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[Iran]


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Il y a 4 heures, Boule75 a dit :

On verra. J'ai signalé ici que les poids lourds de l'UE avaient tous monté des structures "hors dollar" pour être surtout hors juridiction US. On va voir ce que ça donne, il pourrait y avoir coopération avec Pékin sur le sujet.

Cela ne suffira sans doute pas, le FCPA semble avoir un spectre d'application très large et ouvert à l’interprétation des juristes en plus de l'utilisation d'autres outils pour nous faire plier.

http://www.oecd.org/fr/etatsunis/2390476.pdf

https://www.sec.gov/spotlight/foreign-corrupt-practices-act.shtml

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Avec une partie prenante qui s'assoit sur un accord à la première occasion, ce ne sont plus des garanties qu'il va falloir. Je ne sais pas trop ce que vont exiger les Nord-Coréens et ce, alors qu'ils sont en position de force.

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Les européens ne peuvent rien garantir, Trump a déchiré l'accord et mis en place un embargo.

L'accord de 2015 est mort et enterré, les entreprises européennes s'empressant de fuir l'Iran pour ne pas passer les 10 prochaines années devant les tribunaux américains, ce qui reviendra au même que d'avoir un régime de sanctions européen au final. Au mieux pour les iraniens, c'est que les chinois et les russes les soutiennent et que l'Iran ne fasse pas de conneries pouvant servir de casus belli aux israéliens/USA d'ici là.

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il y a 10 minutes, Arland a dit :

Les européens ne peuvent rien garantir, Trump a déchiré l'accord et mis en place un embargo.

L'accord de 2015 est mort et enterré, les entreprises européennes s'empressant de fuir l'Iran pour ne pas passer les 10 prochaines années devant les tribunaux américains, ce qui reviendra au même que d'avoir un régime de sanctions européen au final. Au mieux pour les iraniens, c'est que les chinois et les russes les soutiennent et que l'Iran ne fasse pas de conneries pouvant servir de casus belli aux israéliens/USA d'ici là.

tu es fakir ?

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il y a 39 minutes, Lezard-vert a dit :

tu es fakir ?

Je partage son opinion dans les grandes largeurs. Je dirais plutôt "réaliste".

Tant que Trump gère la WH, rien ne sera possible pour les non-israélocompatibles. Il va donc falloir attendre.

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il y a 48 minutes, Lezard-vert a dit :

tu es fakir ?

Oh non effectivement, il est également possible que les iraniens baissent leur culotte, acceptent toutes les conditions israélo-américaines d'ici 6 mois, que Trump ai son prix Nobel de la paix et que tout rentre dans l'ordre dans la bonne humeur et l’allégresse. Mais franchement, je pense qu'un gallinacé t'aura mordu les fesses avant ça. :happy:

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les europeens ne feront rien, ils n'ont aucune independance politique vis a vis de Washington, au mieux ils auront une position attentive, et n'imposeront pas de sanction contre l'iran au contraire des usa, de toute façon on se dirige vers une guerre certaines

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Ah les Européens ont oublié ce que c'était la véritable puissance...  Jusqu'à maintenant, elle nous arrangeait et nous créait une part de notre bulle d'insouciance de ces 40 dernières années. On s'est refugié dans la puissance des mots.... en dehors des salons cossus, le véritable monde existe encore.

 

(et pour les Iraniens, ça fait 30 ans qu'ils chantent "Mort au USA", ils ne sont pas gentils tout de même, non ?   :blush:  => icône faussement naïve  )

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il y a 8 minutes, karim1218 a dit :

les europeens ne feront rien, ils n'ont aucune independance politique vis a vis de Washington, au mieux ils auront une position attentive, et n'imposeront pas de sanction contre l'iran au contraire des usa, de toute façon on se dirige vers une guerre certaines

Politique, si , pour tous ce qui est intra européens mais pas économique, technologique, ni militaire donc pas en géopolitique.

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il y a 5 minutes, prof.566 a dit :

Euh. Faudrait pas non plus idéaliser le régime des mollahs. Remember Drakkar?

Qu'est-ce qu'on fait dans ce cas ? On arrête de négocier des accords et on se contente de verser dans le "j'en ai une grosse, donc tu la fermes" ?

Faudra pas s'étonner dans quelques années si les pays émergents s'assoient sur les traités passés. On ne fait que donner un très mauvais exemple après l'autre, et un jour ça se paiera.

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Accords que plus personne ne voudra négocier sérieusement avec des gugusses qui déchirent le papier dès que ça n'entre plus dans leurs intérêts immédiats. Pour négocier, il faut être deux. Autrement, on est dans la scène du Parrain avec la cervelle ou l'encre qui giclera sur le contrat.

La situation est donc plus que légèrement délicate. Et si par-dessus le guide suprême iranien devait mourir, ce serait encore plus périlleux. Qu'est-ce que les Américains proposent en face ?

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il y a 38 minutes, zx a dit :

 

Citation

Parmi les solutions envisagées, il a évoqué des «clauses grand-père», à savoir le maintien des droits aux entreprises déjà en place, et des «exemptions».

Possible, mais avec la mentalité Trumpienne, cela ne fera surement pas sans de lourdes concessions dans d'autres domaines. En plus cela n’empêchera pas d'autres entités aux USA d'attaquer en justice les groupes européens en violation de la loi américaine si ces exemptions ne sont pas écrites noir sur blanc dans cette dernière.

Citation

Par ailleurs, «je vais en parler rapidement avec mon homologue allemand, mon homologue britannique et un certain nombre d'autres homologues européens pour voir quelle réaction nous pouvons avoir face à ces sanctions», a-t-il aussi indiqué.

Oui, enfin là on parle d'essayer de trouver une unité européenne CONTRE une décision des USA, rien que face à cette perspective, tu vas avoir pas mal de membres européens qui vont tourner les talons et te répondre "casse toi tu pues" et d'autre regarder ailleurs en sifflant.

 

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Quote

Accords que plus personne ne voudra négocier sérieusement avec des gugusses qui déchirent le papier dès que ça n'entre plus dans leurs intérêts immédiats. Pour négocier, il faut être deux. Autrement, on est dans la scène du Parrain avec la cervelle ou l'encre qui giclera sur le contrat.

Tu penses à la garantie de l'intégrité territoriale ukrainienne par la Russie par exemple? Sinon je suis d'accord que la décision de Trump est lamentable. J'essaye simplement de relativiser la vision du réime iranien, ne pas oublier les propos pas si anciens d'Achmadinedjad

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il y a 2 minutes, prof.566 a dit :

Tu penses à la garantie de l'intégrité territoriale ukrainienne par la Russie par exemple? Sinon je suis d'accord que la décision de Trump est lamentable. J'essaye simplement de relativiser la vision du réime iranien, ne pas oublier les propos pas si anciens d'Achmadinedjad

On peut remonter à loin si tu veux, j'ai des réserves et un tas de traités violés par le plus disant. On remonte jusqu'aux Assyriens ? :laugh:

Juste un détail : Mahmoud n'est pas au pouvoir et n'avait aucune chance de le reprendre. Dans de telles conditions, les choses sont moins sûres, surtout si les conservateurs décident de pousser Rohani vers la sortie. Si l'économie iranienne s'effondre, on oscillera entre la révolution colorée sympathique et Tiananmen à l'arrivée des Type 59. Les réformateurs iraniens n'étaient pas des saints mais il y avait une chance de régler pas mal de choses. Une fois de plus, l'Occident gâche une occasion peut-être unique et on va en revenir aux bonnes vieilles solutions court-termistes du combat proven.

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Il faut peut être s'attendre à voir les ultra reprendre le pouvoir et mettre un dur à la place de Rohani auquel cas ils vont dans le sens de ce qu'attends Trump et ses deux alliés, l'arrêt de l'accord et la reprise du programme nucléaire iranien.

Modifié par zx
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Un extrait de la page wiki sur  ahmadinedjad

En octobre 2005, lors d'un discours en l'honneur de l’Ayatollah Khomeini Ahmadinejad a déclaré, reprenant les propos de ce dernier, que « ce régime qui occupe Jérusalem doit disparaître de la page du temps » (en persan : « امام عزيز ما فرمودند كه اين رژيم اشغالگر قدس بايد از صفحه روزگار محو شود »), formule qui fut généralement rapportée en Occident sous la forme « Israël doit être rayé de la carte ».

Les commentaires d'Ahmadinejad ont été condamnés par la plupart des gouvernements occidentaux, l'Union européenne, la Russie, le Conseil de sécurité des Nations unies et le secrétaire général Kofi Annan. Les dirigeants égyptiens, turcs et palestiniens ont aussi exprimé leur inconfort face à cette remarque d'Ahmadinejad.

Une controverse sur la justesse de la traduction a ensuite vu le jour. Des spécialistes comme Juan Cole de l'Université du Michigan et Arash Norouzi du projet Mossadegh soulignant que la déclaration originale en persan ne signifiait pas qu'Israël devait être rayé de la carte, mais plutôt que le régime s'effondrerait de lui-même. En juin 2006, l'éditorialiste du Guardian, Jonathan Steele a cité plusieurs persanophones et traducteurs qui ont dit que la phrase en question serait plus exactement traduite par « balayé » des « pages du temps » ou « des pages de l'histoire » plutôt que « rayé de la carte ». En désacoord avec Cole, Norouzi et Steele, un éditeur du New York Times, Ethan Bronner soutient que « toutes les traductions officielles » des commentaires, dont celle du ministère des Affaires étrangères iranien et du bureau du président « se réfèrent à balayer Israël ».

Lors d'une conférence de presse donnée le 14 janvier 2006, Ahmadinejad a déclaré à propos de son discours d'octobre qu'il n'y avait « pas de politique nouvelle, ils ont créé tout un ressentiment autour de cette déclaration. »

si certains maitrisant le persan peuvent nous éclairer...

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Iran: Macron n'a pas convaincu Trump, issue prévisible mais critiquée 

http://www.lepoint.fr/societe/iran-macron-n-a-pas-convaincu-trump-issue-previsible-mais-critiquee-09-05-2018-2217193_23.php

 

Malgré son intense activité diplomatique et les bonnes relations cultivées avec Donald Trump, Emmanuel Macron n'a pas pu dissuader le président américain de sortir de l'accord nucléaire avec l'Iran, une décision attendue mais considérée comme un échec par les opposants au chef de l'État.

Ces derniers ont relevé le contraste entre les démonstrations d'amitié fin avril entre les deux dirigeants lors du voyage du Français à Washington et la décision de Donald Trump non seulement de sortir de l'accord mais de sanctionner les entreprises étrangères, y compris européennes et françaises, qui commerceraient avec l'Iran.

Comme pour prendre les devants sur une décision américaine que l'Élysée juge "sans surprise", le président de la République avait souligné dans le Journal du Dimanche vouloir focaliser la relation franco-américaine sur la lutte contre le terrorisme et l'alliance militaire, se disant conscient que la politique de Donald Trump "répond toujours à ses objectifs de politique intérieure", avec un "prisme anti-iranien".

"Le fait qu'il y ait des relations amicales entre les présidents Macron et Trump ne veut pas dire un accord politique. Et Emmanuel Macron a proposé une initiative politique -- un nouvel accord plus large -- qui est toujours sur la table et que Donald Trump n'a pas rejetée hier soir", a défendu Jean-Yves Le Drian sur RTL mercredi.

"Nous n'avons jamais occulté les divergences avec le président américain et ce n'est pas une raison pour ne pas avoir une bonne relation avec les États-Unis," ont commenté des conseillers de l'Élysée.

Ils ont aussi déclaré sur franceinfo qu'Emmanuel Macron anticipait cette décision et que son voyage avait servi à préparer l'avenir, les gestes d'amitié relevant eux du domaine des "marques d'affection" soulignant la "relation de confiance" entre les deux hommes.

Paris espère d'ailleurs toujours ramener le président américain dans la boucle des négociations par le biais de sa proposition de négocier un nouvel accord, plus large.

Les relations franco-américaines vont de nouveau être mises à l'épreuve dans les semaines qui viennent lorsque la France et ses alliés européens vont négocier avec les États-Unis pour tenter de faire exempter ses entreprises présentes en Iran de sanctions américaines.

"Diplomatie de la séduction"

En revanche, les adversaires de tous bords voyaient dans la décision américaine l'échec des efforts du président français pour amadouer Donald Trump et en faire un "ami".

Danielle Simonnet (France Insoumise) a critiqué le suivisme du chef de l'État, craignant que sa proposition de nouvel accord ne revienne à s'aligner sur les exigences de Donald Trump. Virginie Calmels, n°2 des Républicains, y a vu "l'inutilité des gesticulations d'Emmanuel Macron". Pour Thierry Mariani (LR), "au delà des grandes embrassades et des papouilles, Trump n'a pas été convaincu" et ce voyage n'a "pas servi à grand chose".

Le PS a lui dénoncé une "diplomatie de la séduction dont rien à ce jour n'a prouvé l'efficacité sur l'accord iranien, ni sur le commerce international ou sur le respect de l'accord de Paris sur le climat".

Le président américain Donald Trump (G) et le président français Emmanuel Macron (D) se tiennent la main à la Maison Blanche à Washington, le 24 avril 2018 © Ludovic MARIN AFP/Archives

"C'est un échec. A quoi servent ces journées où on s'embrasse, où on se touche, où on se palpe, si M. Trump de toute façon n'en fait qu'à sa tête ? L'Europe a une carte historique à jouer. (...) Nous devons discuter avec l'Iran, aux côtés de la Russie, aux côtés de la Chine, et surtout ne pas s'aligner sur M. Trump", a tranché Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.

"Quel camouflet pour Emmanuel Macron qui a promu la perspective d'un nouvel accord - rejeté par Hassan Rohani", a renchéri le PCF.

"L'accord avec l'Iran est une bonne étape. La diplomatie française a raison de vouloir le préserver et d'appeler au dialogue", a en revanche approuvé Alain Juppé sur Twitter.

L'Arabie saoudite cherchera à se doter de l'arme nucléaire si l'Iran le fait

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/05/09/97001-20180509FILWWW00283-l-arabie-saoudite-cherchera-a-se-doter-de-l-arme-nucleaire-si-l-iran-le-fait.php

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