mondes différents. MAIS en France si une culture voit son besoin en bio non satisfait, alors il va attirer l'intérêt de "gros" producteurs qui auront alors une posture disons allemande dans la vision des choses. Le monde dui bio en France est donc un peu déchiré entre de grandes variétés de producteurs, et ensuite cette variété se retrouve simplifiée au seins de diverses organisations de représentation, qui peuvent avoir des visions antagonistes. Oui, si tu coupes un vers de terre en 2, tu en aura à la fin entre zéro et un. Mais souvent assez proche de zéro par le labour: la coupe est l'effet immédiat, mais il y a aussi le sol mis à nu, et donc le vers exposé aux UV par exemple, assez vite et assez souvent ( sauf le bout du soc de charrue en profondeur ), et les lombrics ne sont pas adeptes du sunbathing, ça l'est assez vite fatal. Et puis le labour, les oiseaux aiment bien, ça fait un buffet "à volonté" en open bar, donc la mortalité monte par prédation. 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
13RDP Posté(e) le 25 janvier Share Posté(e) le 25 janvier https://www.brgm.fr/fr/actualite/communique-presse/nappes-eau-souterraine-au-1er-janvier-2024 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 29 janvier Share Posté(e) le 29 janvier Découverte d'une importante source humaine d'émission de CO2, jusqu'alors insoupçonnée, Redbran, 27/01/2024 "La pratique du chalutage de fond, qui consiste à traîner de lourds filets sur le plancher océanique, a été récemment identifiée comme une source majeure d'émissions de carbone dans l'atmosphère. Cette étude, publiée dans la revue Frontiers in Marine Science, vient s'ajouter aux préoccupations environnementales liées aux combustibles fossiles et à la déforestation." https://www.techno-science.net/actualite/decouverte-importante-source-humaine-emission-co2-jusqu-alors-insoupconnee-N24372.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 février Share Posté(e) le 6 février https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/06/pour-la-cour-des-comptes-les-stations-de-ski-n-ont-pas-suffisamment-pris-la-mesure-du-changement-climatique_6215018_3234.html Pour la Cour des comptes, les stations de ski n’ont pas suffisamment pris la mesure du changement climatique Seuls quelques sites en France peuvent espérer poursuivre une exploitation au-delà de 2050 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février Il y a 16 heures, Wallaby a dit : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/06/pour-la-cour-des-comptes-les-stations-de-ski-n-ont-pas-suffisamment-pris-la-mesure-du-changement-climatique_6215018_3234.html Pour la Cour des comptes, les stations de ski n’ont pas suffisamment pris la mesure du changement climatique Seuls quelques sites en France peuvent espérer poursuivre une exploitation au-delà de 2050 C'est surprenant que l'article fasse comme si les "stations" ne proposaient que des sports d'hiver ... la plupart propose des activités outdoor toute l'année, avec plus ou moins de réussite certes, mais parfois ça fonctionne même trop bien. Pourquoi trop bien, parce que des milliers de "trailers" ou de triathlètes, ou des centaines et des centaines de "vttistes" plus des dizaines de milliers de randonneur et autres ... ça salope bien plus la montagne que les skieurs - qui en général n'abiment que la neige -. Et l'uberisation du sport outdoor n’arrange rien à l'affaire. Pour ceux qui se demande l’intérêt de la montagne l'été par exemple ... il y fait frais, du moins le soir. Avec le réchauffement ça pourrait devenir une vrai plus-value, par rapport aux zones qui deviendront trop chaude pour en profiter ailleurs. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février 25 octobre 2023. David King, ancien Chief Scientific Adviser du Royaume-Uni : les baleines sont au coeur des écosystèmes marins, car elles ramènent la matière organique des profondeurs vers la surface, où elle rencontre la lumière, fertilisant le phytoplancton qui est à la base de la chaîne alimentaire. En restaurant les écosystèmes marins, on peut ainsi maximiser la biomasse des océans, ce qui constitue un énorme, probablement le plus grand puits de carbone de la planète, même avant les forêts. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 16 février Share Posté(e) le 16 février Condamnation de complotistes pour diffamation, mais leurs stupidités ayant contaminé le net tourne toujours... Aux Etats-Unis, la victoire juridique d’un climatologue braque les projecteurs sur les attaques contre les scientifiques Douze ans après les faits, deux blogueurs d’extrême droite ont été condamnés par la cour supérieure de Washington pour diffamation contre le paléoclimatologue Michael E. Mann. https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/15/aux-etats-unis-la-victoire-juridique-d-un-climatologue-braque-les-projecteurs-sur-les-attaques-contre-les-scientifiques_6216694_3244.html C’est une décision judiciaire qui pourrait faire date pour la communauté scientifique, fréquemment ciblée en ligne par les sphères complotistes. Jeudi 8 février, deux blogueurs américain et canadien d’extrême droite, Rand Simberg et Mark Steyn, ont été condamnés par la Cour supérieure de Washington à verser des dommages et intérêts allant jusqu’à 1 million de dollars au paléoclimatologue Michael E. Mann, qu’ils avaient comparé à un pédocriminel. Pour comprendre cette histoire, il faut revenir en 2012, âge d’or de la blogosphère. Michael E. Mann est alors professeur de sciences du climat à l’université de Pennsylvanie. Le scientifique, qui a inspiré le personnage joué par Leonardo DiCaprio dans le film Don’t Look Up (2021), est célèbre pour avoir conçu en 1998 une courbe surnommée « crosse de hockey », l’une des premières modélisations de l’augmentation des températures sur mille ans, montrant 900 années plutôt constantes et une brusque augmentation au XXe siècle. Plusieurs climatosceptiques l’accusent déjà d’exagérer la situation..... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février https://www.bfmtv.com/environnement/climat/bonne-nouvelle-pour-le-climat-le-groenland-absorbe-plus-de-methane-qu-il-n-en-emet-et-pourrait-devenir-un-modele_AD-202401310893.html (31 janvier 2024) Le Groenland absorbe plus de méthane qu'il n'en émet Le phénomène groenlandais "s'explique en partie par l'étendue des zones sèches du Groenland, où le méthane de l'atmosphère est consommé dans les couches supérieures du sol, et en partie par le fait que les zones sans glace du Groenland ne le sont que depuis la dernière période glaciaire". https://www.lefigaro.fr/sciences/a-la-faveur-du-degel-la-vegetation-gagne-du-terrain-au-groenland-20240216 En trente ans, le couvert végétal de la grande île, traversée par le cercle polaire, a plus que doublé et cette tendance devrait s’accélérer dans le futur. [Le Groenland] a perdu environ 29 000 km2 de glaces en trente ans, soit la superficie de la Belgique ou 5 % de la France métropolitaine. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février il y a 27 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : La Russie et le changement climatique ? Intéressant : https://www.geo.fr/environnement/russie-a-t-elle-raison-de-se-voir-comme-future-gagnante-changement-climatique-arctique-permafrost-virus-alimentation-petrole-218965 PS : navré si c'est limite hors sujet ... -"Le changement climatique a déjà entraîné une augmentation de la mortalité [humaine] due aux vagues de chaleur et aux incendies de forêt, dont 55 000 décès en 2010", note l'étude. J'ai déjà entendu une critique de cet argument qui dit que pour conclure, il faut examiner le nombre de gens qui meurent de chaud, le nombre de gens qui meurent de froid, et comparer l'augmentation du nombre de gens qui meurent de chaud à la diminution du nombre de gens qui meurent de froid. Il en résulte que le nombre de gens qui meurent de froid est tellement grand dans les pays tempérés ou arctiques, que pour que ce soit compensé en nombre absolu ou en tendance par l'augmentation du nombre de gens qui meurent de chaud, il faudrait des chiffres beaucoup plus grands que les tendances visibles actuellement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février C'est bon signe moins d'humains moins de réchauffement anthropo responsable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février il y a 54 minutes, Wallaby a dit : -"Le changement climatique a déjà entraîné une augmentation de la mortalité [humaine] due aux vagues de chaleur et aux incendies de forêt, dont 55 000 décès en 2010", note l'étude. J'ai déjà entendu une critique de cet argument qui dit que pour conclure, il faut examiner le nombre de gens qui meurent de chaud, le nombre de gens qui meurent de froid, et comparer l'augmentation du nombre de gens qui meurent de chaud à la diminution du nombre de gens qui meurent de froid. Il en résulte que le nombre de gens qui meurent de froid est tellement grand dans les pays tempérés ou arctiques, que pour que ce soit compensé en nombre absolu ou en tendance par l'augmentation du nombre de gens qui meurent de chaud, il faudrait des chiffres beaucoup plus grands que les tendances visibles actuellement. Oui, et encore il est permis de relativiser ... Une société humaine "dévelopée" peut plus facilement se prémunir contre le froid que contre l'élevation des températures. Après cet article n'est pas une étude globale des différents aspect du changement climatique, mais bien du changement climatique affectant la Russie ... Ce n'est pas tout à fait la même chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février Il y a 1 heure, jojo (lo savoyârd) a dit : Oui, et encore il est permis de relativiser ... Une société humaine "dévelopée" peut plus facilement se prémunir contre le froid que contre l'élevation des températures. Après cet article n'est pas une étude globale des différents aspect du changement climatique, mais bien du changement climatique affectant la Russie ... Ce n'est pas tout à fait la même chose. Voilà par un exemple un article qui traite de la question : https://www.washingtonpost.com/climate-environment/interactive/2023/hot-cold-extreme-temperature-deaths/ (16 février 2023) L'article scientifique publié dans le numéro de juin 2021 de la revue Nature Climate Change est alarmant. Selon cette étude évaluée par des pairs, plus d'un tiers des décès dus à la chaleur entre 1991 et 2018 sont liés au réchauffement climatique. Des centaines d'organes de presse ont couvert les résultats de l'étude. Le message était clair : le changement climatique est là, et il tue déjà des gens. Mais ce n'est pas tout. Un mois plus tard, le même groupe de recherche, basé à la London School of Hygiene and Tropical Medicine mais comprenant des scientifiques de dizaines de pays, a publié une autre étude évaluée par des pairs qui racontait une histoire plus complète et plus complexe sur le lien entre le changement climatique, la température et la mortalité humaine. Les auteurs des deux documents étaient pour la plupart les mêmes et ils ont utilisé des données et des méthodes statistiques similaires. Publié dans la revue Lancet Planetary Health, le deuxième article indique qu'entre 2000 et 2019, le nombre de décès annuels dus à l'exposition à la chaleur a augmenté. Mais les décès dus à l'exposition au froid, beaucoup plus fréquents, ont diminué dans des proportions encore plus importantes. Au total, au cours de ces deux décennies, le monde s'est réchauffé d'environ 0,9 degré Fahrenheit, et quelque 650 000 personnes de moins sont décédées des suites d'une exposition à la température. Bien qu'elle n'ait pas été largement couverte par la presse, la seconde étude a circulé sur Twitter, où de nombreuses personnes ont avancé une version du même argument : si le froid est plus mortel que la chaleur et que la planète se réchauffe, le réchauffement climatique pourrait en fait sauver des vies. Le taux de mortalité mondial lié à la température devrait rester à peu près le même, mais on constate d'énormes variations géographiques : les pays les plus froids et les plus riches s'en sortent bien, tandis que les pays les plus chauds et les plus pauvres en pâtissent. Dans le scénario d'émissions moyennes, le Niger, l'un des pays les plus pauvres et les plus chauds du monde, devrait connaître la plus forte augmentation de la mortalité liée à la température, tandis que la Finlande, pays froid et riche, devrait connaître la plus forte diminution. Je pense que le cas de la Russie se rapproche plus de celui de la Finlande que de celui du Niger. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 11 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 mars https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-vendredi-08-mars-2024-2202868 "Si continuons sur cette lancée, nous risquons de perdre la Grande Barrière de Corail et l’industrie du tourisme durable, qui fait vivre 64 000 personnes et représente 6 milliards de dollars australiens de revenus", soit 3,5 milliards d'euros, poursuit une scientifique dans le Courier Mail. Ils y vont comment, à la Grande Barrière de Corail, les "touristes durables" ? À cheval (à vélo) puis en barque ? En voilier ? 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 mars Share Posté(e) le 11 mars Même a cheval c'est pas neutre pour le climat. La traction animale revient un peu a la mode dans les petites exploitations agricoles donc des bilans sont faits. C'est mieux que le tout mécanisé mais pas anodin tout de même. C'est essentiellement le maintient de pâtures permanentes associées qui permet un certain équilibre. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 mars Share Posté(e) le 11 mars Je crois que je vais me mettre à croire de plus en plus à l'hypothèse Gaïa, version populaire simplifiée : La déesse Terre s'aperçoit que les touristes prennent l'avion, et génèrent du CO2, donc pour réguler tout ça, elle fait en sorte de défigurer les sites touristiques pour décourager les touristes de faire du tourisme et donc de prendre l'avion. Si ça se trouve, l'incendie de Notre Dame, c'était encore un coup de Gaïa. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypothèse_Gaïa Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 11 mars Share Posté(e) le 11 mars Il y a 4 heures, g4lly a dit : Même a cheval c'est pas neutre pour le climat. La traction animale revient un peu a la mode dans les petites exploitations agricoles donc des bilans sont faits. Le sujet est intéressant, il n'échappe pas au greenwashing comme d'autres. Tiens, quelques calculs rapides faits sur post it pour donner des ordres de grandeur. Pour les pâtures il faut rappeler que le cheval est trés fragiles des boyaux, c'est un monogastrique donc pas ruminant. Son efficacité énergétique de conversion sur des matières végétales fibreuse est donc trés faible, il a besoin de végétaux azotés et en pratiques de pas mal de grain et de complément. Le bœuf est autrement plus rustique pour occuper et "tondre" une parcelle. En conduite agraire, le cheval a tendance à avancer tout le temps, les ordres le dirigent ou le stoppent ( en insistant ). Le bœuf c'est l'inverse, il a une grosse tendance à rester à l'arrêt, il faut le chatouiller continuellement au baton pour qu'il avance ( je dois ascendant bœuf en astro ). Le cheval est moins puissant mais va plus vite ( 5 km/h facile ) donc est adapté à des travaux très légers et très superficiels du sol. Le bœuf est plus lent, plus puissant même à vitesse lente, il va moins vite. Le comparatif est débile avec un tracteur car la P max exprimé est de toute bcp plus légère. Si l'unité de cheval vapeur vaut ce qu'elle vaut, ce n'est pas un hasard. Si le canasson de trait peut monter en pic à 10 kW il sera plis réaliste de travailler entre 1 et 2 kW continu sur 6 à 8 heures de travail. Le bœuf vaut 1.5 fois plus. Simplement, un attelage cheval vaut un attelage de 10 esclave, mais le problème est que l'inspection du travail valide assez ma les contrats esclaves de nos jours. Le rendement énergétique et émission effet de serre ( et autres ) n'est clairement pas en faveur du cheval. iI ne l'est pas non plus sur l'homme pour un travail de force, en rappelant donc que 10 hommes = 1 cheval. 10 hommes qu'il faudra nourrir ( même en contrat esclave l'apport calorique sera important ). 10 sur une journée consommeront chacun facilement 3 kilos éq CO2, soit 30 kilos / jour hors logement et autres. Ces 30 kilos valent 11 litres de gazole, soit 110 kWh de potentiel énergétique gasoil, disons 40 % mécanique et 60 % perte thermique. Il reste 44 kWh de travail méca fourni. Les 10 hommes fournissent 1 kWh par heure travail méca, soit 8 kWh par journée de 8 heures ( ou 10 kWh par jour si vous êtes un maitre sadique ). Sauf que, hélas, 3 fois hélas, l'esclave ne travaille pas dés sa naissance et cesse d'être efficace en étant déjà trés vieux à 40 ans, donc à moins de l'abattre après le service optimal ( homme de réforme pour l'abattoir ) et de l'enlever à une population tierce dés son âge efficace ( disons vers 16 ans ) il est improductif la moitié de sa vie ( avec le fait aussi que si on lui donne pas un jour de repos de temps en temps il va devenir outrageusement fragile ). A supposer qu'il ne soit efficace que 44 % de son existence ( on doit s'en rapprocher ) il est donc aussi polluant que litre de gazole sur le seul critère de l'alimentation. Si en plus on déborde d'empathie en lui donnant qq vêtements, un logement, et quelques équipements individuels, la messe est dite, l'esclave est un gouffre !! Cheval ou boeuf ne se trouveront que sur des besoins légers en travail de surface, et que sur certains travaux de l'exploitation. En maraichage et viticulture, typiquement. On peut bien se marrer et en mettre en céréale, mais curieusement aprés le passage des journalistes, on restera discret sur la période de collecte. Parce que remplacer la moissonneuse batteuse gasoil par la faux et les fléaux c'est rigolo, mais ça produit rien. Pour l'anecdote: il existe des entrepreneurs de travail à la traction animale. Curieusement ( ou pas du tout en fait ), ils sont sur bookés quand il y a une journée porte ouverte, et un peu oubliés le reste du temps. Et par ailleurs, curieusement aussi, ils sont plus souvent sollicités pour travailler la parcelle au bord d'une route très passante qu'une autre parcelle de la même propriété qui est cachée au milieu de nulle part, ou le tracteur reste roi. C'est bizarre, hein. Enfin moi ça m'amuse. On oubliera aussi le fait que le prestataire va faire 50 ou 100 km dans la journée en pick up + remorque avec une conso à 12 L / 100 Le cheval ou boeuf n'est absolument pas comparable au tracteur. Il devrait l'être avec un motoculteur de qq kW de P, des trucs qui ont des moteurs de genre 300 cc et qui consomme assez peu, mais curieusement ce n'est pas ce qui est comparé. Pour servir le green washing, on va comparer avec des tracteurs trop puissant, sous employés, qui ne font en gros que dissiper de la chaleur. C'est assez malhonnête, mais c'est récurrent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 11 mars Share Posté(e) le 11 mars Il y a 1 heure, Wallaby a dit : Je crois que je vais me mettre à croire de plus en plus à l'hypothèse Gaïa, version populaire simplifiée : Ne sombres pas dans cette connerie stp. Ca picore des idées à gauche et à droite, et ça veut passer pour un approche scientifique en prenant q éléments assez vrai. Mais la construction globale est un gloubi boulga informe, c'est de la patascience. Et on n'a pas besoin de celà pour avoir le droit d'être alarmiste, sans toutefois cautionner des mécanises intellectuels qui marchent de travers. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 mars Share Posté(e) le 11 mars Ma seule référence "scientifique" c'est le labourage nivernais de Rosa Bonheur (1849) : où l'on peut compter qu'il y a quand même 6 bœufs par charrue. Et qui confirme l'importance du bâton ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Bonheur 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 mars Share Posté(e) le 11 mars il y a 7 minutes, ksimodo a dit : Ne sombres pas dans cette connerie stp. Ca picore des idées à gauche et à droite, et ça veut passer pour un approche scientifique en prenant q éléments assez vrai. Mais la construction globale est un gloubi boulga informe, c'est de la patascience. Et on n'a pas besoin de celà pour avoir le droit d'être alarmiste, sans toutefois cautionner des mécanises intellectuels qui marchent de travers. Lynn Margulis était une scientifique de tout premier plan, ayant proposé la théorie de l'endosymbiose expliquant l'origine de la mitochondrie. Et Carl Sagan (ou James Lovelock, ou les deux ensemble) avait prédit qu'on ne trouverait pas la vie sur mars - et que c'était vain d'envoyer des engins sur mars, si c'est pour y chercher la vie - à partir de "simples" considération sur l’atmosphère martienne : Le 26/08/2020 à 07:03, Wallaby a dit : https://lareviewofbooks.org/article/gaia-versus-the-anthropocene-a-conversation-with-dorion-sagan/ (19 août 2020) Le monsieur qui est interviewé est fort bien né puisque son papa est l'astronome Carl Sagan et sa maman, la microbiologiste Lynn Margulis, est co-autrice de l'"hypothèse Gaia" avec James Lovelock. L'idée de l'hypothèse Gaia aurait germé lorsque Carl Sagan travaillait sur l'exploration martienne et qu'il s'est aperçu que l'amosphère martienne composée essentiellement de CO2 était impropre à la vie, ce qui soulignait la rareté et la solitude de la Terre, seule planète connue possédant une biosphère. Il a même recommandé à la NASA d'économiser leur argent et de ne pas poursuivre la mission Viking, pour laquelle il avait été retenu comme fabricant d'instruments scientifiques, car il n'y avait clairement aucune vie sur Mars. L'idée de Gaia, c'est que la Terre est un être vivant complexe, dont les minéraux, roches et continents constituent le squelette, et la biosphère, la peau. Jusqu'à présent, le rôle des humains dans une perspective gaïenne peut être décrit comme résolument négatif. C'est comme cette caricature du magazine New Yorker d'une planète médecin avec un stéthoscope pour anneau qui regarde la Terre et qui dit : "J'ai bien peur que vous ayez des humains". Nous aimons nous considérer comme la forme de vie la plus élevée de la Terre, mais nous sommes peut-être en train de causer l'équivalent planétaire de la maladie, en raison à la fois de notre croissance démographique sans entrave et de la décimation industrielle des anciens systèmes écologiques interconnectés de la planète. - https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypothèse_Gaïa#Genèse_et_actualité_de_l'hypothèse_Gaïa Lovelock se demande comment un extraterrestre saurait qu'il y a de la vie sur terre et il conclut que l'atmosphère est ce qui peut le mieux renseigner sur la présence d'une biosphère. Il propose alors l'analyse de l'atmosphère de Mars comme moyen de repérer la vie, soutenant s'il y en avait une, qu'« il lui faudrait utiliser l'atmosphère pour y puiser des matières premières et évacuer ses déchets ; cela aboutirait à en modifier la composition ». Son premier article Life Detection by Atmospheric Analysis, avec D. R. Hitchcock, paraît en 1967 dans la revue de Carl Sagan, Icarus. Ses conclusions sont sans appel : Mars n'a pu abriter la vie puisque son atmosphère ne montre aucune trace de régulation provenant d'organismes. Cette conception lui valut un certain ostracisme dans le milieu scientifique de la NASA. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 11 mars Share Posté(e) le 11 mars Avoir eu raison un jour ( ou avoir eu idée correcte une fois ) ne prédispose à avoir des grandes idées tout le temps. Montagnier et été bon et au bon endroit au bon moment entre ses 50 et 60 ans, de 60 à 70 il a exploité le filon. Donc les années 80 puis 90. Ensuite il a continué à s'exprimer mais son intellect avait sombré, et la purge a duré 20 ans de plus. Les exemples sont nombreux ( en politique aussi, si on considère que tous ceux qui ont dit un truc "juste" un jour sont éternellement bons, alors il y a aurait 500 000 politiques de pseudo haut niveau en France ) 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 11 mars Share Posté(e) le 11 mars Il y a 1 heure, Wallaby a dit : Ma seule référence "scientifique" c'est le labourage nivernais de Rosa Bonheur (1849) : où l'on peut compter qu'il y a quand même 6 bœufs par charrue. Et qui confirme l'importance du bâton ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Bonheur On notera que le labour en peinture ( le mouvement à l'air d'être dans la peinture réaliste ) est trés profond à l'échelle du labour animal. Pour comparer, je laisse les personnes juger, voici un labour superficiel à cheval ( sans rapport avec la profondeur de travail du tableau et donc la puissance de travai demandée ) et à l'inverse un travail de labour trés profond ( qu'on apelle défonçage ). Pour le dernier, il faut une P plus que significative. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 mars Share Posté(e) le 11 mars Concernant la traction animale sur les exploitations il s'agit essentiellement de déplacer des charrettes de foin ou de légumes ... Débarder du bois ... Des travaux qui n'ont pas besoin de forte puissance si le relief ou la charge est modeste. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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