FAFA Posté(e) le 7 janvier 2022 Share Posté(e) le 7 janvier 2022 il y a 2 minutes, Teenytoon a dit : Au lieu de 2h30 de vol. Ca va que c'était pour la COP Cela fait déjà un petit moment que le Conseil fédéral veut réduire les émissions de CO2 de l'administration. https://www.rts.ch/info/suisse/10942254-les-employes-federaux-devront-limiter-leurs-trajets-en-avion.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 8 janvier 2022 Share Posté(e) le 8 janvier 2022 @FAFA "Non, tu as raison. Les voyages très lointains ne sont pas très fréquents et l'avion serait certainement très peu utilisé. De plus, lorsque les Conseillers fédéraux prennent un avion appartenant à la confédération pour se rendre à l'étranger, c'est souvent pour gagner du temps. Donc prendre un avion de la catégorie jet d'affaire offre une certaine souplesse. Par exemple pour se rendre à la COP26 à Glasgow 3 d'entre eux ont pris l'avion. Par contre le reste de la délégation suisse s'y est rendue en train." Ce que je vais écrire n'est pas dirigé contre toi FAFA, J'ai l'impression qu'une misère intellectuelle s'installe dans votre gouvernement. (le ou les nôtres n'en sont pas protégés non plus) Genève est la place "Européenne" élue (j'y ai pris ma part) pour le salon EBAS qui est le sommet commercial de l'aviation d'affaires. Une grande partie des entreprises de maintenance des avions d'affaires en Europe et pour le monde est en Suisse (de même que les systèmes de financement de cette industrie) Enfin, l'empreinte au sol des avions est absolument négligeable a comparer avec les autres moyens de transports : les milliers d'hectares couverts par les voies ferrées et les routes ne produirons plus jamais de céréales ou n'abriterons de forêts.....sans parler des infrastructures....ponts, tunnels pour franchir les vallées, fleuves, montagnes. En prenant en compte la totalité de ces éléments, l'avion est de loin le moyen de transport le moins cher "collectivement" a partir de quelques centaines de kilomètres de distance a parcourir. L'avantage des moyens de transports terrestres ou maritimes se retrouve a partir d'un seuil de masse a transporter, ça ne concerne pas les quelques membres gouvernementaux qui doivent se déplacer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 8 janvier 2022 Share Posté(e) le 8 janvier 2022 Il y a 1 heure, capmat a dit : Ce que je vais écrire n'est pas dirigé contre toi FAFA, J'ai l'impression qu'une misère intellectuelle s'installe dans votre gouvernement. (le ou les nôtres n'en sont pas protégés non plus) Genève est la place "Européenne" élue (j'y ai pris ma part) pour le salon EBAS qui est le sommet commercial de l'aviation d'affaires. Une grande partie des entreprises de maintenance des avions d'affaires en Europe et pour le monde est en Suisse (de même que les systèmes de financement de cette industrie) Enfin, l'empreinte au sol des avions est absolument négligeable a comparer avec les autres moyens de transports : les milliers d'hectares couverts par les voies ferrées et les routes ne produirons plus jamais de céréales ou n'abriterons de forêts.....sans parler des infrastructures....ponts, tunnels pour franchir les vallées, fleuves, montagnes. En prenant en compte la totalité de ces éléments, l'avion est de loin le moyen de transport le moins cher "collectivement" a partir de quelques centaines de kilomètres de distance a parcourir. L'avantage des moyens de transports terrestres ou maritimes se retrouve a partir d'un seuil de masse a transporter, ça ne concerne pas les quelques membres gouvernementaux qui doivent se déplacer. C'est un vaste débat et je comprends tes arguments, mais réduire ne veut pas dire supprimer. Pour ce qui est des transports, les émissions de CO2 sont principalement générées par le trafic routier (et de loin). Par contre il est difficile de le diminuer facilement et ceci pour plusieurs raisons. Dans le régions de montagne il n'y a pas de moyens de transport public adapté pour répondre aux besoins des populations. Mais le problème se pose également en plaine. Bien que les transports publics y soient très performants, ils arrivent bientôt à saturation. Si toutes les personnes qui partent au travail le faisaient en transport public, ce serait le chaos et tout serait bloqué. Pour ce qui est des chemins de fer, l'infrastructure est très ancienne et elle a constamment été amélioré. La plupart des lignes ont plus de 50 ans et aujourd'hui très peu de terrain est prélevé pour étendre le réseaux. Les solutions trouvées pour accroitre le nombre de passagers sont: faire de quais de gare plus long afin de pouvoir s'y arrêter avec des trains ayant plus de wagons, de mettre en service de wagons à deux étages et augmenter la cadence des trains. Le train reste de loin le moyen de transport qui a le moins d'impact d'un point de vue du CO2. Pour ce qui est de l'aviation, il y a bien des personnes qui l'utilisent dans le cadre de leur travail ou pour retrouver leur famille dans des pays lointains. Mais une très grande proportion du trafic est généré dans le cadre de loisirs. Il est donc plus facile de mettre à l'index ce type de transport. Dans un autre document l'OFAC disait ceci: "Évolution des émissions de CO2 du transport aérien au départ de la Suisse La pression exercée sur le système aéronautique suisse en raison de l’augmentation de la mobilité s’est accrue ces dernières années. Le niveau de vie élevé, une économie tournée vers les exportations, une démographie croissante font partie des facteurs qui peuvent expliquer l’accroissement continu de la demande de mobilité internationale en Suisse. Les efforts consentis jusqu’à présent dans les domaines techniques et opérationnels, lesquels ont permis, année après année, d’améliorer le rendement du carburant, ont été réduits à néant par la progression de la demande si bien que les émissions de CO2 du transport aérien au départ de la Suisse sont globalement en augmentation". Si on fait une comparaison de l'énergie dépensé en suisse pour le transport cela donne: Essence et carburant diesel 80%, Carburant aviation: 12%, Electricité (train et transport public routier) 4%, Gaz 3%. L'impact de l'aviation sur le climat est n'est donc pas négligeable. Si les autorités désirent faire changer les choses, elles doivent montrer l'exemple et le fait de limiter le transport du personnel de la confédération avec des avions appartenant aux forces aériennes (je recolle au sujet ) est une façon de le faire. Ci-dessous quelques informations officielles traitant de ce sujet: Impact du transport aérien sur le climat https://www.bazl.admin.ch/bazl/fr/home/politique/environnement/aviation-et-rechauffement-climatique.html Impact sur l'environnement https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/mobilite-transports/accidents-impact-environnement/impact-environnement.html#-630726024 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 8 janvier 2022 Share Posté(e) le 8 janvier 2022 @FAFA "Pour ce qui est des transports, les émissions de CO2 sont principalement générées par le trafic routier (et de loin). Par contre il est difficile de le diminuer facilement et ceci pour plusieurs raisons. Dans le régions de montagne il n'y a pas de moyens de transport public adapté pour répondre aux besoins des populations. Mais le problème se pose également en plaine. Bien que les transports publics y soient très performants, ils arrivent bientôt à saturation. Si toutes les personnes qui partent au travail le faisaient en transport public, ce serait le chaos et tout serait bloqué. Pour ce qui est des chemins de fer, l'infrastructure est très ancienne et elle a constamment été amélioré. La plupart des lignes ont plus de 50 ans et aujourd'hui très peu de terrain est prélevé pour étendre le réseaux. Les solutions trouvées pour accroitre le nombre de passagers sont: faire de quais de gare plus long afin de pouvoir s'y arrêter avec des trains ayant plus de wagons, de mettre en service de wagons à deux étages et augmenter la cadence des trains. Le train reste de loin le moyen de transport qui a le moins d'impact d'un point de vue du CO2. Pour ce qui est de l'aviation, il y a bien des personnes qui l'utilisent dans le cadre de leur travail ou pour retrouver leur famille dans des pays lointains. Mais une très grande proportion du trafic est généré dans le cadre de loisirs. Il est donc plus facile de mettre à l'index ce type de transport. Dans un autre document l'OFAC disait ceci: "Évolution des émissions de CO2 du transport aérien au départ de la Suisse La pression exercée sur le système aéronautique suisse en raison de l’augmentation de la mobilité s’est accrue ces dernières années. Le niveau de vie élevé, une économie tournée vers les exportations, une démographie croissante font partie des facteurs qui peuvent expliquer l’accroissement continu de la demande de mobilité internationale en Suisse. Les efforts consentis jusqu’à présent dans les domaines techniques et opérationnels, lesquels ont permis, année après année, d’améliorer le rendement du carburant, ont été réduits à néant par la progression de la demande si bien que les émissions de CO2 du transport aérien au départ de la Suisse sont globalement en augmentation". Je surveille de très près les fusions acquisitions dans le domaine logistique : il apparait dans les comptes rendus que le nombre de chauffeurs de camions est toujours inférieur au nombre de camions, dans certaines entreprises, il est de moins de la moitié !!! De ce côté là, il me semble qu'une chaine s'est rompue...c'est la décroissance du nombre de chauffeurs qui va accélérer le transfert des remorques vers les trains. Pour ce qui est de l'utilisation de l'avion pour les touristes suisses, c'est aussi une donnée que je surveille attentivement et je trouve que l'aspect écologique est subordonné à l'aspect économique : le bon niveau de vie des touristes suisses profite beaucoup aux pays de destination qui ont souvent un niveau de vie très bas. Exemples multiples....il suffit de regarder les pays desservis par Edelweis Pour ma part, fin du HS. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 8 janvier 2022 Share Posté(e) le 8 janvier 2022 Il y a 3 heures, capmat a dit : Enfin, l'empreinte au sol des avions est absolument négligeable a comparer avec les autres moyens de transports : les milliers d'hectares couverts par les voies ferrées et les routes ne produirons plus jamais de céréales ou n'abriterons de forêts.....sans parler des infrastructures....ponts, tunnels pour franchir les vallées, fleuves, montagnes. En prenant en compte la totalité de ces éléments, l'avion est de loin le moyen de transport le moins cher "collectivement" a partir de quelques centaines de kilomètres de distance a parcourir. Mais comment est acheminé jusqu'aux aéroports le carburants pour les avions, ainsi que la majeure partie des autres produits consommables dont ces installations ont besoin pour fonctionner ? Et comment s'y rendent les passagers qui ne débarquent pas d'un avion ? Il me parait irréaliste d'imaginer un réseau de transport qui soit exclusivement aérien, sans routes ni rails. Par contre, un réseau de transport sans composante aérienne est très facile à imaginer puisque c'est ce qui a existé jusqu'au 20ième siècle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 8 janvier 2022 Share Posté(e) le 8 janvier 2022 (modifié) il y a 27 minutes, Kelkin a dit : Par contre, un réseau de transport sans composante aérienne est très facile à imaginer puisque c'est ce qui a existé jusqu'au 20ième siècle. Par contre, un réseau de transport sans composante routière ni ferroviaire est très facile à imaginer puisque c'est ce qui a existé jusqu'au 19ième siècle. Modifié le 8 janvier 2022 par Teenytoon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 8 janvier 2022 Share Posté(e) le 8 janvier 2022 @Kelkin "Mais comment est acheminé jusqu'aux aéroports le carburants pour les avions, ainsi que la majeure partie des autres produits consommables dont ces installations ont besoin pour fonctionner ? Et comment s'y rendent les passagers qui ne débarquent pas d'un avion ? Il me parait irréaliste d'imaginer un réseau de transport qui soit exclusivement aérien, sans routes ni rails. Par contre, un réseau de transport sans composante aérienne est très facile à imaginer puisque c'est ce qui a existé jusqu'au 20ième siècle." Tu n'as pas lu mon texte en totalité : j'y précise qu'a partir d'une certaine masse, les autres moyens de transport reprennent leur avantage. Il n'est pas question d'exclusivité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 8 janvier 2022 Share Posté(e) le 8 janvier 2022 il y a 35 minutes, Teenytoon a dit : Par contre, un réseau de transport sans composante routière ni ferroviaire est très facile à imaginer puisque c'est ce qui a existé jusqu'au 19ième siècle. Pour le ferroviaire, certes, mais les réseaux routiers n'ont pas attendu le moteur à explosion pour exister. Les voies romaines ne datent pas du 19ème siècle... il y a 1 minute, capmat a dit : Tu n'as pas lu mon texte en totalité : j'y précise qu'a partir d'une certaine masse, les autres moyens de transport reprennent leur avantage. Il n'est pas question d'exclusivité. Oui, mais du coup les terres perdues pour les liaisons terrestres ne peuvent pas être regagnées par les liaisons aériennes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 8 janvier 2022 Share Posté(e) le 8 janvier 2022 Wahhhhh vous etes loin dans le HS la Serieux?? LA gestion des routes et du CO2 sur le fil aviation?? 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 8 janvier 2022 Share Posté(e) le 8 janvier 2022 (modifié) Citation @Kelkin Les voies romaines ne datent pas du 19ème siècle... Mais n'ont pas grand chose à voir avec les millions d'hectares goudronnés depuis le 19ème Bon sinon y'a eu un petit coup de boost sur les téléchargements de la feuille de signature, c'est passé à plus de 68.000. Je ne saurais dire pourquoi. Là je ne vois pas comment éviter que l'initiative ne soit lancée. https://stop-f-35.ch/fr/ Modifié le 8 janvier 2022 par Teenytoon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
weasel Posté(e) le 9 janvier 2022 Share Posté(e) le 9 janvier 2022 Il y a bien longtemps que je n'avais pas lu des adeptes de " Lapalisse ". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Teenytoon Posté(e) le 13 janvier 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 janvier 2022 (modifié) Je ne sais pas ce que ça vaut, mais ça accrédite la thèse qu'il n'y a pas eu de revirement de dernière minute, l'article du Basler Zeitung juste après est encore plus interessant sur les négociations préalables à la décision, c'est bien la Suisse qui a fait des demandes tous azimuts à la France et non l'inevrse : https://www.20min.ch/fr/story/la-france-aurait-promis-3-5-milliards-a-la-suisse-pour-vendre-ses-rafales-647261373255 Avions de combat: La France aurait promis 3,5 milliards à la Suisse pour vendre ses Rafales Une enquête de «Republik» dévoile le dessous des négociations sur les avions de combat et comment la France a réagi froidement à la préférence suisse pour les avions F-35 américains. La ministre française des Armées Florence Parly (à gauche) avait rencontré Viola Amherd en mars 2021 à Berne. AFP Un article publié ce mercredi sur le site d’informations alémanique «Republik», et repris par la «Basler Zeitung», montre comment le choix des nouveaux avions de combat de l’armée suisse a pesé dans la balance diplomatique entre la France et la Suisse. Du côté de l’Elysée, on espérait conclure un contrat avec Berne pour la vente de Rafales. Au bout du suspens, le Conseil fédéral s’est finalement décidé à acheter les F-35 américains. L’enquête révèle par exemple que la France, à condition que le marché soit conclu, s’était engagée à verser à la Suisse une part plus importante de ses recettes fiscales issues des salaires des frontaliers français. Un geste qui aurait pu rapporter 3,5 milliards de francs à Berne en 30 ans. Rencontre avec Bruno Lemaire L’article lève aussi le voile sur les rouages des négociations menées en amont de la décision. Les ministres français et suisse des Affaires étrangères se sont bien rencontrés pour négocier des arrangements politiques en complément du contrat d’armement. Le ministre français de l’économie, Bruno Le Maire, s’est même rendu en Suisse fin mars 2021, apprend-on. Il a rencontré les conseillers fédéraux Ueli Maurer et Guy Parmelin, près de Berne, pour conclure des accords politiques. La Suisse aurait ainsi laissé croire à la France jusqu’à l’été qu’elle était encore dans la course. Décision prise depuis des semaines Mais l’enquête révèle également que la conseillère fédérale en charge du dossier, Viola Amherd, avait demandé, plusieurs semaines avant d’annoncer sa décision, à ses collègues Guy Parmelin, Ignazio Cassis et Ueli Maurer de cesser toutes négociations avec la France, car le choix des F-35 était déjà clair à ce moment-là. Selon «Republik», quand la Suisse a officialisé le contrat avec le fabricant américain, les autorités françaises ont rompu les contacts diplomatiques. C’est ce qui ressort d’une note confidentielle du Conseil fédéral, citée dans l’article. Il est écrit que le gouvernement soupçonne qu’il y ait un lien entre la réaction française et la décision sur les avions de combat. Enfin, on apprend encore que la France, qui préside cette année l’Union européenne, sur la base de ces négociations, avait laissé entendre qu’elle soutiendrait son voisin dans le dossier Suisse-UE. Les deux Etats avaient élaboré une feuille de route précise qui aurait permis de parvenir à des accords. Et ce, en tenant compte d’un haut degré de souveraineté de la Suisse, souligne l’article. (jba) ------------------------------------------------------------ L'article du Basler Zeitung : https://www.bazonline.ch/verstaendlich-dass-frankreich-die-schweiz-nun-ignoriert-493103384940 Analyse Il est compréhensible que la France ignore désormais la Suisse Berne et Paris ont conclu au printemps 2021 des accords sur des contreparties politiques à l'acquisition d'avions de combat. Le résultat est un désastre diplomatique. Beni Gafner Publié : 13.01.2022, 20:17 Le Rafale français a perdu en Suisse face au jet américain F-35. Photo : Keystone Avec l'avion de combat français Rafale, la Suisse aurait profité politiquement, économiquement et financièrement de la France au-delà d'un simple contrat d'armement. Les membres du gouvernement et les plus hauts cercles diplomatiques des deux pays avaient conclu des accords contraignants avant la décision de la Suisse sur le type de Rafale. C'est ce que révèlent les recherches du magazine en ligne "Republik", qui recoupent en grande partie les informations de ce journal. Ce qui, à première vue, n'a rien d'explosif, s'avère être un véritable problème au vu de la situation difficile dans laquelle se trouve la Suisse en matière de politique européenne. C'est la Suisse qui a exigé Jusqu'à présent, les médias partaient du principe que les Français faisaient de leur propre chef des concessions politiques et financières à la Suisse afin de pouvoir lui vendre leurs jets. Ainsi, la NZZ a rapporté en juin "des idées plutôt aventureuses que la France aurait déposées auprès de certains conseillers fédéraux". Or, les dernières recherches montrent que c'est exactement l'inverse qui s'est produit. Les conseillers fédéraux suisses et leurs diplomates de haut rang ont sans cesse confronté la France à de nouveaux souhaits et exigences. Les promesses orales ne suffisaient pas ; Berne exigeait des garanties écrites qui seraient automatiquement entrées en vigueur après un choix de type en faveur de la France. La France a accepté. Ce ne sont donc pas les Français qui ont fait des offres immorales à la Suisse. C'est plutôt la Suisse qui a réfléchi à la manière dont le nouvel avion de combat pourrait déployer sa force au-delà de l'aspect militaire, avant même qu'il n'atterrisse pour la première fois en Suisse. Le personnel de négociation mériterait des éloges si tout pouvait être mis en œuvre comme convenu. Or, avec la décision de type en faveur des Américains, c'est le contraire de ce qui était prévu par les départements de l'économie, des finances et des affaires étrangères, qui négociaient politiquement avec la France, qui s'est produit : Paris limite les contacts avec la Suisse au strict nécessaire. Dans ce contexte, il ne faut pas s'attendre à de la bienveillance envers Berne dans les relations bilatérales. Une occasion en or manquée Il y a six mois, le Conseil fédéral a interrompu ses négociations avec l'UE sur un accord-cadre. Depuis, la question se pose de savoir comment la Suisse peut parvenir à un accord contractuel avec l'UE dans des domaines importants tels que le commerce de l'électricité, la recherche et les échanges d'étudiants, sans pour autant devoir reprendre le droit européen. La possibilité d'y parvenir de manière raisonnable semble plus éloignée que jamais. Paris, Berlin et Bruxelles signalent que la Suisse n'a plus beaucoup de crédit auprès d'eux. Ce qui est particulièrement grave, c'est que le gouvernement d'Emmanuel Macron, en raison des négociations politiques en marge de l'accord sur les avions de combat, n'est pas seulement un peu en colère, mais se sent totalement floué. Que Paris se sente floué est compréhensible au vu des nouveaux éléments. La Suisse a perdu une occasion en or de s'entendre avec un voisin et de trouver ensuite un modus vivendi avec l'UE. Les achats d'armement sont toujours politiques. Le Conseil fédéral, à l'instar du Département de la défense, commet une erreur lorsqu'il dit qu'un achat d'avion de combat peut se faire uniquement sur la base de considérations techniques et financières, mais qu'il n'y a pas de place pour des considérations politiques globales. Benjamin Gafner est rédacteur au Palais fédéral depuis 2000. Ses reportages portent principalement sur des sujets de politique de sécurité et de migration.Plus d'infos Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Modifié le 14 janvier 2022 par Teenytoon 8 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 il y a 13 minutes, Teenytoon a dit : Je ne sais pas ce que ça vaut, mais ça accrédite la thèse qu'il n'y a pas eu de revirement de dernière minute : Je ne sais pas non plus ce que ça vaut, mais l'article ne dit pas cela. Il dit que la décision avait été prise plusieurs semaines avant que la décision ne soit annoncée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 @FAFA si la décision a été prise plusieurs semaines avant d'être annoncée, c'est bien qu'il n'y a pas eu de revirement de dernière minute, non ? Ou alors on ne parle pas le même langage 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 il y a 1 minute, Teenytoon a dit : @FAFA si la décision a été prise plusieurs semaines avant d'être annoncée, c'est bien qu'il n'y a pas eu de revirement de dernière minute, non ? Ou alors on ne parle pas le même langage il y a 23 minutes, Teenytoon a dit : Viola Amherd, avait demandé, plusieurs semaines avant d’annoncer sa décision, à ses collègues Guy Parmelin, Ignazio Cassis et Ueli Maurer de cesser toutes négociations avec la France, car le choix des F-35 était déjà clair à ce moment-là. La décision a été prise de choisir le F-35 plusieurs semaines avant d'être annoncée. C'est ce qui est écrit dans l'article. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 (modifié) Euh... @FAFA, on ne parle pas le même français ou quoi ? C'est exactement ce que je dis, l'article accrédite la thèse qu'il n'y a PAS eu de revirement de dernière minute vu qu'il dit que la décision a été prise plusieurs semaines avant d'être annoncée ! T'as piqué la camomille à Patrick ? Modifié le 14 janvier 2022 par Teenytoon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 il y a 1 minute, Teenytoon a dit : Euh... @FAFA, on ne parle pas le même français ou quoi ? C'est exactement ce que je dis, l'article accrédite la thèse qu'il n'y a PAS eu de revirement de dernière minute vu qu'il dit que la décision a été prise plusieurs semaines avant d'être annoncée ! T'as piqué la camomille à Patrick ? Ok, j'ai mal lu ta réponse (3ème dose de vaccin et un peu de fièvre). Bonne nuit 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 (modifié) Bonne nuit et repose toi bien, un peu de doliprane (pas plus de 4 g/24h) ne fait pas de mal pour calmer les effets secondaires au cas où Modifié le 14 janvier 2022 par Teenytoon 4 g pas 6. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 Il y a 7 heures, Teenytoon a dit : Bonne nuit et repose toi bien, un peu de doliprane (pas plus de 6 g/24h) ne fait pas de mal pour calmer les effets secondaires au cas où Attention ! La dose maximale c'est 3g (voir 4g dans certains cas), toi tu veux la mort du foie de FAFA. Pour calmer les symptômes rien de mieux qu'un bon grog avec beaucoup de rhum, repos garanti! 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cicsers Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 Il y a 1 heure, emixam a dit : avec beaucoup de rhum Voilà un vrai bon argument ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 (modifié) Un autre article extrèment complet sur le sujet et qui met en avant la crise diplomatique actuelle entre la Suisse et la France à un mauvais moment pour la Suisse. « La saga des avions de chasse », Partie 1: L’accord rompu avec Paris (republik.ch)https://www.republik.ch/2022/01/12/die-kampfjet-saga-folge-1-der-geplatzte-deal-mit-paris Modifié le 14 janvier 2022 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 @Teenytoon Intéressants les deux articles. Maintenant, il serait également intéressant de connaître les éventuelles négociations du même genre entre nos amis helvètes et américains (sachant que ce ne serait donc pas la visite de Biden qui aurait influencer le choix suisse). Sinon, ce n'est pas Xavier Tytelman qui était censé produire un document relatif aux "vrais" résultats d'un appel d'offre dont faisait partie le Rafale (et qui pouvait potentiellement concerné le marché suisse) ? Pas vu grand chose depuis... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 (modifié) Cà c'est mauvais pour le conseil fédéral : "En fait, selon le ministère de la Défense, le rapport d’évaluation d’Armasuisse fin mars 2021 devrait montrer que l’avion de combat furtif américain F-35 a remporté le processus de sélection. Le rapport lui-même est encore secret, mais la ministre de la Défense Viola Amherd a déclaré le jour de la décision du Conseil fédéral:« Le F-35 a obtenu le score le plus élevé avec une nette distance par rapport à ses concurrents ». Donc, si l’on suppose qu’il était clair à partir d’avril que les Américains obtiendraient les meilleurs résultats dans l’évaluation, le Conseil fédéral aurait dû freiner la France à partir de ce moment au plus tard" Cà c'est mauvais pour le conseil fédéral : "En fait, selon le ministère de la Défense, le rapport d’évaluation d’Armasuisse fin mars 2021 devrait montrer que l’avion de combat furtif américain F-35 a remporté le processus de sélection. Le rapport lui-même est encore secret, mais la ministre de la Défense Viola Amherd a déclaré le jour de la décision du Conseil fédéral:« Le F-35 a obtenu le score le plus élevé avec une nette distance par rapport à ses concurrents ». Donc, si l’on suppose qu’il était clair à partir d’avril que les Américains obtiendraient les meilleurs résultats dans l’évaluation, le Conseil fédéral aurait dû freiner la France à partir de ce moment au plus tard" 140 pris en référence pour le f-35 et 180 pour les autres : "En fait, selon le ministère de la Défense, le rapport d’évaluation d’Armasuisse fin mars 2021 devrait montrer que l’avion de combat furtif américain F-35 a remporté le processus de sélection. Le rapport lui-même est encore secret, mais la ministre de la Défense Viola Amherd a déclaré le jour de la décision du Conseil fédéral:« Le F-35 a obtenu le score le plus élevé avec une nette distance par rapport à ses concurrents ». Donc, si l’on suppose qu’il était clair à partir d’avril que les Américains obtiendraient les meilleurs résultats dans l’évaluation, le Conseil fédéral aurait dû freiner la France à partir de ce moment au plus tard" Il ne se pourrait pas que les fournisseurs inférieurs soient plus chers que cela, commente un représentant des fabricants inférieurs: « Le F-35 est deux à trois fois plus cher que les autres modèles en termes d’heures de vol dans tous les autres pays du monde. » Les déclarations des auditions de la Commission de sécurité de la Chambre des représentants des États-Unis confirment cette estimation pour la flotte américaine. 2. Seul un armement presque inefficace prévu Armasuisse a annoncé qu’elle n’achèterait pour l’instant qu’un seul missile à courte portée par avion (le missile guidé infrarouge Sidewinder AIM-9X). Ces missiles guidés sont conçus pour le combat air-air à courte portée. En cas de conflit, le F-35 peu armé serait pratiquement inefficace. Tôt ou tard, le nouvel avion doit nécessairement être équipé d’armes supplémentaires. C’est pourquoi Armasuisse a également budgétisé 400 millions de francs pour l’achat de missiles guidés radar à moyenne portée. Toutefois, les personnes responsables n’ont pas facturé les coûts dans le prix d’achat immédiat, mais dans les coûts d’exploitation encourus plus tard. Le DDPS a justifié le changement budgétaire par l’argument que l’armée disposait encore d’armes opérationnelles pour le nouvel avion de combat pour la première fois. Une coïncidence bienvenue. Sans ce changement budgétaire, le prix d’achat du F-35 dépasserait les 6 milliards de crédit-cadre,comme l’ont montré des recherches antérieures de SRF. Les fournisseurs inférieurs déclarent que leur offre d’armement complet est même légèrement inférieure au prix d’achat du F-35, y compris les missiles guidés à moyenne portée. 3. Coûts d’infrastructure estimés beaucoup trop bas Lors de l’achat de nouveaux avions de combat, l’armée doit adapter ses infrastructures : les pistes et les pistes d’atterrissage doivent être rénovées et les hangars d’avions reconstruits. Armasuisse a estimé à 100 millions de francs chacun ces investissements pour l’ensemble des flottes d’avions de combat évaluées. « Quand nous avons vu cela, nos voyants d’avertissement se sont allumés en rouge », explique un représentant de l’un des fabricants inférieurs. L’expérience d’autres pays tels que les États-Unis, l’Australie, le Royaume-Uni et la Norvège montre que le F-35 nécessite également des investissements imprévus en raison des exigences de sécurité supplémentaires des États-Unis, qui sont beaucoup plus élevées que prévu par Armasuisse. 4. Aucune mise à niveau n’a été incluse dans l’offre Les avions de chasse modernes sont des superordinateurs volants. Et comme un ordinateur portable ou un smartphone, ils doivent également être mis à jour avec les dernières technologies sur une base régulière. Les mises à niveau n’ont pas été incluses dans la demande de devis. Dans son message sur le crédit-cadre, le Conseil fédéral a écrit qu’il était difficile de prévoir ces coûts de manière « fiable ». Mais même avec les mises à niveau, on peut dire en général pour le bombardier furtif américain F-35 pas encore mature: le risque de coût est susceptible d’être beaucoup plus élevé qu’avec les autres avions, qui sont en service depuis longtemps. 5. La protection contre le bruit n’a pas été budgétisée Dans son message sur le crédit-cadre, le Conseil fédéral a annoncé qu’il publierait les résultats des mesures du bruit des aéronefs lors des essais en vol. Pour les aérodromes militaires de Payerne, Emmen et Meiringen, les mesures sont pertinentes pour estimer le coût des investissements en matière de protection contre le bruit. Toutefois, aucune donnée d’Armasuisse n’est encore disponible. Le DDPS ne divulgue pas les mesures de bruit des différents types d’avions, mais a maintenant communiqué que le F-35 est deux fois plus bruyant que l’avion F/A-18 actuel des Forces aériennes suisses. Au fil du temps, cependant, la pollution sonore est la même qu’avec l’ancien avion, car le F-35 décollera et atterrira seulement deux fois moins souvent que les avions de combat actuels de la Luftwaffe. Pour les résidents locaux, le départ bruyant du F-35 peut être très stressant, comme le montre l’expérience en Norvège et aux États-Unis. À ce jour, cependant, aucun investissement supplémentaire dans la protection contre le bruit n’est prévu. 6. Calcul d’une prime de risque extrêmement faible Avec des machines techniquement complexes, il peut arriver que, malgré des dizaines de tests, des problèmes inattendus se produisent qui nécessitent des investissements supplémentaires. Comme le DDPS l’a récemment annoncé, il s’attend à une prime de risque pour le F-35 – en particulier avec un facteur de risque de 1,4%. Une comparaison montre à quel point cette estimation est faible: pour l’achat de véhicules militaires de la marque Iveco en 2019, le DDPS a indiqué un facteur de risque de 3%. Contrairement à l’avion de combat de haute technologie F-35, cependant, les camions Iveco sont utilisés à des fins civiles depuis des décennies. Et le DDPS a également estimé beaucoup plus conservateur pour les achats d’avions antérieurs. Cela montre que si le DDPS avait évalué les risques de la même manière que les achats d’armes précédents, l’achat de F-35 dépasserait le budget. Sur demande, Armasuisse explique le faible facteur de risque pour le F-35 en disant que le constructeur fabrique l’avion selon les mêmes normes et procédures que celles prévues pour produire plus de 3000 avions. Seulement: Le F-35 n’est pas encore dans la production finale en série, car il n’atteint pas encore les performances requises. Jusqu’à présent, Lockheed Martin n’a produit qu’environ 730 de ces avions Modifié le 14 janvier 2022 par herciv 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 Conclusion : Une décision très controversée Il est déjà prévisible qu’il existe un grand risque que le F-35 dépasse tous les calculs budgétaires communiqués par le DDPS. C’est une nourriture trouvée pour les opposants de l’armée, qui veulent empêcher l’avion avec une initiative et recueillent déjà des signatures pour cela. Si la demande est soumise à un vote, le DDPS pourrait faire face à une deuxième débâcle après le crash du Gripen. Avec sa décision en faveur du F-35, le DDPS ne risque pas seulement beaucoup au niveau national. Avec ses achats non transparents, il a également ennuyé en permanence les gouvernements et les entreprises étrangères. Les entreprises de défense signalent que les incohérences se sont accumulées principalement vers la fin du processus d’évaluation. « Au début, tout était organisé de manière professionnelle », explique un employé d’une entreprise manufacturière. « En fin de compte, cependant, il y a eu un chaos total. » Le tournant est survenu après que Christian Catrina, responsable de la politique de sécurité au DDPS, a étonnamment pris sa retraite au début d’avril 2020. Il a remplacé la conseillère fédérale Viola Amherd dans le renouvellement de la défense de l’espace aérien. « Catrina a assuré la transparence et l’équilibre entre le niveau politique, Armasuisse et les fournisseurs », explique un représentant des fabricants vaincus. Après, plus personne ne l’a fait. Le fait que le processus d’évaluation se soit terminé de manière tout sauf professionnelle est démontré par les événements de la phase finale. Fin mars 2021, Armasuisse a remis les résultats secrets de son évaluation à la chef de département Viola Amherd. Après cela, le rapport d’évaluation a été rédigé, comme le rapporte le DDPS, qui était un « travail purement éditorial » qui n’avait « aucun effet sur le classement ou la distance entre les candidats ». Le fait qu’Armasuisse ait également intégré des informations dans l’analyse coûts-avantages du rapport d’évaluation, qui n’était disponible qu’au début du mois de juin, montre qu’il ne s’agissait pas seulement d’un travail éditorial. À la mi-mai, Armasuisse a envoyé de manière inattendue un plan de paiement à tous les prestataires, c’est-à-dire effectivement après la fin de l’évaluation. Il a indiqué quand la Suisse transférerait les montants aux fournisseurs. Selon ce plan de paiement, les fournisseurs auraient reçu leur argent plus tard. En effet, les constructeurs auraient dû préfinancer partiellement les avions de combat suisses. Armasuisse a justifié ce plan de paiement par le fait qu’elle a dû effectuer de nombreux achats d’armes dans les années à venir et a donc dû faire une planification financière échelonnée. Cela a eu un impact sur les prix des offres des fournisseurs: certains fabricants ont répondu à Armasuisse qu’ils devraient facturer des coûts de financement supplémentaires en raison des reports de paiement. Armasuisse a remis le rapport d’évaluation le 7 juin. Trois semaines plus tard, la décision a été prise. Le 30 juin, jour de l’élection type du Conseil fédéral, Armasuisse a informé les candidats battus par un bref e-mail: ils ont reçu le communiqué de presse officiel et le lien vers la conférence de presse. Cependant, l’approvisionnement n’était pas encore complètement terminé pour les fournisseurs inférieurs. Plus récemment, il y a eu la soi-disant réunion de débriefing, une sorte de consolation pour les entreprises d’armement et les gouvernements vaincus qui ont investi des millions dans le processus de sélection. Ils ont la possibilité de poser des questions et d’être expliqués dans quels domaines leur offre a bien fonctionné et dans lesquels ils ne l’ont pas fait. Des représentants des entreprises manufacturières, mais aussi des gouvernements de Washington, Berlin et Paris ont participé à ce débriefing. Ils ont quitté la réunion consternés. « Cette dernière séance n’était manifestement pas un véritable débriefing », explique un participant. Les personnes présentes n’avaient reçu aucune réponse, ni à des questions politiques ni à des questions techniques. « Nous ne savons pas comment nous avons été évalués. » Un autre représentant d’une société d’armement dit qu’ils ont été éparpillés avec une maigre explication. « Ce n’est pas comme ça que vous le faites. » La découverte étonnante des Suisses que le F-35 est l’avion de combat le moins cher a également suscité la méfiance en Suisse. Le Contrôle fédéral des finances enquête actuellement sur les risques financiers liés aux marchés publics. Et le Comité d’audit du Conseil national a décidé en novembred’enquêter pour savoir si l’achat d’avions de combat avait été effectué « légalement et rapidement ». Ce faisant, elle souhaite revoir l’évaluation des avions de combat du DDPS et clarifier si et pourquoi Armasuisse a demandé aux fournisseurs non retenus le consentement lors du débriefing pour détruire ou restituer toutes les données, comme l’ont rapporté SRF et« La Liberté »(une accusation qu’Armasuisse nie). Les vérificateurs commencent leurs travaux en février. Mais sans ces dossiers, une enquête ultérieure sur le processus d’évaluation serait beaucoup plus difficile. Dans la troisième et dernière partie de la « saga des avions de chasse », la république regarde à l’étranger et estime à quel point la facture du F-35 pourrait être plus chère pour la Suisse. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 14 janvier 2022 Share Posté(e) le 14 janvier 2022 Bravo d'avoir trouvé cette enquète! On a l'impression qu'elle est très "pro franco suisse" puisqu'elle mentionne seulement tous les contacts entre les conseillers fédéraux suisses et leurs homologues français. Les détails sur les négos entre les 2 pays n'ont probablement pas été inventés et mettent en exergue les dissensions au sein des conseillers fédéraux, et l'isolement de Viola Amherd qui s'appuie sur un rapport opaque pour asséner son choix Bien que la 3ème partie ne soit pas disponible, l'impression que veut donner cette enquète est celle d'une vaste entourloupe au profit du F35 et au détriment des intérêts politiques suisses que l'auteur place en Europe. Alors d'où viennent les sources? J'ai pensé d'abord aux cocus de l'affaire, c'est à dire le gvnt français et DA. Mais finalement, je parierais plutôt sur une vengeance des conseillers fédéraux qui se sont ridiculisés et brulés vis à vis des Français en négociant des accords diplomatiques et financiers en échange du choix Rafale alors que Viola Amherd avait déjà choisi le F35 sans les en prévenir. Tout ça ne redore pas le blason de ce beau pays. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant