herciv Posté(e) jeudi à 10:59 Share Posté(e) jeudi à 10:59 (modifié) il y a 14 minutes, Lecteur de passage a dit : -> Ca a été négocié au plus haut niveau, avec Biden. Et vraisemblablement avec un "deal" plus large. Rien que le mot vraisemblablement montre que tu n'a pas de certitude il y a 14 minutes, Lecteur de passage a dit : -> Pour que le F35 gagne sans craindre la réaction de l'opposition, il fallait qu'il soit "moins cher" sur le papier. Quitte à tourner autour des subtilités du contrat. Fait par le conseil fédéral. On est d'accord. Mais n’appelles pas un risque évident par le mot de subtilité. Le prix obtenu n'a pas été interrogé par la ministre ni par les experts juridique et financier et c'est un vrai problème. il y a 14 minutes, Lecteur de passage a dit : -> Le DDPS a mis le doigt sur la couture du pantalon. Ordre direct. Donc manque de professionnalisme puisqu'ils ont mis leur institution dans la merde. En France plus on se rapproche du pouvoir plus on met des officiers avec une connaissance aiguë de leur devoir compte tenu du risque qui est exposé par toi ici. Modifié jeudi à 11:00 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) jeudi à 11:23 Share Posté(e) jeudi à 11:23 il y a 19 minutes, herciv a dit : Rien que le mot vraisemblablement montre que tu n'a pas de certitude J'en ai la conviction, et surtout aucune naïveté. La preuve ce sera pour les historiens, ou les tribunaux suisses si jamais l'affaire fait trop de bruit, ce dont je doute. Je remets l'article original qui a présenté les fuites à l'époque : https://www.srf.ch/news/schweiz/kampfflugzeug-beschaffung-geheimpapier-zum-6-milliarden-kampfjetkauf-enthuellt Avec six milliards de francs, il s'agit du plus gros contrat d'armement de l'histoire suisse : fin juin, le Conseil fédéral avait opté pour l'avion de combat américain F-35A. Des recherches menées par la radio SRF révèlent aujourd'hui qu'une semaine auparavant, le Conseil fédéral avait demandé à la France, qui avait perdu, de confirmer que Paris était prêt à faire des contreparties politiques si la Suisse achetait l'avion de combat français Rafale. Qu'est-ce qui se cache derrière cela ? La lettre de Paris, datée du 28 juin 2021, a été écrite et signée par le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. Elle est adressée au ministre suisse des Finances, Ueli Maurer. Le Conseil fédéral a classé le document comme « secret ». C'est pourquoi rien n'a été rendu public jusqu'à présent. Jusqu'à aujourd'hui. Quatre sources indépendantes les unes des autres confirment à la radio SRF qu'elles ont vu le document. Le Conseil fédéral en aurait pris connaissance deux jours après son arrivée en Suisse, dans le cadre de sa séance du 30 juin 2021. Ce qui est explosif, c'est que c'est le Conseil fédéral lui-même qui avait commandé la lettre secrète au ministre des finances Ueli Maurer une semaine auparavant, lors de sa séance du 23 juin. Ce dernier devait demander à son homologue français Le Maire une confirmation pour des contreparties politiques négociées au cas où le Conseil fédéral se déciderait pour l'avion de combat français Rafale. Au moment où la lutte entre les quatre candidats pour le juteux contrat suisse entrait dans sa phase décisive. Le Maire a fourni la confirmation demandée par Maurer - avec deux promesses : d'une part, la France s'est montrée prête à verser à huit cantons suisses une part plus importante des recettes fiscales issues des salaires des frontaliers. Selon les calculs du département des finances, cela aurait rapporté 3,5 milliards de francs sur dix ans. Deuxièmement, Le Maire a assuré au Conseil fédéral que la France soutiendrait à l'avenir la Suisse dans tous les dossiers de politique européenne. Compte tenu du blocage des négociations avec l'UE sur un accord-cadre, ce soutien aurait été précieux. Le Maire a d'ailleurs écrit que l'offre de la France était historique. Mais le Conseil fédéral ne voulait pas en entendre parler. Le 30 juin, il a opté pour le F-35A du constructeur américain Lockheed Martin. Paris a réagi avec brusquerie et a rompu toutes les relations diplomatiques de haut niveau avec la Suisse. On sait désormais pourquoi. Le désaccord entre Berne et Paris perdure encore aujourd'hui. Cela est également lié à des déclarations ultérieures du Département de la défense (DDPS) de Viola Amherd. La France a dû apprendre par la presse qu'il était soi-disant établi, plusieurs semaines avant la décision du Conseil fédéral, que seul le jet américain F-35A entrerait en ligne de compte. Par ailleurs, le DDPS a affirmé dans sa prise de position sur les négociations avec la France : « Si de telles négociations ont eu lieu, elles l'ont été à l'insu de la cheffe du département et du DDPS ». Amherd a ainsi reproché au ministre des finances Ueli Maurer et au ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis d'avoir négocié dans leur dos. Mais comment le DDPS explique-t-il le fait, aujourd'hui révélé, que le Conseil fédéral, et donc aussi Amherd, ait commandé une confirmation pour des contre-affaires en France une semaine avant la décision du Conseil fédéral sur le type ? Le chef de la communication Renato Kalbermatten répond : « Comme les séances du Conseil fédéral sont confidentielles, nous ne pouvons pas nous prononcer sur vos questions ». Pour le reste, le DDPS s'en tient à ses déclarations antérieures. L'ambassade de France à Berne ne veut plus s'exprimer sur cette affaire. Et que dit le porte-parole du Conseil fédéral, André Simonazzi ? Le vice-chancelier se contente d'une prise de position : « Je ne donne pas d'informations détaillées sur les affaires internes de la séance du Conseil fédéral ». 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) jeudi à 11:43 Share Posté(e) jeudi à 11:43 (modifié) Ce qui apparait plausible, c'est que Amherd a négocié avec Biden directement sans en avertir ses collègues du conseil fédéral. On le devine parce que Maurer était mécontent du choix de l'avion, lui qui une semaine avant la décision officielle du conseil fédéral (officieusement prise quelques semaines avant par Amherd !) envoyait une demande de contreparties à Paris. Pourquoi ne pas en parler à ses collègues ? Peut-être pour éviter des fuites sur le deal américain, justement. Deal sur quoi, saura-t-on jamais ? Mais sur un sujet visiblement suffisamment élevé pour que le nombre de personnes au courant soit restreint au minimum. Y compris au conseil fédéral. Nous n'en savons pas plus, espion lève-toi ! Ou alors c'est un billard à 3 bandes. Ou bien les hommes en noir sont passés par là. Donc non, pas de certitudes, juste un troublant faisceau d'indices qui m'indique que tout ce cirque a au fond peu à voir avec l'avion lui-même. Modifié jeudi à 11:45 par Lecteur de passage orthographe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) jeudi à 13:12 Share Posté(e) jeudi à 13:12 Je me suis un peu amusé sur LinkedIn (pour ceux qui y sont...) J'avais vu une vidéo qui m'avait fait marrer, et ça aide bien pour l'algo de ce site. Mais j'ai pas rerouvé alors j'ai refait le montage. https://www.linkedin.com/posts/bruno-etchenic-25987778_concernant-le-f-35-le-ddps-en-suisse-vient-activity-7343938282428268544-DPBE?utm_source=social_share_send&utm_medium=member_desktop_web&rcm=ACoAABCAh6UB7A8J-K5JJsnjMkspOjiEZoRggqs 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) jeudi à 13:26 Share Posté(e) jeudi à 13:26 Les suiveurs suédois (frustrés que le Gripen n'ait pas été retenu par la Finlande) se marrent bien en disant que la Suisse finance les F-35 Finlandais vendus a perte. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) jeudi à 13:35 Share Posté(e) jeudi à 13:35 il y a 8 minutes, Titus K a dit : Les suiveurs suédois (frustrés que le Gripen n'ait pas été retenu par la Finlande) se marrent bien en disant que la Suisse finance les F-35 Finlandais vendus a perte. Attends que les finlandais soient rattrapé par la patrouille. Je ne vois pas pourquoi il y échapperait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) jeudi à 19:48 Share Posté(e) jeudi à 19:48 ben tiens finalement j'en ai même fait une vidéo ! Je teste un nouveau format, première fois que j'arrive à me filmer d'un train (ou presque, saleté de chat), avec un montage léger, et arrangé et publié en moins de 2 heures !!! Bon je vous laisse faut que j'aille ranger mon bordel avant que ma femme arrive. Si vous me revoyez pas avant quelques jours, vous saurez pourquoi... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) jeudi à 20:08 Share Posté(e) jeudi à 20:08 Il y a 15 heures, Passager du vent a dit : Bonjour à tous voici le communiqué officiel du gouvernement Suisse par la voix du ministre de la défense. https://www.youtube.com/live/wwL0LbmQe1s https://www.news.admin.ch/fr/newnsb/5PO2y8QQei-r Bon visionnage et bonne lecture Rien de changé, si j'ai bien lu, par rapport aux projets initiaux : LA SUISSE continue F-35A et Parapluie anti-aérien ... LA SUISSE BERNEE ! très bon titre 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Lecteur de passage Posté(e) vendredi à 04:41 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 04:41 https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/f-35-l-ex-chef-du-controle-des-finances-alerte-sur-les-risques-ignores-28925962.html "Le contrat des F-35 fait polémique, avec un surcoût qui pourrait dépasser le milliard. Pour Michel Huissoud, ex-chef du Contrôle fédéral des finances, ce dépassement était prévisible: aucun prix fixe n'avait été garanti. Il dénonce jeudi dans le 19h30 un risque minimisé, une décision politique précipitée et des responsabilités diluées. Le prix annoncé de 6 milliards de francs pour l'achat des F-35 américains ne pourra pas être respecté, comme le révélait SRF la semaine dernière. Le surcoût pourrait atteindre 1,3 à 1,5 milliard. Deux sources confidentielles au sein de l'administration fédérale confirment qu'aucun prix ferme n'a été convenu avec les États-Unis, contrairement à ce qu'affirme encore le Conseil fédéral. Michel Huissoud, ancien chef du Contrôle fédéral des finances (CDF), revient sur ce dossier qu'il connaît bien. En 2022, il tirait pourtant la sonnette d’alarme. A l'époque, ses collaborateurs du CDF avaient bien examiné les documents. "Deux juristes sont allés regarder tous les contrats, les conditions générales, la correspondance, les avis qui avaient été donnés. Ils n'ont pas pu faire de copies, mais ils ont pris des notes, et ils sont arrivés aux conclusions qui sont dans le rapport." Leur constat? Rien ne garantissait un prix fixe. Alors que d'autres experts juridiques et l'ambassade américaine affirment le contraire, Michel Huissoud reste sceptique: "Les autres avis de droit, je ne les ai pas vus. Ils n'ont pas été publiés. Donc on ne peut rien en faire. Quant à l'ambassadeur, c'est gentil, mais je ne suis pas sûr qu'il puisse contractuellement engager les États-Unis." Bonne foi? Peut-on admettre que la Suisse a été de bonne foi dans cette affaire, comme elle le clame? "On voulait surtout y croire, je crois", répond l'ancien chef du CDF. Et selon lui, les politiciens portent aussi leur part de responsabilité. "Les deux commissions de sécurité publique, la commission de gestion du National et la délégation des finances ont été mises au courant du risque. Mais elles n'ont pas voulu approfondir le problème", déplore-t-il. "Jeu de la patate chaude" Et chacune se renvoyait la balle: "C'était le jeu de la patate chaude", poursuit-il. "La commission de gestion disait que cette question du prix relevait de la commission des finances et de la délégation des finances, alors que dans son rapport, la délégation des finances disait l'inverse." Pour l'ancien haut fonctionnaire, le choix d'acheter ces avions s'inscrivait dans un contexte politique tendu, avec une initiative populaire qui avait plus de 120'000 signatures en toile de fond. Signer rapidement, c'était donc aussi neutraliser cette initiative, poursuit-il. Comment pense-t-il que la question sera réglée? "Je ne suis pas dans la tête des décideurs. Et les décideurs, c'est aussi très amusant, sont tous partis", conclut-il, non sans ironie. 1 3 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) vendredi à 05:13 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 05:13 (modifié) Il disait quoi déjà le rapport d'évaluation de Homburger SA mandaté par le conseil fédéral en mars 2021 qui a permis de valider le projet le 30 juin de la même année: "l'analyse efficacité-coûts qui a été conduite par Armasuisse est plausible"... (synonymes: acceptable, imaginable, possible,....) Rappel: le rapport faisait 2 pages, a couté 600000 $ a la Suisse et a été crédité de la médaille de bronze d'un concours de management de projets avec, pour l'anecdote, des dossiers Russes et Algériens ont eu respectivement les médailles d'Or et d'Argent... Ca fait chère le rapport sans certitudes précises et dans lesquels on en conclut ce que l'on veut... (certains diraient, bel écran de fumée pour faire passer le deal à tous les coups(ts))... Ils voulaient du F-35 quoiqu'il en soit, meme s'il a fallut tordre 'légèrement' les chiffres et la réalité technique. Modifié vendredi à 14:19 par Ronfly 1 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) vendredi à 06:34 Share Posté(e) vendredi à 06:34 Les conséquences : les offsets... https://www.srf.ch/news/schweiz/milliarden-mehrkosten-fuer-f-35-schweizer-ruestungsindustrie-bangt-um-wichtige-auftraege Les politiciens, les conseillers fédéraux et les contribuables ne sont pas les seuls à être contrariés par les milliards de dollars que les Etats-Unis pourraient exiger pour l'avion de combat F-35. Dans l'industrie de l'armement aussi, l'ambiance est morose. "Pour nous, c'est une petite catastrophe. Car c'est surtout notre part d'offset qui est maintenant sous pression", déclare Matthias Zoller. Il est responsable de l'industrie de l'armement au sein de l'association professionnelle Swissmem. Par ces affaires offset ou compensatoires, Zoller entend les commandes que le fabricant du F-35 Lockheed Martin passe à des entreprises suisses - en contrepartie de l'achat d'avions de combat. L'offset a un coût : Lockheed Martin ajoute au prix du jet les dépenses liées aux affaires compensatoires. Réduire les contre-affaires ? Maintenant que les coûts du F-35 explosent, le DDPS réfléchit également à des économies dans le domaine de l'offset. C'est ce qu'a annoncé mercredi le chef de l'armement Urs Loher : « Une compensation partielle par une adaptation des engagements offset est également à l'étude ». Une commande passée à l'entreprise d'armement Ruag, propriété de la Confédération, est particulièrement « menacée ». Elle souhaite assembler elle-même quatre des 36 F-35 suisses dans ses ateliers d'Emmen. Les économies qu'il permettrait de réaliser plaident donc en faveur de l'abandon de ce projet prestigieux. Mais le projet lui-même se heurte à d'énormes difficultés, comme l'a expliqué le secrétaire général adjoint du DDPS, Robert Scheidegger, lors de la conférence de presse : « Jusqu'à présent, il n'a pas été possible de démontrer comment le projet peut être mis en œuvre de manière économique et durable ». Ainsi, des « investissements considérables » dans l'infrastructure sont nécessaires. De plus, l'assemblage d'un si petit nombre d'avions serait relativement coûteux. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) vendredi à 06:41 Share Posté(e) vendredi à 06:41 Il y a 1 heure, Lecteur de passage a dit : https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/f-35-l-ex-chef-du-controle-des-finances-alerte-sur-les-risques-ignores-28925962.html "Le contrat des F-35 fait polémique, avec un surcoût qui pourrait dépasser le milliard. Pour Michel Huissoud, ex-chef du Contrôle fédéral des finances, ce dépassement était prévisible: aucun prix fixe n'avait été garanti. Il dénonce jeudi dans le 19h30 un risque minimisé, une décision politique précipitée et des responsabilités diluées. Le prix annoncé de 6 milliards de francs pour l'achat des F-35 américains ne pourra pas être respecté, comme le révélait SRF la semaine dernière. Le surcoût pourrait atteindre 1,3 à 1,5 milliard. Deux sources confidentielles au sein de l'administration fédérale confirment qu'aucun prix ferme n'a été convenu avec les États-Unis, contrairement à ce qu'affirme encore le Conseil fédéral. Michel Huissoud, ancien chef du Contrôle fédéral des finances (CDF), revient sur ce dossier qu'il connaît bien. En 2022, il tirait pourtant la sonnette d’alarme. A l'époque, ses collaborateurs du CDF avaient bien examiné les documents. "Deux juristes sont allés regarder tous les contrats, les conditions générales, la correspondance, les avis qui avaient été donnés. Ils n'ont pas pu faire de copies, mais ils ont pris des notes, et ils sont arrivés aux conclusions qui sont dans le rapport." Leur constat? Rien ne garantissait un prix fixe. Alors que d'autres experts juridiques et l'ambassade américaine affirment le contraire, Michel Huissoud reste sceptique: "Les autres avis de droit, je ne les ai pas vus. Ils n'ont pas été publiés. Donc on ne peut rien en faire. Quant à l'ambassadeur, c'est gentil, mais je ne suis pas sûr qu'il puisse contractuellement engager les États-Unis." Bonne foi? Peut-on admettre que la Suisse a été de bonne foi dans cette affaire, comme elle le clame? "On voulait surtout y croire, je crois", répond l'ancien chef du CDF. Et selon lui, les politiciens portent aussi leur part de responsabilité. "Les deux commissions de sécurité publique, la commission de gestion du National et la délégation des finances ont été mises au courant du risque. Mais elles n'ont pas voulu approfondir le problème", déplore-t-il. "Jeu de la patate chaude" Et chacune se renvoyait la balle: "C'était le jeu de la patate chaude", poursuit-il. "La commission de gestion disait que cette question du prix relevait de la commission des finances et de la délégation des finances, alors que dans son rapport, la délégation des finances disait l'inverse." Pour l'ancien haut fonctionnaire, le choix d'acheter ces avions s'inscrivait dans un contexte politique tendu, avec une initiative populaire qui avait plus de 120'000 signatures en toile de fond. Signer rapidement, c'était donc aussi neutraliser cette initiative, poursuit-il. Comment pense-t-il que la question sera réglée? "Je ne suis pas dans la tête des décideurs. Et les décideurs, c'est aussi très amusant, sont tous partis", conclut-il, non sans ironie. Ni plus ni moins que ce que je dis depuis des années et que j'ai encore redis hier. Le CDF est le seul a avoir fait son boulot. C'est-à-dire réfléchir indépendamment des autres organismes et produire une analyse utilisable au niveau politique ce que n'a pas fait ARMASUISSE et le DDPS. Cette affaire ne sent pas bon pour l''Armes de l'Air suisse. L'opposition a maintenant des éléments tangibles allant dans le sens de son discours. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) vendredi à 06:42 Share Posté(e) vendredi à 06:42 il y a 7 minutes, Lecteur de passage a dit : Les conséquences : les offsets... https://www.srf.ch/news/schweiz/milliarden-mehrkosten-fuer-f-35-schweizer-ruestungsindustrie-bangt-um-wichtige-auftraege Les politiciens, les conseillers fédéraux et les contribuables ne sont pas les seuls à être contrariés par les milliards de dollars que les Etats-Unis pourraient exiger pour l'avion de combat F-35. Dans l'industrie de l'armement aussi, l'ambiance est morose. "Pour nous, c'est une petite catastrophe. Car c'est surtout notre part d'offset qui est maintenant sous pression", déclare Matthias Zoller. Il est responsable de l'industrie de l'armement au sein de l'association professionnelle Swissmem. Par ces affaires offset ou compensatoires, Zoller entend les commandes que le fabricant du F-35 Lockheed Martin passe à des entreprises suisses - en contrepartie de l'achat d'avions de combat. L'offset a un coût : Lockheed Martin ajoute au prix du jet les dépenses liées aux affaires compensatoires. Réduire les contre-affaires ? Maintenant que les coûts du F-35 explosent, le DDPS réfléchit également à des économies dans le domaine de l'offset. C'est ce qu'a annoncé mercredi le chef de l'armement Urs Loher : « Une compensation partielle par une adaptation des engagements offset est également à l'étude ». Une commande passée à l'entreprise d'armement Ruag, propriété de la Confédération, est particulièrement « menacée ». Elle souhaite assembler elle-même quatre des 36 F-35 suisses dans ses ateliers d'Emmen. Les économies qu'il permettrait de réaliser plaident donc en faveur de l'abandon de ce projet prestigieux. Mais le projet lui-même se heurte à d'énormes difficultés, comme l'a expliqué le secrétaire général adjoint du DDPS, Robert Scheidegger, lors de la conférence de presse : « Jusqu'à présent, il n'a pas été possible de démontrer comment le projet peut être mis en œuvre de manière économique et durable ». Ainsi, des « investissements considérables » dans l'infrastructure sont nécessaires. De plus, l'assemblage d'un si petit nombre d'avions serait relativement coûteux. Si les Offsets tombent çà sera comme un château de cartes. J'ose espéré que c'est de la pression diplomatique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) vendredi à 06:45 Share Posté(e) vendredi à 06:45 Les Suisses prendront le F-35 pour deux raisons Ils sont liés par contrat Ils faut bien remplacer les Hornet à plus ou moins brève échéance Cerise sur le gâteau un rapprochement avec l'OTAN est de plus en plus envisagé ... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) vendredi à 09:08 Share Posté(e) vendredi à 09:08 Il y a 2 heures, herciv a dit : Une commande passée à l'entreprise d'armement Ruag, propriété de la Confédération, est particulièrement « menacée ». Elle souhaite assembler elle-même quatre des 36 F-35 suisses dans ses ateliers d'Emmen. En même temps, et comme je l'ai dit dans la vidéo, la quantité d'investissement nécessaire pour assembler 4 avions... C'est juste complètement ridicule. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) vendredi à 09:09 Share Posté(e) vendredi à 09:09 Un hochet... Les Suisses risquent de boire le calice jusqu'à la lie... Ce qui est hallucinant c'est que dès le départ il était connu que entre autres joyeusetés, le contrat initial ne prenait pas en compte les éventuelles dépenses supplémentaires liées aux évolutions des moteurs 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) vendredi à 09:16 Share Posté(e) vendredi à 09:16 il y a 5 minutes, pascal a dit : Un hochet... Les Suisses risquent de boire le calice jusqu'à la lie... Ce qui est hallucinant c'est que dès le départ il était connu que entre autres joyeusetés, le contrat initial ne prenait pas en compte les éventuelles dépenses supplémentaires liées aux évolutions des moteurs En même temps c'est normal, en 2021, même le JPO ne savait pas encore où ils allaient. Nouveau moteur ? Evolution du moteur existant ? Aucune idée. Et les suisses ont prévu 88 millions de franc pour les risques technologique (j'ai lu ça avant hier, je lance le chiffre de mémoire). C'est peu Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) vendredi à 12:48 Share Posté(e) vendredi à 12:48 (modifié) Il y a 3 heures, bubzy a dit : En même temps c'est normal, en 2021, même le JPO ne savait pas encore où ils allaient. Nouveau moteur ? Evolution du moteur existant ? Aucune idée. Et les suisses ont prévu 88 millions de franc pour les risques technologique (j'ai lu ça avant hier, je lance le chiffre de mémoire). C'est peu Oui mais d'une part les problèmes électriques du moteurs ne sont pas apparus du jour au lendemain. D'autre part c'est une mauvais analyse de dire que c'est le moteur le problème. Il est le seul à avoir tenu ses spécifications. C'est tout le reste qui pompe de l'énergie à tout va et qui fatigue le moteur. Bref il n'y a eu aucun ingénieur pour se pencher sur ce problème qui est à la base de la première augmentation de coût que les suisses vont devoir accepter. Je rappel aussi qu'il est possible que cette augmentation de coût n’inclue même pas le nouveau moteur qui n'était pas prévu à l'origine dans le block4. Et on ne parle pas encore du PTMS ou du radar. La problème c'est que cette vision des choses auraient dû être posée en hypothèse par ARMASUISSE pour éclairer correctement le choix du conseil. Il y avait déjà toute la documentation ouverte nécessaire pour faire cette analyse. On n'est pas arrivé à cette analyse par la magie du saint esprit. Et pourquoi ils ne l'ont pas fait ? Par manque de compétence, manque de courage ? Découragement de voir que le choix était déjà fait ? Un peu tout çà ? Armasuisse s'est tiré une balle dans le pied. Modifié vendredi à 13:03 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) vendredi à 13:30 Share Posté(e) vendredi à 13:30 il y a 41 minutes, herciv a dit : Oui mais d'une part les problèmes électriques du moteurs ne sont pas apparus du jour au lendemain. D'autre part c'est une mauvais analyse de dire que c'est le moteur le problème. Il est le seul à avoir tenu ses spécifications. C'est tout le reste qui pompe de l'énergie à tout va et qui fatigue le moteur. Bref il n'y a eu aucun ingénieur pour se pencher sur ce problème qui est à la base de la première augmentation de coût que les suisses vont devoir accepter. Je rappel aussi qu'il est possible que cette augmentation de coût n’inclue même pas le nouveau moteur qui n'était pas prévu à l'origine dans le block4. Et on ne parle pas encore du PTMS ou du radar. La problème c'est que cette vision des choses auraient dû être posée en hypothèse par ARMASUISSE pour éclairer correctement le choix du conseil. Il y avait déjà toute la documentation ouverte nécessaire pour faire cette analyse. On n'est pas arrivé à cette analyse par la magie du saint esprit. Et pourquoi ils ne l'ont pas fait ? Par manque de compétence, manque de courage ? Découragement de voir que le choix était déjà fait ? Un peu tout çà ? Armasuisse s'est tiré une balle dans le pied. Je n'ai jamais incriminé le moteur en tant que tel. Mais vu comment le PTMS force dessus, il fallait forcément l'adapter. Donc il en fallait un nouveau. Non parce qu'il marche mal, mais parce qu'il y a un besoin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) vendredi à 13:33 Share Posté(e) vendredi à 13:33 Le 26/06/2025 à 11:00, SLT a dit : Rafraîchissement de mémoire : L'initiative contre l'achat des avions de combat F-35 a formellement abouti - rts.ch - Suisse https://share.google/CbI0bDTfknAIttj54 À moins que tu ne parle d'une autre ? De mémoire, cette initiative avait été annoncée comme "illégale? " par Viola Amherd car une votation publique avait eu lieu sur l'autorisation du budget pour l'achat d'avion (ce qui était déjà un peu tiré par les cheveux à mon avis, pas le même sujet en vrai, mais on en a déjà débattu ici trop longtemps) et que la procédure avait suivi "les règles de la confédération" (je n'ai plus la formulation exacte en tête). Euhhh, ça de 2022, initiative devenue caduque suite à la signature du contrat https://www.laliberte.ch/articles/suisse/la-votation-sur-le-f-35-torpillee-par-la-signature-du-contrat-727611?srsltid=AfmBOoo8PmRN2rMQBjS7AjO7HP50fl3Ice9E6B8N9HFDAbzaq1t6N9W2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) vendredi à 13:35 Share Posté(e) vendredi à 13:35 (modifié) Il y a 6 heures, pascal a dit : Les Suisses prendront le F-35 pour deux raisons Ils sont liés par contrat Ils faut bien remplacer les Hornet à plus ou moins brève échéance Cerise sur le gâteau un rapprochement avec l'OTAN est de plus en plus envisagé ... La réaction du Donald et ses mesures de représailles si on osait annuler le contrat. Nous n'avons pas le choix, va falloir cracher au bassinet..... tout le reste n'est que littérature Modifié vendredi à 13:36 par Paschi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) vendredi à 13:39 Share Posté(e) vendredi à 13:39 3 minutes ago, Paschi said: Nous n'avons pas le choix porter plainte contre l'autre folle furieuse illuminée ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) vendredi à 13:42 Share Posté(e) vendredi à 13:42 il y a 4 minutes, Paschi a dit : La réaction du Donald et ses mesures de représailles si on osait annuler le contrat. Nous n'avons pas le choix, va falloir cracher au bassinet..... tout le reste n'est que littérature Suis pas sûr de bien comprendre : tu veux dire que tout ce qui se passe concernant le prix du F35 est uniquement le fait de uncle Don ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) vendredi à 13:45 Share Posté(e) vendredi à 13:45 il y a 1 minute, Lecteur de passage a dit : Suis pas sûr de bien comprendre : tu veux dire que tout ce qui se passe concernant le prix du F35 est uniquement le fait de uncle Don ? Ce que je veux dire c'est qu'en cas d'annulation du contrat F-35 le Donald risque de piquer une telle crise que l'on risque de se prendre une guerre commerciale dans les dents à ne pas se relever Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) vendredi à 13:47 Share Posté(e) vendredi à 13:47 il y a 2 minutes, Paschi a dit : Ce que je veux dire c'est qu'en cas d'annulation du contrat F-35 le Donald risque de piquer une telle crise que l'on risque de se prendre une guerre commerciale dans les dents à ne pas se relever Heu... Laisse le faire. Tout ce qu'il va réussir à faire c'est à ruiner sa propre économie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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