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[Afghanistan]


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La France toujours exclue en Afghanistan

Même s'il arrive qu'on entende le contraire, et que certains même se hasardent à le jurer, la France est toujours hors du coup, en Afghanistan. C'est particulièrement vrai dans la gestion des opérations aériennes, effectuée par le CAOC (combined air operations center, le cerveau de la manoeuvre aérienne) d'Al Udeÿ, au Qatar. Ce CAOC est dit "Four eyes" car seul le noyau dur, ou jugé comme tel, y met les pieds en permanence. Ces quatre pays sont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et l'Australie.

Ce club fermé repose sur le fait que ce CAOC était très orienté, à l'origine par les opérations en Irak, auxquelles la France n'a pas participé, et cette exclusion, encore aujourd'hui, du CAOC, est vraisemblablement une façon de nous le faire payer.

Alors même que la France déploie en Afghanistan deux ATT (avions de transport tactique), six chasseurs, deux drones MALE, et onze hélicoptères de manoeuvre, d'attaque et de renseignement. Bref, des ressources aériennes un peu supérieures à celles du Canada (un ATT, quelques Heron loués et moins d'une dizaine d'hélicoptères) et de l'Australie (trois hélicoptères, un ATT). Sans compter le bilan d'activité de la France, discret, mais bien réel, en termes d'effets produits par ces aéronefs, d'heure de vidéo, de renseignement brut -l'ISAF serait très friande des dossiers produits par nos Mirage F1CR...-

Cette situation d'exclusion, déplorée in petto par la France, est bloquée depuis plusieurs mois. La France maintient des ROE restrictives pour justifier le fait qu'elle ne participe pas à la programmation et à la conduite dans le CAOC. Les anglo-saxons pratiquent par exemple couramment le dynamic targetting, ce que les Français s'interdisent de faire trop régulièrement.

Les anglo-saxons motivent leur décision de fermer la porte par le fait que la France met en oeuvre des caveats (1). Et qu'elle n'a pas à avoir une lisibilité totale sur les deux (au moins) autres théâtres couverts par le CAOC d'Al Udeÿ : la corne de l'Afrique, avec deux pays sensibles, Somalie et Yemen, ainsi, qu'évidemment, l'Irak, malgré un retrait programmé.

C'est, aussi, sans compter les opérations réalisées au Pakistan. Pour autant que leur ATO (air tasks orders) transitent par le CAOC...

Pas très sérieux comme chiffres pour faire un comparaison objective, tenter de renforcer son point de vue en tronquant les vrais donnés ce n'est pas très ''journalistique'' :lol:... le canada n'a pas ''un ATT(avion de transport tactique), quelques Heron loués et moins d'une dizaine d'hélicoptères'' mais:

6 ch-47 Chinook

8 ch-146 Griffon

8 mi-8 (skylink canada)

2(4 en réalité) Heron (les herons australiens sont absorbé par le détachement canadien)

3 C-130 Hercules (et non 1)

2 C-17 Globemaster III

1 CC-150 Polaris

+ bientôt 2 MC-12 Liberty

une base avancé aux UAE d'où opèrent les cc-150 polaris et les cp-140 aurora qui ont été utilisé lors de plusieurs détachement à intervalle régulier en Afghanistan(les cp-140)...

On ne parle pas vraiment du même volume que le ''quelques appareils'' du Mamouth...

Les Australiens aussi on peut leurs ajouter pas mal de truc: 4 C-130J, 2 AP-3 Orion, 1 C-17 aux UAE pour soutenir l'opération en Afghanistan, des appareils affrétés etc...

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Pas très sérieux comme chiffres pour faire un comparaison objective, tenter de renforcer son point de vue en tronquant les vrais donnés ce n'est pas très ''journalistique'' :lol:... le canada n'a pas ''un ATT(avion de transport tactique), quelques Heron loués et moins d'une dizaine d'hélicoptères'' mais:

6 ch-47 Chinook

8 ch-46 Griphon

8 mi-8 (skylink canada)

2(4 en réalité) Heron (les herons australiens sont absorbé par le détachement canadien)

3 C-130 Hercules (et non 1)

2 C-17 Globemaster III

1 CC-150 Polaris

+ bientôt 2 MC-12 Liberty

une base avancé aux UAE d'où opèrent les cc-150 polaris et les cp-140 aurora qui ont été utilisé lors de plusieurs détachement à intervalle régulier en Afghanistan(les cp-140)...

On ne parle pas vraiment du même volume que le ''quelques appareils'' du Mamouth...

Les Australiens aussi on peut leurs ajouter pas mal de truc: 4 C-130J, 2 AP-3 Orion, 1 C-17 aux UAE pour soutenir l'opération en Afghanistan, des appareils affrétés etc...

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Quelqu'un à laisser un message à M. Tanguy pour lui expliqué le déploiement Canadien ?

Mais pour celui ci, les avions de transports ne sont pas à demeure. Le C-17 ne vient que de temps en temps, et pour la France, il faudrait alors compter tout les avions qui sont aussi de passage.

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Quelqu'un à laisser un message à M. Tanguy pour lui expliqué le déploiement Canadien ?

Mais pour celui ci, les avions de transports ne sont pas à demeure. Le C-17 ne vient que de temps en temps, et pour la France, il faudrait alors compter tout les avions qui sont aussi de passage.

A l'exception des c-17 et cc-150 omniprésent sur le théâtre afghan pour les rotations de matériels et entre le Canada-Afghanistan(les cc-150 ne se posent jamais en Astan, car ils n'ont pas d'autoprotection, ils déposent aux UAE ou des équipes préparent les charges pour être parachuté/déposé par les c-130/c-17), tout les autres appareils font parties de la Joint Task force Air Wing soit directement sur le sol Afghan (Héron/Hélicos) soit au sein du TAU(Tactical airlift Unit) aux UAE qui œuvre exclusivement pour le théâtre. C'est le cas pour la majorité des transports tactiques qui sont hors afghanistan pour la majorité des pays de l'isaf.

ps: le détachement de transport tactique français mentionné par la note du mammouth, n'est pas directement en afghanistan, mais au tadjikistan...

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De toute façon la n'est pas la question(le déploiement canadien est sans importance pour ce sujet), si la France, les italiens, les espagnols ou les allemands veulent une place dans ce commandement, sa ne me pose pas de problème, c'est juste la démonstration que la France par son déploiement devrait y avoir Droit naturellement contrairement aux autres(déploiement sensé être inférieur?) qui est ''bizarre'' car pas forcement vrai(dimension)...

C'est la façon dont la note est écrite et les sous entendus qui me pose problème, pas le sujet sur une place au commandement qui devrait être selon moi ramené à l'isaf et non à enduring freedom. Les US n'ont besoin de personne pour faire leur propre truc dans leur coin au Pakistan ou dans la corne de l'Afrique.

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interview d'un chef taliban par des journalistes suisses le gars se présente carrément comme le chef  un groupe de résistants alors qu'il est responsable de plusieurs attentats contre des civils a kaboul  :O

http://www.mecanopolis.org/?p=14344&type=1

la presse international ne devrait pas donnée la parole a ces terroristes   =(

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interview d'un chef taliban par des journalistes suisses le gars se présente carrément comme le chef  un groupe de résistants alors qu'il est responsable de plusieurs attentats contre des civils a kaboul  :O

http://www.mecanopolis.org/?p=14344&type=1

la presse international ne devrait pas donnée la parole a ces terroristes   =(

L'article est déjà cité plus haut ...

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Devant le manque crucial d'hélicoptères en afghanistan, plusieurs mesures ont été prises par les USA récemment notamment le recours à des sociétés civiles et à ses alliés militaires :

March 8/10: Blackwater/ Xe afiliate Presidential Airways, Inc. in Camden, NC receives a $39.1 million task order for rotary wing aircraft, personnel, equipment, tools, material, maintenance, and supervision necessary to perform passenger and cargo air transportation services in Afghanistan. The company operates a varied helicopter fleet that includes S-61s, Bell 412/212 twin-Hueys, AS330J Pumas, and light MD530s.

March 8/10: $20.5 million. Like the previous Dec 19/08 contract, it is formally issued to Canadian Commercial Corp., an arm of the Canadian government; but the service provider remains Canadian Helicopters, Ltd. (CHC) in Toronto, Canada. That previous contract covered 3 fully crewed and maintained Bell 212 “Twin Huey” helicopters, essentially civilian versions of the USMC’s UH-1Ns.

March 8/10: Evergreen Helicopters : $20.1 million. Its helicopter fleet is very diverse, from S-61 civilian Sea King and AS330 Puma medium helicopters to utility models like the Bell 412EP and even light helicopters like the AS350 or MD500D/E.

March 5/10: There are other ways to help alleviate to the Afghan helicopter shortage. An American general praises the Czech Republic for its work donating 12 helicopters (6 Mi-17s, 6 Mi-24 gunships) to the Afghans, and helping the Afghan NAAC maintain and fly its 25 Mi-17 and 9 Mi-24 helicopters. The Czech Republic is also heading up a NATO initiative aimed to enhance the use of Mi helicopters for the Alliance’s combat operations abroad, and has sent 3 more upgraded Mi-171S helicopters that operate in Paktika province.

Feb 22/10: Sikorsky announces that the US State Department has entered into an indefinite delivery/ indefinite quantity agreement to purchase up to 110 modernized S-61T Sea King helicopters, for “passenger and cargo transport missions in support of its worldwide operations.”

Nov 12/09: Russian firms, and state bodies like the Federal Service for Military-Technical Cooperation (FSVTS), are reportedly offering to sell civilian Mi-8 and Mi-17 helicopters on a commercial basis to NATO, in support of ISAF operations in Afghanistan.

On peut noter la diversité des appareils fournis et la présence d'hélicoptères légers que la France n'ose pas envoyer. Ce qui nous manque d'ailleurs c'est un appareil rustique mi-lourd comme le mi-17, une camionnette du ciel qui est suffisant pour ravitailler une OMLT et qui évite un convoi lourd toutes les 2 semaines. 

http://www.defenseindustrydaily.com/Allies-Absent-in-Afghanistan-Helicopters-Hired-05366/

Image IPB

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http://lemamouth.blogspot.com/2010/03/la-guerilla-combien-ca-coute.html

A lire chez Tanguy c'est remarquable et très intéressant...

Vous noterez le ratio troupes/insurgés

Cà montre aussi clairement une des grosses faiblesses de l'opposition:

ses liquidités financières (comme pour nous d'ailleurs c'est étrange non ?  ;) )

en clair plus que de débuquer les taleb à coup de 25 mm il devient urgent de leur taper leur pognon et de se poser les bonnes questions à propos de cet argent

-d'où vient-il ?

-quels circuits emprunte-t-il ? (on parle ici de $ et pas de roupies de sansonnets)

-comment est-il recyclé ? ...

En clair cette guerre se gagnera aussi dans les banques, les paradis fiscaux et dans les champs de pavots...

A mon avis les réponses sont connues et elles dérangent car ce ne sont pas des éleveurs de chèvres ou des paysans cultivant le pavot qui gèrent les circuits financiers en question c'est bien çà le problème.

Si on veut avoir des espoirs il va enfin falloir se décider à faire le ménage chez certains "alliés" notamment dans le Golfe et au Pakistan...

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En clair cette guerre se gagnera aussi dans les banques, les paradis fiscaux et dans les champs de pavots...

Pas besoin de paradis fiscaux pour blanchir de l'argent et la transféré aux djihadiste, en même en France certain savent tres bien le faire. L'argent n'a pas d'odeur et l'argent du terrorisme utilise les même méthodes et les même chemin que l'argent du "grand capital" ;)

Les principaux mécanismes de financement sont expliqué grosso modo sur la vidéo de l'audition de Chouet ... On peu ajouter les divers import révolutionnaire et autre racket, les taxe locales sur les différent traffic, plus le traffic lui meme, une somme de petit ruisseau qui produit des rivières suffisante.

Pour l'externalisation de la lutte c'est aussi un grand classique, tout le monde a quelques chose a reprocher a l'occupant, alors moyennant quelques billet et quelques moyen pour incité a passer a l'acte on peu recruter en "interim" tout un tas de gens sans lien avec les organisationnels. En plus de donner de la main d'œuvre ça brouille les pistes.

M'enfin le temps qu'on arrive a faire naitre dans une majorité de la population afghanes la notion d'interet collectif dominant tout autre interet particulier, et donc la nécessité de placer l'ordre et la force dans les mains des autorité et pas de n'importe qui, il sera passer des camion de pavot sous les pont :lol:

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Les infos sur le VBCI sont déjà disponible depuis un mois. Et rien n'a changé.

Il y a l'envoi de 2 sections d'infanterie en quaternaire chacune. Elles seront dans chaque GTIA parmis l'escadron blindé en remplacement d'un PAD sur VAB T20-13.

Au 8 VBCI, il y a un lot de véhicules mulets pour maintenir 100% de disponibilité des sections pendant les entretiens, réparation ou même une destruction.

A propos du ratio soldats/insurgés:

Dire qu'il y a 150 insurgés et 1500 soldats sur une zone est un faux semblant. C'est comme avec le banditisme. Il y a toujours plus de policiers que de malfrats. Ceux-ci ne portent pas leurs intentions sur leur front. L'évocation du ratio est donc limite, voir source d'erreur car la principale difficulté réside dans la détection du passage à l'acte. Et là, il faut du monde pour espérer neutraliser un petit groupe d'insurgés.

Le ratio le plus pertinant me semblerait être le taux de soldats et d'insurgés ramenés au volume de la population.

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Trois policiers ont été tués et trois autres blessés lors d'une attaque d'insurgés jeudi soir près de Gardez, la capitale de la province de Paktia, dans l'est de l'Afghanistan, a-t-on appris de source policière vendredi.

Des hommes armés ont attaqué un poste de police près de Gardez. Un policier a été blessé dans l'échange de tirs qui a suivi. Puis, lorsque la force de réaction rapide est arrivée en renfort, les assaillants ont fait exploser une bombe, tuant trois de ses policiers d'élite et en blessant deux autres, rapporte le chef de la police provinciale Azizudin Wardak. Le commandant de la force de réaction rapide figure parmi les morts.

Cette formation d'élite a récemment été créée pour répondre aux menaces talibanes dans la province de Paktia. AP

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http://www.wired.com/dangerroom/2010/03/stopping-afghanistans-fertilizer-bomb-factories/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+WiredDangerRoom+%28Blog+-+Danger+Room%29

In Iraq, insurgent networks had a motherlode of military-grade explosives for making roadside bombs. In Afghanistan, fertilizer bombs are the weapon of choice, making detection and interception a much greater challenge, according to the head of the Pentagon’s bomb-fighting organization.

In a bloggers roundtable today, Lt. Gen. Michael Oates, Director of the Joint IED Defeat Organization, said that Gen. Stanley McChrystal, the top U.S. commander in Afghanistan, had lobbied Afghan President Hamid Karzai to impose a ban on ammonium nitrate fertilizer, one of the common ingredients for homemade explosives.

“When Gen. McChrystal identified the threat to troops from ammonium nitrate-based fertilizers — none of which are produced in Afghanistan – he went to President Karzai and in very quick order, he had a presidential ban issued on ammonium nitrate fertilizers, both in the country and for importation,” Oates said.

Oates added, however, that it was also difficult to detect ammonium nitrate if it was smuggled across the border from Pakistan. “There’s been a concerted effort to working with the Pakistani government to shut down the transshipment of of precursors,” he said.

The picture above shows a pile of ammonium nitrate discovered in a cordon and search of the Shawal bazaar in Kandahar. But as Afghan and coalition security forces capture stashes more ammonium nitrate, insurgents may turn other ingredients, such as potassium chlorate.

While there is not a ban on these materials in Pakistan, Oates said there were “serious discussions involving the Pakistanis” about restricting the sale of both ammonium nitrate and potassium chlorate.

For fighting these primitive bombs presents another challenge: They do not have a high metal content that can be easily detected. Oates said “persistent surveillance” on Afghanistan’s road network would be key, although that’s easier said than done. “Getting these persistent surveillance capabilities into Afghanistan is a transportation challenge,” he said.

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Audition du colonel Martini, commandant un OMLT en 2009:

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cdef/09-10/c0910022.asp

Il est difficile d’établir une typologie générale des insurgés : nous sommes confrontés à plusieurs types d’insurrections, qui mêlent étroitement délinquants et talibans. Pour dix insurgés, au sens large, on compte deux vrais talibans, convaincus et formés, et huit combattants intermittents ou contractuels qui viennent prêter main-forte contre rétribution ; la participation à la pose d’un IED par exemple est rémunérée entre 100 et 200 dollars, soit largement plus d’un mois de salaire. Les insurgés, constitués en groupes de 3 à 20 personnes, connaissent parfaitement le terrain qu’ils arpentent pour certains depuis plus de trente ans. Ils nous observent et connaissent bien nos techniques auxquelles ils s’adaptent très rapidement, ce qui nous contraint à des évolutions permanentes.

La faiblesse du gouvernement afghan tient essentiellement à celle de sa police, qui souffre d’un recrutement local et de soldes trop faibles, deux facteurs favorisant la corruption.

Les relations entre l’ANA et l’ANP sont mauvaises, l’armée s’efforçant de servir l’État lorsque certains policiers s’enrichissent particulièrement vite. Un grand nombre de mafieux se retrouvent au sein de l’ANP. Il a donc été décidé, au cours des mois de novembre et décembre derniers, d’accentuer les efforts en faveur de la formation. On avait pu constater au mois d’août précédent que la tentative de lever rapidement et sans véritable formation un grand nombre de policiers s’était soldée par un échec. Or, il faut rappeler que l’objectif est de parvenir à un effectif de 108 000 policiers d’ici à la fin de l’année.

J’insiste sur un point : les OMLT de formation de la police afghane (POMLT) ont un bilan très positif. On a observé dans la zone française une bonne coordination entre les unités encadrées par les OMLT et les forces de police supervisées par les POMLT. Des actions communes ANA-ANP crédibles ont été menées sous commandement français.

M. le colonel Jean-François Martini. Le métier de soldat est, en Afghanistan, un métier comme un autre. Le choix répond à des raisons conjoncturelles. Il ne faut pas oublier la notion d’équilibre entre les personnes. Avant l’invasion soviétique, les individus se sentaient redevables envers leur famille, leur village puis leur ethnie. L’intervention a quelque peu modifié ces équilibres, par l’introduction de dépendances financières, de liens dus aux combats, de la corruption, etc. Une personne peut ainsi se retrouver redevable envers un taliban à travers un membre éloigné de sa famille. Il en vient à ne pouvoir refuser de poser un IED, action pour laquelle il sera en outre rémunéré. Il faut lui donner un métier, le faire participer à la construction d’une route afin qu’il refuse d’y poser un IED ou, au moins, puisse financièrement se soustraire à cette obligation.

La clef est économique. Si nous parvenons à donner du travail aux afghans, la rébellion se trouvera circonscrite au fond des vallées et nous aurons réussi : la population se rendra compte que grâce à l’État et à l’armée afghane, elle a retrouvé prospérité et sécurité. C’est précisément le sens de notre action, notamment lorsque nous sécurisons l’axe Vermont en Kapisa, indispensable au développement économique de la zone et employons de nombreux afghans à l’ouverture de cette route.

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http://fr.news.yahoo.com/64/20100315/twl-un-fonctionnaire-du-pentagone-accus-acb1c83.html

Un fonctionnaire du Pentagone accusé d'avoir mis sur pied une unité de lutte contre les talibans.

Une unité formée d'agents de sécurité privés chargés de pister et d'éliminer les extrémistes islamistes actifs au Pakistan et en Afghanistan a été mise sur pied par un fonctionnaire du Pentagone, rapporte le New York Times. L'homme en question, nommé Michael Furlong, aurait puisé dans des fonds destinés à améliorer les connaissances de l'état-major américain sur la société afghane pour financer ces opérations secrètes de part et d'autre de la frontière pakistano-afghane, poursuit le quotidien, qui cite des responsables militaires et des hommes d'affaires américains et afghans.

L'ancien officier de l'US Air Force, devenu membre du personnel civil de l'armée, a fait appel à des sociétés de sécurité privées qui emploient d'anciens membres de la CIA et des forces spéciales, précise le New York Times. Ces agents, chargés de collecter des informations sur les activistes et de localiser les camps de la guérilla, les transmettraient à l'armée et aux services de renseignement en vue d'opérations militaires.

Une enquête a été ouverte, ajoutent les sources citées par le New York Times, dont certaines se disent troublées par l'initiative. 'Bien qu'aucune mission de renseignement légitime n'ait été affectée, c'est généralement une mauvaise idée d'envoyer de prétendus James Bond dans une zone de guerre', commente ainsi l'un des responsables américains ayant requis l'anonymat. Le colonel Kathleen Cook, porte-parole du commandement stratégique de l'armée américaine dont dépend Michael Furlong, a refusé qu'il soit interviewé, ajoute le journal. Selon Robert Young Pelton, un sous-traitant de l'armée américaine, M. Furlong a outrepassé sa mission. 'Nous fournissions des informations pour les aider à comprendre la situation en Afghanistan et cela a été utilisé pour tuer des gens', a-t-il expliqué.

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http://www.military-world.net/Afghanistan/3508.html

Often portrayed as mindless fanatics, the sophistication of Taliban military tactics in the Afghanistan war have impressed US military officials

Although they're often portrayed as mindless fanatics, the militant Islamists' "life experience" from their years in the wilderness, their study of American military tactics and their analysis of the Karzai government's shortcomings have helped reverse their fortunes, U.S. intelligence experts say.

With President Barack Obama sending at least 30,000 additional American troops to knock the Taliban off-balance and a U.S.-led offensive in Helmand province, a better understanding of today's Taliban is central to the effort to defeat them and to begin withdrawing some American troops from Afghanistan in summer 2011.

While much is made of the recent arrests of Taliban leaders in Pakistan and the deaths of others in U.S. unmanned drone attacks, the group appears to be a movement in transition, with greater sophistication along with limited central control and considerable autonomy for its local commanders in Afghanistan.

Western intelligence officials cite varied signs of the "new" Taliban:

    * During and after every military operation, top Taliban leaders — who intelligence officials think move along the Afghan-Pakistani border but sometimes retreat to Karachi and other Pakistani cities — routinely run circles around the Karzai government with rapid-response public relations.

    * Some Taliban still fight as they did a decade ago, in flip-flops and traditional baggy pants, but the hard-core "Taliban cavalry" is equipped with North Face jackets, good boots, warm clothing and swift motorbikes purchased in Pakistan.

    * The Taliban made some 8,000 improvised explosive devices last year, an astonishing rate of almost 22 a day. "An enemy that can generate 8,000 IEDS and bring 8,000 IEDS to bear and have a major effect, we ought to hire the J-4, the logistician," said a top general with the U.S.-led International Security Assistance Force.

    * Taliban leader Mullah Mohammad Omar issued a 67-article code of conduct for his fighters last summer, ordering them to protect the civilian population.

    * Based on debriefings of some 4,000 Taliban detainees captured over the past four to five years, the ISAF general concludes that the insurgents are motivated to seize power either by conquest or by negotiation and to establish the rule of law in the areas they control. Taliban fighters say they want to bring Shariah, Islamic law, to rural areas where government officials are known to be corrupt.

The Taliban "have totally changed," said Vahid Mojdeh, a former Taliban foreign ministry official who monitors the movement. "They've totally put behind them their international agenda" of spreading Islamist revolution "and now are just focused on Afghanistan."

Although Western and Afghan experts acknowledge that Omar, the one-eyed cleric, is the group's supreme leader, many Taliban innovations for controlling territory are probably of local origin.

Take, for example, an order to shut down cell phone communications after about 4 p.m. every day in four southern Afghan provinces. Taliban commanders approached the four commercial cell-phone companies in the area and told them to halt service or their towers would be blown up.

According to Mojdeh, the move is part of a Taliban effort to prevent spies from communicating Taliban positions to Afghan government officials.

However, it's also "to make sure they can get a good night's rest," the senior ISAF general said.

The Taliban also must communicate with one another, however, and their devices — VHF radio-relay networks that use hundreds of small antennas linked to big solar panels — have impressed Western militaries. The basic equipment is bought off the shelf in Pakistan or stolen from NATO trucks and assembled in the field.

"It's extremely sophisticated," the general, who couldn't be identified under the terms of the briefing, told McClatchy. On the other hand, he said, Taliban codes are "pretty easy to break."

Taliban policies also have become somewhat more sophisticated. Mojdeh said that in the past year, the insurgents had stopped burning down schools, and they no longer oppose vaccination campaigns for children or health clinics.

"There's a new generation. They are familiar with computers. They communicate with text messages. They're in favor of education," he told McClatchy. Unlike the Taliban of the 1990s, he said, "They are no longer all illiterates."

Drawing on insurgent tactics from the war in Iraq, the Afghan civil war in the 1990s, Pakistani trainers and al Qaida operatives, the Taliban have developed a plan for civilian governance of regions they control, appointing a governor — usually from another region, to avoid local tribal rivalries — a military commander, a financial official in charge and a judge.

Haroun Mir, the director of Afghanistan's Center for Research and Policy Studies, who fought against the Taliban in the 1990s, said the insurgents had taken a leaf from their former archenemy, the late Afghan guerrilla leader Ahmed Shah Massoud, who was an ethnic Tajik, unlike the mostly Pashtun Taliban.

The Taliban "previously never let anyone in (Massoud's) movement have influence," but now they're accepting ideas from below, Mir said. "I wonder if the traditional Taliban are still in control?" he asked.

He said the Taliban's new emphasis on justice paralleled Massoud's concern that people behind the front lines "should feel secure," he said. Mir also said that the principal slogan that Omar used today "is to expel the infidels, the same slogan we used against the Russians," but now meaning U.S. and European forces.

However, the Taliban also have adopted new and deadly tactics such as recruiting pupils from madrassas — Islamic schools — for suicide bombings.

Recruiters observe the students and "see who's the more emotional," Mojdeh said. They also seek volunteers from among those who've lost family members to U.S. or Afghan government attacks.

They "work on them and train them and give them a suicide belt — a fake one. If they don't show fear, they give them a real one," Mojdeh said. The suicide attackers say goodbye to their families, "and then they disappear."

The Afghan National Directorate for Security estimates that there are at least 1,000 mobile insurgent training centers in Pakistan's seven tribal agencies — lawless zones beyond the writ of the central government — most in the guise of religious education centers.

To a great extent, though, the Taliban remain motivated by revenge. The massacre in 2001 of hundreds, perhaps thousands, of Taliban detainees at the hands of an Uzbek warlord in northern Afghanistan still motivates Taliban to fight.

"That massacre was the base or foundation for all the fighting that is now going on," Mojdeh said.

The senior ISAF general agreed that the massacre was "absolutely" a recruiting tool for the Taliban. "Those kinds of things thicken the hatred and cause more people to join."

Last July, the U.S. military obtained a copy of the new code of conduct issued by Omar, with instructions to protect civilians and spare the lives of prisoners. It came on the heels of a tactical directive by Army Gen. Stanley McChrystal, the top U.S. military commander in Afghanistan, that said the aim of American troops was to protect the Afghan population, not to kill Taliban.

Unlike the U.S. directive, however, which reduced the number of civilian deaths last year by 28 percent from 2008, there's little sign that the Taliban are implementing Omar's code, which says that Taliban suicide attacks should be carried out against "major" targets and "utmost steps" taken to avoid civilian casualties.

A U.N. report in January said the Taliban were responsible for 70 percent of the 2,142 civilian killings in 2009, up some 50 percent from the previous year. That included 1,054 victims of suicide bombings and IEDs and 225 victims of targeted assassinations and executions.

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Les sections "Potemkine" de l'armée de terre

On se souvient des villages Potemkine, ces décors en trompe-l'oeil que le ministre russe aurait fait construire pour Catherine II afin de lui épargner le spectacle désolant de son pays. En va-t-il aujourd'hui de même dans l'armée de terre ? Son chef d'état-major nous confiait récémment que la section à quatre groupes était le pion de base lors des opérations. Las ! Voici, tel quel, le  témoignage d'un militaire que nous avons reçu ce weekend :

"Je rentre  de Canjuers ou l'on a du faire une "démo " pour le CEMA. Ce qui me fait rire (jaune) c'est que pour cette démo on a du passer en section à 4 groupes ( détachées d'autres compagnies ) au pied levé, alors que l'on travaille depuis 3 mois en section à 3 groupes et que l'on travaillera en kapissa à 3 groupes. Tout ça pour quoi? Pour ne pas faire mentir le CEMAT qui une semaine avant, avait fait cette déclaration.

Le but de la manoeuvre : se mentir à nous même... Pourquoi montrer à nos chefs une manière de travailler qui ne sera pas appliquer dans la réalité?  C'est bien dommage de montrer aux " décideurs " de l'armée que tout va bien et que tout ira bien, quand ce n'est pas le cas".

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/ c'est de mieux en mieux chaque jour :-\
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