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Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/international/la-balle-est-dans-le-camp-de-la-france-moscou-a-fait-une-proposition-a-paris-concernant-l-emprisonnement-du-chercheur-laurent-vinatier-20251225 La Russie a fait une «proposition» à la France concernant l'affaire du chercheur français Laurent Vinatier, emprisonné en Russie depuis juin 2024 et qui pourrait être jugé pour «espionnage», a indiqué ce jeudi 25 décembre le Kremlin. «Il y a eu des contacts appropriés entre notre partie et les Français. En effet, une proposition a été faite aux Français concernant Vinatier», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. La famille de Laurent Vinatier «espère qu’il puisse être libéré pendant les fêtes» de fin d’année d’ici au Noël orthodoxe le 7 janvier, a déclaré jeudi son avocat, Me Frédéric Belot, à l’AFP. -
Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
En sens contraire : le Groenland semble être garanti pour sa sécurité par l'article 42 car c'est un "territoire" d'un État membre de l'UE : https://eulawlive.com/op-ed-in-the-hour-of-the-predator-a-clause-without-claws-the-eus-mutual-assistance-clause-article-427-teu-and-greenland/ (10 septembre 2025) Pour que la clause d'assistance mutuelle soit déclenchée, un État membre doit être victime d'une agression armée « sur son territoire ». Toutefois, la disposition n'apporte aucune précision supplémentaire quant à la portée géographique de ce terme. Cela soulève la question de savoir si le Groenland, en tant que pays et territoire d'outre-mer (PTOM), doit être considéré comme faisant partie du « territoire » d'un État membre aux fins de l'article 42, paragraphe 7, du TUE. En termes simplifiés, les PTOM sont associés à l'UE mais n'en font pas partie au sens strict du terme ; le droit de l'UE ne s'applique généralement pas à eux, sauf dans des domaines limités. Néanmoins, les questions de politique étrangère, de sécurité et de défense restent généralement sous la juridiction de l'État membre de l'UE auquel le PTOM est associé. C'est également le cas, en principe, du Groenland par rapport au Danemark. En outre, le Groenland est soumis au même cadre constitutionnel que le Danemark et les îles Féroé. Une stratégie arctique révisée de l'UE est nécessaire, c'est-à-dire une stratégie qui traite plus explicitement les menaces émergentes et reflète l'importance stratégique croissante de la région ; Le Groenland pourrait envisager de passer de son statut actuel de PTOM à celui de région ultrapériphérique (RUP), ce qui impliquerait une association juridique et institutionnelle plus étroite avec l'UE, car le droit communautaire s'appliquerait pleinement, sauf dérogation expresse ; Le Groenland pourrait envisager d'abandonner son statut de PTOM et de « rejoindre » l'UE – en tant que partie intégrante du Danemark –, rétablissant ainsi son ancien statut à cet égard ; et/ou Si le Groenland devait poursuivre son indépendance totale, il pourrait rechercher une nouvelle forme d'association avec l'UE – voire aspirer à devenir membre à part entière de l'UE. -
Il existe également un détectorisme légal, soumis à autorisation dans certains pays comme la Wallonie : https://archeo-godinne.museum/decouvertes-en-matiere-de-detectorisme/ Créée à la demande explicite de l’Agence Wallonne du Patrimoine (AWaP), la loi « Détectorisme » autorisant aux amateurs l’usage d’un détecteur à métaux dans le cadre de la recherche d’objets archéologiques est entrée en vigueur en 2019. Cette loi illustre la volonté d’établir une collaboration entre amateurs et professionnels afin d’aboutir à une meilleure connaissance du patrimoine archéologique enfoui et par la même une meilleure protection de celui-ci. La demande d’autorisation accordée conduit à l’étude et la diffusion des découvertes présentant un intérêt pour les archéologues professionnels. Pincipalement d'époque Antiquité, les objets détectés sur les plateaux dinantais par Laurent Poncelet, confiés en exposition permanente au MAHM, ont cette qualité. https://www.prehistoire.org/offres/doc_inline_src/515/SPF%2B22%2BDE9marches%2Bparticipatives%2B11%2BBosquet%2BBAT%2BBD.pdf La légalisation du détectorisme en Wallonie : bilan 2019-2023 Cet article présente la législation wallonne en matière de détectorisme : ce qui l’a motivée, à savoir la nécessité d’instaurer une collaboration bienveillante et constructive entre amateurs et professionnels, mais aussi la manière dont elle est gérée et mise en œuvre par l’agence wallonne du Patrimoine (AWAP), ainsi que les premiers enseignements qu’on peut tirer de son application. Après une courte introduction sont détaillées et explicitées la réglementation pour obtenir et faire renouveler l’autorisation de détecter, ainsi que les obligations et interdictions à respecter par le détectoriste agréé. Les évolutions législatives entre le premier décret (2019) et l’actuel (2024) sont également expliquées. Sont ensuite exposés les outils et les modes de gestion administratifs et scientifiques mis en place par l’agence pour gérer au mieux les procédures et la masse d’information générée (inscription et participation aux séances d’information, demande et renouvellement des autorisations, déclaration d’activité et de découverte, analyse et publication des objets et des sites découverts). Il s’agit aussi de fidéliser les personnes détentrices de l’autorisation et de convaincre les indécis de respecter la légalisation. Le système d’information géographique (SIG) et son élaboration sont ensuite détaillés, ainsi que le mode de sélection et de publication des objets et des sites découverts lors d’activités de détectorisme. Un bilan chiffré est fourni pour les années 2019 à 2023, qui permet un premier aperçu des acquis, globalement positifs, en matière de connaissance du patrimoine archéologique, du degré d’adhésion à la législation et du respect des règles qu’elle impose aux citoyens qui s’engagent à s’y conformer. Une caractérisation sociologique des détectoristes est également proposée à travers l’analyse des chiffres liés au sexe, à l’âge et à la profession des 1 025 personnes qui, entre 2019 et 2023, ont demandé l’autorisation à l’administration. Enfin, une analyse spatiale des habitudes de prospection est proposée, basée sur le lien entre le domicile des détectoristes et les lieux de découverte des objets qu’ils déclarent, et qui met notamment en évidence l’ancrage souvent très local de ces prospecteurs. Des comparaisons sont faites avec les régions et les pays européens ayant légalisé le détectorisme avant la Wallonie. Il était évident, dès le départ, que les moyens de contrôle sur le terrain n’étant pas appelés à augmenter par rapport à la situation précédente, cette législation, pour contraignante et cadrée qu’elle puisse être, se baserait sur la patiente élaboration d’un rapport de confiance entre les amateurs et les professionnels. Il semblait également évident que les pilleurs resteraient des pilleurs quelle que soit la législation mise en place et qu’il valait mieux consacrer les moyens limités de l’ad- ministration à essayer de convaincre les moins réticents qu’une saine collaboration entre eux et les professionnels était possible et souhaitable, et qu’ils pourraient en retirer satisfaction. Ce faisant, l’idée était aussi de marginaliser progressivement les pilleurs au sein de la communauté des détectoristes, très dynamique sur les réseaux sociaux et, quand cela était possible, de les poursuivre par la voie légale (Ansieau et al., 2019 ; Draily et al., 2021). Le cas particulier du détectorisme est abordé dans l’article R34-7 de l’arrêté d’application du Gouvernement wallon qui complète le décret. L’obtention de l’autorisation de détecter est soumise à diverses obligations dont celle d’assister à une séance d’information délivrée par l’AWAP et payer 40 euros de frais de dossier. L’autorisation est annuelle et, afin de la faire renouveler, le détectoriste doit remettre un rapport d’activité et s’acquitter à nouveau des frais de dossier de 40 euros. Au moment du renouvellement, l’agent de l’administration vérifie que des déclarations d’activité et de découverte ont bien été effectuées et, si tel n’est pas le cas, quelle en est la raison dans le rapport d’activité. L’inspecteur général de l’AWAP peut décider ensuite de renouveler l’autorisation ou d’en refuser le renouvellement, ou encore de la renouveler sous conditions, en rappelant l’obligation de déclaration d’activité et de découverte. Un courrier qui motive les décisions est alors envoyé au demandeur qui, en accord avec la législation, bénéficie toujours d’une possibilité de recours.
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Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.contreligne.eu/2025/11/souvenirs-autour-de-kolkhoze-demmanuel-carrere-russie-georgie-emigration/ (22 novembre 2025) Kolkhoze d'Emmanuel Carrère, par Véronique Jobert, professeure émérite de langue et civilisation russes de l'Université de Paris-Sorbonne -
Océanie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Fidji : https://www.theguardian.com/world/2025/dec/23/fiji-surfing-cloudbreak-restore-indigenous-rights En 2010, la dictature militaire dirigée par Frank Bainimarama a introduit un décret sur le surf, interdisant les paiements pour l'utilisation des récifs, des lagons et des plages des Fidji, et mettant fin à tous les accords d'exclusivité. Avant 2010, le Tavarua Island Resort versait une redevance aux tribus locales de Nadroga afin d'offrir à ses clients un accès privé à Cloudbreak. On estime que ce décret a annulé des baux d'une valeur totale de 12 millions de dollars fidjiens (5,2 millions de dollars américains) entre les complexes hôteliers et les villages de cette région. Le décret de Bainimarama a ouvert la saison des vagues aux touristes et aux habitants. Cela a donné naissance à une nouvelle génération de jeunes surfeurs, dont le premier surfeur professionnel des Fidji, mais a bafoué les droits maritimes coutumiers, excluant les iTaukei des prises de décision et des profits alors que les complexes hôteliers étrangers se multipliaient et que le tourisme de surf était en plein essor. Aujourd'hui, le gouvernement fidjien souhaite restituer aux populations autochtones les droits de gestion des zones maritimes, appelés qoliqoli, afin que les iTaukei puissent être indemnisés pour les activités touristiques menées sur les récifs et les zones de pêche qui constituent leur moyen de subsistance. Le tourisme est le poumon économique des Fidji, contribuant à environ 40 % de son PIB et rapportant au pays environ 2,5 milliards de dollars fidjiens (1 milliard de dollars américains) l'année dernière. Mais de nombreux iTaukei vivent dans la pauvreté rurale, avec 1,25 dollar fidjien par jour. Depuis que les Britanniques ont revendiqué les Fidji comme colonie en 1874, plusieurs tentatives ont été faites pour restituer les droits coutumiers aux iTaukei. Les efforts se sont intensifiés à partir de la fin des années 90, après l'indépendance des Fidji en 1970. Les zones Qoliqoli avaient déjà été cartographiées et les zones de pêche reconnues, mais pas les droits de propriété, qui étaient détenus par l'État. Mais il y a toujours eu une résistance ; le dernier projet de loi Qoliqoli, qui a échoué en 2006, a été présenté comme l'une des principales raisons du coup d'État de Bainimarama. À l'époque, l'opposition était alimentée par les hôteliers, qui craignaient que les paiements versés aux tribus locales en échange de l'accès aux zones de pêche n'entraînent la fermeture d'hôtels et le déclin du tourisme.- 242 réponses
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Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/world/2025/dec/12/brazilian-judge-sanction-lifted-bolsonaro Le département du Trésor américain a levé les sanctions imposées au juge de la Cour suprême brésilienne qui a supervisé la condamnation de l'ancien président Jair Bolsonaro. Cette décision constitue un revers majeur pour Bolsonaro et son fils, le député Eduardo Bolsonaro, qui a quitté son poste au Brésil pour faire pression à Washington en faveur de mesures punitives contre ce qu'il qualifie de « persécution » de son père. Les partisans de Bolsonaro espéraient de nouvelles représailles contre le Brésil, mais ce qui s'ensuivit fut un rapprochement inattendu entre Trump et Lula. Le président américain a d'abord fait l'éloge de son homologue brésilien lors de l'Assemblée générale des Nations unies ; les deux hommes ont ensuite échangé des appels téléphoniques, tenu leur première réunion en personne et, en novembre, Trump a supprimé la plupart des droits de douane. Cette semaine, la Chambre basse a approuvé une loi qui pourrait réduire la durée de la détention de Bolsonaro à un peu plus de deux ans. Le projet de loi, qui ne va pas jusqu'à l'amnistie totale souhaitée par le leader d'extrême droite et ses fils, doit encore être approuvé par le Sénat, où il bénéficie également d'un soutien apparent, avant d'être soumis à Lula ; tout veto de sa part serait probablement annulé. -
La technologie contre la démocratie ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/dec/18/george-osborne-openai-big-tech-political-hires OpenAI, le créateur de ChatGPT, est la dernière organisation en date à avoir embauché Osborne. Il dirigera OpenAI for Countries, une unité chargée de travailler directement avec les gouvernements tout en développant le programme de centre de données Stargate de l'entreprise au-delà des États-Unis. Au moins, cette annonce a été faite par tweet plutôt que par une publication sur LinkedIn. Ce tweet a suscité des plaisanteries, tout comme la tentative d'Osborne de relancer à lui seul les chiffres de l'emploi en berne, conséquence de ses politiques d'austérité en tant que chancelier. Mais il s'agit d'un moment sérieux, car c'est un signe supplémentaire que les plus grandes entreprises d'IA commencent à se comporter moins comme des entreprises normales et davantage comme des quasi-gouvernements. Elles négocient des partenariats « nationaux », prônent une vision de l'« IA démocratique » fondée sur des valeurs et embauchent d'anciens hauts responsables politiques comme corps diplomatique. C'est une voie similaire à celle que nous avons observée dans d'autres secteurs, notamment le pétrole, l'industrie pharmaceutique et la défense, au cours des dernières décennies. C'est pourquoi il est important d'essayer de reconnaître les risques et de les prévenir avant que les entreprises d'IA ne puissent répéter le même stratagème. Osborne n'est pas le premier à arborer le sweat à capuche griffé et le style de vie de la Silicon Valley. Son collègue du gouvernement de coalition, Nick Clegg, a ouvert la voie en tant que responsable des affaires internationales chez Meta. Lors de son embauche initiale en tant que vice-président chez Facebook en 2018, sa nomination a été considérée comme une opération de relations publiques : un grand nom pour aider l'entreprise à surmonter les scandales et les critiques. Mais cela laissait entendre que les plateformes étaient devenues des acteurs politiques, qu'elles le veuillent ou non. L'ancien chancelier n'est même pas le premier ancien contrôleur des finances publiques britanniques à se montrer utile aux grandes entreprises technologiques. En octobre de cette année, Rishi Sunak a accepté des fonctions de conseiller auprès de Microsoft et de la société d'IA Anthropic, moins de deux ans après avoir convoqué le sommet sur la sécurité de l'IA à Bletchley Park. -
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/dec/21/china-keir-starmer-jimmy-lai Une alternative géopolitique pleine de bon sens existe. Au lieu de s'incliner devant Xi, hostile, et Trump, déloyal, le Parti travailliste pourrait et devrait se montrer plus énergique et plus courageux dans la reconstruction des liens avec l'Europe. Face aux menaces communes en matière de sécurité, aux défis économiques et à la défense des valeurs démocratiques, l'Europe est le foyer naturel de la Grande-Bretagne. -
Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/international/groenland-l-ue-exprime-sa-pleine-solidarite-avec-le-danemark-en-reponse-aux-visees-americaines-20251222 Copenhague a de son côté convoqué l’ambassadeur des États-Unis. «Je suis profondément indigné par cette nomination et par cette déclaration, que je trouve totalement inacceptables», a commenté le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen dans un entretien avec la chaîne de télévision TV2 Danemark. «Nous avons convoqué aujourd’hui l’ambassadeur des États-Unis au ministère des Affaires étrangères pour une réunion, avec le représentant du Groenland, au cours de laquelle nous avons tracé très clairement une ligne rouge et demandé également des explications», a-t-il indiqué plus tard à la radio-télévision publique DR. «Tant que nous avons un royaume au Danemark qui se compose du Danemark, des îles Féroé et du Groenland, nous ne pouvons pas accepter que certains sapent notre souveraineté», a-t-il prévenu. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ajoutons que l'Allemagne a contribué au démantèlement sanglant, non-négocié, de l'ex-yougoslavie (contrairement au démantèlement pacifique de l'Union Soviétique) en menaçant de reconnaître unilatéralement l'indépendance de la Croatie. https://www.dw.com/en/a-free-croatia-and-slovenia-and-a-broken-yugoslavia/a-19357255 (25 juin 2016) Lorsque la Yougoslavie s'est effondrée en 1991, l'Allemagne, qui venait de retrouver son unité, a osé agir unilatéralement et reconnaître l'indépendance de la Slovénie et de la Croatie. Hans-Dietrich Genscher, alors ministre allemand des Affaires étrangères, voulait éviter de forcer la Slovénie et la Croatie à rester dans la fédération contre leur gré. Son opinion était très controversée à l'époque. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la politique étrangère allemande était marquée par la retenue. Pourtant, Genscher allait à contre-courant de la ligne générale de la CEE concernant la Yougoslavie. Il s'agissait également d'un pari psychologique. Les Allemands ne s'étaient-ils pas illustrés de manière peu glorieuse dans les Balkans à deux reprises au cours des dernières guerres mondiales ? Les principaux partenaires du pays – la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis – étaient opposés à la reconnaissance des nouveaux États ex-yougoslaves. Bien que la CEE ait lentement changé d'avis, la décision initiale de l'Allemagne de faire cavalier seul est devenue un sujet provocateur dans les médias. Les responsables britanniques et français critiquèrent sévèrement l'Allemagne, insinuant que cette décision précipitée avait conduit à la guerre en Yougoslavie. La politique du ministre des Affaires étrangères Genscher divisa même l'Allemagne. Cependant, dans le même temps, la CEE créa les conditions nécessaires à la reconnaissance de la Slovénie et de la Croatie : le comité d'arbitrage Badinter, présidé par le juge constitutionnel français Robert Badinter. Début novembre 1991, lorsque le dernier plan de paix négocié par le négociateur britannique Lord Peter Carrington a été rejeté par la Serbie, Genscher s'est souvenu qu'un moratoire de trois mois avait été imposé à la décision, indépendamment des pourparlers de paix. Sinon, l'Allemagne a fait profil bas au sein de ce comité, à l'exception d'un sujet : le gouvernement souhaitait contraindre la Croatie à reconnaître les droits des autres groupes ethniques dans le nouveau pays, y compris les Serbes. Début décembre 1991, Genscher a publié un rapport certifiant le respect par la Croatie des droits de protection des minorités, qui allait au-delà de la Convention européenne des droits de l'homme. Lors d'une réunion à Bruxelles le 17 décembre 1991, le ministre britannique des Affaires étrangères s'est rangé du côté de Genscher et a clairement indiqué qu'il était temps pour la CEE de prendre position. Ce qu'elle a fait, en reconnaissant à l'unanimité la Croatie et la Slovénie. George H W Bush avait à l'esprit la guerre de Yougoslavie déjà commencée lorsqu'il a fait son discours de Kiev en août 1991 : https://en.wikisource.org/wiki/Chicken_Kiev_speech Les Américains ne soutiendront pas ceux qui cherchent à obtenir leur indépendance dans le but de remplacer une tyrannie lointaine par un despotisme local. Ils n'aideront pas ceux qui prônent un nationalisme suicidaire fondé sur la haine ethnique. -
AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lalettre.fr/fr/medias_presse-ecrite/2025/12/22/comment-la-famille-italienne-aponte-est-montee-a-bord-du-groupe-jeune-afrique,110583176-ge0 Comment la famille italienne Aponte est montée à bord du groupe Jeune Afrique L'armateur MSC est entré dans la galaxie du magazine détenu par Amir et Marwane Ben Yahmed. Les deux frères, qui ont tenu l'opération secrète, offrent ainsi au numéro un mondial des porte-conteneurs un précieux vecteur d'influence auprès des chefs d'État africains. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je m'aperçois qu'on a balayé superficiellement d'un revers de manche le plaidoyer d'Habermas pour la paix, en le qualifiant de simple « bourde », sans jamais examiner ses arguments. Je n'ai pas accès aux arguments exprimés par Habermas en avril 2022. En revanche Courrier International a fait un résumé d'une tribune publiée par Habermas dans la Süddeursche Zeitung le 14 février 2023 : https://fr.news.yahoo.com/ukraine-plaidoyer-négociations-philosophe-jürgen-170709612.html (15 février 2023) Ukraine : le “plaidoyer pour des négociations” du philosophe Jürgen Habermas Il faut s’arrêter avant le point de non-retour, plaide Jürgen Habermas. Le penseur et théoricien de l’École de Francfort publie dans la Süddeutsche Zeitung, ce mercredi 15 février, un “plaidoyer pour des négociations”, dans lequel il développe sa position sur la guerre en Ukraine. Le texte est également traduit en anglais sur le site du quotidien de Munich, montrant sa volonté de s’adresser à tous les Occidentaux. “Pour moi, l’important, c’est le caractère préventif de la négociation, explique-t-il. Il s’agit de négocier au bon moment, afin d’empêcher que la guerre ne se prolonge et ne coûte encore plus de vies humaines et de destructions.” Un tel scénario mettrait les Occidentaux dans une situation bien inconfortable : ils devraient “soit intervenir activement dans la guerre, soit abandonner l’Ukraine à son sort pour ne pas refaire la Première Guerre mondiale entre puissances dotées de l’arme nucléaire”. Or les alliés de l’Ukraine semblent perdre de jour en jour leur objectif de départ, à savoir des négociations d’égal à égal entre Kiev et Moscou. L’annonce de livraisons de chars Leopard aux Ukrainiens a rapidement laissé la place aux débats sur l’envoi d’avions de combat, regrette le nonagénaire. Il note aussi que les appels à vaincre la Russie se font de plus en plus audibles, y compris en Allemagne. “La montée en puissance de nos livraisons d’armes dans la perspective d’une victoire à tout prix a développé une dynamique propre qui risque de nous faire franchir plus ou moins discrètement le seuil de la troisième guerre mondiale.” “L’Ukraine ne doit pas perdre la guerre” Pour lui, le choix des Occidentaux de laisser l’Ukraine dicter le tempo des négociations est problématique, tout comme les déclarations affirmant que l’Europe et les États-Unis soutiendront Kiev “tant que ce sera nécessaire”. “L’Occident a ses intérêts légitimes et ses obligations propres, analyse-t-il. Les gouvernements occidentaux sont juridiquement obligés de satisfaire les besoins de sécurité de leurs citoyens et portent également une responsabilité morale pour les morts et les destructions qui ont été causées par des armes occidentales – indépendamment de l’attitude de la population ukrainienne.” -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
D'une part, Margaret Thatcher est une paléo-conservatrice : le conservatisme original, celui de Thatcher et Reagan, durant la guerre froide. Juste pour la précision. Le néo-conservatisme, c'est celui qui vient après, lorsque la guerre froide est finie, et que ces idéologues néoconservateurs se mettent en quête de nouveaux "monstres à détruire", pour parler comme John Quincy Adams, le fils de John Adams, également président des États-Unis et qui avait théorisé au contraire que ce n'était pas la vocation de l'Amérique "d'aller à l'étranger à la recherche de monstres à détruire", tout en soulignant que l'Amérique doit faire briller la liberté par son exemple, et non imposer la démocratie et la liberté à coups de canons et de "regime changes". https://jqas.org/jqas-monsters-to-destroy-speech-full-text/ D'autre part, quand on voit la nature hégémonique des agissements de la bureaucratie bruxelloise, ce que dit Thatcher est du simple bon sens. Dernier épisode en date, la main-mise sur l'électricité : -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
De même, ce que certains interprètent comme la "la nature paranoïaque, émotionnelle et vengeresse des élites sécuritaires russes au pouvoir", n'est-elle pas du simple bon sens, qui a permis à la Moscovie de devenir un empire multiséculaire au lieu de finir annexée en simple province de Mongolie ou de Pologne ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je trouve que ce serait bien si l'on pouvait prendre ses distances avec la nature paranoïaque des Think tanks néoconservateurs comme l'Institute for the Study of War.