La Force aérienne suisse

[clem200]

il y a 40 minutes, MIC_A a dit :

Les Suisses nous avaient habitué à mieux avec leurs pragmatisme et gestion du pays !

Après les médias aiment faire leurs choux gras avec les avions gouvernementaux ... On se rappellera du prix du four dans l'avion présidentiel sous l'air Sarkozy, comme si c'était lui qui avait demandé un four en or 

La seule critique est de ne pas avoir coordonnée l'achat d'un avion aussi important et cher avec le hangar associé

Modifié le 16 février par clem200

[Ciders]

il y a 24 minutes, clem200 a dit :

Après les médias aiment faire leurs choux gras avec les avions gouvernementaux ... On se rappellera du prix du four dans l'avion présidentiel sous l'air Sarkozy, comme si c'était lui qui avait demandé un four en or

Il était dans sa période "bling bling" affichée et revendiquée, une telle folie pouvait s'entendre.

[MIC_A]

il y a 28 minutes, clem200 a dit :

Après les médias aiment faire leurs choux gras avec les avions gouvernementaux ... On se rappellera du prix du four dans l'avion présidentiel sous l'air Sarkozy, comme si c'était lui qui avait demandé un four en or 

La seule critique est de ne pas avoir coordonnée l'achat d'un avion aussi important et cher avec le hangar associé

Est-ce juste comparable en coût ?
Acheter un avion sans prendre en compte son emplacement de stationnement c'est comme pour un particulier acheter une auto qui ne rentrera pas dans son garage, non ?
C'est au minimum un caprice ou de l'incompétence crasse ou le plus probable "du fait accompli" pour obtenir le hangar par la suite qui ne semblait pas financé.

[Picdelamirand-oil]

il y a 17 minutes, Ciders a dit :

Il était dans sa période "bling bling" affichée et revendiquée, une telle folie pouvait s'entendre.

Cela me rappelle une anecdote: Lors d'un essais en vol de longue durée sur un Atlantic, les Ingénieurs et moi même avions fait réchauffé dans le four des plats tout préparés qu'on avait emporté pour le repas. Et là on a vu que les militaires n'étaient pas content. Alors on demande qu'est ce qui se passe, et ils nous expliquent qu'ils n'utilisent jamais le four, parce que le règlement militaire exige qu'on rende l'avion avec le four d'une propreté impeccable et qu'ils y passent un temps fou et préfèrent ne pas utiliser le four pour ça. Donc ce four qui devait être en or aussi, il ne faut pas se faire d'illusion, n'était jamais utilisé!

Modifié le 16 février par Picdelamirand-oil

[Ciders]

à l’instant, Picdelamirand-oil a dit :

Cela me rappelle une anecdote: Lors d'un essais en vol de longue durée sur un Atlantic, les Ingénieurs et moi même avions fait réchauffé dans le four des plats tout préparés qu'on avait emporté pour le repas. Et là on a vu que les militaires n'étaient pas content. Alors on demande qu'est ce qui se passe, et ils nous expliquent qu'ils n'utilisent jamais le four, parce que le règlement militaire exige qu'on rende l'avion avec le four d'une propreté impeccable et qu'ils y passent un temps fou et préfèrent ne pas utiliser le four pour ça. Donc ce four qui devait être en or aussi, il ne faut pas se faire d'illusion, n'était jamais utilisé !

C'est moins clinquant mais tout aussi stupide.

Durant le Covid, nous n'avions pas le droit d'utiliser le four à micro-ondes de la salle réservée aux enseignants au réfectoire du collège. Sauf ceux qui avaient été formés sur une après-midi par les services du département à bien nettoyer l'équipement en question. A côté de ça, le ministère nous fournissait trois masques de type slip non étanche par semestre... 

[clem200]

il y a 34 minutes, MIC_A a dit :

Est-ce juste comparable en coût ?
Acheter un avion sans prendre en compte son emplacement de stationnement c'est comme pour un particulier acheter une auto qui ne rentrera pas dans son garage, non ?
C'est au minimum un caprice ou de l'incompétence crasse ou le plus probable "du fait accompli" pour obtenir le hangar par la suite qui ne semblait pas financé.

Je ne parlais pas de coût mais de comportement journalistique. Nous sommes sur des montants importants forcément payés par les impôts pour un usage pas forcément maîtrisé par le public, le moindre impair est tout de suite mis à la une

Par exemple l'achat de l'avion est critiqué en Suisse parce qu'il atteint la barre symbolique des 100 millions de francs. Mais apparemment les avions actuels ne font pas l'affaire, celui-ci permet d'en faire voler un seul au lieu de deux avec ses 20 places, en économisant des arrêts pour le ravitaillement. 

Il va servir pour des besoins politiques, militaires, et médicaux. 

Pour l'histoire du hangar, j'ai envie de mettre ça sur le coup d'une administration un peu lourde avec des budget figés et une gestion différente entre l'achat de l'avion et la gestion de l'aéroport

Modifié le 16 février par clem200

[MIC_A]

Bah, le comportement journalistique ne me choque pas pour ce genre d'achat "couteux"  payé par le contribuable et surtout de souligner que le financement était semble t'il acté pour l'avion mais pas pour le Hangar !
Mettant en évidence une "inconsistance" sans se poser la question du choix de l'avion qui doit pouvoir se justifier assez facilement comme tu as pu le faire, juste que administrativement ça ne semblait pas aussi simple, comme dans toutes administrations !

Chez nous la presse a beau dénoncer à juste titre des gabegies, ce n'est pas pour autant que ça fait scandale sauf quand il y a gène pour un poste ou des élections et là , c'est un tremplin pour la vindicte populaire et les opposants.
Les Suisses sont assez mature pour ne pas tomber dans le panneau sauf s'il y a des comptes à régler.
 

[FAFA]

Le 15/02/2025 à 15:11, Titus K a dit :

Franchement je suis pas du genre a bacher les suisses ... mais franchement un 7/8X n'aurait pas fait l'affaire ? 

 

Le luxueux avion du Conseil fédéral accumule les couacs

https://www.watson.ch/fr/mrf/!879136332

Le nouveau jet du gouvernement n’est pas seulement hors de prix et trop imposant pour la piste de l’aéroport de Berne-Belp, il est aussi trop grand pour le hangar qui devait l'accueillir. Voici comment les autorités comptent gérer la situation.
 

Avec un coût de 109 millions de francs, l’achat du nouveau jet du Conseil fédéral a nécessité une petite manœuvre budgétaire. Face à un déficit trop important l’an dernier - et probablement cette année encore - le gouvernement a contourné le problème en faisant passer le financement du Bombardier Global 7500 par un crédit supplémentaire dans le budget de 2023.
 

--> La piste de l’aéroport régional de Berne-Belp est trop courte pour ce jet de 19 places 

--> Il est tout simplement trop grand pour le hangar qui devait l'accueillir à Berne.

--> L’aéroport a bien un projet de construction d’un nouveau hangar, mais celui-ci traîne depuis des années sans réelle avancée.

--> Selon Blick, le coût du futur hangar se chiffrerait à plusieurs millions de francs. L’idée serait d'amortir cette dépense en faisant payer un loyer à la Confédération. Ce qui signifie encore plus de frais pour l’État. 

--> Le gouvernement s’attend à ce que le hangar soit prêt d’ici deux ans.

Il y a 20 heures, MIC_A a dit :

Les Suisses nous avaient habitué à mieux avec leurs pragmatisme et gestion du pays !

Pour répondre à cela, il faut remettre les choses dans leur contexte :

Commençons par le point concernant le hangar :

L’aéroport de Berne / Belp n’est pas un aérodrome militaire. C’est une société civile commerciale qui le gère. Sa vocation principale est le transport de passagers. Cet aéroport étant adossé à la capitale du pays, il a été décidé d’y installer les avions du STAC, (Service de Transport Aérien de la Confédération). Le STAC étant incorporé à l’armée, on peut dire qu’une toute petite partie de cet aéroport est utilisé par l’armée. La Garde aérienne suisse de sauvetage (un organisme civil) y dispose également d’installations.

Le choix du nouvel avion s’est fait en août 2023. Avant cette date, la seule chose que l’on savait, c’est que le nouvel avion serait plus grand et qu’il ne pourrait pas entrer dans le hangar existant. Il aurait été malvenu de construire un nouvel hangar avant de connaître la taille de l'appareil. Apparemment c’est la société civile qui exploite l’aéroport qui est responsable de la construction de l’infrastructure (et du hangar), l’armée n’étant que locataire des installations. On peut aisément imaginer qu’à ce stade il faut résoudre des problèmes administratifs qui prennent du temps. Choix de l’emplacement, élaboration des plans par un bureau d’architecte mise à l’enquête publique, etc… De plus, il suffit que la société commerciale qui gère l’aéroport ne mette pas ce projet de construction dans leur priorité et le projet prend encore quelques mois de retard. Dans ce contexte, que la date de réception de l’avion ne corresponde pas avec celle de la construction du hangar peut faire les choux gras de la presse mais dans les faits cela ne me parait pas du tout étonnant.

Pour ce qui est des coûts supplémentaires engendré par le stationnement de ce nouvel avion, il n’y a pas de miracle. Si l’avion est plus grand et nécessite des installations plus grandes, les coûts seront plus élevés.

Le choix de l’avion :

Là aussi, il faut revenir un peu en arrière pour comprendre ce qui a conduit à acheter l’un des plus grands jets d’affaire.

Des pays comme l’Autriche, les Pays-Bas, le Danemark, ou la Belgique disposent tous d’avions de transport militaires (C-130, A-400M, C390) alors que la Suisse n’en a pas et n’en aura probablement pas. Ce type d’appareils a manqué à la Suisse à de nombreuses reprises (Afghanistan, Ouzbékistan, etc… quelques extraits de cet article en expliquent la raison :

« Une région sombre dans le chaos. Des Suisses doivent être évacués, mais Berne n’a pas l’avion pour cela. La crise au Soudan a relancé le débat sur un tel appareil de transport… »

« La Suisse ne dispose pas d’un avion de transport multifonctionnel. Elle y renonce délibérément. Cette question de l’avion reflète le dilemme auquel la Suisse est souvent confrontée sur la scène internationale : d’une part, elle dispose d’un large réseau et d’un engagement humanitaire varié. D’un autre côté, elle fait cavalier seul, aime s’occuper d’elle-même – mais se heurte ainsi régulièrement à ses limites en raison de sa taille...»

"Une alliance contre l’avion

La Suisse a ainsi bénéficié des capacités aériennes de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Suède, des Pays-Bas et de la Norvège. «Il a toujours été clair que nous ne pouvions pas nous en occuper nous-mêmes. Dans ce domaine, quelque part, nous sommes coincés», a dit l’ambassadeur suisse à Khartoum, Christian Winter, après son rapatriement par l’armée française..."

"Jusqu’ici, toutes les interventions au Parlement pour se doter d’un avion ont été bloquées par une alliance entre la gauche et la droite conservatrice de l’UDC.

La droite est certes favorable aux achats d’armement, mais elle s’oppose fermement à ce que l’armée suisse soit active dans d’autres pays. La gauche, quant à elle, investirait volontiers dans un instrument humanitaire, mais est fondamentalement critique vis-à-vis de l’armement ..."(et elle ne veut pas que les demandeurs d’asiles déboutés ne soient renvoyés dans leur pays avec de tels avions).

« L’analyste suisse de la sécurité Oliver Hegglin qualifie l’absence d’un transporteur militaire de « tâche sur la tradition humanitaire du pays et de trahison envers les Suisses de l’étranger, qui sont à la merci d’autres États en temps de détresse». »

https://www.swissinfo.ch/fre/economie/il-manque-toujours-un-avion-à-la-suisse/48498260

Dans ce contexte l’achat du Global 7500 est à voir comme étant un compromis. Il permet de disposer d’un outil offrant un peu plus d’autonomie à la Confédération, par exemple en évacuant une ambassade suisse dans un pays en crise ou en envoyant très rapidement en « éclaireur » des membres du Corps d’aide suisse en cas de catastrophe. Par exemple sur les lieux d’un tremblement de terre afin de déterminer quels sont les moyens plus lourds qu’il faudra envoyer ou pas aux sinistrés.

En prenant en compte tous ces éléments, cet achat pourrait s’avérer très judicieux d’un point de vue coûts / efficacité. C'est intéressant de constater à quel point il est facile pour la presse de dénigrer un projet en prenant quelques éléments et en les montant en épingle et à quel point il est difficile et laborieux de tenter d'expliquer les faits réels.

La longueur de la piste de Berne /Belp:

La seule chose qui me perturbe vraiment avec cet achat, c’est la longueur de la piste qui pourrait être insuffisante pour un décollage à pleine charge (la piste de Berne Belp fait 1730 mètres et elle se trouve à 530 mètres d’altitude). J’attends d’avoir plus d’infos sur cet aspect pour me faire une opinion. Les données du constructeur du Global 7500 indiquent ceci :

Distance de décollage   5,760 pi   (SL, ISA, MTOW)

Distance d’atterrissage  2,237 pi (SL, ISA, typical)

https://defense.bombardier.com/fr/avions/global-7500#bba-pdp-section-5

@capmat Ton avis ce ce dernier aspect m'intéresserait beaucoup.

[capmat]

Il y a 2 heures, FAFA a dit :

Commençons par le point concernant le hangar :

L’aéroport de Berne / Belp n’est pas un aérodrome militaire. C’est une société civile commerciale qui le gère. Sa vocation principale est le transport de passagers. Cet aéroport étant adossé à la capitale du pays, il a été décidé d’y installer les avions du STAC, (Service de Transport Aérien de la Confédération). Le STAC étant incorporé

La longueur de la piste de Berne /Belp:

La seule chose qui me perturbe vraiment avec cet achat, c’est la longueur de la piste qui pourrait être insuffisante pour un décollage à pleine charge (la piste de Berne Belp fait 1730 mètres et elle se trouve à 530 mètres d’altitude). J’attends d’avoir plus d’infos sur cet aspect pour me faire une opinion. Les données du constructeur du Global 7500 indiquent ceci :

Distance de décollage   5,760 pi   (SL, ISA, MTOW)

Distance d’atterrissage  2,237 pi (SL, ISA, typical)

https://defense.bombardier.com/fr/avions/global-7500#bba-pdp-section-5

@capmat Ton avis ce ce dernier aspect m'intéresserait beaucoup.

Le Global 7500 appartient à la tranche supérieure des avions conçus exclusivement pour l'aviation d'affaire.

Pour choisir l'aéroport base de ce type d'avion, il faut avant tout considérer le profil des missions prioritaires aux service du sommet d'un gouvernement.

La moindre des chose est que la base puisse être opérée en H24 et sous cette exigence, je suppose que cela exclu l'aéroport de Berne.

J'ai, bien sûr, pensé à la Base de Payerne qui offre une piste longue tout en étant assez proche de Berne......j'ai supposé que cette base pouvait aussi satisfaire à l'objectif de discrétion dans les cas ou elle serait nécessaire mais paradoxalement ça ne fonctionne pas puisque

le mouvement d'un Global 7500 ne peut être "banalisé" parmi les mouvements d'avions semblables à Zurich ou à Genève.

Concernant la base technique, pour l'hébergement avion et équipages, l'opérationnel et la logistique, Zurich et Genève sont des paradis pour ce type d'avion.(surtout Genève pour la technique, mais aussi Bâle...moins adapté pour d'autres aspects)

Ensuite, soit le Global 7500 fait un pick-up à Berne si c'est compatible avec les contraintes de performances, du duty time équipage pour l'ensemble de la mission, des aspects logistiques....ect..

              soit une mise en place adaptée des passagers gouvernementaux vers Zurich ou Genève avec un autre moyens aérien, si la destination du Global 7500 est très éloignée.

Vouloir construire un hangar sur l'aéroport de Berne pour un "avion long courrier" créerait plus de problèmes qu'il n'en résoudrait.

[Teenytoon]

il y a 4 minutes, capmat a dit :

Le Global 7500 appartient à la tranche supérieure des avions conçus exclusivement pour l'aviation d'affaire.

Pour choisir l'aéroport base de ce type d'avion, il faut avant tout considérer le profil des missions prioritaires aux service du sommet d'un gouvernement.

La moindre des chose est que la base puisse être opérée en H24 et sous cette exigence, je suppose que cela exclu l'aéroport de Berne.

J'ai, bien sûr, pensé à la Base de Payerne qui offre une piste longue tout en étant assez proche de Berne......j'ai supposé que cette base pouvait aussi satisfaire à l'objectif de discrétion dans les cas ou elle serait nécessaire mais paradoxalement ça ne fonctionne pas puisque

le mouvement d'un Global 7500 ne peut être "banalisé" parmi les mouvements d'avions semblables à Zurich ou à Genève.

Concernant la base technique, pour l'hébergement avion et équipages, l'opérationnel et la logistique, Zurich et Genève sont des paradis pour ce type d'avion.(surtout Genève pour la technique, mais aussi Bâle...moins adapté pour d'autres aspects)

Ensuite, soit le Global 7500 fait un pick-up à Berne si c'est compatible avec les contraintes de performances, du duty time équipage pour l'ensemble de la mission, des aspects logistiques....ect..

              soit une mise en place adaptée des passagers gouvernementaux vers Zurich ou Genève avec un autre moyens aérien, si la destination du Global 7500 est très éloignée.

Vouloir construire un hangar sur l'aéroport de Berne pour un "avion long courrier" créerait plus de problèmes qu'il n'en résoudrait.

Tu travailles aux opérations d'une compagnie ou quoi ?

Merci pour cet éclairage.

Et merci à @FAFA pour avoir bien compléter le contexte d'achat de cet avion.

Modifié le 17 février par Teenytoon

[Ardachès]

… Aïe, les ennuis commencent 

https://www.letemps.ch/suisse/les-f-35-commandes-par-la-suisse-pourraient-couter-des-centaines-de-millions-de-plus

[Bechar06]

il y a 4 minutes, Ardachès a dit :

… Aïe, les ennuis commencent 

https://www.letemps.ch/suisse/les-f-35-commandes-par-la-suisse-pourraient-couter-des-centaines-de-millions-de-plus

Zont l'argent... qu'ils s'assument ... mais voilà un bon exemple d'abus de Biden ...   

[Patrick]

il y a 7 minutes, Ardachès a dit :

… Aïe, les ennuis commencent 

https://www.letemps.ch/suisse/les-f-35-commandes-par-la-suisse-pourraient-couter-des-centaines-de-millions-de-plus

C'était pas censé être verrouillé par contrat ces histoires?

[Ardachès]

à l’instant, Bechar06 a dit :

Zont l'argent... qu'ils s'assument ... mais voilà un bon exemple d'abus de Biden ...   

… A force de croire ce narratif on oublie qu’en Suisse aussi il y a des arbitrages et que le « pognon » ne pousse, pas plus que par chez nous, aux branches des arbres sapins !

[Ardachès]

à l’instant, Patrick a dit :

C'était pas censé être verrouillé par contrat ces histoires?

… Tu sais ce qu’il pense D.J.Trump des « cadenas » ? 

 

[Paschi]

il y a 10 minutes, Ardachès a dit :

… A force de croire ce narratif on oublie qu’en Suisse aussi il y a des arbitrages et que le « pognon » ne pousse, pas plus que par chez nous, aux branches des arbres sapins !

Surtout que nous avons inscrits dans notre constitution le frein à l'endettement.

[Asgard]

20 minutes ago, Ardachès said:

… Aïe, les ennuis commencent 

https://www.letemps.ch/suisse/les-f-35-commandes-par-la-suisse-pourraient-couter-des-centaines-de-millions-de-plus

J'arrive pas à lire, à priori ce serait qu'une crainte de re-négo par Trump qui déchirerait le deal ?

[Paschi]

C'était déjà annoncé mais là, c'est confirmé. Fin de la patrouille Suisse. Seule restera la patrouille PC-7.

Seule une initiative populaire pouvait empêcher la chute de la Patrouille Suisse, célèbre escadrille des Forces aériennes helvétiques. Mais cet ultime recours vient lui aussi d'échouer. La ministre de la Défense Viola Amherd laisse toutefois entrevoir une alternative.

https://www.blick.ch/fr/suisse/une-ultime-tentative-de-sauvetage-a-echoue-la-patrouille-suisse-va-dispara-tre-pour-de-bon-id20611737.html

 

[Paschi]

il y a 1 minute, Asgard a dit :

J'arrive pas à lire, à priori ce serait qu'une crainte de re-négo par Trump qui déchirerait le deal ?

En gros, oui. Bah, si Trump déchire le deal, nous aurons les coudées franches pour acheter des Rafale

Modifié le 23 février par Paschi

[ogo]

On peut toujours rêver 

mais, bien que je connaisse très peu le système Suisse (politique, votations...), est ce qu'on ne peut pas craindre que ce revirement US poserait le risque d'une annulation du contrat, sans remplaçant au bout ?

[Patrick]

Il y a 14 heures, Paschi a dit :

En gros, oui. Bah, si Trump déchire le deal, nous aurons les coudées franches pour acheter des Rafale

J'y croirai quand il neigera du chocolat sur le Valais!

[Ronfly]

Il y a 15 heures, Ardachès a dit :

… A force de croire ce narratif on oublie qu’en Suisse aussi il y a des arbitrages et que le « pognon » ne pousse, pas plus que par chez nous, aux branches des arbres sapins !

La Suisses dispose malgré tout de marges certaines pour financer sa défense nationale.

Elle a décidé en décembre de relever le plafond d budget de défense de 4 Mds de francs entre 2025-2028.

Il atteindra donc 8 Mds francs en 2028 contre seulement 5 en 2020. Malgré l'investissement ne correspondra à seulement 0,9% du PIB avec un plus bas de 0,64 il y a 10 ans.

En 1989, elle investissait 1,35% de son PIB dans sa défense.

[Ponto Combo]

Le Département de la défense, un empire au bord de l’implosion

https://www.letemps.ch/opinions/editoriaux/le-departement-de-la-defense-un-empire-au-bord-de-l-implosion

ÉDITORIAL. Viola Amherd et la plupart de ses chefs quittent un département qui semble gangrené par les affaires et problèmes de toutes sortes. Depuis quand les capitaines abandonnent-ils un navire qui fait naufrage?

La séquence dramatique que traverse le gros Département fédéral de la défense – 12 000 employés et 30 milliards de budget sur quatre ans – semble ne plus avoir de fin. Comme des dominos qui s’écroulent, les démissions de la ministre Viola Amherd, puis du commandant des Forces aériennes suisses, Peter Merz, et désormais du chef de l’armée, Thomas Süssli, et de celui du Service de renseignement, Christian Dussey, donnent une impression de chaos total, rarissime dans la Berne fédérale.

Le rapport du Contrôle fédéral des finances vient de dresser un bilan accablant de la gestion de Ruag MRO, entreprise d’armement en mains publiques, entre escroquerie, corruption et manque de transparence crasse. Des doutes toujours plus sérieux concernent certains achats, des drones israéliens jusqu’aux avions de combat F-35. Plus personne ne semble croire que les Américains livreront ces appareils aux conditions contractuelles, plus de 6 milliards pour 36 avions. Beaucoup pensent même qu’ils ne trouveront jamais le chemin de la Suisse. Tout cela et pléthore d’autres problèmes touchent directement à la sécurité du pays, quand l’avenir de l’OTAN est soudain incertain. Voilà pour le bilan effrayant du moment.

Acteurs peu bavards, contrôleurs peu curieux

Estourbis, les parlementaires cherchent des excuses ou des coupables, selon leur bord politique. Nombre d’entre eux pourtant, membres des Commissions de gestion et de politique de sécurité, avaient accès à des informations qui auraient dû les alerter. Idem avec les collègues de Viola Amherd. Les chefs successifs du Département des finances notamment, qui représente avec le DDPS les intérêts de la Confédération auprès de Ruag. Ou les chefs du DFAE et de Justice et Police, qui composent avec la Valaisanne la délégation de sécurité du Conseil fédéral. Beaucoup de possibilités de contrôler, de recadrer, mais très peu de questions. Vissée dans le XXe siècle, l’armée a surtout gardé un goût immodéré pour le mutisme, le manque de transparence, le déficit de communication. Une révolution culturelle est encore à mener.

Pourtant, le contexte international ne s’accommode plus du rythme helvétique. La Suisse doit pouvoir compter sur une armée forte et un Service de renseignement à la pointe. Les milliards que le parlement octroie à la défense du pays obligent. Il faut désormais un leadership fort et clair à la tête du DDPS, tout comme aux postes clés de la sécurité. Un leadership stratégique qui impose, quand le paquebot prend l’eau, que les responsables restent aux commandes.

[capmat]

il y a 41 minutes, Ponto Combo a dit :

Le Département de la défense, un empire au bord de l’implosion

https://www.letemps.ch/opinions/editoriaux/le-departement-de-la-defense-un-empire-au-bord-de-l-implosion

ÉDITORIAL. Viola Amherd et la plupart de ses chefs quittent un département qui semble gangrené par les affaires et problèmes de toutes sortes. Depuis quand les capitaines abandonnent-ils un navire qui fait naufrage?

La séquence dramatique que traverse le gros Département fédéral de la défense – 12 000 employés et 30 milliards de budget sur quatre ans – semble ne plus avoir de fin. Comme des dominos qui s’écroulent, les démissions de la ministre Viola Amherd, puis du commandant des Forces aériennes suisses, Peter Merz, et désormais du chef de l’armée, Thomas Süssli, et de celui du Service de renseignement, Christian Dussey, donnent une impression de chaos total, rarissime dans la Berne fédérale.

Le rapport du Contrôle fédéral des finances vient de dresser un bilan accablant de la gestion de Ruag MRO, entreprise d’armement en mains publiques, entre escroquerie, corruption et manque de transparence crasse. Des doutes toujours plus sérieux concernent certains achats, des drones israéliens jusqu’aux avions de combat F-35. Plus personne ne semble croire que les Américains livreront ces appareils aux conditions contractuelles, plus de 6 milliards pour 36 avions. Beaucoup pensent même qu’ils ne trouveront jamais le chemin de la Suisse. Tout cela et pléthore d’autres problèmes touchent directement à la sécurité du pays, quand l’avenir de l’OTAN est soudain incertain. Voilà pour le bilan effrayant du moment.

Acteurs peu bavards, contrôleurs peu curieux

Estourbis, les parlementaires cherchent des excuses ou des coupables, selon leur bord politique. Nombre d’entre eux pourtant, membres des Commissions de gestion et de politique de sécurité, avaient accès à des informations qui auraient dû les alerter. Idem avec les collègues de Viola Amherd. Les chefs successifs du Département des finances notamment, qui représente avec le DDPS les intérêts de la Confédération auprès de Ruag. Ou les chefs du DFAE et de Justice et Police, qui composent avec la Valaisanne la délégation de sécurité du Conseil fédéral. Beaucoup de possibilités de contrôler, de recadrer, mais très peu de questions. Vissée dans le XXe siècle, l’armée a surtout gardé un goût immodéré pour le mutisme, le manque de transparence, le déficit de communication. Une révolution culturelle est encore à mener.

Pourtant, le contexte international ne s’accommode plus du rythme helvétique. La Suisse doit pouvoir compter sur une armée forte et un Service de renseignement à la pointe. Les milliards que le parlement octroie à la défense du pays obligent. Il faut désormais un leadership fort et clair à la tête du DDPS, tout comme aux postes clés de la sécurité. Un leadership stratégique qui impose, quand le paquebot prend l’eau, que les responsables restent aux commandes.

C'est chaud !!!

[Ardachès]

il y a 24 minutes, capmat a dit :

C'est chaud !!!

… Mais qu'est-ce qui se passe ? De quand date ces démissions ? Est-ce a cause du rapport du Contrôle fédéral des finances ?

@Paschi @FAFA … Vous pouvez nous éclairer sur ce séisme qui secoue vos armées, merci, merci

EDIT

… Je viens d'aller sur le fil "Suisse" et de prendre connaissance de articles que tu as posté hier @Paschi … C'est incroyable ce qui se passe. Merci de nous tenir au courant et surtout, si tu as le temps, de ton ressenti.

Modifié le 26 février par Ardachès