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Les Alliés ont pu déclarer à Chicago la capacité « intérimaire » pour le bouclier anti-missiles déployé sur le territoire européen. Un bon succès pour Barack Obama sur son sol. Un important travail en amont avait été engagé au niveau des experts, des ambassadeurs et des Ministres pour avoir un premier accord sur l’aspect financier du dispositif comme sur une partie de l’aspect opérationnel, notamment les règles d’engagement. Mais il n’a pas été possible d’aller plus loin. Et les discussions vont continuer pour arriver au second stade, la capacité « initiale »....

La suite :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/bouclier-anti-missiles/le-bouclier-anti-missiles-en-version-interim.html

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  • 5 months later...
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Je colle ici un article d'avril dernier - n°45.2012 - sur les essai des solution sur base Aster 30, avec prlein d'infos intéressante sur les performances des systemes PAAMS et SAMP/T actuels.

http://www.guerrelec.asso.fr/

Premier tir d'un missile Aster 30 Block I depuis le CEI de Biscarosse

Un tir do missile « Aster 30 » Block 1 contre une cible balistique d'expérimentation représentant une cible de la classe SCUD B a été réalisée le 14 novembre 2011 depuis le GEL de Biscarosse dans les Landes par une section SAMP/T de série opérée par l'armée de l'air française.

Le thème du tir simulait la défense d'un objectif situé à 8 kilométrés du lanceur et à plus de 15 kilomètres de la conduite de tir.

Le missile intercepté, faisant l'objet d'un contrat de la part de la DGA, est un « Black Sp.irrow » de fabrication israélienne, pesant 1,2 tonne et tiré par un F-15 israélien. Ce missile fabriqué par la société Rafaël a été largué, selon le magazine Air Actualités dans son édition de février 2012, par un F-15 D croisant à 14 000 mètres et à 300 kilomètres au large de Biscarosse

Le radar à balayage électronique « Arabel » de la conduite de tir a accroché très rapidement (à 80 kilomètres environ) la cible dès la réception de la désignation d'objectif envoyée par les radars du champ de tir. Une fois l'autorisation de tir accordée, poursuit le magazine, « le calculateur active le départ missile « Aster 30 » qui atteint Mach 4,5 en 3,5 secondes. Le missile allume ensuite son propulseur de croisière. Le radar « Arabel » continue à transmettre au missile la position de la cible qui se rapproche à une vitesse relative de Mach 9. Quelques secondes avant l'impact prévu, le système active son dispositif de détection autonome. La cible « Black Sparrow » est accrochée. Quelques millisecondes avant la destruction, l' « Aster » actionne son pilotage inertiel de force (PIF), un jet de gaz qui offre une dernière correction de la trajectoire ». La cible est percutée de plein fouet. Le choc, à plus de 10 000 km/h, a pulvérisé la cible.

La réussite complète de ce tir conforte l'armée de l'air et l'industrie sur la capacité du système SAMP/T à intercepter les cibles balistiques de première génération et de portée inférieure ou égale à 600 kilomètres.

L'escadron de défense sol-air (EDSA) 4/950 « Servance » stationné sur la BA 116 de Luxeuil est le premier à percevoir le SAMP/T (Sol-Air Moyenne Portée/ Terrestre), baptisé « Mamba ». A terme, l'armée de l'air disposera du « Mamba » à Luxeuil, Avord (qui a débuté la mise en service), Istres. Saint-Dizier et Mont-de-Marsan (les trois premiers ayant une dotation mixte « Crotale/Mamba »). Un prochain tir contre une même cible est prévu début 2013. Ce tir sera un tir en salve de 2 missiles à partir du même lanceur.

Apres ce tir réussi, le missile « Aster 30 » (dans sa version navale) va être testé contre un engin supersonique volant au raz de l'eau. La cible sera une cible utilisée par l'US Navy depuis 2006 : le GQM-163 A « Coyotte ». Volant à Mach 2,5 (3 000 km/h) à une hauteur de moins de 5 mètres au-dessus de la surface de l'eau. Cette cible est manoeuvrante. Elle a été conçue pour simuler les missiles russes SS-N-22 « Sunburn », KH-22 (AS 4 « Kitchen ») ou le missile russo-indien « BrahMos ».

Les missiles « Aster » 15 et 30 de MBDA s'imposent comme une grande réussite technique. Ils sont le fruit d'une collaboration entre la France et l'Italie.

Patrice CLAVEAU, MBDA

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La réussite complète de ce tir conforte l'armée de l'air et l'industrie sur la capacité du système SAMP/T à intercepter les cibles balistiques de première génération et de portée inférieure ou égale à 600 kilomètres.

Si j'ai bien compris un missile balistique a une trajectoire balistique, c'est à dire que le missile monte, atteint son summum, puis redescend sur sa cible. Comme un caillou que l'on lance.

Et plus le missile a une portée importante plus son sommet et sa vitesse d'arrivé sont élevé.

C'est pour cela que les Aster ne peuvent pas intercepter n'importe quelle missile balistique, seulement ceux ayant une portée inférieur à 600 Km.

J'ai bon ou pas ? Déduction personnel je voudrais êtres sur. 

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Taper de plein fouet un missile avec 10 000 Km/h de vitesse relative, ça m'impressionne!

J'ai quasi atteint les limites de mes capacités à comprendre comment on peut faire un tel truc.

Le couplage du pilotage PIF PAF des Asters est tres efficace.

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Le problème est que la vitesse de la cible est de mach 9 et vitesse de l'aster mach 4.5 apparement, il n'empêche que l'Aster est limité par l'altitude et la vitesse de l'intercepteur. De plus éxtrèmement dangereux d'intercepter un missile balistique si près du sol, car retombée chimique ou nucléaire sur la tronche des troupes en dessous. Pour bien faire il faut augmenter la vitesse de l'intercepteur et pratiquer des intérceptions exo ou haut endoatmosphérique. Et je ne pense pas que des scuds de 600kms de portée soit le danger actuel, plutot des missiles de 1500 a 3000 kms sont la vrai menace. Il faudrait plutot se manier a développer la version block-2.

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Le problème est que la vitesse de la cible est de mach 9 et vitesse de l'aster mach 4.5 apparement,

Non. La vitesse relative est de Mach 9 selon l'article. C'est donc la vitesse de rapprochement entre le missile et sa cible.

Le missile est accéléré jusqu'à Mach 4.5. Si sa vitesse se maintient lorsqu'il est sur son propulseur de croisière, la vitesse de la cible est alors de Mach 4.5 aussi. Si l'Aster 30 venait à décélérer jusqu'à la vitesse de l'Aster 15, il reviendrait à Mach 3, et la cible serait à Mach 6

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De plus éxtrèmement dangereux d'intercepter un missile balistique si près du sol, car retombée chimique ou nucléaire sur la tronche des troupes en dessous

  Certainement moins dangereux que de jamais l'intercepter et kaboom ...  ^-^

  Et si il y a des militaires dessous, ben que veut tu qu'on te dises : en cas de guerre qui va jusque la, ces braves soldats ont des équipements NBC qui seront sortis pour l'occasion ... C'est toujours mieux qu'un objectif atteint pour l'ennemi avec de telles armes

  Que ce soit chimique ou nucléaire : mieux vaut tard, que jamais intercepté du tout !

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De plus éxtrèmement dangereux d'intercepter un missile balistique si près du sol, car retombée chimique ou nucléaire sur la tronche des troupes en dessous.

Si il s'agit d'une tête chimique, l'énergie dégagée à l'impact de l'ABM doit considérablement dégrader la substance car ce sont souvant des molécules de type organiques donc ne supportant pas de température supérieure à 350°C.

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  • 2 months later...

Il doit être au fond d'un carton, Astrium a Ariane 5 ME et 6 pour s'occuper, et sauf grosse surprise la défense ABM ne fait pas partie des priorités françaises. (Le reste du pdf est sur Exogard, ça date un peu mais je peux l'uploader si ça vous intéresse)

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Il doit être au fond d'un carton, Astrium a Ariane 5 ME et 6 pour s'occuper, et sauf grosse surprise la défense ABM ne fait pas partie des priorités françaises. (Le reste du pdf est sur Exogard, ça date un peu mais je peux l'uploader si ça vous intéresse)

Et niveau anti-missile pour l'instant ce serait plutôt l’amélioration et les futur évolutions de l'ASTER.
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