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[Afghanistan]


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http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/26/l-otan-va-se-lancer-a-l-assaut-du-helmand_1296619_3216.html

Les troupes de l'OTAN s'apprêtent à se lancer à l'assaut de la province méridionnale afghane du Helmand, si l'on en croit le général britannique chargé de cette région "non gouvernée", interrogé, lundi 25 janvier, dans l'émission "World at One" de la BBC Radio 4.  Le général de division Nick Carter explique que cette vaste offensive pourrait forcer les talibans à quitter les zones qu'ils contrôlent et renforcer l'autorité du gouvernement afghan dans les zones de non-droit.

"Si nous voulons gagner pour le gouvernement afghan, il faut rétablir le contrôle dans ces zones qui ne sont pas gouvernées", affirme le général, qui commande 45 000 hommes dans cette région. Il n'a pas précisé quand cette offensive sera lancée mais a indiqué qu'elle viserait le centre de la province, où le gouvernement n'a plus d'influence depuis des mois, voire des années.

La précédente offensive dans cette région en juin et juillet 2009, baptisée "Griffe de panthères", avait provoqué de lourdes pertes. Interrogé sur les risques de nouvelles pertes importantes, le général Carter a répondu : "Nous trouvons souvent des Afghans qui ne combattent pas mais qui au contraire nous accueillent bien." Il a donné en exemple une opération similaire menée par les Canadiens à l'ouest de Kandahar, où "aucun coup de feu n'a été tiré".

Cette déclaration intervenait alors que les présidents afghan et pakistanais se rencontraient chez leur homologue turc pour évoquer notamment de possibles négociations avec les talibans. Mardi, cette réunion doit se prolonger à Istanbul avec tous les pays voisins de l'Afghanistan, avant l'ouverture d'une conférence internationale, jeudi à Londres, pour la stabilisation du pays.

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http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/01/28/la-france-doit-envoyer-des-renforts-en-afghanistan-par-le-commandant-esquerre_1297289_3232.html

La conférence internationale sur l'Afghanistan qui se tiendra à Londres le 28 janvier va marquer pour la France, comme pour l'Allemagne, l'heure du choix quant à un éventuel envoi de renforts militaires pour répondre à la demande du président Obama. Or, si la participation de la France à ce conflit est impopulaire, cela ne doit pas faire oublier les besoins existants sur le théâtre et les avantages que nos forces, mais également notre pays, pourraient tirer d'un envoi supplémentaire de troupes.

D'un point de vue stratégique tout d'abord, il est avéré qu'en matière de contre-insurrection un effort massif et polyvalent est nécessaire pour espérer éviter un conflit long. Cet effort permet en effet à la fois de tenir le terrain, ou au moins des points-clés identifiés pour mettre en œuvre la fameuse technique dite de la "tache d'huile", mais aussi de maintenir un niveau de sécurité suffisant permettant de diversifier les actions hors du champ sécuritaire dans le cadre d'une action globale de reconstruction et développement. A cet égard, une augmentation des troupes se justifie pleinement, à l'image du Surge américain en Irak en 2007 qui a permis quelques mois plus tard d'établir un calendrier de retrait grâce aux progrès réalisés sur le terrain. Quelle que soit l'opinion que l'engagement militaire français en Afghanistan suscite, le renforcement de son efficacité est donc un préalable nécessaire à toute idée de désengagement, même unilatéral.

Ce renforcement contribuerait à l'accroissement de l'efficacité de l'action militaire française par l'envoi de capacités aujourd'hui réduites ou absentes comme les forces spéciales. Dans une guerre où le ciblage des dirigeants insurgés les plus durs et les plus radicaux est un objectif indispensable, leur arrestation ou leur neutralisation sont impératives lorsqu'ils sont jugés irréconciliables avec l'Etat afghan. Une telle action permet de décapiter temporairement les mouvements insurgés, créant ainsi leur désorganisation, et concourant ainsi à imposer le rythme de la coalition à l'ennemi et non l'inverse. De plus, par son aspect relativement limité, il permet de frapper fort sans pour autant s'aliéner des familles et des tribus entières. Dans cette optique, l'emploi d'unités dédiées à cette mission constituerait une arme adaptée qui pourrait être placée directement dans les mains du commandement stratégique voire du commandement tactique en fonction du niveau du dirigeant concerné.

Dans une perspective plus innovante enfin, une forme de service militaire adapté au profit des jeunes Afghans pourrait être développée afin de porter le combat dans le champ économique et humain et de tarir une source sociale de soutien à l'insurrection. La mise en œuvre d'un tel dispositif dans les zones qui sont sous contrôle français apporterait une réponse originale aux défis d'une guerre de contre-insurrection en s'appuyant sur un dispositif qui a par ailleurs fait ses preuves. De même, une meilleure intégration de la gendarmerie au-delà de sa participation à la formation de la police afghane est envisageable. Elle permettrait de profiter plus largement de son expertise de police judiciaire et d'investigation scientifique dans la lutte contre le terrorisme, mais aussi de son savoir-faire en matière de maintien de l'ordre public et de surveillance générale des territoires pour contribuer à la maîtrise de l'environnement et au quadrillage du terrain.

Il apparaît aujourd'hui évident que, pour construire la stabilité en Afghanistan, la tâche est bien plus complexe que la simple destruction des insurgés. Dans ce travail de longue haleine, les militaires français doivent donc dès à présent se positionner comme de véritables acteurs du développement afghan. Toute politique de désengagement sera subordonnée aux résultats obtenus dans ce domaine. Or, à ce jour, le dispositif français ne dispose pas de toutes les capacités permettant d'atteindre ce résultat. C'est pourquoi la France doit envoyer des renforts militaires en Afghanistan.

Chef de bataillon Hugues Esquerre

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jeudi, 28 janvier 2010

Entretien avec le colonel Benoît Durieux, commandant du 2e REI

Comment un général prussien qui a combattu Napoléon, à l'époque où le nombre faisait la principale force des armées et où la bataille générale était la quintessence de la guerre entre Etats, peut-il encore inspirer les stratèges d'aujourd'hui, aux prises avec les guerres "asymétriques" et le terrorisme ?

De la guerre est une œuvre théorique d'une grande portée philosophique, riche et nourrissante. Des œuvres similaires sur l'art de la guerre sont rares ; il n'y a guère que celle de Sun Tzu, des siècles plus tôt. En outre, Clausewitz l'a écrite dans un contexte de changement historique : après les guerres très réglées, un peu compassées du XVIIIe siècle, viennent les guerres napoléoniennes, qui annoncent celles, totales, du XXe siècle, où l'on vise à anéantir l'ennemi. Il est bon de recourir à quelqu'un qui, pour comprendre un bouleversement, a dû élever son point de vue. Car un changement d'ampleur comparable est en cours. La guerre froide est terminée, les conflits entre Etats de plus en plus rares.

Aujourd'hui, Clausewitz est prépondérant dans la façon dont les Américains, qui dominent la pensée militaire mondiale, conçoivent leurs guerres. Ils se sont tournés vers lui en analysant leur défaite au Vietnam, notamment dans l'ouvrage du colonel Harry G. Summers, On Strategy. Par réaction à une façon de penser la guerre de façon très rationnelle, certains ont alors rappelé son caractère imprévisible. Des notions clausewitziennes telles que le "centre de gravité" (le point dur de l'ennemi, qu'il faut atteindre), la "friction" (l'aléa, la malchance), le "brouillard de la guerre" (l'incertitude) ont ainsi été réintroduites par les Américains, depuis les années 1970, dans la pensée stratégique. Ils ont interprété l'auteur d'une façon qui leur est propre. Il peut être utile aux Européens, s'ils veulent faire valoir leur propre point de vue sur l'action militaire, de revenir au texte original.

Repenser le "brouillard de la guerre", est-ce une façon de mieux appréhender une œuvre qui la théorise tout en disant qu'"aucune activité humaine n'est aussi généralement que la guerre en rapport avec le hasard" ?

Oui. Les militaires français qui cherchaient à expliquer leur défaite en 1870 avaient fait appel à Clausewitz pour trouver ce qui selon eux avait manqué : il fut un professeur d'énergie guerrière, celui qui exalte les forces morales. Après les boucheries de 1914-1918, il fut cloué au pilori. Puis, entre les années 1930 et les années 1990, les stratèges militaires, mais surtout les philosophes, se sont tournés vers celui qui a affirmé : "La guerre n'est qu'une continuation de la politique avec d'autres moyens." Les guerres contre-révolutionnaires et l'apparition de l'arme nucléaire ont donné l'impression qu'il allait manquer un contrôle politique. Raymond Aron, en 1976, a renversé la vision qu'on avait de Clausewitz : il n'était plus le théoricien de la guerre totale, mais celui du primat du politique, de la limitation de la guerre. Depuis la chute du mur de Berlin, on comprend mal la guerre, parce que celle-ci, tout en étant technologique, rationalisée à l'extrême, ne permet pas d'obtenir ce que l'on veut. On fait appel à Clausewitz pour appréhender l'incertitude dans la guerre, et plus généralement dans l'action humaine.

Vous revenez d'Afghanistan, où vous avez commandé le 2e régiment étranger d'infanterie de la Légion dans la région de Surobi, entre juillet 2009 et janvier 2010. Y avez-vous mis en œuvre la pensée de Clausewitz ?

Quand je suis parti en Afghanistan il y a sept mois, je ne pensais pas pouvoir m'en servir. Mais la pensée de Clausewitz m'a été utile. Dans cette guerre, on cherche à résoudre un problème d'instabilité chronique. Les belligérants ne nouent pas de relations stratégiques avec le mouvement, très éclaté, des talibans, qui ne forment pas un ennemi clairement identifié. En revanche, au niveau modeste qui était le mien, celui d'un commandement de bataillon, je suis entré dans une logique de confrontation stratégique, c'est-à-dire dans l'utilisation de la force à des fins de politique locale, dans le schéma classique - dans le district placé sous ma responsabilité, dans la région de Surobi située à l'est de Kaboul, il s'agissait d'étendre l'influence du gouvernement afghan. J'ai eu affaire à des groupes d'insurgés dont je connaissais les chefs. J'ai défini, avec le sous-gouverneur de Surobi, des buts pour l'action militaire française. La formule de la "continuation de la politique par d'autres moyens" signifie aussi que, lorsqu'on combat des insurgés, on entre dans un dialogue politique. Les combats doivent en permanence laisser la porte ouverte à une solution politique. Ce peut être une sorte de paix des braves : "Si vous renoncez à la violence, nous pouvons ne pas vous poursuivre devant la justice afghane." Cela a fonctionné.

Conclusion ?

Nous pouvons adapter cette réflexion du XIXe siècle, macroscopique, centrée sur les conflits entre Etats, à des microstructures politiques, à un niveau très local. Pour analyser la guerre, Clausewitz affirmait qu'il fallait faire intervenir la trinité du militaire (le génie et la brutalité du chef), du politique (la rationalité) et de la société (les passions). Quand on explique que la population, dans un conflit tel que celui mené en Afghanistan, sera finalement un arbitre, on voit combien cette réflexion est actuelle.

Si l'on admet avec Clausewitz que la forme défensive de la guerre est la plus forte, doit-on penser que les talibans ont gagné ?

La défensive est la forme la plus forte, mais ses résultats sont négatifs - vous ne tenez rien -, alors que l'attaque permet des résultats positifs. Clausewitz tire de cette analyse la leçon qu'à certains moments aucun des deux adversaires n'a intérêt à attaquer ; cela explique que les guerres s'arrêtent parfois. Actuellement, le gouvernement d'Afghanistan ne contrôle pas tout son territoire, mais une partie importante. Il lui est difficile d'aller jusqu'au bout. Mais il est quasiment impossible pour les insurgés de gagner le reste. Or, entre-temps, la société afghane post-talibane s'installe peu à peu. Le temps, qui pose un problème de mobilisation des opinions publiques occidentales, en pose un aussi aux insurgés, qui occupent les parties les moins riches du territoire.

Pense-t-on aujourd'hui "la guerre idéale" ?

Clausewitz distingue la guerre idéale, absolue, de la guerre réelle, limitée. La première va consister en une décharge de violence extrême, rapide, isolée de l'environnement politique. Si Raymond Aron l'a considérée comme une idée limite, émise pour comprendre, d'autres la croient possible, voire inévitable. Pour certains, la guerre nucléaire serait cette guerre.

Les deux visions cohabitent dans la pensée stratégique actuelle. Les Américains cherchent toujours à se rapprocher du modèle de la guerre idéale, considérant qu'elle doit être la plus rapide possible pour limiter la violence et obtenir la décision rapidement. C'est l'exemple de la première phase de la guerre d'Irak. Pendant cette phase où la politique est un peu mise de côté, l'autorité politique dit aux militaires : "Fight and win the nation war", avec tous les moyens disponibles. Inversement, la tendance européenne, telle qu'elle s'est manifestée depuis la guerre du Golfe ou dans les récentes opérations de maintien de la paix, est de consentir un engagement militaire assez long pour geler la situation, en limitant le niveau de violence employée, avec l'idée que l'action doit se dérouler sous contrôle politique permanent. On veut limiter la montée aux extrêmes, mais pour cela, on consent à des engagements militaires très longs. C'est ce qui s'est passé en Bosnie, où il a fallu quinze ans pour que la situation s'apaise.

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Propos recueillis par Nathalie Guibert

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http://www.liberation.fr/monde/0101616096-les-renforts-sont-ils-utiles

Certains officiers, notamment britanniques, commencent à reconnaître que la guerre en Afghanistan est menée en dépit du bon sens. Principale déficience : la faiblesse du renseignement, alors que celui-ci est absolument capital dans ce type de conflit. En 2008, un rapport commandé en secret par le Pentagone à la Rand Corporation, prestigieux think tank américain, dressait un bilan accablant. Exemple : sur la grande base de Tarin Kôt, dans le sud du pays, on comptait 13 services de renseignements différents - américain, hollandais, australien… -, chacun travaillant en solo.

Ce qui est vrai pour le renseignement l’est aussi pour la façon dont les forces de la coalition font la guerre, chaque armée ayant des règles d’engagement différentes. L’envoi de 30 000 soldats supplémentaires décidé par Barack Obama, qui portera l’armée américaine à 100 000 hommes, épaulés par les 45 000 combattants déployés par les autres pays, changera-t-il la donne ? Tout dépend de la stratégie de contre-insurrection qui se mettra en place. Celle-ci se résume à la formule : «Shape, clear, hold and build.» Il s’agit de «nettoyer» un territoire, de le «tenir» et d’y mettre en œuvre un programme de développement pour «gagner les cœurs et les esprits» des villageois.

Mais on voit mal comment l’Etat afghan, à peu près inexistant, pourrait mettre en place une quelconque structure une fois les talibans chassés. D’autant plus que, dans la ceinture talibane (sud-est du pays), il est souvent difficile de faire la distinction entre les insurgés et la population.

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Il serait temps de s'en rendre compte ...

Pour ce qui est de l'interview du chef de corps du REI il fait rérérence à la notion Clausewitzienne de "friction" reprise par les américains dans les années 70...

Les américains ne remontèrent pas jusqu'à Clausewitz pour retrouver cette notion mais aux travaux des soviétiques qui dans les années 30 avaient théorisé l'art opératif et mis en musique ce concept au travers des action d'exploitation des "Armées de chars".

Ces formations de 700 à 800 lindés devaient exploiter la percée initiale fonçant sur les arrières de l'opposition en évitant toute friction susceptible de ralentir leur marche. Tout point dur était contourné.

L'enjeu était de conserver l'unité des forces suivant les armées de chars.

Le but: tronçonner les unités adverses sans chercher leur anéantissement par des mouvement d'encerclement.

Les Rybalko, Bogdanov, Katoukov étaient les chefs d'armées de chars les plus célèbres.

L'art opératif trouva son point d'orgue en 44/45 (ces opérations furent minutieusement compilées et étudiées par les soviets)  et les américains s'y intéressèrent dès les années 50. De ces études sortit notamment la doctrine Airland Battle des années 70/80 de frappes sur les force de deuxième échelon.

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Une bonne raison de rester  :lol: :

L'Afghanistan, l'un des pays les plus pauvres du monde, a dans son sous-sol des ressources pétrolières et minérales estimées à un millier de milliards de dollars, a affirmé aujourd'hui son président Hamid Karzaï.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/31/01011-20100131FILWWW00107-petrole-l-afghanistan-a-des-gisements.php

Est combien cela coutera de créer une infrastructure pour les exploité  >:(

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Quelqu'un aurait une explication pour cette vidéo?

Un Chinook qui ravitaille des taliban???

http://www.liveleak.com/view?i=778_1264941532

ca ressemble à du pipo

le gars qui receptionne le paquet du Chinook est en ACU donc c'est un soldat US

et le film est coupé juste à ce moment là pour ensuite montrer des gentils barbus avec des caisses qu'ils ont pu recuperer n'importe ou y compris dans les largages d'urgence

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dans ASSAUT ,ils parlent qu'apparemment ,d'aprés amid karzaï ,des helicoptéres type MI 8 auraient été vu dans le nord de l'afghanistan ,déposant des groupes de talibans étranger (tchetchene,ouzbek ,moyen-orientaux et pakistanais ) dans des provinces de balkh ,baglhan ,kunduz et samagan et ce depuis 5 mois .

le nord étant geré par les allemands ,les talibans savent qu'ils sont le talon d'achille de l'ISAF dans le sens ou n'étant pas assez combattif ,et avec une opinion publique contre la guerre trés forte et qui en cas de coup dur demanderait le retour du contingent allemand .

les financements de ses hélicos pourraient venir de trafiquant de drogue proche des talibans (al quaida ayant ses comptes surveillé et les pakistanais ne se risquerait pas ) qui d'une maniére préparerait l'aprés ISAF ,espérant transformé en état narco-trafiquant l'afghanistan.

si la confirmation de ses vols étaient confirmés ,pourquoi les américains ne s'y opposeraient pas ?

Quelqu'un aurait une explication pour cette vidéo?

Un Chinook qui ravitaille des taliban???

s'est un montage grossier comme le dit Akhilleus .

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Le nationalisme pachtoune ... contre les combattants étrangers. On avait déjà eu ce probleme en Irak, visiblement cette concurrence pose aussi probleme en Afghanistan.

http://www.cbc.ca/world/story/2010/02/01/afghanistan-foreign-taliban-100201.html

Canadian Brig.-Gen. Daniel Ménard, who heads coalition forces in the province, said many Pashtuns are growing upset with all the fighters from abroad who are hunkering down in their homeland in southern Afghanistan, which includes Kandahar province, where the bulk of Canada's troops are deployed.

There's an ancient code of honour among the tribe called pashtunwali that demands unfailing hospitality toward guests.

Most Taliban are also Pashtuns. That tribal bond means many Pashtuns shelter and feed Taliban fighters, to the chagrin of coalition forces.

But Ménard said the Pashtuns don't feel the same affinity for foreigners.

"As a Pashtun, you will always welcome someone to your house, especially another Pashtun. You have to provide them food. You have to provide them shelter. You have to protect them.

"Now that you have foreigners ... that do not have the same support locally, then you're talking about a whole different ballgame," he said.

More foreign fighters in recent years

It's not unheard of to have foreigners fighting alongside the Taliban. Osama bin Laden, who was born in Saudi Arabia, was instrumental in fusing his al-Qaeda organization with the Taliban in the late 1990s.

In the last year or so, more foreigners have taken up arms with the Taliban, Ménard said.

Ménard wouldn't name specific source countries. "You could find some people that have flags that you'll say, 'OK, that's interesting.'" He said they come for the money, ideology or myriad other reasons.

"The bottom line is, it's irrelevant, because for the people here, it's all the same. They are foreigners, just like us," Ménard said.

The general wouldn't guess the number of foreigners in the insurgency, nor would he say precisely how their tactics differ from home-grown militants. But he said it's easy to tell the locals from the foreigners.

"It's exactly like you know when someone writes with a pen or a pencil. It's as different as this. It's still writing," he said.

Ménard's comments complement those made earlier by Canada's ambassador to Afghanistan.

William Crosbie said Sunday it's pointless to give vocational training and jobs to Taliban fighters who lay down their weapons if doing so makes ordinary citizens think the Taliban is being favoured.

"There's no point developing some kind of a fund to which former insurgents are eligible if we're not equally providing support to Afghans who are not part of the insurgency now," he said.

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La campagne d'assassinat ciblé se poursuit comme jamais ...

http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/02/02/AR2010020203514.html

In their joint operations against Taliban militants hiding in the tribal areas, the United States and Pakistan seem to have embraced a classic bit of battlefield advice: Don't get mad, get even.

Since the beginning of 2010, the United States has stepped up the pace of its Predator strikes, with strong Pakistani support. These attacks appear to have killed Taliban leader Hakimullah Mehsud, top lieutenant Qarimullah Hussain, who trained Taliban suicide bombers, and other key members of the insurgency, a senior administration official said Tuesday.

Though the Predators launch their Hellfire missiles from the lofty altitude of 10,000 feet, make no mistake: This is an intense and unrelenting campaign of assassination. U.S. officials hope that top al-Qaeda leaders will soon fall prey to the stepped-up drone attacks, as well.

The Predator barrage during January followed a Dec. 30 suicide attack on a CIA base in Khost, Afghanistan, that had been active in targeting the Taliban insurgents across the border. That attack killed eight CIA personnel and left the agency eager to settle scores. The agency, backed by Pakistani intelligence, has done just that.

Hakimullah, who was hit Jan. 14, had posed in a taunting video with the Jordanian double agent who carried out the Khost bombing. Hakimullah also took credit for a wave of terrorist attacks across Pakistan that traumatized that nation.

Although Pakistan publicly criticizes the drone attacks, the administration official stressed that the recent campaign "is being done in full concert and cooperation" with the Pakistani government. "We've been very pleased with the extent of the cooperation," the official said, adding that the so-called box of geographical coordinates within which the Pakistanis allow the Predators to operate was wide enough to allow attacks on targets that are "geographically dispersed."

The Pakistanis have their own heavy score to settle with the Taliban, whose bombing attacks have stretched from Peshawar to Lahore. The Pakistani spy service, the Inter-Services Intelligence directorate, has been a special target, with attacks on some of its senior officers and regional headquarters. That's one reason the Pakistanis have been cooperative; they're angry and they want revenge.

"It became personal for the ISI," said the senior administration official. Enraged by the attacks on their colleagues, Pakistani officers have worked closely with the CIA to gather intelligence in the tribal areas. The Predator assault "has given the Pakistanis some breathing room," the administration official said.

U.S. officials were frustrated last year that although Islamabad blessed attacks on the Pakistani Taliban that was setting off bombs at home, the Pakistanis were reluctant to strike insurgents linked with the Afghan Taliban, such as the Haqqani network and the so-called Quetta Shura, who were killing U.S. soldiers. But this appears to have changed somewhat, as well.

The Pakistanis now recognize that there is "more of a blending together and a co-location of these groups," the senior official explained. "There's much more mingling, and to us, it demonstrates the collusion." He said the Pakistanis, too, had come to "recognize that militant organizations are operating across groups."

The improved U.S.-Pakistani cooperation extends to other activities as well. A senior Pentagon official said Tuesday that in Bajaur, a tribal area bordering Afghanistan, the two countries' military operations were "much more coordinated."

The collaboration comes despite public accounts of friction, as was the case during the recent visit by Defense Secretary Bob Gates to Pakistan. Officials from both countries said Tuesday that those reports had been overdrawn. A Pakistani military official said, for example, that a day after stories that the Pakistanis would not expand their recent offensive in South Waziristan to other tribal areas, they launched an airstrike on a target in North Waziristan.

The Pakistani Frontier Corps, which is now being trained by U.S. Special Forces, is reporting regular operations against insurgents in tribal areas such as Bajaur, Orakzai, Kurram and Khyber, a Pakistani source said Tuesday.

The tensions in the U.S.-Pakistan relationship remain, and it's unlikely that Islamabad will be trumpeting publicly the success of the drone attacks. But the slaughter of Pakistani civilians and the brazen attacks on the country's proud military have made the Pakistanis want to fight back.

"Drone attack" has become a vernacular phrase in Urdu, but it may not be spoken with quite as much vituperation today as it was a few months ago, before the suicide bombers went about their bloody work in Pakistan's cities and towns.

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Obama découvre à son tour ( et heureusement )" les joies " de la guerre asymétrique..

les terroristes seront vaincu sur la base d'une nouvelle utilisation de la force. une force maximum sur les sites à valeurs ajoutées, utilisant la rapidité, le désengagement, l'instabilité, etc.

après tout, il n'y a nul raison de se hâter à détruire les cellules ! il faut inverser à notre intérêt le dicton du " vous avez la montre , nous avons le temps"

ce qui compte c'est le nombre de terroristes qui passent de la position debout à celle d'allonger". le reste n'est que perte de temps et d'argent . le Pakistan voyant que les choses lui échappaient à pris aussi le taureau par les cornes et détruits sections par sections les branches arrière des terroristes. il en paye le prix régulièrement par 3000 morts civils l'année passée me semble t il.

le rapprochement avec le Pakistan et les opérations de la CIA participeront à nettoyer les zones tribales ( malgré la perte d'agents ). finalement en adoptant les mêmes méthodes de combat que les talibans ont finira par les vaincre ! il en fallut du temps , mais Obama réussi mieux et plus fort que Bush.

les Drones montrent des performances accrus et donnent la mesure de leur avenir dans les nouvelles formes de combat.

mais encore une fois, je reste persuadé qu'il faut que les pays Arabes règles eux mêmes leurs problèmes de terrorisme. sinon ses Nations finiront comme la somalie en zone inerte et sans plus aucun intérêt.

si chaque nation détruit ( secrètement ) ses cellules terroristes. d'ici 10 ans le problèmes sera réglé.

@++

bye

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