Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

[AF-447] Disparition d'un avion Air France au large du Brésil


Messages recommandés

Entendu ce matin sur france info, ils auraient au moins retrouvé moteurs et train d'atterrissage, et sans doutes des morceaux de carlingue car ils ont annoncé avoir retrouvé egalement des corps. Savoir ce qu'il en reste apres plus d'un an et demi dans la flotte, sans doutes pas grand chose mais la ministre des transports a parlé d'identifications possibles.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Entendu ce matin sur france info, ils auraient au moins retrouvé moteurs et train d'atterrissage, et sans doutes des morceaux de carlingue car ils ont annoncé avoir retrouvé egalement des corps. Savoir ce qu'il en reste apres plus d'un an et demi dans la flotte, sans doutes pas grand chose mais la ministre des transports a parlé d'identifications possibles.

Apparemment, une grande partie de l'avion en 1 SEUL MORCEAU  aurait été découvert .

Par contre, il y a aussi cette découverte macabre concernant les corps.

C'est pourquoi, je voudrais avoir l'avis d'un médecin légiste ou d'une personne qui s'y connait en décomposition.

La question est la suivante : Quel sera l'état des corps qui ont passé PLUS D'UN AN sous 4 000 mètres profondeur ! (Date du crach est le 18 mars 2010).

Je sais que les micro-organisme marin sont de grands "nettoyeur" de la faune. Vous laissez un corps sous l'eau dans la mer, ils ne restera plus grand chose au bout de quelques années, même les os sont rongés!

C'est pourquoi, je ne sais pas si ils seraient judicieux de récupérer les corps et je ne pense pas que les familles souhaitent récupérer les "restes" de leur proches.

Désolé mais je n'ai pas d'autres mots.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je me suis posé la même question.  Aprés reflexion, je serai d'avis si on peut, mieux vaut ne pas les remonter et leurs laisser la mer pour sépulture. Je sais que c'est difficile pour les familles, mais je pense que c'est mieux ainsi.  :|

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il fait quel temperature à 4000m ?

edit: j'ai trouvé,  A 4000 m de profondeur elle varie entre 0 et 2,5°C.

Ils ne sont plus identifiable en l'etat, l'important c'est de les recuperer et de les identifier, de faire des test adn si possible et

cataloguer leur vettement/bijoux/piece d'identite, et de remettre les cercueils contenant les corps a leur famille.

l'important est de tout savoir sur ce qui s'est passé, mais d'ici la, il y a pas mal de travail.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis medecin mais j'avoue mon ignorance quand a la decomposition des corps a 4000 m en 1 an et demi. Si l'avion est en relativement bon état ca explique déja l'absence de dispertion des restes par les courants, mais je ne vois pas comment il resterai plus que des os, cela depend sans doute de la faune a cette profondeur.

bon, concernant les os par contre, ils peuvent subsister longtemps, il me semble que des precedents existent de restes retrouvés des années apres en mer.

Quand aux familles, je pense au contraire qu'elles souhaiteront en général que les restes de leurs proches soient identifiés et regroupés dans leur sepulture (c'est capital une certitude pour faire son deuil, et tant qu'on a pas vu un corps, des restes, il peut etre difficile de se convaincre) et pour les identifications, les tests adn, il faudra les remonter.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis medecin mais j'avoue mon ignorance quand a la decomposition des corps a 4000 m en 1 an et demi. Si l'avion est en relativement bon état ca explique déja l'absence de dispertion des restes par les courants, mais je ne vois pas comment il resterai plus que des os, cela depend sans doute de la faune a cette profondeur.

bon, concernant les os par contre, ils peuvent subsister longtemps, il me semble que des precedents existent de restes retrouvés des années apres en mer.

J'ai en tête deux exemples diamètralement opposé.

Le premier exemple est l'épave du Bismarck qui a été retrouvé par une équipe d'américain dirigé par james Cameron (ceux qui n'ont jamais vu ce documentaire doivent le voir ABSOLUMENT , il est présent sur dailymotion ) Et bien après 70 ans passés sous l'eau, dans l'épave du cuirassé qui gisait à 4000 dans l'atlantique, il ne RESTAIT ABSOLUMENT RIEN DES CORPS ! Même tout ce qui était en bois avait disparus. Faut dire que les micro organismes marins ont eu 70 ans pour bouffer tout ce qui était organique.

Il ne restait que la feraille et le caoutchou.

Et puis, pas plus tard que Janvier, je suis allé visiter Stockholm et j'ai visité le fameux musée-bateau le "Vasa". Il s'agit d'un immense gallion appartenant au Roi De suede du 16 ème siècle et celui-ci avait chaviré le jour même de son inauguration dans la baie de Stockhlom.

Et bien le navire a été renfloué il y a 40 ans environ et la structure est intact ainsi que les innombrables scultures, les canons, les 3 haut-bans etc...

De nombreux ossement humains ont été découvert et même certains visages humains ont été "empaillés".

On a trouvé tout relativement bien conservé alors que le navire est resté sous l'eau plus de 300 ans !

Mais il était dans une baie et à seulement entre 30 et 50 mètres de profondeur. C'est ça qui change tout par rapport au Bismarck.

Pour ceux que ca intéresse . Voici le lien en français du musée Vasa

http://www.vasamuseet.se/sv/Sprak/Francais/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour le Vasa Suédois, il était complètement recouvert par une chape de vase/sédiments, de plus la configuration très particulière de la baltique l'aurait protégé :

En 1956, Anders Franzén, archéologue et ingénieur, découvre que le taret (Teredo navilis), mollusque marin xylophage (qui se nourrit de bois) responsable de la destruction de la majeure partie des épaves de navires, ne peut pas survivre dans les eaux de la mer Baltique (pas assez salées et trop sédimenteuses). L’espoir de retrouver le Vasa en bon état de conservation naît dans la tête de cet archéologue qui se met alors à la recherche de l’épave. La même année, Anders Franzén localise le Vasa, échoué par 32 mètres de fond, pas très loin d’où se trouve actuellement le musée.

Le 24 avril 1961 (333 ans après son naufrage), le Vasa est libéré de son lit de vase et de limon et est remonté à l’air libre.

Source: http://www.guide-stockholm.fr/2007/03/musee-vasa.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Economie/Depeches/AF447-Boites-noires-3-societes-en-lice-268247/

6000m ces petits engins,  la France ne possede pas de tel engins,  c'est etonnant ?

http://www.lalsace.fr/actualite/2011/04/05/le-remus-sous-marin-autonome-pour-les-grandes-profondeurs

Image IPB

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=-_EriSrWmas

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=3tqOwVXm4x4

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Outre la température, à ces profondeurs, les eaux sont bien souvent déficientes en oxygène. Et pas de lumière non plus. Ce sont des facteurs favorables à la conservation des tissus. Reste à voir ensuite quels sont les degrés de salinité (dépend de la géologie locale des fonds, de la température, et des mouvements entre les différentes profondeurs d'eaux, etc.) et d'acidité. Et puis les courants marins qui eux-mêmes dépendent, à ces profondeurs, des variations des températures et taux de salinité entre les différentes masses d'eau.

Enfin, les rythmes de décomposition seront différents selon les corps (âge de l'individu, maladies avant décès, corpulence, etc.) et le degrés d'exposition des corps (corps à l'abri du courant ou non, dénudé/vêtu, qualité des tissus des vêtements, etc.)

Bref, pas mal de facteurs qui peuvent expliquer les différences de rythmes dans la décomposition des corps. Et j'en ai sûrement oubliés. Donc, on trouvera des situations très diverses, et ce même à des profondeurs identiques.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme quoi c'était tellement plus simple de laisser des pros, les mecs du Woods Hole, faire le job depuis le début plutôt que de bricoler.

C'est vrai que je ne comprends pas cette remarque ...

La campagne infructueuse précédente, c'était déjà "les mecs du Woods Hole". Ils sont devenus pros depuis ?

Je rappelle comment s'est passée la recherche des boites noires et des débris, pour ceux qui ont la flemme de tout relire ou de se souvenir :

- Dans un premier temps, la zone de recherche des boites-noires était calquée sur la zone des débris en surface, élargie selon des "cônes" de chute probable. On n'a rien trouvé, aucun signal de "pinger" capté par les hydrophones (passifs).

- Dans un second temps, après expiration des batteries des "pingers", il y a eu une campagne de re-dépouillement des signaux des hydrophones, afin de tenter d'isoler un signal ténu, émis au voisinage des zones explorées, au cas où on serait passé près mais pas trop. C'est juste du traitement de signal, qui a fourni des zones potentielles qui ont été revisitées, avec sonar actif, cette fois.

- Enfin, pour cette dernière campagne, il y a eu un travail amont, non plus sur les signaux acoustiques, mais sur l'océanographie, les courants marins dans la zone, et les simulations de chute des débris, à partir de la zone de collecte en surface. Ca a été un boulot gigantesque (plusieurs mois, avec immersion de "plongeurs" pour faire de véritables "carottages" de l'océan, et reconstitution d'un modèle numérique local complet. Ce travail a montré que des zones potentielles de dépot de débris, sur les fonds marins, n'avaient pas été visitées par les deux premières campagnes. D'où une nouvelle campagne sonar dans ces zones, avec le résultat que l'on sait.

Je crois ne pas avoir oublié d'étape.

Je ne vois pas où a été le bricolage dans tout ça. C'est plutôt une belle démarche scientifique : on essaye, ça ne fournit pas le résultat attendu, on analyse les causes de l'échec, on tente une nouvelle approche, on complète, on affine, jusqu'au résultat probant.

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mon post était plutôt à vocation polémique mais bon j'avoue que je me suis pas tellement rafraichi la mémoire sur cette histoire. Ma remarque était plutôt inspirée par cette article du Figaro : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/05/24/01016-20100524ARTFIG00465-les-recherches-de-l-af-447-virent-au-conflit-d-experts.php

qui raconte des pseudo bisbilles entre la MN et la BEA. Tous cela me semblait faire un peu mauvais genre. Mais bon l'essentiel c'est qu'ils aient finalement trouvé.

@Pascal Pour avoir travaillé sur une barge de travaux sous-marins pour une compagnie qui est en partie issue de Comex Services, la filiale de services parapétroliers de la Comex, je connais leur expertise. T'inquietes !  ;)

D'ailleurs on opérais pas loin, juste en face en fait et là aussi souvent à des profondeurs respectables.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La priorite est de recuperer les corps, l'avion et les boites noires pour comprendre ce qui s'est passé, après

ca sera à la justice d'établir les responsabilités.

http://www.lepoint.fr/societe/le-navire-pour-repecher-l-epave-du-rio-paris-a-ete-choisi-08-04-2011-1317186_23.php

Un des navires de la société Alcatel-Lucent Submarine Networks (ASN) a été retenu pour la délicate opération de repêchage des débris de l'avion d'Air France qui s'est abîmé en mer au large du Brésil le 1er juin 2009, ont annoncé, vendredi, les enquêteurs français. "Le navire Ile de Sein de la société Alcatel-Lucent Submarine Networks, équipé d'un ROV (remotely operated vehicle, robot téléguidé, NDLR) de la société (américaine) Phoenix International, est pressenti pour assurer la cinquième phase des opérations maritimes relative à l'enquête sur l'accident de l'A330, vol AF 447", indique le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargé de l'enquête technique. "Cette mission sera dirigée par le BEA et financée par l'État français", rappelle-t-il dans un bref communiqué

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quelqu'un sait si le corps de l'avion a encore la section contenant les boites noires, elle sont vers la queue

de l'avion.

apparement les boites noires peuvent resister a une profondeur de  6100M

Image IPB

L’ensemble des informations des différents capteurs de l’avion est collecté par le FDAU (Flight Data Acquisition Unit) situé à l’avant du cockpit puis renvoyé vers l’arrière de l’avion où sont situées les 2 boîtes noires.

Les boîtes noires ont pour caractéristique commune d’être équipées d’une balise de localisation ULB (Underwater Locator Beacon) qui se déclenche en cas d’immersion et qui émet un signal à ultrasonique omnidirectionnel à une fréquence de 37,5 kHz avec une puissance de 160 dB (ref 1 μPa à 1m) toutes les secondes pendant une durée d’au moins 30 jours consécutifs sur une portée de 2 km environ. Il peut être capté à une profondeur allant jusqu’à 6 000 mètres (environ 20 000 pieds) grâce notamment à des « towed pinger locators » (TPL) spécifiques constitués d’hydrophones passifs remorqués à faible vitesse (5 nœuds) derrière les navires de recherche.

Introduites dans l’aviation à partir des années 1960, les boîtes noires étaient constituées par des enregistreurs sur bande magnétique avant d’être progressivement remplacées depuis les années 1990 par des mémoires solides (flash) considérées comme plus fiables étant donné l’absence de composants mécaniques et pouvant également stocker plus d’informations.

http://cybermanin.wordpress.com/2010/05/06/af447-boites-noires-localisees/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quelqu'un sait si le corps de l'avion a encore la section contenant les boites noires, elle sont vers la queue

de l'avion.

Le BEA avait l'air confiant de retrouver les boite noires, visiblement les morceau sont contenu dans un petit périmetre ce qui laisse a supposer que tout est la a par ce qui est rester a la surface et qu'on a déjà repécher. Par contre ils ont peu d'espoir quelle soit exploitable n'étant pas spécialement concu pour passer autant de temps aussi profond. Comme je ne sais pas qu'elle type de boite c'est aucune idée, mais si c'est un modele récent avec enregistreur "solid state" genre mémoire flash on pourrait les restaurer, c'est pas tres fragile c'est petite bete. Si c'est les bande magnétique a l'ancienne ... pas convaincu du tout.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

mais si c'est un modele récent avec enregistreur "solid state" genre mémoire flash on pourrait les restaurer, c'est pas tres fragile c'est petite bete. Si c'est les bande magnétique a l'ancienne ... pas convaincu du tout.

Je ne suis pas d'accord avec ton point de vue : déjà, la résistance viens de la coque, pas du système choisi, ensuite, un enregistrement magnétique peut-être restauré si il est endommagé. Une puce de mémoire flash endommagée est détruite sans espoir de récupération (mais à l'avantage pas négligeable d'occuper un volume bien plus réduit).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne suis pas d'accord avec ton point de vue : déjà, la résistance viens de la coque, pas du système choisi, ensuite, un enregistrement magnétique peut-être restauré si il est endommagé. Une puce de mémoire flash endommagée est détruite sans espoir de récupération (mais à l'avantage pas négligeable d'occuper un volume bien plus réduit).

Euh nan un support flash nand se reconditionne assez bien meme apres subit de gros dommage, y compris mécanique et thermique. Et vu la taille des puce, les mettre en miette physiquement c'est pas évident. Le seul groooooos probleme des puce c'est le court circuit qui reset toutes la mémoire. Par contre une puce imergé des mois dans l'eau de mer a 0° ... ne craint rien pour ainsi dire, par sur que la bande elle apprécie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.lepoint.fr/societe/un-nouveau-navire-part-a-la-recherche-de-l-epave-du-rio-paris-22-04-2011-1322455_23.php

Un navire français devait quitter Dakar vendredi soir pour se rendre vers la zone de l'accident du vol d'Air France Rio-Paris, qui s'est abîmé en mer au large du Brésil en juin 2009, pour retrouver et remonter les boîtes noires et des débris de l'appareil. Le navire Île de Sein est arrivé jeudi vers 11 heures au port de Dakar en provenance des îles Canaries. Il doit en repartir vers 22 heures, a indiqué un responsable de l'équipage, pour aller engager une nouvelle phase des opérations de recherches, après la localisation début avril de nouveaux débris de l'appareil

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 004
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    MohaF4
    Membre le plus récent
    MohaF4
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...