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Les archives déclassifiées et révélations historiques


alexandreVBCI

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Aujourd'hui, est-il encore utile (dans le sens : peut-on encore apprendre des choses) d'acheter des nouveaux bouquins sur le 2ndeGM par exemple dans la mesure où les historiens/écrivains ont pû accéder aux archives soviétiques il y a déjà plusieurs années ?

Régulièrement, de nouveaux livres sortent sur ce thème, mais il sont surtout constitués de redites et de rabâchages, non ?

Non

En fait il y a une réécriture de l'histoire de la 2iè GM sur le front germano-soviétique depuis 15 ans environ avec un effort à la fois d'utiliser des sources soviétiques devenues plus accessibles ( et non pas complétement accessibles hélas ) et les sources primaires allemandes ( journeaux de marche, doc logistiques d'époques etc ) que les historiens négligeaient auparavant

Il reste encore des zones d'ombres et hélas la traduction en anglais ( et ne parlons même pas en français ) de bon nombre d'ouvrages allemands et russes est encore à faire

La controverse sur les plans d'invasion de l'Allemagne par l'armée rouge et Staline en 1940 et 1941 continue de faire rage mais essentiellement en Russie même faute de traduction des ouvrages russes en occident 

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On peut trouver toujours des détails ou informations supplémentaires sur des opérations plus ou moins secrètes comme ce bombardement d'un prison française par la RAF ou l'on declara pendant des décennies que c'était pour libérer des résistants, des bilans en hausse ou baisse des combats tel le bombardement d Amsterdam en 1940 ou des milliers de victimes sur les sources des années 80 sont devenu des centaines dans les années 90, sur des unités comme ce u boat dans un fleuve au Canada.

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Pas forcément, les ouvrages de Jean Lopez apportent un regard nouveaux sur le front de l'Est et détruisent certains mythes/apprioris, je viens à peine de commencer son ouvrage sur Koursk mais il remet en question le statut de cette bataille qui n'est pas, selon lui, le chant du cygne de la Panzerwaffe.

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Pas forcément, les ouvrages de Jean Lopez apportent un regard nouveaux sur le front de l'Est et détruisent certains mythes/apprioris, je viens à peine de commencer son ouvrage sur Koursk mais il remet en question le statut de cette bataille qui n'est pas, selon lui, le chant du cygne de la Panzerwaffe.

Les ouvrages de Lopez offrent un regard neuf au lecteur francophone mais tout ce qu'il dit a déjà été dit par les auteurs américains, allemands, russes et suédois depuis 15 ans : ça en dit long sur l'état de la recherche française sur le front germano-soviétique .... ( soupir )

Son ouvrage sur Koursk offre au lecteur une synthèse des travaux américains et allemands d'il y a 5/6 ans mais j'ai noté au moins une erreur d'analyse importante.

Une nouvelle floppée d'ouvrage est toutefois sortie depuis 2/3 ans analysant encore mieux et avec plus de détails cet affrontement et pour la première fois traduisant un auteur russe récent   

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Disons qu'on pourra toujours trouver des "nouveautés" en raison de la nature même de la discipline. L'Histoire est inséparable de la vision spécifique de l'historien qui l'écrit.

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Le but était d'induire en erreur les services de renseignements allemands sur le débarquement allié.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_J%C3%A9richo

Attention, ce n'est qu'une hypothèse.

J'ajouterai même, pour être totalement honnête et précis, que c'est un résumé ayant un un ton de "vérité définitive" qui a été posté sur Wiki par un anonyme et sans source. Résumé auquel un début de discussion a été soulevé en page de discussion (un an plus tard), sur lequel je suis tombé une autre année plus tard, dont j'ai présumé la source * et que j'ai remanié pour lui donner l'essentiel de la forme qu'il a depuis...

* : que j'avais seulement feuilletée deux ans plus tôt, mais dont la ressemblance avec le résumé (d'après ma mémoire, plutôt bonne), et la synchronicité de leurs dates de parutions, sont telles que ca me semble une supposition valable.

Donc bon, pour la rigueur de recherche historique ou la validité de la thèse, il reste encore du travail à faire  :-\

Tiens d'ailleurs, cet article n'a fait aucune vague à l'époque sur les forums WWII ?

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La police tchèque enquête sur un subterfuge de "fausse frontière", utilisé par l'ancienne police politique tchécoslovaque (StB) pour enrayer à l'époque communiste le flot d'émigrants vers l'Ouest, a annoncé jeudi un responsable du ministère de l'Intérieur, Pavel Bret. Dans les années 1948-1951, la StB avait mis en place un simulacre de frontière à l'intérieur du pays, avec ses agents déguisés en soldats américains, français ou britanniques, pour tromper ceux qui tentaient de fuir le régime stalinien, a expliqué Pavel Bret, chef d'un bureau d'investigations sur les crimes communistes.....

La suite : http://www.lepoint.fr/monde/la-police-enquete-sur-un-ancien-piege-a-emigrants-tcheques-09-08-2012-1494484_24.php

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J'avais déjà entendu parler de ce coup tordu dans un article de Studies in Intelligence. Apparemment, le subterfuge a été rapidement perverti par ses membres, qui "poussaient" à la défection des personnes qui n'en n'avaient pas l'intention, pour leur piquer leurs biens après leur condamnation pour "trahison".

EDIT : ici : opération KAMEN

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  • 2 weeks later...

Citation

Les Etats-Unis ont secrètement aidé la France à améliorer son arme nucléaire dans les années 1970, à l'époque où l'administration Nixon souhaitait semer la division en Europe, révèlent des documents américains déclassifiés.

source : le figaro

Ca confirme ce que pensait quelqu'un que j'ai connu et qui travaillait au CEA à l'époque - mais qui n'était pas dans le secret des dieux.

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Peut être pas "l'arme nucléaire", mais la propulsion nucléaire des snle. Si je ne dis pas de bêtise, les français ont rencontré d'importante difficulté dans le développement d'un réacteur nucléaire pour leur premier snle, n'y arrivant pas d'ailleur, ils ont demandé l'aide des américains, qui les ont aidé à en construire un, leur permettant d'avoir une génération de snle opérationnelle dans les année 1970'.

Les spécialistes du forum seront plus précis :).

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Il faut dire que l'on avait pas misé sur le bon cheval pour cela.

Sous De Gaulle, on avait commencé le développement de réacteurs graphite-gaz.

Les ingés énergéticiens passionnés argumentent encore aujourd'hui sur les avatanges de cette filière à grand coup de "c'était mieux avant".

Mais voila, on en est sorti ... tient donc, au début des 70's !

On s'est ensuite orienté sur la technologie américaine (PWR) à eau pressurisé (coincidence : celle-là est "embarquable" ;) )

Aujourd'hui les gens citent l'accident de Saint-Laurent comme la raison majeur qui motivat ce changement.

Raison oui, mais amha, pas la principale à l'époque.

Et maintenant, avec tout le "cycle intégré" que l'on a brodé sur le combustible pour PWR, on est encore davantage "contraint" à utiliser cette techno. dans le civil.

Pour recentrer sur l'aide US dans les 70's, je crois avoir déjà lu qqch à ce sujet sur ce forum, ou alors dans des bouquins, j'vais creuser dans ma mémoire.

Enfin, c'était bien joué, car avec la montée en puissance de la force de frappe, devenue très sérieuses dans les 80's, on a empéché les soviétiques de réaliser un de leur but stratégique (découpler un conflit européen d'un risque MAD avec les US - vu que le risque MAD pertes insoutenables avec France prend le relai cela devenait illusoire.)

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  • 2 weeks later...

Le lieu de la sépulture de Richard III d'Angleterre, mort en 1485 pendant la bataille de Bosworth, était perdu depuis des siècles. Mais une équipe d'archéologues pense avoir enfin retrouvé la confrérie dans laquelle le roi a été inhumé. Le site était en fait enseveli sous un parking !

"Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !" A en croire Shakespeare, Richard III d'Angleterre ne faisait pas le fier lorsqu'il a été défait et tué à la bataille de Bosworth en 1485. Mais l'histoire a gardé une trace floue de la suite de cet évènement qui a marqué la fin de la guerre des Deux Roses. Après des siècles de mystère, une équipe d'archéologues de l'université de Leicester a annoncé mercredi être sur le point de trouver la tombe de Richard III, le dernier roi de la dynastie des Plantagenêts.

Suite :

http://www.maxisciences.com/richard-iii/la-tombe-de-richard-iii-bientot-decouverte_art26429.html

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Sur le wiki, certains on fait un article assez bien sur l' Histoire du programme nucléaire militaire de la France avec les apports US  ;)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_programme_nucl%C3%A9aire_militaire_de_la_France

Morceaux choisit :

Collaboration avec les États-Unis

Alors qu'à la suite de la seconde guerre mondiale, les États-Unis cherchent à empêcher la prolifération nucléaire, ils infléchissent leur politique et vont favoriser le développement du programme nucléaire militaire français bien que l'Atomic Energy Act interdise le transfert de technologies atomiques. Cet appui va se faire, avec différents niveaux de développement, dans 4 domaines :

Visite du champ de tir atomique du Nevada

Dès mai 1955, le colonel Pierre Marie Gallois fait une visite au Site d'essais d'armes atomique du Nevada. En avril 1957, le général Charles Ailleret (commandant interarmées des armes spéciales) y effectuera une autre visite. Cela permis de comprendre l'organisation de tels essais et de valider l'organisation envisagée pour le site d'essais du Sahara.

Appareils de mesure ultra-rapide

En 1958, grâce aux bonnes relations entre Félix Gaillard (président du Conseil) et Eisenhower, le général Ailleret, le colonel Buchalet et le professeur Yves Rocard (CEA) se rendent aux États-Unis dans le cadre de la mission Aurore. Une bonne partie de la mission fut consacrée à des réunions qui cherchaient apparemment à dissuader la France de construire une bombe atomique. Toutefois, des réunions techniques permirent à la délégation française d'en apprendre plus sur les appareils de diagnostic de l'explosion. Et au final, des appareils d'électronique ultra-rapide furent ramenés en France, où ils faisaient défaut.

Uranium enrichi

Un protocole conclut entre les ministères des finances et de la défense le 30 novembre 1956 prévoyait la construction par le CEA d'une usine d'enrichissement de l'uranium. La programmation de cette usine fut officialisé en juillet 1957, par le vote par le parlement du second plan quinquennal de l'énergie atomique. Les travaux débutèrent à Pierrelatte en 1960 et le premier lingot d'uranium faiblement enrichi fut obtenu en janvier 19601.

Le 25 décembre 1957, Pierre Guillaumat (administrateur général du CEA) rencontra l'amiral Elliott B. Strauss (en) au sujet de la fourniture d'uranium enrichi pour construire un réacteur nucléaire de sous-marin. Les États-Unis fournirent bien de l'uranium enrichi, ce qui permit au prototype de réacteur nucléaire de sous-marin, construit au Centre de Cadarache, de diverger en août 1964. Mais les États-Unis ne s'engagèrent pas à fournir de l'uranium enrichi pour le moteur de sous-marin lui-même. De plus, l'amiral Strauss chercha à dissuader le CEA de construire sa propre usine d'enrichissement de l'uranium. La coopération dans ce domaine fut donc très limitée1.

Information ouverte.

Le rapport Smyth, publié le 16 août 1945 par le gouvernement américain, fut une bonne source d'information pour les Français. Ce rapport montrait comment les Américains avaient fait pour réussir à construire leurs bombes atomiques1. Les « conférences des Nations Unies sur les utilisations pacifistes de l'énergie atomique »13 apportèrent aussi des informations utilisables. La première conférence (août 1955) s'accompagna, coté américain, de la déclassification de nombreux documents fournissant des informations plutôt théoriques. La seconde conférence (septembre 1958) fournit des informations plus pratiques, en particulier sur la notion de masse critique.

L'appui des États-Unis dans les années 1970

Généralités

Les relations franco-américaines étaient au plus bas en 1966, lorsque le président de Gaulle retira la France de la structure militaire de l'OTAN. L'amélioration des relations avec la France fut un des objectifs de la politique étrangère du président Richard Nixon. L'administration Nixon inversa ainsi la politique américaine d'opposition au programme nucléaire français28.

En conséquence, au début des années 1970, les États-Unis prirent l'initiative de discussion avec la France sur le nucléaire militaire. Les discussions des années 1970 étaient aussi un moyen pour les Américains d'en apprendre plus sur l'arsenal nucléaire français. De plus, l'amélioration de la force nucléaire française renforcerait la position stratégique des États-Unis face à l'Union soviétique28. En plus d'être censées gardées secrètes au niveau international, ces discussions, puis l'aide apportée, se firent sans en informer ni le Congrès américain, ni le Département d'État. En effet, l'Atomic Energy Act  interdisait le transfert de technologies des armes nucléaires. Toutefois, les Américains tinrent informés les Anglais des développements faits en France.

Au final, cette aide, bien que limitée, permit des économies de temps et d'argent au programme nucléaire militaire français. Elle se poursuivit sous l'administration Ford. Elle resta inconnue du public jusqu'en 1989, lorsque Richard Ullman publia son article « The Covert French Connection » dans la revue « Foreign Policy ».

Déroulement

La visite de Georges Pompidou à Washington en février 197029,30 fut l'occasion du redémarrage des relations franco-américaines. Pompidou avoua la faiblesse stratégique de la France et la possibilité que les missiles nucléaires français ne soient pas capable d'atteindre leurs cibles. Si Pompidou ne demanda pas directement d'aide américaine, il fit remarquer que le “comité franco-américain pour les échanges technologiques“ était au point mort. Nixon reconnu que la « question nucléaire » pourrait faire le sujet de discussions sur la coopération. À la suite, le Secrétaire de la Défense Melvin Laird suggéra de fournir à la France des informations sur l'amélioration de la sûreté des missiles et sur les matériaux pour la phase de rentrée atmosphérique. Il était plus circonspect sur le transfert de la technologie de navigation astronomique28.

En juin 1970, l'Assistant Secretary of Defense for Research and Engineering John S. Foster, Jr. effectua un voyage à Paris pour y rencontrer le délégué général pour l'armement au ministère des armées Jean Blancard. Une liste des demandes françaises fut soumise. Elle portait sur le développement de missiles terrestres et sous-marins, tel que les techniques de fabrication, la fiabilité des moteurs à propergol solide ou les matériaux résistants aux effets atomiques pour les véhicules de rentrée atmosphérique. Foster fit clairement savoir qu'il n'y aurait pas d'aide sur la technologie de navigation astronomique, mais que cela pouvait être possible sur le guidage inertiel des missiles sous-marins28.

La Maison-Blanche pris presque une année pour statuer sur la demande française car elle souhaitait tout d'abord passer en revue la politique d'aide militaire à la France. La réponse ne pouvait pas être négative car c'était les États-Unis qui avaient pris l'initiative des pourparlers sur les missiles de 1970. Aussi, en mars 1971, Nixon approuva un programme d'aide minimum : les États-Unis assisteraient la France pour l'amélioration des systèmes existants mais pas pour le développement de nouveaux systèmes. Cette réponse fut transmise par le Département d'État et le Ministère de la Défense en avril 1971.

Une délégation menée par Foster fit une seconde visite en France en juin 1971. Les discussions portèrent sur les moyens pour Washington d'aider le programme de missiles nucléaire français. Les Français demandèrent de l'assistance sur l'amélioration de la sureté et de l'opérationnalité au travers d'un appui sur des problèmes techniques allant de la propulsion aux connecteurs électriques. Une règle de fonctionnement fut arrêtée : les Français feraient parvenir des descriptions de leurs problèmes techniques et les Américains les conseilleraient. La délégation américaine fut conduite à Bordeaux pour visiter les installations de production de missiles et voir les missiles eux-mêmes. Les Français étaient apparemment satisfaits des échanges techniques autorisés par Nixon en 1971.

En juillet 1972, le ministre de la Défense Michel Debré effectua une visite officielle aux États-Unis. Alors que la presse spécula sur l'éventualité de discussions sur la coopération nucléaire, Debré nia ce point et, à l'époque, aucune information sur ces discussions ne parut dans la presse. Lors d'une réunion avec Henry Kissinger, Debré demanda la fourniture de renseignements sur les missiles antibalistiques de l'URSS. Kissinger y était favorable, mais considérant que l'Administration pourrait s'y opposer, suggéra que l'ambassadeur français ne formule pas de demande officielle. Les fonctionnaires du Département d'État avaient été tenus à l'écart des discussion de Debré avec la Maison-Blanche et le Pentagone. Ils apprirent cependant qu'une nouvelle liste de demandes avait été transmise à Foster et que ces demandes portaient sur des sujets très sensibles (miniaturisation des têtes nucléaires, mode d'utilisation des sous-marins nucléaires lanceur d'engins, etc.).

Après la visite de Debré, les Français continuèrent à demander plus d'informations. En mars 1973, suivant les conseils de Melvin Laird, Richard Nixon autorisa le transfert d'informations sur :

* les simulateurs des effets nucléaires (et la vente de petits simulateurs) ;

* les techniques de durcissement des missiles et des véhicules de rentrée ;

* les missiles antibalistiques soviétiques.

Foster suggéra de fournir aussi des informations sur les systèmes d'alerte précoce afin de renforcer le caractère dissuasif de la force nucléaire française.

À la fin mai 1973, lors d'une rencontre en Islande entre Kissinger, Nixon et Pompidou, ce dernier demanda à ce que les discussions, jusqu'alors limitées à la technologie des missiles, soient étendues aux technologies des armes nucléaires. En conséquence, le nouveau ministre des Armées Robert Galley se rendit aux États-Unis pour des discussions secrètes avec Kissinger et le nouveau Secrétaire de la Défense James Schlesinger. Galley expliqua à Kissinger que la France souhaitait des informations sur :

*  la pénétration des missiles, incluant le durcissement des véhicules de rentrée, l'aide à la pénétration et les missiles à ogives multiples pour les sous-marins;

*  la taille et la masse des détonateurs accélérés ;

*  la réalisation d'essais souterrains aux États-Unis.

Il s'agissait pour les Français de développer une nouvelle génération de missiles28.

Afin d'éviter d'avoir à demander l'autorisation du Congrès américain (et ainsi contourner l'Atomic Energy Act (en)), Kissinger et Galley s'accordèrent pour que les États-Unis s'en tiennent à du « conseil par la négative» (sans que l'on sache qui proposa ce type d'accord), c'est-à-dire que les Américains se contenteront de critiquer les idées soumises par les Français. Ces discussions se poursuivirent pendant 4 ans. Elles devaient rester secrètes afin de ne pas compliquer les relations entre les États-Unis et ses autres alliés qui auraient alors pu demander le même traitement. Ni le Département d'État, ni le Congrès, n'en eurent connaissance28.

Les têtes multiples d'un missile américain Minuteman

Un missile balistique peut porter plusieurs ogives permettant de frapper des objectifs différents dans une même zone. Si Kissinger était conscient des limites du programme français et de l'intérêt que la France pouvait jouer en termes de dissuasion, Il décida cependant de modérer le transfert des informations afin de donner l'impression aux Français que les discussions avec Galley avait fait un pas en avant. Toutefois, au début de l'année 1975, les Français s'inquiétèrent de la lenteur du retour d'informations. Les Américains répondirent qu'il n'y avait rien d'anormal et que c'était simplement dû à l'analyse détaillée de leurs demandes. Certaines demandes étaient de toutes façons difficile à satisfaire, telle l'utilisation du site du Nevada pour des essais souterrains. Sur ce point, à la mi-1975, le président Ford demanda tout de même d'étudier les possibilités d'aider les Français à conduire des tests souterrains. Il autorisa aussi un programme d'assistance qui incluait :

*  l'amélioration de la sécurité, de l'opérationnalité et de la diminution de la vulnérabilité nucléaire des missiles stratégiques ;

*  le durcissement des missiles et des véhicules de rentrées ;

*  les véhicules de rentrées à têtes multiples (à condition qu'ils visent une même cible) ;

*  les connaissances fondamentales sur le comportement des matériaux liés à la conception des armes nucléaires.

Ford interdit la fourniture d'informations sensibles et l'utilisation du site du Nevada pour y exposer les matériaux des véhicules de rentrée.

Le flux d'informations continua à rester limité. Quelques mois plus tard, le président Valéry Giscard d'Estaing s'en inquiéta auprès de Ford et Kissinger. Kissinger l'expliqua par les réticences du Pentagone et le fait que le Congrès verrait d'un mauvais œil que la Maison-Blanche autorise l'exportation d'ordinateurs performants. Si la décision sur les ordinateurs dut attendre plusieurs mois, l'assistance fut effective sur les technologies de tests souterrains, les véhicules de rentrée à têtes multiples et la vulnérabilité des sous-marins.

Depuis les années 1980

Les coopérations des années 1980 et 1990 restent très peu connues, tout comme le contenu de l'accord de coopération nucléaire entre la France et les États-Unis décidé par Jacques Chirac et Bill Clinton en 1996.

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  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

Quand l’US Air Force concevait une soucoupe volante :

La soucoupe volante, objet de fantasmes, de polémiques et moyen supposé de transport des extraterrestres, a, cette fois c'est sûr, presque existé.

Des archives, tout juste déclassifiées, révèlent que l’US Air Force a tenté pendant plusieurs années d'en concevoir un prototype capable de voler à 30 000 mètres d'altitude à une vitesse de 2 600 miles par heure (4 183 km/h). Il aurait permis de rejoindre New York à Miami en vingt-quatre minutes ou encore Paris à Moscou en trente-cinq minutes.

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/10/08/retour-vers-le-futur-quand-lus-air-force-concevait-une-soucoupe-volante/#xtor=RSS-32280322

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Le sous-marin nucléaire britannique qui a coulé le croiseur argentin Général Belgrano pendant la guerre des Falklands, aurait effectué, seulement quelques semaines plus tard, une mission encore plus dangereuse dans les eaux soviétiques.

En 1982, le sous-marin nucléaire britannique HMS Conqueror aurait pisté à quelques centaines de m, un chalutier espion, officiellement à la limite des eaux territoriales soviétiques, en mer de Barents.

A l’époque, ces chalutiers espions “péchaient” de l’information au large des bases navales ou à proximité des zones où se déroulaient des exercices de l’OTAN.

Le chalutier pisté par le HMS Conqueror avait 2 particularités : il battait pavillon polonais et il remorquait derrière lui une antenne sonar remorquée de presque 4 km de long. Il s’agissait de la dernière technologie soviétique en matière de détection sous-marine, et la mission du Conqueror était de la voler. Pour cela, il avait été équipé de pinces coupantes, fournies par les Américains, pour découper le câble d’acier qui la reliait au chalutier. Cette opération audacieuse portait le nom de code d’Opération Barmaid.

La suite de l'histoire : http://www.corlobe.tk/article30603.html

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Licence pour le  Mirage F-1 pour la Roumanie du temps de Ceauşescu ?

Dans les année '60, Nicolae Ceauşescu a souhaité pouvoir produire en Roumanie un avion de chasse supersonique.

Devant le refus des soviétiques pour la licence du MiG-21, il s'est retourné vers la Grande Bretagne et la France (Pour le English Electric Lightning et pour le Mirage F-1)

Du 16 à 23 Septembre 1968, les spécialistes roumains ont visité les usines d'aviation à Weybridge (Royaume-Uni), puis en France, où ils ont parlé avec les représentants des entreprises "Marcel Dassault" et SNECMA (23 Septembre au 6 Octobre 1968 ). Les membres de la délégation roumaine ont visité la France dans les secteurs manufacturiers du "Mirage III" et des moteurs ATAR-9K utilisé pour équiper la famille de chasseurs "Mirage". Puis, lors d'une réunion avec le général Bonte, directeur de la Direction Générale Technique, la délégation roumaine a soumis une offre d'achat de licence pour la fabrication du "Mirage F-1" et son moteur. Le général Bonte  a annoncé la délégation roumaine qu'il allait informer le ministre français de la Défense pendant la journée du 5 Octobre 1968, et qui pourrait à son tour informer le président, le général Charles de Gaulle, de la demande des autorités de Bucarest.

Pas plus de renseignements ensuite.

http://mazarini.wordpress.com/2012/09/11/avioane-militare-franceze-mirage-f-1-pentru-romania

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Fidel Castro aurait recruté des officiers SS pendant la crise des missiles de Cuba.

Fidel Castro tissant des liens avec ses pires ennemis, des nazis de la Waffen SS? C’est ce qu’affirment des archives des services secrets allemands (le BND) qui viennent d’être déclassifiées, rapporte The Telegraph.

La suite : http://www.slate.fr/lien/63381/Castro-recrute-officiers-SS

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