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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


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Un mandat d'arrêt international ne servira à rien tant qu'il reste dans son pays où il contrôle la police et l'armée et donc où son arrestation est impossible. A noter qu'un de ces ministres fait déjà l'objet depuis 2004 d'un mandat d'arrêt international qui n'a jamais été suivi d'effet. Gbagbo peut aussi compter sur une poignée de pays qui refuseront de procéder à son arrestation s'il s'y rend en visite pour tout un tas de raisons diverses (dont la première est que leur propre dirigeant fait aussi l'objet d'un tel mandat et qu'entre crapules on se soutient).

L’Onuci, la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire, a confirmé, ce jeudi, la présence de combattants armés parlant anglais à Abidjan et les dit originaires du Liberia. La présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, s’était inquiétée, mercredi, de la présence de mercenaires de son pays en Côte d’Ivoire. «Nous avons des informations selon lesquelles certains Libériens se joignent à la "guerre" en Côte d’Ivoire, comme mercenaires», avait-t-elle admis à des journalistes à Monrovia.

L’Onuci accuse enfin les Forces de défense et de sécurité, loyales à Gbagbo, de l’avoir empêché d’enquêter sur l’existence éventuelle de charniers à Abidjan. «Evidement de telles allégations sont graves et méritent d’être examinées. Nous avons tenté d’aller sur les lieux, pour vérifier ces informations, les confirmer ou les infirmer», raconte-t-il, mais «la mission de l’Onuci, conduite par Choi Young-Jin, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, moi-même à ses côtés, avons été stoppés a un barrage et nous n’avons pas pu continuer sur les lieux supposé du charnier.»

Pour la France, le choix de recourir ou non à la force revient aux chefs d'Etat africains. Sauf si nos ressortissants sont attaqués (et jusqu'à présent Gbagbo n'a pas été assez idiot pour le faire), la France n'interviendra pas.... quitte à ce que la situation bascule en guerre civile et qu'on évacue nos ressortissants. 

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Exceptionnel !

L'Assemblée générale des Nations unies a officiellement reconnu jeudi Alassane Ouattara comme le président légitime de la Côte d'Ivoire, à l'unanimité de ses 192 membres.

Les 192 Etats membres de l'Assemblée générale ont reconnu la victoire de Ouattara lors du second tour de l'élection présidentielle fin novembre en accordant leur agrément aux diplomates proposés par l'ancien Premier ministre ivoirien. Selon la décision prise à l'unanimité, les diplomates figurant sur la liste présentée par Alassane Ouattara sont les seuls représentants officiels de la Côte d'Ivoire à l'Onu. Le nouvel ambassadeur ivoirien auprès de l'organisation mondiale est Youssouf Bamba.

L'ancien ambassadeur ivoirien, Alcide Djédjé, a déjà quitté New York avec la totalité de son personnel, ont indiqué des diplomates occidentaux précisant qu'il avait emporté avec lui les disques durs des ordinateurs de la mission diplomatique.

Sur le terrain, les troupes de l'Onuci, la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire, ont exprimé leurs craintes concernant de "graves violations des droits de l'homme et des actes de discrimination".

Dans un communiqué, l'Onuci précise que "certaines maisons sont marquées avec des signes distinctifs" et que la nuit "des individus armés pénètrent dans ces maisons, procédant à des enlèvements et commettant d'autres crimes".

Les pays de la Cédéao doivent se réunir en sommet extraordinaire, vendredi 24 décembre à Abuja, capitale du Nigeria alors qu'un dernier bilan de l'ONU, communiqué jeudi 23 décembre, fait état de 200 personnes tuées et 471 arrêtées entre le 16 et le 21 décembre.

Charles Blé Goudé, chef de file des Jeunes Patriotes, proches de Laurent Gbagbo, a appelé jeudi à un rassemblement le 29 décembre à Abidjan pour dénoncer l'ingérence étrangère dans les affaires ivoiriennes. La situation laissant craindre une nouvelle guerre civile comme celle de 2002-2003.

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Je crois qu'au vu de la tournure des événements les jeunes patriotes vont éviter la chasse aux français car même si sa a servi par le passe pour motiver la haine anti-francais aux niveaux de certains ivoirien ,Ben sa reste disons très mal vu par l'opinion internationale ,et sa les pro bagbo ne peuvent l'ignorer Et se sont d'une maniere coince en voulant jouer les opprimes tout en jouant les manipulateurs de la vindicte populaire .

dans un sens nos réponses mesure aux attaques verbal de bagbo  joue contre lui .

Pour une fois l'ONU est disons crédible .bon faut dire que les USA ont l'air assez en pétard contre bagbo ,ceci  Explique cela peut-etre .

Votre avis ? 

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Laurent Gbagbo ne sera plus jamais rien !

il est surprenant d'imaginer que quelques personnes en France soutiennent encore ce gus.

l'Onu , les USA , la France doivent soutenir le pourvoir légitime élu.

les vrais responsables sur place derrière ce clown de Laurent Gbagbo , c'est l'armée qui le soutien ! l'armée qui soutien un dictateur ne peut qu'être elle même condamné!

tout militaire qui rejoindra pas le président élu devrait être emprisonné à vie.

il y a des types qui porte l'Uniforme qui ne sont que des lâches !

j'espère que l'ONU ne lachera pas les Ivoriens. eux seuls sont légitimes et le président qu'ils viennent d'élire

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Vers une intervention armée ?

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest a annoncé jeudi l'envoi en Côte d'Ivoire d'un émissaire pour faire savoir au président sortant, Laurent Gbagbo, qu'il doit céder le pouvoir, faute de quoi il s'expose au recours à une "force légitime". La Cedeao a averti qu'elle réunirait sans délai les chefs d'état-major des 15 pays membres pour préparer une éventuelle intervention au cas où Gbagbo ne s'inclinerait pas.

Alassane Ouattara, président ivoirien reconnu par la communauté internationale, a appelé vendredi l'armée fidèle à son rival Laurent Gbagbo à lui obéir et à protéger la population des «atrocités» commises par des éléments armés, parmi lesquels «des mercenaires et des miliciens étrangers».

«De graves violations des droits de l'Homme sont constatées partout», a ainsi lancé Alassane Ouattara dans une déclaration prononcée à l'occasion de Noël depuis l'hôtel d'Abidjan où il est retranché avec son gouvernement. «En tant que chef suprême des armées, je demande aux Forces de défense et de sécurité d'assurer leur mission républicaine de protection des populations contre les miliciens et mercenaires étrangers qui font couler le sang des Ivoiriens». «des personnes ont été enlevées et exécutées par des éléments de la Garde républicaine et du Cecos (forces spéciales), appuyés par des mercenaires et des miliciens étrangers». Il a assuré «que la justice sera saisie pour faire la lumière sur ces actes odieux. Une Commission d'enquête nationale sera constituée», dont «les résultats seront rendus publics et les auteurs sanctionnés». Il a rappelé avoir demandé la venue en Côte d'Ivoire d'une mission de la Cour pénale internationale (CPI) «dans les tout prochains jours».

L'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a décidée d'accorder à Alassane Ouattara la gestion des comptes de la banque centrale ouest-africaine BCEAO. La décision prise par le Conseil des ministres de l'UEMOA jeudi lors d'une session extraordinaire à Bissau va compliquer les efforts de Laurent Gbagbo visant à payer les fonctionnaires et les soldats. Les alliés d'Alassane Ouattara espèrent que cette mesure ouvrira la voie à des défections en masse si les gens ne reçoivent pas leur salaire.

ça sent de plus en plus mauvais....

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il faut en effet tarir toutes les liens avec le dictateur autoproclamé.

par exemple tout militaire qui le soutient Gbagbo doit être déchu de son titre.

l'Onu doit fournir toute l'aide possible au nouveau président élu et les Ambassadeurs ne doivent plus aucun contact avec Gbagbo.

à partir de là et sur la base du soutient total du nouveau président , Gbagbo n'aura pas d'autres choix que de partir. de plus les médias doivent relayer les infos concernant le nouveau président uniquement !

Gbagbo n'existe plus !

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il faut en effet tarir toutes les liens avec le dictateur autoproclamé.

C'est beaucoup plus compliqué que cela ... légalement parlant Gbagbo est dans son droit de rester, il a été reconnu vainqueur par le "Conseil d'etat" contre l'avis de la "Commision électorale indépendante". Il se trouve qu'en francafrique, le bourrage d'urne et autres manipulation étant plus que normale et soutenu par "l'occident", on puisse s'étonner qu'aujourd'hui les meme qui favoriser ces manipulation se mettent a gueuler :lol:

Normalement disons dans la logique de l'état de Cote d'Ivoire il y a des réclamation a traiter. Notament sur la prise en compte ou non des vote de plusieurs circonscription du nord ...

En tout état de cause la CEI a indiqué que pour elle les réclamation ne portait pas sur assez de voix pour changer les choses - affirmation soutenu par les observateur de l'ONU - , alors que pour le CC si.

Résultat les deux institution on des compte différent

AO:54% LG:46% pour la CEI

AO:49.5% LG:51.5% pour le CC apres l'annulation des résultat dans les circonscriptions litigieuses, l'objet du recours.

Néanmoins l'autorité administrative suprême étant le CC, légalement c'est LG qui est élu, du moins tant que toutes les voies de recours n'ont pas abouties, ou qu'on a pas prouvé que la CC a fait un abus de droit - ce qui est la soutenu par les observateur de l'ONU - .

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Résultat les deux institution on des compte différent

AO:54% LG:46% pour la CEI

AO:49.5% LG:51.5% pour le CC apres l'annulation des résultat dans les circonscriptions litigieuses, l'objet du recours.

54 + 46 = 100 pour la CEI

49,5 + 51,5 = 101 pour la CC

:lol:  :lol:  :lol:

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Si on compte sur l'Onu, on est pas sortis des ronces.

Leur faudra 6 mois avant de décider si l'OniCI peut faire monter une balle dansle canon .... et six autres pour décider si ils peuvent tirer UN coup de semonce.

Bah !

Sinon, article du MondeDiplo:

http://blog.mondediplo.net/2010-12-23-L-ONU-en-Cote-d-Ivoire-combien-de-divisions

Durcissement en Côte d’Ivoire : la France et l’Allemagne, après la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, recommandent à leurs ressortissants de quitter le pays. En dépit de mesures unanimes de boycott, y compris en Afrique même, M. Laurent Gbagbo – dont les forces contrôlent Abidjan et asphyxient le réduit où est retranché M. Alassane Ouattara, le président élu – s’accroche à la présidence, avec le soutien, ou au moins l’indifférence, d’une fraction importante de la population, notamment dans la capitale économique, et le sud « utile » du pays (cacao, pétrole, ports). La « communauté internationale » paraît impuissante à faire respecter le verdict d’un scrutin qu’elle a elle-même financé et contrôlé, après de multiples tentatives de normalisation politique.

« L’intention de M. Gbagbo, et les forces de sécurité qui lui sont fidèles, est clairement d’étrangler la mission des Nations Unies et d’étouffer le gouvernement du président élu, Alassane Ouattara. Nous ne pouvons pas permettre cela », avait répété, le 21 décembre dernier, le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki Moon, évoquant un « défi direct et inacceptable à la légitimité de l’Organisation des Nations Unies », et dénonçant des « enlèvements, meurtres et propagation de discours de haine à la radio et télévision d’Etat », ainsi que la présence de « mercenaires dans le pays, notamment d’anciens combattants du Libéria, recrutés pour cibler certains groupes de la Côte d’Ivoire de la population ».

Dans la foulée, le mandat de la force de maintien de la paix en Côte d’Ivoire, qui devait prendre fin le 31 décembre 2010, a été prolongé de six mois par le Conseil de sécurité, le 20 décembre dernier. Il n’est donc pas question pour l’ONU d’évacuer le pays, comme l’avait exigé le président Gbagbo. L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), lancée en 2004 en vertu de la résolution 1528 du Conseil de sécurité, comprend dix mille casques bleus, policiers et civils. Son siège, à Abidjan, a essuyé la semaine dernière des tirs de la part d’hommes armés, vêtus de tenues militaires. Les mouvements des casques bleus sont entravés par les soldats du Centre de commandement des opérations de sécurité (les CRS locaux), de la garde républicaine et des fusillers-marins – les forces d’élite fidèles à Laurent Gbagbo. Les règles d’engagement actuelles permettent aux soldats de l’ONU de tirer uniquement pour riposter.

En dépit de ces pressions, le chef de l’Onuci, le Coréen Yj Choi, a réaffirmé le 20 décembre que « l’Onuci a été et restera impartiale sur tous les plans, y compris militaire », ajoutant qu’il « faut une bonne dose de mauvaise foi pour qualifier notre dévouement et notre impartialité militaire comme prise de parti en faveur d’un des belligérants et comme contribution à la violence ». Yj Choi a notamment dénoncé l’envoi « de jeunes gens armés aux domiciles des personnels des Nations unies pour frapper à leur porte et demander la date de leur départ, ou entrer pour y effectuer des fouilles sous prétexte de chercher des armes. »

Faible capacité

Des centaines de casques bleus ont pris position autour du QG de M. Ouattara, installé à l’hôtel du Golf, pour parer au pire, ce qui leur vaut des menaces virulentes, relayées par la Radio-Télévision ivoirienne (RTI). « La mission de l’Onuci s’avère compliquée et dangereuse », a expliqué de son côté Alain Leroy, le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix :

- En raison de la faiblesse de leurs effectifs, les casques bleus – qui sont d’ailleurs répartis sur tout le pays – peuvent difficilement contrôler une métropole aussi vaste qu’Abidjan, avec plusieurs millions d’habitants.

- En outre, la composante militaire de l’Onuci – 8 000 hommes – est disparate, avec des troupes en provenance d’une cinquantaine d’Etats, majoritairement le Bangladesh, dont les effectifs sont de 3 000 hommes [1], la Jordanie (850 hommes), le Pakistan (750 hommes), et plusieurs contingents africains (Maroc, Togo, Niger, Bénin, Ghana).

- Enfin, les soldats de l’ONU – qui ne sont déployés, en principe, qu’avec l’accord du pays d’accueil, et dans une optique pacifique – ne sont ni autorisés, ni entraînés, ni équipés pour des missions de type offensif. Cette culture ne les porte pas à prendre des risques, pas plus que des initiatives, même s’ils ne méritent pas toujours la faible considération que leur accordent les « vrais » militaires, prompts à moquer leur « faible capacité opérationnelle ».

Licorne en force

Faute de pouvoir espérer un retrait volontaire, certains proches du président sortant ont imaginé des tactiques de harcèlement. Ainsi, selon le journal Le Temps, au sortir d’une réunion avec la Fédération des étudiants et scolaires de Côte d’Ivoire (Fesci), le patron de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), Konaté Navigué, a décidé d’« un train de mesures pour convaincre les agents et soldats de l’Onuci et les soldats français de la force Licorne de s’en aller : il s’agit de ne plus laisser leurs personnels se ravitailler dans les magasins, les stations-services, ou se soigner dans nos hôpitaux. S’ils se sentent à l’étroit, ils partiront. »

Autre composante de ce qu’on appelle, en Côte d’Ivoire, les « forces impartiales » : la force française Licorne. Elle compte actuellement 900 hommes [2], regroupés au sein du « BATLIC », qui occupe les anciens quartiers du 43ème BIMA, à Port-Bouët, sur la lagune d’Abidjan – unité dissoute en 2009, à la demande du président Laurent Gbagbo, qui souhaitait la fermeture de cette base française historique, suite aux affrontements de Bouaké et Abidjan en 2004, et à sa mésentente avec le président Chirac.

« Depuis le vote de la résolution 1721 (1er novembre 2006), et conformément à l’accord politique de Ouagadougou (signé le 4 mars 2007), souligne le ministère français de la défense, la principale mission de la force Licorne est de soutenir l’Onuci : la force française constitue une force susceptible d’agir au profit de la force onusienne, celle-ci intervenant en soutien de l’action des forces armées ivoiriennes. Par ailleurs Licorne peut, si besoin est, assurer la sécurité des ressortissants français et étrangers ».

Non intervention française ?

Les effectifs de Licorne, une force provisoire qui agit sous mandat des Nations unies, sont considérés comme une « réserve », ou une force de réaction rapide au profit de l’Onuci. Ils ont eu à former des instructeurs des forces ivoiriennes spécialisés dans le contrôle des foules, à l’approche de l’élection présidentielle du 30 octobre.

Ces soldats, relevés tous les quatre mois, ont l’autorisation de riposter en cas d’agression, mais n’interviendront pas, assure le gouvernement français : « Ce n’est pas aux soldats français de s’interposer et ils ne le feront pas », a ainsi affirmé, à plusieurs reprises, Michèle Alliot-Marie, la ministre française des affaires étrangères. Mais cette posture ne sera pas facile à tenir si une guerre civile ouverte se déclenche, et si les étrangers, notamment français, sont menacés.

Indice de cette montée des périls : à l’issue d’une réunion du conseil de défense, à l’Elysée, le 22 décembre, le gouvernement français – qui jusqu’ici avait assuré que ses ressortissants n’étaient ni concernés, ni menacés par le conflit actuel – a recommandé à ses ressortissants (estimés entre 14 000 et 15 000, dont la moitié auraient la double nationalité) de « quitter provisoirement la Côte d’Ivoire, dans l’attente d’une normalisation de la situation », s’ils en ont la possibilité, et ceci « par mesure de précaution, bien que les ressortissants étrangers ne soient pas menacés jusqu’à présent », a indiqué le porte-parole du gouvernement, M. François Baroin.

Une mise en garde similaire a été adressée, au même moment, par le gouvernement allemand à ses ressortissants installés en Côte d’Ivoire, ou désirant s’y rendre : « Une détérioration de la sécurité, ainsi que de nouveaux affrontements et des explosions de violences sont prévisibles après que les deux candidats (...) se sont déclarés vainqueur et se présentent comme le président », a justifié le ministère des affaires étrangères allemand.

La force Licorne est également entraînée et outillée pour la protection des ressortissants français et européens. Elle dispose de véhicules blindés et d’un détachement d’hélicoptères (5 Puma, 3 Gazelle). Elle pourra compter sur des renforts mis en alerte sur les bases de Libreville, N’djamena et Dakar, ainsi que sur les éléments du Commandement des opérations spéciales (COS), stationnés depuis quelques semaines au Burkina Faso. Ils ont été acheminés dans cette région en vue d’une éventuelle intervention pour récupérer les otages français détenus au nord du Mali par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Les commandos du COS sont – entre autres – des spécialistes de l’exfiltration, de l’évacuation de ressortissants, etc., et ont été déployés dans ce but en Côte d’Ivoire en 2004, au Tchad en 2007 et 2008, etc.

Moyens navals

Des moyens maritimes pourraient également être mobilisés : le transport de chalands de débarquement (TCD) Sirocco, qui croisait dans le golfe de Guinée, au titre de la mission permanente Corympe, vient d’être relevé par le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, plus imposant. En cas de crise, ces bâtiments de la marine sont mis à la disposition des forces terrestres. Ce porte-hélicoptères d’assaut, précise le ministère de la défense, « peut embarquer jusqu’à 16 hélicoptères NH90 ou Tigre. Grâce à ces capacités amphibies, il peut participer à l’exécution d’une opération aéromobile à partir de la mer, en vue, par exemple, d’une évacuation de ressortissants, ou effectuer le transport et le débarquement d’un escadron de chars Leclerc. C’est aussi un véritable hôpital de plus de 50 lits ». Ce bâtiment, le plus lourd de la marine française après le porte-avions, peut accueillir jusqu’à un millier de passagers, ainsi que des états-majors multinationaux (jusqu’à 170 postes de travail).

En outre, à la demande du gouvernement français, le navire de ravitaillement néerlandais Hr. Ms Amsterdam, un des deux navires les plus modernes de la flotte des Pays-Bas, sur le chemin du retour après une mission anti-piraterie au sein des forces de l’OTAN (Ocean Shield) comme européenne (EUNAVFOR Atalanta), a reçu l’ordre de se dérouter vers la Côte d’Ivoire, signale le site Bruxelles2, pour qui la France est chargée de coordonner toute action pour la sécurité des citoyens des États membres de l’Union européenne (UE) dans la région. L’Amsterdam apportera ainsi un soutien maritime aux moyens français déjà déployés sur place, notamment pour approvisionner les navires, et « si nécessaire en fera un appui aux opérations de sécurité », précise-t-on à la Haye.

La solution régionale

Le Nigeria, également, souhaite rapatrier ses diplomates, après un acte hostile ayant visé son ambassade : une attaque sans doute liée à la présidence de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), que le Nigéria assume actuellement. Comme l’ONU, l’Union africaine (UA), l’UE, etc., la CEDEAO a demandé à Laurent Gbagbo de respecter le verdict des urnes. Le président nigérian, M. Goodluck Jonathan, à la tête de l’organisation régionale, a été particulièrement ferme.

Le Nigeria, étroitement soutenu par les Etats-Unis, pourrait – en tant que leader des pays d’Afrique de l’Ouest – avoir un rôle moteur pour l’envoi en Côte d’Ivoire d’une force de paix régionale, qui viendrait en soutien aux casques bleus de l’ONU. Cette solution, discutée au moins en coulisse, dans le cadre du sommet régional convoqué le 24 décembre à Abuja, la capitale nigériane, a l’avantage de contourner le sentiment anti-ONU et anti-Français entretenu par M. Gbagbo et ses fidèles. La force régionale ECOMOG, forte de 2 000 hommes, et encadrée principalement par des officiers nigérians, était intervenue, dans les années 1990, au Liberia et en Sierra Leone, pour mettre fin aux guerres civiles.

Accents patriotes

Tout indique que le temps presse, au vu des éléments suivants :

- Les actions de commandos nocturnes, qui répandent la terreur dans certains quartiers de la capitale, les menaces du ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo, M. Blé Goudé, qui retrouve les accents des Jeunes patriotes de 2004, ou encore les défis des commandants des Forces nouvelles de Bouaké, « capitale » du nord, qui brûlent de « descendre sur Abidjan ».

- Les déclarations du premier ministre, M. Guillaume Soro, selon lequel « il n’y a qu’une solution qui reste, celle de la force », puisque « toute la pression internationale et les sanctions n’ont pas produit d’effet sur M. Gbagbo ».

- Les préparatifs de la Commission européenne, qui a débloqué un crédit d’urgence pour l’accueil éventuel d’une centaine de milliers de réfugiés par les pays voisins de la Côte d’Ivoire.

- La multiplication des sanctions, avec notamment le gel des relations diplomatiques ou consulaires, et celui des paiements, de la part des Nations unies, de l’UE, de la Banque mondiale, etc.

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(AFP) PRETORIA — L'Afrique du sud a été formellement invitée à rejoindre le groupe des grands pays émergents BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), a annoncé vendredi la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane.

"La Chine, qui assure la présidence tournante du groupe BRIC, et conformément à un accord des Etats membres, invite l'Afrique du sud à devenir membre à part entière de ce groupe qui s'appellera à l'avenir les BRICS", a déclaré Mme Nkoana-Mashabane à la presse à Pretoria.

Le nouveau sigle correspond à l'orthographe anglaise de l'Afrique du sud (South Africa). Ce pays a la plus forte économie du continent africain, équivalent à un quart du PIB de l'Inde.

Brésil, Russie, Inde et Chine, groupe informel qui tient des sommets réguliers, devraient représenter 61% de la croissance mondiale en 2014, selon le Fonds monétaire international (FMI). Ils ont pris des mesures pour renforcer leur coopération financière et les investissements mutuels.

ECONOMIE :

Les échanges entre le continent africain et la Chine ont atteint 114,8 milliards de dollars (87,7 milliards d’euros) pour les onze premiers mois de l’année 2010, soit une hausse de 43,5% selon les autorités chinoises. http://www.afrik.com/article21580.html

NIGERIA: 38 morts dans des attaques contre des chrétiens à la veille de Noël.

Les fêtes de Noël ont été meurtrières pour les chrétiens du Nigeria. Le dernier bilan fourni par les autorités du pays porte à 38 le nombre de personnes tuées dans des attaques qui ont touché deux églises dans le nord du pays vendredi. 74 personnes ont également été blessées. Un premier bilan faisait état dans la matinée de six personnes tuées et une église incendiée par des islamistes présumés dans cette région majoritairement musulmane.

Des hommes armés suspectés d'appartenir à la secte Boko Haram, les «talibans» nigérians, ont mené trois attaques contre des églises, a précisé le porte-parole de l'armée nigériane.

Plus de 50 personnes, dont des policiers, des soldats, des religieux, des chefs locaux et des politiciens ont été tués à Maiduguri, au cours des cinq derniers mois, par des hommes circulant à moto et qui appartiendraient à la secte Boko Haram, qui affirme vouloir instaurer un Etat islamiste «pur».

KHARTOUM (Soudan)— De nouveaux affrontements vendredi entre les forces gouvernementales et une alliance de groupes rebelles ont fait jusqu'à 40 morts au sein de la rébellion, a annoncé samedi l'armée soudanaise, un bilan contesté par les insurgés. Les affrontements récents au Darfour ont forcé le déplacement de 18.000 personnes à Khor Abeche et de 14.000 à Shangil Tobaya, selon un nouveau bilan de la mission de paix ONU-Union africaine (Minuad). Le 9 janvier 2011, un référendum historique organisé au Sud-Soudan pourrait conduire à la partition du plus grand pays d'Afrique. Les électeurs devront, en effet, choisir entre l'unité avec Khartoum ou l'indépendance. L’ONU craint une nouvelle explosion de violences dans le pays, qui vient de sortir d'une guerre civile.

COTE D'IVOIRE : Faute d'argent, les banques ferment... et le directeur général d'une banque se réfugie dans une ambassade.

http://news.abidjan.net/h/384642.html

http://news.abidjan.net/h/384627.html

Près de 14.000 Ivoiriens ont fui au Libéria pour échapper aux violences nées du second tour de l'élection présidentielle, annonce samedi le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

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Fermeture des ports de Côte d'Ivoire aux navires militaires étrangers : les forces de l'ONUCI et LICORNE ne seront plus ravitaillés. Du matériel et des munitions destinés à la force LICORNE auraient été saisis.

http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article2798

http://www.notrevoie.com/a_la_une.asp?id=37585

Les entraves à la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) "persistent" tandis que des véhicules d'approvisionnement de l'ONU sont toujours bloqués par les forces loyales à Laurent Gbagbo, a souligné un porte-parole de l'ONU.

"Les entraves aux activités de l'Onuci persistent, en particulier à Abidjan et dans l'Ouest du pays", a déclaré Farhan Haq. "Des camions chargés d'approvisionnement et des patrouilles continuent d'être bloqués, tandis que des patrouilles de l'ONU continuent d'être suivies par des gens en armes circulant à bord de véhicules", a-t-il précisé.

Les quelque 9.000 casques bleus de l’Onuci viennent de plus de 55 pays. Ils sont en majorité africains, ce qui permet sans doute d’éviter le reproche de néocolonialisme. Mais leur armement est hétéroclite, leur formation parfois insuffisante. Dans le cas de l’Onuci, le matériel et le ravitaillement sont bloqués dans le port d’Abidjan, aux mains des partisans de Laurent Gbagbo, ce qui pourrait créer à court terme des problèmes d’approvisionnement pour les forces internationales.

Le patron de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI - pro-Gbagbo), Konaté Navigué, a décidé d’« un train de mesures pour convaincre les agents et soldats de l’Onuci et les soldats français de la force Licorne de s’en aller : il s’agit de ne plus laisser leurs personnels se ravitailler dans les magasins, les stations-services, ou se soigner dans nos hôpitaux. S’ils se sentent à l’étroit, ils partiront. »

Le blocus routier est toujours en vigueur et pour ravitailler les clients de l’hôtel du Golf, les hélicoptères de l’Onuci effectuent chaque jour plusieurs rotations.

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La vache :O! C'est la déclaration de guerre officielle! Maintenant, les vaisseaux sont brûlés et y'a plus le choix: faut forcer le passage ou s'écraser. Les forces de l'ONU, Licorne en tête, en ont pour combien de jours d'autonomie? Pas des masses sans doute, et le ravito aérien ne peut pas suffire, à moins d'y mettre des moyens autrement plus maousses.

Donc Gbagbo a décidé le tout ou rien. Maintenant, y'a plus de négociations qui tiennent, à moins de s'écraser totalement et de laisser le coup de force, ce qui est difficilement envisageable. Il doit être vraiment aux abois le Gbagbo pour faire quelque chose d'aussi tranché.

Et pis c'est Bolloré qui va pas être content que ses installations portuaires soient confisquées :P....

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Bon Ben s'est nickel ,il creuse eux même leur propre tombe ...si on nous bloque le ravito il y sûrement quelques navires US avec de gentil marines au large de l'Afrique prêt a agir ,vu que Bagbo a cite la France et les USA comme étant les "meneurs" ...

Si on commence a être light en ravito (on a quand même une marge de sécurité rien qu'en ration de combat    Et en munition ainsi qu'en carbu )sa pourrait être une manière de voir des navires US et Francais arrivaient au port et la on Pete la gueule a ses connards si ils tentent quoi que se soit  =D

mine de rien j'ai du mal a croire que les USA se laissent causer comme sa ,car Obama a pas mal causer de l'avenir du continent Africain ,ou il y voit plus de démocratie ,donc laisse un président africain se maintenir au pouvoir , Ben sa le fait pas au niveau image ...

Vu qu'on hésite pas a aller casser du talisurge ,pour la cote d'ivoire les US peuvent compter sur des forces déjà en place .on pourrait comparer a se que les brits ont reussi en sierra Leone sans forcemment déployer beaucoup de monde . 

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C'est quand même moins unilatéral que ça côté ricain: initialement, Gbagbo était plutôt "leur" candidat, tant par les liens de sa femme avec les milieux évangélisto-affairistes que parce que Ouatara était le "candidat de la France". Ils se sont un poil fait tirer l'oreille pendant et après l'élection, pendant un court moment.

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C'est quand même moins unilatéral que ça côté ricain: initialement, Gbagbo était plutôt "leur" candidat, tant par les liens de sa femme avec les milieux évangélisto-affairistes que parce que Ouatara était le "candidat de la France". Ils se sont un poil fait tirer l'oreille pendant et après l'élection, pendant un court moment.

Certe mais au final les US ont fait un autre choix  ;) ,surtout que bagbo commence a parler de chine  Et d'autres pays qui ne sont pas pote avec les USA ,donc les prerogatives ambiance evangeliste sa n'aura pas de grands impacte sur l'option a prendre .des ivoiriens évangéliste appelant la Chine et autres (Iran il me semble ,manque plus que le Venezuela de Chavez ...)je pense que sa doit bien Faire rire jaune aux USA .
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Gbagbo crie au complot franco-américain et menace d'une guerre civile si on s'oppose à lui. Il ne craint pas une intervention militaire et dans l'interview donné au figaro, il dit comprendre Mugabe, le dictateur du zimbabwe victime lui aussi d'un complot occidental !  >:(

 

Ouattara appelle à la grève générale pour lundi.

L'Union européenne (UE) a décidé de débloquer une aide humanitaire d'urgence de cinq millions d'euros en faveur 'des populations menacées' par les troubles post-électoraux en Cote d'Ivoire. Les crédits débloqués seront gérés par des ONG humanitaires partenaires de l'UE et actives en Côte d'Ivoire.

Un reportage de Paris-Match qui a suivi l'ambassadeur de France jusqu'à l'hotel du golf :

"Le 15 décembre l’ambassadeur français s’y est rendu avec sa voiture officielle, drapeau ­tricolore sur les ailes. « On pouvait passer. C’est calme », annoncent au retour les soldats de Ouattara aux gardes du corps français. Quand la limousine est au milieu du no man’s land, les rafales recommencent. L’ambassadeur se retrouve au milieu de la fusillade. Après cela, les gendarmes qui le protègent hésitent à l’exposer de nouveau. Aussi, aujourd’hui, c’est dans un hélicoptère de l’Onu que Jean-Marc Simon ­rejoint le camp retranché. Tous commencent à manquer de nourriture et d’eau. Un convoi des Nations unies a été empêché, cet après-midi, de passer par un barrage. Derrière des sacs de sable, des Casques bleus jordaniens se demandent ce qu’ils font dans cette galère (...) Le 16 décembre des éléments de l’unité d’élite de la gendarmerie, formée par le GIGN, ont réussi à s’infiltrer jusqu’à l’hôtel à travers les bois. Juste avant que l’assaut soit donné, les commandos français des opérations spéciales, présents dans l’hôtel, ont prévenu l’état-major de ­Licorne, la force française basée à Port-Bouët, de l’autre côté de la ­lagune. Grâce à un coup de téléphone du général qui la commande au chef d’état-­major de l’armée ivoirienne, le pire a été évité. « Si vos troupes pénètrent dans l’hôtel, ce sera une déclaration de guerre à la France », aurait lancé l’officier français au général ivoirien (...) Après quinze ans de Légion, Frédéric Lafont est à la tête de la plus importante compagnie de sécurité privée du pays. En une semaine, lui et ses hommes ont évacué vers l’aéroport une soixantaine d’expatriés, pris au piège chez eux par une foule en colère. La télévision ne distille-t-elle pas, tous les jours, l’idée que la France est la source de tous les maux de la Côte d’Ivoire ? Plus grave encore est le ­discours haineux que les médias pro-Gbagbo, c’est-à-dire presque tous, déversent sur les partisans de Ouattara. Des cadavres de ses partisans sont retrouvés le matin dans les quartiers. On parle désormais à Abidjan d’escadrons de la mort, et le spectre du Rwanda commence à ­effrayer la population."

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Cote-d-Ivoire-La-France-s-engage-233393/

Laurent Gbagbo reste persuadé que la Communauté Internationale n'ira pas au-delà des menaces, que l'ONU, la CEDEAO et la France ne feront rien contre lui : il a des otages.

Il compte sur le facteur temps pour s'assurer du contrôle du pays en éliminant les partisans de ouattara dans le sud du pays et à Abidjan.

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