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Cricrisius

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Tout ce qui a été posté par Cricrisius

  1. En effet, vers la fin des guerres Napoléonniennes, il y a bien un accroissement des effectifs des bataillons en absorbant des voltigeur/tirailleurs. Pour les prussiens, leurs bataillons sont divisés en 4 compagnies. Ce qui nous donne des bataillons à 800-1000 hommes, assez proche, numériquement de ceux des français (après effectifs théoriques ou pratiques, j'avoue ne pas trop savoir) Les problèmes de commandement apparaissent dès l'Empire: les tirailleurs sont, déjà, sur des lignes trop étirés pour être bien gérer à la voix: il est difficile les faires manoeuvrer ou stopper, le tir en salves n'est plus possible (reste deux ordres: "feu à volonté" ou "cesser le feu"). En 1870-71, comme à la fin de la guerre de secession, le télégraphe est abondament utilisé pour commander les armées, le reste se fait par estafettes/messagers, d'ou l'importance de l'Etat-Major. Il n'est, d'ailleurs, pratiquement plus possible de commander une armée comme le faisait Napoléon, le chef d'armée est devenu trop exposée et le champs de bataille est trop étendu. La période de blocage tactique se fait déjà sentir durant la fin de la guerre de secession, et surtout durant celle de 1870-71. La puissance de feu moderne est telle qu'elle arrête presque toutes les attaques importantes. Les colonnes de compagnies deviennent secondaires, puisque dépendantes du résultat de la fusillade entre tirailleurs pour attaquer. Pire, on commence à y piocher des soldats pour combler les pertes chez les 1°. Bref, l'érosion des forces dédiés à l'attaque devient évidente. Le blocage tactique devient préoccupant dans les années 1880, avec des fantassins armés en fusils à répetition, la défensive devient prédominante, les "colonnes" disparaissent et sont remplacés par les "réserves". Il ne reste plus que la nuée de tirailleurs (plus ou moins alignés), comme organisation tactique. Les armées se posent, alors, toutes les mêmes questions: comment déloger l'ennemi à couvert (ou retranché) derrière son mur de feu ? Comment, avec des effectifs dispersés, obtenir une supériorité numérique locale? En France, une solution (théorique) prendre forme: la nuée de tirailleurs est sensée avancer par bon rapides (50-100m) en alternance avec des fusillades (pour reprendre du souffle et "user" l'adversaire), jusqu'à devant la ligne défensive ennemie, le tout avec le renfort de petits groupes de soutient, puis des petits groupes de la reserve pour l'assaut final. Même si l'idée est remanié ultérieurement, on verra toute l'efficacité de ce genre de tactique en 1914, devant les mitrailleuses et tranchées allemandes, et sera vite abandonnée. Dès lors, le blocage tactique deviendra réellement définitif.
  2. Je vais essayer de faire un topo rapide sur le XIX° siècle et, uniquement sur l'infanterie (la période étant déjà assez longue et ce sujet, vaste). Des années 1815 à Sadowa (1866), le modèle tactique et stratégique ne change pas en Europe, sauf en Prusse (et, je crois, en Angleterre, on l'on garde et adapte le modèle linéaire de Frederic II). En stratégie, on retrouve toujours les 3 principes de bases de Napoléon: rapidité, mouvement et concentration des forces. En tactique c'est toujours plus ou moins le même schéma: des nuées de tirailleurs en avant (souvent sur 2 lignes espacées) et sur les flancs d’un bataillon pour "attendrir" l'ennemi. Le bataillon (4 à 500 hommes) peut se mettre en colonne pour charger, ou en lignes serrées pour défendre (qui tire à très courte distance). La charge à la baïonnette est ce qui est le plus privilégié Vers 1807 / 1815, alors que chaque armées copient le modèle français, afin d'éviter l'impasse tactique, les français cherchent à "alourdir" ses colonnes en réduisant le nombre de tirailleurs (pour plus de puissance de chocs), elle regroupe un régiment ou une brigade (ce nouveau modèle sera abandonnée après 1815). Inversement, les prussiens, tout en gardant les tirailleurs, divisent leurs bataillons en compagnies 200-250 hommes, en recherchant souplesse et agilité. Ce schéma est assez critiqué par les autres armées: manque de puissance d'attaque, de feu, Pb de commandement et de coordination, "éparpillement" de l’unité. Techniquement, entre les années 1820 et début 50, les seuls changements majeurs provient de l’adoption progressive des percuteurs à amorce (plus fiable que les silex), et des fusils à canon rayés qui double la portée usuelle des armes (on passe d'environ 80-100 m à 150-200 m) avec une meilleure précision. Mais la fabrication lente (semi-artisanale), et les stocks de guerre encore bien fournit, freinent leur généralisation. Ces fusils deviennent la norme vers la fin années 1840 / début années 50. Ces armes, bien que plus létales, ne le sont pas assez pour remettre la tactique en question. C’est ce que l’on voit en Italie ou Crimée avec des victoires « laborieuses » et très meurtrières. Au niveau tactique, on commence de plus en plus à s’abriter sur le terrain (derrière : un mur, un talus, un pli de terrain, une maison, des arbres...). Durant les années 1850, les armées intègrent, progressivement, les changements techniques de la fin des années 40. En Allemagne, on s'équipe du fusil à un coup Dreyse, avec chargement par la culasse d’une munition (balle ovoïde, cartouche papier avec poudre et amorce inclus) et percuteur à aiguille. La portée des tirs utiles va jusqu'à 600m max, la précision augmente encore, et surtout, la cadence de tir passe de 2-3 coups/min (chargement par la bouche) à 6-8 coups/min. Parallèlement, dans le reste de l'Europe, on adopte la balle de type Minié: balle conique qui se charge par la bouche. Outre son coût réduit, elle permet des tirs usuels jusqu'à 700-800m (voir plus de 1000m si canon est bien usiné), avec une plus grande précision que le Dreyse, une plus grande puissance d’impact (il est dit que ces balles pouvaient traverser un homme de part en part et en atteindre un autre, derrière). Beaucoup pensent, que, malgré la faible cadence de tir, les fantassins (avec Minié) descendront ceux équipés de Dreyse bien avant qu’ils ne tirent. Les armées d’Europe, à tort, ne tirent pas d'enseignement de la guerre de sécession, seuls les prussiens le font partiellement: l'utilisation de chemins de fer (concentration de forces, logistique) et la cavalerie (abandon des charges, au sabre ou à la lance). Armée de fusils à répétition ou à un coup, la cavalerie reste utile pour les raids, reconnaissances et coups de main. Ils notent qu’elle s'apparente de plus en plus à une infanterie montée. Après la guerre austro-prussienne et Sadowa (1866), il est clair que la colonne de bataillon est beaucoup trop vulnérables aux tirs nourris et précis des Dreyse. Les Minié n’ont pas eu l’efficacité escomptée: avec le chargement par la culasse, les tireurs, avec les Dreyse, peuvent faire feu et recharger couchés ou avec un genou à terre, et sont donc moins vulnérable aux tirs ennemi. Après cet épisode, toutes les armées abandonnèrent la charge en colonne de bataillon et commence à copier le modèle et l’équipement prussien. En France, on attribue la victoire prussienne au Dreyse. On adopte donc, en urgence, le fusil Chassepot, qui garde le même principe mais est mieux conçu. Sa munition associe le principe de la douille en papier avec une balle conique (semblable au Minié). Il se révèle bien supérieur au Dreyse: cadence de tir est supérieur (10 coups/min), portée utile de plus de 1000m. Côté organisation, on copie le fractionnement en compagnie, mais, on garde toute la structure de commandement: le commandant de bataillon continue de tout gérer seul et à la voix (ce qui va se révéler trop lent et difficile), alors que chez les prussiens, le capitaine de compagnie a un rôle prépondérant. Il dispose d’une véritable indépendance tactique; son commandant de bataillon se contentant de lui donner une direction de mouvement, une zone d’action ou de défense. Alors que toutes les décisions stratégiques passent par Napoléon III, côté prussien, c’est l’Etat-major qui gère prèsque tout. Côté tactique, malgré que les fusillades deviennent prépondérantes, les français privilégient, encore, le principe des charges à la baïonnette (d'infanterie ou de cavalerie), alors que les prussiens privilégient plus le feu des armes (surtout des canons). Après la guerre de 1870-71, toutes les armées se mettent à l’heure allemande. Les fusils passent à la cartouche métallique. Le canon avec chargement par la culasse avec obus creux percutant, si efficace en France, est généralisé. Les mitrailleuses (arrivées dans les années 1860), équipent petit à petit, la plupart des armées. Bien que encore encombrantes, en étant bien utilisées, elles se sont révélées très efficace. On peut noter que les préceptes stratégique de napoléon restent toujours d'actualité (rapidité, mouvement, concentration), et le resteront jusqu'en 1914. A partir des années 1880, les armées privilégient de plus en plus les lignes de tirailleurs échelonnées, formations moins vulnérables aux tirs ennemis. Fin années 1880-90 les fusils à répétition arrivent en masse. Ils utilisent la poudre sans fumée, ce qui permet de tutoyer des portées maximales de 2000m (Certains fusils sont équipés de lunette pour les trieurs d’élites).
  3. L'infanterie japonaise c'est révélée très superieure, au dire même des russes (à Khalkhin Gol et avant), là ou les russes ont un moral chancelant et sont plus "bordelique", les japonais sont très disciplinés et "jusqu'au boutistes", une des causes principales en est l'encadrement, très déficient chez les officiers soviétiques (surtout après les purges) au contraire des japonais. On peux rajouter que l'infanterie japonaise a un gros plus: leur attaque de nuit est une de leurs spécialitées. Les japonais maitrisent à moitié le combat inter-armes: si la coordination infanterie / artillerie fonctionne plutôt bien, et celle de l'infanterie / chars est correct, le lien infanterie / aviation est, lui, pas acquis !. Les troupes d'appelés remplacent les "sibériens" et sont comparables, numériquement parlant à l'armée pro d'en face (du Kwantung). Mais il faut, sans doute, compter sur les appelés japonais qui ne tarderaient pas à arriver en masse.... Que les "sibériens" servent en 1° ligne ou en réserve ne change pas le fait qu'ils étaient dans la région (est de l'Oural) avec un oeil (ou les 2 yeux) sur les japonais ! Toutefois, il me semble bien que ces troupes venaient d'extrème-orient (si tu as des infos précises, je suis preneur !) De tout façon, le danger écarté à l'est, Staline pouvaient les utiliser.... je pense que c'est le principal à retenir !
  4. Je ne suis pas en désaccord sur Nuremberg, qui est vu de façon très mitigé voir négative, par les allemands (justice de vainqueur, injuste sur les peines et sur les inculpés...) mais il y a une vrai prise de conscience de ce qui c'est passé (certes, un gros fond de négationisme est bien présent). Par contre, je suis désolé d'insister, les allemands cherchant à manger, le pays en ruine... c'est vrai fin années 40, mais pas dans les années 50, à ce moment là, le plan Marshall à très bien fait son oeuvre et on parle, déjà, du "miracle économique" allemand (la RFA devient la 2° puissance économique mondiale à la fin de cette décénie).
  5. Non...hier comme aujourd'hui, Paris n'est pas la France. A la belle Epoque, il y a + de 50 / 60% de ruraux et 30% d'ouvriers, si certains savent lire (école de Ferry très récente) très peu achètent des journaux, la plupart sont vaguement au courant de la colonisation et très peu connaissent ou suivent ces crises diplomatiques. A contrario, dans les grandes villes (surtout Paris), les milieux intellos, politiques, bourgeois et la classe moyenne balbutiante, se passionnent plus sur le sujet (journaux, litterature, cafés-théatres, expos coloniales, zoos humains, cinémas...) En effet, la France deThiers recule, mais spécifiquement par pacifisme: la France de cette période est seule, divisée politiquement, amoindrie, son armée à reconstruire, il n'est donc pas question d'aller titiller les allemands (et de prendre une 2° raclée) mais plutôt de faire amende honnable avec eux. Quant à Viviani, il ne recule rien du tout puisque le plan XVII ne prévoit pas de déploiement troupes dans cette zone frontalière des 10Km (pour des raisons de sécurité et de logistique). Il s'agit d'une manoeuvre purement symbolique et politique qui ne dupat personne, surtout pas les allemands. On parle pas de la même chose :-[ on va pas s'en sortir ! je parle des années 50 et toi 40. Bon, le procès de Nuremberg, est suivi par les allemands (bien que pas assidument). Il est diffusé à la radio, projeté aux cinémas (avec les preuves filmés), suivi dans les journaux. Sur cette périodes, des allemands sont forcés d'aller visiter des camps de concentrations et les hommes sont obligés de remplir des fiches interrogatives sur d'éventuelles participations aux crimes... Fin de années 40, l'allemand(e) de base est au courant des crimes nazis. C'est durant les années 50 (surtout vers la fin) que l'opinon positive allemande sur nazisme et de l'antisémitisme recule très largement et devient minoritaire, toutefois, cette minorité représenterait encore un bon quart de la population, selon les enquêtes d'époque. Le procès Eichmann, lui, révèle plus particulièrement le cas de la Shoa (les détails, l'organisation, les camps...). Sauf que pour la parcelle en question, ton voisin en a été exproprié, qu'il y a renoncé par écrit devant notaire. Mais, coup de théatre, l'administrateur du biens (ex-juge), parcequ'il ne sait pas à qui rendre la parcelle, la garde. Puis, parcequ'il ne t'aime pas et que ton voisin est devenu son ami, il lui rend la parcelle (sans titres de propriété). Que fait tu ? sachant que l'ex-administrateur de bien qui soutient son copain (ton voisin) est un notable bien en vue, à des relations et est bien armés, et que ton voisin, content de la situation, te nargue et même t'insultes. En plus, il hurle quand tu ne fait que t'approche de la parcelle avec ton ami canin (sans même y rentrer). 3 possibilités: - Tu pourrais lacher l'affaire, sauf que certains membres de ton foyer sont pas d'accord (pense à tes ancêtres, l'honneur de la famille, les bons barbecues...), et que ton voisin, toujours indélicats avec toi, n'incite pas vraiment à lui faire de cadeaux. Donc, non, pour l'instant. -Tu cherches une médiation impartiale... mais alors qui est suffisament impartiale? et puis faut contacter tous les éventuels ayant droits, verfifier les vieux documents... l'issue est incertaine, même le voisin n'est pas "chaud" à le faire (il est dans le même cas). -Tu choisis, finalement, d'essayer de récuperer le bien (et que le voisin n'en use pas): tu mets des bornes autour de la parcelle (pour montrer qu'elle est à toi), tu t'y promène avec Rintintin, tu achète un pistolet semi-automatique, car ton voisin à un Magnum (et le tromblon de grand papa ne fait pas serieux). Et on ne sait jamais, des fois que le copain du voisin raplique avec ses flingues, vu qu'il passe souvent devant ta porte en les montrant ! La plupart des autres voisins du lotissement voient ça avec inquiétude, s'ils n'aiment pas ton voisin, ton arme les inquiètent. Sur certaines autres parcelles il y a d'autres litiges et ils croient que ton arme sera utilisé contre eux, vu que tu sembles réellement déterminé à récupérer tous les anciens biens familiaux, que le semi-auto ne quitte plus ta ceinture et qu'il t'es déjà arrivé, plus jeune, d'utiliser ton tromblon. Finalement, certains voisins s'arment, d'autres demandent protection et soutien au même ex-administrateur / ex-juge / notable (ils avaient déjà fait appel à lui, précédement, et n'en étaient pas mécontent) à son grand plaisir. Certaines rumeurs prétendent qu'il aurait un plan pour contrôler tous le lotissement, ferait ça pour te casser les pieds et pour pas que tu interfére dans ses affaires. Et tu en es là !
  6. Les populations européennes étaient pacifisistes, peu concernés pas la colonistation et pas revanchardes, tout le contraire des politiques. Si la guerre n'a pas éclatée plutôt à l'occasion des crises marocaines, c'est parceque les allemands (malgrés leurs menaces de guerre) ont reculés, puis négociés, devant les soutients apportés à la France par les britanniques (l'entente cordiale) et d'autres pays (USA, Italie...), militairement cela devenait risqué pour le kaiser. Malheureusement, la population n'avait pas eu sont mots à dire durant ces crises, pas plus qu'elle en aura en 1914 ! Bien sûr que si, la dénazification allemandes, initiée (de force) par les alliées en 45, mais continué par les allemands eux-même (lois, éducations, docs dans les médias...), a déjà portée ses fruits dès les années 50. Quand les allemands ont appris, avec horreur, les tueries du nazisme, le nationalisme n'avait plus la cote dans l'opinion publique (sauf une minorité), et il y avait bien un sentiment de repentance. Après, effectivement, les faits de vouloir vivre en paix, le plan Marchall + la croissance économique, la politique "humble" des leaders (parfois anti-nazi, comme Adenauer), l'absence de revanchisme... vont dans le bon sens de l'histoire et évitent les erreurs d'après 14-18. Une union, non, pas forcement (d'ailleur la France et l'Allemagne ont été beaucoup moins loin qu'épéré par De Gaulle), mais une perspective commune, oui (comme "l'amitié franco-allemande" ou la CEE / UE). On peut vivre "chacun chez soit", et, globalement, c'est ce qui se passe entre la France et l'Allemagne, il n'y a pas vraiment d'amour avec un A majuscule, au niveau des populations (voir le peu d'échanges bilatéraux: culturels, erasmus... comparativement avec d'autres pays).
  7. La France essayait de récupérer l'Alsace-Lorraine, non rendu après la guerre de 1870-71 et s'armait à tour de bras. Etait-elle facteur de destabilisation en 1914 ? Oui et non, tout dépend comment on regarde la chose ! Avait-elle tord de tenter de recupérer les territoires qu'elle estimait sienne et "volés" précédement ? Ca c'est un vaste débat ! Peut-on reprocher à la Chine de vouloir essayer de rectifier, à son avantage, les tracés frontaliers ? Pourquoi pas, mais ce ne sera pas perçu de cette façon, côté chinois (voir traité inégaux...). Oui, mais comme toute les grandes puissances: Russie, USA, France (à plus petite échelle)... De gaulle l'avait fait à un moment propice avec une vision géopolitiques en tête ("union européenne"), avec des allemands repantis (de leurs crimes) et cherchant la normalisation politique avec ses voisins, sans oublier la menace soviétique "fédératrice" côté Europe occidentale. Aujourd'hui, ce n'est clairement pas cela en Asie, la Chine, pour différente raisons, n'offfre pas de perspective d'union géopolitique/économique à ses voisins, à part des alliance où elle a le leadership. Le Japon n'est ni repanti ni vraiment à la recherche de normalisation politique avec ses voisins, que ce soit avec la Chine, la Corée, la Russie... Il n'y a pas de menace extérieur fédératrice de style URSS. C'est souhaitable et pas impossible, puisque la Chine réussi à discuter avec l'Inde et trouver un accord sur leur conflits frontaliers. Cependant, il ne faut pas sous-estimer les haines ancestrales bien plus graves que les conflits de types franco-allemands, franco-anglais... et rendant les choses bien plus compliquées !
  8. Parceque toi tu es en mesure de nous révéler, et prouver, à qui appartient réellement les Senkaku et Spratleys peut-être !? Les Irakiens, Afghans, Pakistanais sont super contents, de l'impérialisme américain (cadeaux les guerres civils !). Tu peux rajouter aussi la Russie, Cuba, la Syrie, l'Equateur, la Bolivie, et la plupart des pays d'amérique latine (qui sont plutôt méfiants), le Soudan, le Vietnam, l'Inde, la Birmanie etc (je dois certainement en oublier d'autres ).... Même nous, parfois, somme inquiet (Chirac en 1998 et 2003). Bien tenté ;) ...mais objection votre honneur ! La Chine n'a pas de "cannonière" de style américaine (avec PA/GAN et Cie), enfin, maintenant si, avec le Liaoning, mais il n'y a pas d'avions opérationnels dessus pour l'instant (donc une "canonière" sans" canons"!). Et puis d'une part, ces pays "menacés" ne se jettent pas forcement vers les américains (Vietnam, Inde), d'autre part, nous parlons d'îles inhabitées (j'entend, par des civils), la Chine ne revendique pas Luçon, le Tonkin ou Okinawa, il faut donc largement relativiser la "menace" sur ces pays!. Pour l'Iran, les américains et anglais armèrent allègrement le Chah d'Iran (contre l'URSS), avant même la guerre Iran-Irak. Pour la CdN, la bombe atomique a été essentiellement aquis pour assurer la survie du régime face aux menaces militaires US et de la RoK (ils le perçoivent comme ça). L'armement coréen venait essentiellement d'URSS: avant, pendant, et après, la guerre de Corée (à l'origine, le materiel est cédé/fournit par Staline au départ des troupes russes fin années 40). Avec les Russes et Coréens, c'est réglé depuis longtemps déjà ! Les accords entre l'Inde et la Chine ont grandement apaisé les litiges, reste des problèmes locaux sur de tracé exacte de la frontière. Pour précision, comme d'autres pays de part le monde, il y a toujours eu des problèmes d'interpretations et de bornages des frontières entre la Chine et ses voisins (Pb incluant jusqu'à des régions entières), que se soit avec les anglais (aux Indes), les français (l'Indochine), la Russie (du temps des tsars), le Japon etc... de là à extrapoler des intentions d'expansionnismes chinois actuels en se basant sur ces problèmes très anciens, je trouve que c'est un peu "too much"...!.
  9. Non, les 2 inquiètent. Pour la Chine 1ère armée mondiale.... c'est très loin d'être le cas, même en tenant compte de leurs programmes d'armement !. Tout au plus ils cherchent à réduire, le plus possible, le déséquilibre militaire qu'ils ont avec les américains et alliés. Ah parceque les américains n'intimident jamais personne, eux ? (idem pour nous) Si les américains arrêtait de parasiter la politique régionale asiatique (pour leur propre compte, et de manière ambigue) et cessaient leur "politique de la cannonière" vis à vis de la Chine, peut-être bien que celle-ci, se sentant moins menacée, ne se lancerait pas dans une telle course aux armements aussi ambitieuse ! On remarquera que la même politique face à l'Iran ou la Corée du Nord, aboutit au même résultat : ces pays cherchent à s'armer par tout les moyens, et, in fine, cela augmente le risque d'agravation du conflit. L'appétit immense de la Chine en territoires ? lequels STP ? à part reprendre / récupérer Taïwan (je te l'accorde) quels sont les vastes territoires ou pays risquant d'être envahi par l'expensionnisme chinois ? (et je ne parle pas de réctifications locales de frontières ou d'îlots et cailloux à la propriété incertaine).
  10. C'est vrai, j'oubliais ! ...les chinois n'ont pas de vision politique mondiale ou d'interêts géostratégiques et donc leur "puissante" armée ne sert, forcement, qu'à intimider ses "gentils" voisins. Les américains, eux, ont leur étoile de shérif, ce qui justifie leur "énorme" armée et, parfois, leurs vraies guerres d'agressions (genre Irak en 2003) !
  11. http://guardianlv.com/2014/02/china-prepares-its-military-for-war-with-japan-us-navy-official-claims/ Wouahou, l'US-Navy tiens un scoop !!!.... une armée se préparerait à la guerre (et ferait son métier) !!! Et l'US-navy, elle, non, qu'en pensent les Iraninens !?
  12. Tiens donc !? Le soucis, avec le charbon ukrainien, c'est qu'il n'est pas compétitif (niveau prix), bien que d'excellente qualitée. D'où l'importation de charbon polonais, russe, américain... en Allemagne, et la privatisation necessaire de certaines mines ukrainiennes pour: lever des capitaux > les moderniser > les rendre plus compétitifs > d'augmenter les exportations > de réduire le déficit commercial (surtout avec les russes) ... Outre les oligarches ukrainiens, les russes et les chinois investissent énormément, dans le secteur, en ce moment: http://www.2000watts.org/index.php/energytrend/charbon-home/843-lukraine-se-lance-dans-le-gaz-de-synthese-au-charbon.html http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/19/kiev-se-deleste-de-ses-dernieres-mines-de-charbon?page=all As-tu des sources sur ce que tu avances (sur l'exportation du charbon ukrainien vers l'Allemagne) ? Il me semblait que l'Ukraine exportait son charbon vers ses voisins de l'est "proches": Roumanie, Bulgarie, Turquie, Russie... mais pas (ou alors très peu), vers l'Allemagne.
  13. Cricrisius

    Armée de terre Chinoise

    Une info insolite sur l'armée chinoise: http://fr.news.yahoo.com/soldats-chinois-devenus-grands-tanks-conçus-30-ans-080613895.html Comme quoi, les surcharges pondérales et la croissance physique ne touche pas que les armées occidentales !
  14. Le développement éco est décidé fin années 70 (dès que Deng arrive au pouvoir) avec l'ouverture vers l'exterieur. N'oublions pas, aussi, la rencontre avec Carter, à washington, en janvier 79, ouvrant le rapprochement avec les USA.
  15. D'un autre côté, quelle marine va embaucher des pilotes "médiocres" en temps de paix !? Cela changera en temps de guerre (1942...), avec une baisse des exigences qualitatives due à l'attrition des combats. Chez les japonais, il n'y avait pas une énorme différence entre les armées: l'armement, la doctrine, l'encadrement, la logistique, le moral.... sont sensiblement les mêmes, bien que l'armée du Kwantung sorte, un peu, du lot, privilégiée pour des raisons politiques (cet "avantage" disparait après Khalkhin Gol). Dans une armée (peu importe laquelle) il y a toujours des unités "d'élites" et d'autres moins bonnes, et cela s'applique aussi à l'armée impériale, mais il n'y avait pas de "gap" comme entre l'armée "classique" et la garde républicaine chez Saddam.
  16. Entre 3 et 6 mois ! Si ça sent bon l'instrumentalisation pour les pro/connaisseurs, pour le "grand public", les USA et le Japon sont pris la main dans le sac ! Quant Pékin "révèle" se "prêt" US de plutonium à usage militaire, c'est que cela va en total contradiction avec le T.N.P. dont le Japon et surtout les USA, en sont les plus grands défenseurs à l'ONU: cas de la Corée du Nord, de l'Iran, de l'Irak (et ses fameuses ADM)...
  17. Depuis juillet 1944, y a plus de français en Italie... le CEF est retiré en vu du débarquement en Provence !
  18. Tu as raison, si le sable extrait des fonds servait à consolider une vrai île (selon la définition des textes ONUsiens), pas de soucis, si c'est pour transformer un récif / caillou/ haut-fond ou autre... en île, aucun pays n'aura une obligation de la reconnaitre comme telle, et donc pas de droit à une ZEE ou eaux territoriales, que le pays maitre-d'oeuvre soit la Chine, le Japon ou un autre. Après, comme dit Carl, si la force est utilisée pour l'affirmation d'une souveraineté.... c'est autre chose. Mais on en est pas encore là... ce genre de navire sert principalement à draguer les fonds marins pour faire des chenaux (afin de permettre le passage de gros navires).
  19. J'adore la suite : "On va vous aider, mais je sais pas comment !" Quelle belle ambiguité, peu rassurante, je trouve !
  20. Les pauvres chinois font tout ce qu'ils peuvent pour essayer résister aux japonais, les voir attaquer me semble difficile, à ce moment là !. Quand aux Indes NL et aux possessions britanniques, elles n'aurait pas résistées longtemps, seules, contre les japonais (déjà qu'avec les USA en guerre ce fût catastrophique ou presque, donc sans...) avec facteur agravant pour les indes NL: un blocus fortement probable de la marine imperiale ! Non, sauf erreur de ma part, les "sibériens" de 1939 font partie de l'armée d'active (recrutement local, utilisé à la base pour de la contre-inssuréction en extrème-orient). Ceux-ci sont remplacés par des conscrits fin 41. Bon, après, vu le niveau vraiment médiocre des troupes "sibériennes" qui sont parti (encadrement, entrainement, moral...), et les conscrits qui les remplacent, il ne doit pas y avoir une énorme différence qualitative ! Effectivement, pas de "Stuka" asiatique, mais l'aviation japonaise est parfaitement capable de bombarder toutes les concentrations de troupes ennemies, les batteries d'artilleries, les zones fortifiées... elle le faisait déjà fait à Khalkhin Gol ou en Chine. Je sait que pour l'aviation: les unités basés déjà en Asie vont sur Khalkhin Gol, mais cela est possible que parcequ'elles sont remplacée, à leur poste, par d'autres unités "européennes". Quant aux pilotes et mécaniciens en renfort, ils sont détachés de leurs unités d'origine pour celles qui sont sur le front, et viennent de toutes les parties de l'URSS, côté Européen compris (les 1° viennent directement de Moscou). Pour les camions, ils provenaient de toute l'URSS... Cela étant, au niveau logistique, les usines situées en Asie (à l'Est de l'Oural) fournissent directement le nécessaire. D'accord, faut pas s'attendre à des 2x2 voies dans la région, mais, tout de même, il existe quelques infrastructures qui sont, un minimum, exploitables. Sur cette carte de 1929, ont peut voir qu'il y a plusieurs routes possible pour une invasion de la Mongolie (presque toutes vont sur la capitale), et le transibérien côté russe, bien entendu. (On notera la fragilité logistique russe, car le transibérien suit la frontière avec la Mandchourie) En traits noir: les routes principales, et en pointillés blanc/noir les chemins de fer. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Map_of_the_Far_East_of_the_USSR,_Northern_China_%28Manchuria%29_and_Mongolia.tif
  21. Je pense que ce nouveau conflit aurait été différent de Kalking Ghol. Une défaite japonaise est difficilement envisageable en 1941-42 L'infanterie pro nippone aurait pris le dessus sur les conscrits russe, puisque les "sibériens" partis sur Moscou (sans oublier les conscrits japonais qui arriverait en plus). L'aviation japonaise serait intervenue (cette fois-ci) en masse, aurait balayée celle des russes, et appuyée plus efficacement les troupes au sol. La marine aurait appuyée les opérations sur la région côtière de Vladivostock. Les blindées et l'artillerie russe ne serait pas intervenu en masse avec une logositique "illimité", Barbarossa oblige. Toujours à cause des allemands , priorité aurait été donné au front ouest pour le ravitaillement et les renforts. 2 à 3 axes de progressions possible vers l'Ouest (transibérien, Mongolie), au lieu de l'unique zone de combats de 39. Je pense qu'au moins tous les territoires à l'est d'Oulan-Bator seraient tombés aux mains nipponnes, courant 42. Après, en 43/44/45, si la Russie n'a pas déposée les armes et est toujours aidée par les alliés (prêt-bail), un retournement militaire est fortement probable, avec reculades en serie pour l'armée impériale... peut-être même jusqu'au Pacifique !
  22. Une paix séparée avec les japonais serait possible en lachant la Sibérie orientale (et sans doute, la Mongolie), mais je doute que le régime de Staline y survive !
  23. Le problème des japonais n'est pas l'ancienneté des pièces, mais leurs nombres et la logistique d'approvisionnement en munitions... surtout contre des russes très bien pourvus en artillerie (contre les autres alliés, c'est bien différent). L'armée imperial est surtout dotés d'excellents obusiers modernes: modèle 91: 105mm (1931), modèle 96 (1937): 150mm et modèle 92 (1932): 70mm (*) Les japonais privilégaient plus leurs emploi car jugés plus précis et efficace que les canons de campagne. (*) A noter qu'il restait encore quelques vieux obusiers, pas tous remplacés par des modèles récents, par exemple: modèle 4 (1915) ou modèle 38 (1905) de 150mm, http://fr.wikipedia.org/wiki/Obusier_mod%C3%A8le_91_de_10cm http://fr.wikipedia.org/wiki/Obusier_Type_96_15_cm http://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_de_bataillon_Type_92 Les allemands ont essayés, par tout les moyens, de couper la route de Mourmansk, mais sans succès. - Par la terre: En 41, lors de Barbarossa, mais ce fut un echec à cause d'énorme soucis logistique (aucune route pour le ravitaillement) du terrain, du climat et des défenses russes. http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Silberfuchs Quand aux finlandais, satisfait de la récupération de leur territoires perdus en 40, ils ne veulent pas essayer d'aller plus loin vers l'est (même pas participer à l'encerclement de Léningrad par le sud du lac Ladoga). - Par les airs: En été 1942, la luftwaffe a bien lancée une sévère campagne de bombardement sur Mourmansk (qui détruit presque entièrement la ville), mais sans arriver à couper le chemin de fer. - Par la mer: Malgré les dégats qu'elle occasions parfois, la kriegsmarine (assistée par la luftwaffe) n'arrive pas arrêter les convois de l'artic.
  24. Pas si sûr, car il y a d'autres voies de ravitaillements: via l'Artic (côté Mourmansk ou côté détroit de Bering), via l'Iran. Cette mutliplicité de routes évite tout risque d'isolement définitif de l'URSS, bien que l'aide serait plus difficile et plus long à acheminer. +1 Le long de la côte orientale, les japonais peuvent compter sur leur marine, par contre, dans les terres, il vont certainement manquer d'artillerie lourde, et surtout, de la logistique qui va avec.
  25. L'appoint est numériquement limité, c'est pas faux, mais il arrive à un moment où tout fait défaut. Les centaines (voir milliers) de camions, d'avions modernes (denrées rare chez les russes): chasseurs P40, P39, bombardiers A20, de chars: M3 Stuart, M3Lee (1300 de 42 à 43) puis des M4 Sherman (dès fin fin 42), des canons en tous genres... donne une bouffée d'oxygène bienvenue en 1942. Hors armement, en 1941-42, les américains expédient déjà (via le Pacifique) 1 000 000 t de marchandises: de la nourriture, des matières premières, des tracteurs, des produit pétroliers... et tout un tas d'autres produits qui soulage l'effort de guerre soviétique, sauvent en partie, les russes de la famine, et permet, à leur économie, de plus se concentrer sur la production militaire. Toute cela aide beaucoup les russes dans leur contre-attaque à Stalingrad et après.
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