winloose Posté(e) le 4 novembre 2008 Share Posté(e) le 4 novembre 2008 http://bourse.lci.fr/news.hts?urlAction=news.hts&idnews=AOT081104_00006282&numligne=0&date=081104 04/11/08 08:12 EADS : suspension de la production de l'A400M (AOF) - EADS a décidé de suspendre la production de l'avion de transport militaire, l'A400M, selon «Les Echos». Le groupe d'aéronautique souhaite éviter d'accumuler des appareils assemblés tant que les essais en vol n'ont pas démarré. «Le problème, si on ne ralentit pas la cadence, c'est qu'on va se retrouver avec plein d'avions sur le parking qu'on risque de devoir reprendre après», a expliqué au quotidien une source proche du programme. Le premier vol de l'A400 a été reporté sine die en raison de l'indisponibilité du moteur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thomas Posté(e) le 4 novembre 2008 Share Posté(e) le 4 novembre 2008 Dans les Echos http://www.lesechos.fr/info/aero/4793098-eads-suspend-la-production-de-l-a400m.htm "L'A400M, qui ne sera pas livré avant fin 2010 - soit avec un an de retard - a déjà coûté 1,4 milliard d'euros à EADS. Aujourd'hui, deux exemplaires sont assemblés, le troisième l'est en grande partie, et les sections des deux appareils suivants (numéros quatre et cinq) sont largement fabriquées. Les éléments de structure du sixième sont en cours d'assemblage. Au-delà, c'est la production de série qui est censée démarrer. Mais, du fait notamment de l'indisponibilité du moteur fabriqué par Snecma, Rolls Royce, MTU et ITP, le premier vol a été renvoyé sine die (« Les Echos » du 26 septembre). L'audit en cours devrait permettre d'y voir plus clair, mais le nouveau planning du projet n'est pas attendu avant début décembre au mieux. Ce qui complique le calcul de la provision supplémentaire qu'EADS va très certainement être amené à inscrire dans ses comptes. Contacté, le groupe aéronautique n'a pas souhaité commenter." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 4 novembre 2008 Share Posté(e) le 4 novembre 2008 EADS ralentit la production de l'A400M pour cause d'"incertitudes persistantes" sur le système de propulsion EADS (Paris: NL0000235190 - actualité) a reconnu mardi avoir ralenti récemment la production de l'avion de transport militaire A400M pour cause d'"incertitudes persistantes concernant le système de propulsion". Le constructeur européen n'a pas souhaité donner de précisions quant aux nouvelles échéances envisagées pour le programme. "Nous avons décidé un ralentissement de la production il y a quelques jours pour nous adapter à des incertitudes persistantes concernant le système de propulsion. Ce n'était pas un arrêt de la production", a déclaré Barbara Kracht, porte-parole du groupe pour le programme A400M, un avion de transport militaire, interrogée par l'Associated Press. "Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de vol d'essai. Nous devons attendre que le système de propulsion complet soit mûr techniquement et disponible", a-t-elle ajouté. Le quotidien "Les Echos" avait évoqué mardi une suspension de la production. "Le problème, si on ne ralentit pas la cadence, c'est qu'on va se retrouver avec plein d'avions sur le parking qu'on risque de devoir reprendre après", expliquait une source proche du programme, citée par le quotidien, qui ajoute que le nouveau planning du projet n'est pas attendu avant début décembre au mieux. Fin septembre, EADS avait annoncé que le premier vol de l'avion de transport militaire A400M, initialement prévu avant la fin de 2008, a subi un nouveau retard en raison de l'indisponibilité de ce système de propulsion. Conçu par Airbus, l'A400M est un avion de transport militaire polyvalent devant normalement entrer en service à l'horizon 2010 pour remplacer l'Hercules C-130 et le Transall C-160, mais dont le programme a déjà été retardé d'au moins un an. AP Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SpongeBob Posté(e) le 4 novembre 2008 Share Posté(e) le 4 novembre 2008 Les allemands demanderont des indemnités à EADS.http://www.lepoint.fr/actualites-economie/berlin-veut-des-indemnites-pour-les-retards-de-l-a400m/916/0/283661Les français eux sont prêts à passer l'éponge. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thomas Posté(e) le 4 novembre 2008 Share Posté(e) le 4 novembre 2008 Pas tout à fait apparemment. J'ai trouvé une version de cette dépêche AFP http://www.romandie.com/ats/news/081104143514.6j96gccp.asp qui se termine en fait par une dernière phrase, coupée sur le site donné en lien, qui dit : "La France, semble-t-il, ne demande pas de pénalité mais des solutions de remplacement. Les pourparlers ne sont pas terminés avec le gouvernement allemand", note Mme Vallin. Quelles "solutions de remplacement" pourrait offrir EADS ? Des locations d'A310 cargo et de Casa ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 4 novembre 2008 Share Posté(e) le 4 novembre 2008 Quelles "solutions de remplacement" pourrait offrir EADS ? Des locations d'A310 cargo et de Casa ? Les A310 ou A330 ne peuvent pas opérer depuis des pistes rudimentaires comme les A400M, mais ils peuvent malgrés tout répondre à une trés grande partie des missions de transport et il reste encore des C130 et C160 pour les livraisons sur les pistes en mauvais états. Je ne suis pas sur qu'on perdrait au change à récupérer des A330 MRTT en remplacement des A400M (dans un premier temps puis des KC135 dans un second temps) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Captain Pif Posté(e) le 5 novembre 2008 Share Posté(e) le 5 novembre 2008 L'A330 non seulement ne peut opérer que depuis des plate-formes aéroportuaires aux normes civiles, mais sa capacité cargo non négligeable en charge emportée est par contre obérée par la nécessité de passer les charges par une porte latérale.En clair, c'est bien pour des palettes, mais çà ne permet d'embarquer ni véhicules, ni hélico.Par ailleurs pas d'aérolargage, pas de navigation basse altitude, etc.Ce n'est absolument pas le même besoin.Je reste convaincu que l'A400M sera un avion efficace, plus cher qu'un C-130 mais avec des capacités très supérieures. Malheureusement les possibilités d'export risquent d'être limitées aux seuls pays qui ont de vrais besoins de projection lointaine. La plupart des forces aériennes font des transports intérieurs ou dans les pays limitrophes, avec des charges emportées assez modestes. Missions pour lesquelles les C130 sont adaptés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 5 novembre 2008 Share Posté(e) le 5 novembre 2008 Solutions possibles : Demander des avions gratuit à EADS s'il ne veut pas payer d'amende >:( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tom Posté(e) le 5 novembre 2008 Share Posté(e) le 5 novembre 2008 En clair, c'est bien pour des palettes, mais çà ne permet d'embarquer ni véhicules, ni hélico. oui pour des véhicule léger mais palettiser(jeep),hélico pareil du léger,queue démonter,mais bon c'est pas le top Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 5 novembre 2008 Share Posté(e) le 5 novembre 2008 Le spectre du NH90 et de ses 5 ans de retard commence à me faire peur ... Sait-on si EADS a donné un nouveau calendrier à l'Etat français pour les livraisons ? Car c'était la condition posée par le Ministre pour que notre pays n'exige pas les pénalités de retard prévues au contrat. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
QuebecOne Posté(e) le 5 novembre 2008 Share Posté(e) le 5 novembre 2008 Le spectre du NH90 et de ses 5 ans de retard commence à me faire peur ... Sait-on si EADS a donné un nouveau calendrier à l'Etat français pour les livraisons ? Car c'était la condition posée par le Ministre pour que notre pays n'exige pas les pénalités de retard prévues au contrat. Je pense pas que cela fasse partie des options, ce n'est pas ''juste'' du business, le gouvernement n'a pas envie de couler l'industrie, ni de la dégouter de futurs projets militaires demandant de gros investissements privés en R&D. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thomas Posté(e) le 6 novembre 2008 Share Posté(e) le 6 novembre 2008 http://www.daily-bourse.fr/news.php?news=AFP081105191011.3bji3tbz Morin veut évoquer l'A400M avec ses homologues de l'UE lundi à Bruxelles AFP Le ministre de la Défense, Hervé Morin, entend réunir ses homologues de l'Union européenne concernés par le programme de l'avion de transport militaire A400M, en marge d'un Conseil européen lundi à Bruxelles, a-t-on appris mercredi dans l'entourage du ministre. "Il s'agit de définir une position commune" sur l'avenir de ce programme frappé par une série de retards, "l'objectif étant de réaffirmer son importance et la volonté commune de le mener à son terme", précise-t-on de même source. M. Morin a ainsi adressé des invitations à ses homologues britannique, allemand, espagnol, belge, luxembourgeois et turc. "Des contacts bilatéraux sont toutefois noués dès à présent pour préparer cette position commune", précise-t-on. Lundi, en marge d'un "Conseil affaires générales et relations extérieures (défense)", les ministres concernés devraient ainsi tenter de "se mettre d'accord sur une position commune vis à vis des industriels (dont le chef de file est Airbus Military, ndlr) et de l'OCCAR", l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement, gestionnaire du programme, ajoute-t-on. "En échange du respect d'un calendrier" de production, la France plaide "pour qu'il y ait un peu de souplesse dans la négociation au regard des spécifications de l'appareil et du problème des indemnités de retards" dues par l'industriel, explique-t-on. Mardi, Airbus Military (groupe EADS) avait confirmé un "ralentissement" de la production de l'A400M, compte tenu des "incertitudes concernant l'agenda du programme". Interrogé fin octobre sur d'éventuelles demandes de pénalités à EADS, M. Morin avait répondu que le gouvernement "serait prêt à fermer les yeux sur un certain nombre de pénalités" si l'industriel s'engageait "sur une date de livraison précise, ferme et définitive". EADS avait annoncé en septembre le report du premier vol de l'A400M à une date indéterminée, en raison de problèmes chroniques avec la propulsion de l'appareil qui ont retardé le développement de ce programme majeur. Le groupe européen arguait alors de "la non disponibilité du système de propulsion", assurée par le consortium européen EPI (le français Safran, le britannique Rolls Royce, l'espagnol ITP et l'allemand MTU). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 28 novembre 2008 Share Posté(e) le 28 novembre 2008 Lu dans le dernier rapport sénatorial La livraison du premier des 50 appareils commandés par la France en 2003, prévue fin octobre 2009 au contrat, est annoncée par EADS comme reportée à fin avril 2010 avec le risque d'un glissement supplémentaire compris entre un an et trois ans. La livraison du dernier avion devait intervenir en 2019-2020. Le coût de référence de ce programme est de 6,2 milliards d'euros. Le coût actuel, aux conditions financières 2008 est de 7,3 milliards d'euros. Au titre de la loi de finances pour 2009, les crédits de paiement s'élèvent à 407,2 millions d'euros et les autorisations d'engagement à 674,3 millions d'euros. Par ailleurs, les Etats et l'OCCAr ont échoué pour l'instant dans la mise en place d'un soutien commun global de l'avion. La France prépare avec les Britanniques un accord bilatéral pour la contractualisation du soutien. Les travaux se poursuivent au sein de l'OCCAr pour conserver une communauté maximale dans la définition de l'avion après sa mise en service, ce qui constituerait un progrès par rapport au Transall. S'agissant de la réalisation du programme deux questions se posent : · La nécessité de trouver une solution financière acceptable par tous les Etats parties au programme et l'industriel. · La nécessité de trouver des palliatifs pour combler le trou capacitaire de la force projection française, le calendrier du retrait des Transall, qui a commencé en 2006 ne pouvant se poursuivre raisonnablement au-delà de 2014-2015. Il est à noter qu'un contrat de rénovation de nos 14 C130 Hercules est intervenu en 2008 pour la rénovation de l'avionique de ces avions. Cette rénovation permettra de poursuivre l'exploitation de ces appareils jusqu'à l'horizon 2020-2025. Les autres opérations relatives à la projection des forces concernent essentiellement : · la mise à disposition, sous forme de location de longue durée avec option d'achat, de deux appareils de type A 340-200 à grande capacité et à long rayon d'action (TLRA) ; le contrat comprend des tranches fermes de 5 et 4,5 ans, puis des tranches conditionnelles jusqu'à 9 ans ; le projet de loi de finances pour 2009 prévoit 25,8 millions d'euros de crédits de paiements pour ce programme ; le contrat TLRA a été notifié. Il se compose d'une tranche ferme de 5 ans et de tranches conditionnelles de 2 ans assorties d'une option d'achat ; · le renouvellement de la flotte d'avions à usage gouvernemental (AUG) actuellement composée de deux A 319, de deux Falcon 900 et de quatre Falcon 50 ; le projet de loi de finances prévoit 21,4 millions d'euros d'autorisations d'engagements et 94,8 millions de crédits de paiement pour ce programme ; le contrat AUG-LC a été notifié le 18 juillet 2008. Il se compose d'une tranche ferme couvrant l'acquisition de deux Falcon 7X (8 à 19 passagers) et de deux tranches conditionnelles de deux Falcon 2000 (jusqu'à 10 passagers) chacune. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thomas Posté(e) le 29 novembre 2008 Share Posté(e) le 29 novembre 2008 Le risque de glissement supplémentaire évalué "de un à trois ans" en dit long sur le flou actuel... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 29 novembre 2008 Share Posté(e) le 29 novembre 2008 Le risque de glissement supplémentaire évalué "de un à trois ans" en dit long sur le flou actuel... Ouaih et pour punir l'industriel on devrait lui faire miroiter le "risque d'une annulation totale du contrat" dans un délais d'un an s'il n'y a pas d'engagement ferme accompagné d'une ristourne conséquente de sa part ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 2 décembre 2008 Share Posté(e) le 2 décembre 2008 A400M : les Européens d'accord pour revoir à la baisse leurs exigences [ 02/12/08 - 17H29 - actualisé à 17:37:00 ] Les pays clients de l'A400M vont analyser avec EADS comment "simplifier le programme" ne pas exiger d'EADS une partie des pénalités financières prévues dans le contrat", et éventuellement, "ne pas ne pas exiger d'EADS une partie des pénalités financières prévues dans le contrat". Les clients européens du groupe EADS sont d'accord pour revoir à la baisse les exigences demandées pour la construction de l'avion de transport militaire A400M, et éventuellement les pénalités de retard, a indiqué mardi le ministre français de la Défense, Hervé Morin. "Avec mes partenaires européens, c'est une décision que nous avons prise en commun, nous avons décidé deux choses. La première: regarder avec EADS quelles spécifications nous pourrions réduire pour simplifier le programme", a déclaré le ministre devant la commission des Affaires étrangères du Parlement européen à Bruxelles. Deuxièmement, "indiquer que nous serions prêts éventuellement à ne pas exiger d'EADS une partie des pénalités financières prévues dans le contrat", a-t-il ajouté. "En revanche, une exigence pour EADS : dès lors que EADS s'est engagé sur un avion avec des spécifications éventuellement revues, (il faut) que l'engagement sur un calendrier ferme et définitif soit tenu", a continué le ministre. "Le deal , il est là: on est prêt à revoir les spécifications et les sanctions financières, mais en contrepartie, EADS doit s'engager sur un programme extrêmement clair", a-t-il encore indiqué, notant que "pour l'instant personne n'est capable d'indiquer quand volera l'A400 M". EADS a reporté le premier vol de son avion de transport militaire A400M à une date indéterminée, en raison de problèmes chroniques liés à la propulsion de l'appareil qui ont retardé la mise en oeuvre de ce programme majeur. Hervé Morin a reconnu mardi que les partenaires européens avaient voulu faire "un avion extrêmement compliqué" et s'est interrogé sur le besoin d'avoir inclus "certaines spécifications" dans le programme, comme "la possibilité de charger ou décharger l'avion en moins de 5 minutes avec une seule personne". "Les Etats majors des différents pays n'ont pas été raisonnables", a-t-il estimé. L'Allemagne a commandé 60 avions, la France 50, l'Espagne 27, le Royaume-Uni 25, la Turquie 10, la Belgique 7 et le Luxembourg un appareil. Par la suite, l'Afrique du Sud en a commandé huit et la Malaisie quatre, portant le total à 192 commandes. (Source AFP). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 3 décembre 2008 Share Posté(e) le 3 décembre 2008 Ouaih et pour punir l'industriel on devrait lui faire miroiter le "risque d'une annulation totale du contrat" dans un délais d'un an s'il n'y a pas d'engagement ferme accompagné d'une ristourne conséquente de sa part ... Avec un prisme, tu peux le voir autrement Bruno, si on fait ce que tu préconises. Sur le plan social : On va mettre les employés d'EADS à la porte, les ingénieurs vont travailler jour et nuit parce que les EM ont exigé des spécifications absurdes à un prix très bas et on va plomber encore plus Airbus. La rentabilité de l'industrie de défense est basse et on connait les problèmes de gestion d'EADS dus aux politiques qui nomment la DG.Sans rentabilité minimum pas d'investissement des financiers. Parallement, 100 000 personnes au bas mot glandent elles dans les armées pour un coût de 4 Md'€ annuels. :lol: Quand on aura mis les employés à la porte, on paiera le chomage, et on importera US (C130/C17) avec donc l'obligation d'économiser 3 fois la somme en importations donc en restreignant la consommation des français d'autant. Donc de 3 fois le prix du programme. C'est mal barré ton histoire. :lol: De plus, tout comme avec le programme NH90, c'est Paris qui a mis le plus d'€ dans ces 2 programmes, puis suivent les Allemands. Sur le plan industriel, EADS veut faire encore plus dans la défense comme le font Boeing. Sachant que Paris et Berlin savent faire en commun un ATT Transall, il était donc normal que ces 2 là, se réunissent à nouveau pour le futur ATF. Néanmoins, il ne faut pas occulter les difficultés industrielles due aux susceptibilités nationales (si Thomas Morrisson me lit, il va encore comprendre de travers et penser à l'enculé de Le Pen =D) ce programme A400M est une composition avec des partenaires, coactionnaires du groupe EADS, des problèmatiques internes, informatiques, partitions industrielles, retombées économiques, organigrammes....il faut harmoniser tout cela, car ce mode très européen de partage des tâches sur des bases nationales entre Allemands, Français, Espagnols, Anglais, Portugais, Turques....rencontrent ses limites. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 5 décembre 2008 Share Posté(e) le 5 décembre 2008 Les pistes d'aménagement de l'A400M[ 05/12/08 ] Les échos.Outre le moteur, la complexité de l'avion de transport porte sur sa navigabilité. Thales et EADS ont un mal fou à finir les logiciels correspondants. On s'achemine probablement vers des versions successives de l'appareil.En apprenant mardi, par l'intermédiaire d'Hervé Morin, le ministre français de la Défense, que les six pays européens clients de l'A400M étaient prêts à revoir à la baisse leurs exigences sur le programme, EADS et quelques-uns de ses fournisseurs ont dû soupirer d'aise. Depuis plusieurs semaines, Louis Gallois, le président exécutif du groupe aéronautique, faisait la tournée des capitales pour réclamer une simplification des spécifications de l'avion de transport militaire, dont l'hypercomplexité est à l'origine d'un retard de plus d'un an. Un verrou vient donc de sauter, et EADS a été prié de fournir à ses clients un état des lieux précis de la situation et des risques d'ici à mi-janvier au plus tard, a-t-on appris de sources proches du dossier.En dehors du moteur, et du poids de l'appareil - qui souffre encore d'une surcharge de 12 tonnes par rapport au cahier des charges -, les problèmes de l'A400M concernent sa navigabilité. « Le problème est de pouvoir naviguer en toute sécurité », explique un aviateur, qui pointe du doigt la volonté d'imposer à un avion militaire des normes de sûreté propres à l'aviation civile. D'où une complexité très élevée des logiciels embarqués.Un avion enrichi avec le tempsUne demande, allemande à l'origine mais acceptée par tous les pays clients, impose ainsi à l'avion de pouvoir voler en pilotage automatique à 500 pieds d'altitude, soit 150 mètres, sans grande visibilité. Et surtout, en diminuant les risques au maximum. Ce que des avions de chasse peuvent faire, car la puissance de leurs moteurs leur permet de remettre les gaz instantanément si besoin. C'est beaucoup moins évident pour un avion de transport. Résultat, Thales a toutes les peines du monde à mettre au point un calculateur de vol capable d'une telle prouesse.Autre difficulté identifiée : la possibilité pour l'A400M de pouvoir se guider tout seul par rapport au terrain si sa liaison GPS n'est plus disponible. Et là, c'est la branche allemande de la division défense et sécurité d'EADS qui souffre pour mettre au point le logiciel dit TRN pour « terrain referenced navigation system ».Pour autant, révision à la baisse des spécifications de navigabilité ne signifie pas automatiquement abandon des spécifications. C'est ce qui est ressorti d'une récente réunion entre représentants des armées de l'air concernées. Au lieu d'attendre trop longtemps un avion répondant parfaitement au cahier des charges, les clients accepteront probablement une montée en charge de l'appareil en plusieurs versions successives. A l'image de ce qui s'est fait avec l'Eurofighter, le Tigre ou le NH90, qui s'enrichissent avec le temps. Thales, EADS ou encore le motoriste EPI - qui regroupe Rolls-Royce, Snecma, MTU et ITP - y gagneraient du temps pour rendre leur copie définitive. Le retard actuel ne serait pas rattrapé pour autant, mais la date de première livraison serait sécurisée. A condition, évidemment, que les standards ne divergent pas par pays. « Le cahier des charges actuel a demandé beaucoup de négociations. Il faut donc conserver une solidarité maximale entre armées de l'air », plaide-t-on à Paris Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 décembre 2008 Share Posté(e) le 5 décembre 2008 Le positionnement par suivi de terrain est un grand classique des missiles de croisiere depuis des lustres ... et chez EADS ils buggent la dessus ... j'ai du mal a comprendrePour controleur de vol en suivi de terrain c'est plus compliqué mais c'est pas super nouveau ... étonnant que ca soit si insurmontable que ca meme avec un gros veau ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arka_Voltchek Posté(e) le 5 décembre 2008 Share Posté(e) le 5 décembre 2008 Ils le disent eux même, problème de puissance disponible et d'acceleration, un missile de croisière n'a pas de problème de ce point de vue là.@+, Arka Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 décembre 2008 Share Posté(e) le 5 décembre 2008 Ils le disent eux même, problème de puissance disponible et d'acceleration, un missile de croisière n'a pas de problème de ce point de vue là. @+, Arka Sur un missile de croisiere le moteur n'entretient que l'allure il est pas assez puissant pour accélerer ... c'est le booster initial qui fourni l'essentiel de l'acceleration. Je comprend qu'un missile de croisiere ai besoin de beaucoup moins de marge de sécurité et soit plus agile qu'un gros veau m'enfin il vole a 10m pas a 150. D'autant que normalement le relief n'est pas une surprise ... a priori ca doit etre cartographier a l'avance au metre pres ou pas loin... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 6 décembre 2008 Share Posté(e) le 6 décembre 2008 Oauis, moi non plus je comprends pas, d'autant plus que la configuration des 4 hélices octopales qui tournent en sens contraire sous chaque aile selon un mode "Down Between Engines" a été choisie précisément pour réduire la fatigue structurelle et augmenter la portance à basse vitesse ... Surpris aussi d'apprendre que l'apapreil accuse un surpoids de 12 tonnes, c'est incroyable !! J'ai franchement un doute persistant sur le bien fondé des raisons invoquées par Louis Gallois pour justifier le retard croissant de L'A400M. Comme dans le cas du NH90 peut-être que les exigences des clients sont trop élevées OK, mais alors pourquoi le constructeur ne l'a pas dit dés le début ?? Selon moi l'équipe de direction d'EADS et les chefs ingénieurs ont fait preuve d'incompétence car ils n'ont pas su anticiper les difficultés (sinon ils auraient averti dés le début les clients que les livraisons ne seraient pas possibles avant 2011) et ont visiblement surestimé leurs capacités Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 décembre 2008 Share Posté(e) le 6 décembre 2008 J'ai franchement un doute persistant sur le bien fondé des raisons invoquées par Louis Gallois pour justifier le retard croissant de L'A400M. Comme dans le cas du NH90 peut-être que les exigences des clients sont trop élevées OK, mais alors pourquoi le constructeur ne l'a pas dit dés le début ?? C'est le jeu bete des marché publique et appel d'offre ... le but du jeu c'est d'avoir le marcher apres ... on discute :) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 6 décembre 2008 Share Posté(e) le 6 décembre 2008 Oauis, moi non plus je comprends pas, d'autant plus que la configuration des 4 hélices octopales qui tournent en sens contraire sous chaque aile selon un mode "Down Between Engines" a été choisie précisément pour réduire la fatigue structurelle et augmenter la portance à basse vitesse ... Surpris aussi d'apprendre que l'apapreil accuse un surpoids de 12 tonnes, c'est incroyable !! J'ai franchement un doute persistant sur le bien fondé des raisons invoquées par Louis Gallois pour justifier le retard croissant de L'A400M. Comme dans le cas du NH90 peut-être que les exigences des clients sont trop élevées OK, mais alors pourquoi le constructeur ne l'a pas dit dés le début ?? Selon moi l'équipe de direction d'EADS et les chefs ingénieurs ont fait preuve d'incompétence car ils n'ont pas su anticiper les difficultés (sinon ils auraient averti dés le début les clients que les livraisons ne seraient pas possibles avant 2011) et ont visiblement surestimé leurs capacités J'ai franchement un doute persistant sur le bien fondé des raisons invoquées par Louis Gallois pour justifier le retard croissant de L'A400M. Comme dans le cas du NH90 peut-être que les exigences des clients sont trop élevées OK, mais alors pourquoi le constructeur ne l'a pas dit dés le début ?? Les programmes ne sont pas lancés par l'industriel mais le Décideur Politique. L'industriel accepte si sa rentabilité est correcte. Or pour avoir un programme de renouvellement des Transall, il fallait un programme multinational car le nombre commandé par la France ne le justifiait pas. Or les autres pays hésitaient avec le C17+C130 +C27 donc il fallait afficher un super rapport coût performance. C'est le gouvernement francais qui a voulu l'A400M comme coopération Européenne et evidemment a demandé un prix et des performances défiants toute concurrence pour avoir un engagement ferme des pays membres.L'industriel obeit et ferme sa gueule tant que la rentabilité espérée est là.Il n'allait pas saboter le programme du gouvernement. ;) Qu'on se souvienne comme le programme a été difficile à lancer pour atteindre le nombre de commandes fermes voulues!!!!!!!!! il fallait Selon moi l'équipe de direction d'EADS et les chefs ingénieurs ont fait preuve d'incompétence car ils n'ont pas su anticiper les difficultés (sinon ils auraient averti dés le début les clients que les livraisons ne seraient pas possibles avant 2011) et ont visiblement surestimé leurs capacités Les chefs ingénieurs ne sont pas en cause car c'est la direction générale nommée par le politique franco-allemand qui donne les ordres. Or il fallait une diponibilité avant 2011 pour que le programme passe même si les spécifications techniques sont très difficiles. Et en plus, les problèmes politiques affectant la direction d'EADS ou les modalités de la répartition du boulot n'arrangent rien. Tout cela les experts le savaient dès le début. C'est comme pour l'Eurofighter. Mais on fait semblant d'être optimiste pour lancer le programme sinon c'est niet ! ;) :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 6 décembre 2008 Share Posté(e) le 6 décembre 2008 NAVIGATION. En concevant pour l’avion de transport militaire Airbus A400M un système de navigation inertielle répondant aussi aux normes civiles, Sagem Défense Sécurité prend un tournant qui va l’amener à rejoindre le cercle fermé des acteurs de ce secteur. NavigatioN iNertielle : du militaire au civil Sagem Défense Sécurité (Groupe Safran) a bien l’intention d’ouvrir une nouvelle page de son histoire avec le GADIRS. En effet, ce système de navigation inertielle ultra-performant, le GPS Air Data and Iner-tial Reference System, équipera l’Airbus A400M mais sera également certifié selon les normes civiles. L’objectif pour Sagem Défense Sécurité est de se créer de nouvelles opportunités de marché, comme le confirme Fabrice Delhaye, directeur commercial du département Navigation : « Le GADIRS n’est qu’une première étape. Dans le domaine civil, nous allons introduire à brève échéance l’usage des gyromètres hémisphériques résonants. C’est une technologie révolutionnaire qui rend les centrales inertielles deux fois plus fiables. De plus, elles seront “ITAR Free”, c’est-à-dire qu’elles n’auront pas besoin d’une autorisation de l’administration américaine pour être exportées. Un tel équipement nous permettra de rejoindre d’emblée les deux seuls fournisseurs actuels de naviga-tion aéronautique civile que sont Honeywell et Northrop Grumman (ex. Litton). » Ce système de navigation hybride,combinant inertie et GPS militaire anticompromission, assure que l’avion vole à l’intérieur d’un couloir virtuel de 30 à 40 mètres de rayon, et ceci en dépit des défaillances internes (panne électronique) ou externes (panne du réseau GPS). Une sécurité de vol inégalée « C’est un système qui garantit un niveau d’intégrité exceptionnel », souligne Hervé Blanc, directeur des programmes Navigation. Le secret de cet exploit tient dans le savoir-faire des ingénieurs de Sagem Défense Sécurité, qui ont mis au point les algorithmes d’intégrité per-mettant de déceler les pannes lentes. Particulièrement difficiles à quantifier et à détecter, elles sont bien souvent exclues de l’analyse. Les algorithmes de détection courants se focalisent en effet sur les pannes franches, négli-geant les plus mineures qui passent inaperçues quand leur évolution aura été très lente. Elles sont donc d’autant plus dangereuses que leur détection est tardive. Avec le GADIRS, de tels scénarios sont résolument écartés.L’intégrité du système devient telle que les appareils peuvent effectuer des vols à basse altitude avec une sécurité maximale, malgré un relief escarpé. Se poser au cœur d’une vallée encaissée cesse d’être une mission à très haut risque. Le GADIRS sécurise aussi les approches aux instruments, y compris de nuit et par conditions météorologiques difficiles, et les atterrissages sur des pistes sommairement aménagées. Une large palette de missions L’A400M va donc pouvoir remplir une plus large palette de missions, allant du ravitaillement militaire au sauvetage humanitaire.« Cela permet des opérations en tout lieu par quasiment tout temps et de nuit », résume Fabrice Delhaye. Pour développer le GADIRS, Sagem Défense Sécurité, qui disposait déjà de l’expé-rience et des savoir-faire nécessaires, a pu constituer en quelques mois une équipe pluridisciplinaire de 150 personnes. Rodée aux exigences militaires, cette équipe a dû fournir un effort particulier pour satisfaire les exigences DAL A (Development Assurance Level A) de la norme de certification civile. C’est la maîtrise des systèmes inertiels et des méthodologies de développement des systèmes critiques qui a permis de mener à bien la conception de cet équipement. ■ G. SEQUEIRA-MARTINS/SAFRAN magazine _ Mars 2008 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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