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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Cet appel à Marx m'a fait aussi sursauter, parce que cela colle parfaitement à l'analyse de Witold Wszczykowski : http://www.air-defense.net/forum/topic/19693-pologne/?do=findComment&comment=935790 http://www.bild.de/bildlive/2016/14-polen-minister-44000764.bild.html (3 ? janvier 2016) Berlin. Le nouveau ministre des affaires étrangères Witold Waszczykowski (58) a réfuté auprès de BILD la critique par la commission européenne de la loi sur les médias du parti PiS. « Nous voulons uniquement soigner notre État de certaines maladies, pour qu'il se rétablisse » [1], justifie-t-il eu égard à la démarche de son gouvernement envers les médias publics : « Sous le précédent gouvernement, on y poursuivait un certain concept politique de gauche. Comme si le monde devait, sur le modèle marxiste, se mouvoir automatiquement dans une seule direction.» Pour le PIS, les européistes sont d'anciens communistes recyclés. C'est une sorte d'idée fixe qui leur permet de diaboliser tous les gens qui ne sont pas d'accord avec eux, notamment Walesa qu'ils accusent d'avoir fricoté avec les services de renseignement. Mais il y a peut-être une part de vrai dans l'analyse. Il y aurait une idéologie européiste qui ne serait que cela, dont le seul argument serait : vous ne pouvez pas lutter contre, car on a le sens de l'histoire avec nous. Donc si vous voulez faire carrière, si vous voulez être du bon côté de l'histoire, vous avez intérêt à marcher avec nous. -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis pris au dépourvu par ce texte. Mais il a le mérite de faire réfléchir. Notons qu' O'Sullivan est un British, donc cela pimente encore un peu plus les choses. Et pas n'importe quel British, un conseiller de Margaret Thatcher. D'une certaine façon il rejoue Waterloo. L'ennemi principal c'est la Françallemagne. Donc il faut faire un Divide ut imperat et tordre le cou à l'aigle impérial. Revenir à l'ordre ancien de 1815. Donc c'est plus un Britannique qui essaie de persuader les Américains qui ne s'en étaient pas aperçus aussi clairement que la Françallemagne, c'est le Mal. Il y a une double ironie qui est celle que tu indiques : les Européens n'ont pas besoins d'ennemis pour transformer leur construction européenne en château de cartes en sursis. La deuxième ironie, c'est que les Américains n'ont pas besoin de la Françallemagne pour que leur politique Irakienne soit un fiasco. Donc d'une certaine façon il y a des deux côtés de l'Atlantique la tentation de rendre le partenaire/adversaire transatlantique responsable de ses propres faiblesses ou turpitudes. -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse, car elle est corroborée par ce que j'avais noté autrefois : http://www.air-defense.net/forum/topic/6986-union-européenne-nos-projets-son-futur/?do=findComment&comment=780334 http://nationalinterest.org/article/europe-and-the-establishment-2608?page=show (31 mars 2004) Il y a dix ans, au lendemain du changement de majorité en Espagne et de la décision par le nouveau gouvernement Zapatero de retirer les troupes espagnoles d'Irak (qui posait comme condition pour les y maintenir que les États-Unis transfèrent à l'ONU le gouvernement de l'Irak), John O'Sullivan analysait les causes de ce qu'il percevait comme « la montée de l'antiaméricanisme comme idéologie dominante de l'Europe Unie » : Prises ensemble, ces tendances font en sorte que plus l'Europe sera unie, plus elle deviendra antiaméricaine. Demander aux dirigeants européens de ne pas utiliser l'antiaméricanisme comme brique de construction d'une nouvelle identité européenne est une réponse totalement inadéquate à cette dynamique. Les dirigeants européens se feront une joie de faire des déclarations dans ce sens, comme ils l'ont fait dans le passé - certains étant sincères, d'autres non - mais de telles déclarations ni ne détermineront ni ne prédiront les politiques à venir. Même les assurances de Tony Blair garantissant que la Grande Bretagne stopperait la Politique de Défense Commune européenne avant qu'elle ne croise le chemin de l'OTAN ont fondu comme neige au soleil lorsque la France et l'Allemagne ont fait monter la température. Leur principal effet a été d'endormir les États-Unis et en particulier le président Bush. Après ce diagnostique, il propose le « remède » suivant : Les recommandations du Council on Foreign Relations lanceraient le coup d'envoi d'une campagne pour gagner quelques-uns des États Européens aux vues de Washington de façon beaucoup plus permanente et donc pour saper (ou "désintégrer") l'intégration européenne indivise que l'Amérique a soutenue jusqu'à présent. Une campagne secrète pourrait commencer en encourageant quelques gouvernements européens amicaux à perdre leurs référendums sur le projet de constitution européenne. Mais elle devrait par la suite éventuellement promouvoir des politiques plus "dures" et plus sujettes à polémique : La transformation de l'UE d'un État fédéral en des institutions confédérales plus flexibles ; Insistance auprès des pays proaméricains pour qu'ils conservent leur souveraineté et des politiques étrangères indépendantes au sein de ces arrangements plus lâches ; Et établir des structures atlanticistes telles qu'une zone de libre-échange transatlantique pour enraciner [littéralement retrancher] le lien euro-américain contre la résistance franco-allemande. Cet atlanticisme "en profondeur" devrait en dernier lieu être soutenu par une forte campagne de diplomatie publique pour contrer l'idéologie antiaméricaniste de la même façon que l'opposition au communisme européen fut menée idéologiquement dès les premiers jours de la guerre froide. Comme pour le récompenser de cette belle analyse, John O'Sullivan a été nommé en 2008... vice-président de Radio Free Europe. Belle ironie du terme "Free Europe". -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-ce que quelqu'un aurait le décryptage du sigle SR ? Strategic... Review ? -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/karl-lamers-il-nous-faut-etre-clairs-avec-nos-amis-francais_1259678.html (22 juin 2013) En 1994, le très francophile député Karl Lamers proposait à la France une intégration politique plus poussée au sein de l'Europe. Près de 20 ans plus tard, il continue à scruter le cheminement sinueux de l'amitié franco-allemande. Que des personnes intelligentes nient la réalité historique de la mondialisation en cours me sidère. Je ne suis pas marxiste, mais lisez le Manifeste du Parti communiste, de Karl Marx: il a vu ce dépérissement programmé de la souveraineté nationale, qui s'est accéléré depuis 1945. Mais pourquoi les Allemands acceptent-ils plus facilement cet abandon de la souveraineté nationale ? Parce que l'histoire de notre entité politique n'est pas aussi impressionnante que la vôtre et que notre expérience d'un Etat-nation fort, sous la terreur nazie, fut un désastre. -
http://www.investors.com/politics/editorials/clinton-scandals-is-the-familys-charitable-foundation (16 mai 2016) L'an dernier la Fondation Clinton a été forcée à refaire ses déclarations d'impôts pour les années 2010 à 2013 pour corriger "des erreurs dans la déclaration de dons de gouvernements étrangers", a indiqué la Fondation. Comme nous l'avons dit auparavant, l'observateur des associations sans but lucratif Charity Navigator a supprimé la Fondation Bill Hillary et Chelsea Clinton de sa liste des associations charitables à cause de son "business model atypique".
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Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.tdg.ch/monde/avigdor-lieberman-provocateur-ministre-defense/story/13879436 (19 mai 2016) Benyamin Netanyahu a en définitive rallié le petit parti d’extrême droite «Israël Beiténou» à sa coalition gouvernementale et confié à son leader Avigdor Lieberman le ministère clef de la Défense Il a[vait, autrefois] (...) menacé de bombarder Téhéran ou le barrage d’Assouan en Egypte, préconisé de réoccuper Gaza, d’ordonner des raids ciblés pour «liquider» les dirigeants du Hamas, ou encore d’en finir avec l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. Il exige la peine de mort pour les terroristes, présente les Arabes citoyens d’Israël comme «une cinquième colonne». -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.bbc.com/news/uk-politics-eu-referendum-36332415 (20 mai 2016) David Cameron cède en acceptant un amendement au discours de la reine qui exclut la santé publique du traité transatlantique. -
Conflit au Nigéria
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Thyd dans Politique etrangère / Relations internationales
La densité de population n'est pas la même partout non plus : source : http://www.futuretimeline.net/forum/topic/14889-the-future-of-nigeria/- 94 réponses
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- nigeria
- guerre civile
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(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
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http://www.nbcbayarea.com/news/politics/George-Clooneys-Bold-Claim-About-Clinton-Fundraiser-376268261.html (19 avril 2016) Les prix des tickets d'entrée à la réception Hillary Victory Fund chez George Clooney allaient de 33.400 à 353.000 dollars. http://www.franceinter.fr/emission-l-instant-m-les-nouveaux-enjeux-mediatiques-dans-la-course-a-la-maison-blanche (17 mai 2016) Laurence Haïm : 7:23 Marc Zuckerberg qui veut construire sa propre légende, a embauché un photographe pour le suivre, lui et son empire. 11:00 Hillary Clinton est dans le contrôle absolu du message politique 11:35 "vous avez deux jeunes qui sont très bien entrainés qui viennent derrière vous - c'est des jeunes de la campagne Clinton qui jouent déjà à la west wing, qui sont dans une relation de fanatisme par rapport à Hillary Clinton, qui vous touchent la caméra, qui écartent la caméra en vous poussant carrément la perche, le micro, du visage d'Hillary Clinton et si vous n'obtempérez pas, parce qu'évidemment notre rôle, c'est de résister à ça, eh bien ils appellent les secret service. Moi je me suis fait expulser plusieurs fois des meetings d'Hillary Clinton parce que j'approchais et que je voulais simplement dire Madame Clinton, un mot pour la France, s'il vous plait. Et donc je me suis fait expulser avec, en plus, vous ne pouvez plus entrer au prochain meeting, on ne vous envoie plus les informations. Cela me fait penser au gouvernement Harper au Canada : http://www.fpjq.org/la-politique-du-silence-harper-a-t-il-gagne-la-guerre-des-medias/ (octobre 2006) Les conservateurs sont arrivés au pouvoir avec une idée différente, calquée sur la manière de faire des dirigeants américains. Ils ont voulu prendre le contrôle du message complètement, limiter l’accès et choisir les journalistes à qui parler. Maintenant, un ministre ne peut parler aux médias que s’il en a l’autorisation du bureau du premier ministre. http://www.ledevoir.com/politique/canada/289194/cas-flagrant-de-controle-du-message-a-ottawa (18 mai 2010) Des jeunes affirment que leurs questions ont été réécrites par le bureau de M. Harper de manière à en extraire les éléments potentiellement embarrassants.
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Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
En fait les publics ont désigné la chanson russe comme vainqueur. Ce sont les jurys qui ont fait pencher le vote en faveur de l'Ukraine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Concours_Eurovision_de_la_chanson_2016#Finale_2 C'est une démocratie dirigée, comme les primaires du parti démocrate américain avec les superdélégués. On veut bien que les gens votent, mais pas au point de pouvoir décider du résultat final. Le public ukrainien a donné 12 points à la chanson russe : http://www.eurovision.tv/page/results?event=2113&voter=UA Le public russe a donné 10 points à la chanson ukrainienne : http://www.eurovision.tv/page/results?event=2113&voter=RU Les membres des clubs de l'Organisation générale des amateurs de l'Eurovision ont voté pour la France en N°1, la Russie en N°2 et l'Ukraine est N°9 : http://www.ogaeinternational.com/index.php?option=com_content&view=article&id=88&Itemid=72 Le chanteur russe, Sergey Lazarev a tenu des propos ambigus sur la Crimée, puis a rétropédalé : https://en.wikipedia.org/wiki/Sergey_Lazarev#Views -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans « Junge Welt », l'ancien journal des Jeunesses Communistes est-allemandes, le vice-président du groupe parlementaire Die Linke, Wolfgang Gehrcke, et son collaborateur scientifique, Siegfried Ransch, décrivent et commentent le programme de politique étrangère de l'AfD : https://www.jungewelt.de/2016/04-28/012.php (28 avril 2016) Orientations de guerre et sur l'Otan. De quelques concepts de politique étrangère dans le projet de programme fondamental de l'« Alternative pour l'Allemagne ». « La République fédérale suit une politique d’accommodement sans boussole. Cela amène à ce que de plus en plus, d'autres États et institutions influencent et pilotent la politique étrangère et de sécurité allemande » : ainsi débute le chapitre « Politique étrangère et de sécurité » du projet de Programme fondamental de l'« Alternative pour l'Allemagne » (AfD), un document de 74 pages. D'abord les autres « influencent », et ensuite ils « pilotent », et ce, « de plus en plus ». C'est un langage de démagogie, dont le programme regorge. « Les capacités de décision et de mise en œuvre de politique sécuritaire sont, en Allemagne et en Europe, érodées », peut-on lire plus loin. « C'est pour cela que l'Allemagne, est de plus en plus dépendante de la protection et du soutien de ses partenaires d'alliance, en particulier des USA et ne peut plus défendre convenablement ses intérêts ». C'est un retournement complet de la vérité historique. Après que le fascisme-de-conquête-mondiale allemand fut renversé, le capital financier et industriel allemand a pu, très essentiellement, se relever grâce à ses alliés, à savoir les USA. Et aujourd'hui, malgré quelques contestations, les intérêts « propres » des entreprises multinationales, des militaires et des services secrets sont assurés de façon déterminante au moyen de l'UE et de l'Otan, et par eux, l'Allemagne atteint une renommée mondiale. Dans le passage cité, l'AfD spécule sur la possibilité de canaliser vers elle la gêne ressentie par rapport aux conséquences dévastatrices des guerres de l'Amérique et de l'Otan. Bien sûr, son alternative consiste, sans fioritures, à une « stratégie d'ensemble pluridisciplinaire à long terme » pour la politique étrangère et de sécurité allemande, qui reste « à élaborer et mettre en œuvre ». Cette manière de voir germanouillarde et völkisch [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_v%C3%B6lkisch ], est un autre trait principal du projet de programme qui masque les rapports de force socio-économiques et politiques en politique intérieure comme en politique étrangère. Les Nations Unies, d'après ce texte, seraient indispensables à la sécurité et à la paix. Le « but » devrait être de « désamorcer par la diplomatie » les foyers de crises internationales ainsi que d' «éviter les catastrophes humanitaires » et la « perte de foyer de groupes de populations ». C'est à imputer à la bonne image de l'ONU chez une grande proportion d'électeurs, indépendamment des foyers récents de crises internationales. D'autant plus que ces propos sont suivis immédiatement d'une tâche supplémentaire : il s'agit de faire face aux « mouvements migratoires en direction de l'Europe ». L'Allemagne devrait obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU et faire abroger la « clause d'État ennemi ». On peut rattacher à la position fondamentalement nationaliste de l'AfD l'allégation que l'Allemagne serait aujourd'hui comme hier dans un « rôle de victime » et serait plus ou moins « désignée comme ennemie ». Encore une fois, cette position est enrobée de la propagande énonçant que le peuple allemand doit à nouveau développer sa « fierté nationale », dont les « valeurs conservatrices-allemandes » constitueraient la colonne vertébrale. Le lien entre le nationalisme conservateur et le mouvement nazi reste masqué. Dans le projet de programme, l'AfD se prononce pour l'appartenance de l'Allemagne à l'Otan, car celle-ci répondrait aux « intérêts allemands de politique étrangère et de sécurité, pour autant que l'Otan se restreint à son rôle d'alliance défensive ». Les « citoyens de l'Otan patriotiques et européens » ne doivent cependant pas se limiter à la défense, mais aller « out of area » [en anglais dans le texte] et exiger que « les opérations de l'Otan en dehors du domaine de l'alliance (...) devraient en principe avoir lieu sous mandat de l'ONU et uniquement si les intérêts sécuritaires allemands sont pris en compte ». La partie européenne de l'alliance doit être « significativement » renforcée, et les « capacités militaires des forces de combat » doivent être « remises en état », et doivent posséder un plus grand « pouvoir organisationnel ». Les capacités nationales de technologie militaire clés doivent être maintenues et encouragées, et les services de renseignements doivent être réorganisés de façon extensive. L'AfD réclame le retour du service militaire pour tous. Elle refuse les forces de combat communes européennes. Bref, l'AfD se présente comme un parti de l'armement, mais seulement dans un cadre national. En outre, la renégociation du statut des troupes alliées en Allemagne est à l'ordre du jour. L'OSCE serait un « instrument indispensable pour l'ordre de paix européen ». « La relation avec la Russie revêt pour l'Allemagne, l'Europe et l'Otan une signification déterminante, car la sécurité en Europe et pour l'Europe ne peut réussir sans l'intégration de la Russie ». Les conflits en Europe devraient être réglés paisiblement par la prise en compte des intérêts de chacun. Dans cette déclaration de politique étrangère, on trouve des concepts traditionnels bourgeois conservateurs qui remontent en partie à Bismarck. L'AfD serait « pour la liberté du commerce et des communications internationaux (...) et l'utilisation équitable des ressources globales ». Ainsi est énoncée la description en apparence inoffensive des revendications, de l'accès aux, et de l'utilisation des richesses qui appartiennent à d'autres. De cette façon, l'AfD se retrouve sur la même ligne que la stratégie de l'Otan et du gouvernement fédéral, qui, dans le « Livre blanc de politique de sécurité et sur l'avenir de la Bundeswehr » de 2006, a confié aux forces armées la tâche d'assurer mondialement l'accès sans entrave aux « matières premières, marchandises et idées ». [Encadré] Dans l'ordre ou dans le désordre : « sortons de l'euro ! » Dans le chapitre 2 du projet de programme, intitulé « l'euro et l'Europe », on remarquera que le coprésident de l'AfD, Jörg Meuthen, est professeur d'économie politique et de science financière. Les positions fondamentales de l'AfD sur l'euro et l'UE peuvent être résumées comme suit : l'UE devrait revenir à une communauté économique et d'intérêts d'États souverains. L'UE serait antidémocratique, et elle devrait être réformée fondamentalement. Les traités de Maastricht (1991) et en particulier de Lisbonne (2008) seraient une tentative de transformer l'UE en État de façon irréversible. Seules les démocraties nationales pourraient répondre aux besoins d'identification et d'espaces protecteurs des citoyens. La Communauté économique européenne (1957-1992) aurait apporté la paix et la prospérité. L'AfD refuse strictement un État fédéral européen, tout comme une politique extérieure et de sécurité commune, ainsi que l'adhésion de la Turquie à l'UE (p.11). L'AfD exige : « la fin ordonnée de l'expérience euro ». Si les États partenaires n'y participent pas, l'Allemagne devrait sortir de la zone euro. L'AfD exige un référendum sur l'euro (p.12). L'euro aurait pris aux États la politique de change et de taux d'intérêts. Depuis 2010, il y aurait pour cela un « sauvetage qui dure » de la monnaie. Elle porterait atteinte à la pratique des marchés des emprunts d'État avec l'interdiction de financement des États par la BCE et l'interdiction de la garantie des dettes d'autres États membres (articles 123 et 125 du traité sur le fonctionnement de l'UE)(p.13). L'euro mettrait en danger le vivre-ensemble paisible des peuples. L'AfD exige : pas de garantie allemande des banques étrangères (p.14). La supervision des banques doit être transférée pleinement entre les mains nationales (p.15). Avec des visées sur l'électorat des petites et moyennes entreprises, on peut lire : « il est insupportable que la dette grecque soit valorisée avec un moindre risque que les crédits aux petites et moyennes entreprises » (ibidem). Cette position de l'AfD réagit sans aucun doute à la situation de crise dans les finances de l'UE. L'AfD constitue dans ce domaine un parti de réaction aux crises, et ce avec le double sens qu'elle réagit à des situations de crises, mais avec des buts réactionnaires. Ses propositions n'ouvrent pas la voie à des solutions démocratiques, qui répondraient aux intérêts de la grande majorité des citoyens des pays de l'UE qui dépendent des prêts et des salaires, mais consistent à revenir à des situations passées qui datent d'il y a longtemps, qui ont donné naissance à la situation actuelle. L'attitude critique du parti Die Linke face à l'AfD est pour cette raison fondamentalement différente de celle qui l'oppose au camp grand-bourgeois. -
Politique étrangère du Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Berezech dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.independent.co.uk/news/world/europe/former-nato-commander-s-new-book-predicts-invasion-of-baltic-as-putin-bids-to-make-russia-a-great-a7036911.html (18 mai 2016) Le général britannique Richard Shirreff, retraité, publie un livre intitulé « La guerre de 2017 avec la Russie » dont le coeur du scénario est aux Pays Baltes. Shirreff fait référence à la courte guerre entre la Russie et la Géorgie en 2008 et à l'annexion de la Crimée il y a deux ans et au combat séparatiste en Ukraine orientale comme faisant partie d'un grand plan d'expansion russe. Mais beaucoup de ce qui s'est passé dans ces conflits - et j'ai été en reportage sur chacun d'eux - était dû aux dynamiques changeantes sur le terrain plutôt qu'à un grand maître Poutine assis avec un échiquier au Kremlin. Pourquoi le président devrait-il risquer tous ces gains avec un risque de guerre chaude avec une invasion des États baltes qui, contrairement à l'Ukraine et la Géorgie, sont membres de l'Otan et peuvent invoquer l'assistance de l'Otan ? Le chef des opérations de l'US Air Force en Europe et en Afrique le lieutenant général Frank Gorenc a dit que les systèmes antiaériens russes installés en Crimée et à Kaliningrad, une enclave entre la Russie et la Pologne, rend "très très difficile" l'accès sûr des avions de l'Otan à des zones y compris des parties de la Pologne. La suite est intéressante, qui concerne les relations entre le Royaume-Uni et les États-Unis, avec un général à la retraite britannique qui dit au gouvernement britannique qu'il irrite par divers propos : vous ne pouvez rien contre moi, je prends mes ordres de l'Otan, pas de vous. -
Je n'ai pas compris le trait d'humour. Qu'est-ce qu'il y a, ce n'est pas bon pour la santé mentale de regarder Morning Joe ?
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[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Dès le moment où les anglais ont signé et ratifiée par référendum en 1971, la communauté européenne était déjà autre chose qu'une zone de libre-échange : il y avait la politique agricole commune qui était un régime de subventions agricoles et bien d'autres choses assez dirigistes. Dès le départ, ce n'était pas une bête zone de libre échange. Les quotas de pêche, ce n'est pas libéral. Le libéralisme absolu supposerait que l'on laisse les pêcheurs pêcher tous les poissons de la mer jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus aucun. Dès le départ, il y avait une régulation dirigiste de l'économie. -
Je suis en train de regarder Morning Joe, et même Mika Brzezinski qui est pro-Clinton dit que les supporters ont raison de dire que l'organisation du parti démocrate s'est comportée de façon malhonnête avec la campagne Sanders, notamment lors du Caucus de l'Iowa. Le mécontentement ne justifie pas la violence, mais il serait compréhensible, selon elle, vu la façon dont la campagne Sanders a été maltraitée par le parti. http://uk.businessinsider.com/bernie-sanders-nevada-convention-supporters-threats-2016-5?r=US&IR=T Ladite réponse de Sanders contient quand même la phrase "Je condamne toutes les formes de violence y compris le harcèlement personnel des individus".
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[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est une façon un peu vague de dire les choses. Le Royaume-Uni a signé et ratifié le traité de Lisbonne, qui est plus qu'une zone de libre échange. -
[1] aurais-tu un exemple précis, avec le lieu et la date, l'horodatage si c'est une vidéo. Je m'imaginais Sanders comme quelqu'un qui attire les petits oiseaux. Je ne savais pas qu'il "hurlait". [2] une primaire est une sorte d'épreuve du feu qui vérifie la solidité du candidat ou de la candidate avant l'épreuve finale. Supprimer cette épreuve du feu, c'est prendre le risque que le parti soit représenté par un candidat qui s'écroulera à la première pichenette du candidat du parti adverse. C'est une sélection au sens darwinien. Surmonter l'épreuve de la démolition, c'est apporter la preuve que le candidat est solide, non-démolissable. C'est à Clinton de prouver qu'elle est non-démolissable et non à Sanders de la ménager. [3] "son camp" ? bonne question. Si j'emprunte la réflexion de Jedediah Purdy que j'ai traduit plus haut dans ce fil, les camps ne sont pas parti X contre parti Y, mais argent organisé contre peuple organisé. Dans quel camp est Clinton ? [4] Tu ne crois pas que c'est le pouvoir d'achat global - son maintien ou son augmentation - qui redonnera le moral aux gens qui ne l'ont plus et pas telle ou telle mesure qui a un impact dans le budget d'un ménage mais qui ne résoudra pas vraiment le problème massif de perte de confiance dans l'avenir si la grande question économique et du rapport de force travail-capital n'est pas posée ? [5] Obama l'aurait fait s'il l'avait pu. Qu'est-ce qui te fait penser que Clinton sera plus en mesure de le faire ? Tu as dit pour les 5% de croissance, même les Républicains n'osent pas. Sur les armes, j'ai envie de dire : même Obama n'ose pas. Ce n'est pas de l'esbrouffe, cette histoire d'armes ?
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Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans la mesure où la Russie n'a rien changé dans ses relations avec la Chine ou l'Inde ou le Brésil et qu'elle s'est fait mettre à la porte uniquement du G8 devenu G7, on voit bien que l'isolement en question, dans la déclaration d'Ash Carter se réfère surtout à ce refroidissement Russie-Occident suite aux affaires d'Ukraine, et que les États-Unis par la voix d'Ash Carter ont une fâcheuse tendance à se prendre pour le centre du monde en considérant qu'un refroidissement entre la Russie et eux équivaut à un isolement de la Russie sur la scène mondiale en totalité. L'agence de presse Associated Press citée plus haut par Alexis n'a donc pas tellement déformé les choses en mettant dans la bouche d'Ash Carter cette idée d' d'"intégration à l'Occident" qu'il n'a pas dite mais qui n'était pas si loin que cela de sa pensée. Et en tout cas, il n'est pas inintéressant pour les observateurs que nous sommes, de savoir que le public américain recevra le discours d'Ash Carter sous cette version là en lisant la dépêche Associated Press. Même si Ash Carter fait quelque effort pour aller vers une vision du monde multipolaire, ce que les médias servent au public américain reste une vision unipolaire. Quelque part la vision unipolaire fait de la résistance, malgré les efforts de pédagogie d'Ash Carter. -
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://books.google.fr/books?id=XaaYOmMt4FEC&pg=PA358 John Campbell, "Edward Heath: A Biography", 2013, p.358 : D'un autre côté il [Georges Pompidou] [Edward Heath, le Premier Ministre qui, avec Pompidou, a fait adhérer le Royaume-Uni à la communauté européenne] a malicieusement dit au journal parisien "Le Soir" que si les Britanniques devenaient membres, ils accepteraient le français comme langue principale de la Communauté puisque l'anglais était la langue des États-Unis. https://www.ina.fr/video/CAF97078858 (28 décembre 1971) Vidéo. 8 minutes 26. Rétrospective 1971 : l'Angleterre dans l'Europe. -
[OTAN/NATO]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Deux sons de cloches assez différents entre The Guardian et RBTH : http://www.theguardian.com/world/2016/apr/20/nato-russia-council-talks-fail-iron-out-differences-jens-stoltenberg (20 avril 2016) Un diplomate occidental à l'OTAN a dit que la partie russe "n'avait pas montré un intérêt particulier pour parler d'une plus grande transparence ou pour travailler sur le document de Vienne". http://fr.rbth.com/international/2016/04/22/quand-lotan-reprend-une-idee-de-dmitri-medvedev_587155 (22 avril 2016) L’Otan a l’intention de revenir sur le Document de Vienne de l’OSCE, qui a servi de base au système de sécurité entre la Russie et l’Europe après la guerre froide. Mais en fait, l’Alliance ne fait reprendre l’initiative formulée en 2008 par Dmitri Medvedev, alors président de Russie. « Appliqué à la lettre, le Document de Vienne accorde à chaque pays le droit de ne pas annoncer la préparation d’exercices si ceux-ci ne sont pas planifiés. La Russie a souvent recours ces derniers temps à cette possibilité juridique et rassemble pour de tels exercices près de 100 000 hommes d’après nos données », a dit Robert Pszczel à Gazeta.ru. Robert Pszczel estime que le projet russe était trop ambitieux. « Certains points du document prévoyaient d’imposer des limites aux activités de l’Alliance. -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Regarde mieux dans ses déclarations "en route" du 2 mai et tu y trouveras le groupe nominal : "integration with the rest of the world". Je ne crois pas. Dans le reste de la citation faite par Alexis, Ashton Carter dit « En conséquence, nous n’avons pas un autre choix que de continuer à faire ce que nous sommes en train de faire, qui est d’être fort ». Il ne dit pas : "en conséquence nous devons dissoudre le partenariat Russie-OTAN". Je rappelle que le conseil Russie-OTAN a été mis en veilleuse à la suite de l'annexion de la Crimée en 2014, puis réanimé à la demande d'une pétition d'anciens ministres de la défense et des affaires étrangères et d'anciens secrétaires généraux de l'OTAN en novembre 2015 [1], relayée en haut lieu par Frank-Walter Steinmeier en décembre 2015 dans le contexte de l'avion russe abattu par les Turcs [2], et que ce conseil s'est réuni pour la première fois depuis l'annexion de la Crimée le 20 avril 2016 [3]. [1] http://www.air-defense.net/forum/topic/18760-otannato/?do=findComment&comment=924765 [2] http://www.air-defense.net/forum/topic/18760-otannato/?do=findComment&comment=925890 [3] http://www.theguardian.com/world/2016/apr/20/nato-russia-council-talks-fail-iron-out-differences-jens-stoltenberg Ash Carter a aussi dit ceci "en route" (dans l'avion ?) pour Stuttgart http://www.defense.gov/News/News-Transcripts/Transcript-View/Article/747832/media-availability-with-secretary-carter-enroute-to-stuttgart-germany (2 mai 2016) [Nous allons] améliorer les capacités de l'OTAN pour travailler avec d'autres, et investir dans les capacités de l'avenir, tout en continuant de garder la porte ouverte au cas où le comportement de la Russie changerait, mais aussi de travailler avec la Russie quand nous le pouvons. Et cela arrive. L'accord nucléaire iranien en est un exemple : c'est simplement la manière dont on doit traiter de façon réaliste avec la Russie aujourd'hui. Et à Berlin en 2015 avec Von der Leyen à l'Atlantik-Brücke (l'équivalent de la French-American Foundation pour l'Allemagne, si je ne m'abuse) : http://www.defense.gov/News/Speeches/Speech-View/Article/606684/remarks-at-atlantik-brcke-us-germany-nato-are-moving-forward-together (22 juin 2015) Finalement et c'est important, les Etats-Unis vont continuer de s'accrocher à la possibilité que la Russie endosse le rôle du partenaire respecté qui va de l'avant, et non isolé et allant à reculons comme aujourd'hui. Laissez-moi me concentrer sur ce dernier point un instant. Beaucoup du progrès que nous avons fait ensemble depuis la fin de la guerre froide a été accompli avec la Russie. Laissez-moi répéter. Pas malgré la Russie, pas contre la Russie, pas sans la Russie, mais avec elle. La Russie a travaillé en direction de l'avenir autrefois. En 1995, par exemple, j'ai travaillé avec le ministre russe de la défense pour assurer qu'il rejoignait l'OTAN pour apporter la paix en Bosnie. En 1996 ce même ministre y était pour planter des tournesols à Pervomaysk avec ses homologues américain et ukrainien. Et plus récemment, la Russie a été l'hôte d'une route d'approvisionnement clé de l'OTAN vers l'Afghanistan. Les gens aux Etats-Unis, ou ici en Europe, et cela devrait être clair, en Russie, ont tous bénéficié de cette collaboration et de ce progrès. C'est pourquoi nous garderons la porte ouverte à la Russie. Mais c'est au Kremlin de décider. -
L'unique sondage http://www.realclearpolitics.com/epolls/2016/president/or/oregon_democratic_presidential_primary-5809.html donnait Clinton vainqueuse en Oregon avec 15 points d'avance. Et que croyez vous qu'il arriva ? Sanders vainquit par 8 points d'avance : http://abcnews.go.com/politics/election-polls-primary-caucus-results/Oregon . Dans le Kentucky, Clinton gagne, mais de très peu avec 2000 voix d'avance : http://abcnews.go.com/Politics/kentucky-state-results-election-2016/story?id=37344287
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[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est débattable. Je pense au personnage de Colin dans le film "Le jardin secret" d'Agnieszka Holland. Colin est un enfant que ses parents ont persuadé qu'il est malade et que la fenêtre de sa chambre doit rester fermée car l'air et la lumière le tueraient. A fortioriti, il ne doit pas quitter la maison. -
Politique étrangère du Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Berezech dans Politique etrangère / Relations internationales
http://globalriskinsights.com/2016/05/power-shifting-india-rises-former-rulers/ (16 mai 2016) Article sur la présence indienne au Royaume-Uni : Tata vend son aciérie de Port Talbot, mais reste propriétaire des automobiles Jaguar et Land Rover. Le marché du thé britannique est dominé par deux groupes Indiens : Tata et Apeejay Surrendra Au total, 700 entreprises indiennes fournissent 100.000 emplois.