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  1. https://thehill.com/opinion/international/5109002-latin-america-will-not-put-up-with-trumps-new-monroe-doctrine/ (27 janvier 2025) En traitant les pays de la région comme s'ils étaient encore des républiques bananières prêtes à se plier en quatre pour satisfaire les désirs du gouvernement américain, M. Trump sous-estime gravement leur pouvoir en tant que bloc uni. Selon les Nations unies, la région représente 21,3 % du commerce extérieur des États-Unis, soit plus de 1 000 milliards de dollars. Ce n'est pas rien. Si la région décidait consciemment de se tourner vers d'autres partenaires commerciaux, l'économie américaine en ressentirait les effets, et pas seulement sur le prix du café. Les coups de sabre de Trump contre le Mexique, la Colombie et le Panama conduiront très probablement ces pays à renforcer leurs relations avec la Chine et la Russie. Le Brésil, le géant de l'Amérique latine, est un membre fondateur de l'alliance BRICS et a montré qu'il était possible de s'affranchir avec succès de la dépendance économique à l'égard des États-Unis. Avant l'investiture de M. Trump, les responsables colombiens cherchaient déjà des moyens de rejoindre cette alliance, et le sentiment d'urgence est aujourd'hui encore plus fort. La semaine dernière, le département d'État a annoncé qu'il allait geler l'aide étrangère, y compris le soutien à des programmes cruciaux visant à s'attaquer aux causes profondes des migrations, de la pauvreté et de la violence dans la région. Ces réductions ne feront qu'exacerber la crise migratoire de la région. La rhétorique de Trump lui aliène le Panama et la Colombie, dont la coopération est nécessaire pour mettre en œuvre sa politique migratoire dans le bouchon du Darien. Supposons que Trump et son secrétaire d'État Marco Rubio veuillent vraiment endiguer le flux de migrants en provenance d'Amérique latine. Dans ce cas, ils pourraient vouloir soutenir davantage de dirigeants comme Petro, qui a sorti 1,6 million de Colombiens de la pauvreté grâce à des investissements substantiels dans les programmes sociaux en 2023. Ils pourraient vouloir soutenir les efforts de M. Petro pour mettre fin au trafic de drogue par le biais de mécanismes traditionnels de répression et d'une politique de paix visant à démobiliser les groupes armés du pays par la négociation. Ils pourraient vouloir écouter Petro sur la façon dont ils peuvent résoudre pacifiquement la crise politique au Venezuela et renforcer la coopération régionale en matière de droits de l'homme.
  2. https://www.lefigaro.fr/international/en-direct-plusieurs-ambassades-dont-celle-de-la-france-attaquees-en-republique-democratique-du-congo-20250128 Berlin annule des réunions avec le Rwanda L’Allemagne a mis mardi sur pause des discussions avec le Rwanda sur son aide au développement, exigeant du pays africain et de ses alliés du M23 qu’ils retirent leurs forces de l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le ministère allemand du Développement et de la Coopération économique a indiqué à l’AFP avoir annulé des «consultations gouvernementales» prévues pour février avec le Rwanda, sans préciser quels étaient les participants.
  3. https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/1554 (26 janvier 2025) 47:08 Richard Werly : Je ne sais pas si parmi nos auditeurs quelques uns ont suivi l’intervention de Donald Trump au forum de Davos, jeudi 23 janvier, qui était sa première apparition internationale, même si elle a eu lieu en visioconférence, donc on pourrait dire le premier message de Donald Trump au monde. S'ils l'ont fait, ils l'auront entendu, à deux reprises, il s'est assez longuement étendu sur la paix et les destructions de l'Ukraine. Et là, ça va peut-être vous étonner, mais je voudrais lui rendre hommage. Parce que moi, je suis allé quatre fois en Ukraine depuis le début du conflit. Et ce qu'il dit est vrai. C'est un charnier. C'est épouvantable. C'est des villes détruites, c'est absolument terrifiant. Et de ce point de vue-là j'ai même trouvé qu'il en avait parlé - dans sa bouche c'était sans doute pour instrumentaliser le tout, mais il en a parlé d'une manière assez poignante, et il a raison. Pourquoi je dis ça ? C'est parce qu'aujourd'hui, je pense que tous les Ukrainiens, quasiment sans exception, seraient heureux que la paix revienne. Ce pays est exsangue, et ce qui s'y passe est absolument abominable. Donc je crois qu'il faut pas qu'on rentre immédiatement dans des considérations politico-diplomatiques, il faut aussi qu'on ait la justesse de reconnaître que terminer, même temporairement Michel, même temporairement, un conflit aussi effroyable, ce sera déjà une petite victoire pour l'humanité. Et si Donald Trump avec ses méthodes, son approche, qui est celle d'un promoteur immobilier parce qu'à Davos il n'a pas été le répéter : la destruction des immeubles et vous imaginez, sous ces immeubles il y a beaucoup de victimes ce qui est sans doute vrai, il faudra reconstruire tout ça, peu importe, je dirais, la méthode, mais aujourd'hui, moi, tous les Ukrainiens que je connais, à Kiev, à Zaporijjia, à Pokrovsk, en exil, ils - en - peuvent - plus. Je ne peux pas parler des Russes parce que je n'ai pas l'occasion d'échanger avec les Russes de l'autre côté de la frontière. Deuxième point : il y a un scénario, effectivement Michel l'a évoqué, il y a un scénario qui est en train de disparaître de la table, en tout cas, semble-t-il sur la base des informations qu'on a de part et d'autre mais surtout du côté russe : c'est le scénario coréen, qui est un scénario auquel beaucoup de gens ont réfléchi, c'est à dire celui d'une zone démilitarisée, avec un déploiement d'une force internationale conséquente, ça a quand même permis à la Corée de vivre en paix depuis 1953 dans des conditions compliquées, ça a permis à la Corée du Sud de devenir le géant économique qu'elle est aujourd'hui. Là on voit bien, avec ce que vous venez de dire Michel, que la Russie n'en veut pas. La Russie ne veut pas de déploiement de troupes de l'OTAN à ses frontières, mais c'est pas parce que la Russie n'en veut pas qu'il faut pas le réclamer, qu'il faut pas essayer de l'imposer, mais il semble que la Russie n'en voudra pas. Troisième élément sur l'Europe. Alors moi je suis non pas stupéfait, mais quand même un peu accablé. Je pense qu'il y a des gouvernements, quand même un certain nombre de gouvernements européens et des gouvernements importants, qui sont prêts à faire beaucoup pour l'Ukraine aujourd'hui. Je pense à l'Allemagne, je pense à la France, je pense à la Pologne, je pense à trois pays importants qui sont prêts à se mobiliser. L'Europe, l'Union Européenne à ce jour n'a toujours pas un envoyé spécial pour le conflit ukrainien. La première chose qu'a faite monsieur Trump avant même d'accéder à son poste de président donc durant la transition, c'est de nommer un émissaire spécial. C'est comme ça qu'on doit faire. Mme Von der Leyen elle veut tout faire, elle veut être à Davos, elle veut négocier avec Trump, elle veut négocier la paix en Ukraine... Ça suffit. Il faut nommer une personnalité qualifiée assez forte pour être l'envoyé spécial de l'Union Européenne sur le conflit Ukrainien, et c'est comme ça qu'on verra des ouvertures. [Effectivement, on a bien compris que la stratégie de Von der Leyen est de s'entourer de poids plumes qui ne lui fassent pas d'ombre : Breton remplacé par Séjourné, Borrell par la Kallas] Et deuxièmement, il faut accepter de commencer à dire à monsieur Zelensky, et ce sera très dur : « oui vous avez un problème de légitimité politique ». C'est réel. Ça ne veut pas dire qu'il n'était pas justifié dans son report de l'élection présidentielle mais oui, il faut qu'il y ait en Ukraine un regroupement des forces politiques parce que la situation qu'on voit aujourd'hui, c'est un délitement des forces politiques ukrainiennes, et on sait que ce délitement, il est propice et favorable à qui ? À la Russie de Vladimir Poutine.
  4. https://www.eurotopics.net/fr/333054/course-a-l-ia-la-chine-peut-elle-detrner-les-etats-unis (28 janvier 2025) La Vanguardia compare les deux applications : « Lorsqu'on demande à ChatGPT ce qu'il pense de son concurrent [DeepSeek], il salue l'efficacité et les faibles coûts de l'outil. Un aveu étonnamment dénué de patriotisme. ... Lorsqu'on interroge le robot conversationnel chinois, celui-ci affirme que l'IA américaine est plus créative et applique des filtres plus élaborés aux requêtes, tandis que l'IA chinoise est supérieure sur les taches techniques, comme la programmation et les mathématiques. ... A la question : 'Que s'est-il passé en 1989 place Tienanmen ?' DeepSeek répond : 'Je ne sais pas encore comment répondre à ce type de questions'. ... Le silence vient s'ajouter aux fake news. ... La compétition technologique entre les Etats-Unis et la Chine pourrait accélérer la démocratisation de l'IA. Quid de l'Europe ? Elle est absente, focalisée qu'elle est sur Musk.»
  5. https://www.ad.nl/binnenland/roemenie-gaat-ongekende-schadevergoeding-eisen-na-kunstroof-schuld-van-nederlandse-staat~a95150fd/ (28 janvier 2025) La Roumanie va demander une « indemnisation sans précédent » après un vol d'œuvres d'art : « La faute de l'État néerlandais ». Le premier ministre roumain se demande pourquoi le patrimoine national a été exposé dans un musée provincial à Assen, sans surveillance permanente. Le Drents Museum n'a pas encore de réponse. Le vol, dont le préjudice est estimé à près de 6 millions d'euros, est un véritable choc pour la Roumanie. Après avoir déclenché un engin explosif, des criminels ont pénétré dans le musée dans la nuit de vendredi à samedi et se sont emparés de chefs-d'œuvre archéologiques empruntés au Musée national d'histoire de Roumanie à Bucarest. La loi roumaine stipule que des objets patrimoniaux peuvent être prêtés à des musées étrangers tels que le Musée de Drenthe, mais seulement avec l'accord formel du gouvernement pour le transport. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a annoncé lundi qu'aucune licence n'avait été délivrée pour l'exportation d'objets daces en vue de l'exposition aux Pays-Bas. Pour les expositions précédentes dans des villes comme Rome et Lisbonne, de telles autorisations avaient été délivrées. Le Premier ministre Dick Schoof prend la situation très au sérieux. Lors d'un entretien avec la ministre roumaine de la culture, Natalia Intotero, il a réaffirmé que les Pays-Bas trouvaient « terrible » que les œuvres d'art aient été volées, et que tout était mis en œuvre pour les retrouver et arrêter les coupables. Le premier ministre et le ministre roumain ont convenu qu'il était important d'agir ensemble. Les services d'enquête des deux pays travaillent en étroite collaboration, a déclaré M. Schoof. Malgré cette coopération, la Roumanie ne se laisse pas abattre. « Je suis indigné que des objets précieux du trésor roumain aient été volés dans un musée aux Pays-Bas où il n'y avait pas de gardiens », a déclaré le Premier ministre Ciolacu, selon le célèbre média roumain news.ro. « Nous ne pouvons pas accepter une telle chose. Si cela s'était produit en Roumanie, nous en aurions bien sûr fait les frais ». Le Premier ministre roumain va demander à son ministre d'analyser en profondeur le contrat de prêt avec le musée de Drenthe, puis de présenter une « indemnisation sans précédent ». Le ministère néerlandais de l'éducation, de la culture et des sciences (OCW) n'a pas pu être joint pour un commentaire mardi matin. Le musée de Drenthe n'a pas souhaité répondre aux questions et s'en tient à la déclaration figurant sur son site. Entre-temps, le premier ministre roumain a annoncé des mesures sévères à l'encontre des personnes qui ont établi le contrat avec le Drents Museum. Il fait référence au Musée national d'histoire de Roumanie, qui a prêté les objets volés. Un parti politique a déjà demandé hier la démission du président de ce musée. Dans son discours, le premier ministre roumain semble également y faire allusion. Enfin, il souhaite éviter, à l'avenir, de « sortir du pays des objets d'une telle valeur si un musée régional européen le demande », en faisant référence au musée de Drenthe.
  6. https://www.eurotopics.net/fr/333055/tresor-antique-derobe-aux-pays-bas-la-roumanie-en-emoi (28 janvier 2025) Des artefacts archéologiques roumains ont été dérobés dans le musée néerlandais de Drenthe, à Assen, dans la nuit de vendredi à samedi. Parmi les pièces disparues, qui avaient été prêtées par la Roumanie pour une exposition sur le royaume des Daces, se trouvent le casque en or de Coțofenești, un heaume de cérémonie vieux de 2 500 ans, ainsi que trois bracelets en or. Pour les commentateurs, ce vol est bien plus que la perte d'objets en or et en argent. Cette affaire jouera un rôle majeur dans la présidentielle roumaine, juge l'auteur Vasile Ernu dans Libertatea. Spotmedia affirme que la Russie pourrait être la commanditaire de ce vol. https://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_régional_de_Drenthe
  7. - https://foreignpolicy.com/2025/01/24/what-china-got-right-about-big-tech/ Pourtant, la déconvenue de Ma - et de toute une classe d'autres nouveaux entrepreneurs technologiques méga-riches en Chine - est également très révélatrice de l'évolution de la situation politique aux États-Unis dans le cadre de la reconquête du pouvoir par le président Donald Trump après quatre ans d'absence. En mettant au pas cette nouvelle classe de titans du monde des affaires, les dirigeants chinois ont pris une décision stratégique mûrement réfléchie quant à l'orientation de l'économie politique de leur pays. En effet, ils ont déclaré que Pékin n'accorderait jamais un rôle dominant au secteur technologique privé, extraordinairement lucratif et libre. Dans le régime Trump émergent, c'est exactement le contraire qui se produit. L'administration est une collection de milliardaires qui célèbrent presque sans réfléchir la richesse. Dès son premier jour de mandat, par exemple, M. Trump a réuni à la Maison Blanche deux des hommes les plus riches du monde - Larry Ellison d'Oracle et Masayoshi Son de Softbank - ainsi que le PDG d'OpenAI, Sam Altman, pour saluer le lancement d'un nouveau projet appelé Stargate, présenté comme une coentreprise de 500 milliards de dollars visant à construire une infrastructure d'intelligence artificielle. L'explication de M. Trump sur les raisons pour lesquelles ce projet méritait son soutien était d'une légèreté presque enfantine. « L'IA semble être très tendance », a-t-il déclaré. « Il semble que beaucoup de gens intelligents s'intéressent de très près à ce domaine ». Contrairement à la Chine de Xi, Musk et le grand capital technologique font disparaître les frontières entre les entreprises et l'État. Musk, qui ne semble pas craindre l'ire de Trump, s'est empressé de jeter le doute sur le projet Stargate. La Chine n'a pas restreint son secteur technologique en raison d'une quelconque croyance en la démocratie, mais plutôt parce qu'elle semble comprendre que les nouvelles forces de la richesse, des données, du renseignement, de l'information, du commerce et des communications peuvent détourner le système politique d'un pays et l'entraîner vers des territoires dangereusement inexplorés. Trump, qui trahit peu de sophistication technique, a fait le contraire, puisqu'il a embrassé le secteur des grandes technologies et célébré les plus riches d'entre eux. Si cela n'est pas remis en question, le monde pourrait un jour considérer cette période comme le moment charnière où l'État américain a été capturé.
  8. https://foreignpolicy.com/2025/01/27/trump-denmark-greenland-ozempic-wegovy-maersk-lego-novo-nordisk/ Le Danemark est le siège de Maersk, la deuxième compagnie de transport par conteneurs au monde en termes de capacité de chargement. La plupart des marchandises non liquides sont transportées dans des conteneurs et, en 2023, la compagnie maritime danoise en a transporté pour quelque 24 millions sur ses 672 navires. Maersk est si importante que ses navires représentent environ 14,3 % de la flotte mondiale de porte-conteneurs. Et à l'heure actuelle, les compagnies maritimes sont à pleine capacité ou presque. Si une compagnie maritime devait soudainement cesser d'expédier des marchandises à destination ou en provenance des États-Unis, les autres transporteurs ne pourraient combler qu'une infime partie de cette lacune. Si le gouvernement danois interdisait à Maersk de naviguer vers les ports américains, les entreprises et les consommateurs américains en ressentiraient instantanément les conséquences. À l'instar de Maersk, Novo Nordisk gagne beaucoup d'argent en Amérique. La semaine dernière, les actions de l'entreprise ont bondi de plus de 7 % à la suite d'essais positifs pour son nouveau médicament contre l'obésité, l'amycrétine. La demande d'Ozempic est si forte que Novo Nordisk a investi 4,1 milliards de dollars dans une usine en Caroline du Nord qui fabriquera l'ingrédient clé du médicament. Mais si le gouvernement danois devait conclure que la sécurité du pays est menacée par les menaces de M. Trump, il pourrait ordonner à Novo Nordisk de cesser ses activités aux États-Unis. De nombreux Américains remarqueraient immédiatement l'absence de l'entreprise. Si le Danemark décidait de riposter, les consommateurs américains pourraient soudainement remarquer l'absence de meubles danois de luxe et leurs enfants pourraient déplorer la perte des derniers Legos. Aujourd'hui, les jeux Lego sont fabriqués au Mexique (ainsi qu'au Danemark, en Hongrie, en République tchèque et en Chine), mais l'entreprise danoise de jouets construit une usine en Virginie qui produira pour le marché américain. Cette usine devrait employer plus de 1 700 personnes.
  9. https://www.heritage.org/global-politics/commentary/buy-greenland-and-you-may-get-more-you-bargained (24 janvier 2025) Cela reviendrait à faire du district de Columbia un État. L'accession du Groenland au statut d'État garantirait l'arrivée de deux démocrates au Sénat et d'au moins un démocrate à la Chambre, et il s'agirait presque certainement de socialistes à l'européenne. https://foreignpolicy.com/2025/01/27/greenland-trump-denmark-europe-nato-security-russia/ « Pour accéder aux minéraux, le Groenland a besoin d'un ensemble de travaux d'infrastructure », a déclaré M. Jacobsen. « Cela commence par les éléments de base tels que les ports, les routes et les aéroports. C'est une proposition coûteuse, ce qui signifie qu'il faudrait des prix élevés sur le marché mondial pour la rendre économiquement réalisable. » M. Jacobsen ajoute : « Il y a dix ans, la Chine s'est montrée très intéressée par le développement des industries extractives du territoire, mais elle est arrivée à la conclusion que c'était tout simplement trop compliqué. Ce qui a effrayé les Chinois, c'est la décision du Groenland d'abandonner l'exploitation de l'uranium. L'attitude hostile des États-Unis à l'égard de la présence chinoise a certainement aussi eu un effet. En fait, Kristensen et Jacobsen ont tous deux déclaré que les Groenlandais réclament exactement ce type d'investissement depuis des années - de la part de n'importe quel investisseur - mais qu'ils n'ont pas trouvé preneur. Ironiquement, malgré toute l'acrimonie publique, le Danemark et la première administration Trump ont coopéré sur la politique du Groenland en 2018. Lorsque le Pentagone a appris l'intention de la Chine de construire trois aéroports dans l'ouest du Groenland, il a demandé au Danemark d'intervenir et de le faire en premier - ce qui s'est produit, empêchant une présence chinoise sur l'île.
  10. https://direct.mit.edu/daed/article/153/4/184/125304/Migration-amp-the-Quest-for-Educational-Equity-in (1er novembre 2024) L'Allemagne compte environ 84 millions d'habitants. Selon l'Office fédéral des statistiques, en 2022, 23,8 millions de personnes en Allemagne étaient issues de l'immigration, ce qui signifie qu'elles ou au moins l'un de leurs parents n'étaient pas citoyens allemands à la naissance.7 Cela correspond à une proportion de près de 29 %. Une faible majorité de ces personnes (51 %) étaient des ressortissants allemands, tandis que 49 % étaient des ressortissants étrangers. Si l'on considère les personnes issues de l'immigration sur la base de leur expérience migratoire, près des deux tiers (64 %) d'entre elles ont elles-mêmes émigré en Allemagne, et 36 % sont nées en Allemagne.8 Nombre d'entre elles font remonter la biographie de leur famille à l'époque où la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA) recrutaient activement de la main-d'œuvre étrangère en provenance, par exemple, d'Espagne, de Grèce, de Turquie, de Tunisie, du Viêt Nam, de Hongrie, de Cuba et du Mozambique. Il s'agit des enfants et petits-enfants des « travailleurs invités » et des « travailleurs sous contrat » (la plupart sont arrivés entre les années 1960 et 1980) qui ont choisi de ne pas retourner dans leur pays d'origine, mais plutôt de s'installer en Allemagne.9 Aujourd'hui, une personne sur quatre en Allemagne a des expériences familiales liées à la migration, ce qui signifie généralement être socialisé avec une variété de pratiques culturelles, de langues et de traditions religieuses.10 Par conséquent, un nombre croissant de citoyens allemands ont des ancêtres qui n'ont pas toujours vécu en Allemagne, ou qui mènent des vies transnationales, faisant la navette entre différentes régions et différents pays. Après les États-Unis, l'Allemagne est devenue la deuxième destination mondiale des migrants.11 L'Allemagne est devenue, sans le vouloir, un pays d'immigration. En tant que telle, la société allemande renégocie et s'adapte aux questions d'appartenances et d'identités multiples, de participation et d'égalité des chances dans des contextes de plus en plus diversifiés. La politologue Naika Foroutan a décrit l'Allemagne comme une « société post-migratoire ». L'anthropologue Steven Vertovec a inventé le terme de « superdiversité » pour tenter de saisir l'interaction des ressources linguistiques, religieuses, ethniques et culturelles au sens large qui caractérisent les sociétés de la fin de la modernité dans un monde globalisé. Ces ressources comprennent « différents statuts d'immigration et les droits et limitations de droits qui y sont associés, différentes expériences sur le marché du travail, des profils de genre et d'âge distincts, des modèles de distribution spatiale et des réponses locales mixtes de la part des prestataires de services et des résidents ». Les seize Länder allemands abritent un large éventail de cultures, de traditions et de langues.16 En ce qui concerne la diversité linguistique, l'allemand est la langue officielle, mais il existe plusieurs dialectes régionaux et des langues minoritaires officiellement reconnues autres que l'allemand.17 L'Allemagne partage ses frontières avec neuf autres pays, et beaucoup de ceux qui vivent près des frontières ont tendance à parler la langue de leurs voisins. En outre, les communautés immigrées contribuent au paysage linguistique, car nombre d'entre elles parlent leur langue maternelle en plus de l'allemand. Le multilinguisme est à l'ordre du jour en Allemagne. En 2022, 12,3 millions de personnes, soit 15 % de la population, avaient une nationalité étrangère. La plupart des étrangers étaient de nationalité européenne (69 %) ou asiatique (21 %). Les ressortissants turcs (12 %), ukrainiens (10 %), syriens (8 %), roumains (8 %) et polonais (7 %) représentaient les plus fortes proportions.18 En raison de la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine, de nombreux réfugiés ukrainiens vivent actuellement en Allemagne. Actuellement, l'Allemagne connaît une pénurie flagrante d'enseignants, ce qui exacerbe ces inégalités en matière d'éducation. Les élèves qui ont besoin d'un soutien particulier ne peuvent pas être pris en charge en conséquence. Une étude réalisée par l'unité de recherche du Conseil d'experts sur l'intégration et la migration révèle que dans les grandes villes, environ 70 % des enfants de migrants fréquentent une école primaire où les migrants représentent la majorité des élèves. Pour les enfants qui ne sont pas issus de l'immigration, ce chiffre n'est que de 17 %. Une étude expérimentale a testé si les enseignants font preuve de partialité lorsqu'ils notent les dictées d'allemand des élèves en fonction du nom de l'élève. Les résultats ont montré que les élèves prénommés Murat (un nom turc) étaient moins bien notés que les élèves prénommés Max (un nom allemand). De nombreux enfants immigrés arrivent en Allemagne sans maîtriser la langue allemande ou avec une maîtrise limitée de celle-ci. Cela les empêche de participer pleinement aux activités de la classe, de comprendre les instructions et de communiquer avec les enseignants et leurs camarades. Un autre problème lié à la gestion de la diversité linguistique est que le système éducatif allemand privilégie les langues européennes traditionnellement et le plus souvent enseignées à l'école.59 L'anglais, l'espagnol et le français bénéficient d'un statut plus élevé que les langues parlées par de nombreux immigrants, notamment le turc, l'arabe, le russe et le polonais. Les élèves qui parlent ces dernières langues à la maison ont rarement l'occasion de les étudier systématiquement à l'école. La scolarisation des élèves nouvellement arrivés - en particulier les enfants réfugiés qui ont intégré les écoles allemandes en grand nombre depuis 2015 en raison de la guerre civile en Syrie et 2022 en raison de la guerre en Ukraine - représente une tâche majeure.63 Cela s'applique à la procédure d'affectation, à l'évaluation des performances scolaires des élèves et à l'identification des difficultés d'apprentissage, mentales ou sociales, car les enfants réfugiés sont généralement confrontés au défi de commencer ou de poursuivre leur carrière scolaire dans des contextes et des langues complètement nouveaux. La majorité des élèves nouvellement arrivés au niveau secondaire sont scolarisés dans des classes préparatoires séparées.64 Dans l'ensemble, les résultats indiquent que la fréquentation de ces classes préparatoires peut avoir un impact négatif sur la réussite scolaire, car les enseignants ne sont souvent pas qualifiés pour enseigner au groupe cible, les élèves n'interagissent pas avec les autres et la transition vers les classes ordinaires ne bénéficie pas d'un soutien professionnel.
  11. L'Université hongroise entre Soros et Xi Jinping : https://direct.mit.edu/daed/article/153/2/207/121264/The-Pandora-s-Box-of-Fudan-Hungary (1er mai 2024) L'éviction de l'Université d'Europe centrale (CEU) de Hongrie en 2018 a déclenché de nombreuses protestations. Cela s'est produit près de trente ans après la fondation de l'université de recherche privée par George Soros, un philanthrope et financier américain d'origine hongroise. Soros a créé la CEU en 1991, dans le but de créer un pôle d'étudiants pour la région d'Europe centrale et orientale, après la transition de la Hongrie d'un régime socialiste à un système démocratique en 1989. Les choses se sont toutefois envenimées en 2015, lorsqu'un conflit aigu a éclaté entre Orbán et Soros au sujet de la crise des migrants de 2015 en Europe. M. Orbán a considéré M. Soros, favorable à la colonisation, comme le chef d'un « réseau international organisé en empire », agissant contre la souveraineté nationale hongroise, tandis que M. Orbán s'est présenté comme le défenseur de la nation, contraint de lutter contre les soi-disant forces mondialistes dirigées par M. Soros. En raison de la lutte permanente pour le contrôle entre Orbán et Soros, la CEU en est venue à être considérée comme un représentant des valeurs « anti-nationales » de Soros. Une bataille juridique s'en est suivie, au cours de laquelle le gouvernement conservateur a affirmé que la CEU n'avait pas le droit de délivrer un diplôme hongrois-américain, puisqu'elle ne disposait pas d'un campus aux États-Unis. Cette affirmation a contrarié les cercles libéraux hongrois qui voyaient dans la CEU un rétablissement intellectuel après des décennies d'occupation par l'Union soviétique. Malgré les protestations véhémentes de la communauté hongroise de l'enseignement supérieur contre les pressions exercées par le gouvernement sur l'université, les dirigeants de la CEU ont décidé de s'installer à Vienne à l'issue de la procédure judiciaire. C'est dans le sillage de cette atmosphère conflictuelle, au début de l'année 2021, qu'a été annoncé le projet d'ouverture d'un campus à Budapest par l'université Fudan (à Shanghai). En 2022, Fudan Shanghai occupait la trente et unième place sur 1 300 établissements [au classement mondial des universités QS]. En revanche, l'établissement d'enseignement supérieur hongrois le mieux classé était l'université de Szeged, entre 551 et 560. L'ouverture d'un campus Fudan à Budapest promettait de propulser l'enseignement supérieur hongrois dans le peloton de tête international, du moins c'est ce que l'on a dit au public. Le campus devait ouvrir ses portes en 2028 et proposer des programmes à double diplôme sino-hongrois. Avec un corps enseignant de trois cent trente professeurs et cent cinquante membres du personnel administratif, l'université accueillera environ cinq mille étudiants, non seulement de Hongrie mais aussi de toute la région de l'Europe centrale et orientale. (À titre de comparaison, l'université de Szeged comptait vingt-deux mille étudiants pour l'année universitaire 2020-2021, tandis que l'université de Fudan en comptait trente-deux mille pour 2021-2022). Avec sa vision d'un pôle d'élite pour l'enseignement supérieur dans la région de l'Europe centrale et orientale, Orbán a conçu une idée très similaire à celle de Soros. Malgré les chevauchements, il existe des différences marquées entre la CEU et l'université Fudan. La première est une université relativement petite qui consacre la plupart de ses universitaires à des programmes de troisième cycle. À l'automne 2022, la CEU comptait 1 479 étudiants inscrits et 18 667 anciens étudiants. Elle s'est également concentrée sur les sciences sociales, les domaines des sciences naturelles et de la technologie étant presque totalement absents de son offre, à l'exception des programmes de doctorat en science des données et en science de l'environnement. Une autre différence entre la CEU et l'université Fudan, qui a pu alimenter la pression du gouvernement, est le lien entre la CEU et l'élite du parti démocrate aux États-Unis. Ce lien n'est pas seulement le fait de George Soros, grand donateur du parti démocrate, mais aussi de donateurs importants de la CEU et des démocrates, comme Donald Blinken : Ambassadeur des États-Unis en Hongrie de 1994 à 1997, père de l'actuel secrétaire d'État américain Anthony Blinken, et bienfaiteur des Vera and Donald Blinken Open Society Archives, une unité de la CEU qui contient principalement des documents et effectue des recherches sur l'époque de la guerre froide. Contrairement aux contributions sociologiques de la CEU au paysage de l'enseignement supérieur en Hongrie, Fudan Hungary aurait mis l'accent sur les affaires, la médecine, l'ingénierie et les nouveaux domaines technologiques, tels que l'intelligence artificielle et la conduite autonome. Le ministère hongrois de l'innovation et de la technologie voit dans Fudan Hungary un moyen « d'accélérer le processus d'internationalisation de l'enseignement supérieur hongrois ... de créer une infrastructure éducative de haute qualité et d'élever le niveau de l'enseignement ». Il ajoute également que la présence de l'université dans le pays pourrait attirer des investissements et « encourager les entreprises chinoises à créer des centres de R&D en Hongrie ». Comme leurs prédécesseurs, les politiciens et les médias de l'opposition ont présenté la décision à venir sur Fudan Hungary comme une guerre entre deux mondes. Dans ce conflit, il fallait choisir entre la liberté de pensée et l'oppression communiste, entre les valeurs occidentales et orientales, entre la souveraineté nationale et le fait que la Hongrie devienne une « colonie chinoise ». La rhétorique guerrière, qui qualifiait notamment Orbán de « traître à l'Occident », était destinée à toucher la corde sensible d'une population hongroise qui gardait encore des souvenirs amers du communisme et de l'occupation soviétique. Écrivant sur l'internationalisation de l'éducation dans la position et les conditions semi-périphériques des États nordiques, Kazimierz Musiał, spécialiste des politiques publiques, a tiré une conclusion similaire sur la coopération avec la Russie et la Chine : « Peut-être que les pays nordiques ... ne veulent pas compter uniquement sur l'hégémonie épistémique des puissances centrales occidentales. Il peut s'agir d'un choix stratégique ou simplement d'un recalibrage de leur statut semi-périphérique vis-à-vis des empires alternatifs de la connaissance ». Au moment de la rédaction de cet essai, le projet de campus a été suspendu en raison de contraintes budgétaires. La guerre fait rage de l'autre côté de la frontière, les ressources sont épuisées et le gouvernement Orbán évitera probablement d'imposer le projet dans une situation politique extrêmement fragile au sein de l'Union européenne.
  12. https://dailynewshungary.com/budapest-belgrade-railway-novi-sad-subotica/ (4 mai 2024) Dans le cadre de la ligne ferroviaire Budapest-Belgrade, la Serbie achèvera la construction de la section ferroviaire Belgrade-Subotica de plus de 180 kilomètres d'ici la fin 2024. La construction de la section Novi Sad-Subotica est déjà achevée à 80 %. Les travaux de pose de voies sur le tronçon de 108 kilomètres de la ligne ferroviaire Budapest-Belgrade entre Novi Sad et Subotica ont été achevés jeudi, a déclaré China Railway dans un communiqué de presse envoyé au Global Times. Le président serbe a déclaré en octobre dernier que la section hongroise de la ligne ferroviaire Budapest-Belgrade pourrait être achevée au plus tard à l'été 2026. Au cours de sa première année d'exploitation, le tronçon achevé de la voie ferrée Budapest-Belgrade entre Belgrade et Novi Sad a transporté près de 3 millions de passagers. Les trains peuvent désormais circuler à une vitesse de 200 kilomètres par heure, écrit Világgazdaság. Selon le Global Times, la ligne à grande vitesse Belgrade-Novi Sad, construite par la Chine, a fêté son deuxième anniversaire en mars. Depuis sa mise en service en 2022, elle a transporté plus de 7 millions de personnes entre les deux plus grandes villes de Serbie.
  13. https://direct.mit.edu/daed/article/153/2/98/121283/The-Liberal-Arts-in-a-Chinese-Tech-University (1er mai 2024) Mianheng Jiang est le président fondateur de l'université ShanghaiTech. Il a été vice-président de l'Académie chinoise des sciences de 1999 à 2011. Il est le fils aîné de Jiang Zemin, ancien président de la République populaire de Chine. Université de recherche de petite taille récemment créée et axée sur les normes internationales et la compétitivité, l'université ShanghaiTech compte trois divisions STEM (sciences et technologies de l'information, sciences et technologies physiques et sciences et technologies de la vie) et trois divisions HASS (créativité et arts, entreprenariat et gestion, et sciences humaines). Avant Confucius, les « six arts » (rituel, musique, tir à l'arc, conduite de char, écriture et arithmétique) avaient déjà acquis un grand prestige. Après la fondation de la République populaire de Chine, un système d'enseignement supérieur de type soviétique centré sur l'expertise professionnelle et technique a prévalu. Malgré une suspension à l'échelle nationale pendant la révolution culturelle entre 1966 et 1976, ce système est resté primordial jusqu'au tournant des années 1980, lorsque la Chine a entamé la « réforme et l'ouverture » de Deng Xiaoping. Diverses institutions ont alors commencé à fusionner pour créer des universités où les sciences humaines ont tenté à nouveau de jouer un rôle. Depuis les années 1990, la science et la technologie sont généralement considérées comme les principaux moteurs de la productivité. Cependant, à mesure que les objectifs centrés sur l'être humain pour les étudiants de premier cycle ont gagné du terrain dans l'enseignement supérieur chinois (par exemple, devenir des « personnes de qualité » et des « citoyens équilibrés »), on a également constaté un intérêt croissant pour l'investissement dans les arts libéraux en tant que ressource convaincante pour comprendre, guider et s'engager de manière critique dans les changements sociaux en cours et l'élan mondial. Pour moi et mes collègues partageant les mêmes idées, les arts libéraux constituent une composante indispensable de ce nouvel élan. [ShanghaiTech] se trouve à proximité de plusieurs installations de recherche nationales, en particulier le X-ray Free Electron Laser Facility et le Shanghai Clinical Research Center, tous deux en cours de construction. Notre objectif est de mettre en place un complexe d'enseignement et de recherche qui combine les forces d'une institution universitaire et des installations de recherche nationales voisines, comparable dans son profil général au Lawrence Berkeley National Laboratory de l'université de Californie à Berkeley, au SLAC National Accelerator Laboratory de Stanford, au Argonne National Laboratory de l'université de Chicago et à la Diamond Light Source de l'université d'Oxford au Royaume-Uni. Parmi les universités technologiques chinoises, ShanghaiTech est l'une des rares à avoir affecté un pourcentage aussi élevé de cours à l'enseignement général. Au fil des ans, dans le cadre de nos stratégies internationales, nous avons déployé un programme d'échange 3+1 pour permettre aux étudiants de premier cycle de passer une année à l'étranger. Ainsi, à la fin de leurs études, environ un tiers de nos étudiants ont acquis une expérience internationale grâce à ce programme et à d'autres, tels que la recherche et les stages d'été. Nos partenaires pour ce programme comprennent l'université de Californie à Berkeley, Harvard, le MIT, l'université de Pennsylvanie, l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign et un certain nombre d'autres. À ShanghaiTech, nous devons répondre aux besoins d'une cohorte unique d'étudiants en science et en technologie dont les compétences en lecture, en écriture et en communication générale sont souvent insuffisantes. En outre, tout établissement d'enseignement supérieur qui passe la rampe aujourd'hui doit adopter une vision globale, mais nous ne pouvons pas esquiver les défis qui découlent des différences entre les cultures chinoise et occidentale. Dans le domaine de l'enseignement des sciences, de la technologie et de l'ingénierie (STEM), ce problème peut être résolu plus facilement, car les sciences exactes suivent des règles strictes. En revanche, dans le domaine des arts et des sciences humaines, la manière d'aborder les incertitudes et les désaccords qui abondent est moins évidente. Plus récemment, nous avons également réorganisé notre programme d'anglais afin d'intégrer l'enseignement des langues à d'autres composantes des sciences humaines, de sorte que les étudiants puissent, par exemple, lire Shakespeare et des auteurs américains du dix-neuvième siècle dans leur version originale non traduite. Nous avons créé des cours transversaux tels que « Changement climatique et société humaine » et « Éthique dans le développement des sciences et technologies de l'information ». Shanghai-Tech est désormais l'une des premières universités chinoises à proposer la série Civilisation (Civilisation chinoise, Civilisation mondiale et Évolution de la science et de la technologie) dans le cadre du programme d'études de base. Tous les professeurs à temps plein participent en tant que mentors afin d'apporter aux étudiants le soutien individuel et extrascolaire dont ils ont besoin dans leur travail et dans leur vie. Chaque étudiant de premier cycle de l'université bénéficie d'un tel mentorat. Le programme clé qui réunit les trois collèges résidentiels est l'« immersion sociale », qui permet aux étudiants d'apprécier ce qui se passe en dehors de leur vie académique et personnelle immédiate. Pendant environ deux semaines, nos étudiants de premier cycle voyagent et résident dans l'arrière-pays ou dans des régions où vivent des minorités ethniques, ce qui leur permet d'acquérir une expérience directe de questions urgentes telles que l'écologie, l'héritage culturel et l'équité en matière d'éducation. Les avancées technologiques, telles que l'intelligence artificielle, transformeront sans aucun doute la composition de l'entreprise humaine en modifiant radicalement, voire en remplaçant totalement, notre accès physique et mental aux objectifs que nous voulons atteindre. Quel sera le prochain chapitre de notre jeune et ancienne civilisation ? Les sagesses engendrées par les réalisations humanistes jusqu'à présent nous permettent certainement de garder les pieds sur terre face à un avenir plein d'incertitudes.
  14. - Inspiré par ce rapprochements entre l'Amérique et Singapour, je voudrais faire un rapprochement entre l'Amérique et l'Ukraine. On nous annonçait une américanisation de l'Ukraine (ou une aspiration de l'Ukraine à devenir membre de l'UE : l'européanisation est une américanisation : voir la citation de Paul Valéry "L'Europe aspire visiblement à être gouvernée par une commission américaine. Toute sa politique s'y dirige."), on nous annonçait une américanisation de l'Ukraine, mais c'est l'ukrainisation de l'Amérique qui est venue. Qu'est-ce que l'ukrainisation ? C'est le phénomène décrit dans la note (du FSB ?) sur l'Ukraine de 2014 fuitée par Novaya Gazeta en 2015 : Remplacez Akhmetov, Firtash et Kolomoisky par Musk, Thiel et Zuckerberg, et vous avez la situation américaine... On notera aussi une convergence entre Eugénie Mérieau et le leitmotiv d'Emmanuel Todd : « Nous sommes déjà en post-démocratie ». Mais Singapour correspond plus à la bureaucratie à président fort qu'est la Russie qu'à l'oligarchie ukrainienne.
  15. https://www.scmp.com/week-asia/politics/article/3296482/singapore-slams-li-shengwu-over-new-york-times-how-tyranny-begins-video (27 janvier 2025) Singapour condamne Li Shengwu pour la vidéo du New York Times intitulée « How Tyranny Begins » (Comment commence la tyrannie) Le petit-fils du premier ministre fondateur de Singapour, Lee Kuan Yew, apparaît dans la vidéo aux côtés de trois autres personnes originaires de Russie, du Nicaragua et de Hongrie. Une vidéo du New York Times sur la « tyrannie » dans quatre pays, largement diffusée et mettant en scène le petit-fils du premier ministre fondateur de Singapour, Lee Kuan Yew, a suscité l'ire du gouvernement de la ville-État, dont l'envoyé aux États-Unis a déclaré que Li Shengwu « se fait passer pour un dissident persécuté ». La vidéo d'opinion, intitulée « How Tyranny Begins » (Comment commence la tyrannie), a circulé sur les plateformes de médias sociaux et les forums peu après sa publication mercredi dernier. Outre M. Li, neveu du ministre principal de Singapour Lee Hsien Loong, le clip de cinq minutes présente trois autres personnes - un journaliste, un militant et un universitaire de Russie, du Nicaragua et de Hongrie, respectivement - qui ont fait part de leur expérience des régimes répressifs. Les intervenants ont évoqué la manière dont le président russe Vladimir Poutine, le premier ministre hongrois Viktor Orban et le président nicaraguayen Daniel Ortega ont consolidé leur pouvoir absolu. Comme c'est bizarre, le New York Times n'a pas fait une vidéo "How monarchy begins" rappelant que les monarchies c'est lorsqu’on est dirigeant de père en fils, ou de grand-père en petit-fils ? Chong Ja Ian, politologue à l'Université nationale de Singapour, a déclaré que la lettre de Lui n'était pas surprenante, mais a souligné que la loi singapourienne sur les fausses nouvelles n'avait pas encore été invoquée pour la vidéo. Le Protection from Online Falsehoods and Manipulation Act 2019 (Pofma) a été invoqué 72 fois en septembre dernier, selon les autorités. Depuis son introduction, elle a été invoquée contre des individus, des organes de presse, des groupes d'activistes et des plateformes de médias sociaux. Li est le fils de Lee Hsien Yang, qui a demandé l'asile au Royaume-Uni en octobre dernier. En 2017, Lee Hsien Yang et sa sœur Lee Wei Ling, aujourd'hui décédée, ont commencé à se quereller avec leur frère, Lee Hsien Loong, alors premier ministre, au sujet du sort de leur maison familiale située au 38 Oxley Road. En 2020, M. Li, qui est professeur d'économie à l'université américaine de Harvard, a été condamné par la Haute Cour à payer une amende de 15 000 dollars singapouriens (11 152 dollars américains) ou à purger une semaine de prison en raison d'un message publié en 2017 sur Facebook dans lequel il décrivait le gouvernement de Singapour comme étant « très procédurier et doté d'un système judiciaire servile ». Dans la vidéo du New York Times, M. Li affirme que des « poursuites malveillantes » ont été engagées contre deux dirigeants de différents partis d'opposition à Singapour, ajoutant que lorsqu'il devient « trop évident de poursuivre quelqu'un pour être un ennemi de l'État, il faut inventer quelque chose d'autre ». « J'ai posté un commentaire privé sur Facebook, réservé à mes amis, et le gouvernement de Singapour a engagé des poursuites pénales contre moi », explique-t-il. Li évoque également la nomination de Lucien Wong au poste de procureur général en 2017, après avoir été l'avocat de son oncle, que la vidéo du New York Times juxtapose à la nomination controversée de Pam Bondi au poste de procureur général par le président américain Donald Trump. Mme Bondi faisait partie de l'équipe juridique de M. Trump lors de son premier procès en destitution en 2020.
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